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Citoyen de La République
Nahash
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Baron du Crime
Vaenys Draknys
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Ténèbres écarlates
Feat. Le Docteur
Les yeux clairs de l’actuelle apparence factice du prince déchu vinrent se poser sur les bannières impériales qui flottaient au vent. Ces bannières qu’il haïssait tant, mais bientôt, l’empereur tomberait. Du moins c’est ce qu’il espérait au fond de lui, tout simplement pour récupérer sa sœur, non pas pour le trône. Derrière les étendards Reikois se laissait dessiner la silhouette du Docteur, cet être que le Vosdraak ne pouvait que détester depuis la nuit dernière. Le regard clair de l’ignoble apparence du Baron vint se poser sur l’être au long manteau noir lorsque ce dernier s’approcha du Vosdraak afin de le saluer. « Bonjour, Docteur. Restez donc sur le mot associé, à l’heure actuelle, ça me paraît plus juste. Pour ce qui est de ma nuit, sachez que votre sarcasme ne m’amuse toujours que si peu. » annonça-t-il à la vue de son nouvel associé.
Le Baron tourna son regard d’un bleu clair vers l’étal qui se situait devant lui. Il observait les pierres qui pour le coup, ne l’intéressait point. Aucune de ces pierres n’étaient aussi précieuse que celles qu’il avait pu porter sur son armure de prince héritier, une armure qu’il détestait, une armure qui reflétait l’image son statut royal. Ce n’était pas tant que ça le statut royal qu’il détestait, au contraire, lui qui se sentait bien supérieur en tout point, non. C’était plutôt sa liaison avec ses géniteurs. Des parents qu’il haïssait du plus profond de son cœur, encore fallait-il qu’il en eût un. C’était une image que tous les lèche-culs du Reike adulaient. Le Docteur n’avait visiblement pas su cerner Vaenys Draknys, du moins, pour ce dernier. « C’est bien mal me connaître Docteur, bien que je veuille vous voir mort, décapité avec votre tête plantée sur un étendard aux côtés de ce pourri de Tensai, je ne serais pas prêt à vous poignarder dans le dos. Vous m’êtes pour l’instant bien trop utile pour mourir. » annonça-t-il, esquissant un léger sourire à peine perceptible sur son banal visage. « Et effectivement, votre vie ne m’intéresse guère, mais ça, je ne vous l’apprends visiblement pas. » ajouta-t-il, regardant de près une pierre d’andésine, une pierre aussi rouge que le sang.
Le regard du Vosdraak se porta ensuite sur le kaléidoscope que venait de créer le Docteur, projetant les rayons de multiples couleurs sur son masque. Cet être était décidément plein de surprise, médecin, sado-maso et gemmologue par-dessus le marché. Le Baron l’imaginait avoir l’air émerveillé sous son masque, il en fallait certainement peu pour amuser l’esprit malade du Docteur. Quand ce dernier vint à poser la question fatidique, depuis combien de temps se connaissaient les deux protagonistes ? Certainement bien trop longtemps au goût du Baron. Cependant, l’être à la chevelure argentée, dissimulé sous une enveloppe qu’il détestait, était tout autant surpris que le Docteur. Depuis toutes ces années, les deux être détestables commencèrent à travailler ensemble seulement aujourd’hui.
L’être au masque à bec vint ensuite à parler du projet Palladium, un projet militaire né en République. Effectivement, le Vosdraak avait connaissance de ce projet, et encore plus, il avait eu l’opportunité de rencontrer le fabuleux être qui en résultait, Mortifère. Le Vosdraak pouvait encore se montrer en accord avec le Docteur, il trouvait que République était une nation bien intéressante, qui malgré les apparences, était une nation pourrie de l’intérieur. La pègre y régnait en maître, que ce soit l’Assemblée ou les autres petits groupes moins influents, mais tout aussi dangereux. Enfin pour cette nation, il avait bien des projets, qu’il ne souhaitait pas divulguer au Docteur. Effectivement, la République s’arme et quelle que soit la finalité de leur course à l’armement, il est certain que le Reike perdra. La nation du désert avait beau recueillir des soldats prêts à tout pour leur cher empereur, si en face se présenterait une armée constituée de soldat à l’image de Mortifère, le Reike n’aurait purement et simplement aucune chance. Mais une fois encore, ce n'était pas le problème du Vosdraak, s’il parvenait à mettre sa sœur hors de danger au préalable.
Les yeux du Vosdraak se posèrent ensuite sur le Docteur, qui venait de quémander au marchand la pierre que l’être à la chevelure argentée était en train d’observer. Là encore, les propositions du Docteur étaient fort alléchantes. Il suffirait de lui fournir ce dont il avait besoin et il créerait pour le Vosdraak une version améliorée du projet Palladium ? Rien que cela ? Voilà un nouvel objectif pour le Baron, il lui suffirait de quelques-uns de ses soldats pour avoir un pouvoir phénoménal. Tout ceci ne pouvait que ravir le prince déchu.
Le Baron, dirigea son regard clair vers les lentilles du masque du Docteur qui lui tendait la pierre d’andésine. « Cela fait bien trop longtemps que nous nous connaissons, cher associé. Mais sachez que je suis tout aussi surpris que vous. » annonça-t-il, soupirant légèrement, avant de reprendre. « J’ai effectivement entendu parler du projet Palladium de République, et même, j’ai également rencontré votre œuvre, Mortifère. Peut-être est-ce là la seule chose de potable que vous aillez accomplie durant votre pénible existence. » continua-t-il, non pas sans sourire intérieurement. Mortifère avait su piquer sa curiosité, et encore plus, il le trouvait très réussi. Mais son égo l’empêchait de l’admettre ouvertement, il ne voulait pas donner au Docteur une occasion de se sentir puissant. Il saisit la pierre d’andésine que le Docteur lui tendait jusqu’à maintenant, portant son regard sur l’éclat rougeâtre de la gemme. « Je trouve effectivement que la République est une bien triste nation, cependant, il y a un marché non négligeable à exploiter, je pense que vous êtes d’accord avec moi. » ajouta-t-il, marquant une pause avant de reprendre. « Vous avez été très clair, et je peux déjà vous dire que ce projet me paraît plus qu’essentiel à réaliser. Mais pour le moment, concentrons-nous sur les diverses marchandises. Nous reparlerons de ça une fois dans mon laboratoire. D’ailleurs, mettons-nous en marche en direction de la petite ruelle plus loin, j’ai quelque chose à vous montrer. » conclut le Baron, indiquant au Docteur d’un geste de la main qu’il l’invitait à prendre les devants, montrant du doigt la ruelle en question.
