Cabinet de Thérapie de l'Âme du Limier [Ouvert]

Journal du Limier

Justice, Cabinet de Thérapie de l'Âme de Seraphin d'Elusie

Dans les méandres de Justice, une affiche singulière se détache sur les murs, telle une promesse murmurée dans le tumulte de la cité. Elle dépeint des mots qui, tissés d'une encre sombre sur le papier, invitent à une odyssée intérieure, une clé vers un sanctuaire où le désordre de l'esprit peut espérer trouver écho et apaisement.

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Seraphin d'Elusie, en cette journée ensolleilée, traverse le seuil de son sanctuaire thérapeutique avec l'aura d'une vision d'équilibre et de concentration. Il transporte avec soin un pégau d'eau, symbole de sa quête incessante d'harmonie. L'office se révèle être une alcôve de tranquillité, un espace où l'ordre, la végétation et pureté règnent en maîtres, en dépit de l'âme tourmentée de son occupant. Chaque élément, disposé avec une précision quasi monastique, chaque recoin, astiqué jusqu'à refléter la sérénité, parle d'un désir profond de créer un cocon protecteur pour ceux qui franchissent sa porte. La pièce, baignée de teintes douces et apaisantes, est un tableau vivant où confort et minimalisme se marient dans une étreinte chaleureuse.

Le thérapeute de l'âme, dans un ballet silencieux, s'emploie à chasser la moindre poussière, à réaligner chaque objet avec une minutie de joaillier. Il est le gardien de ce havre, veillant à ce que rien ne vienne troubler la quiétude de ses visiteurs. Le récipient d'eau, posé au cœur de la pièce sur une table basse, devient l'ancre autour de laquelle les âmes viendront déverser leurs tourments. Lui-même, s'octroyant un moment de répit, savoure l'eau fraîche, parcourant du regard l'espace qu'il a façonné, un univers en marge du chaos extérieur.

S'attardant à son bureau, il réorganise les derniers vestiges de désordre avant de prendre place, son carnet ouvert prêt à recueillir les récits de ceux qui cherchent à dénouer les fils de leur psyché.

"Quelle ironie, de soigner les maux des autres quand les tiens te dévorent de l'intérieur,"

... lance Envie, sa voix distillant le fiel du scepticisme.

"Et pourtant, tu t'obstines, funambule sur le fil de ta propre raison,"

... s'amuse Cabale, soulignant l'absurdité tragique de sa quête.

Le Possédé, au demeurant complétement fermé face aux inquisitions de ses bourreaux, esquisse alors un sourire teinté d'une mélancolie lucide, conscient de la dualité de son existence. Il est à la fois le médecin et le patient, le sage et le fou. Dans cet office, il tente non seulement de guider les autres vers une paix intérieure mais aussi de trouver un sens dans son propre labyrinthe intérieur. C'est un danseur dans l'arène de l'esprit, un poète de l'âme qui, à travers le prisme de sa douleur et de sa sagesse, offre un sanctuaire aux cœurs en peine.

Ainsi se dresse Seraphin, phare dans la tempête des âmes, prêt à accueillir, à écouter, et peut-être, à guérir.

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Le cabinet de Thérapie de l'Âme de Seraphin d'Elusie est Ouvert.

Si vous êtes en proie à un besoin de parcourir les méandres de votre âme, ne cherchez plus, et postez ici.