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Légende du Razkaal
Seraphin du Razkaal
Messages : 253
crédits : 494
crédits : 494
Info personnage
Race: Lycanthrope
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Journal du Limier
Liberty, Manoir de Hengebach
Dans les entrailles d'un entrepôt désaffecté, le silence est rompu par le bruit sourd d'un corps s'effondrant lourdement au sol. L'homme, habillé avec une élégance sombre, gît sans vie, une plaie béante ornant sa poitrine. Seraphin, revêtu de son uniforme des Limiers, se détache de son masque tandis qu'il tient dans son autre main une lettre ensanglantée, vestige d'un combat aussi bref qu'impitoyable. La zone témoigne de la violence de l'affrontement, chaque recoin de l'entrepôt portant les stigmates d'une lutte acharnée.
Ses vaillants acolytes, les Limiers de la Meute, surgissent alors de l'obscurité, tels des fantômes émergeant des profondeurs de la nuit. Leurs regards, perçants comme l'éclat d'une lame sous la lune, scrutent la scène, sondant chaque détail, chaque indice que la mort a bien voulu laisser derrière elle.
Dans un geste théâtral, le commandant étend la lettre devant eux, une invitation silencieuse à plonger dans l'énigme qu'elle renferme. "Lisez", ordonne-t-il d'une voix où vibre l'écho d'une autorité incontestée, "et préparez-vous. La nuit nous appelle." Nul mot ne suivait, fidèles à leur maître, ils acquiescent d'un pur et simple signe de tête muet, l'ombre d'un serment tacite scellé dans le regard qu'ils échangent.
"Aussi... Allez la chercher, c'est le bon moment" souffle le Cerbère, laissant les mots flotter dans l'air comme une plume portée par le vent. La mission est claire, bien que drapée d'énigmes. Les traqueurs s'évanouissent dès lors dans la nuit, leur départ aussi silencieux que leur arrivée.
Dans le sanctuaire de solitude où Leonora tisse ses propres ombres, l'arrivée soudaine des Limiers tranche avec le calme ambiant. Se présentant de la plus banale des manières au domaine, c'est avec un coffre qu'ils se présentent solennellement, laissant leur accoutrement parler de lui-même dans le silence de la nuit. Du coffret ouvert alors, c'est une robe qu'ils présentent à la maîtresse des lieux, et pas n'importe laquelle. Une robe de bal qui semble avoir été tissée avec la substance même de la nuit. Noire comme un ciel sans lune, elle capte l'essence de l'obscurité pour la draper autour de celle qui la portera. Ses broderies, délicates et sophistiquées, jouent avec le peu de lumière qui ose s'aventurer sur leur surface, créant des motifs qui semblent vivre et respirer dans un monde au-delà du nôtre. Le masque qui l'accompagne est une promesse de mystère, un voile derrière lequel les yeux peuvent se cacher pour observer le monde sans être vus. Et enfin, un simple et maigre artifice : une réplique de dents de vampire, un affublement spécifique, un accessoire d'une élégance morbide, complétant l'ensemble, offrant à Leonora la chance de se transformer non seulement en créature de la nuit, mais en maîtresse des ombres.
Peu de mots sont échangés, les Limiers se tenant comme les gardiens d'un secret ancien. "Portez ceci", disent-ils seulement, leur voix un murmure qui se perd dans le silence qui suit leur départ, après avoir partagé à la dame un simple encart où l'encre définit le lieu de rencontre, une allée quelconque qui étrangement, n'était vraiment pas éloigné de sa propre position, dans les beaux quartiers nobles de la cité. Et si elle avait la vivace idée de retourner le modeste bout de papier rigide, elle pourrait y lire une nouvelle inscription qui semblait avoir été forgée à la hâte.
La robe, dans sa splendeur sombre, attendait alors la décision de la belle, une invitation non seulement à un bal macabre, mais à un destin noué dans les fils de l'intrigue et du danger. C'est une promesse d'aventure, un appel à embrasser la part d'ombre qui sommeille en chacun de nous, à danser avec la mort sous un ciel étoilé d'incertitudes.
Et dans cette invitation silencieuse, Leonora se trouve face à un choix qui résonne bien au-delà des murs de son refuge : suivre les Limiers dans la nuit, ou rester dans la lumière vacillante de sa propre existence.
Ses vaillants acolytes, les Limiers de la Meute, surgissent alors de l'obscurité, tels des fantômes émergeant des profondeurs de la nuit. Leurs regards, perçants comme l'éclat d'une lame sous la lune, scrutent la scène, sondant chaque détail, chaque indice que la mort a bien voulu laisser derrière elle.
Dans un geste théâtral, le commandant étend la lettre devant eux, une invitation silencieuse à plonger dans l'énigme qu'elle renferme. "Lisez", ordonne-t-il d'une voix où vibre l'écho d'une autorité incontestée, "et préparez-vous. La nuit nous appelle." Nul mot ne suivait, fidèles à leur maître, ils acquiescent d'un pur et simple signe de tête muet, l'ombre d'un serment tacite scellé dans le regard qu'ils échangent.
"Aussi... Allez la chercher, c'est le bon moment" souffle le Cerbère, laissant les mots flotter dans l'air comme une plume portée par le vent. La mission est claire, bien que drapée d'énigmes. Les traqueurs s'évanouissent dès lors dans la nuit, leur départ aussi silencieux que leur arrivée.
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Dans le sanctuaire de solitude où Leonora tisse ses propres ombres, l'arrivée soudaine des Limiers tranche avec le calme ambiant. Se présentant de la plus banale des manières au domaine, c'est avec un coffre qu'ils se présentent solennellement, laissant leur accoutrement parler de lui-même dans le silence de la nuit. Du coffret ouvert alors, c'est une robe qu'ils présentent à la maîtresse des lieux, et pas n'importe laquelle. Une robe de bal qui semble avoir été tissée avec la substance même de la nuit. Noire comme un ciel sans lune, elle capte l'essence de l'obscurité pour la draper autour de celle qui la portera. Ses broderies, délicates et sophistiquées, jouent avec le peu de lumière qui ose s'aventurer sur leur surface, créant des motifs qui semblent vivre et respirer dans un monde au-delà du nôtre. Le masque qui l'accompagne est une promesse de mystère, un voile derrière lequel les yeux peuvent se cacher pour observer le monde sans être vus. Et enfin, un simple et maigre artifice : une réplique de dents de vampire, un affublement spécifique, un accessoire d'une élégance morbide, complétant l'ensemble, offrant à Leonora la chance de se transformer non seulement en créature de la nuit, mais en maîtresse des ombres.
Peu de mots sont échangés, les Limiers se tenant comme les gardiens d'un secret ancien. "Portez ceci", disent-ils seulement, leur voix un murmure qui se perd dans le silence qui suit leur départ, après avoir partagé à la dame un simple encart où l'encre définit le lieu de rencontre, une allée quelconque qui étrangement, n'était vraiment pas éloigné de sa propre position, dans les beaux quartiers nobles de la cité. Et si elle avait la vivace idée de retourner le modeste bout de papier rigide, elle pourrait y lire une nouvelle inscription qui semblait avoir été forgée à la hâte.
La robe, dans sa splendeur sombre, attendait alors la décision de la belle, une invitation non seulement à un bal macabre, mais à un destin noué dans les fils de l'intrigue et du danger. C'est une promesse d'aventure, un appel à embrasser la part d'ombre qui sommeille en chacun de nous, à danser avec la mort sous un ciel étoilé d'incertitudes.
Et dans cette invitation silencieuse, Leonora se trouve face à un choix qui résonne bien au-delà des murs de son refuge : suivre les Limiers dans la nuit, ou rester dans la lumière vacillante de sa propre existence.
torture, blessure, infirmité, supplice psychologique, mort etc...
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La Veuve Noire
Leonora de Hengebach
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crédits : 1837
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Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyale neutre
Rang: B
Dans le silence feutré de la nuit, le moment aussi attendu que redouté était enfin arrivé. Léonora se tint debout, son cœur battait avec une intensité électrique alors qu’elle entendait entrer les Limiers, ses « compagnons » de mystère, ceux qui la guideraient vers cette étrange aventure.
Comme des ombres émergeant de l'obscurité, ils se présentaient à elle. Leurs silhouettes étaient à la fois familières et énigmatiques, enveloppées dans des manteaux sombres qui semblaient se fondre avec la nuit elle-même. Ils ne parlaient pas, mais leur présence était suffisante pour remplir la pièce de tension.
Léonora les accueillit avec un mélange de curiosité et de retenue, se demandant ce qu'on lui réservait. Leurs regards silencieux se posèrent sur elle, semblant sonder son âme à la recherche de la moindre trace de faiblesse ou de doute. Puis, sans un mot, l'un des Limiers tendit une main vers elle, un geste qui semblait à la fois offrir le défi et l'inconnu. Léonora hésita, puis saisit le papier avec détermination, prête à suivre où qu'il la mène. Il lui indiqua ensuite le coffre maintenant ouvert, ils sortirent une splendide robe nuit.
Léonora, bien que fascinée par la beauté sombre de la tenue et l'aura de mystère qu'elle dégageait, ne pouvait s'empêcher de trouver la situation quelque peu déconcertante. Une robe pour une chasse à l'homme ? C'était, selon elle, un choix peu pratique, voire incongru.
C’est une plaisanterie ?
Elle se tenait là, dans son grand salon face à des limiers aussi loquaces et aimables que les portes du Razkaal, enfin de ce qu’elle en imaginait, qui lui présentaient la robe en question. L’idée lui semblait presque absurde. Comment pourrait-elle se déplacer efficacement, il lui avait promis une traque, mais avec une telle tenue ? La robe, aussi magnifique soit-elle, était bien trop encombrante, trop ostentatoire pour ce genre de tâche.
Une étrange atmosphère de fascination et de perplexité s'empara de Leonora lorsqu’elle contempla plus en détail la robe qu’on lui présentait, presque hypnotisée par sa beauté ténébreuse. Un mélange d'émotions tourbillonnait en elle : l'excitation de l'inattendu, l'appréhension face à l'inconnu et un soupçon de curiosité mêlé à une pointe d'incompréhension sur ce qu’on attendait d’elle. Elle se pencha sur le coffre pour saisir délicatement le masque, sentant le poids du mystère qu'il représentait entre ses doigts. C'est comme si cette pièce, aussi simple soit-elle, portait en elle une énigme à déchiffrer, une clé pour un monde caché qu'elle n'avait jamais osé explorer auparavant. Les dents de vampire lui semblaient être un étrange accessoire, bien que leur présence dans cet ensemble élégant lui donnait un frisson. Elles sont le symbole de quelque chose de plus sombre, une invitation à plonger dans les abysses de l'inconnu.
Tandis que la lueur des chandelles caressait les contours de la robe, Leonora se laissa emporter par l'étrangeté de la situation et se retrouva seule. Elle sentit naître en elle un désir ardent, mêlé à une certaine crainte, celui de se perdre dans ce jeu de masques et de ténèbres. Mais malgré ses hésitations, une étincelle d'excitation brûla au plus profond d'elle-même. Car bien au-delà de ses questions, il y avait la promesse d'une aventure envoûtante, d'une transformation qui pourrait la conduire vers de nouveaux horizons, où les ombres dansent et les secrets murmurent. C’est avec cette pensée qu’elle se prépara à plonger tête la première dans l'inconnu, guidée par la robe noire comme la nuit et les mystères qu'elle renfermait.
Pourtant, elle ne pouvait s'empêcher d'être intriguée par le message implicite derrière ce « cadeau ». Le Limier n'avait pas choisi cette tenue par hasard. Il y avait quelque chose de plus profond, de plus complexe dans ce geste. Une signification cachée qu'elle devait découvrir. Elle secoua la tête, chassant les pensées qui tournoyaient dans son esprit. Peu importait la praticité de la robe, elle devait se concentrer sur ce que serait sa mission. Elle porterait cette toilette. Ainsi décidée, elle se mit à planifier sa prochaine démarche, son esprit déjà tourné vers les défis à venir.
Avec une détermination croissante, elle enfila lentement la robe noire comme la nuit, telle une seconde peau, sentant le tissu fluide glisser le long de sa peau telle une caresse qui lui procura un doux frisson. Elle fixa les dents puis attacha le masque, cachant son visage derrière le voile. Lorsqu'elle se regarda dans le miroir, elle ne put s'empêcher de sourire en dissimulant ses couteaux et le dernier, un stylet qui maintenait une partie de sa chevelure relevée en un chignon plus sophistiqué qu’à l’accoutumée. Malgré toutes ses réserves, elle se sentait vivante, vibrante d'une énergie nouvelle et inconnue. Peut-être était-ce cela, après tout, l'essence de l'aventure : se laisser emporter par l'inconnu, défier les attentes pour découvrir ce qui se cachait au-delà de ses limites.
Ainsi vêtue et invisible aux yeux de tous, Léonora se mit en route vers le point de rendez-vous indiqué par le papier du limier. À chaque pas, elle sentait le frisson de l'excitation monter en elle, elle ne savait pas ce qui l'attendait là-bas, mais elle était prête à affronter les ombres et les mystères qui se dressaient sur son chemin. Car ce soir, plus que jamais, elle était déterminée à percer les secrets qui se dissimulaient dans les recoins les plus sombres de la nuit, même si cela signifiait se perdre un peu plus dans les ténèbres.
Léonora avança avec prudence dans l'obscurité. Au bout de la ruelle, elle distingua enfin la silhouette de Séraphin et devint de nouveau visible. Il se tenait là, immobile comme une statue, les yeux scrutant l'obscurité avec une intensité presque palpable. Léonora sentit un frisson lui parcourir l'échine alors qu'elle s'approchait de lui, comme si elle venait de traverser un voile invisible entre deux mondes. Une fois à ses côtés, comme un soulagement, elle avait enfin trouvé un allié dans ce monde étrange et inconnu et se plaça face à lui, sans dire un mot.
