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  • Jeu 28 Déc - 12:06
    - Ombres qui veillent sur moi, me guident et m'accompagnent, je vous montre ma fidélité en vous offrant les âmes de ces hérétiques, comme vous me l'avez demandé. Leur mort et leurs rêves appartiennent désormais au Royaume des Âmes.

    Prosternée sur le sol, Capella prie ardemment les Ombres, sa figure prostrée placée méthodiquement au centre d'une spirale de corps exsangues aux yeux vitreux. Lorsqu'elle se relève, elle chante un cantique sifflant et rauque, à la mélodie dissonante, et suit la spirale cadavérique en marchant sur chacun des crânes des victimes qu'elle a disposé soigneusement, dans l'ordre de leur âge apparent. Tous forment les percussions de son orchestre morbide. Au centre, un bambin puis quelques enfants, puis une adolescente, des jeunes adultes, des quinquagénaires, et enfin, les doyens. Et lorsqu'elle a fini, une merveilleuse mosaïque de cervelle, d'yeux, de langues, d'os, de cartilage et d'émail décore la clairière. L'odeur du humus se mêle à celle de la chair pourrissante de ceux qui ont été sacrifié au nom du Rêve. Emue par ce tableau haut en couleur, elle sourit tendrement, avant de se retourner pour faire face à la mer et à ses embruns.

    Maintenant qu'elle se sentait bénie, il était temps de se mettre en chemin.

    Quelques mois plus tôt, elle pensait faire ce trajet avec Pyxis et ses parents. Suite aux dégâts de la bataille de Kaizoku, la famille Tiamat avait dû abandonner les ruines de leur habitation sous-marine, et tous s'étaient mis d'accord pour rejoindre la cité des sirènes ensemble. Cependant, lorsqu'elle avait aperçu son prophète pendant les festivités du Jour de la Force, Capella avait été rappelée à son devoir sur le continent. L'ordre qui lui avait été donné avec tant d'amour par le Prince des Songes. La raison pour laquelle elle s'était dirigée vers le Sud du Reike, avant que les événements géopolitiques ne rattrapent sa famille et qu'elle retrouve son frère dans l'urgence. Détruire "les fidèles de Seagan". Annihiler le Nouvel Ordre.

    Lorsqu'elle pénétra pour la première fois les terres de l'ancien Shoumei, elle passa d'abord plusieurs jours à errer sans direction. Les bottes grisées par les cendres des vieux champs de bataille qu'elle arpentait, la jeune sirène n'avait que son instinct à suivre sur ce pèlerinage - et comme pour lui montrer ce qu'elle apprendra à laisser derrière elle avec les années, elle était précédée par la mort sous toutes ses formes, peu importe où elle allait, du squelette dépiauté par les charognards aux restes tuméfiés des faibles ayant récemment livré leur dernier combat. Eventuellement, la réalité finit par briser la beauté surréaliste du fantasme, et elle croisa alors quelques endroits civilisés. Des endroits vivants, avec des gens vivant dedans. Seulement voilà : le Nouvel Ordre n'était pas aussi populaire qu'elle le croyait. Ce n'était qu'une secte de fanatiques comme tant d'autres, que la majorité des gens ordinaires ignoraient ou évitaient en silence, pour ne pas ajouter en difficulté à leurs vies déjà laborieuses. Le nom de Seagan, quant à lui, n'était pas aussi prolifique en rumeurs qu'elle l'aurait souhaité pour traquer ces ennemis du Rêve.

    Devant un tel loupé, la mercenaire pouvait formuler toutes sortes d'hypothèses. Peut-être qu'elle n'interrogeait pas les bonnes personnes, peut-être qu'elle cherchait aux mauvais endroits. Elle choisit évidemment le postulat qui l'arrangeait le plus : de toute évidence, l'ennemi avait succombé à ses propres failles, et pour satisfaire la volonté de Rêve, elle n'aurait plus qu'à nettoyer le menu fretin. Si Capella était certes une fidèle à la piété exemplaire, elle était également avant tout un concentré d'hubris, et il va de soi que les êtres de son espèce ne sont pas des plus fiables lorsqu'il s'agit d'évaluer une situation complexe. Plutôt que de retourner toutes les pierres du chemin pour y trouver les insectes qu'elle devait écraser, autant simplifier la tâche et éliminer ceux qu'elle rencontrerait sur son chemin, et s'occuper du reste à son retour, décida-t-elle.

