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La Danse-Mort
Isolde Malkyn
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L'épreuve de la nécromancienne
Feat Vaenys Draknys
Isolde jouait de ses talents de séduction, pour charmer le vosdraak, et au vu de ses traits étirés en un sourire de satisfaction, ses techniques avaient l’air de fonctionner. Ou alors, il jouait un jeu en se laissant volontairement tenter. Mais peu importait, cela restait agréable pour son vis-à-vis et pour elle également. Elle ria doucement lorsqu’il évoqua sa beauté naturelle, propre à sa race mythique. Même si cela restait vrai, la brune semblait amusée de ce narcissisme exacerbé.
- « J’en suis ravie. » dit-elle, lorsqu’il révéla le secret de sa pierre d’améthyste. « Ravie de travailler avec vous. Pour vous. » se reprit-elle.
Il demeurait le roi du réseau criminel et elle ne l’oubliait pas. Même si elle s’autorisait quelques familiarités, elle savait qu’il y avait des limites à ne pas franchir. La mage savait subtilement jouer et ne se permettait pas en toutes circonstances, d’outrepasser les règles.
La tenancière arriva et versa le liquide dans les contenants respectifs. Le vin possédait une belle couleur, il sentait bon. Nul doute qu’il fût délicieux à goûter.
- « Nous avons également d’excellents vins à Kyouji. Mais je suis enchantée de goûter celui-ci, tout républicain qu’il soit. » dit-elle, en gardant cette petite fibre chauvine et taquine. Elle leva également son verre, avant de le porter à ses lèvres. « Exquis. » formula-t-elle aussitôt la gorgée avalée.
Son interlocuteur troqua l’azur pour l’améthyste, sans doute pour renforcer ses paroles. Elle connaissait le prix à payer pour accéder à l’immortalité. L’étudiante savait que le baron allait l’utiliser pour diverses missions. Ce qu’elle ne savait pas, c’était pour combien de contrats et jusqu’où devait-elle aller afin qu’il consentît à lui accorder ce qu’elle désirait. Elle se contenta donc de hocher la tête. Il ne fallait pas perdre espoir, tenir bon et avoir de la patience. Certes, ce n’était pas son fort, mais avec de la volonté, tout restait possible.
L’attention de la brune, quitta les prunelles mauves du vosdraak, afin de se diriger vers la lettre que ce dernier tenait dans les mains. Elle semblait provenir d’un individu nommé Erneis. Ce dernier voulait en finir avec ses relations avec la pègre. Toutefois, comme le précisait le baron, le syndicat du crime n’était pas une organisation que chacun pouvait quitter comme bon lui semblait. L’activité restait très encadrée, organisée et il ne s’agissait pas d’un moulin d’où on entrait et sortait à sa guise. Cela semblait être une évidence, mais visiblement pas pour tout le monde.
- « Oui, je saisis parfaitement. » répondit-elle. S’il s’agissait, en plus de la mission concernant cet inconnu, de faire comprendre à la mage ce qu’il pouvait lui en coûter de se jouer du baron, le message était entendu. Et c’était ce qu’elle souhaitait lui faire comprendre.
Isolde prit la lettre, elle la relut, y compris l’adresse qui y figurait, avant de la glisser dans sa sacoche. « C’est compris. » ajouta-t-elle.
Elle observa ensuite l’ancien prince du Reike détacher sa pierre d’améthyste, afin de lui offrir. Il déclara qu’il s’agissait d’un présent pour sceller son appartenance à la pègre. Elle accepta volontiers le présent en un sourire de remerciement, puis le glissa également dans sa sacoche. La ténébreuse mage vida son verre, avant de répondre, déterminée. « Je suis prête. » Elle rabattit la capuche sur sa tête, avant de quitter l’établissement.
Accompagnée du baron, la reikoise arpentait les sinueuses ruelles des bas-quartiers. Il fallait rejoindre une artère principale et passer par le petit marché, afin de se rendre au lieu de la mission. Le marché allait bientôt se terminer et les étals se vider. Aussi, l’étudiante en profita pour faire un petit détour dans une allée et acheter une belle pomme rouge, ronde et juteuse, qu’elle croqua sans plus attendre. Elle se retourna alors vers Vaenys, qui l’observait.
- « Il n’est pas conseillé de partir en mission le ventre vide. » lança-t-elle, malicieusement.
Le baron se rendit alors invisible, afin d’accompagner la brune pour la suite de cette aventure. Puis, quittant rapidement la ruelle, ils arrivèrent à l’adresse indiquée sur la lettre. Isolde entra dans la petite échoppe. Cette dernière était plutôt sombre, la lumière du jour entrait peu pour éclairer la pièce. Elle observait autour d’elle, Monsieur Erneis paraissait occupé avec des clients qui souhaitaient passer commande pour un masque très particulier. Elle écoutait furtivement la discussion, tout en scrutant les différents masques accrochés au mur. Elle déambulait lentement, tandis que son regard fut attiré par des masques plus fins, de tissus, posés sur une petite commode en bois poli. Elle toucha du bout des doigts l’un d’entre eux, avant de se décider à l’essayer. Le masque était composé de dentelle noire, il dissimulait une légère partie de son visage, renforçant l’émeraude de ses yeux. Elle sourit, en se contemplant dans un miroir terni, le résultat lui apparaissait assez élégant et apportait une touche appréciable à sa tenue. Elle se demanda ce qu’en pensait Vaenys, qui devait l’observer dans un coin de la pièce, en parfaite discrétion.
