Une Bête Acculée

Message 16

À chaque nouveau mouvement de la sirène déclencher des vagues de frisson de plaisir sur le terme de la rousse. Chaque millimètre de ces caresses.

Leurs regards s'accrochaient, ne se quittaient pas, comme si-la louve était hypnotisée par la sirène, sans qu'elle ne chante. Et cela amplifia la frustration quand la sirène joua avec ses lèvres, avant de s'éloigner, de retirer la proie de la lycan. Même si cela ne dura pas, le baiser qui suivit brisa le vide qui avait commencé à se créer. Elle profita de se baser, d'une nouvelle sensation.

La rousse continuait de s'activer sur le corps de l'aquarienne. Puis, elle se laissa emmener, éloigner du rivage pour découvrir d'autres horizons. Elle se doutait de ce qui allait lui arriver. Ses mains continuées de découvrir le corps de la sirène, suivant le roulement des muscles sous les écailles. Elle se lova contre Takhys à la sensation de ses bras qui l'entourait.

La naine frissonne à la sensation des dents sur son oreille, puis son souffle de ses mots. La louve inspira une bonne fois. À Nouveau, le silence l'envahit. Il était oppressant pour la naine, elle qui ne connaissait pas cette sensation. Son monde était toujours bruyant. Heureusement, la présence de Takhys était rassurante à ce niveau. Nora créant une fine pellicule de glace transparente sur ses yeux. Étant comme une membrane lui permettant d'admirer la beauté du monde sous-marin. Avec seulement une légère déformation... C'était la première fois qu'elle se retrouvait aussi profonde.

Cela l'émerveillait et l'apeurait en même temps. Cette vie, cette lumière, tout un monde que Nora n'avait fait qu'effleurer toutes ces années. Elle pouvait détailla la joie qui se lisait sur le visage de la sirène. Le froid qui se posait sur la peau de la Terrienne qui était repoussée par le moment, par la chaleur de leur passion.

Nora ne savait pas où poser les yeux, sur le décor, que ce soit la faune ou la flore qu'elle n'avait jamais vu dans ces conditions, ou sur le corps de la sirène. Cela aussi était une première. Être nue, sous l'eau, en train de profiter du corps de l'autre. Takhys appela l'eau à créer un mouvement sur le fond pour remuer les algues. Cela eut pour effet de revoler une nouvelle vision de ce monde, ses yeux d'or suivirent le ballet des petits créature qui illuminait les alentours. L'ambiance était romantique, un rêve que l'amante terrestre n'aurait jamais imaginé.

Puis la sirène repris l'attention de Nora, la tirant à elle pour l'embrasser. Son corps se cambrant sous le doigt de la belle. Et quand ses doigts trouvèrent leur trésor, commençant à jouer sur cette intimité. Son bassin se mit à rouler, imitant le roulis des vagues. Elle ne put retenir son gémissement en embrassant la sirène.

Le plaisir qui se répandait dans son corps qui activait ses mains sur les écailles de la sirène, descendant le long du dos pour atteindre le séant de la belle. Elle espérait que cela donnerait du plaisir, que cela ne changeait pas sous cette forme. Où elle espérait que la sirène guiderait ses mains aux meilleurs endroits.

La louve embrassée avidement la sirène, comme si sa vie en dépensait, emporter par la passion et les risques de cet accouplement.

L'Aquarienne n'avait guère besoin de la guider du bout de ses doigts pour que Nora accède au val interdit, accessible uniquement par la seule volonté de sa gardienne naturelle. L'agilité du bas de son corps pisciforme était égale à celle des dauphins. Elle n'avait qu'à arquer cette partie écailleuse pour permettre à sa partenaire aérienne de trouver la voie de la pure passion, de la grande exaltation. Et elle, comme les gracieux nageurs rieurs des mers, s'enroulait autour de cet être qui était contraint de jouer les apnéistes le temps d'approcher de l'extase. Leurs lèvres pressées l'une contre l'autre, elles pouvaient percevoir mutuellement cette envie de partir plus loin dans l'exploration, de rester ainsi l'une à l'autre. La chaleur croissait, et elles sentaient les pulsations de leur cœur s'accélérer dans les veines qui couraient sous leurs lèvres pulpeuses. Encore plus quand elles s'amusaient à se mordiller. Ou était-ce Takhys qui l'aguichait du bout des dents, lui rappelant qu'elle était aussi la prédatrice ?

