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L'Amiral Bigorneau
Savoir
Nahash
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[Flash-event] Un choix difficile
Feat. les anti-titans
Feat. les anti-titans
Un mois s'était écoulé depuis l'épreuve dans les profondeurs de la grotte où Naa et le groupe d'aventuriers avaient affronté les racines corruptrices de l'Arbre-Monde. Les échos de cette journée restaient gravés au sein de leurs esprits, tels des souvenirs indélébiles d'une bataille contre des forces qui dépassaient l'entendement des êtres mortels. Heureusement, la menace immédiate avait été diminuée, voire contenue, mais les mystères demeuraient, tapis dans l'ombre de l'inconnu.
Un nouveau groupe d'aventuriers guidés par la petite fée lumineuse se tenait à l'entrée de la grotte, désormais à moitié effondrée, symbole de la lutte titanesque qu'ils avaient menée. Le paysage autour d'eux était marqué par les stigmates de leur confrontation avec les forces obscures : des roches éparpillées, des arbres déracinés ainsi qu'un sol fissuré témoignant de la violence des énergies libérées. Le temps avait apaisé les auras malignes, mais hélas les cicatrices laissées par cette bataille demeuraient parfaitement visibles à l'œil nu.
- Chers compagnons, nous sommes de retour ici afin de terminer ce qui a été commencé. Ce que nous avons accompli il y a un mois a changé le cours de notre monde, mais il a également soulevé de nombreuses questions que nous ne pouvons ignorer. Notre mission aujourd'hui est d'explorer ce qui reste de l'Arbre-Monde. Les racines que nous avons combattues étaient des canaux, des liens entre notre plan de la réalité et des dimensions que nous ne comprenons que partiellement. Nous devons découvrir comment elles se sont formées, comment elles ont été corrompues, et surtout, comment elles ont servi de passerelles entre les royaumes. Ce qui a été vu à l'intérieur de cette grotte se voulait être une manifestation de sorcellerie noire et de désespoir, une force qui a cherché à dévorer le Sekai. Mais à chaque force, il existe une contre-force. La magie de l'Arbre-Monde n'est pas en soi mauvaise. Elle a été tordue, déformée par des volontés externes à l'équilibre naturel des choses. En saisissant son essence véritable, nous pouvons peut-être déceler un moyen de rétablir l’harmonie et de guérir les blessures infligées. Malheureusement, l'exploration de cet endroit ne sera pas sans danger. Il nous faudra demeurer prudents, car certaines énergies instables pourraient nous surprendre. Et il y a plus... Si nous réussissons à comprendre les racines, nous pourrions aussi découvrir des informations sur les titans et les gardiens, sur leur connexion avec l'Arbre-Monde, et sur les voies qu'ils ont empruntées pour influencer notre monde.
Après ce long monologue, la petite fée lumineuse attendit les réponses du groupe. S'il n'y avait pas d'objection, leur aventure ne tarderait plus à commencer !
RÈGLES DU JEU
Généralités :
¤ Ce flash-event est une suite directe à l'event Poussière Divine. Avant de participer ici, veuillez svp lire à minima le premier post de Poussière Divine et sa conclusion.
¤ Des posts de moins de 1000 mots sont demandés.
¤ Un nouveau tour sera posté à tous les 3 jours. Ce flash-event est de courte durée; il ne durera que 4 ou 5 tours.
¤ Un résumé à la fin de votre post est demandé. Il y aura sûrement de nouvelles consignes au prochain tour.
¤ Pour participer, il faut :
- Être un citoyen du monde et avoir un intérêt anti-titan.
- Poster votre arrivée à la suite de ce message. C'est à vous de trouver une justification rp cohérente.
¤ Il n'y a pas de nombre maximum de participants.
¤ Les risques dans ce flash-event sont plutôt faibles, mais pas inexistants.
Prochain tour : Dimanche le 14 janvier dans la nuit.
Citoyen de La République
Nahash
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Arme des Veilleurs
Savoir
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”Décisif. L’échec est une leçon, la récidive est une faiblesse. Nous avons appris Naa, et nous sommes plus forts.”
Le Démon apparaît soudainement après que la première phrase n’ait retentie. La voix possède un ton monotone et spectrale, prononçant ses phrases sans émotions avec un air presque descriptif et neutre, mais le timbre grave et la résonance inhérente du son donne au tout un aspect dérangeant.
”Rassuré. Les champions sont nombreux cette fois, Naa a eu le temps d’en rassembler plus.”
Avançant au milieu du nouveau groupe de mortels convoqués par les soins de la fae, Savoir surplombe les personnes présente de par sa hauteur et son regard se dirige sur les quelques camarades présents avec lesquels il était parvenu à sectionner le lien particulier entre l’Arbre Monde et le Royaume Divin. Certains sont déjà là. Bien. Les résidus du sanctuaire divin ont probablement irradié de leur magie corruptrice dans les environs tout au long du mois dernier, rendant ce qui reste de la grotte potentiellement sans danger pour l’exploration qu’ils se préparent à effectuer. Dans le cas contraire, ils auraient justement besoin de toute la force disponible pour pouvoir affronter les difficultés éventuelles des résidus néfastes.