    C'est comme ça qu'elle avait rencontré deux humbles familles de bûcherons qui partageaient un petit domaine des Pins Argentés. Le doyen au grand cœur avait offert le gite et le couvert, sans prétention, à ce qui semblait être une voyageuse venant de loin. Autour de la table, la conversation était naturellement arrivée jusqu'au sujet de leur foi, et ils avaient admis s'être converti en faveur de croyances alignées avec les "vraies" traditions shoumeiennes, conviction renforcée depuis la guerre.

    Capella, après avoir fini son assiette, avaient attendu qu'ils dorment pour les tuer les uns après les autres, du plus vieux au plus jeune. A l'aube, elle avait fini de traîner le dernier corps jusqu'à la clairière où elle voulait faire sa prière.

    Et maintenant que les rayons du soleils dispersaient les nuages aux teintes rosées, elle était prête. Après avoir vérifié une dernière fois qu'elle avait bien fermé sa sacoche, elle se dirigea vers la côte la plus proche. Légèrement escarpée, la couleur de l'eau trahissait la proximité des profondeurs abyssales.

    Parfait.

    En route pour les mers du Nord, et bientôt, Aquaria.

    Elle plonge.

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Jeu 28 Déc - 12:08
    Après la souffrance de la transformation, vient le confort de retrouver son véritable milieu naturel. L'eau et les ténèbres des profondeurs marines épousent ses formes, son esprit, sa voix. Capella, épanouie dans son univers, se plait à fendre les courants à toute vitesse, tout en se dirigeant petit à petit vers son terrain de jeu préféré, celui qu'elle a toujours aimé. Bien vite, elle retrouve les abysses du Sekai, et à la manière de tous les prédateurs marins, suit son chemin en toute confiance, avec la placidité de ceux qui sont au sommet de la chaîne alimentaire.

    Vision nocturne et écholocation lui permettent de se situer sans problème, et les rares créatures qui croisent son chemin déguerpissent rapidement, ce qui n'est pas sans lui procurer une satisfaction grandissante. Oui ! Fuyez, êtres inférieurs. Vous n'avez pas votre place sur la trajectoire d'une amie des Ombres. La moindre créature, sentiente ou non, se mettant sur son chemin triomphant, fera face à une mort rapide et douloureuse, et après plusieurs jours de nage, plus d'un cadavre flottera pathétiquement derrière elle.

    Le problème, quand on marque son passage, c'est qu'on attire l'attention. La mercenaire n'est plus si loin d'Aquaria, dont les lumières scintillent au loin, mais avant d'atteindre le berceau des sirènes, elle va devoir s'occuper d'une vilaine interruption. Des ennemis naturels de son espèce : les nagas.

    Deux hommes, trois femmes, tous armés jusqu'aux dents. Capella dégaine fouet et épée, et se prépare à faire appel à ses différents sorts offensifs pour les réduire en charpie, quand une série de claquements et de râles distrait soudainement les deux camps. Un nouveau combattant armé de deux dagues apparaît, et avant même que la sirène ait le temps de l'identifier, il charge à toute vitesse sur un des nagas, et leurs deux silhouettes disparaissent dans un nuage opaque et ferreux. A cette profondeur, la couleur du sang n'est plus - mais le goût caractéristique qu'il diffuse dans l'eau ne change jamais. Se léchant les babines, elle se jette dans la mêlée à son tour, et le binôme improvisé ne fait qu'une bouchée des cinq combattants.

    Lorsque le dernier corps cesse de bouger pour flotter mollement dans l'eau, leurs deux regards affamés se rencontrent. Instinctivement, chacun lève ses armes en direction de l'autre… avant de se reconnaître pour ce qu'ils sont. Deux prédateurs au sommet de la chaîne alimentaire. Deux membres du vrai peuple sous-marin. Deux meurtriers. Leurs sourires carnassiers sont symétriques, et ils échangent brièvement leurs noms en baissant les armes, signe mutuel de trêve. Pourquoi s'entretuer, quand ils pourraient tuer bien plus de monde ensemble ?



    Titus était un assassin réputé parmi la bourgeoisie d'Aquaria. Formé depuis l'enfance au combat rapproché, les roturiers qui en avaient les moyens s'offraient ses services lorsqu'ils voulaient envoyer un message à leur concurrence en faisant disparaître un de leurs rivaux dans une effusion de sang. Le cycle de la vengeance lui offrait des contrats juteux réguliers, untel voulant toujours se venger et se débarrasser d'un autre avec la même violence : la sienne. Cependant, le même cycle lui apportait autant d'ennemis que d'opportunités, et avec le décès de son mentor, il avait décidé de s'exiler du berceau des sirènes pour rôder à ses alentours, n'ayant plus d'attaches dans la cité-état. Mais tout avait changé pour lui lorsqu'il a rencontré Capella. Celle qui se proclamait Championne du Rêve et de la Mort, Héraut de la Violence, lui avait redonné une raison de rentrer chez lui.