CENDRES
Le Baron tourna son regard d’un bleu clair vers l’étal qui se situait devant lui. Il observait les pierres qui pour le coup, ne l’intéressait point. Aucune de ces pierres n’étaient aussi précieuse que celles qu’il avait pu porter sur son armure de prince héritier, une armure qu’il détestait, une armure qui reflétait l’image son statut royal. Ce n’était pas tant que ça le statut royal qu’il détestait, au contraire, lui qui se sentait bien supérieur en tout point, non. C’était plutôt sa liaison avec ses géniteurs. Des parents qu’il haïssait du plus profond de son cœur, encore fallait-il qu’il en eût un. C’était une image que tous les lèche-culs du Reike adulaient. Le Docteur n’avait visiblement pas su cerner Vaenys Draknys, du moins, pour ce dernier. « C’est bien mal me connaître Docteur, bien que je veuille vous voir mort, décapité avec votre tête plantée sur un étendard aux côtés de ce pourri de Tensai, je ne serais pas prêt à vous poignarder dans le dos. Vous m’êtes pour l’instant bien trop utile pour mourir. » annonça-t-il, esquissant un léger sourire à peine perceptible sur son banal visage. « Et effectivement, votre vie ne m’intéresse guère, mais ça, je ne vous l’apprends visiblement pas. » ajouta-t-il, regardant de près une pierre d’andésine, une pierre aussi rouge que le sang.
Le regard du Vosdraak se porta ensuite sur le kaléidoscope que venait de créer le Docteur, projetant les rayons de multiples couleurs sur son masque. Cet être était décidément plein de surprise, médecin, sado-maso et gemmologue par-dessus le marché. Le Baron l’imaginait avoir l’air émerveillé sous son masque, il en fallait certainement peu pour amuser l’esprit malade du Docteur. Quand ce dernier vint à poser la question fatidique, depuis combien de temps se connaissaient les deux protagonistes ? Certainement bien trop longtemps au goût du Baron. Cependant, l’être à la chevelure argentée, dissimulé sous une enveloppe qu’il détestait, était tout autant surpris que le Docteur. Depuis toutes ces années, les deux être détestables commencèrent à travailler ensemble seulement aujourd’hui.
L’être au masque à bec vint ensuite à parler du projet Palladium, un projet militaire né en République. Effectivement, le Vosdraak avait connaissance de ce projet, et encore plus, il avait eu l’opportunité de rencontrer le fabuleux être qui en résultait, Mortifère. Le Vosdraak pouvait encore se montrer en accord avec le Docteur, il trouvait que République était une nation bien intéressante, qui malgré les apparences, était une nation pourrie de l’intérieur. La pègre y régnait en maître, que ce soit l’Assemblée ou les autres petits groupes moins influents, mais tout aussi dangereux. Enfin pour cette nation, il avait bien des projets, qu’il ne souhaitait pas divulguer au Docteur. Effectivement, la République s’arme et quelle que soit la finalité de leur course à l’armement, il est certain que le Reike perdra. La nation du désert avait beau recueillir des soldats prêts à tout pour leur cher empereur, si en face se présenterait une armée constituée de soldat à l’image de Mortifère, le Reike n’aurait purement et simplement aucune chance. Mais une fois encore, ce n'était pas le problème du Vosdraak, s’il parvenait à mettre sa sœur hors de danger au préalable.
Les yeux du Vosdraak se posèrent ensuite sur le Docteur, qui venait de quémander au marchand la pierre que l’être à la chevelure argentée était en train d’observer. Là encore, les propositions du Docteur étaient fort alléchantes. Il suffirait de lui fournir ce dont il avait besoin et il créerait pour le Vosdraak une version améliorée du projet Palladium ? Rien que cela ? Voilà un nouvel objectif pour le Baron, il lui suffirait de quelques-uns de ses soldats pour avoir un pouvoir phénoménal. Tout ceci ne pouvait que ravir le prince déchu.
Le Baron, dirigea son regard clair vers les lentilles du masque du Docteur qui lui tendait la pierre d’andésine. « Cela fait bien trop longtemps que nous nous connaissons, cher associé. Mais sachez que je suis tout aussi surpris que vous. » annonça-t-il, soupirant légèrement, avant de reprendre. « J’ai effectivement entendu parler du projet Palladium de République, et même, j’ai également rencontré votre œuvre, Mortifère. Peut-être est-ce là la seule chose de potable que vous aillez accomplie durant votre pénible existence. » continua-t-il, non pas sans sourire intérieurement. Mortifère avait su piquer sa curiosité, et encore plus, il le trouvait très réussi. Mais son égo l’empêchait de l’admettre ouvertement, il ne voulait pas donner au Docteur une occasion de se sentir puissant. Il saisit la pierre d’andésine que le Docteur lui tendait jusqu’à maintenant, portant son regard sur l’éclat rougeâtre de la gemme. « Je trouve effectivement que la République est une bien triste nation, cependant, il y a un marché non négligeable à exploiter, je pense que vous êtes d’accord avec moi. » ajouta-t-il, marquant une pause avant de reprendre. « Vous avez été très clair, et je peux déjà vous dire que ce projet me paraît plus qu’essentiel à réaliser. Mais pour le moment, concentrons-nous sur les diverses marchandises. Nous reparlerons de ça une fois dans mon laboratoire. D’ailleurs, mettons-nous en marche en direction de la petite ruelle plus loin, j’ai quelque chose à vous montrer. » conclut le Baron, indiquant au Docteur d’un geste de la main qu’il l’invitait à prendre les devants, montrant du doigt la ruelle en question.
CENDRES
Citoyen de La République
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Baron du Crime
Vaenys Draknys
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Ténèbres écarlates
Feat. Le Docteur
Le Baron, alors ayant une apparence bien différente de sa véritable force, légèrement plus basse, pouvait observer de ses yeux clairs le visage de son interlocuteur lorsqu’il souleva légèrement son masque. Il pouvait distinguer faiblement les traits de son visage, qui était recouvert d’une légère barbe. Mais le plus surprenant, sur le visage de cet homme, étaient ses yeux. Un regard sournois et vert, la pupille de ses yeux était fendue, faisant penser à un regard reptilien. Cet être était-il réellement un humain ? Ce qui était certain, c’était que ses yeux n’étaient en rien dû à une quelconque forme de magie, ils étaient bien réels. Enfin, peu importe, au moins le prince déchu pouvait désormais mettre un visage sur « Le Docteur », c’était tout ce qui l’intéressait. La marche reprenait aussitôt le masque de son interlocuteur replacé sur son visage.