Savoir est non seulement revenu pour pouvoir continuer ce qu’il a commencé, c’est à dire endiguer la résurrection d’un Titan et acquérir le plus de données possible concernant le combat entre les Mortels et leurs créateurs, mais aussi pour assouvir la raison d’être première de son existence: amasser des connaissances. C’est là l’essence même de son âme, au sens littéral du terme. Le Démon est constitué des fragments d’âmes des mortels trop curieux qui ont provoqué de par leur avide soif de connaissance, des émotions suffisamment fortes chez autrui pour esquinter leur âme et leur esprit. Ces échardes spirituelles agglutinées avaient façonné le début d’âme que le Compendium Daemonum et ses chercheurs inconscients avaient ensuite réussis à finaliser. Aujourd’hui, le Démon allait pouvoir acquérir des connaissances inédites, un savoir que seul lui et les autres mortels présents posséderont, ils seront les émissaires de ces nouvelles informations pour le reste du monde…
”Bien. Bien.”
Malheureusement pour lui, ce que l’oeil d’Ica a hâte de déceler parmi les aventuriers nouvellement rassemblés n’est pas encore là. De toute les présences manque encore à l’appel celle de sa soeur, le Démon à l’apparence humaine qui s’affuble d’un nom mortel, c’est elle qui l’intéresse le plus, son existence singulière et surtout ses particularités pour quelqu’un de sa race sont des caractéristiques qu’il n’a pas couru le risque d’étudier la dernière fois, à cause de son état… instable. Il espère bien que cette fois sera différente si jamais le Démon aux cheveux d’or refait son apparition.
Le Démon apparaît soudainement après que la première phrase n’ait retentie. La voix possède un ton monotone et spectrale, prononçant ses phrases sans émotions avec un air presque descriptif et neutre, mais le timbre grave et la résonance inhérente du son donne au tout un aspect dérangeant.
”Rassuré. Les champions sont nombreux cette fois, Naa a eu le temps d’en rassembler plus.”
Avançant au milieu du nouveau groupe de mortels convoqués par les soins de la fae, Savoir surplombe les personnes présente de par sa hauteur et son regard se dirige sur les quelques camarades présents avec lesquels il était parvenu à sectionner le lien particulier entre l’Arbre Monde et le Royaume Divin. Certains sont déjà là. Bien. Les résidus du sanctuaire divin ont probablement irradié de leur magie corruptrice dans les environs tout au long du mois dernier, rendant ce qui reste de la grotte potentiellement sans danger pour l’exploration qu’ils se préparent à effectuer. Dans le cas contraire, ils auraient justement besoin de toute la force disponible pour pouvoir affronter les difficultés éventuelles des résidus néfastes.
Savoir est non seulement revenu pour pouvoir continuer ce qu’il a commencé, c’est à dire endiguer la résurrection d’un Titan et acquérir le plus de données possible concernant le combat entre les Mortels et leurs créateurs, mais aussi pour assouvir la raison d’être première de son existence: amasser des connaissances. C’est là l’essence même de son âme, au sens littéral du terme. Le Démon est constitué des fragments d’âmes des mortels trop curieux qui ont provoqué de par leur avide soif de connaissance, des émotions suffisamment fortes chez autrui pour esquinter leur âme et leur esprit. Ces échardes spirituelles agglutinées avaient façonné le début d’âme que le Compendium Daemonum et ses chercheurs inconscients avaient ensuite réussis à finaliser. Aujourd’hui, le Démon allait pouvoir acquérir des connaissances inédites, un savoir que seul lui et les autres mortels présents posséderont, ils seront les émissaires de ces nouvelles informations pour le reste du monde…
”Bien. Bien.”
Malheureusement pour lui, ce que l’oeil d’Ica a hâte de déceler parmi les aventuriers nouvellement rassemblés n’est pas encore là. De toute les présences manque encore à l’appel celle de sa soeur, le Démon à l’apparence humaine qui s’affuble d’un nom mortel, c’est elle qui l’intéresse le plus, son existence singulière et surtout ses particularités pour quelqu’un de sa race sont des caractéristiques qu’il n’a pas couru le risque d’étudier la dernière fois, à cause de son état… instable. Il espère bien que cette fois sera différente si jamais le Démon aux cheveux d’or refait son apparition.
- Résumé:
- Savoir se téléporte sur place et se lance à la recherche des Veilleurs de l'Aurore et de leur meneuse Louise Aubépine.
Citoyen du monde
L'Amiral Bigorneau
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Info personnage
Race: Elémentaire (Eau)
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Accompagné dans chacun de ses mouvements par d'affreux grincements, un carrosse particulièrement mal entretenu et passablement instable venait de faire son apparition. Escorté de près par un groupuscule composé d'étranges figures encapuchonnées, le véhicule dirigé par quelques vieilles carnes fatiguées s'immobilisa enfin lorsqu'il fut à portée de vue de la petite fée lancée dans son discours ainsi que des quelques aventuriers rassemblés à la hâte pour rendre possible cette aventure. D'un seul coup, l'une des portes ornant le flanc du carrosse s'ouvrit après s'être pris un grand coup de pied, seulement pour révéler une bonne trempée qui commença à gouter un peu partout. De l'intérieur de l'habitacle, une voix rauque se fit entendre :
"PORTEURS !"