Lorsque les clients quittèrent enfin l’atelier, Isolde se dirigea vers la porte afin de la verrouiller et de retourner l’écriteau, pour indiquer que la boutique était fermée au public. L’artisan voulut protester, mais la nécromancienne lui coupa instantanément la parole.
- « Bonjour Monsieur Erneis. Il ne s’agit pas d’une visite de courtoisie, j’en ai bien peur. » Elle sortit d’un geste rapide la lettre de sa sacoche, tapota sur la tête du quinquagénaire, avant de la poser brutalement sur le petit bureau de bois. « Lisez. »
Cependant, l’artisan ne sembla pas coopérer. Alors, la brune usa de sa sombre magie afin de le rendre plus… obéissant. En effet, une sournoise attaque mentale s’infiltra dans l’esprit de l’homme bourru, de faible intensité pour débuter.
- « Cela risque de faire mal, si vous ne coopérez pas. Très mal. Lisez. »
Elle réitéra la demande, avec plus d’autorité dans la voix et de noirceur dans le regard, prête à lancer un nouvel assaut psychique, si l’homme ne s’exécutait pas.
CENDRES
Baron du Crime
Vaenys Draknys
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L'épreuve de la Nécromancienne
Feat. Isolde Malkyn
Le Baron suivait la jeune Isolde dans les rues de Kyouji, toujours sous sa forme humaine. Il ne put se retenir de lâcher un léger sourire lorsque la brune croqua dans la pomme, puis se retourna vers lui pour observer sa réaction. Évidemment, le prince déchu fit disparaître ce vilain sourire de sa face, puis il tenta de rester impassible face à l’étudiante. Il l’avait cernée, il voyait qu’elle cherchait à le séduire, mais bon, autant se prendre au jeu. Après tout, n’avait-il pas créer tout ce réseau souterrain pour pouvoir observer le vice dont les citoyens faisaient preuve. Il se laissa alors tenter par la brune, puis esquissa de nouveau un sourire, bien plus évident que le précédent, en réponse à sa petite phrase pleine de malice. « Vous avez raison Isolde, il serait fâcheux que vous tombiez dans les pommes à l’instant même où vous « négocierez » avec ce cher monsieur Erneis. » rétorqua-t-il, accompagnant ses paroles de son sourire malin.
Le Vosdraak suivit la belle dans la petite échoppe, qui était effectivement plutôt sombre. Le dégoût s’empara de la créature divine à la simple vue de l’immonde Erneis. Qu’il était laid. Comment une telle horreur pouvait-elle encore être en vie ? Ou même trouver l’amour. Sa femme devait être aveugle, il n’en était pas possible autrement. Enfin, le rat semblait occupé avec les clients, la brune décida naturellement d’aller observer les marchandises d’Erneis. Il avait beau être repoussant, son travail était plutôt bon. Enfin, mieux ne fallait-il ne pas se faire repérer, sinon, la mission d’Isolde serait compromise et Vaenys ne pourrait pas en obtenir la pleine satisfaction. Il décida d’aller se poster proche de l’entrée, afin d’avoir une vue imprenable sur toute la scène qu’Isolde comptait lui offrir. Quelle magnifique créature. C’était là ses pensées les plus sincères, lorsqu’il vit la brune se contempler dans le miroir. Il profita du brouhaha provoqué par les clients pour s'approcher furtivement d'Isolde et se glisser derrière elle. « Très charmante » murmura-t-il à l'oreille d'Isolde. Effectivement, le prince déchu pensait qu’il n’y avait que la race des Vosdraak qui était belle à ses yeux, cependant il pouvait aussi avoir de l’admiration pour d’autres femmes, bien que cela restait extrêmement rare. Il n’était pas le dernier à profiter des filles de joie de la capitale, à l’époque où il tenait les rênes de la ville. Vaenys, toujours invisible, retourna vers l'entrée et observa la brune accomplir son œuvre.
L’humain était plongé sur les comptes de la journée, feuilletant son carnet fiscal. Chaque midi, après le départ du dernier client, il feuilletait son carnet afin d’y ajouter les ventes de la matinée. Il avait déjà été recalé plus d’une fois par le contrôleur royal agissant dans ce quartier de Kyouji. Son regard brun vint se poser sur la belle brune, après s’être soulagé de quelques démangeaisons au niveau de son énorme ventre à bière. « Bonjour madame » annonça-t-il, ignorant totalement la lettre que la brune venait de poser sur le comptoir. « Qu’est-ce qu’elle vient m’faire chier celle-là » murmura-t-il. Enfin, murmurer n’était pas le bon terme, puisqu’Isolde semblait l’avoir entendu.