Comme des ombres émergeant de l'obscurité, ils se présentaient à elle. Leurs silhouettes étaient à la fois familières et énigmatiques, enveloppées dans des manteaux sombres qui semblaient se fondre avec la nuit elle-même. Ils ne parlaient pas, mais leur présence était suffisante pour remplir la pièce de tension.
Léonora les accueillit avec un mélange de curiosité et de retenue, se demandant ce qu'on lui réservait. Leurs regards silencieux se posèrent sur elle, semblant sonder son âme à la recherche de la moindre trace de faiblesse ou de doute. Puis, sans un mot, l'un des Limiers tendit une main vers elle, un geste qui semblait à la fois offrir le défi et l'inconnu. Léonora hésita, puis saisit le papier avec détermination, prête à suivre où qu'il la mène. Il lui indiqua ensuite le coffre maintenant ouvert, ils sortirent une splendide robe nuit.
Léonora, bien que fascinée par la beauté sombre de la tenue et l'aura de mystère qu'elle dégageait, ne pouvait s'empêcher de trouver la situation quelque peu déconcertante. Une robe pour une chasse à l'homme ? C'était, selon elle, un choix peu pratique, voire incongru.
C’est une plaisanterie ?
Elle se tenait là, dans son grand salon face à des limiers aussi loquaces et aimables que les portes du Razkaal, enfin de ce qu’elle en imaginait, qui lui présentaient la robe en question. L’idée lui semblait presque absurde. Comment pourrait-elle se déplacer efficacement, il lui avait promis une traque, mais avec une telle tenue ? La robe, aussi magnifique soit-elle, était bien trop encombrante, trop ostentatoire pour ce genre de tâche.
Une étrange atmosphère de fascination et de perplexité s'empara de Leonora lorsqu’elle contempla plus en détail la robe qu’on lui présentait, presque hypnotisée par sa beauté ténébreuse. Un mélange d'émotions tourbillonnait en elle : l'excitation de l'inattendu, l'appréhension face à l'inconnu et un soupçon de curiosité mêlé à une pointe d'incompréhension sur ce qu’on attendait d’elle. Elle se pencha sur le coffre pour saisir délicatement le masque, sentant le poids du mystère qu'il représentait entre ses doigts. C'est comme si cette pièce, aussi simple soit-elle, portait en elle une énigme à déchiffrer, une clé pour un monde caché qu'elle n'avait jamais osé explorer auparavant. Les dents de vampire lui semblaient être un étrange accessoire, bien que leur présence dans cet ensemble élégant lui donnait un frisson. Elles sont le symbole de quelque chose de plus sombre, une invitation à plonger dans les abysses de l'inconnu.
Tandis que la lueur des chandelles caressait les contours de la robe, Leonora se laissa emporter par l'étrangeté de la situation et se retrouva seule. Elle sentit naître en elle un désir ardent, mêlé à une certaine crainte, celui de se perdre dans ce jeu de masques et de ténèbres. Mais malgré ses hésitations, une étincelle d'excitation brûla au plus profond d'elle-même. Car bien au-delà de ses questions, il y avait la promesse d'une aventure envoûtante, d'une transformation qui pourrait la conduire vers de nouveaux horizons, où les ombres dansent et les secrets murmurent. C’est avec cette pensée qu’elle se prépara à plonger tête la première dans l'inconnu, guidée par la robe noire comme la nuit et les mystères qu'elle renfermait.
Pourtant, elle ne pouvait s'empêcher d'être intriguée par le message implicite derrière ce « cadeau ». Le Limier n'avait pas choisi cette tenue par hasard. Il y avait quelque chose de plus profond, de plus complexe dans ce geste. Une signification cachée qu'elle devait découvrir. Elle secoua la tête, chassant les pensées qui tournoyaient dans son esprit. Peu importait la praticité de la robe, elle devait se concentrer sur ce que serait sa mission. Elle porterait cette toilette. Ainsi décidée, elle se mit à planifier sa prochaine démarche, son esprit déjà tourné vers les défis à venir.
Avec une détermination croissante, elle enfila lentement la robe noire comme la nuit, telle une seconde peau, sentant le tissu fluide glisser le long de sa peau telle une caresse qui lui procura un doux frisson. Elle fixa les dents puis attacha le masque, cachant son visage derrière le voile. Lorsqu'elle se regarda dans le miroir, elle ne put s'empêcher de sourire en dissimulant ses couteaux et le dernier, un stylet qui maintenait une partie de sa chevelure relevée en un chignon plus sophistiqué qu’à l’accoutumée. Malgré toutes ses réserves, elle se sentait vivante, vibrante d'une énergie nouvelle et inconnue. Peut-être était-ce cela, après tout, l'essence de l'aventure : se laisser emporter par l'inconnu, défier les attentes pour découvrir ce qui se cachait au-delà de ses limites.
Ainsi vêtue et invisible aux yeux de tous, Léonora se mit en route vers le point de rendez-vous indiqué par le papier du limier. À chaque pas, elle sentait le frisson de l'excitation monter en elle, elle ne savait pas ce qui l'attendait là-bas, mais elle était prête à affronter les ombres et les mystères qui se dressaient sur son chemin. Car ce soir, plus que jamais, elle était déterminée à percer les secrets qui se dissimulaient dans les recoins les plus sombres de la nuit, même si cela signifiait se perdre un peu plus dans les ténèbres.
Léonora avança avec prudence dans l'obscurité. Au bout de la ruelle, elle distingua enfin la silhouette de Séraphin et devint de nouveau visible. Il se tenait là, immobile comme une statue, les yeux scrutant l'obscurité avec une intensité presque palpable. Léonora sentit un frisson lui parcourir l'échine alors qu'elle s'approchait de lui, comme si elle venait de traverser un voile invisible entre deux mondes. Une fois à ses côtés, comme un soulagement, elle avait enfin trouvé un allié dans ce monde étrange et inconnu et se plaça face à lui, sans dire un mot.
- Robe:
Légende du Razkaal
Seraphin du Razkaal
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crédits : 494
crédits : 494
Info personnage
Race: Lycanthrope
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Journal du Limier
Liberty, Manoir de Hengebach
Dans le sanctuaire de son intimité, où les ombres dansaient au rythme d'une mélancolie silencieuse, le Puiné du Razkaal s'apprêtait à revêtir son armure de nuit. Face au miroir, il contemplait le reflet de cet autre lui-même qu'il allait incarner, un avatar de ténèbres taillé dans l'étoffe des légendes. La tenue, sculptée dans l'obscurité même, épousait chaque courbe de son être, promesse d'une élégance funeste. Le tissu, noir comme un abîme sans fond, se parait de reflets argentés sous le regard indécis de la lune, capturée dans le prisme des vitres.
Avec une minutie presque rituelle, il convoqua l'essence de son sang lupin, celle qui, en lui, sommeillait juste sous la surface de sa peau d'homme. Ses canines, répondant à l'appel silencieux de sa volonté, s'allongèrent avec une délicatesse sauvage, évoquant la morsure d'un vampire aristocratique. Ce petit jeu de transformation, aussi subtil qu'efficace, fut le premier pas vers sa métamorphose nocturne.
Il s'enveloppa ensuite dans un nuage de parfum, élixir capiteux choisi pour son pouvoir d'envoûtement, capable de masquer l'arôme primal de la forêt et du loup. Chaque effluve était une caresse, un voile d'illusion tissé autour de lui, le rendant insaisissable, énigmatique.
Les armes, fidèles compagnes de ses nuits de traque, trouvèrent refuge dans les replis secrets de sa tenue. L'arbalète de poing, un bijou de mécanique et de mort, se pliait à sa volonté, dissimulée jusqu'à ce que le moment vienne de dévoiler ses crocs d'acier. Les couteaux, quant à eux, se glissaient avec grâce dans des cachettes cousues d'ombres, prêts à jaillir dans la lumière à son commandement.
Ainsi armé, le Puiné du Razkaal se lança vers le point de rendez-vous, silhouette spectrale glissant entre les éclats de lune et d'ombre. Lorsque Leonora apparut, émergeant de la pénombre comme une vision, elle était tout ce qu'il avait imaginé et plus encore. La lumière des lanternes, jouant sur les courbes de sa robe, la faisait ressembler à une déesse nocturne, une apparition divine dans le théâtre de la nuit.
Pendant un moment, le temps sembla suspendu alors qu'il l'admirait, captivé par sa présence. "Leonora, votre présence m'enchante.", commentait le damoiseau, avant que, dans un geste tendre, il ne vienne draper sa cape en fourrure sur ses épaules, un rempart contre la morsure de l'air nocturne. "Voilà pour vous préserver du froid, dame des étoiles.", murmura-t-il, la voix teintée d'une chaleur qui contrastait avec la froideur de la nuit.
Vêtu de l'ombre comme d'une seconde peau, il se prépare à dévoiler à la belle le plan minutieusement élaboré pour leur mission avec une précision chirurgicale, chaque mot pesé, chaque silence chargé d'intentions. Leur destinée, tissée de mystères et de dangers, s'apprête à se dérouler sous le voile énigmatique d'un bal vampirique, un échiquier où chaque pièce joue son rôle dans une partie dont les enjeux dépassent la simple quête.
"Ce soir, Damoiselle des Ombres, nous sommes les invités d'une valse des plus périlleuses, où nos pas nous mèneront au cœur même de la dissimulation. Notre théâtre, un château oublié par le temps, mais nullement par ceux qui s'adonnent à l'art sombre de la nuit. Ce bal, festin des immortels, est le masque derrière lequel se cachent nos proies. Des âmes damnées, oui, mais pas celles en quête de sanguine rédemption. Ces vampires sont les hérauts d'une secte, une tumeur au sein de notre République, distillant corruption et malheur."
Le Limier, l'ombre de son être pulsant d'une détermination farouche, fixe sa comparse de la nuit avec une intensité qui traverse les masques, les capes, pour toucher l'essence même de leur quête.
"Deux parmi eux, nos cibles, portent les clés de cette infamie. La première, Zafrina Esperia, une éminence de l'ombre, se distingue par son anneau orné d'un rubis aussi sombre que le sang des innocents qu'elle manipule sans scrupule, un bijou qui scintille d'une lueur aussi captivante que mortelle. Ses discours, empreints d'un charme venimeux, tissent les destins à sa guise, faisant d'elle un démiurge des secrets au sein de cette sombre assemblée. Le second, Mortas Leandro, un spectre de la terreur, arbore apparemment sous le pli de sa veste une broche en forme de crâne, ses yeux incrustés de pierres précieuses reflétant la lumière comme pour évoquer les âmes qu'il a broyées sous le poids de sa cruauté. Sa présence est un voile de froideur, chaque mot prononcé résonnant comme le glas pour ceux qui croisent son chemin. Nos yeux, nos oreilles, tout sera mis à contribution pour percer leurs masques, pour révéler au grand jour ce qui se terre dans l'obscurité."
La scène, baignée d'une lumière vacillante, devient le théâtre d'un silence chargé, chaque mot du Fraternitas se déposant comme une promesse, un serment scellé sous le regard des étoiles.
"Au signal, un escadron de mes Limiers s'abattra sur ce bal maudit, une tempête de justice pour emporter les coupables. Toi et moi, Leonora, nous serons l'éclair qui précède l'orage, le coup de grâce pour ces deux ombres qui se croient au-dessus des lois de notre terre. Leur capture est notre objectif, vivants de préférence, pour que la lumière de la vérité puisse dissiper toute brume de doute."
Il conclut, son regard se posant sur elle avec une gravité qui porte en elle la force de leur engagement commun.
"Aurais-tu des questions, Dame de Hengebach ? Des doutes, peut-être ? Il est temps de les évoquer, car une fois nos pas engagés sur ce chemin de nuit, il n'y aura place que pour la certitude de notre cause et la foi en notre victoire."
Dans cet instant suspendu, la belle et le beau se tiennent au seuil d'une aventure dont l'issue pourrait redessiner les contours de leur réalité, un pacte scellé dans le murmure d'une nuit qui promet autant de révélations que de périls.
Avec une minutie presque rituelle, il convoqua l'essence de son sang lupin, celle qui, en lui, sommeillait juste sous la surface de sa peau d'homme. Ses canines, répondant à l'appel silencieux de sa volonté, s'allongèrent avec une délicatesse sauvage, évoquant la morsure d'un vampire aristocratique. Ce petit jeu de transformation, aussi subtil qu'efficace, fut le premier pas vers sa métamorphose nocturne.
Il s'enveloppa ensuite dans un nuage de parfum, élixir capiteux choisi pour son pouvoir d'envoûtement, capable de masquer l'arôme primal de la forêt et du loup. Chaque effluve était une caresse, un voile d'illusion tissé autour de lui, le rendant insaisissable, énigmatique.
Les armes, fidèles compagnes de ses nuits de traque, trouvèrent refuge dans les replis secrets de sa tenue. L'arbalète de poing, un bijou de mécanique et de mort, se pliait à sa volonté, dissimulée jusqu'à ce que le moment vienne de dévoiler ses crocs d'acier. Les couteaux, quant à eux, se glissaient avec grâce dans des cachettes cousues d'ombres, prêts à jaillir dans la lumière à son commandement.
Ainsi armé, le Puiné du Razkaal se lança vers le point de rendez-vous, silhouette spectrale glissant entre les éclats de lune et d'ombre. Lorsque Leonora apparut, émergeant de la pénombre comme une vision, elle était tout ce qu'il avait imaginé et plus encore. La lumière des lanternes, jouant sur les courbes de sa robe, la faisait ressembler à une déesse nocturne, une apparition divine dans le théâtre de la nuit.