Certains des individus situés sur les côtés du véhicule mystérieux poussèrent un long soupir d'agacement mais consentirent néanmoins à obtempérer pour venir satisfaire la directive du mystérieux personnage qui venait de beugler un ordre. Les silhouettes s'agglutinèrent autour de la porte ouverte puis, dans un effort collectif qui arracha bien des râles, elles firent glisser ce qui se trouvait dans l'ombre pour le dévoiler au grand jour. Se tenant bien droit et fier, les pieds dans une bassine de bois et de fer contenant pas moins de trente litres d'eau salée; se trouvait l'Amiral Bigorneau. Poings sur les hanches et menton relevé, il parvenait à conserver l'équilibre avec brio malgré l'instabilité de ses compagnons. Relevant sa capuche de toile, l'un des tritons lança un regard noir au Fléau, avant de siffler :
"Amiral, tout l'monde nous regarde. On se tape la honte !"
"SILENCE ! PORTEZ-MOI ! C'EST VOTRE PUNITION !"
"Mais..."
"Je n'veux rien entendre, Mr. Cornelius ! Vous me portez jusque là-bas, un point c'est tout !"
"Mais y'a quinze mètres à faire..."
"Je m'en contrefous ! C'est moi l'Amiral, c'est moi le chef, c'est moi qui décide ! En avaaaaant, marche !"
Les pirates "punis" pour une raison relativement obscure et difficilement explicable obtempérèrent finalement et consentir à se plier à la lubie de leur capitaine dégénéré. Ce dernier, fier comme un coq et richement apprêté pour l'occasion, portait son plus beau tricorne, son manteau le plus prestigieux et avait fixé à sa ceinture la Tête. Pas n'importe quel crâne, la Tête, la seule, la vraie !
Le Docteur lui ayant fait part lors de sa virée à Brumerive de ce qui se tramait ici, l'Amiral avait subitement décrété qu'une telle aventure ne pouvait décidemment pas se dérouler sans lui et malgré les très nombreuses -et tout à fait valables- indications contraires de ses acolytes, l'Elémentaire au teint si emblématiquement bleuté avait tout de même ordonné qu'ils s'y rendent. Bien loin des océans sur lesquels il régnait usuellement, l'Amiral était donc bel et bien présent et ne comptait pas rater une miette d'un tel évènement, en dépit de son accablante malédiction qui l'empêchait de trop s'éloigner des eaux et dont il commençait à ressentir les symptomes malgré une assommante quantité de rhum dans le sang ainsi que cette idée pas franchement ingénieuse d'un gros aquarium dans lequel tremper ses pattes.
On le transporta jusqu'au regroupement d'énergumènes ayant pour objectif d'en apprendre davantage sur les lieux et lorsqu'il fut sur place, on le déposa sans ménagement particulier, ce qui eut évidemment pour résultat de vider par terre une bonne partie de la bassine. Indifférent à ce contretemps, Bigorneau croisa les bras mais eut la politesse, lorsqu'il aperçut le Docteur, de lever son tricorne en guise de salutations. Il aperçut du coin de l'oeil l'immense machin qui fendait la foule et ne put se retenir, lorsqu'il le vit débouler, de se pencher un peu vers le Docteur pour marmonner :
"C'est un copain à vous, ce truc là ?"
"PORTEURS !"
Certains des individus situés sur les côtés du véhicule mystérieux poussèrent un long soupir d'agacement mais consentirent néanmoins à obtempérer pour venir satisfaire la directive du mystérieux personnage qui venait de beugler un ordre. Les silhouettes s'agglutinèrent autour de la porte ouverte puis, dans un effort collectif qui arracha bien des râles, elles firent glisser ce qui se trouvait dans l'ombre pour le dévoiler au grand jour. Se tenant bien droit et fier, les pieds dans une bassine de bois et de fer contenant pas moins de trente litres d'eau salée; se trouvait l'Amiral Bigorneau. Poings sur les hanches et menton relevé, il parvenait à conserver l'équilibre avec brio malgré l'instabilité de ses compagnons. Relevant sa capuche de toile, l'un des tritons lança un regard noir au Fléau, avant de siffler :
"Amiral, tout l'monde nous regarde. On se tape la honte !"
"SILENCE ! PORTEZ-MOI ! C'EST VOTRE PUNITION !"
"Mais..."
"Je n'veux rien entendre, Mr. Cornelius ! Vous me portez jusque là-bas, un point c'est tout !"
"Mais y'a quinze mètres à faire..."
"Je m'en contrefous ! C'est moi l'Amiral, c'est moi le chef, c'est moi qui décide ! En avaaaaant, marche !"
Les pirates "punis" pour une raison relativement obscure et difficilement explicable obtempérèrent finalement et consentir à se plier à la lubie de leur capitaine dégénéré. Ce dernier, fier comme un coq et richement apprêté pour l'occasion, portait son plus beau tricorne, son manteau le plus prestigieux et avait fixé à sa ceinture la Tête. Pas n'importe quel crâne, la Tête, la seule, la vraie !
Le Docteur lui ayant fait part lors de sa virée à Brumerive de ce qui se tramait ici, l'Amiral avait subitement décrété qu'une telle aventure ne pouvait décidemment pas se dérouler sans lui et malgré les très nombreuses -et tout à fait valables- indications contraires de ses acolytes, l'Elémentaire au teint si emblématiquement bleuté avait tout de même ordonné qu'ils s'y rendent. Bien loin des océans sur lesquels il régnait usuellement, l'Amiral était donc bel et bien présent et ne comptait pas rater une miette d'un tel évènement, en dépit de son accablante malédiction qui l'empêchait de trop s'éloigner des eaux et dont il commençait à ressentir les symptomes malgré une assommante quantité de rhum dans le sang ainsi que cette idée pas franchement ingénieuse d'un gros aquarium dans lequel tremper ses pattes.