Chose certaine, cette montée d'envie et de désirs consommait plus rapidement l'air emmagasiné dans les poumons de sa belle. Takhys omit un peu cela dans l'envolée du bouillonnement émotionnel qui l'emplissait dans tout son corps. Elle comprit que Nora commençait à peiner à retenir son souffle, malgré son envie de rester contre elle, dans les légères crispations musculaires qui répondaient au besoin vital de refaire surface. En même temps, la Sirène avait promis de l'air, non ? Elle qui était si joueuse. Bon, et si elle réagissait un peu ? Quelques bulles s'échappaient de la bouche attrayante de la rouquine.

*Oups...*

Elle apposa fermement sa bouche contre celle de la chasseuse, pour qu'il n'y ait pas le moindre interstice possible, pas la moindre faille par où le précieux air puisse se faufiler. Avec douceur, elle lui offrit l'air qu'elle avait gardé dans ses poumons. Un air chaud et humide, qui avait une force saline intense dès que les papilles de la langue de Nora s'en feraient chatouiller. Et pendant qu'elle jouait la salvatrice auprès de sa terrestre, elle la serra contre elle, tant pour la rassurer que pour repartir à la recherche de l'entrée secrète des désirs inavoués qui n'attendaient qu'à s'éveiller au contact des doigts palmés de la Sirène.

Une fois l'air insufflé, la Sirène essaya d'apporter d'autres sensations, plus enivrantes pour sa partenaire, avant de remonter à la surface et permettre à Nora de respirer un véritable air salin. Elle était toujours collée contre son buste, appréciant en silence la fermeté de sa poitrine d'aérienne contre la sienne. Avec sensualité, elle passa le bout de son index sur les lèvres humides de Nora, comme pour s'imprégner de leur forme et de leur très infime irrégularité. Elle se permit d'un coup de rire

"Alors ma chère.... que penses-tu de cette expérience ? On peut la renouveler. J'ai tout mon temps. "

Message 17

Cette danse silencieuse à laquelle s'exercer les deux femmes était envoûtante, dangereuse... La naine était à la merci de la sirène autant son plaisir que sa vie. Son plaisir inondait son corps, contractant ses muscles, faisant frémir sa peau. La pression constante sur sa peau.

La sensation du plaisir qui grandissait, qui faisait que chaque gémissement laissée échappé des bulles d'air et qui amplifiait la sensation de manquer d'air. Son corps avait commencé à abandonner son roulis pour essayer de se dégager. Un autre instinct se réveillait en elle, celui de la bête qui commençait à gronder.

Et avant qu'il ne prennes trop d'importance, la sirène embrassa à nouveau la naine, lui donnant une nouvelle bouffée d'oxygène. La louve appréciait cet air qui lui rendait sa concentration sur son plaisir. Appréciant ce concentré d'air marin pendant que l'étreinte de la sirène reprenait, l'exploration de son corps aussi.

Chaque pression sur son bouton lui envoyait des décharges dans tout le corps. Enflammant son esprit. Tout ceci décuplait son plaisir. Et elle ne mit pas longtemps à atteindre l'extase, son corps se mit à trembler légèrement contre celui de la sirène. La louve se nicha dans le cou de la sirène pour la mordre. Donnant ses tremblements par sa mâchoire, lui offrant toutes les sensations de ce pic d'extase. Un rôle s'échappa, laissant apparaître une ligne de bulle pendant que la sirène les remontait à la surface.

Et quand, elles perçèrent la surface de l'océan, la louve pris une grande aspiration d'air frais. Essayant de se remettre de l'extase et du manque d'oxygène. Ses yeux brillaient du plaisir et des étoiles. Takhys n'avait pas décidé de laisser son corps tranquille. Continuant de jouer avec la poitrine de la louve. Avant de remonter pour caresser ses lèvres. ¢ Le rire de Takhys résonna dans l'esprit de la louve, encore en train de se remettre. Elle le rejoignit libérant les dernière trace de la tension de la bête, de l'euphorie du moment.

- C'est une expérience magique, unique.

Mais je ne sais pas si mon corps acceptera un nouveau tour.

Le sourire sauvage caractéristique de la louve tordit ses lèvres.

- Et puis n'auras tu pas envie que je te vende la pareille. Que je te rende ce plaisir que tu m'as offert.

La louve embrassa à nouveau les lèvres de l'aquarrienne. Descendant à nouveau, parcourant cette peau écailleuse de ses bouses et de sa langue. Découvrant ce goût salin sur les écailles, l'odeur de la sirène qui se mêlait aux embruns. Tout était décuplé par l'extase qu'elle venait de vivre. Ses mains s'aventurant, massant les formes avant qu'une de ses mains descente à la recherche de l'antre du plaisir de la belle blonde essayant de lui rendre son plaisir pendant que les levures de la rousse parcouraient le buste d'écaille. Baiser entrecoupé de soupir d'excitation.