Pendant un moment, le temps sembla suspendu alors qu'il l'admirait, captivé par sa présence. "Leonora, votre présence m'enchante.", commentait le damoiseau, avant que, dans un geste tendre, il ne vienne draper sa cape en fourrure sur ses épaules, un rempart contre la morsure de l'air nocturne. "Voilà pour vous préserver du froid, dame des étoiles.", murmura-t-il, la voix teintée d'une chaleur qui contrastait avec la froideur de la nuit.
Vêtu de l'ombre comme d'une seconde peau, il se prépare à dévoiler à la belle le plan minutieusement élaboré pour leur mission avec une précision chirurgicale, chaque mot pesé, chaque silence chargé d'intentions. Leur destinée, tissée de mystères et de dangers, s'apprête à se dérouler sous le voile énigmatique d'un bal vampirique, un échiquier où chaque pièce joue son rôle dans une partie dont les enjeux dépassent la simple quête.
"Ce soir, Damoiselle des Ombres, nous sommes les invités d'une valse des plus périlleuses, où nos pas nous mèneront au cœur même de la dissimulation. Notre théâtre, un château oublié par le temps, mais nullement par ceux qui s'adonnent à l'art sombre de la nuit. Ce bal, festin des immortels, est le masque derrière lequel se cachent nos proies. Des âmes damnées, oui, mais pas celles en quête de sanguine rédemption. Ces vampires sont les hérauts d'une secte, une tumeur au sein de notre République, distillant corruption et malheur."
Le Limier, l'ombre de son être pulsant d'une détermination farouche, fixe sa comparse de la nuit avec une intensité qui traverse les masques, les capes, pour toucher l'essence même de leur quête.
"Deux parmi eux, nos cibles, portent les clés de cette infamie. La première, Zafrina Esperia, une éminence de l'ombre, se distingue par son anneau orné d'un rubis aussi sombre que le sang des innocents qu'elle manipule sans scrupule, un bijou qui scintille d'une lueur aussi captivante que mortelle. Ses discours, empreints d'un charme venimeux, tissent les destins à sa guise, faisant d'elle un démiurge des secrets au sein de cette sombre assemblée. Le second, Mortas Leandro, un spectre de la terreur, arbore apparemment sous le pli de sa veste une broche en forme de crâne, ses yeux incrustés de pierres précieuses reflétant la lumière comme pour évoquer les âmes qu'il a broyées sous le poids de sa cruauté. Sa présence est un voile de froideur, chaque mot prononcé résonnant comme le glas pour ceux qui croisent son chemin. Nos yeux, nos oreilles, tout sera mis à contribution pour percer leurs masques, pour révéler au grand jour ce qui se terre dans l'obscurité."
La scène, baignée d'une lumière vacillante, devient le théâtre d'un silence chargé, chaque mot du Fraternitas se déposant comme une promesse, un serment scellé sous le regard des étoiles.
"Au signal, un escadron de mes Limiers s'abattra sur ce bal maudit, une tempête de justice pour emporter les coupables. Toi et moi, Leonora, nous serons l'éclair qui précède l'orage, le coup de grâce pour ces deux ombres qui se croient au-dessus des lois de notre terre. Leur capture est notre objectif, vivants de préférence, pour que la lumière de la vérité puisse dissiper toute brume de doute."
Il conclut, son regard se posant sur elle avec une gravité qui porte en elle la force de leur engagement commun.
"Aurais-tu des questions, Dame de Hengebach ? Des doutes, peut-être ? Il est temps de les évoquer, car une fois nos pas engagés sur ce chemin de nuit, il n'y aura place que pour la certitude de notre cause et la foi en notre victoire."
Dans cet instant suspendu, la belle et le beau se tiennent au seuil d'une aventure dont l'issue pourrait redessiner les contours de leur réalité, un pacte scellé dans le murmure d'une nuit qui promet autant de révélations que de périls.
torture, blessure, infirmité, supplice psychologique, mort etc...
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La Veuve Noire
Leonora de Hengebach
Messages : 268
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Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyale neutre
Rang: B
Léonora sentit une légère tension s'installer alors que Séraphin la fixait intensément, ses yeux la scrutait, il y avait quelque chose dans son expression derrière son masque qui dissimulait son visage marqué et torturé par elle ne savait quel mystère.
D'une voix douce, brisant le silence qui avait enveloppé leur rencontre, ses mots étaient simples, mais Léonora sentit un sourire léger étirer ses lèvres alors qu'elle rencontrait le regard de Séraphin malgré toutes les énigmes qui l’entourait.
Le plaisir est partagé répondit-elle finalement, sa voix empreinte d'une sincérité palpable.
Un frisson parcourut l'échine de Léonora alors que Séraphin enveloppait doucement sa silhouette dans sa cape en fourrure. La chaleur et la douceur du tissu caressaient sa peau, la protégeant contre les rigueurs de la nuit alors qu’elle ne souffrait absolument pas du froid, mais n’en dit rien. Ce n'était pas seulement la cape qui l'enveloppait, mais aussi le parfum enivrant de Séraphin qui semblait imprégner chaque fibre du tissu, l'enveloppant dans un voile envoûtant de séduction et de mystère. Léonora ferma les yeux un instant, se laissant imprégner par cette sensation de sécurité, chaleur et de confort. Elle comprenait l'importance de ne laisser aucune trace derrière elle lors de ses missions. Chaque détail, chaque indice pouvait être exploité par ceux qui tentaient de la retrouver, mettant en péril sa sécurité. Elle se demanda donc si le parfum de Séraphin était simplement pour dissimuler quelque chose de plus sinistre.
Face aux informations révélées par l'homme, Léonora écouta attentivement, chaque mot résonnait dans l'air comme une note sombre dans une symphonie de dangers imminents. Ses sens en alerte, elle absorba chaque détail avec une vigilance aiguisée, consciente de l'ampleur de la mission qui les attendait. La description du bal des vampires, ce festin des immortels cachant les membres d'une secte dangereuse, fit frissonner Léonora d'appréhension mêlée à une détermination farouche bien qu’elle n’avait jamais livré ses cibles vivantes.
Malgré le danger imminent, une lueur déterminée brilla dans les yeux de Léonora, une volonté inébranlable de faire face à l'ennemi avec courage et résolution. Elle savait que cette mission serait des plus périlleuses, mais elle était prête à affronter tous les défis, armée de sa détermination et de son habileté inégalée.
Alors, avec une expression impassible tout en accrochant le regard du Limier, elle répondit d'une voix calme.
Très bien, quelle cible dois-je prioriser ? Quel sera le signal ?
Se pose la dernière question cruciale pour assurer leur couverture dans cette mission périlleuse.
Quelle sera notre identité dans ce bal des immortels ? Puisque nous devons être des ombres parmi les ombres, des chasseurs déguisés en proie.
Alors que Léonora attendait les réponses cruciales de Séraphin, elle sentit une tension palpable dans l'air, un sentiment d'urgence qui dépassait de loin la mission qui les attendait. Une intuition profonde lui soufflait que les enjeux de cette nuit allaient bien au-delà de la simple traque des vampires, une inquiétude sourde qui lui disait que quelque chose de plus sinistre se cachait dans l'ombre, attendant de se révéler à elle.
D'une voix douce, brisant le silence qui avait enveloppé leur rencontre, ses mots étaient simples, mais Léonora sentit un sourire léger étirer ses lèvres alors qu'elle rencontrait le regard de Séraphin malgré toutes les énigmes qui l’entourait.
Le plaisir est partagé répondit-elle finalement, sa voix empreinte d'une sincérité palpable.
Un frisson parcourut l'échine de Léonora alors que Séraphin enveloppait doucement sa silhouette dans sa cape en fourrure. La chaleur et la douceur du tissu caressaient sa peau, la protégeant contre les rigueurs de la nuit alors qu’elle ne souffrait absolument pas du froid, mais n’en dit rien. Ce n'était pas seulement la cape qui l'enveloppait, mais aussi le parfum enivrant de Séraphin qui semblait imprégner chaque fibre du tissu, l'enveloppant dans un voile envoûtant de séduction et de mystère. Léonora ferma les yeux un instant, se laissant imprégner par cette sensation de sécurité, chaleur et de confort. Elle comprenait l'importance de ne laisser aucune trace derrière elle lors de ses missions. Chaque détail, chaque indice pouvait être exploité par ceux qui tentaient de la retrouver, mettant en péril sa sécurité. Elle se demanda donc si le parfum de Séraphin était simplement pour dissimuler quelque chose de plus sinistre.
Face aux informations révélées par l'homme, Léonora écouta attentivement, chaque mot résonnait dans l'air comme une note sombre dans une symphonie de dangers imminents. Ses sens en alerte, elle absorba chaque détail avec une vigilance aiguisée, consciente de l'ampleur de la mission qui les attendait. La description du bal des vampires, ce festin des immortels cachant les membres d'une secte dangereuse, fit frissonner Léonora d'appréhension mêlée à une détermination farouche bien qu’elle n’avait jamais livré ses cibles vivantes.
Malgré le danger imminent, une lueur déterminée brilla dans les yeux de Léonora, une volonté inébranlable de faire face à l'ennemi avec courage et résolution. Elle savait que cette mission serait des plus périlleuses, mais elle était prête à affronter tous les défis, armée de sa détermination et de son habileté inégalée.
Alors, avec une expression impassible tout en accrochant le regard du Limier, elle répondit d'une voix calme.
Très bien, quelle cible dois-je prioriser ? Quel sera le signal ?
Se pose la dernière question cruciale pour assurer leur couverture dans cette mission périlleuse.
Quelle sera notre identité dans ce bal des immortels ? Puisque nous devons être des ombres parmi les ombres, des chasseurs déguisés en proie.
Alors que Léonora attendait les réponses cruciales de Séraphin, elle sentit une tension palpable dans l'air, un sentiment d'urgence qui dépassait de loin la mission qui les attendait. Une intuition profonde lui soufflait que les enjeux de cette nuit allaient bien au-delà de la simple traque des vampires, une inquiétude sourde qui lui disait que quelque chose de plus sinistre se cachait dans l'ombre, attendant de se révéler à elle.
Légende du Razkaal
Seraphin du Razkaal
Messages : 253
crédits : 494
crédits : 494
Info personnage
Race: Lycanthrope
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Journal du Limier
Liberty, Manoir de Hengebach
Dans l'interstice du silence qui s'étire entre eux, un voile d'intimité tissé de mystères et de non-dits. Le beau scrute la belle, son regard, une énigme incandescente derrière le masque fantasmagorique qui camoufle les cicatrices de son âme tourmentée, devient le miroir de son intrigue silencieuse. Sa voix s'élève, douce et grave, brisant l'écrin de silence avec la délicatesse d'une confession nocturne.
"En cette nuitée qui s'annonce mouvementée, nous revêtirons les masques de Lord et Lady Valtierra", susurre-t-il, chaque mot une caresse dans l'obscurité, "noble lignée drapée d'ombres et de légendes, héritiers d'un royaume oublié par le temps mais non par la convoitise." Un sourire, éphémère et spectral, danse sur ses lèvres dissimulées, tandis qu'il révèle leur stratagème avec la précision d'un poète narrateur de sa propre tragédie.
Il se penche vers sa comparse des ombres, son geste un tableau vivant de complicité et de secret partagé. "Notre signal, un toast à l'obscurité qui nous entoure, marquera l'aube de notre assaut. Pas de priorité de proie entre nous, nous verrons sur le moment même, dans ce bal qui sera le fil rouge de cette toile que nous tissons ensemble."
Et alors qu'ils continuent leur marche vers le domaine vampirique, le chateau de malheur se révèle enfin, majestueux et inquiétant, un titan de pierre émergeant de la brume. Ses tours, tels des phares dans l'océan nocturne, guident les âmes égarées vers son cœur de ténèbres. Les jardins, un enchevêtrement de rêves et de cauchemars, murmurent des secrets à ceux qui osent écouter. Chaque pierre, chaque flambeau, raconte l'histoire d'un monde où la beauté flirt avec le danger, où chaque ombre cache une promesse ou une menace.
"Suis-moi, jusqu'à ce que les ombres nous engloutissent, mais là, sous le regard des étoiles indifférentes, c'est toi qui guideras nos pas dans la danse de la nuit", déclare le Limier, une étoile filante dans l'obscurité, son regard sur Léonora chargé d'une confiance tissée d'admiration et de curiosité.
Leur entrée dans le château est une symphonie visuelle, où chaque détail de l'architecture se fait l'écho d'un passé glorieux et d'une élégance maudite. Les voûtes s'élancent vers les cieux comme des prières de pierre, les tapisseries et les fresques sont les pages d'un livre ouvert sur l'âme du monde, et la musique, un fil d'Ariane dans le labyrinthe des passions humaines. Et dans cet enceinte, où se dévoile le bal des éternels, la scène qui s'offre à Seraphin et Leonora est d'une beauté aussi macabre qu'ensorcelante. Les vampires, ces aristocrates de la nuit, se meuvent avec une grâce surhumaine, leurs tenues d'une élégance sombre rivalisant avec la nuit elle-même. Chaque masque, une œuvre d'art façonnée en secret, cache les visages immortels derrière des façades de fausses gaietés ou de mystères indéchiffrables. Parmi eux, des esclaves humains, bijoux vivants de ces prédateurs, leurs yeux reflétant une résignation terrifiée, contrastent cruellement avec l'opulence vampirique. Dans un coin plus sombre, loin des danses et des rires feutrés, des mortels enchaînés, offerts comme un buffet morbide, attendent avec une angoisse palpable le moment où un vampire viendrait puiser dans leur veine le nectar de leur vie. Ce tableau vivant, où le glamour se mêle à l'horreur, offre un aperçu glaçant de la décadence cachée derrière les masques de la noblesse nocturne, une célébration perverse de l'immortalité où chaque souffle humain est un tribut à leur soif inassouvie.