On le transporta jusqu'au regroupement d'énergumènes ayant pour objectif d'en apprendre davantage sur les lieux et lorsqu'il fut sur place, on le déposa sans ménagement particulier, ce qui eut évidemment pour résultat de vider par terre une bonne partie de la bassine. Indifférent à ce contretemps, Bigorneau croisa les bras mais eut la politesse, lorsqu'il aperçut le Docteur, de lever son tricorne en guise de salutations. Il aperçut du coin de l'oeil l'immense machin qui fendait la foule et ne put se retenir, lorsqu'il le vit débouler, de se pencher un peu vers le Docteur pour marmonner :
"C'est un copain à vous, ce truc là ?"
- Résumé:
L'Amiral déboule dans un carosse. Vu qu'il est maudit et que l'éloignement avec la mer est inconfortable pour lui, il est transporté pour l'instant dans une bassine d'eau salée que trimballent ses acolytes. Il porte la Tête à la ceinture. Lorsqu'il voit le Docteur, il le salue et demande à être déposé près de lui. Il jette ensuite un coup d'oeil à l'ensemble des personnages présents, plus particulièrement à Savoir.
Citoyen du monde
Louise Aubépine
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Un choix difficile
Assise sur un rondin de bois non loin de l’entrée de la grotte, la démone fixait la foule, ameutée par sa nouvelle amie féerique, qui prenait peu à peu place devant l’entrée. Arrivée parmi les premiers (ce n’était pas bien difficile étant donné que Naa avait une place particulière au sein du groupe naissant qu’elle essayait de former), Louise fût agréablement surprise de voir autant de nouvelles têtes. Il était sensiblement plus aisé de faire face à l’adversité lorsque l’on était entouré par un grand nombre d’alliés. Tout d’abord pour des raisons purement logiques de nombre, mais aussi, et elle avait pu s’en rendre compte la dernière fois, que certains étaient capables de se dépasser plus que de raison lorsqu’ils agissaient pour les leurs.
Ainsi, elle avait trouvé le courage de participer à ce jeu macabre et n’en était pas ressortie indemne. La partie gauche du corps brûlée par la racine maléfique, elle s’en était retrouvée à moitié défigurée sur le côté gauche du visage. Par chance, et grâce aux premiers secours du camp, elle n’en souffrait plus. Mais il était certain que cette cicatrice due à la brûlure continuerait de lui remémorer ce funeste jour. Un sacrifice bien grand pour un résultat non escompté. La jeune femme se rassurait à moitié, se disant qu’elle aurait pu subir pire et que le fait que tous ses compagnons soient en vie était déjà une aubaine en soit. De plus, elle n’avait pas le droit de se plaindre. A ses yeux, Dactyle ou l’homme en armure avaient fait face à des racines corrompues plus terribles encore.
Elle baissa les yeux sur son gant usé, la main ouverte, alors que ses pensées continuèrent de glisser le fil des souvenirs de cette journée fatidique. L’une des racines lui avait demandé de sacrifier sa magie, chose qu’elle s’était empressée de faire sans penser aux répercussions futures et espérant naïvement que ses capacités reviendraient bien vite. Malheureusement, il semblerait que ce ne fut pas le cas. Louise se sentait coupée de son énergie magique qui la parcourait habituellement. Elle s’était bien sûr entêtée à produire de la magie, à se concentrer, revoir ses acquis mais le résultat ne fût malheureusement pas à la hauteur de ses attentes. Avait-elle perdu à jamais ses capacités magiques ? Ou peut-être la racine continuait-t-elle de la tourmenter ?
Quoi qu’il en fût, pouvoirs ou non, il était de son devoir de continuer le combat. Il était désormais trop tard pour reculer. Mieux, il a toujours été trop tard pour reculer, depuis le tout premier jour où, sortant du grimoire, elle avait décidé d'œuvrer pour un monde meilleur, un monde entre les mains des mortels. Les mots de ses compagnons vibraient encore dans son esprit alors qu’elle se releva, resserra ses gants et vérifia la vieille épée qu’elle avait à la ceinture ainsi que le bouclier shoumeien qu’elle avait dans le dos.
Aujourd’hui, ils n’échoueraient pas.
Un large sourire naquit sur son visage lorsqu’elle remarqua le démon aux multiples yeux. Il était certes étrange, mais après avoir traversé l’enfer ensemble et s’en être sortis, elle était fière de pouvoir le considérer en tant que compagnon et peut-être en tant qu’ami.
Lorsqu’il annonça être sur la même longueur qu’elle concernant leur réussite future, elle ne put s’empêcher d’hocher du chef, se permettant même un léger sourire narquois.
Elle vint se placer à ses côtés.