Ce dernier se métamorphosa en vieillard, puis partit en direction de la garde impériale, le Baron lui, préférait rester en retrait, s’adossant à un mur puis croisant les bras en attendant le retour de la créature métamorphosée. Les yeux du Vosdraak étaient dirigés sur le Docteur, l’observant interpeler les gardes, que mijotait-il ? Enfin, peu importe, certainement un tour de passe-passe au cas où le prince déchu tenterait d’atteindre à sa vie. Une intervention totalement inutile, puisque Vaenys n’avait absolument aucune intention d’en arriver là aujourd’hui. Une fois revenu, le Vosdraak posa ses yeux améthyste dans le regard du docteur. « Peu m’importe le temps que nous avons devant nous, Docteur, je n’en ai pas pour bien longtemps, croyez-moi. Et je ne compte pas mettre fin à votre pathétique existence aujourd'hui, j'espère simplement que nous ne serons pas suivi. » annonça le Vosdraak, avant de se mettre en marche en direction de la ruelle.
Les deux individus marchèrent en direction de la petite ruelle durant quelques instants. Le Vosdraak lui, observait les différents individus qui vendaient leurs marchandises, certains étaient connus du prince déchu, du fait des activités criminelles qu’ils menaient une fois la nuit tombée. Le Baron et le Docteur arrivèrent devant la petite ruelle, au fond de cette dernière se faisait percevoir un renfoncement avec des escaliers semblant descendre dans un réseau souterrain. Le Baron tourna sa tête, puis regarda de ses yeux clairs la personne qui l’accompagnait. « Docteur, nous y voilà. Suivez-moi. » annonça-t-il, entamant une nouvelle fois la marche, invitant son interlocuteur à le suivre. Le Vosdraak, une fois devant les escaliers, dissipa son sortilège de métamorphose, reprenant enfin sa véritable enveloppe charnelle. « Quelle plaie, cette immonde apparence humaine. » dit-il, saisissant une torche disposée sur un mur.
Les deux individus descendirent les escaliers menant au tunnel, illuminé par la torche que le Baron avait saisie plus tôt. Plus ils avançaient dans le tunnel, plus l’humidité se faisait ressentir. Ce tunnel, reliant le marché à la place souterraine, avait été construit il y a fort longtemps, avant même que Tensai ne prenne le pouvoir. Tout ceci était certes connu des autorités locales, mais elles-mêmes évitaient de trop s’y aventurer, la pègre faisant des échanges de bon procédé avec ces dernières. Non, le seul problème pouvant se poser serait la venue soudaine de l’armée impériale, celle-là même dont la présence avait été imposée depuis les récents événements à l’université. Et, avec le liquide que le Docteur avait ingéré, les choses pouvaient véritablement dégénérer pour la pègre et son roi s’il venait à lui arriver quoi que ce soit.
Après de longues minutes de marche, les deux individus arrivèrent dans la place souterraine, un immense endroit où se réunissaient les plus grands visages de la criminalité de la cité-état. Cette place souterraine recevait la lumière du jour par les grilles supérieures, personne ne savait réellement quand elle avait été construite, ni par qui. À la sortie du tunnel, Wulfric, le lycanthrope et bras droit du Vosdraak, attendait son maître de pied ferme. « Maître. » dit-il, s’inclinant légèrement à la vue du Vosdraak. Ce dernier dirigea ses améthystes dans le regard étincelant du mercenaire, puis lui fit un signe de la tête afin de le saluer rapidement. « Voici mon nouvel associé, le Docteur. » indiqua-t-il. Wulfric s’inclina une nouvelle fois en signe de respect envers la créature au masque à bec. « Docteur, c’est un véritable plaisir de faire enfin votre connaissance. » annonça-t-il, reportant une nouvelle fois son regard en direction de son maître. « Vos convives sont présents, messire. Ils vous attendent dans la pièce là-bas. » ajouta-t-il, indiquant d’un geste de la main une porte en bois incrustée dans un mur.
Le Baron, invitant son associé à le suivre, se dirigea en direction de cette porte. En chemin, le prince déchu expliqua brièvement la situation au Docteur. « Nous allons rejoindre quelques-uns de mes pions. Cette pièce est le sous-sol d’une auberge, je vous présenterai le tenancier quand notre entrevue avec ces individus sera finie. Vous prendrez place face à moi, en bout de table, et vous vous présenterez simplement à eux. Présentez-vous comme bon vous semble, je me fiche que vous mentiez, ou non. Métamorphosez-vous si vous le souhaitez, ça n’a que très peu d'importance, pour dire vrai, » chuchota le Baron, marchant d'un pas serein avec le Docteur à ses côtés.
Le Baron, arrivé devant la porte, entra en l'ouvrant brusquement. Une pièce semblant être une cave, entièrement faite de pierre, se dessinait face à lui. Une immense table en pierre se trouvait au centre de la pièce, autour de laquelle étaient déjà assises quatre personnes, des traîtres en l’occurrence. Au fond de la pièce se situait une armoire en bois, moisie et rongée par l’humidité. Une armoire dans laquelle était en réalité dissimulé du matériel médical, matériel que Wulfric était venu déposer dans la nuit. Le Vosdraak avança, allant prendre place sur son trône délabré au bout de la table, puis il invita, d’un geste de la tête, son nouvel associé à prendre place face à lui. Puis, il invoqua deux gardes des ombres devant la porte, empêchant quiconque d’entrer ou de sortir.
CENDRES
Ce dernier se métamorphosa en vieillard, puis partit en direction de la garde impériale, le Baron lui, préférait rester en retrait, s’adossant à un mur puis croisant les bras en attendant le retour de la créature métamorphosée. Les yeux du Vosdraak étaient dirigés sur le Docteur, l’observant interpeler les gardes, que mijotait-il ? Enfin, peu importe, certainement un tour de passe-passe au cas où le prince déchu tenterait d’atteindre à sa vie. Une intervention totalement inutile, puisque Vaenys n’avait absolument aucune intention d’en arriver là aujourd’hui. Une fois revenu, le Vosdraak posa ses yeux améthyste dans le regard du docteur. « Peu m’importe le temps que nous avons devant nous, Docteur, je n’en ai pas pour bien longtemps, croyez-moi. Et je ne compte pas mettre fin à votre pathétique existence aujourd'hui, j'espère simplement que nous ne serons pas suivi. » annonça le Vosdraak, avant de se mettre en marche en direction de la ruelle.
Les deux individus marchèrent en direction de la petite ruelle durant quelques instants. Le Vosdraak lui, observait les différents individus qui vendaient leurs marchandises, certains étaient connus du prince déchu, du fait des activités criminelles qu’ils menaient une fois la nuit tombée. Le Baron et le Docteur arrivèrent devant la petite ruelle, au fond de cette dernière se faisait percevoir un renfoncement avec des escaliers semblant descendre dans un réseau souterrain. Le Baron tourna sa tête, puis regarda de ses yeux clairs la personne qui l’accompagnait. « Docteur, nous y voilà. Suivez-moi. » annonça-t-il, entamant une nouvelle fois la marche, invitant son interlocuteur à le suivre. Le Vosdraak, une fois devant les escaliers, dissipa son sortilège de métamorphose, reprenant enfin sa véritable enveloppe charnelle. « Quelle plaie, cette immonde apparence humaine. » dit-il, saisissant une torche disposée sur un mur.