"Je serai l'ombre à vos côtés, Lady Valtierra", murmure-t-il, après s'être accoutumé à la scène qui s'offrait devant eux, aggripant le bras de la damoiselle du sien, son regard brûlant d'un feu qui défie les ténèbres, avant de s'effacer dans le rôle du spectateur, prêt à admirer le spectacle de sa compagne prenant les rênes de leur destinée nocturne.
Les démons, cependant, tissent leur venin dans l'air, leurs murmures acérés lacérant le silence.
... crache Phantasme, sa voix un sifflement méprisant.
... ricane Cabale, qui se trouvait bien goguenard en ce banquet des vanités.
Et dans cette valse des ombres, où chaque pas est un mot dans le récit qu'ils composent ensemble, les deux assassins avancent, entrelacés dans le destin d'une nuit qui promet d'inscrire leur légende dans les annales du Razkaal.
"En cette nuitée qui s'annonce mouvementée, nous revêtirons les masques de Lord et Lady Valtierra", susurre-t-il, chaque mot une caresse dans l'obscurité, "noble lignée drapée d'ombres et de légendes, héritiers d'un royaume oublié par le temps mais non par la convoitise." Un sourire, éphémère et spectral, danse sur ses lèvres dissimulées, tandis qu'il révèle leur stratagème avec la précision d'un poète narrateur de sa propre tragédie.
Il se penche vers sa comparse des ombres, son geste un tableau vivant de complicité et de secret partagé. "Notre signal, un toast à l'obscurité qui nous entoure, marquera l'aube de notre assaut. Pas de priorité de proie entre nous, nous verrons sur le moment même, dans ce bal qui sera le fil rouge de cette toile que nous tissons ensemble."
Et alors qu'ils continuent leur marche vers le domaine vampirique, le chateau de malheur se révèle enfin, majestueux et inquiétant, un titan de pierre émergeant de la brume. Ses tours, tels des phares dans l'océan nocturne, guident les âmes égarées vers son cœur de ténèbres. Les jardins, un enchevêtrement de rêves et de cauchemars, murmurent des secrets à ceux qui osent écouter. Chaque pierre, chaque flambeau, raconte l'histoire d'un monde où la beauté flirt avec le danger, où chaque ombre cache une promesse ou une menace.
"Suis-moi, jusqu'à ce que les ombres nous engloutissent, mais là, sous le regard des étoiles indifférentes, c'est toi qui guideras nos pas dans la danse de la nuit", déclare le Limier, une étoile filante dans l'obscurité, son regard sur Léonora chargé d'une confiance tissée d'admiration et de curiosité.
Leur entrée dans le château est une symphonie visuelle, où chaque détail de l'architecture se fait l'écho d'un passé glorieux et d'une élégance maudite. Les voûtes s'élancent vers les cieux comme des prières de pierre, les tapisseries et les fresques sont les pages d'un livre ouvert sur l'âme du monde, et la musique, un fil d'Ariane dans le labyrinthe des passions humaines. Et dans cet enceinte, où se dévoile le bal des éternels, la scène qui s'offre à Seraphin et Leonora est d'une beauté aussi macabre qu'ensorcelante. Les vampires, ces aristocrates de la nuit, se meuvent avec une grâce surhumaine, leurs tenues d'une élégance sombre rivalisant avec la nuit elle-même. Chaque masque, une œuvre d'art façonnée en secret, cache les visages immortels derrière des façades de fausses gaietés ou de mystères indéchiffrables. Parmi eux, des esclaves humains, bijoux vivants de ces prédateurs, leurs yeux reflétant une résignation terrifiée, contrastent cruellement avec l'opulence vampirique. Dans un coin plus sombre, loin des danses et des rires feutrés, des mortels enchaînés, offerts comme un buffet morbide, attendent avec une angoisse palpable le moment où un vampire viendrait puiser dans leur veine le nectar de leur vie. Ce tableau vivant, où le glamour se mêle à l'horreur, offre un aperçu glaçant de la décadence cachée derrière les masques de la noblesse nocturne, une célébration perverse de l'immortalité où chaque souffle humain est un tribut à leur soif inassouvie.
"Je serai l'ombre à vos côtés, Lady Valtierra", murmure-t-il, après s'être accoutumé à la scène qui s'offrait devant eux, aggripant le bras de la damoiselle du sien, son regard brûlant d'un feu qui défie les ténèbres, avant de s'effacer dans le rôle du spectateur, prêt à admirer le spectacle de sa compagne prenant les rênes de leur destinée nocturne.
Les démons, cependant, tissent leur venin dans l'air, leurs murmures acérés lacérant le silence.
"Regarde cette prétendante à la couronne d'ombres, tout juste bonne à parader dans une farce de noblesse"
... crache Phantasme, sa voix un sifflement méprisant.
"Elle croit danser, mais ce ne sont que les chaînes de l'illusion qui cliquettent à ses chevilles."
... ricane Cabale, qui se trouvait bien goguenard en ce banquet des vanités.
Et dans cette valse des ombres, où chaque pas est un mot dans le récit qu'ils composent ensemble, les deux assassins avancent, entrelacés dans le destin d'une nuit qui promet d'inscrire leur légende dans les annales du Razkaal.
torture, blessure, infirmité, supplice psychologique, mort etc...
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La Veuve Noire
Leonora de Hengebach
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Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
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Dans un murmure doux et enveloppant, Séraphin se pencha vers l'oreille de Léonora, sa voix résonnait comme une caresse. Les mots qu'il prononça étaient empreints d'une chaleur, une promesse d'aventure dans cet écrin de velours nocturne.
Lord et Lady Valterria, lui chuchota-t-il, sa voix chargée de promesses, un rôle de noblesse, des figures éminentes de la haute société. Ensemble, ils infiltreront le château, traquant leurs proies avec une habileté subtile et une détermination implacable. Léonora eut un sourire en coin à l'idée de jouer ce jeu de rôle élaboré par le limier, de se glisser dans la peau de Lady Valterria, à ses côtés, qui serait donc son noble époux, rien que ça… Elle savait que cela exigerait d'elle une subtilité et une grâce sans pareilles, d’adopter l’attitude et les codes de cette société qui ne devait pas être si différente de la sienne une certaine époque, il suffirait de tout exagérer.
Ils avancèrent vers le château, armés de leur intelligence, de leur ingéniosité et savoir faire. À peine franchie l'entrée, Léonora sentit une main saisir doucement le tissu de la cape prêtée par Séraphin, la tirant légèrement en arrière. Surprise par cette intervention soudaine, elle se retourna pour faire face à celui qui osait ainsi l'approcher. Son cœur battait un peu plus fort dans sa poitrine alors qu'elle scrutait le visage de l'individu qui se tenait devant elle. Une femme d'une beauté fanée, aux yeux vides de vie et à la peau plus pâle que la lune. Une esclave était chargée de cette tâche.
Ma Dame, permettez-moi de vous débarrasser de votre cape, dit la femme d'une voix aussi morte que son regard.
La de Hengebach hocha la tête, consentant silencieusement. Elle se sentit vulnérable exposée aux regards curieux qui pouvaient maintenant détailler sa tenue et pourraient deviner sa nature, mais elle savait qu'il n'y avait pas d'autre choix, du moins pour l'instant. Une fois la tâche accomplie, la femme s'inclina légèrement avant de disparaître dans ce qui servait de vestiaire.
Ils reprirent leur avancée, la brune réagit avec une certaine fascination et de terreur devant cette scène qui s’offrait à ses yeux. Son regard parcourait l'ensemble du château, absorbant chaque détail fascinant. Elle ressentit malgré tout, une profonde inquiétude devant la présence des hôtes assoiffés de sang. Ses sens sont en éveil, ouïe, odorat, vue, captant la grâce surnaturelle avec laquelle les vampires erraient pour mieux les imiter, se fondre dans la masse et tenta de faire fit des humains enchaînés.
Au loin, par-dessus le bourdonnement des conversations étouffées et le bruissement des tissus, Léonora perçut les premières notes d'une musique envoûtante. L'orchestre, invisible pour l'instant, semblait tisser un mélange enivrant de mélodies qui flottait dans l'air, caressant délicatement ses oreilles et résonnant dans son esprit.
Aux paroles de Séraphin, son attention se détourna brièvement des horreurs qui s'étalaient devant eux pour se concentrer sur lui. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'elle sentait sa poigne ferme sur son bras. Dans son regard, il pouvait lire son propre courage se renforcer. Elle se prépara mentalement à prendre les rênes de leur destinée, sachant qu'ils étaient désormais unis dans cette quête pour survivre et triompher, qu’ils n’avaient plus d’autre choix que de collaborer et d’agir de façon commune, étrange duo qu’ils faisaient. Elle retira son bras de l’emprise de Séraphin pour venir déposer délicatement sa main sur l’avant bras de l’homme sur lequel elle sentit sa chaleur. Cela était bien plus aristocratique. Elle puisa dans cette proximité pour trouver la force et la grâce nécessaires pour avancer avec assurance à travers la grande salle de bal et entra dans le jeu.
- Allons-y mon ami.
Son port altier trahissait sa détermination et sa confiance en elle, même au milieu de l'opulence macabre qui l'entourait. Elle se mouvait avec une élégance naturelle, ses pas mesurés résonnaient légèrement sur le sol poli de la salle de bal. Ses yeux parcouraient la foule avec une vigilance silencieuse, restant toujours sur ses gardes malgré son apparence sereine. Elle était consciente de chaque regard qui se posait sur eux, mais elle refusait de laisser paraître quoique ce soit. La grande salle de bal était à la fois magnifique et lugubre, avec ses voûtes imposantes et ses murs ornés de tapisseries somptueuses qui dansaient sous l’éclairage délicat des chandelles et des torches. Elle observait les vampires se mouvoir avec une grâce surnaturelle sur la piste de danse, leurs regards, chaque mouvement, chaque geste, semblait empreint d'une puissance mystérieuse. Les imitant, elle inclina légèrement la tête, moins basse qu’elle n’était saluée, dans ce jeu, autant les prendre de haut.
Ensemble, ils observaient attentivement chaque visage masqué dans l'espoir de repérer ceux qu'ils cherchaient. Leurs sens étaient en alerte, captant le moindre mouvement, parole suspecte ou la moindre indication qui pourrait les conduire à leurs objectifs. La lady attira habilement son époux entre les danseurs, tout en restant attentive à chaque détail de leur environnement. Ils avançaient silencieusement vers leur but.
Sans prévenir, un élan d'audace s'empara de la jeune femme. Elle se détacha subtilement de son compagnon, mais ne le perdit pas de vue. Avec grâce, elle effectua un tour sur elle-même, captivant l'attention de ceux autour d'eux par sa démarche élégante et assurée. Puis, d'un geste gracieux et fluide, saisit la main de son lugubre époux, s’approcha pour poser son autre main sur son épaule en lui lançant un regard complice qui semblait dire "suivez-moi". Ensemble, ils s'engagèrent dans la danse, fusionnant avec le mouvement fluide des autres couples qui virevoltaient sur la piste. Leurs pas étaient synchronisés, leurs mouvements harmonieux, comme s'ils avaient dansé ensemble toute leur vie. Elle se laissait emporter par la musique enivrante, se fondant dans le rythme hypnotique de la danse tout en gardant un œil et une oreille vigilants. Dans cette valse envoûtante, elle espérait trouver un moyen de repérer leurs cibles sans éveiller les soupçons. Sa confiance en elle et sa détermination ne faiblissaient pas, même au milieu de ce tourbillon d'élégance et de mystère. Elle était prête à tout pour atteindre l’objectif, même si cela signifiait se perdre dans la danse des vampires.
Lord et Lady Valterria, lui chuchota-t-il, sa voix chargée de promesses, un rôle de noblesse, des figures éminentes de la haute société. Ensemble, ils infiltreront le château, traquant leurs proies avec une habileté subtile et une détermination implacable. Léonora eut un sourire en coin à l'idée de jouer ce jeu de rôle élaboré par le limier, de se glisser dans la peau de Lady Valterria, à ses côtés, qui serait donc son noble époux, rien que ça… Elle savait que cela exigerait d'elle une subtilité et une grâce sans pareilles, d’adopter l’attitude et les codes de cette société qui ne devait pas être si différente de la sienne une certaine époque, il suffirait de tout exagérer.
Ils avancèrent vers le château, armés de leur intelligence, de leur ingéniosité et savoir faire. À peine franchie l'entrée, Léonora sentit une main saisir doucement le tissu de la cape prêtée par Séraphin, la tirant légèrement en arrière. Surprise par cette intervention soudaine, elle se retourna pour faire face à celui qui osait ainsi l'approcher. Son cœur battait un peu plus fort dans sa poitrine alors qu'elle scrutait le visage de l'individu qui se tenait devant elle. Une femme d'une beauté fanée, aux yeux vides de vie et à la peau plus pâle que la lune. Une esclave était chargée de cette tâche.
Ma Dame, permettez-moi de vous débarrasser de votre cape, dit la femme d'une voix aussi morte que son regard.
La de Hengebach hocha la tête, consentant silencieusement. Elle se sentit vulnérable exposée aux regards curieux qui pouvaient maintenant détailler sa tenue et pourraient deviner sa nature, mais elle savait qu'il n'y avait pas d'autre choix, du moins pour l'instant. Une fois la tâche accomplie, la femme s'inclina légèrement avant de disparaître dans ce qui servait de vestiaire.