—Je suis contente de vous revoir, dit-elle au démon en continuant de fixer l’entrée de la grotte. J’espère que Dactyle et notre ami en armure seront aussi de la partie, il est grand temps que notre convalescence prenne fin. Aujourd’hui, nous nous relevons et qu’importe les dangers qui se dresseront sur notre route, nous ne nous laisserons pas marcher sur les pieds. La première fois, nous avons manqué de discernement et peut-être de travail d’équipe voire même de confiance. Mais ce temps est révolu. Alors, je vous le redis. Je suis heureuse de vous avoir à mes côtés.
Elle tourna finalement la tête vers le démon qui la surplombait et lui offrit un sourire sincère avant de lui tendre la main.
—Ensemble, la défaite n’est plus permise.
Là où le premier jour, la démone s’était montrée méfiante et peu désireuse de s’approcher de l’entité, elle avait désormais mûrit et était prête à aller de l’avant. Quand bien même le moment d’hésitation du démon leur avait peut-être coûté la victoire, elle partagerait intégralement le poids de la défaite avec lui. Si les équipes fêtaient leurs victoires ensemble en contrepartie, il était de leur devoir de pleurer leurs défaites main dans la main.
Après une poignée de main ou non avec son allié, Louise indiqua à la fée que de son côté, elle était prête à continuer l’aventure. Mais sans doute serait-il plus judicieux d’attendre encore un peu, d’autant plus qu’elle aimerait vraiment voir Dactyle ou l’homme en armure de la partie et priait intérieurement pour les voir arriver avant le début des festivités.
Elle prit le temps de poser son regard sur un homme tout de noir vétu. Son silence contrastait grandement avec le tantrum causé par le joyeux pirate qui venait d'apparaître, transporté par ce que Louise pensait être ses employés.
De toute évidence, cette mission s’annonçait sur un ton bien plus léger que la première. Et bien qu’il y eu de nouveaux inconnus, elle était heureuse de faire partie d’un tout. D’un groupe avec un objectif commun. Elle n’était plus seule et rien n’aurait pu la rendre plus joyeuse.
- Résumé ::
—Louise se remémore le fameux jour durant lequel elle a du combattre les racines avec ce qu'elle considère aujourd'hui comme des compagnons importants, voire des amis. Elle constate ses cicatrices dû aux flammes des racines ainsi que son incapacité à utiliser de la magie. Puis elle remarque Savoir et s'empresse d'aller le voir. Heureuse de retrouver cet allié avec qui elle a bravé l'enfer. Elle espère également retrouver Dactyle ainsi que le mort vivant en armure qui étaient présent lors des jeux macabres des racines.
Elle est prête à aller de l'avant et se relever pour de bon suite à cette défaite.
CENDRES
Citoyen du monde
Altarus Aearon
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Info personnage
Race: Humain-elfe
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal neutre
Rang: C
"Encore une fois, Capitaine, c'est..."
"... de la folie, je sais. Je ne t'ai pas demandé de me suivre, encore une fois.."
"Vous nous avez fait le coup à Kaizoku, cette fois, je suis de la partie !"
"Même si tu as pris avec toi quelques hommes ? "
"On n'est jamais trop prudent"
Altarus s'était retenu de rouler des yeux. Depuis Kaizoku, son Second avait tendance à se montrer un peu trop... protecteur. Les deux hommes se connaissaient depuis des années en même temps, se révélant être des amis loyaux, même si cela était relégué au second plan quand ils voguaient sur les mers. La hiérarchie primait avant tout. Mais le respect qui étreignait les deux marins ne s'était jamais rompu.
Le borgne avait accepté de suivre Bigorneau, pris d'un élan d'aventure sans nom quand le dénommé Docteur lui avait fait part de toute cette histoire. De ce qu'il avait pu entendre et apprendre, Altarus avait peiné à y croire, avant de réussir à accepter que le monde, bien qu'il y vive depuis plus de trois cents ans, était toujours plus vaste à chaque fois qu'il parcourait les terres fermes du Sekaï. Quoi de plus normal quand il avait passé plus de la majorité de son existence sur les océans ?
Le vieux fiacre dans lequel il se trouvait s'arrêta non loin. Inspirant longtemps, il n'était pas mécontent d'être arrivé. Les transports terrestres le rendaient toujours malade. Frenzo descendit en premier, suivi du Capitaine. Deux hommes sautèrent de l'arrière du véhicule tracté, les deux autres quittèrent leur banc de cocher, pour s'assurer que les deux chevaux noirs seront bien attachés. Ils s'étaient arrêtés non loin d'un semblant de carrosse, en si piteux état qu'on se demandait comment il n'était pas tombé en morceaux. Et forcément, ils étaient arrivés au moment où Bigorneau se faisait trimballer les pieds dans son bac d'eau. Un regard glacial suffit à taire tout début de rire de la part des marins du Cetus. L'heure n'était pas à la plaisanterie. Aujourd'hui, ce n'était pas une virée banale. Outre le fait d'être à terre, ils ne devaient pas oublier qu'ils participaient à quelque chose qui dépassait tout entendement. D'ailleurs, les hommes du borgne ne manquèrent pas de blêmir en apercevant un être hors norme, qu'était Savoir. Pour eux, il était d'un physique qui dépassait une partie de leur imagination. Altarus ne manqua pas de sentir son cœur palpiter d'un début de crainte, son instinct lui soufflant de prendre la fuite. Pourtant, il était là. S'il n'attaquait pas, c'est qu'il trouvait son compte... pour l'instant...Plus encore quand une jeune femme se rapprocha de lui, bien moins craintivement que lui.