L’attaque mentale de faible intensité d’Isolde ne manqua pas de provoquer un mal de crâne à monsieur Erneis, qui hurla aussitôt. Le regard noir que la nécromancienne venait de lancer à l’encontre de l’humain semblait faire de l’effet à ce dernier. La peur l’envahissait, il était comme tétanisé. Comment ça, très mal ? Ce n’était pas déjà assez fort ? Le mal de crâne ressenti était déjà infernal. « Maria ! Viens s’te plaît. » hurla-t-il, alertant sa femme. La femme arriva aussitôt. En la voyant, on pouvait se demander, ou pas, comment un tel homme pouvait avoir marié une telle femme. Le regard malade de l’homme vint s’ancrer dans les prunelles émeraude de la belle. Vaenys lui, toujours terré à l’arrière, était décontenancé. Comment la boutique d’un tel abruti pouvait-elle marcher ?
« Je vais la lire votre lettre. Pas la peine de m’attaquer. » rétorqua-t-il, voyant sa femme arriver. Le regard de l’homme vint ensuite se poster sur la lettre. Il lisait à voix basse et semblait étonné de voir une telle lettre. « Ah mais, ce n’est pas à moi madame. » dit-il, regardant Isolde. La femme s’avança, puis prit la parole à son tour. « Non c’est vrai. C’est moi qui l’ai écrite. Je ne veux plus que mon mari travaille pour la pègre. Et lui non plus ne veut plus, pas vrai chéri ? » demanda-t-elle à son mari, qui acquiesça aussitôt. « Voilà, vous voyez. Si vous êtes en possession de la lettre, c’est que c’est un des haut-placés qui vous envoie n’est-ce pas ? Qui est-ce ? Wulfric ? Le Baron ? Peu importe de toute façon ! On a les autorités de notre côté. Je suis prête à révéler la position exacte du Baron à la Tovyr s’il le faut. Alors laissez-nous tranquille, mademoiselle. » annonça-t-elle, regardant la jeune Isolde, marquant une défiance dans son regard. Évidemment, tout cela était du bluff. Elle n’avait aucune idée de la position du Baron, et pour cause, personne ne l’avait, pas même Wulfric. Cela, Vaenys le savait, mais il était intéressant de voir la femme tenter de telles choses à l’encontre de l’étudiante.
Comment allait réagir Isolde ? Allait-elle perdre son sang-froid ? Allait-telle abandonner, car la femme avait mentionné la Tovyr ? Ou bien allait-elle simplement faire ce que le Baron attendait ? Asservir ce gros porc, sans se soucier de la gravité des moyens employés. Évidemment, l’homme marquait une certaine inquiétude sur son visage, si c’était bel et bien le Baron qui envoyait la jeune femme, alors ses pouvoirs étaient bien plus dangereux que ce qu’elle avait déjà montré. Il avait peur qu’elle s’en prenne à sa femme, la prunelle de ses yeux. Vaenys attendait avec impatience de voir les agissements de la belle, et, peut-être saurait-il la récompenser sans grand mal si elle parvenait à agir selon ses désirs. Enfin, il verrait bien par la suite. C’était déjà une belle première mission qu’il lui avait trouvée là et, il savait qu’Isolde était plus que qualifiée pour la mener à bien.
CENDRESLe Vosdraak suivit la belle dans la petite échoppe, qui était effectivement plutôt sombre. Le dégoût s’empara de la créature divine à la simple vue de l’immonde Erneis. Qu’il était laid. Comment une telle horreur pouvait-elle encore être en vie ? Ou même trouver l’amour. Sa femme devait être aveugle, il n’en était pas possible autrement. Enfin, le rat semblait occupé avec les clients, la brune décida naturellement d’aller observer les marchandises d’Erneis. Il avait beau être repoussant, son travail était plutôt bon. Enfin, mieux ne fallait-il ne pas se faire repérer, sinon, la mission d’Isolde serait compromise et Vaenys ne pourrait pas en obtenir la pleine satisfaction. Il décida d’aller se poster proche de l’entrée, afin d’avoir une vue imprenable sur toute la scène qu’Isolde comptait lui offrir. Quelle magnifique créature. C’était là ses pensées les plus sincères, lorsqu’il vit la brune se contempler dans le miroir. Il profita du brouhaha provoqué par les clients pour s'approcher furtivement d'Isolde et se glisser derrière elle. « Très charmante » murmura-t-il à l'oreille d'Isolde. Effectivement, le prince déchu pensait qu’il n’y avait que la race des Vosdraak qui était belle à ses yeux, cependant il pouvait aussi avoir de l’admiration pour d’autres femmes, bien que cela restait extrêmement rare. Il n’était pas le dernier à profiter des filles de joie de la capitale, à l’époque où il tenait les rênes de la ville. Vaenys, toujours invisible, retourna vers l'entrée et observa la brune accomplir son œuvre.
L’humain était plongé sur les comptes de la journée, feuilletant son carnet fiscal. Chaque midi, après le départ du dernier client, il feuilletait son carnet afin d’y ajouter les ventes de la matinée. Il avait déjà été recalé plus d’une fois par le contrôleur royal agissant dans ce quartier de Kyouji. Son regard brun vint se poser sur la belle brune, après s’être soulagé de quelques démangeaisons au niveau de son énorme ventre à bière. « Bonjour madame » annonça-t-il, ignorant totalement la lettre que la brune venait de poser sur le comptoir. « Qu’est-ce qu’elle vient m’faire chier celle-là » murmura-t-il. Enfin, murmurer n’était pas le bon terme, puisqu’Isolde semblait l’avoir entendu.