Ils reprirent leur avancée, la brune réagit avec une certaine fascination et de terreur devant cette scène qui s’offrait à ses yeux. Son regard parcourait l'ensemble du château, absorbant chaque détail fascinant. Elle ressentit malgré tout, une profonde inquiétude devant la présence des hôtes assoiffés de sang. Ses sens sont en éveil, ouïe, odorat, vue, captant la grâce surnaturelle avec laquelle les vampires erraient pour mieux les imiter, se fondre dans la masse et tenta de faire fit des humains enchaînés.
Au loin, par-dessus le bourdonnement des conversations étouffées et le bruissement des tissus, Léonora perçut les premières notes d'une musique envoûtante. L'orchestre, invisible pour l'instant, semblait tisser un mélange enivrant de mélodies qui flottait dans l'air, caressant délicatement ses oreilles et résonnant dans son esprit.
Aux paroles de Séraphin, son attention se détourna brièvement des horreurs qui s'étalaient devant eux pour se concentrer sur lui. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'elle sentait sa poigne ferme sur son bras. Dans son regard, il pouvait lire son propre courage se renforcer. Elle se prépara mentalement à prendre les rênes de leur destinée, sachant qu'ils étaient désormais unis dans cette quête pour survivre et triompher, qu’ils n’avaient plus d’autre choix que de collaborer et d’agir de façon commune, étrange duo qu’ils faisaient. Elle retira son bras de l’emprise de Séraphin pour venir déposer délicatement sa main sur l’avant bras de l’homme sur lequel elle sentit sa chaleur. Cela était bien plus aristocratique. Elle puisa dans cette proximité pour trouver la force et la grâce nécessaires pour avancer avec assurance à travers la grande salle de bal et entra dans le jeu.
- Allons-y mon ami.
Son port altier trahissait sa détermination et sa confiance en elle, même au milieu de l'opulence macabre qui l'entourait. Elle se mouvait avec une élégance naturelle, ses pas mesurés résonnaient légèrement sur le sol poli de la salle de bal. Ses yeux parcouraient la foule avec une vigilance silencieuse, restant toujours sur ses gardes malgré son apparence sereine. Elle était consciente de chaque regard qui se posait sur eux, mais elle refusait de laisser paraître quoique ce soit. La grande salle de bal était à la fois magnifique et lugubre, avec ses voûtes imposantes et ses murs ornés de tapisseries somptueuses qui dansaient sous l’éclairage délicat des chandelles et des torches. Elle observait les vampires se mouvoir avec une grâce surnaturelle sur la piste de danse, leurs regards, chaque mouvement, chaque geste, semblait empreint d'une puissance mystérieuse. Les imitant, elle inclina légèrement la tête, moins basse qu’elle n’était saluée, dans ce jeu, autant les prendre de haut.
Ensemble, ils observaient attentivement chaque visage masqué dans l'espoir de repérer ceux qu'ils cherchaient. Leurs sens étaient en alerte, captant le moindre mouvement, parole suspecte ou la moindre indication qui pourrait les conduire à leurs objectifs. La lady attira habilement son époux entre les danseurs, tout en restant attentive à chaque détail de leur environnement. Ils avançaient silencieusement vers leur but.
Sans prévenir, un élan d'audace s'empara de la jeune femme. Elle se détacha subtilement de son compagnon, mais ne le perdit pas de vue. Avec grâce, elle effectua un tour sur elle-même, captivant l'attention de ceux autour d'eux par sa démarche élégante et assurée. Puis, d'un geste gracieux et fluide, saisit la main de son lugubre époux, s’approcha pour poser son autre main sur son épaule en lui lançant un regard complice qui semblait dire "suivez-moi". Ensemble, ils s'engagèrent dans la danse, fusionnant avec le mouvement fluide des autres couples qui virevoltaient sur la piste. Leurs pas étaient synchronisés, leurs mouvements harmonieux, comme s'ils avaient dansé ensemble toute leur vie. Elle se laissait emporter par la musique enivrante, se fondant dans le rythme hypnotique de la danse tout en gardant un œil et une oreille vigilants. Dans cette valse envoûtante, elle espérait trouver un moyen de repérer leurs cibles sans éveiller les soupçons. Sa confiance en elle et sa détermination ne faiblissaient pas, même au milieu de ce tourbillon d'élégance et de mystère. Elle était prête à tout pour atteindre l’objectif, même si cela signifiait se perdre dans la danse des vampires.
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Journal du Limier
Liberty, Manoir Vampire
Dans l'obscurité du château, Seraphin, le Limier, était captivé par la grâce naturelle de Leonora. Elle se mouvait avec une aisance et une élégance qui trahissaient ses compétences exceptionnelles. Ses yeux, perçants et intelligents, scrutaient chaque recoin de la salle avec une intensité presque inhumaine, ne laissant échapper aucun détail. Elle était une prédatrice née, et Seraphin ne pouvait s'empêcher d'admirer son talent redoutable.
Alors qu'il observait sa douce amie, le Possédé laissait son regard errer sur les environs. Le château était majestueux, rempli de faste et de splendeur. Mais au-delà des apparences luxueuses, des détails plus sombres révélaient sa véritable nature vampirique. Les murs étaient ornés de têtes de gargouilles aux yeux rougeoyants, semblant suivre chaque mouvement des invités. Des rideaux de velours pourpre, couleur de sang frais, agitaient sinistrement aux fenêtres dans un souffle nocturne. Les chandeliers en forme de main humaine crispée tenaient des bougies vacillantes, projetant des ombres menaçantes sur les murs couverts de tapisseries représentant des scènes de chasse et de bataille.
En tant que traqueur, le Limier était accoutumé à frayer avec le cauchemar et la brutalité. Mais quelque chose dans cette soirée lui faisait froid dans le dos. Les gargouilles aux yeux rouges semblaient le fixer avec méfiance, comme si elles savaient ce qu'il était et pourquoi il était là. Les rideaux pourpres évoquaient le sang frais des victimes des vampires. Et alors que les bougies vacillantes projetaient des ombres menaçantes sur les murs couverts de scènes cruelles, Seraphin ne pouvait s'empêcher de se demander s'il était bien différent de ces monstres.
Le sol en marbre froid sous ses pieds rappelait à Seraphin l’aura violente et sanglante de ce lieu maudit. Et alors que les invités se délectaient des mets somptueux servis sur les tables, il remarqua avec une certaine appréhension les calices en or remplis d'un liquide rouge sombre et épais au centre de chaque table.ain, il sentit Leonora se détacher de lui. Elle se mit à danser avec une grâce ensorcelante, attirant les regards sur elle. Même l’Angelot, habituellement si sûr de lui, se sentit hypnotisé par ses mouvements élégants et fluides. Et alors qu'elle l’accapara avec grâce, il tentait de suivre le rythme avec maladresse, avant de finir par trouver son équilibre, se laissant emporter par la musique ensorcelante. Il était captivé par la beauté envoutante et dangereuse de sa consœur, ses yeux verts étincelants dans la lumière tamisée et son sourire radieux comme celui d'une déesse déchue.
Mais soudain, un cri. Un son perçant retentit dans la salle, brisant le charme hypnotique qui entourait les deux. Une femme vêtue d'une robe rouge sang venait de s'effondrer, pâle et presque translucide. Ses lèvres étaient teintées d'un pourpre foncé morbide. Il ne fut pas bien longtemps avant que le Limier ne comprenne ce qui venait de se passer : elle avait été mordue par un vampire et était en train de se transformer en l'un d'eux.
Tous les regards étaient tournés vers la scène macabre, offrant à Seraphin et Leonora l'occasion parfaite de passer inaperçus. Alors que le Possédé profitait de cette diversion pour jeter un dernier coup d'œil autour de lui, il repéra enfin sa cible. Un homme grand et mince, portant un masque d'argent en forme de crâne. Un sourire carnassier se dessina sur ses lèvres alors qu'il chuchotait à la belle un simple : "Là". Alors, se reconnectant à son objectif principal de la soirée, il restait de marbre, se suffisant d'un simple mouvement de tête pour laisser à la Dame de Hengebach de décider de la suite, la chasse lui appartenait, son compagnon Lycanthrope prêt à l'observer et l'assister avec férocité et détermination.
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Rang: B
Le faux couple, Lord et Lady Valterria, incarné par Séraphin et Léonora, se mouvait à travers la foule dansante et masquée avec une grâce feinte.
La Hengebach, dans le rôle de Lady Valterria, affichait une confiance tranquille, un sourire charmant sans cesse joué sur ses lèvres. Elle se glissait parmi les invités avec une aisance aristocratique, ses yeux scrutant constamment la foule à la recherche de leurs cibles. Pour elle, cette infiltration était un jeu d'esprit, une partie d'échecs vivante où chaque mouvement devait être calculé avec précision, chaque interaction pesée pour son potentiel à les rapprocher de leur but.
Le d’Elusie, devenant Lord Valterria pour la soirée, portait en lui une intensité silencieuse. Sa démarche était celle d'un prédateur paré des atours d'un galant de la cour, ses yeux analysaiennt froidement les visages qui se cachaient derrière les masques. Il percevait le bal non pas comme un lieu de festivités, mais comme un champ de bataille camouflé, où chaque geste et chaque parole pouvaient trahir les intentions les plus sombres. Là où Léonora jouait le rôle de la diplomate, il endossait celui de l'assassin, prêt à frapper dès que l'occasion se présenterait.
La brune s'immergeant de plus en plus dans son rôle, elle n’avait remarqué les regards sur elle, toute à son jeu.
Le cri perçant qui traversa l'atmosphère chargée fut comme un éclair déchirant le masque de la nuit. Léonora, sentit son attention se détourner malgré elle, son regard attiré vers l'origine du tumulte. La transformation qui se jouait était d'une nature que Léonora pouvait deviner. La victime, une femme dont le visage pâlissait à vue d'œil, serait en proie à une soif nouvelle, un désir ardent qui ne demanderait qu'à être assouvi par le sang des humains présents. C'était un rappel brutal de ce qui se cachait sous les apparences trompeuses de cette soirée, de la menace insidieuse qui planait sur leur nature.
Séraphin, avec l'œil d'un chasseur qui n'a pas son pareil pour repérer sa proie dans la moindre des ombres, avait déjà détourné son attention vers un objectif plus pressant. À travers la foule, son regard avait accroché celui d'une des cibles désignées : Un individu dont la présence même semblait drainer la chaleur de l'air environnant.
Il murmura, avec une telle certitude que nul doute n'était permis. L’homme, qui portait un masque d’un crane captait la lumière d'une manière qui semblait défier la logique même. Son charisme était palpable, même à cette distance.
Séraphin, tout en maintenant son emprise sur Léonora, l'orienta subtilement dans la direction de leur proie. Dans un signe de la tête, il ne laissait place à aucune contestation. La transformation de la femme derrière eux n'était plus leur priorité ; la chasse avait pris une tournure plus immédiate.
L'échange silencieux entre Léonora et Séraphin était chargé d'une tension palpable. Elle fit sentir son mécontentement, bien que muet, avec une intensité qui aurait pu faire vaciller un homme de moindre conviction. Consciente de l'importance de leur mission et du rôle crucial que Séraphin avait décidé de lui imposer alors qu’elle ne souhaitait être que spectatrice, elle relâcha son compagnon sèchement et ses yeux émeraudes s’ils avaient pu lancer des couteaux, auraient déjà éliminés le beau.
Avec une décision qui tranchait nettement dans l'atmosphère de la danse, elle recula de deux pas. Ses mouvements, délibérés et gracieux, étaient ceux d'une chasseuse prête à plonger dans l'arène. En tournant le dos à Séraphin, elle ne rompait pas seulement physiquement avec lui, mais marquait aussi une rupture, affirmant sa capacité à agir seule et se dirigea directement dans les crocs de vampire.
Se tenant subtilement désormais aux côtés du vampire avec une aisance qui démentait la nature mortelle de leur rencontre, ne lui accorda pas un regard. Son attention semblait captée par le lointain écho des cris qui se faisaient encore, mais son esprit était focalisé sur la tâche à accomplir. Sa question, posée d'une voix égale et maîtrisée, visait à engager le dialogue.
La connaissez-vous ?
La réponse du vampire, teintée d'un mépris glacé, résonnait dans l'air comme un défi.
Pourquoi le devrais-je ?
Ces mots, chargés d'arrogance, trahissaient son indifférence à l'égard de la souffrance humaine. Pour Léonora, cette réplique était une fenêtre ouverte sur l'âme noire de son interlocuteur, un indice de sa nature véritable et de son appartenance à la secte qu'ils étaient venus démanteler. Sans se laisser démonter par l'attitude du vampire, avec une finesse qui contrastait avec la froideur de son interlocuteur, elle rétorqua, son ton imprégné d'une curiosité feinte.
Peut-être parce que dans une soirée aussi... exquise que celle-ci, chaque cri, chaque murmure, est une note dans la symphonie de la nuit. Il serait dommage d'en ignorer le compositeur, ne pensez-vous pas ?
Léonora, toujours dans sa délicatesse innée, tendit les mains sur un plateau porté par un de ces esclaves où étaient disposés des verres emplis d'un liquide rougeoyant et tiède. Sa main effleura les contours froids du cristal avant de saisir délicatement deux verres. Elle se tourna vers le vampire, un sourire énigmatique ourlant ses lèvres, tendant l'un des verres vers lui.
Pour notre nouvelle connaissance.
Le vampire, face à l'offre de Léonora, laissa échapper un rire sec, dénué de toute chaleur ou amusement sincère, à peine animée par le rictus de dérision qui accompagnait son rire. Il saisit un des verres tendus et pris une gorgée, Léonora l’imita sans grimacer alors que le liquide ferreux raclait sa gorge, pas habituée à un tel nectar. Ses yeux se posèrent sur Séraphin, son regard le défiait alors qu’elle essuyait de son annulaire, la goutte de sang qui coulait au bord de ses lèvres.