Les deux individus descendirent les escaliers menant au tunnel, illuminé par la torche que le Baron avait saisie plus tôt. Plus ils avançaient dans le tunnel, plus l’humidité se faisait ressentir. Ce tunnel, reliant le marché à la place souterraine, avait été construit il y a fort longtemps, avant même que Tensai ne prenne le pouvoir. Tout ceci était certes connu des autorités locales, mais elles-mêmes évitaient de trop s’y aventurer, la pègre faisant des échanges de bon procédé avec ces dernières. Non, le seul problème pouvant se poser serait la venue soudaine de l’armée impériale, celle-là même dont la présence avait été imposée depuis les récents événements à l’université. Et, avec le liquide que le Docteur avait ingéré, les choses pouvaient véritablement dégénérer pour la pègre et son roi s’il venait à lui arriver quoi que ce soit.
Après de longues minutes de marche, les deux individus arrivèrent dans la place souterraine, un immense endroit où se réunissaient les plus grands visages de la criminalité de la cité-état. Cette place souterraine recevait la lumière du jour par les grilles supérieures, personne ne savait réellement quand elle avait été construite, ni par qui. À la sortie du tunnel, Wulfric, le lycanthrope et bras droit du Vosdraak, attendait son maître de pied ferme. « Maître. » dit-il, s’inclinant légèrement à la vue du Vosdraak. Ce dernier dirigea ses améthystes dans le regard étincelant du mercenaire, puis lui fit un signe de la tête afin de le saluer rapidement. « Voici mon nouvel associé, le Docteur. » indiqua-t-il. Wulfric s’inclina une nouvelle fois en signe de respect envers la créature au masque à bec. « Docteur, c’est un véritable plaisir de faire enfin votre connaissance. » annonça-t-il, reportant une nouvelle fois son regard en direction de son maître. « Vos convives sont présents, messire. Ils vous attendent dans la pièce là-bas. » ajouta-t-il, indiquant d’un geste de la main une porte en bois incrustée dans un mur.
Le Baron, invitant son associé à le suivre, se dirigea en direction de cette porte. En chemin, le prince déchu expliqua brièvement la situation au Docteur. « Nous allons rejoindre quelques-uns de mes pions. Cette pièce est le sous-sol d’une auberge, je vous présenterai le tenancier quand notre entrevue avec ces individus sera finie. Vous prendrez place face à moi, en bout de table, et vous vous présenterez simplement à eux. Présentez-vous comme bon vous semble, je me fiche que vous mentiez, ou non. Métamorphosez-vous si vous le souhaitez, ça n’a que très peu d'importance, pour dire vrai, » chuchota le Baron, marchant d'un pas serein avec le Docteur à ses côtés.
Le Baron, arrivé devant la porte, entra en l'ouvrant brusquement. Une pièce semblant être une cave, entièrement faite de pierre, se dessinait face à lui. Une immense table en pierre se trouvait au centre de la pièce, autour de laquelle étaient déjà assises quatre personnes, des traîtres en l’occurrence. Au fond de la pièce se situait une armoire en bois, moisie et rongée par l’humidité. Une armoire dans laquelle était en réalité dissimulé du matériel médical, matériel que Wulfric était venu déposer dans la nuit. Le Vosdraak avança, allant prendre place sur son trône délabré au bout de la table, puis il invita, d’un geste de la tête, son nouvel associé à prendre place face à lui. Puis, il invoqua deux gardes des ombres devant la porte, empêchant quiconque d’entrer ou de sortir.
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Baron du Crime
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Ténèbres écarlates
Feat. Le Docteur
Comme à la demande du Baron, le Docteur s’était présenté brièvement aux convives du Vosdraak, qui avaient fait l’honneur de leur présence dans ces bas-fonds. Les quatre individus présents étaient, pour l’un, un tenancier d’auberge, monsieur Labingi, un autre de ces gros porcs que l’être à la chevelure d’argent détestait tant. Deux petits gobelins, Diort et Liks, des jumeaux, qui ne travaillaient ni pour l’empire, ni pour la pègre, le Baron essayait de les débaucher depuis déjà plusieurs mois, voyant leurs talents pour les meurtres. La dernière personne était une femme, madame Bolger, elle possédait une magnifique crinière de feu et des prunelles azur hypnotisantes, elle était tenancière d’une taverne située au centre de la ville de Kyouji. Elle était considérée par le prince déchu comme une putain, qui pourrait remporter gros en vendant son corps.
Le Vosdraak, de ses yeux d’un intense violet, observait les quatre individus, laissant volontairement un lourd silence peser sur la scène, faisant monter le stress chez les convives. Le regard brunâtre de monsieur Labingi se posa dans un premier temps sur le Docteur, puis ensuite sur le Baron. « Messire Draknys, je… » annonça-t-il, doucement, d’une voix grasse. « Silence, vermine. Ne prononce pas ce nom en ma présence, imbécile. » rétorqua-t-il, lançant un regard menaçant au tenancier. « Parle, maintenant ! » ordonna-t-il, portant sa main droite devant sa bouche. « Pardonnez-moi, messire, mais il me semble savoir pourquoi je suis ici. Je refuse catégoriquement de laisser mon auberge à vos magouilles perfides, je suis un citoyen de l’empire, de ce fait, je suis loyal à mon empereur, et non à vous. Je suis navré, messire, mais je vais devoir me retirer. » dit-il, se levant tranquillement. Soudain, une lance des ténèbres se dressa sous son menton, puis il se rassit, levant les mains le temps de poser son fessier sur la chaise de bois. Le Baron esquissa un léger sourire, puis leva la main pour ordonner aux gardes de relever sa lance. « Inutile de partir, laissez-moi vous énoncer les termes de mon contrat, c’est très simple. Laissez-moi utiliser votre auberge pour mes affaires, elle est particulièrement bien placée. Si vous refusez, votre femme et votre fils trouveront malencontreusement la mort, dans votre auberge en proie aux flammes, un tragique accident… vous me suivez, monsieur Labingi ? » demanda-t-il, d’un ton inquisiteur, dévisageant le gros porc. L’aubergiste, tremblant de tout son être, baissa la tête et acquiesça sans dire le moindre mot.