L’attaque mentale de faible intensité d’Isolde ne manqua pas de provoquer un mal de crâne à monsieur Erneis, qui hurla aussitôt. Le regard noir que la nécromancienne venait de lancer à l’encontre de l’humain semblait faire de l’effet à ce dernier. La peur l’envahissait, il était comme tétanisé. Comment ça, très mal ? Ce n’était pas déjà assez fort ? Le mal de crâne ressenti était déjà infernal. « Maria ! Viens s’te plaît. » hurla-t-il, alertant sa femme. La femme arriva aussitôt. En la voyant, on pouvait se demander, ou pas, comment un tel homme pouvait avoir marié une telle femme. Le regard malade de l’homme vint s’ancrer dans les prunelles émeraude de la belle. Vaenys lui, toujours terré à l’arrière, était décontenancé. Comment la boutique d’un tel abruti pouvait-elle marcher ?
« Je vais la lire votre lettre. Pas la peine de m’attaquer. » rétorqua-t-il, voyant sa femme arriver. Le regard de l’homme vint ensuite se poster sur la lettre. Il lisait à voix basse et semblait étonné de voir une telle lettre. « Ah mais, ce n’est pas à moi madame. » dit-il, regardant Isolde. La femme s’avança, puis prit la parole à son tour. « Non c’est vrai. C’est moi qui l’ai écrite. Je ne veux plus que mon mari travaille pour la pègre. Et lui non plus ne veut plus, pas vrai chéri ? » demanda-t-elle à son mari, qui acquiesça aussitôt. « Voilà, vous voyez. Si vous êtes en possession de la lettre, c’est que c’est un des haut-placés qui vous envoie n’est-ce pas ? Qui est-ce ? Wulfric ? Le Baron ? Peu importe de toute façon ! On a les autorités de notre côté. Je suis prête à révéler la position exacte du Baron à la Tovyr s’il le faut. Alors laissez-nous tranquille, mademoiselle. » annonça-t-elle, regardant la jeune Isolde, marquant une défiance dans son regard. Évidemment, tout cela était du bluff. Elle n’avait aucune idée de la position du Baron, et pour cause, personne ne l’avait, pas même Wulfric. Cela, Vaenys le savait, mais il était intéressant de voir la femme tenter de telles choses à l’encontre de l’étudiante.
Comment allait réagir Isolde ? Allait-elle perdre son sang-froid ? Allait-telle abandonner, car la femme avait mentionné la Tovyr ? Ou bien allait-elle simplement faire ce que le Baron attendait ? Asservir ce gros porc, sans se soucier de la gravité des moyens employés. Évidemment, l’homme marquait une certaine inquiétude sur son visage, si c’était bel et bien le Baron qui envoyait la jeune femme, alors ses pouvoirs étaient bien plus dangereux que ce qu’elle avait déjà montré. Il avait peur qu’elle s’en prenne à sa femme, la prunelle de ses yeux. Vaenys attendait avec impatience de voir les agissements de la belle, et, peut-être saurait-il la récompenser sans grand mal si elle parvenait à agir selon ses désirs. Enfin, il verrait bien par la suite. C’était déjà une belle première mission qu’il lui avait trouvée là et, il savait qu’Isolde était plus que qualifiée pour la mener à bien.
La Danse-Mort
Isolde Malkyn
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L'épreuve de la nécromancienne
Feat Vaenys Draknys
Lorsque la brune sentit la présence du baron derrière elle, elle esquissa un léger sourire, surtout avec les mots murmurés à son oreille. Elle ignorait si cela faisait partie d’un jeu contrôlé par le chef de la pègre, ou bien s’il était effectivement sous son charme… mais, cela avait le mérite de la faire sourire.
Quoiqu’il en était, l’humeur passa rapidement de la légèreté à la dureté des mots, et de la séduction aux menaces. La nécromancienne se présentait en ces lieux, pour faire bonne impression à son nouvel employeur et elle ne comptait pas le décevoir.
Alors qu’Isolde s’attendait à ce que l’artisan cédât sous ses intimidations et sa sombre magie, voilà que le malheureux appela à l’aide… sa femme. Drôle de chose pour un homme du Reike que demander secours auprès de son épouse. La brune imaginait alors une grande et féroce femme, musclée et déterminée, descendre l’escalier. L’idée lui paraissait amusante. Mais au lieu de cela, une femme élégante, d’apparence frêle mais maligne, vint se présenter au petit groupe. Tandis que l’homme débutait sa lecture, il s’arrêta en indiquant qu’il n’était pas l’auteur de cette lettre. Sa femme prit alors la parole, en affirmant qu’elle l’avait écrite. Eh bien, voilà qui devenait de plus en plus intéressant. Déjà, il n’était pas capable de se défendre par lui-même. De plus, sa femme se permettait de prendre les décisions à sa place et d’écrire à la pègre en son nom.