Altarus se rapprochait de Bigorneau, les dents serrées pour affronter une crainte qu'il paraissait déjà avoir connue... Kaizoku, souffla son esprit, évitant de porter son œil solitaire sur la présence démoniaque... Ce qui se tramait là, maintenant, dépassait largement la présence de cette créature impressionnante.
Altarus se concentra sur l'Amiral, qui s'était rapproché de ce qui pourrait être un humain, si l'on oubliait son bien étrange masque à bec. Le pirate savait que son comparse avait cette fréquentation, mais ne s'était pas attendu à le voir si tôt en pareilles circonstances. Après avoir salué ce dernier d'un hochement de tête, il observa les lieux… La désolation apportait le témoignage d'actes récents et violents... Il peinait à imaginer ce qui avait pu se tramer ici, malgré ce qu'il avait pu entendre… et de ce que narra la petite Fée, qui attendait beaucoup des aventuriers pour comprendre la trame délabrée de l'Arbre Monde et bien plus encore... en somme, approcher et comprendre la source de tous ces maux et comment tous se liaient. Intrinsèquement, son désir profond de voir son île natale renaître de ses cendres s'y nouait... Il avait par le passé un semblant de croyance pour Kaiyo... mais la mer avait prouvé qu'elle était maîtresse d'elle-même sans le Titan. La mer existait pour compléter les terres fermes du Sékaï et inversement. L'un ne pouvait pas exister sans l'autre. Il porta son seul oeil bleu qui guettait des réponses de la part des vivants présents. Il se permit de répondre ceci :
"Si nous arrivons à comprendre l'impensable, nous arriverons à mieux comprendre la surface de l'avenir..."
Est ce que cela avait réellement du sens ? Possible, pour qui voulait y croire...
"... de la folie, je sais. Je ne t'ai pas demandé de me suivre, encore une fois.."
"Vous nous avez fait le coup à Kaizoku, cette fois, je suis de la partie !"
"Même si tu as pris avec toi quelques hommes ? "
"On n'est jamais trop prudent"
Altarus s'était retenu de rouler des yeux. Depuis Kaizoku, son Second avait tendance à se montrer un peu trop... protecteur. Les deux hommes se connaissaient depuis des années en même temps, se révélant être des amis loyaux, même si cela était relégué au second plan quand ils voguaient sur les mers. La hiérarchie primait avant tout. Mais le respect qui étreignait les deux marins ne s'était jamais rompu.
Le borgne avait accepté de suivre Bigorneau, pris d'un élan d'aventure sans nom quand le dénommé Docteur lui avait fait part de toute cette histoire. De ce qu'il avait pu entendre et apprendre, Altarus avait peiné à y croire, avant de réussir à accepter que le monde, bien qu'il y vive depuis plus de trois cents ans, était toujours plus vaste à chaque fois qu'il parcourait les terres fermes du Sekaï. Quoi de plus normal quand il avait passé plus de la majorité de son existence sur les océans ?
Le vieux fiacre dans lequel il se trouvait s'arrêta non loin. Inspirant longtemps, il n'était pas mécontent d'être arrivé. Les transports terrestres le rendaient toujours malade. Frenzo descendit en premier, suivi du Capitaine. Deux hommes sautèrent de l'arrière du véhicule tracté, les deux autres quittèrent leur banc de cocher, pour s'assurer que les deux chevaux noirs seront bien attachés. Ils s'étaient arrêtés non loin d'un semblant de carrosse, en si piteux état qu'on se demandait comment il n'était pas tombé en morceaux. Et forcément, ils étaient arrivés au moment où Bigorneau se faisait trimballer les pieds dans son bac d'eau. Un regard glacial suffit à taire tout début de rire de la part des marins du Cetus. L'heure n'était pas à la plaisanterie. Aujourd'hui, ce n'était pas une virée banale. Outre le fait d'être à terre, ils ne devaient pas oublier qu'ils participaient à quelque chose qui dépassait tout entendement. D'ailleurs, les hommes du borgne ne manquèrent pas de blêmir en apercevant un être hors norme, qu'était Savoir. Pour eux, il était d'un physique qui dépassait une partie de leur imagination. Altarus ne manqua pas de sentir son cœur palpiter d'un début de crainte, son instinct lui soufflant de prendre la fuite. Pourtant, il était là. S'il n'attaquait pas, c'est qu'il trouvait son compte... pour l'instant...Plus encore quand une jeune femme se rapprocha de lui, bien moins craintivement que lui.
Altarus se rapprochait de Bigorneau, les dents serrées pour affronter une crainte qu'il paraissait déjà avoir connue... Kaizoku, souffla son esprit, évitant de porter son œil solitaire sur la présence démoniaque... Ce qui se tramait là, maintenant, dépassait largement la présence de cette créature impressionnante.
