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Baron du Crime
Vaenys Draknys
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Oh, la boulette. Voilà ce que se dit Vaenys en cet instant. Il était tellement obnubilé par sa propre personne qu’il en avait oublié les sentiments des autres et, surtout de la petite fae qui l’accompagnait. Tant pis, c’était la vie. Mais tout de même, elle avait l’air si fragile, il ne pouvait pas l’abandonner ainsi. Après avoir marmonné une insulte dans sa barbe inexistante, le Vosdraak se releva, de toute sa hauteur, laissant sa chevelure d’argent glisser le long de ses épaules.
Ses améthystes étaient rivées sur le tavernier, qui lui, le regardait étrangement, un regard presque assassin. N’appréciant pas d’être épié de la sorte, le prince déchu lui assainit une faible attaque mentale, provoquant quelques picotements dans le subconscient de son vis-à-vis, rien de méchant. Puis, le frère d’Ayshara tourna les talons, sans prendre la peine de payer pour les deux bières qu’il vînt simplement de gâcher. Si ces quelques sous semblaient être insignifiants pour lui, ce n’était pas le cas du Tavernier qui avait certainement passé une journée aussi merdique que sa vie.
Même si le Vosdraak refusait catégoriquement de se remettre en question après avoir fait une telle erreur, il ne pouvait s’empêcher d’éprouver de la peine envers la fae. Un sentiment qui, naturellement, lui donnait envie de vomir ses tripes. Mais il se retint, la réaction de Lune était déjà assez gênante comme cela.
Ouvrant la porte par laquelle était passée la fae plus tôt, le Vosdraak se rendit à l’extérieur de la taverne. À quelques mètres de lui se situait Crow, qui le regardait avec un regard qui voulait tout dire : Arrange la situation ou je t’étripe. Naturellement, le Vosdraak fut parcouru de plusieurs frissons en croisant, de ses améthystes, le regard du béhémoth ailé.
Les sanglots de la petite Lune parvinrent jusqu’aux oreilles du Vosdraak, qui lui, se voyait de plus en plus dégoûté par la situation. Suivant donc ses petits cris de panique, Vaenys tourna la tête sur sa droite et, il vit la fae assise à côté de l’entrée, recroquevillée sur elle-même, en pleurs. Si le prince déchu esquissa d’abord un sourire face à la faiblesse alarmante de celle qui l’accompagnait, son visage se décomposa tandis qu’il se baissa légèrement pour se mettre à la hauteur de la fae sans ailes.
Réfléchissant à deux fois, il posa une main sur le haut de sa tête, puis la retira instantanément, une fois le contact accompli. Cela lui permit au moins de capter l’attention de Lune, qui releva la tête en direction de Vaenys, ses perles plongeant dans les améthystes du magnifique Roi de la Pègre. Ce dernier ne savait pas réellement comment aborder le sujet ni quoi dire, alors il vint naturellement s’assoir à gauche de Lune. Qui, un jour, aurait pu penser voir le Prince du Reike, le Draknys, s’assoir sur ce parterre miteux ? Personne.
« Alune, crois-le ou non, mais je suis véritablement navré. Je ne pensais pas que tu n’avais jamais goûté ce genre de boisson. À vrai dire, j’ai un peu de mal à interpréter les personnes que je croise et, surtout, j’ai du mal à me mettre à leur place. » Déclara le prince déchu, observant droit devant lui.
« C’est certainement pour cela que je suis seul et, que je suis condamné à errer dans le Sekai, seul, sans la seule personne qui compte réellement pour moi. Enfin, même si je n’en ai pas eu l’air plus tôt, j’ai écouté ton histoire, Alune. Je suis prêt à te venir en aide, si tu en as le besoin. » Continua-t-il, laissant un léger rictus lui échapper quant à l’ironie et l’improbabilité de cette situation.
C’était certainement la première fois que le prince déchu se montrait aussi conciliant. Après tout, Lune lui rappelait légèrement sa petite sœur. Peut-être ne voulait-il pas répéter une nouvelle fois ses erreurs passées ?
« Je sais à quel point la solitude peut déchirer une personne et, je ne voudrais pas que cela t’arrive. Bien entendu, je ne suis certainement pas la meilleure personne avec qui tu peux rester, c’est bien pour cela que, lorsque j’en aurai fini ici, je m’en irai et, nos chemins se sépareront. Mais, tu sais où tu peux me trouver. À Kyouji, au Reike. » Annonça le Vosdraak, reportant ses prunelles améthystes dans les perles de Lune, qui était assise juste à côté de lui. Il lui adressa un sourire véritablement sincère.