- « Dites-moi, Monsieur Erneis, elle est bien bavarde votre épouse. Peut-être devriez-vous lui dire qu’elle n’est pas en mesure de me poser des questions. » Dit-elle, très calmement, sur le ton de la conversation.
Tout en se faisant, elle lança de nouvelles vagues intrusives dans l’esprit du fabricant de masques.
« Arrêtez… s’il-vous-plaît… la douleur est insupportable... »
- « Allons, Monsieur, un peu de dignité. La puissance de l’attaque est très modérée. » Plaisanta-t-elle.
Puis, d’un mouvement vif, elle se saisit de la femme et passa sa lame sous sa gorge.
- « Ne vous avisez pas de bouger ou je lui ouvre la gorge. Ce serait regrettable de tacher une si jolie robe... »
La mage noire laissa courir ses doigts sur le vêtement élégant et raffiné de l’épouse. Il s’agissait d’un tissu noble et délicat, une coupe ajustée sur ses courbes et fluide sur les jambes. La brune marqua la taille de la femme, en enserrant sa main autour. Cette dernière semblait avoir perdu de sa verve, et s’inquiétait évidemment de la lame sur sa gorge.
- « Je vois que vous vous êtes fait plaisir, avec l’argent de la pègre, n’est-ce pas ? Un tissu de cette qualité, ce n’est pas dans les moyens d’un fabriquant de masques des bas-quartiers. Et maintenant ? Vous voulez mordre la main qui vous nourrit ! Ingrats ! » Dit-elle, en ricanant.
La chevelure dorée de la femme, contrastait avec le noir corbeau d’Isolde. Elle avait également les yeux verts, mais d’une couleur moins intense, virant sur le noisette. Elle était ravissante et bien trop jeune pour l’artisan. Assurément qu’il l’avait intéressée par son argent. Étonnant qu’elle eût voulu mettre fin au contrat qui liait son époux à l’organisation criminelle. Peut-être qu’ils avaient amassé suffisamment de fonds et qu’elle souhaitait éviter que tout cela ne pût lui passer sous le nez. Si jamais ils se faisaient attraper par les autorités reikoises, par exemple. D’ailleurs, lorsqu’elle avait évoqué un tovyr, nul doute qu’elle bluffait. Isolde écarta l’éventualité que ce fût véridique et ne releva intentionnellement pas cette remarque.
Par vengeance mais également par plaisir, Isolde fit descendre la dague, écarta le tissu de la robe afin de le découper, laissant entrevoir sa peau et ses formes. Puis, elle passa la lame froide sur celle-ci, faisant se dresser les bouts de sa poitrine. Ces derniers étaient rosés, contrastant joliment avec la peau pâle et douce de la blonde. La nécromancienne enfouit son nez dans ses cheveux, respirant son parfum, avant de jeter son regard émeraude dans celui de l’époux, par provocation.
« Ne lui faites pas de mal… je vous en supplie… Elle n’y est pour rien... »
- « C’est bien elle qui a envoyé la lettre, vous l’avez tous les deux déclaré. C’est donc elle la coupable. Et les coupables doivent être punis. »
La mage usa de sa sournoise magie à présent sur la femme, d’abord doucement, puis avec un peu plus d’intensité. Elle se cambra dans les bras de la brune, qui la retenait fermement. Elle appréciait ressentir les spasmes de son corps, meurtri par la douleur. Alors qu’elle continuait de jouer, elle utilisa la lame pour effectuer plusieurs lacérations sur la peau de porcelaine de la blonde. Figée par la douleur ressentie dans son esprit, elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait et la lame lui restait étrangère. Pour autant, d’épaisses cicatrices marqueraient sa peau, à divers endroits, lui rappelant les gestes de la mage.
Alors que l’homme s’avança vers elle, Isolde jeta le corps presque inerte de l’épouse.
- « Elle est en vie. Du moins, pour le moment. Toutefois, je serais beaucoup moins douce si j’étais amenée à revenir. »
L’homme se dirigea vers la femme au sol, de manière à lui porter secours. Mais la brune l’en empêcha.
- « Non non non. N’avez-vous pas une commande à honorer, Monsieur Erneis ? » Il marmonna, déstabilisé. « Oui ? »
« Je… Rien. Oui… la commande. »
- « Parfait, je repasserai demain pour la récupérer. En une nuit, j’imagine que ce sera fait. » Dit-elle, arborant un sourire radieux sur son visage. « Oh aussi, vous serez surveillé. Inutile de chercher à quitter la ville, ou toute autre ânerie du genre, petit coquin. » ajouta-t-elle, accompagné d’un clin d’œil.
Puis, elle quitta l’échoppe, Vaenys derrière elle. Elle se dirigea rapidement dans une ruelle adjacente. Elle avait hâte d’entendre l’avis du Baron sur sa manière de résoudre cette mission. Pour Isolde, cela s’était avéré absolument exaltant.