Comme attirée par la scène, une femme sous son masque aussi rouge que le fluide qu’elle tenait dans une coupe, curieuse, s’approcha à son tour… Elle n’était autre que la seconde cible, il n’y avait aucun doute.
Leondro, pourquoi t’amuses-tu sans moi ?...
Je l’ignore, avait-il répondu avec un réel désintérêt.
La Hengebach, dans le rôle de Lady Valterria, affichait une confiance tranquille, un sourire charmant sans cesse joué sur ses lèvres. Elle se glissait parmi les invités avec une aisance aristocratique, ses yeux scrutant constamment la foule à la recherche de leurs cibles. Pour elle, cette infiltration était un jeu d'esprit, une partie d'échecs vivante où chaque mouvement devait être calculé avec précision, chaque interaction pesée pour son potentiel à les rapprocher de leur but.
Le d’Elusie, devenant Lord Valterria pour la soirée, portait en lui une intensité silencieuse. Sa démarche était celle d'un prédateur paré des atours d'un galant de la cour, ses yeux analysaiennt froidement les visages qui se cachaient derrière les masques. Il percevait le bal non pas comme un lieu de festivités, mais comme un champ de bataille camouflé, où chaque geste et chaque parole pouvaient trahir les intentions les plus sombres. Là où Léonora jouait le rôle de la diplomate, il endossait celui de l'assassin, prêt à frapper dès que l'occasion se présenterait.
La brune s'immergeant de plus en plus dans son rôle, elle n’avait remarqué les regards sur elle, toute à son jeu.
Le cri perçant qui traversa l'atmosphère chargée fut comme un éclair déchirant le masque de la nuit. Léonora, sentit son attention se détourner malgré elle, son regard attiré vers l'origine du tumulte. La transformation qui se jouait était d'une nature que Léonora pouvait deviner. La victime, une femme dont le visage pâlissait à vue d'œil, serait en proie à une soif nouvelle, un désir ardent qui ne demanderait qu'à être assouvi par le sang des humains présents. C'était un rappel brutal de ce qui se cachait sous les apparences trompeuses de cette soirée, de la menace insidieuse qui planait sur leur nature.
Séraphin, avec l'œil d'un chasseur qui n'a pas son pareil pour repérer sa proie dans la moindre des ombres, avait déjà détourné son attention vers un objectif plus pressant. À travers la foule, son regard avait accroché celui d'une des cibles désignées : Un individu dont la présence même semblait drainer la chaleur de l'air environnant.
Il murmura, avec une telle certitude que nul doute n'était permis. L’homme, qui portait un masque d’un crane captait la lumière d'une manière qui semblait défier la logique même. Son charisme était palpable, même à cette distance.
Séraphin, tout en maintenant son emprise sur Léonora, l'orienta subtilement dans la direction de leur proie. Dans un signe de la tête, il ne laissait place à aucune contestation. La transformation de la femme derrière eux n'était plus leur priorité ; la chasse avait pris une tournure plus immédiate.
L'échange silencieux entre Léonora et Séraphin était chargé d'une tension palpable. Elle fit sentir son mécontentement, bien que muet, avec une intensité qui aurait pu faire vaciller un homme de moindre conviction. Consciente de l'importance de leur mission et du rôle crucial que Séraphin avait décidé de lui imposer alors qu’elle ne souhaitait être que spectatrice, elle relâcha son compagnon sèchement et ses yeux émeraudes s’ils avaient pu lancer des couteaux, auraient déjà éliminés le beau.
Avec une décision qui tranchait nettement dans l'atmosphère de la danse, elle recula de deux pas. Ses mouvements, délibérés et gracieux, étaient ceux d'une chasseuse prête à plonger dans l'arène. En tournant le dos à Séraphin, elle ne rompait pas seulement physiquement avec lui, mais marquait aussi une rupture, affirmant sa capacité à agir seule et se dirigea directement dans les crocs de vampire.
Se tenant subtilement désormais aux côtés du vampire avec une aisance qui démentait la nature mortelle de leur rencontre, ne lui accorda pas un regard. Son attention semblait captée par le lointain écho des cris qui se faisaient encore, mais son esprit était focalisé sur la tâche à accomplir. Sa question, posée d'une voix égale et maîtrisée, visait à engager le dialogue.
La connaissez-vous ?
La réponse du vampire, teintée d'un mépris glacé, résonnait dans l'air comme un défi.
Pourquoi le devrais-je ?
Ces mots, chargés d'arrogance, trahissaient son indifférence à l'égard de la souffrance humaine. Pour Léonora, cette réplique était une fenêtre ouverte sur l'âme noire de son interlocuteur, un indice de sa nature véritable et de son appartenance à la secte qu'ils étaient venus démanteler. Sans se laisser démonter par l'attitude du vampire, avec une finesse qui contrastait avec la froideur de son interlocuteur, elle rétorqua, son ton imprégné d'une curiosité feinte.
Peut-être parce que dans une soirée aussi... exquise que celle-ci, chaque cri, chaque murmure, est une note dans la symphonie de la nuit. Il serait dommage d'en ignorer le compositeur, ne pensez-vous pas ?
Léonora, toujours dans sa délicatesse innée, tendit les mains sur un plateau porté par un de ces esclaves où étaient disposés des verres emplis d'un liquide rougeoyant et tiède. Sa main effleura les contours froids du cristal avant de saisir délicatement deux verres. Elle se tourna vers le vampire, un sourire énigmatique ourlant ses lèvres, tendant l'un des verres vers lui.
Pour notre nouvelle connaissance.
Le vampire, face à l'offre de Léonora, laissa échapper un rire sec, dénué de toute chaleur ou amusement sincère, à peine animée par le rictus de dérision qui accompagnait son rire. Il saisit un des verres tendus et pris une gorgée, Léonora l’imita sans grimacer alors que le liquide ferreux raclait sa gorge, pas habituée à un tel nectar. Ses yeux se posèrent sur Séraphin, son regard le défiait alors qu’elle essuyait de son annulaire, la goutte de sang qui coulait au bord de ses lèvres.
Comme attirée par la scène, une femme sous son masque aussi rouge que le fluide qu’elle tenait dans une coupe, curieuse, s’approcha à son tour… Elle n’était autre que la seconde cible, il n’y avait aucun doute.
Leondro, pourquoi t’amuses-tu sans moi ?...
Je l’ignore, avait-il répondu avec un réel désintérêt.
Légende du Razkaal
Seraphin du Razkaal
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Race: Lycanthrope
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Journal du Limier
Liberty, Manoir de Hengebach
Dans l'enceinte du château, où les ombres dansaient avec une grâce presque aussi envoûtante que celle de sa complice, le Limier observait avec une pointe d'agacement non dissimulée. La dame de Hengebach, sous son masque d'élégance feinte, flirtait avec le danger, sa présence auprès de leur première cible, un jeu d'échecs où chaque mouvement était scruté par des yeux experts. Mais c'était l'arrivée impromptue de la dame vêtue de rouge, s'adressant à leur cible d'une voix mêlée de reproche et de séduction, qui cristallisait l'attention de l'Enfant du Razkaal.
"Leondro, pourquoi t’amuses-tu sans moi ?..." Ses paroles, empreintes d'une familiarité teintée d'exclusivité, ne laissaient aucun doute sur son identité. Zafrina Esperia, la seconde proie que le duo avait patiemment traqué, venait de se révéler. Le nom avait résonné dans les cercles informés comme celui d'une maîtresse des ombres, aussi insaisissable qu'effroyablement efficace. L'instinct de chasseur du Limier s'aiguisait, chaque détail de sa présence - sa robe écarlate comme le sang de ses victimes, son masque d'argent reflétant une lueur inquiétante - était un indice de plus qui confirmait ses soupçons.
"Voilà donc notre pièce manquante,"
... murmura Cabale, esprit rusé parmi les compagnons intérieurs du Limier, son souffle un frisson dans l'air.
"La toile se complète, mais saisissons-nous du pinceau avant qu'il ne soit trop tard."
La décision était prise. La jalousie, cette étincelle corrosive qui avait grignoté les confins de son esprit à la vue de Leonora s'éloignant, devait désormais servir de catalyseur à leur stratégie. Sans plus attendre, il se frayait un chemin à travers la masse des invités, sa démarche calculée le portant sans effort à proximité de sa partenaire et de leurs cibles.
"Quelle triste scène que celle d'un bal où ma dulcinée oublie qui est son époux," lança-t-il d'une voix suffisamment forte pour couper le fil de leur interaction, sa fausse irritation clairement affichée pour tous les témoins. "Peut-être est-il temps de rappeler à ma promise sa place en ce monde." Sa réplique, ponctuée d'une pointe acérée, était un signal codé, une missive voilée destinée uniquement à l'oreille de Leonora.
Envie, jamais loin, glissa son murmure dans l'ombre, une note d'amusement teintant sa voix.
"Regarde-les, le masque de la jalousie est un jeu que même les mortels jouent avec délectation."
Alors que le faux conflit attirait l'attention, la mine contrariée du Limier n'était qu'une pièce de théâtre, ses yeux, cependant, ne perdaient pas de vue la véritable audience de cette représentation : les vampires qui s'étaient aventurés trop près de leur piège. "Dans la lumière de tes feux trompeurs, tu te caches derrière ce bon Sir alors que je suis là, devant toi, et que, comme si ce n'était déjà pas assez, il est déjà accompagné !", articula-t-il, sa voix maintenant un murmure inaudible pour tous sauf pour celle qui devait l'entendre.
Avec une dernière œillade vers Leonora, il insufflait dans son regard une supplique silencieuse : comprends le jeu. Le message était clair – utiliser leur confrontation feinte pour positionner Zafrina et Leondro, les encerclant subtilement avec l'aide des autres invités curieux, réduisant ainsi leurs options d'échappée sans éveiller leurs soupçons.
"Quand la musique s'arrêtera, les masques tomberont, ils découvriront que ce bal n'est que le prélude d'une chasse orchestrée par ta propre personne dont il est la proie !" conclut-il, la détermination acérée comme la lame qu'il dissimulait. Sa figure, un masque de courtoisie fissuré par l'anticipation du conflit à venir, était le dernier avertissement avant l'orage.
Et dans l'attente du signal, le Limier se tenait prêt, un chasseur dans l'arène de sa propre machination, attendant le moment propice pour dévoiler la vérité cachée sous le vernis du bal des vampires.
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Leonora de Hengebach
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Séraphin, glissait avec une grâce féline à travers la foule pour rejoindre le petit groupe formé par Léonora et les deux vampires. Son arrivée marqua un tournant dans leur interaction, ajoutant une nouvelle dimension à l'intrigue déjà complexe qui se déroulait.
Lorsque ses yeux rencontrèrent ceux de Léonora, elle y lut une intensité presque familière. Pourtant, au lieu de se tourner immédiatement vers les vampires, Séraphin laissa échapper un soupir théâtral, son regard se détournant avec une fausse jalousie. Léonora, complice dans cette mascarade, répondit avec un sourire taquin, ses yeux verts pétillant d'une lueur de malice.
Ne soyez pas si vite jaloux, mon cher et tendre. Vous savez bien que vous êtes le seul à pouvoir me faire tourner la tête.
Le jeu était lancé, une comédie de faux sentiments et de faux-semblants qui masquait les véritables intentions de chacun. Pour les vampires, une simple querelle entre amants. Mais pour Léonora et Séraphin, c'était une occasion de consolider leur couverture, de semer le doute dans l'esprit de leurs adversaires tout en préservant leur avantage.
Dans cette nouvelle danse, chaque geste, chaque mot était un message qu’eux seuls pouvaient entendre et comprendre.
Le couple d’une nuit se déplaçait avec une coordination silencieuse, telles des ombres dans les méandres de la foule autour des deux cibles. Leurs pas étaient calculés, leurs mouvements synchronisés dans le but de resserrer lentement mais sûrement l'étau autour de leurs proies bientôt vulnérables.
Je ne savais pas que vous recherchiez un amour aussi exclusif. Je trouve cela charmant.
Léonora attendit patiemment que la musique cesse, comme suggéré par son tendre compagnon. Leurs « pas de danse », fluides et gracieux, semblaient suivre le rythme de leur propre orchestration secrète, une symphonie de tromperie et de stratégie qui se déroulait sous les yeux des autres convives, mais dont ils seuls connaissaient le véritable objectif.
Alors que la dernière note résonnait dans l'air, Léonora ajouta devant le regard médusé de Leondro et amusé de Zafrina.
Pour effacer ce malentendu, commença-t-elle, ses mots porteurs d'une note de légèreté, je vous propose de trinquer. Sa proposition, bien que formulée de manière détendue, était chargée d'une signification plus profonde. Et avant de lever son verre, Léonora lança un regard à Séraphin, ses yeux, scintillant d'une lueur joueuse et tendre, rencontraient les siens dans une imitation parfaite de leur affection. Elle leva son verre tandis que dans son autre main glissait discrètement un couteau dissimulé dans la manche de sa robe.
A l'obscurité !
A l’obscurité ! Ajouta Zafrina.
Lorsque ses yeux rencontrèrent ceux de Léonora, elle y lut une intensité presque familière. Pourtant, au lieu de se tourner immédiatement vers les vampires, Séraphin laissa échapper un soupir théâtral, son regard se détournant avec une fausse jalousie. Léonora, complice dans cette mascarade, répondit avec un sourire taquin, ses yeux verts pétillant d'une lueur de malice.
Ne soyez pas si vite jaloux, mon cher et tendre. Vous savez bien que vous êtes le seul à pouvoir me faire tourner la tête.