Le regard d’améthyste du Vosdraak vint ensuite se poser sur la femme à la chevelure de feu, ses prunelles azurs défiant le regard du roi de la pègre. « Et vous, madame Bolger, avez-vous réfléchi à ma dernière proposition, ou risquerez-vous de perdre vos enfants ? Ou même de les rendre orphelins ? au choix. » demanda-t-il, esquissant un léger sourire, décortiquant les mimiques du visage de la belle. « Messire Baron, je ne peux pas faire ça, j’ai une dignité et… » rétorqua la rousse, avant de se faire couper par le Baron. « Votre dignité est-elle plus importante que vos enfants ? Croyez-moi, vous deviendrez riche. Et je vous promets une sécurité infaillible, pour vous et vos enfants. » dit-il, son regard malsain fixant la rousse. Il l’obligeait sérieusement à vendre son corps pour amasser un paquet d’or, preuve encore d’un esprit tordu ne se souciant peu des êtres qu’il considère comme inférieurs. Évidemment, il savait qu’une mère pourrait faire n’importe quoi pour ses enfants, ce n’était pas pour rien qu’ils étaient la cible de ses menaces. La femme à la chevelure de feu fondit en larmes au milieu de la séance, tétanisée, elle n’osait plus bouger d’un poil.
Les deux petits gobelins se regardaient avec de gros yeux, puis tournèrent la tête vers le Baron. Ils étaient l’un en face de l’autre, sur les chaises les plus proches du Baron. Le premier prit la parole. « Tu ne nous fais pas peur, Vaenys. On ne travaillera pas pour toi. » s’exclama l’un. « Ouais, on va te tuer de toutes façons. » ajouta l’autre. Le Baron, entendant les paroles de ces deux misérables, ferma les yeux et laissa un grand soupir s’échapper. « Vous, me tuer ? Vous m’êtes tous deux inutiles, alors si vous ne souhaitez pas vous rallier à moi, qu’il en soit ainsi. Je n’ai pas de moyen de pression sur vous, vous n’avez pas de famille, alors… » annonça-t-il, ne terminant pas sa phrase.
Le Vosdraak ouvrit les yeux, laissant une lueur mauve scintiller dans son regard. Il se leva et par la même occasion, leva les bras droits devant lui. Des milliers de fines lames sombres s’abattaient sur les gobelins, découpant leurs chairs vertes, et cisaillant leur cœur, leurs poumons, atrophiant leurs visages. Les lames continuèrent leur chemin, leur nombre atténué par la présence des goblins, ne portant que très peu de dommages aux deux tenanciers. Il n’en ressortait que des entailles sur tout leur corps. La puissance de l’attaque les projeta deux mètres plus loin, leurs corps s’écrasant aux côtés du Docteur. Ce dernier se retrouvait légèrement entaillé par les lames d’ombres, que de légères blessures superficielles qu’il parviendrait à soigner sans le moindre problème.
Le Baron reprit une posture noble suite à son attaque, puis il regarda le corps sans vie de l’un des deux gobelins. « Personne ne se demandera où vous êtes passés, bande de misérables créatures. » ajouta-t-il, se mettant en marche en direction de la sortie. Il évitait le corps des gobelins et des êtres humains, qui eux, étaient encore en vie, mais hurlaient de douleur. Avant de quitter la pièce, le Vosdraak tourna légèrement la tête vers le Docteur. « Voici votre laboratoire, cher Docteur. Faites ce que bon vous semble d’eux, simplement, n’atrophiez pas la femme, j’ai besoin de son corps intact. Laissez également le gros porc en vie. Vous trouverez tout ce dont vous avez besoin dans l’armoire au fond de la salle. Je reviendrai dans une vingtaine de minutes, je vous laisse vous amuser. » conclut-il, quittant la pièce d’un pas léger, le sourire aux lèvres, laissant le Docteur seul avec les quatre individus.
CENDRES
Le Vosdraak, de ses yeux d’un intense violet, observait les quatre individus, laissant volontairement un lourd silence peser sur la scène, faisant monter le stress chez les convives. Le regard brunâtre de monsieur Labingi se posa dans un premier temps sur le Docteur, puis ensuite sur le Baron. « Messire Draknys, je… » annonça-t-il, doucement, d’une voix grasse. « Silence, vermine. Ne prononce pas ce nom en ma présence, imbécile. » rétorqua-t-il, lançant un regard menaçant au tenancier. « Parle, maintenant ! » ordonna-t-il, portant sa main droite devant sa bouche. « Pardonnez-moi, messire, mais il me semble savoir pourquoi je suis ici. Je refuse catégoriquement de laisser mon auberge à vos magouilles perfides, je suis un citoyen de l’empire, de ce fait, je suis loyal à mon empereur, et non à vous. Je suis navré, messire, mais je vais devoir me retirer. » dit-il, se levant tranquillement. Soudain, une lance des ténèbres se dressa sous son menton, puis il se rassit, levant les mains le temps de poser son fessier sur la chaise de bois. Le Baron esquissa un léger sourire, puis leva la main pour ordonner aux gardes de relever sa lance. « Inutile de partir, laissez-moi vous énoncer les termes de mon contrat, c’est très simple. Laissez-moi utiliser votre auberge pour mes affaires, elle est particulièrement bien placée. Si vous refusez, votre femme et votre fils trouveront malencontreusement la mort, dans votre auberge en proie aux flammes, un tragique accident… vous me suivez, monsieur Labingi ? » demanda-t-il, d’un ton inquisiteur, dévisageant le gros porc. L’aubergiste, tremblant de tout son être, baissa la tête et acquiesça sans dire le moindre mot.
Le regard d’améthyste du Vosdraak vint ensuite se poser sur la femme à la chevelure de feu, ses prunelles azurs défiant le regard du roi de la pègre. « Et vous, madame Bolger, avez-vous réfléchi à ma dernière proposition, ou risquerez-vous de perdre vos enfants ? Ou même de les rendre orphelins ? au choix. » demanda-t-il, esquissant un léger sourire, décortiquant les mimiques du visage de la belle. « Messire Baron, je ne peux pas faire ça, j’ai une dignité et… » rétorqua la rousse, avant de se faire couper par le Baron. « Votre dignité est-elle plus importante que vos enfants ? Croyez-moi, vous deviendrez riche. Et je vous promets une sécurité infaillible, pour vous et vos enfants. » dit-il, son regard malsain fixant la rousse. Il l’obligeait sérieusement à vendre son corps pour amasser un paquet d’or, preuve encore d’un esprit tordu ne se souciant peu des êtres qu’il considère comme inférieurs. Évidemment, il savait qu’une mère pourrait faire n’importe quoi pour ses enfants, ce n’était pas pour rien qu’ils étaient la cible de ses menaces. La femme à la chevelure de feu fondit en larmes au milieu de la séance, tétanisée, elle n’osait plus bouger d’un poil.
Les deux petits gobelins se regardaient avec de gros yeux, puis tournèrent la tête vers le Baron. Ils étaient l’un en face de l’autre, sur les chaises les plus proches du Baron. Le premier prit la parole. « Tu ne nous fais pas peur, Vaenys. On ne travaillera pas pour toi. » s’exclama l’un. « Ouais, on va te tuer de toutes façons. » ajouta l’autre. Le Baron, entendant les paroles de ces deux misérables, ferma les yeux et laissa un grand soupir s’échapper. « Vous, me tuer ? Vous m’êtes tous deux inutiles, alors si vous ne souhaitez pas vous rallier à moi, qu’il en soit ainsi. Je n’ai pas de moyen de pression sur vous, vous n’avez pas de famille, alors… » annonça-t-il, ne terminant pas sa phrase.