CENDRES
Baron du Crime
Vaenys Draknys
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L'épreuve de la Nécromancienne
Feat. Isolde Malkyn
Le spectacle qu’offrait la jeune étudiante au Baron de la pègre Reikoise était tout simplement grandiose. C’était exactement ce qu’il attendait de la nécromancienne, de l’assurance et surtout, des menaces simples qui permettent de remettre de l’ordre dans la tête de cet abruti d’Erneis. Tout le long, le Vosdraak dissimulé avait les yeux rivés sur la nouvelle adhérente à la pègre, regardant et appréciant le moindre de ses faits et gestes. Ses agissements restaient très proches de ceux du Baron, ou du moins, de ce qu’il aurait fait s’il était à sa place. Et c’était tant mieux d’ailleurs, plus la jeune femme agirait selon ses désirs, plus il aurait une haute estime pour elle, et il lui donnerait une place de choix dans son entourage. C’était comme cela que Wulfric était devenu son bras droit, non seulement, il obéissait, mais même quand il ne recevait pas le moindre ordre, il s’exécutait de la même manière que Vaenys, optant pour une manière de faire extrêmement proche de la sienne.
Le Baron trouvait Erneis exaspérant, il était tout bonnement faible et fuyard. Appeler sa femme pour l’aider ? Dans une nation telle que le Reike ? Quelle vaste blague. Qu’il parte en République rejoindre tous les faibles de la Nation Bleue. La rapidité dont faisait preuve la nécromancienne pour saisir la femme, couteau sous la gorge, était tout bonnement excellente ! Et puis, quoi de mieux que de prendre en otage la femme d’un homme pour le faire plier ? Surtout lorsque cette dernière était présente pour de l’argent. L’argent de la pègre. Encore une fois, Erneis paraissait être un homme bien navrant.
Isolde savait y faire, c’était certain. Elle manipulait les mots avec une précision infaillible, à croire que ce n’était pas la première fois qu’elle proférait des menaces. Une main plaçant un couteau sous la gorge de la femme, l’autre se baladant sagement sur le corps de la victime, tout ceci était appétissant pour le Vosdraak, qui jubilait en voyant cette lueur dans les yeux d’Isolde lorsqu’elle agissait. Elle y prenait plaisir, cela se voyait. De ce fait, le Vosdraak prenait un plaisir fou à l’admirer, à observer le vice dans son regard. Il était vrai que la pègre donnait une somme plus que généreuse à Erneis pour la fabrication des masques, cela expliquait la présence d’une si belle robe sur la femme d’un pauvre artisan.
Vaenys, invisible au fond de la pièce, se rapprochait pour pouvoir observer de plus près la scène, les mouvements d’Isolde, qu’il décortiquait avec soin et attention. Si Vaenys avait l’esprit perverti par son désir d’en voir toujours plus, de voir toujours plus d’action malsaine et à l’encontre de l’éthique, il allait être servi. Isolde n’y allait pas de main morte, elle faisait descendre sa fine lame le long du cou de la ravissante femme, afin d’arriver jusqu’à sa poitrine et de dévoiler sans tarder cette dernière, révélant de ravissantes formes rosées. Tout cela ne pouvait que plaire au Vosdraak, qui, malgré son dégoût pour les races qui ne sont pas pure comme la sienne, pouvait parfois y voir de jolies choses.
Le pauvre Erneis suppliait la mage noire de ne pas faire de mal à sa femme, mais ce n’était pas pour autant qu’il leva le petit doigt pour essayer de décourager Isolde, non, il était bien trop lâche pour ça. Enfin, Isolde décida de punir sévèrement la blonde, couplant douleur psychique et physique. Le prince déchu observait attentivement, tandis que la femme souffrait. Il observait les formes qu’Isolde dessinait avec grâce et élégance sur les formes de la femme. Puis, après ce magnifique spectacle, la nécromancienne jeta le corps inerte de la femme, qui avait visiblement perdu conscience. Elle obligea ensuite Erneis à faire honorer sa commande, le menaçant une nouvelle fois. Elle avait tout compris du fonctionnement du Baron, et tout cela en si peu de temps. Elle quitta dignement les lieux, laissant Erneis paniqué, qui regardait sa femme gisant sur le sol, inconsciente. Naturellement, Vaenys suivit Isolde vers la sortie.
Une fois arrivé dans la petite ruelle adjacente, et vérifiant au passage qu’ils étaient bien seuls, Vaenys dissipa son sort d’invisibilité et apparut devant Isolde sous sa véritable forme. Plongeant ses améthystes dans les prunelles émeraudes de la belle, il prit la parole, tout en esquissant un léger sourire en coin de lèvres, marquant la grande satisfaction qu’il eut en observant les actions de la nécromancienne. « C’était tout bonnement excellent Isolde. Vous avez agi exactement comme je l’aurais fait à votre place. Et sachez que j’accorde une importance extrême à la manière de faire de mes subordonnés. » annonça-t-il, se rapprochant lentement d’Isolde, posant sa main sur le mur, au niveau de la tête de la brune. « Vous aviez déjà fait vos preuves il y a deux soirs, et aujourd’hui, au travers de cette simple mission, vous venez officiellement d’intégrer la Pègre. Je suis fier de vous. » ajouta-t-il, tendant le reste du collier à Isolde, afin qu’elle puisse y disposer la pierre. « Tenez, gardez cela en souvenir de vos remarquables prouesses. J’aurai d’autres missions pour vous, si vous désirez obtenir plus d’or et parfaire votre maîtrise de la dissuasion, bien qu’elle soit déjà suffisante aujourd’hui. Très bien, ne perdons pas plus de temps, suivez-moi je vous prie. » conclut-il, s’éloignant d’Isolde, puis passant devant elle pour entamer la marche, tout en équipant une longue capuche noire recouvrant son parfait visage.