Il marqua une petite pause, fouillant quelques instants dans sa cape, puis, il sortit un médaillon, semblant n’avoir aucune valeur. Il prit quelques secondes pour l’imprégner de sa magie des ombres, puis récita une incantation, laissant sa magie pénétrer le médaillon. Il le tendit ensuite à la petite fae, toujours en maintenant ce sourire sincère.
« Tiens, prends ça. Si jamais tu es en danger, Alune, jette-le sur le sol pour qu’il se brise. Ainsi, tu dévoileras toute sa véritable puissance. J’y ai aussi lié mon essence, je saurai que tu es en danger et je saurai où, à peu près. Je serai capable de venir te retrouver pour t’aider à combattre tes démons. » Expliqua le prince déchu, avant de le poser dans la main de son interlocutrice, puis de la refermer.
« Ne le fais que si tu es dans une situation critique, Alune. C’est très important. Ne m’appelle pas si tu es face à une menace que Crow est capable de gérer seul. » Conclut-il, le regard ancré dans celui de son interlocutrice.
Ses améthystes étaient rivées sur le tavernier, qui lui, le regardait étrangement, un regard presque assassin. N’appréciant pas d’être épié de la sorte, le prince déchu lui assainit une faible attaque mentale, provoquant quelques picotements dans le subconscient de son vis-à-vis, rien de méchant. Puis, le frère d’Ayshara tourna les talons, sans prendre la peine de payer pour les deux bières qu’il vînt simplement de gâcher. Si ces quelques sous semblaient être insignifiants pour lui, ce n’était pas le cas du Tavernier qui avait certainement passé une journée aussi merdique que sa vie.
Même si le Vosdraak refusait catégoriquement de se remettre en question après avoir fait une telle erreur, il ne pouvait s’empêcher d’éprouver de la peine envers la fae. Un sentiment qui, naturellement, lui donnait envie de vomir ses tripes. Mais il se retint, la réaction de Lune était déjà assez gênante comme cela.
Ouvrant la porte par laquelle était passée la fae plus tôt, le Vosdraak se rendit à l’extérieur de la taverne. À quelques mètres de lui se situait Crow, qui le regardait avec un regard qui voulait tout dire : Arrange la situation ou je t’étripe. Naturellement, le Vosdraak fut parcouru de plusieurs frissons en croisant, de ses améthystes, le regard du béhémoth ailé.
Les sanglots de la petite Lune parvinrent jusqu’aux oreilles du Vosdraak, qui lui, se voyait de plus en plus dégoûté par la situation. Suivant donc ses petits cris de panique, Vaenys tourna la tête sur sa droite et, il vit la fae assise à côté de l’entrée, recroquevillée sur elle-même, en pleurs. Si le prince déchu esquissa d’abord un sourire face à la faiblesse alarmante de celle qui l’accompagnait, son visage se décomposa tandis qu’il se baissa légèrement pour se mettre à la hauteur de la fae sans ailes.
Réfléchissant à deux fois, il posa une main sur le haut de sa tête, puis la retira instantanément, une fois le contact accompli. Cela lui permit au moins de capter l’attention de Lune, qui releva la tête en direction de Vaenys, ses perles plongeant dans les améthystes du magnifique Roi de la Pègre. Ce dernier ne savait pas réellement comment aborder le sujet ni quoi dire, alors il vint naturellement s’assoir à gauche de Lune. Qui, un jour, aurait pu penser voir le Prince du Reike, le Draknys, s’assoir sur ce parterre miteux ? Personne.
« Alune, crois-le ou non, mais je suis véritablement navré. Je ne pensais pas que tu n’avais jamais goûté ce genre de boisson. À vrai dire, j’ai un peu de mal à interpréter les personnes que je croise et, surtout, j’ai du mal à me mettre à leur place. » Déclara le prince déchu, observant droit devant lui.
« C’est certainement pour cela que je suis seul et, que je suis condamné à errer dans le Sekai, seul, sans la seule personne qui compte réellement pour moi. Enfin, même si je n’en ai pas eu l’air plus tôt, j’ai écouté ton histoire, Alune. Je suis prêt à te venir en aide, si tu en as le besoin. » Continua-t-il, laissant un léger rictus lui échapper quant à l’ironie et l’improbabilité de cette situation.