Altarus se concentra sur l'Amiral, qui s'était rapproché de ce qui pourrait être un humain, si l'on oubliait son bien étrange masque à bec. Le pirate savait que son comparse avait cette fréquentation, mais ne s'était pas attendu à le voir si tôt en pareilles circonstances. Après avoir salué ce dernier d'un hochement de tête, il observa les lieux… La désolation apportait le témoignage d'actes récents et violents... Il peinait à imaginer ce qui avait pu se tramer ici, malgré ce qu'il avait pu entendre… et de ce que narra la petite Fée, qui attendait beaucoup des aventuriers pour comprendre la trame délabrée de l'Arbre Monde et bien plus encore... en somme, approcher et comprendre la source de tous ces maux et comment tous se liaient. Intrinsèquement, son désir profond de voir son île natale renaître de ses cendres s'y nouait... Il avait par le passé un semblant de croyance pour Kaiyo... mais la mer avait prouvé qu'elle était maîtresse d'elle-même sans le Titan. La mer existait pour compléter les terres fermes du Sékaï et inversement. L'un ne pouvait pas exister sans l'autre. Il porta son seul oeil bleu qui guettait des réponses de la part des vivants présents. Il se permit de répondre ceci :
"Si nous arrivons à comprendre l'impensable, nous arriverons à mieux comprendre la surface de l'avenir..."
Est ce que cela avait réellement du sens ? Possible, pour qui voulait y croire...
- Résumé:
Altarus se pointe presque à la suite de Bigorneau, avec son Second et quatre membres d'équipage. Il a rejoint l'Amiral qui a demandé à ce qui le suive dans cette affaire plus que... titanesque. La présence de Savoir n'est pas sans l'impressionner. Puis, il découvre la présence du Docteur. Bigorneau lui en a causé une fois. Il se concentre par la suite sur l'état des lieux et des dires de la Petite Fée. Il était bien décidé à se lancer dans l'aventure.
Baron du Crime
Vaenys Draknys
Messages : 281
crédits : 290
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Un choix difficile
Feat. les anti-titans
Benedictus, ex-Shoumeï
Novembre de l'an 4
Novembre de l'an 4
Vaenys quitta Kyouji quelque temps, laissant la Pègre locale de la ville frontalière gérée par son fidèle bras droit, Wulfric. Il était alors accompagné de deux mercenaires, qui étaient grassement payés pour assurer la protection de leur chef, le Baron. Escorter une créature entièrement vêtue de noirs, et masquée qui plus est, pouvait leur paraître terrifiant. Les quelques espions de la pègre avaient informé Vaenys de rituels étranges qui provenaient de l’Arbre-Monde, à Bénédictus. Fort heureusement, de valeureux personnages avaient su stopper les avancées de ce rituel, mais pas sans mal, ni sans conséquences.
Vaenys avait déjà eu un passé avec les titans, car, pendant la grande guerre contre les titans, le prince déchu avait su se jouer de la titanide Zei, la piégeant à l’orée des pins argentés. Ainsi, l’ancien prince du Reike avait su reprendre de sa renommée auprès des sujets de son ennemi, Tensai Ryssen. Peut-être qu’en retournant au front direct contre des entités à la nature encore inconnue pour le commun des mortels, il saurait remonter encore un peu plus dans l’estime du peuple du Reike. Enfin, comme si cela pouvait l’intéresser. Et puis, la haine qu’il éprouvait pour les titans était telle, qu’il était prêt à tout pour les voir disparaître.
En arrivant non loin du point de rendez-vous, le Vosdraak vit déjà plusieurs personnes présentes sur place. Des pirates, un borgne, Altarus, une de ses connaissances et un autre à l’air peu farouche, dans un seau d’eau. Des démons, dont l’un n’était qu’un amas d’yeux, quelle horreur était-ce que cela ? Et enfin, une tête, ou plutôt, un masque qui semblait bien familier pour le Baron. Le Docteur était de la partie. Voici plusieurs semaines qu’il ne l’avait pas revue.
Les mercenaires se stoppèrent net, et se tournèrent vers le Baron. L’un d’eux le regardait, l’air apeuré. « Messire Draknys, êtes-vous réellement sûr de vouloir partir dans cette grotte ? Ce n’est pas trop dangereux pour vous ? » demanda-t-il, se penchant légèrement, en signe de respect. Certainement un pro-Draknys. Bien que cela le flatte grandement, il n’appréciait pas que l’on le nomme par son nom, surtout lorsqu’il venait masquer.
Ainsi, une légère lueur violette sortie du masque de métal, contrastant parfaitement avec le noir de l’acier. Le Vosdraak laissa volontairement la couleur de ses yeux s’échapper de son masque. « Vous êtes un imbécile ou quoi Garber ? Premièrement, je vous ai déjà dit à de nombreuses reprises de ne me nommer le nom de ma lignée. Vous n’en êtes pas digne, pathétique humain. Ensuite, si je fais l’effort de venir masquer, c’est pour que l’on ne me reconnaisse pas. Enfin, ma divine présence se fera ressentir chez tous ces pouilleux, mais bon. » annonça-t-il, la voix déformée par l’acier du masque.
Enfin, il arriva proche du groupe, mais resta tout de même à l’écart. Il salua d’un signe de la tête son associé, le Docteur, puis regarda avec dégoût la misérable chose qui se trouvait à ses côtés, dans le seau. Décidément, les amis du Docteur étaient aussi étranges que lui. Puis, les améthystes du Vosdraak vinrent se poser sur l’impressionnant démon qui se tenait non loin des autres.