    - Toi et moi sommes de vrais exemples de ce que notre race devrait incarner. Inspire le sang riche et lourd de tes proies, car il teintera bientôt les rues d'Aquaria. Rappelons aux sirènes leur vraie nature !


    Le triton n'est pas dupe, cette mercenaire est une illuminée tordue comme il en a rarement vu. Mais pour lui, ce n'est pas une mauvaise chose : leurs intérêts se rejoignent. Si elle lui permet d'assurer sa place dans la cité, alors il lui ouvrira la voie jusqu'à celle-ci.

    Capella et Titus décidèrent ainsi de finir le voyage jusqu'à Aquaria ensemble, se nourrissant de la chair des êtres serpentins qui avaient le malheur de croiser leur route.

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Lun 22 Jan - 6:51
    Arrivée aux portes de la ville, Capella s'est installée dans une petite auberge modeste d'une rue marchande avec son nouveau partenaire de crime. Tassés à une table au fond de la salle, les voilà en train de planifier la suite de leurs opérations.

    D'abord, la mercenaire dont le nom est toujours rattaché au parasite républicain, fléau de son île natale, attend sa nouvelle citoyenneté. L'avantage, en ayant un oncle déjà installé à Aquaria, c'est que les démarches sont beaucoup plus simples à expédier qu'en faisant appel à un faussaire. Et c'est un point non négligeable du projet de Capella : elle n'a effectivement pas encore les contacts nécessaires pour forcer son implantation parmi ses pairs. De toute façon, son rang de "réfugiée" lui permet de justifier facilement son changement de camp : aux yeux des bureaucrates qui voient passer son dossier, c'est une énième sirène retournée au berceau pour se réfugier parmi les siens, loin des conflits qui déchirent le continent. Un récit banal et larmoyant comme on en trouve partout, parfait pour faire profil bas devant les autorités.

    De son côté, Titus retrouve des visages familiers, certains qu'il doit fendre en deux dès qu'ils sont reconnus, d'autres qui se montrent plus profitables pour sa nouvelle camarade. En apparaissant aux côtés d'un tueur à gages notoire, la mercenaire renforce sa réputation dans les ruelles mal famées parsemées dans la cité : les rumeurs qui chantent son nom au gré des vagues sont sombres, effroyables, et la font apparaître comme une menace consistante pour ceux qui attirent sa rancœur.

    En attendant l'officialisation de son statut, elle prépare le début de son "véritable" emménagement. Elle a aidé ses parents à acheter la nouvelle maison où ils emménageront, bien sûr, mais ça, c'est pour mettre la famille à l'abri, pas pour elle. Tout ça, c'est Tonton qui s'en occupe, en prenant bien soin de rester en dehors des magouilles de sa nièce. Ayant mieux à faire, elle et Titus griffonnent soigneusement sur une carte gravée des rues de la ville pour y placer les informations qu'ils possèdent sur les différentes coteries de la pègre aquarienne et les quartiers où elles sont implantées. Chacun semble avoir sa propre place dans l'écosystème du crime sous-marin, souvent gagnée par ancienneté. Un système qui ne laisse pas sa place aux indépendants ni aux parvenus… Mais Capella ne s'inquiète pas de sa capacité à relever ce défi.

    Plusieurs approches seraient possibles pour aborder un tel cas : notre mercenaire, toujours adepte de la facilité (même lorsqu'elle n'existe qu'à ses yeux), choisit de simplement foncer dans le tas. Elle attaquera directement la coterie la plus rentable pour prendre sa place, et éliminera toutes celles qui s'opposeront à son apparition pour faire une démonstration de force et récupérer les ruelles qui leurs servent de territoire. Le reste lui mangera dans la main, de peur de subir le même sort. A voix basse, les deux compères débattent budget et matériel comme s'ils y étaient déjà. Leur assurance n'a rien de surprenant. Un massacre de plus ou de moins, ce n'est pas grand-chose, pour eux.

    Et si tout le monde dans l'auberge les ignore, chacun étant occupé par sa propre tablée, une paire d'yeux ne les quitte pas. Camouflée par une potion d'invisibilité, seul le mouvement de l'eau trahit le fait qu'elle a pénétré ce lieu, et qu'elle se dirige vers nos deux mercenaires en train de comploter - qui ne la remarqueront pas, les signes de sa venue étant cachés par tous les bruits environnants, superposés au chant de la barde qui anime la salle. Dulce a toujours préféré aller droit au but. Elle brise son invisibilité d'un claquement de doigts, et en profite pour couper la parole à Capella.