C’était certainement la première fois que le prince déchu se montrait aussi conciliant. Après tout, Lune lui rappelait légèrement sa petite sœur. Peut-être ne voulait-il pas répéter une nouvelle fois ses erreurs passées ?
« Je sais à quel point la solitude peut déchirer une personne et, je ne voudrais pas que cela t’arrive. Bien entendu, je ne suis certainement pas la meilleure personne avec qui tu peux rester, c’est bien pour cela que, lorsque j’en aurai fini ici, je m’en irai et, nos chemins se sépareront. Mais, tu sais où tu peux me trouver. À Kyouji, au Reike. » Annonça le Vosdraak, reportant ses prunelles améthystes dans les perles de Lune, qui était assise juste à côté de lui. Il lui adressa un sourire véritablement sincère.
Il marqua une petite pause, fouillant quelques instants dans sa cape, puis, il sortit un médaillon, semblant n’avoir aucune valeur. Il prit quelques secondes pour l’imprégner de sa magie des ombres, puis récita une incantation, laissant sa magie pénétrer le médaillon. Il le tendit ensuite à la petite fae, toujours en maintenant ce sourire sincère.
« Tiens, prends ça. Si jamais tu es en danger, Alune, jette-le sur le sol pour qu’il se brise. Ainsi, tu dévoileras toute sa véritable puissance. J’y ai aussi lié mon essence, je saurai que tu es en danger et je saurai où, à peu près. Je serai capable de venir te retrouver pour t’aider à combattre tes démons. » Expliqua le prince déchu, avant de le poser dans la main de son interlocutrice, puis de la refermer.
« Ne le fais que si tu es dans une situation critique, Alune. C’est très important. Ne m’appelle pas si tu es face à une menace que Crow est capable de gérer seul. » Conclut-il, le regard ancré dans celui de son interlocutrice.
Citoyen du monde
Lune & Crow
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Assise par terre à l’extérieur de l’établissement, la petite fae opaline écoute le plus grand mage de Sekaï s’abaisser à son niveau, elle relève la tête, en larmes, mais ne sachant discerner si elle pleure de la peur qu’elle vient de ressentir tantôt, ou si ce sont les craintes de ce que Vaenys pourrait lui faire ensuite. Elle doit partir, elle doit fuir loin d’ici, loin de ces gens, et juste s’envoler de nouveau sur le dos de Crow. C’est ça, son Gardien au manteau de nuit va l’emmener mais avant même qu’elle ne finisse sa pensée, un contact coupe cours à toutes ses chances de fuite. Elle redresse la tête en séchant ses pleurs et regarde Vaenys curieusement s’exprimer, il la rassure, il s’excuse de sa maladresse et tente de l’apaiser par les mots doux qu’il lui susurre. Lune déglutit en reprenant un peu de sa constance, elle le laisse faire lorsqu’il saisit la main de la petite pour délicatement déposer un médaillon arcanique dans ses doigts. Elle le laisse faire lorsqu’il lui explique la puissance de cet objet ainsi que le voeux qu’il lui fait, celui d’être là si elle en a le besoin. Resserrant donc sa main autour du précieux objet, la fille au teint nuage s’accroche à cette marque de bienveillance.
Vaenys n’a pas tout le temps été sympathique avec elle, mais il a un bon fond, il fait des efforts et au final n’est-ce pas ce qui importe? Elle voit derrière le mage la silhouette bestiale de Crow qui s’approche d’eux, soupçonneux de connaître la raison de la tristesse de Lune, il accord au vosdraak un regard empli de méfiance. La jeune fille sourit faiblement au béhémoth alors que le prince des ténèbre lui annonce qu’il s’en va de la sorte, et la fae ne dit rien devant son échec visible à être d’une quelconque utilité.
Elle resserre le médaillon contre elle, regardant les reflets de la lumière sur la surface ombrale qui sont autant d’éclats que l’espoir qu’elle possède, elle espère qu’un jour elle saurait être forte, comme Vaenys, comme son père Bartholom, et non la petite faiblarde navrante de futilité. Ses larmes s’assèchent et son coeur se fait résilient, elle aura beau être ce qu’elle est, elle trouvera certainement un jour un remède, sa condition de fragilité épidermique ne saurait l’affliger bien longtemps et Lune se persuade qu’un jour, elle pourra rendre la pareille à quelqu’un. Un jour. Elle sourit en regardant le Gardien de ses grands yeux rougis:
”Aller viens Crow. On y va.”
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