Le jeu était lancé, une comédie de faux sentiments et de faux-semblants qui masquait les véritables intentions de chacun. Pour les vampires, une simple querelle entre amants. Mais pour Léonora et Séraphin, c'était une occasion de consolider leur couverture, de semer le doute dans l'esprit de leurs adversaires tout en préservant leur avantage.
Dans cette nouvelle danse, chaque geste, chaque mot était un message qu’eux seuls pouvaient entendre et comprendre.
Le couple d’une nuit se déplaçait avec une coordination silencieuse, telles des ombres dans les méandres de la foule autour des deux cibles. Leurs pas étaient calculés, leurs mouvements synchronisés dans le but de resserrer lentement mais sûrement l'étau autour de leurs proies bientôt vulnérables.
Je ne savais pas que vous recherchiez un amour aussi exclusif. Je trouve cela charmant.
Léonora attendit patiemment que la musique cesse, comme suggéré par son tendre compagnon. Leurs « pas de danse », fluides et gracieux, semblaient suivre le rythme de leur propre orchestration secrète, une symphonie de tromperie et de stratégie qui se déroulait sous les yeux des autres convives, mais dont ils seuls connaissaient le véritable objectif.
Alors que la dernière note résonnait dans l'air, Léonora ajouta devant le regard médusé de Leondro et amusé de Zafrina.
Pour effacer ce malentendu, commença-t-elle, ses mots porteurs d'une note de légèreté, je vous propose de trinquer. Sa proposition, bien que formulée de manière détendue, était chargée d'une signification plus profonde. Et avant de lever son verre, Léonora lança un regard à Séraphin, ses yeux, scintillant d'une lueur joueuse et tendre, rencontraient les siens dans une imitation parfaite de leur affection. Elle leva son verre tandis que dans son autre main glissait discrètement un couteau dissimulé dans la manche de sa robe.
A l'obscurité !
A l’obscurité ! Ajouta Zafrina.
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Seraphin du Razkaal
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Liberty, Manoir de Hengebach
En cette nuitée, c'est avec une pointe de gaieté que le Limier, dans l'atmosphère vibrante du bal des vampires, trouve en sa consœur Tueuse une complice dont le charme ne cesse de le surprendre et l'enchante davantage à chaque échange. La finesse avec laquelle elle navigue dans leur jeu de dupes, répondant à ses messages codés avec une verve et un humour qui atténuent la jalousie initiale du Possédé, le reconnecte profondément à cette alliance inattendue forgée avec la dame de Hengebach. L'échange de regards entre eux scelle un pacte silencieux d'unité et de soutien mutuel face à l'adversité qui les entoure.
A l'invitation de Leonora, Seraphin, animé d'une joie sincère, lève son verre en écho à sa proposition. Un sourire, pur et dénué de toute contrainte, illumine son visage – un sourire qui n'avait pas fleuri depuis des lunes, témoignant de l'affection et de l'admiration qu'il porte à sa partenaire d'un soir.
"A... VOTRE obscurité !", lance-t-il, altérant ainsi la formule traditionnelle dans un élan de défi, marquant le début de leur fin.
Comme échappées de l'ombre même, des silhouettes encapuchonnées jaillissent de tous les recoins du château. Les Limiers, armés et masqués, apparaissent telles des ombres prêtes à engloutir leurs proies dans un silence mortel. Le cri d'effroi d'un vampire perce le bourdonnement de la salle :
"LES... LES... LES LIMIERS ! PROTEGEZ-VOUS ! ILS SONT LA !"
... déclenchant une prise de conscience collective du danger imminent.
... déclenchant une prise de conscience collective du danger imminent.
Contrairement aux mortels, on pouvait reconnaître en cette race maudite une qualité, face à l'effroi et au danger, eux choisissent de faire face. L'air se charge alors d'une tension palpable, précurseur d'une bataille sans merci.
Le beau, les yeux verrouillés dans ceux de la belle, partage un regard entendu avant de lancer l'offensive. D'un mouvement vif, ne prévenant nullement son geste, il assène un coup de pied à Mortas Leandro, le projetant contre Zafrina Esperia, avant que de ses manches, il ne vienne faire apparaître une paire de couteaux, ses Ombrelames, qui siégeaient alors en ses paumes, telles des armes froides prêtes à dessiner la mort. Le duo mortel pouvait alors zieuter de haut leurs adversaires au sol, leur laissant songer à la vue qu'avaient autrefois leur victime, avant que cette nuit n'arrive où les rôles seraient permutés.
Avant de plonger dans le tumulte de la bataille, c'est un regard chargé d'émotions qu'il lançait vers Leonora. Une rougeur timide colore ses joues avant qu'il ne vienne déconnecté son regard et extérioriser par un murmure le fond de ses pensées : "Merci d'être là, merci... pour tout." Ces mots doux, prononcés dans le chaos, n'étaient point ceux d'un Prévot, mais bien ceux de l'homme sous le masque. C'était là une accalmie, un moment de calme avant la tempête de violence à venir.
Partout, on pouvait entendre Limiers qui se déploient avec une efficacité froide, tandis que Leonora et Seraphin, unis dans leur détermination, n'allaient pas tarder à inaugurer ce nouveau ballet, celui de la mort qui s'apprête à engloutir la salle des vampires, chaque mouvement, chaque attaque, allait être un testament de leur alliance née dans l'adversité.
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Leonora de Hengebach
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À l'arrivée des limiers, l'atmosphère dans la salle explosa en un chaos orchestré. Les vampires, ces créatures qui avaient jusqu'alors revêtues le masque pour se fondre parmi les ombres, révélèrent leur vraie nature face à la menace que représentaient les limiers. Leur élégance feinte se dissipa et laissait place à leur sauvagerie.
Les combats éclatèrent, les vampires, avec leur agilité et leur force, se lançaient dans des assauts furieux, des êtres tout aussi déterminés et entraînés pour affronter de telles menaces. Léonora et Séraphin, au cœur de cette mêlée, n'étaient plus simplement Lord et Lady Valterria, mais des chasseurs parmi d'autres, leurs identités de couverture dissoutes.
Les armes claironnaient à travers la salle, accompagnées des cris des combattants et des hurlements durant l'assaut. Léonora et Séraphin communiquaient plus par regards que par mots. Lui capta le regard de la jeune brune, un signal muet. Sans hésitation, avec la précision d'un prédateur, Séraphin se positionna pour frapper. Puis, dans un mouvement où se mêlaient la force brute et la ruse, il lança un coup de pied puissant en direction de Leondro. Le coup atteignit sa cible avec une telle force que Leondro, pris par surprise, perdit l'équilibre. Dans sa chute, il emporta Zafrina, qui se trouvait à ses côtés.
Le regard de Séraphin, qui avait été si souvent empreint de détermination et de résolution, s'adoucit, reflétait une facette plus vulnérable de son être. Sa voix, lorsqu'il s'adressa à elle, portait la même douceur, un contraste frappant avec les cris de combat et le fracas des armes qui les entouraient. Ce dernier regard, cette dernière interaction avant de plonger de nouveau dans la bataille, scella quelque chose entre eux. Peu importait l'issue de la nuit, cette connexion resterait en elle. Ce remerciement, prononcé dans un moment si chargé de tension et d'incertitude, résonna profondément en la jeune femme. Sa réponse, bien qu'inexprimée dans le tumulte de la bataille qui les entourait, était visible dans son regard. Elle lui offrait un soutien silencieux, une promesse non dite de rester à ses côtés, jusqu'à l'aube.
Un danger soudain et inattendu surgit de l'ombre. Un vampire, avec une rapidité surnaturelle, chargea vers elle par derrière. Mais Léonora, dont les sens étaient aiguisés, perçut l'approche silencieuse de son agresseur. Avec une agilité et une précision qui ne laissaient aucune place à l'erreur, elle réagit instantanément. Pivotant sur elle-même avec une grâce qui contrastait avec la brutalité de l'attaque, elle tira son couteau. Le mouvement était si fluide, si naturel, qu'il semblait presque chorégraphié, une extension de son être. La lame s'enfonça dans le vampire, un arrêt brutal à son élan meurtrier. Le vampire se figea avant de s'effondrer.
Dans le même temps, alors que Leondro et Zafrina, reprenaient leurs esprits après le choc initial, tentaient de s'attaquer au duo, dans un mouvement commun. Ses mains devinrent le point de focalisation, où l'énergie s'accumula, sous la forme d'arcs électriques dansants qui se tordirent et se contorsionnèrent entre ses doigts. Léonora, les yeux fixés sur les silhouettes de Leondro et Zafrina, libéra cette puissance avec précision. L'éclair jaillit de sa main, un trait de lumière vive qui fendit l'air. Leondro et Zafrina furent secoués par une série de convulsions alors que l'énergie électrique parcourait leurs corps, les paralysant sur place pour quelques secondes, ils étaient maintenant à la merci du limier, en vie comme il le souhaitait.
Léonora lança un regard accusateur à Séraphin, ses yeux étincelants trahissaient un mélange de frustration et de reproche silencieux. Alors qu'elle manipulait habilement les jupes de sa robe pour en faire un noeud, elle lui faisait comprendre, l'incongruité de son choix vestimentaire pour une telle mission.
Une robe… Merci du cadeau…
Alors que d'autres vampires approchaient menaçants.
Les combats éclatèrent, les vampires, avec leur agilité et leur force, se lançaient dans des assauts furieux, des êtres tout aussi déterminés et entraînés pour affronter de telles menaces. Léonora et Séraphin, au cœur de cette mêlée, n'étaient plus simplement Lord et Lady Valterria, mais des chasseurs parmi d'autres, leurs identités de couverture dissoutes.
Les armes claironnaient à travers la salle, accompagnées des cris des combattants et des hurlements durant l'assaut. Léonora et Séraphin communiquaient plus par regards que par mots. Lui capta le regard de la jeune brune, un signal muet. Sans hésitation, avec la précision d'un prédateur, Séraphin se positionna pour frapper. Puis, dans un mouvement où se mêlaient la force brute et la ruse, il lança un coup de pied puissant en direction de Leondro. Le coup atteignit sa cible avec une telle force que Leondro, pris par surprise, perdit l'équilibre. Dans sa chute, il emporta Zafrina, qui se trouvait à ses côtés.
Le regard de Séraphin, qui avait été si souvent empreint de détermination et de résolution, s'adoucit, reflétait une facette plus vulnérable de son être. Sa voix, lorsqu'il s'adressa à elle, portait la même douceur, un contraste frappant avec les cris de combat et le fracas des armes qui les entouraient. Ce dernier regard, cette dernière interaction avant de plonger de nouveau dans la bataille, scella quelque chose entre eux. Peu importait l'issue de la nuit, cette connexion resterait en elle. Ce remerciement, prononcé dans un moment si chargé de tension et d'incertitude, résonna profondément en la jeune femme. Sa réponse, bien qu'inexprimée dans le tumulte de la bataille qui les entourait, était visible dans son regard. Elle lui offrait un soutien silencieux, une promesse non dite de rester à ses côtés, jusqu'à l'aube.
Un danger soudain et inattendu surgit de l'ombre. Un vampire, avec une rapidité surnaturelle, chargea vers elle par derrière. Mais Léonora, dont les sens étaient aiguisés, perçut l'approche silencieuse de son agresseur. Avec une agilité et une précision qui ne laissaient aucune place à l'erreur, elle réagit instantanément. Pivotant sur elle-même avec une grâce qui contrastait avec la brutalité de l'attaque, elle tira son couteau. Le mouvement était si fluide, si naturel, qu'il semblait presque chorégraphié, une extension de son être. La lame s'enfonça dans le vampire, un arrêt brutal à son élan meurtrier. Le vampire se figea avant de s'effondrer.
Dans le même temps, alors que Leondro et Zafrina, reprenaient leurs esprits après le choc initial, tentaient de s'attaquer au duo, dans un mouvement commun. Ses mains devinrent le point de focalisation, où l'énergie s'accumula, sous la forme d'arcs électriques dansants qui se tordirent et se contorsionnèrent entre ses doigts. Léonora, les yeux fixés sur les silhouettes de Leondro et Zafrina, libéra cette puissance avec précision. L'éclair jaillit de sa main, un trait de lumière vive qui fendit l'air. Leondro et Zafrina furent secoués par une série de convulsions alors que l'énergie électrique parcourait leurs corps, les paralysant sur place pour quelques secondes, ils étaient maintenant à la merci du limier, en vie comme il le souhaitait.
Léonora lança un regard accusateur à Séraphin, ses yeux étincelants trahissaient un mélange de frustration et de reproche silencieux. Alors qu'elle manipulait habilement les jupes de sa robe pour en faire un noeud, elle lui faisait comprendre, l'incongruité de son choix vestimentaire pour une telle mission.
Une robe… Merci du cadeau…
Alors que d'autres vampires approchaient menaçants.
Légende du Razkaal
Seraphin du Razkaal
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Race: Lycanthrope
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Journal du Limier
Liberty, Manoir de Hengebach
Le damoiseau observait l'assaut avec une attention frôlant l'admiration, témoin de l'aisance avec laquelle la damoiselle retournait l'avancée surnaturelle de leurs adversaires contre eux. Son rire nerveux, une réaction à la remarque cinglante de Leonora sur l'incongruité de sa tenue, se mêlait aux sons de la bataille qui continuait à faire rage autour d'eux. "Désolé...", marmonnait-il avec une humilité sincère, se frottant la chevelure dans un geste qui trahissait son embarras.
Les silhouettes de Leondro et Zafrina, paralysées par la foudre précise de la dame, étaient un spectacle qui renforçait dans son esprit l'idée impérative de la recruter au sein des Limiers. Sa valeur était indéniable, son talent, indiscutable. La salle résonnait encore de l'écho de sa puissance, et il ne put s'empêcher de sourire devant l'efficacité de ses aptitudes.