Le Vosdraak ouvrit les yeux, laissant une lueur mauve scintiller dans son regard. Il se leva et par la même occasion, leva les bras droits devant lui. Des milliers de fines lames sombres s’abattaient sur les gobelins, découpant leurs chairs vertes, et cisaillant leur cœur, leurs poumons, atrophiant leurs visages. Les lames continuèrent leur chemin, leur nombre atténué par la présence des goblins, ne portant que très peu de dommages aux deux tenanciers. Il n’en ressortait que des entailles sur tout leur corps. La puissance de l’attaque les projeta deux mètres plus loin, leurs corps s’écrasant aux côtés du Docteur. Ce dernier se retrouvait légèrement entaillé par les lames d’ombres, que de légères blessures superficielles qu’il parviendrait à soigner sans le moindre problème.
Le Baron reprit une posture noble suite à son attaque, puis il regarda le corps sans vie de l’un des deux gobelins. « Personne ne se demandera où vous êtes passés, bande de misérables créatures. » ajouta-t-il, se mettant en marche en direction de la sortie. Il évitait le corps des gobelins et des êtres humains, qui eux, étaient encore en vie, mais hurlaient de douleur. Avant de quitter la pièce, le Vosdraak tourna légèrement la tête vers le Docteur. « Voici votre laboratoire, cher Docteur. Faites ce que bon vous semble d’eux, simplement, n’atrophiez pas la femme, j’ai besoin de son corps intact. Laissez également le gros porc en vie. Vous trouverez tout ce dont vous avez besoin dans l’armoire au fond de la salle. Je reviendrai dans une vingtaine de minutes, je vous laisse vous amuser. » conclut-il, quittant la pièce d’un pas léger, le sourire aux lèvres, laissant le Docteur seul avec les quatre individus.
CENDRES
Citoyen de La République
Nahash
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Baron du Crime
Vaenys Draknys
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Ténèbres écarlates
Feat. Le Docteur
Le Baron, après avoir attendu un temps, retourna à l’intérieur de la petite pièce dans laquelle se trouvait le Docteur, accompagné des deux immondices et des cadavres des gobelins. Il ne fut pas plus surpris que cela de voir que l’être aux yeux de serpent avait transformé les deux tenanciers en de vulgaires chiens, prêts à obéir au doigt et à l’œil du prince déchu. Un léger sourire se dessina sur le visage du Vosdraak, qui observait de ses prunelles violettes ses deux nouveaux sous-fifres. « Redressez-vous, pathétiques êtres. Et allez-vous-en avant que je ne change d’avis sur le sort de vos proches. Wulfric va vous raccompagner en haut. » annonça-t-il, regardant de haut le gros lard et la rousse. Le regard du Baron se dirigea ensuite vers Wulfric, ce dernier fit un signe de la tête à son maître, indiquant qu’il était prêt à exécuter ses ordres, comme à son habitude. Le lycanthrope prit avec lui les deux nouveaux chiens du Baron, disparaissant dans les escaliers menant à l’étage de l’auberge.
Le regard d’améthyste du Vosdraak vint ensuite se poser sur le Docteur. Le visage du Vosdraak affichait une expression de satisfaction, voyant ce que l’être aux yeux serpentés venait d’accomplir. Ses mains se rejoignirent dans son dos. « Très bien, Docteur. Je n’ai rien de plus à vous montrer ici, nous pouvons remonter à la surface. » annonça-t-il, marquant une légère pause. « Suivez-moi je vous prie, nous allons prendre un nouveau chemin. » ajouta-t-il, entamant la marche en direction d’un nouveau tunnel. Les deux individus partirent à présent dans le grand réseau souterrain du Baron, croisant au passage quelques trafiquants et autres brigands, qui saluaient le Vosdraak en signe de respect.
« Pour ce qui est de votre laboratoire, je vous enverrai Wulfric dans la semaine, il vous y mènera directement. Il suffit simplement que je me débarrasse des occupants actuels. Et, soyez-en certain, je ferai en sorte de garder les soldats impériaux loin de vous, il serait regrettable que la garde tombe sur notre petit commerce, la sécurité est déjà bien suffisamment renforcée. Je n’ai pas la moindre envie de mener une guerre contre la couronne, je n’ai pas de temps à perdre avec ça, d’autant plus que je ne possède pas réellement de force de défense. D’où l’intérêt que je porte à votre création, Mortifère. Si je possédais un tel être, les choses seraient bien différentes, croyez-moi » continua-t-il, marchant en travers des souterrains. Arrivant proche de la sortie du tunnel, le Vosdraak prit une nouvelle fois son apparence humaine, celle-là même qu’il ne supportait pas porter.
Les deux individus quittèrent le tunnel, arrivant non loin du campus de l’académie de Drakstrang, à une rue de distance précisément. Effectivement, des gardes étaient postés à l’entrée du campus, la sécurité y avait été renforcée depuis les événements du voile rouge. Le Vosdraak, accompagné du docteur, se posta sur un banc, dans une rue où passait énormément d’étudiants de l’académie. « Voyez-vous, tous ces étudiants ? Certains d’entre eux ont déjà eu affaire à mes hommes, soit pour des services mutuels, soit pour des règlements de comptes. La pègre est partout, même là où l’on s’y attend le moins. » dit-il, marquant une légère pause.
Son regard vint se poser sur un étudiant, un brun qui possédait une carrure assez large d’épaules. Il indiqua au Docteur, d’un signe de la tête, de regarder cet étudiant. « Regardez ce jeune homme à la carrure imposante, Gavain. Il est le fils d’un des commerçants du petit marché dans lequel nous étions plus tôt. Ce dernier rend certains services à la pègre, et en échange, nous payons la formation militaire de son fils, ainsi que ses équipements. Il aspire à être Tovyr, ridicule n’est-ce pas ? Ce n’est que le fils d’un simple marchand et, son père a bien d’autres projets pour lui, des projets plus sombres. Cependant, ses aptitudes au combat sont impressionnantes il faut l’admettre, une agilité remarquable, une force bien maîtrisée, son exceptionnelle maîtrise du combat à mains nues. Il a déjà pu assister Wulfric lors d’un règlement de compte. » continua-t-il, portant désormais son regard sur son interlocuteur. « Imaginez un seul instant que vous le transformiez en super soldat, au même titre que Mortifère, ne serait-ce pas grandiose ? Seriez-vous prêt à faire des expériences sur ce jeune homme, des expériences qui mèneraient à un résultat similaire au projet Palladium. Évidemment, je vous fournirai tout ce dont vous avez besoin, matériel, or, laboratoire. Vraiment tout, rien ne vous manquera. » continua-t-il, reportant ses améthystes sur les passants.