Après cinq minutes de marche silencieuse dans les ruelles de Kyouji, à l’abri des regards de l’armée et de la Garnison, les protagonistes arrivèrent dans un cul-de-sac, au fond duquel était dissimulée une porte de pierre, derrière un amas de caisses inutiles et complètement vides. À l’aide de sa magie des ombres, le Baron ouvrit sans grand mal la porte qui se présentait à lui, dévoilant un tunnel secret et plongé dans les ténèbres. « Suivez-moi Isolde. » dit-il, s’emparant d’une torche au passage. « Le réseau souterrain de cette ville a été créé il y a peu de temps, une cinquantaine d’années je dirais. Enfin, la construction a commencé bien avant comme vous vous en doutez. Si jamais vous vous y aventurez à l’avenir, gardez toujours le pendentif avec la pierre d’améthyste, elle est le symbole de ma protection ici-bas. » indiqua-t-il, tout en menant une marche emplie de virages et de différents passages. Certains étaient trompeurs, Vaenys avait créé un véritable labyrinthe souterrain, afin de piéger les curieux et l’armée. Seule l’élite de la pègre connaissait les différents chemins valables.
La longue marche menait visiblement à une nouvelle porte, que Vaenys ouvrit une nouvelle fois grâce à sa magie, dévoilant la Grand-Place souterraine, un lieu où les plus grandes figures de la pègre se réunissaient. Différentes portes de bois étaient incrustées dans la roche, menant à des salles d’exposition d’esclaves, d’organes ou encore de produits illicites. Une salle accueillant les filles de joie nuit et jour était présente également. Cette après-midi, beaucoup de criminels étaient présents, une vente d’organes semblait avoir lieu dans la salle face à l’entrée secrète d’où était apparu Isolde et Vaenys.
Le prince déchu se tourna vers la belle. « Que souhaitez-vous faire ? Malheureusement, les esclaves ne sont livrés que le soir, mais une vente d’organes semble avoir lieu. Sinon, les marchands de drogue sont présents, si vous en voulez. Il y a aussi les filles de joie, nous pouvons aller les regarder, elles offrent parfois un spectacle fort intéressant. » annonça-t-il, puis, il fouilla à l’intérieur de sa cape pour sortir quelque chose, qui tendit directement à Isolde. « Voici la carte des souterrains, Isolde. Très peu de personnes l’ont, et je tiens à ce qu’elle ne fuite pas, surtout pas à l’empire. » conclut-il, touchant la pierre d’améthyste d’Isolde, l’imprégnant de sa magie obscure. La pierre brilla un instant, avant de redevenir normale, laissant entrevoir des nuages sombres en son intérieur.
CENDRESLe Baron trouvait Erneis exaspérant, il était tout bonnement faible et fuyard. Appeler sa femme pour l’aider ? Dans une nation telle que le Reike ? Quelle vaste blague. Qu’il parte en République rejoindre tous les faibles de la Nation Bleue. La rapidité dont faisait preuve la nécromancienne pour saisir la femme, couteau sous la gorge, était tout bonnement excellente ! Et puis, quoi de mieux que de prendre en otage la femme d’un homme pour le faire plier ? Surtout lorsque cette dernière était présente pour de l’argent. L’argent de la pègre. Encore une fois, Erneis paraissait être un homme bien navrant.
Isolde savait y faire, c’était certain. Elle manipulait les mots avec une précision infaillible, à croire que ce n’était pas la première fois qu’elle proférait des menaces. Une main plaçant un couteau sous la gorge de la femme, l’autre se baladant sagement sur le corps de la victime, tout ceci était appétissant pour le Vosdraak, qui jubilait en voyant cette lueur dans les yeux d’Isolde lorsqu’elle agissait. Elle y prenait plaisir, cela se voyait. De ce fait, le Vosdraak prenait un plaisir fou à l’admirer, à observer le vice dans son regard. Il était vrai que la pègre donnait une somme plus que généreuse à Erneis pour la fabrication des masques, cela expliquait la présence d’une si belle robe sur la femme d’un pauvre artisan.
Vaenys, invisible au fond de la pièce, se rapprochait pour pouvoir observer de plus près la scène, les mouvements d’Isolde, qu’il décortiquait avec soin et attention. Si Vaenys avait l’esprit perverti par son désir d’en voir toujours plus, de voir toujours plus d’action malsaine et à l’encontre de l’éthique, il allait être servi. Isolde n’y allait pas de main morte, elle faisait descendre sa fine lame le long du cou de la ravissante femme, afin d’arriver jusqu’à sa poitrine et de dévoiler sans tarder cette dernière, révélant de ravissantes formes rosées. Tout cela ne pouvait que plaire au Vosdraak, qui, malgré son dégoût pour les races qui ne sont pas pure comme la sienne, pouvait parfois y voir de jolies choses.