Il écoutait les paroles de la petite fae lumineuse, qui au passage, possédait une voix tellement désagréable, quelle horreur. Dommage que le masque ne lui permît pas de filtrer les sons trop aiguës. Enfin, il était prêt à s’aventurer au sein de cette grotte, accompagné de ses deux imbéciles de mercenaires, et d’autres inconnus qu’il avait hâte de découvrir de plus près. Après tout, les pirates savaient très bien faire affaire.
- Résumé:
- -Vaenys quitte Kyouji et se rend à Bénédictus accompagné de deux mercenaire. Il vient jusqu'ici pour voir les retombés du récent évènement ayant eu lieu sur place. Il l'a su par des espions de la pègre. En arrivant, il reste loin des autres et écoute la petite Fae.
Invité
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feat. les Anti-Titans
Un choix difficile
Faim obscure gronde,
Retour aux ruines, passé,
Visages familiers.
16 Novembre de l'An 4,
Benedictus.
Benedictus.
Cela fait déjà un mois que les événements ayant secoué les terres shoumeiennes avaient survenus dans l’ancienne capitale de la nation, Benedictus. Revenir ici n’était pas qu’un simple fruit du hasard, encore moins celle d’une commémoration secrète aux pauvres âmes errantes suite à la folie des Titans, ou d’un retour basé sur une promesse avec mes anciens alliés du jour fatidique.
Non, je m'en tenais à la parole que j’avais tenue lorsque je les avais quittés : une faim des plus obscure et malsaine m'habitait désormais, et si je ne faisais pas attention de l’assouvir — en respectant un peu une morale de bonne justice en visant ceux à qui on ne manquerait pas de revoir un jour arpenter les sentiers de ce monde — je viendrais à m’attaquer à d'innocents passants et ermites, des vagabonds et sans-abris, réfugiés de guerre et de pauvres de cités fortunés. C’était… Comme un retour à la case départ de mon travail sur mon combat intérieur. Mais cela était une réflexion que je tiendrais sur un autre instant.
Pour l’heure, je me tenais aux abords des restes de l’entrée de notre mission. Des éboulis avaient bouché l’accès souterrain rendant l’exploration des plus compliqués à venir. Mais je savais que cela n’arrêterait pas des gens comme nous, ou des curieux de passage, à aller de l’avant, et découvrir des secrets enfouis dans les ruines d’un âpre affrontement entre les forces de l'ordre et du chaos.
À mon arrivée, je me rendais compte que j’étais loin d’être le premier, et possiblement, le dernier à conclure cette nouvelle escouade aux visages singuliers, et familiers : je reconnaissais la femme aux cheveux de blé, ainsi que… L’être sans forme à la puissance et dialecte d’une logique indiscutable. Pour ce qui est des autres, j’attendais de voir comment ils allaient agir dans les prochaines heures. De nouvelles recrues ? Des mortels portant en eux la flamme de la lutte contre les Titans ?
J’avais pris le soin de rester le plus discret, malgré encore une fois ma taille, avec le maximum de tissus pour ne laisser que mes yeux transparaître au regard. Au préalable, j’avais manipulé les éléments du froid pour redonner un teint plus vivant. Qui sait, je pourrais tomber sur des zélotes adversaire de la non-vie ?
Non, je m'en tenais à la parole que j’avais tenue lorsque je les avais quittés : une faim des plus obscure et malsaine m'habitait désormais, et si je ne faisais pas attention de l’assouvir — en respectant un peu une morale de bonne justice en visant ceux à qui on ne manquerait pas de revoir un jour arpenter les sentiers de ce monde — je viendrais à m’attaquer à d'innocents passants et ermites, des vagabonds et sans-abris, réfugiés de guerre et de pauvres de cités fortunés. C’était… Comme un retour à la case départ de mon travail sur mon combat intérieur. Mais cela était une réflexion que je tiendrais sur un autre instant.
Pour l’heure, je me tenais aux abords des restes de l’entrée de notre mission. Des éboulis avaient bouché l’accès souterrain rendant l’exploration des plus compliqués à venir. Mais je savais que cela n’arrêterait pas des gens comme nous, ou des curieux de passage, à aller de l’avant, et découvrir des secrets enfouis dans les ruines d’un âpre affrontement entre les forces de l'ordre et du chaos.
À mon arrivée, je me rendais compte que j’étais loin d’être le premier, et possiblement, le dernier à conclure cette nouvelle escouade aux visages singuliers, et familiers : je reconnaissais la femme aux cheveux de blé, ainsi que… L’être sans forme à la puissance et dialecte d’une logique indiscutable. Pour ce qui est des autres, j’attendais de voir comment ils allaient agir dans les prochaines heures. De nouvelles recrues ? Des mortels portant en eux la flamme de la lutte contre les Titans ?
J’avais pris le soin de rester le plus discret, malgré encore une fois ma taille, avec le maximum de tissus pour ne laisser que mes yeux transparaître au regard. Au préalable, j’avais manipulé les éléments du froid pour redonner un teint plus vivant. Qui sait, je pourrais tomber sur des zélotes adversaire de la non-vie ?
- Résumé des actions:
- Le Déchu revient après 1 mois, comme promis aux Veilleurs. Il ne s'attend pas spécialement à retoruver des visages connus, mais ne cache pas un léger sourire quand il apercevra ces derniers. pour les nouvelles t^petes, il préfère voir comment ils agiront pour déterminer s'il peut s'avancer vers eux.
Code de Anéa pour N-U