CENDRES
Le regard d’améthyste du Vosdraak vint ensuite se poser sur le Docteur. Le visage du Vosdraak affichait une expression de satisfaction, voyant ce que l’être aux yeux serpentés venait d’accomplir. Ses mains se rejoignirent dans son dos. « Très bien, Docteur. Je n’ai rien de plus à vous montrer ici, nous pouvons remonter à la surface. » annonça-t-il, marquant une légère pause. « Suivez-moi je vous prie, nous allons prendre un nouveau chemin. » ajouta-t-il, entamant la marche en direction d’un nouveau tunnel. Les deux individus partirent à présent dans le grand réseau souterrain du Baron, croisant au passage quelques trafiquants et autres brigands, qui saluaient le Vosdraak en signe de respect.
« Pour ce qui est de votre laboratoire, je vous enverrai Wulfric dans la semaine, il vous y mènera directement. Il suffit simplement que je me débarrasse des occupants actuels. Et, soyez-en certain, je ferai en sorte de garder les soldats impériaux loin de vous, il serait regrettable que la garde tombe sur notre petit commerce, la sécurité est déjà bien suffisamment renforcée. Je n’ai pas la moindre envie de mener une guerre contre la couronne, je n’ai pas de temps à perdre avec ça, d’autant plus que je ne possède pas réellement de force de défense. D’où l’intérêt que je porte à votre création, Mortifère. Si je possédais un tel être, les choses seraient bien différentes, croyez-moi » continua-t-il, marchant en travers des souterrains. Arrivant proche de la sortie du tunnel, le Vosdraak prit une nouvelle fois son apparence humaine, celle-là même qu’il ne supportait pas porter.
Les deux individus quittèrent le tunnel, arrivant non loin du campus de l’académie de Drakstrang, à une rue de distance précisément. Effectivement, des gardes étaient postés à l’entrée du campus, la sécurité y avait été renforcée depuis les événements du voile rouge. Le Vosdraak, accompagné du docteur, se posta sur un banc, dans une rue où passait énormément d’étudiants de l’académie. « Voyez-vous, tous ces étudiants ? Certains d’entre eux ont déjà eu affaire à mes hommes, soit pour des services mutuels, soit pour des règlements de comptes. La pègre est partout, même là où l’on s’y attend le moins. » dit-il, marquant une légère pause.
Son regard vint se poser sur un étudiant, un brun qui possédait une carrure assez large d’épaules. Il indiqua au Docteur, d’un signe de la tête, de regarder cet étudiant. « Regardez ce jeune homme à la carrure imposante, Gavain. Il est le fils d’un des commerçants du petit marché dans lequel nous étions plus tôt. Ce dernier rend certains services à la pègre, et en échange, nous payons la formation militaire de son fils, ainsi que ses équipements. Il aspire à être Tovyr, ridicule n’est-ce pas ? Ce n’est que le fils d’un simple marchand et, son père a bien d’autres projets pour lui, des projets plus sombres. Cependant, ses aptitudes au combat sont impressionnantes il faut l’admettre, une agilité remarquable, une force bien maîtrisée, son exceptionnelle maîtrise du combat à mains nues. Il a déjà pu assister Wulfric lors d’un règlement de compte. » continua-t-il, portant désormais son regard sur son interlocuteur. « Imaginez un seul instant que vous le transformiez en super soldat, au même titre que Mortifère, ne serait-ce pas grandiose ? Seriez-vous prêt à faire des expériences sur ce jeune homme, des expériences qui mèneraient à un résultat similaire au projet Palladium. Évidemment, je vous fournirai tout ce dont vous avez besoin, matériel, or, laboratoire. Vraiment tout, rien ne vous manquera. » continua-t-il, reportant ses améthystes sur les passants.
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Ténèbres écarlates
Feat. Le Docteur
Le Vosdraak écoutait d’une oreille attentive les dires de son nouveau collaborateur, qui semblait voir des choses concernant le jeune homme, des choses que Vaenys ne pouvait pas percevoir, lui qui n’était pas l’ombre d’un médecin. Pour le Baron, Gavain était le parfait cobaye pour devenir l’un de ses supers-soldats, il était vrai qu’il serait prêt à lui obéir au doigt et à l’œil, mais s’il présentait une quelconque faiblesse physique, alors ce ne serait que du gâchis. Autant le garder comme homme de main de la pègre, puis réduire ses désirs de devenir Tovyr à néant, ou le laisser y parvenir pour avoir un allié dans les haut-rangs de l’armée, mais est-ce vraiment souhaitable ? Enfin, là n’était pas la question.
Le Docteur semblait pour le moins bien renseigné sur les effectifs de Drakstrang, ce qui ne pouvait faire que sourire le Baron. Alors comme cela, les républicains possédaient des informations confidentielles sur l’empire, notamment sur les comptes ? C’était amusant de le savoir, mais rien qui pouvait inquiéter le Vosdraak, bien au contraire. Il fallait donc, pour pouvoir créer un super soldat, un être qui ne soit pas ravagé par la drogue ou qui ne trempe pas dans les affaires louches de la pègre, ce qui pouvait sembler logique au premier abord. Le Baron, suite à la question du Docteur, plongea son regard mauve dans celui de son interlocuteur, puis répondit simplement à la question. « Qu’était-il ? » demanda-t-il, l’air curieux. Pour lui, Mortifère était un soldat surentraîné par l’armée républicaine, un officier de haut rang pourquoi pas.
Mais toutes les pensées du Baron étaient fausses, Mortifère n’était rien. Juste un simple soldat qui servait sa nation, il n’était pas même un élève prometteur de l’académie Magic. Non, il n’était personne. Le prince déchu tourna la tête, regardant les différents élèves passer devant son regard intense d’ancien prince du Reike. Il faisait fausse route, ce qu’il fallait ce n’était pas une brute de décoffrage, non, c’était un être capable de résister aux pires douleurs, une personne possédant un esprit robuste, prêt à tout pour survivre. Et non pas l’un de ces pathétiques fils de riches, qui attendaient patiemment que tous leur soient servis sur un plateau d’argent. Des personnes comme la majorité des diplômés, qui n’avaient aucune volonté si ce n'était celle d’occuper des postes de haut rang. Il fallait donc chercher bien plus loin que devant le parvis de l’université de Drakstrang.