La Sirène n'avait pu se retenir de rire devant le nouveau petit défi.

« Sauras-tu être à la hauteur, maintenant que le niveau est très élevé ? »

Pour toute réponse, la rousse l'embrassa, se lançant dans un défi qu'on pourrait penser inaccessible, vu ce que la Sirène avait magnifiquement offert sous les flots.

Malgré la fraîcheur de l'eau saline, la chaleur de l’étreinte entre Nora et Takhys ne faisait que s’intensifier à mesure que la naine répondait aux attentions de l’Aquarienne. Takhys, bien qu'étant une prédatrice marine, percevait l’exploration audacieuse de Nora éveiller des sensations ressenties tantôt, mais qui étaient comme... nouvelles. La terrestre tenait absolument à se montrer à la hauteur. Et bien plus encore. Ses caresses, sa langue taquine qui parcourait la peau écailleuse de la Sirène provoquaient chez Takhys des frissons d'anticipation, lui rappelant qu'elle pouvait tout aussi bien être capturée dans le jeu qu'elle avait initié.

Takhys laissa échapper un soupir sensuel, ses lèvres formant un léger sourire amusé alors que Nora explorait son corps, ses doigts audacieux s'aventurant plus bas. Elle arqua légèrement le dos, s'équilibrant dans l'eau avec sa longue queue musclée, laissant échapper un gémissement discret lorsque la main de la rousse effleura son antre secret. Si elle le voulait, elle pourrait totalement y succomber. Elles étaient toutes deux prédatrices, aucune ne pourrait se soumettre à l'autre, même à cet instant intime.

« Si c'est cela me rendre la pareille... » souffla-t-elle d'une voix empreinte d'un désir dévorant.

Ses mains se firent encore plus douces que tout à l'heure, glissant sur la nuque de Nora, ses doigts se faufilant entre ses mèches rousses pour caresser tendrement la base de son crâne.

L'océan, tout autour d’elles, semblait se fondre dans cette danse d'intimité, leurs respirations calmes entrecoupées de soupirs de plaisir. L'eau salée faisait écho à cette chimie étrange qui s’était formée entre la Sirène et la louve. Mais Takhys n'était pas du genre à se laisser complètement emporter sans réagir.

D'un coup, sans prévenir, elle rejoignit la côte, heureusement toute proche, avant que Nora ne puisse plonger plus profondément dans son exploration. Elle choisit un lieu propice pour allonger Nora sur le dos. Ainsi, la rouquine pouvait sentir les vagues léchant à peine ses pieds, tandis que la Sirène se trouvait à moitié sur elle, un sourire provocateur ancré sur ses lèvres.

Sa main palmée descendit lentement le long du corps de Nora, tandis que ses lèvres traçaient une ligne de baisers humides sur sa peau, ses écailles créant un contraste délicieux contre la douceur de la chair. Elle savourait ce moment, ralentissant, sentant que la tension montait de nouveau entre elles. Mais cette fois, elle savait que c’était la fin de leur danse. Les deux femmes, en proie à des vagues successives de plaisir, avaient déjà repoussé leurs limites. La Sirène sentit dans le souffle de Nora, dans la façon dont ses mains se posaient plus doucement sur son dos, que l'épuisement gagnait la rouquine.

« La nature est parfois cruelle », murmura Takhys en remontant son visage à hauteur du sien, un sourire satisfait sur les lèvres. « Dommage que le jeu ne puisse durer plus longtemps... »

Elle posa une dernière fois ses lèvres sur celles de la louve, un baiser plus tendre cette fois, presque une promesse de retrouvailles futures. Lentement, elle s'écarta, laissant Nora reprendre pleinement son souffle sous l’air frais, et se mit à glisser doucement dans l’eau, ne laissant apparaître que la partie supérieure de son corps. Ses yeux pailletés d'ambre observaient la naine avec une intensité nouvelle : celle d’une chasseuse satisfaite.

« Il est temps de nous abandonner l'une à l'autre, très chère. Qui sait, le destin voudra peut-être que tu refranchisses à nouveau le seuil de ma taverne... » Elle rit, avant de prendre un ton un peu plus sérieux. « Fais attention à toi. » Puis elle disparut sous les vagues.