    - Votre stratégie manque de finesse, mes amis. Mais vous savez ce qui y manque le plus ? Je pense qu'elle manque… de moi ! Appelez-moi Dulce, et ne me remerciez pas de vous accorder ma présence - j'en suis enchantée.

    Les deux brutes la dévisagent en haussant les sourcils, pris de court devant toutes les courbettes qu'elle leur adresse. Dulce n'est pas dupe, elle entend les lames qui sont en train de glisser hors de leurs fourreaux sous la table. Elle décide de leur tendre une autre perche à saisir, et continue sa tirade dans l'espoir d'en faire une conversation.

    - Allons, si vous me fixez aussi fort, je vais finir par me sentir flattée. Je ne viens pas en ennemie, c'est même le contraire. Je viens au nom d'un membre de la famille Tiamat, et dites-vous bien que mon contact, et collègue, me fait tout de même assez confiance pour m'avoir dévoilé votre position tout comme vos apparences, après tout.

    A partir de ce moment là, Capella se détend et pose une main prévenante sur l'avant-bras de Titus. Attendons, semble-t-elle lui dire avec son geste. C'est vrai que ce serait bête de tuer à vue l'envoyée du Tonton, quand même. Et puis, même si elle parle beaucoup, elle pourrait se montrer utile. Ils échangent un regard entendu, que Dulce comprend, bien qu'elle soit extérieure à leur complicité. "Au pire, on la tuera plus tard."

    - Donc si t'es là, c'est que la paperasse est passée. Je vais aller au quartier administratif et m'occuper du reste. Mais avant que je parte… On va discuter un peu, toi et moi. Titus, laisse lui ta place.

    L'assassin esquisse un sourire amusé en voyant que la mercenaire joue les caïds, et sans un mot, nage pour s'éloigner et attendre dans un coin de la taverne. Dulce, elle, affiche le même sourire poli depuis le début. Elle vient s'asseoir à côté de Capella, et ses tirades enjolivées laissent place à des murmures sérieux alors qu'elle explique ce qu'elle espère tirer de cette rencontre.

    - Investis dans mes produits, et en échange, je te procurerai les conseils et les provisions dont tu auras besoin. Sans questions inutiles.



    L'alchimiste aux cheveux gris a les yeux qui pétillent. Cela faisait quelques années qu'elle avait commencé à développer des produits moins adaptés au grand public, cherchant à cibler un marché bien plus lucratif. Potions, onguents, et même quelques encens pour les surfaciens… tous plus mortels les uns que les autres. Enfin, selon les doses utilisées, bien sûr. Le problème, c'est que les marchands avec qui elle travaillait se refusaient à vendre ses préparations, craignant les représailles des forces de l'ordre comme celles des têtes du marché noir. Ce dont Dulce avait besoin, pour s'enrichir, c'était un investisseur frais, qui n'avait pas froid aux yeux, et qui lui permettrait de voir ses différents chefs d'œuvre en action.

    Les deux sirènes se dévorent du regard. Pas par luxure, non - Capella sentait en elle l'avidité caractéristique des êtres qui voulaient toujours plus. Après des négociations assez longues pour que Titus commence à s'impatienter, elles se serrent la main, toutes les deux satisfaites. Capella investira, en échange de quoi Dulce touchera une plus petite part du butin que se répartira le groupe après leur premier coup. La mercenaire fait signe à l'assassin de revenir vers elle, et lui annonce sobrement le résultat de leur longue conversation.

    - Elle nous rejoint. 60, 30, 10.

    Inutile de vous dire qui touche le plus gros pourcentage dans cette division "équitable".

    Lorsque Capella revient du district administratif, ses deux confrères sont déjà en train de plancher sur une stratégie bien plus élaborée, quoique toute aussi violente - sinon plus. La blonde, désormais officiellement Citoyenne d'Aquaria, se joint à eux pour finir de peaufiner leur plan.

    Bien sûr, leur premier assaut est un succès incontestable. Aussi redoutable qu'elle ait pu être, la coterie attaquée ne fait pas un pli devant la sournoiserie de Dulce, la soif de sang de Titus, ni le sadisme de Capella. Les cheveux teintés du sang qui empourpre la ruelle qu'elle réclame pour elle, la blonde jubile alors qu'elle se sert dans les caisses et dans les coffres. Pièces d'or et d'argent, bijoux, armes, livres de compte, correspondances… Elle ne laisse rien derrière, à part les cadavres dépouillés des anciens propriétaires.

    Le message aux autres malfrats des rues de la cité sous-marine est bien reçu. Capella Tiamat n'est pas qu'une nouvelle locale ; c'est une nouvelle menace.

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