Écoutant attentivement les paroles de son cher associé, Vaenys réfléchit attentivement à ce projet naissant de créer de super-soldat. « Très bien, cher Docteur. J’entends tout ce que vous me dites. Je ne m’attendais pas à ce que l’esprit soit d’une telle importance. En voyant Mortifère, j’ai cru voir un soldat formé par les meilleurs de république, un ex-officier républicain qui se voyait déjà surpuissant. Mais d’après ce que vous me dites, j’ai fait fausse route. J’ai surtout vu un être dont le cerveau a été totalement lavé, dont les pensées propres n’existent plus, laissant place à la parole de son maître, mon cher informateur républicain. » annonça-t-il, portant son regard sur son associé. « Je vais vous laisser faire vos recherches, vous êtes bien plus doué que moi pour repérer les bonnes personnes. Et puis de toutes façons, je n’ai pas le temps de m’occuper de cela. Je vais bientôt devoir partir en République. » continua-t-il.
Le soleil continuait son voyage dans le ciel, le temps s’écoulait rapidement en cet après-midi en compagnie du Docteur, preuve que le Vosdraak ne s’ennuyait pas en sa présence. Il regardait dans la même direction que son interlocuteur, observant les pétales tombés des arbres meurtris, signe du début de la saison. L’être au masque à bec semblait présenter le même discours que le Sénateur républicain, Zelevas, concernant le pouvoir de l’information dans la nation bleue. Le Vosdraak, suite à ses belles paroles, se leva, regardant l’université. « Eh bien, Docteur. Je compte bel et bien me rendre en république, et j’espère bien pouvoir vous y rencontrer. Je prévois de faire quelques… affaires chez nos chers amis et voisins de la nation bleue. Si vous le pouvez, essayons de nous rencontrer à Justice, j’y serai pendant quelques semaines au début de la nouvelle année. Si je parviens à me faire un nom en République, alors notre collaboration me sera plus que nécessaire, croyez-moi. » dit-il, tournant la tête afin de regarder son associé. « Pour ce qui est de votre laboratoire à Kyouji, je vous laisse voir cela avec Wulfric, il vous proposera différents endroits, à vous de choisir celui qui vous convient le mieux. » ajouta-t-il, esquissant un léger sourire sur son visage humain.
« J’ai quelques affaires à mener, et nous savons que votre temps est compté. Je vais donc vous laisser ici. Passez voir Wulfric quand vous en aurez l’occasion, pour ma part, je retournerai certainement dans la place souterraine afin de rejoindre le lycanthrope, dans deux heures. Venez-y si vous pensez en avoir le temps. Cette rencontre était pour moi un véritable plaisir, et riche en surprises, n’est-ce pas, cher associé. » conclut-il, partant aussitôt, disparaissant dans les rues de la cité-état.
CENDRES
Le Docteur semblait pour le moins bien renseigné sur les effectifs de Drakstrang, ce qui ne pouvait faire que sourire le Baron. Alors comme cela, les républicains possédaient des informations confidentielles sur l’empire, notamment sur les comptes ? C’était amusant de le savoir, mais rien qui pouvait inquiéter le Vosdraak, bien au contraire. Il fallait donc, pour pouvoir créer un super soldat, un être qui ne soit pas ravagé par la drogue ou qui ne trempe pas dans les affaires louches de la pègre, ce qui pouvait sembler logique au premier abord. Le Baron, suite à la question du Docteur, plongea son regard mauve dans celui de son interlocuteur, puis répondit simplement à la question. « Qu’était-il ? » demanda-t-il, l’air curieux. Pour lui, Mortifère était un soldat surentraîné par l’armée républicaine, un officier de haut rang pourquoi pas.
Mais toutes les pensées du Baron étaient fausses, Mortifère n’était rien. Juste un simple soldat qui servait sa nation, il n’était pas même un élève prometteur de l’académie Magic. Non, il n’était personne. Le prince déchu tourna la tête, regardant les différents élèves passer devant son regard intense d’ancien prince du Reike. Il faisait fausse route, ce qu’il fallait ce n’était pas une brute de décoffrage, non, c’était un être capable de résister aux pires douleurs, une personne possédant un esprit robuste, prêt à tout pour survivre. Et non pas l’un de ces pathétiques fils de riches, qui attendaient patiemment que tous leur soient servis sur un plateau d’argent. Des personnes comme la majorité des diplômés, qui n’avaient aucune volonté si ce n'était celle d’occuper des postes de haut rang. Il fallait donc chercher bien plus loin que devant le parvis de l’université de Drakstrang.
Écoutant attentivement les paroles de son cher associé, Vaenys réfléchit attentivement à ce projet naissant de créer de super-soldat. « Très bien, cher Docteur. J’entends tout ce que vous me dites. Je ne m’attendais pas à ce que l’esprit soit d’une telle importance. En voyant Mortifère, j’ai cru voir un soldat formé par les meilleurs de république, un ex-officier républicain qui se voyait déjà surpuissant. Mais d’après ce que vous me dites, j’ai fait fausse route. J’ai surtout vu un être dont le cerveau a été totalement lavé, dont les pensées propres n’existent plus, laissant place à la parole de son maître, mon cher informateur républicain. » annonça-t-il, portant son regard sur son associé. « Je vais vous laisser faire vos recherches, vous êtes bien plus doué que moi pour repérer les bonnes personnes. Et puis de toutes façons, je n’ai pas le temps de m’occuper de cela. Je vais bientôt devoir partir en République. » continua-t-il.
Le soleil continuait son voyage dans le ciel, le temps s’écoulait rapidement en cet après-midi en compagnie du Docteur, preuve que le Vosdraak ne s’ennuyait pas en sa présence. Il regardait dans la même direction que son interlocuteur, observant les pétales tombés des arbres meurtris, signe du début de la saison. L’être au masque à bec semblait présenter le même discours que le Sénateur républicain, Zelevas, concernant le pouvoir de l’information dans la nation bleue. Le Vosdraak, suite à ses belles paroles, se leva, regardant l’université. « Eh bien, Docteur. Je compte bel et bien me rendre en république, et j’espère bien pouvoir vous y rencontrer. Je prévois de faire quelques… affaires chez nos chers amis et voisins de la nation bleue. Si vous le pouvez, essayons de nous rencontrer à Justice, j’y serai pendant quelques semaines au début de la nouvelle année. Si je parviens à me faire un nom en République, alors notre collaboration me sera plus que nécessaire, croyez-moi. » dit-il, tournant la tête afin de regarder son associé. « Pour ce qui est de votre laboratoire à Kyouji, je vous laisse voir cela avec Wulfric, il vous proposera différents endroits, à vous de choisir celui qui vous convient le mieux. » ajouta-t-il, esquissant un léger sourire sur son visage humain.
« J’ai quelques affaires à mener, et nous savons que votre temps est compté. Je vais donc vous laisser ici. Passez voir Wulfric quand vous en aurez l’occasion, pour ma part, je retournerai certainement dans la place souterraine afin de rejoindre le lycanthrope, dans deux heures. Venez-y si vous pensez en avoir le temps. Cette rencontre était pour moi un véritable plaisir, et riche en surprises, n’est-ce pas, cher associé. » conclut-il, partant aussitôt, disparaissant dans les rues de la cité-état.
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