L'instant d'après, plusieurs vampires, le visage déformé par la fureur et la peur, se ruèrent vers eux. Le regard qu'il lança à Leonora était un mélange de gravité et d'une anticipation nerveuse. "Je dois t'avouer quelque chose...", commença-t-il, ses yeux se plongeant dans les siens avec intensité, "J'ai oublié de te faire part d'un petit "détail" me concernant... et j'espère que ça ne va pas te répugner..."
Son corps commença alors à changer, ses vêtements se tendant et se déchirant sous la pression de muscles qui se renflaient et d'une stature qui s'élargissait. La transformation était à la fois terrifiante et fascinante, ses traits humains s'estompant pour laisser place à une créature de légende. La bête qui émergeait de sa forme humaine était un puissant loup-garou, son pelage grisâtre encore vierge du sang vampirique qui ne tarderait pas à l'habiller.
Sans pouvoir attendre la réaction de sa belle, il bondit avec une vitesse et une puissance qui n'appartenaient qu'à sa nouvelle forme. Ses griffes et ses crocs devinrent les instruments d'un chaos contrôlé, fauchant les ennemis avec une brutalité qui n'était pas sans une certaine grâce sauvage. Le spectacle sanglant laissait peu de doutes sur l'issue de la confrontation; Seraphin le loup-garou était une force de la nature, impitoyable et déchaînée, une tempête incarnée qui s'abattait sur les vampires avec une furie qui défiait leur immortalité.
torture, blessure, infirmité, supplice psychologique, mort etc...
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La Veuve Noire
Leonora de Hengebach
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Vocation: Guerrier assassin
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Les combats faisaient rage, chaque coin d'ombre semblant donner naissance à de nouveaux assaillants. Les vampires, tel un flot incessant de prédateurs nocturnes, surgissaient de toutes parts, leurs silhouettes agiles se mouvaient avec grâce terrifiante. Pour les limiers, chaque nouvelle vague d'ennemis était un défi à relever, une épreuve pour maintenir le cap.
Avant de se jeter dans la marée de vampires qui fonçait sur eux, Séraphin prit un instant pour partager avec Léonora ce qui faisait office d’une confidence chargée de crainte à peine dissimulée. Son regard trahissait une anxiété profonde, une révélation qu'il gardait en lui-même jusqu'à présent avec elle. Sur l’instant, Léonora ne saisissait pas la raison de ce tourment.
Puis, sans un mot, sans plus attendre, Séraphin se métamorphosa sous ses yeux. La transformation était saisissante et fit reculer la brune de quelques pas non par peur mais de surprise. La silhouette humaine devint bestiale, sa peau se couvrant de fourrure tandis que ses muscles se gonflaient de force et de puissance, déchirant les vêtements qu’il portait.
Dans cette forme, la créature était prête à affronter l'armée de vampires qui se dressait devant eux, son regard empreint de détermination, de férocité, dénotait avec la lueur de vulnérabilité qu'il avait révélée plus tôt, comme dans ses mots.
Pour Léonora, cet acte de transformation était à la fois impressionnant et troublant. Mais dans cet instant, alors qu'ils affrontaient l'ennemi ensemble, elle ne pouvait que lui accorder une nouvelle fois sa confiance, unissant leurs forces dans cette étrange alliance.
Le lycan déchaîné se lança dans le combat avec une férocité inouïe. Ses mouvements étaient une destruction où chaque coup porté était une symphonie de souffrance pour leurs ennemis. Les vampires, qui avaient jusqu'alors été des prédateurs agiles et mortels, semblaient soudain insignifiants face à la puissance brute de Séraphin. Les membres de ces créatures de la nuit étaient arrachés, leurs têtes séparées de leurs corps avec une facilité déconcertante, les faisant passer pour de simples poupées de chiffon, leur chair pâle et froide n'étaient rien de plus qu'un futile obstacle sur sa route.
Alors que Léonora observait Séraphin, elle se rappela sa rencontre avec Leif, un lycan qu'elle avait croisé par le passé. Cette rencontre avait été marquée par une transformation incomplète, une lueur de la puissance lycanthrope, mais sans la pleine expression de sa nature sauvage. Maintenant, alors qu'elle assistait à la véritable transformation de Séraphin, elle réalisait la différence entre ce qu'elle avait vu auparavant et la véritable puissance d'un lycan dont la métamorphose était totale, déployant toute la force brute et la férocité de leur nature. Là où Leif avait montré une fraction de la puissance des lycans, Séraphin incarnait maintenant la pleine mesure de cette force, une force en apparence incontrôlable et qui semblait surgir des tréfonds de l'obscurité.
Alors qu'elle observait Séraphin déchirer à travers les rangs des vampires avec une aisance déconcertante, arme à la main, Léonora, malgré les contraintes de sa robe trop encombrante, se déplaçait avec agilité, utilisant chaque repli du tissu à son avantage pour esquiver les attaques et riposter avec précision.
Une forme humanoïde émergeait maintenant, ses traits durcis par une haine froide et déterminée. Dans un geste impitoyable, une onde de choc fut lancée contre la brune, l'envoyant valser contre le mur avec une force dévastatrice. Le bruit sourd de l'impact résonna dans l'air alors que Léonora était projetée violemment, surprise par l'attaque dans le dos. Son souffle fut coupé par la force du choc, ses sens étourdis par la soudaineté de l'agression. Elle sentit la douleur sourde de l'impact se propager à travers son corps alors qu'elle tentait de reprendre ses esprits et se redresser. Leondro, qui avait repris consistance après avoir été paralysé par l'éclair de la De Hengebach, avait riposté avec une violence inattendue. A quelques mètres, Zafrina elle aussi reprenait lentement ses esprits.
Avant de se jeter dans la marée de vampires qui fonçait sur eux, Séraphin prit un instant pour partager avec Léonora ce qui faisait office d’une confidence chargée de crainte à peine dissimulée. Son regard trahissait une anxiété profonde, une révélation qu'il gardait en lui-même jusqu'à présent avec elle. Sur l’instant, Léonora ne saisissait pas la raison de ce tourment.
Puis, sans un mot, sans plus attendre, Séraphin se métamorphosa sous ses yeux. La transformation était saisissante et fit reculer la brune de quelques pas non par peur mais de surprise. La silhouette humaine devint bestiale, sa peau se couvrant de fourrure tandis que ses muscles se gonflaient de force et de puissance, déchirant les vêtements qu’il portait.
Dans cette forme, la créature était prête à affronter l'armée de vampires qui se dressait devant eux, son regard empreint de détermination, de férocité, dénotait avec la lueur de vulnérabilité qu'il avait révélée plus tôt, comme dans ses mots.
Pour Léonora, cet acte de transformation était à la fois impressionnant et troublant. Mais dans cet instant, alors qu'ils affrontaient l'ennemi ensemble, elle ne pouvait que lui accorder une nouvelle fois sa confiance, unissant leurs forces dans cette étrange alliance.
Le lycan déchaîné se lança dans le combat avec une férocité inouïe. Ses mouvements étaient une destruction où chaque coup porté était une symphonie de souffrance pour leurs ennemis. Les vampires, qui avaient jusqu'alors été des prédateurs agiles et mortels, semblaient soudain insignifiants face à la puissance brute de Séraphin. Les membres de ces créatures de la nuit étaient arrachés, leurs têtes séparées de leurs corps avec une facilité déconcertante, les faisant passer pour de simples poupées de chiffon, leur chair pâle et froide n'étaient rien de plus qu'un futile obstacle sur sa route.
Alors que Léonora observait Séraphin, elle se rappela sa rencontre avec Leif, un lycan qu'elle avait croisé par le passé. Cette rencontre avait été marquée par une transformation incomplète, une lueur de la puissance lycanthrope, mais sans la pleine expression de sa nature sauvage. Maintenant, alors qu'elle assistait à la véritable transformation de Séraphin, elle réalisait la différence entre ce qu'elle avait vu auparavant et la véritable puissance d'un lycan dont la métamorphose était totale, déployant toute la force brute et la férocité de leur nature. Là où Leif avait montré une fraction de la puissance des lycans, Séraphin incarnait maintenant la pleine mesure de cette force, une force en apparence incontrôlable et qui semblait surgir des tréfonds de l'obscurité.
Alors qu'elle observait Séraphin déchirer à travers les rangs des vampires avec une aisance déconcertante, arme à la main, Léonora, malgré les contraintes de sa robe trop encombrante, se déplaçait avec agilité, utilisant chaque repli du tissu à son avantage pour esquiver les attaques et riposter avec précision.
Une forme humanoïde émergeait maintenant, ses traits durcis par une haine froide et déterminée. Dans un geste impitoyable, une onde de choc fut lancée contre la brune, l'envoyant valser contre le mur avec une force dévastatrice. Le bruit sourd de l'impact résonna dans l'air alors que Léonora était projetée violemment, surprise par l'attaque dans le dos. Son souffle fut coupé par la force du choc, ses sens étourdis par la soudaineté de l'agression. Elle sentit la douleur sourde de l'impact se propager à travers son corps alors qu'elle tentait de reprendre ses esprits et se redresser. Leondro, qui avait repris consistance après avoir été paralysé par l'éclair de la De Hengebach, avait riposté avec une violence inattendue. A quelques mètres, Zafrina elle aussi reprenait lentement ses esprits.
Légende du Razkaal
Seraphin du Razkaal
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Race: Lycanthrope
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Liberty, Manoir de Hengebach
La rage du loup-garou éclatait en un ouragan de furie primitive, chacun de ses muscles tendus vers la destruction de ses adversaires. Seraphin, sous la forme redoutable du lycanthrope, était devenu l'incarnation même de la vengeance nocturne. Le crépitement de ses griffes déchirant la chair des vampires composait une symphonie sauvage et cruelle. Il se mouvait avec une brutalité qui ne laissait derrière lui que le chaos et le sang. C'était un déchaînement de fureur animale, chaque assaut plus féroce que le précédent.
Mais dans le tumulte de la bataille, un son coupant, un gémissement douloureux, perça la cacophonie de la violence et trouva son chemin jusqu'à ses oreilles de bête. Instinctivement, son regard lupin fut attiré vers l'origine de ce cri – c'était Leonora. Elle avait été violemment projetée contre le mur, la douleur de l'impact peinte sur son visage.
À cette vue, un sentiment d'effroi saisit le loup-garou. Il n'y avait pas de pensée, pas de stratégie, seulement une impulsion primaire qui gelait le flot de sa fureur et la détournait dans une nouvelle direction. C'était une rage qui n'avait pas de nom, une tempête qui s'éveillait au plus profond de lui sans qu'il ne comprenne pourquoi.
L'impulsion sauvage le propulsait sur quatre pattes vers Leondro, le vecteur de son assaut inattendu sur Leonora. Les griffures portées par les vampires qu'il repoussait, la lance du garde qui s'enfonçait dans son épaule, les dagues du rodeur invité qui trouvaient leur chemin dans sa chair – rien ne pouvait tempérer la colère qui le consumait. Il était un avatar de destruction pure, une créature de vengeance et de rage.
Le haut-vampire, pris de court par la bestialité de l'attaque, n'eut pas le temps de parer. Le lycanthrope le surmonta et se mit à le lacérer sans pitié, ses crocs et ses griffes s'enfonçant dans le corps de Leondro avec une brutalité sans égale. Il y avait dans cette attaque une absence totale de l'intention de départ de garder sa proie en vie. La sauvagerie du loup-garou n'était qu'un ouragan de rage incoercible.
Seraphin n'était plus. Il n'y avait que le loup, que la bête, et sa colère. Et pendant que la bête régnait, Zafrina, témoin de l'assaut brutal sur son compagnon, rassemblait derrière lui un tourbillon de flammes, prête à déverser son courroux sur le lycanthrope qui s'abandonnait à sa nature la plus bestiale.
Mais dans le tumulte de la bataille, un son coupant, un gémissement douloureux, perça la cacophonie de la violence et trouva son chemin jusqu'à ses oreilles de bête. Instinctivement, son regard lupin fut attiré vers l'origine de ce cri – c'était Leonora. Elle avait été violemment projetée contre le mur, la douleur de l'impact peinte sur son visage.
À cette vue, un sentiment d'effroi saisit le loup-garou. Il n'y avait pas de pensée, pas de stratégie, seulement une impulsion primaire qui gelait le flot de sa fureur et la détournait dans une nouvelle direction. C'était une rage qui n'avait pas de nom, une tempête qui s'éveillait au plus profond de lui sans qu'il ne comprenne pourquoi.
L'impulsion sauvage le propulsait sur quatre pattes vers Leondro, le vecteur de son assaut inattendu sur Leonora. Les griffures portées par les vampires qu'il repoussait, la lance du garde qui s'enfonçait dans son épaule, les dagues du rodeur invité qui trouvaient leur chemin dans sa chair – rien ne pouvait tempérer la colère qui le consumait. Il était un avatar de destruction pure, une créature de vengeance et de rage.
Le haut-vampire, pris de court par la bestialité de l'attaque, n'eut pas le temps de parer. Le lycanthrope le surmonta et se mit à le lacérer sans pitié, ses crocs et ses griffes s'enfonçant dans le corps de Leondro avec une brutalité sans égale. Il y avait dans cette attaque une absence totale de l'intention de départ de garder sa proie en vie. La sauvagerie du loup-garou n'était qu'un ouragan de rage incoercible.
Seraphin n'était plus. Il n'y avait que le loup, que la bête, et sa colère. Et pendant que la bête régnait, Zafrina, témoin de l'assaut brutal sur son compagnon, rassemblait derrière lui un tourbillon de flammes, prête à déverser son courroux sur le lycanthrope qui s'abandonnait à sa nature la plus bestiale.
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