Le pauvre Erneis suppliait la mage noire de ne pas faire de mal à sa femme, mais ce n’était pas pour autant qu’il leva le petit doigt pour essayer de décourager Isolde, non, il était bien trop lâche pour ça. Enfin, Isolde décida de punir sévèrement la blonde, couplant douleur psychique et physique. Le prince déchu observait attentivement, tandis que la femme souffrait. Il observait les formes qu’Isolde dessinait avec grâce et élégance sur les formes de la femme. Puis, après ce magnifique spectacle, la nécromancienne jeta le corps inerte de la femme, qui avait visiblement perdu conscience. Elle obligea ensuite Erneis à faire honorer sa commande, le menaçant une nouvelle fois. Elle avait tout compris du fonctionnement du Baron, et tout cela en si peu de temps. Elle quitta dignement les lieux, laissant Erneis paniqué, qui regardait sa femme gisant sur le sol, inconsciente. Naturellement, Vaenys suivit Isolde vers la sortie.
Une fois arrivé dans la petite ruelle adjacente, et vérifiant au passage qu’ils étaient bien seuls, Vaenys dissipa son sort d’invisibilité et apparut devant Isolde sous sa véritable forme. Plongeant ses améthystes dans les prunelles émeraudes de la belle, il prit la parole, tout en esquissant un léger sourire en coin de lèvres, marquant la grande satisfaction qu’il eut en observant les actions de la nécromancienne. « C’était tout bonnement excellent Isolde. Vous avez agi exactement comme je l’aurais fait à votre place. Et sachez que j’accorde une importance extrême à la manière de faire de mes subordonnés. » annonça-t-il, se rapprochant lentement d’Isolde, posant sa main sur le mur, au niveau de la tête de la brune. « Vous aviez déjà fait vos preuves il y a deux soirs, et aujourd’hui, au travers de cette simple mission, vous venez officiellement d’intégrer la Pègre. Je suis fier de vous. » ajouta-t-il, tendant le reste du collier à Isolde, afin qu’elle puisse y disposer la pierre. « Tenez, gardez cela en souvenir de vos remarquables prouesses. J’aurai d’autres missions pour vous, si vous désirez obtenir plus d’or et parfaire votre maîtrise de la dissuasion, bien qu’elle soit déjà suffisante aujourd’hui. Très bien, ne perdons pas plus de temps, suivez-moi je vous prie. » conclut-il, s’éloignant d’Isolde, puis passant devant elle pour entamer la marche, tout en équipant une longue capuche noire recouvrant son parfait visage.
Après cinq minutes de marche silencieuse dans les ruelles de Kyouji, à l’abri des regards de l’armée et de la Garnison, les protagonistes arrivèrent dans un cul-de-sac, au fond duquel était dissimulée une porte de pierre, derrière un amas de caisses inutiles et complètement vides. À l’aide de sa magie des ombres, le Baron ouvrit sans grand mal la porte qui se présentait à lui, dévoilant un tunnel secret et plongé dans les ténèbres. « Suivez-moi Isolde. » dit-il, s’emparant d’une torche au passage. « Le réseau souterrain de cette ville a été créé il y a peu de temps, une cinquantaine d’années je dirais. Enfin, la construction a commencé bien avant comme vous vous en doutez. Si jamais vous vous y aventurez à l’avenir, gardez toujours le pendentif avec la pierre d’améthyste, elle est le symbole de ma protection ici-bas. » indiqua-t-il, tout en menant une marche emplie de virages et de différents passages. Certains étaient trompeurs, Vaenys avait créé un véritable labyrinthe souterrain, afin de piéger les curieux et l’armée. Seule l’élite de la pègre connaissait les différents chemins valables.
La longue marche menait visiblement à une nouvelle porte, que Vaenys ouvrit une nouvelle fois grâce à sa magie, dévoilant la Grand-Place souterraine, un lieu où les plus grandes figures de la pègre se réunissaient. Différentes portes de bois étaient incrustées dans la roche, menant à des salles d’exposition d’esclaves, d’organes ou encore de produits illicites. Une salle accueillant les filles de joie nuit et jour était présente également. Cette après-midi, beaucoup de criminels étaient présents, une vente d’organes semblait avoir lieu dans la salle face à l’entrée secrète d’où était apparu Isolde et Vaenys.
Le prince déchu se tourna vers la belle. « Que souhaitez-vous faire ? Malheureusement, les esclaves ne sont livrés que le soir, mais une vente d’organes semble avoir lieu. Sinon, les marchands de drogue sont présents, si vous en voulez. Il y a aussi les filles de joie, nous pouvons aller les regarder, elles offrent parfois un spectacle fort intéressant. » annonça-t-il, puis, il fouilla à l’intérieur de sa cape pour sortir quelque chose, qui tendit directement à Isolde. « Voici la carte des souterrains, Isolde. Très peu de personnes l’ont, et je tiens à ce qu’elle ne fuite pas, surtout pas à l’empire. » conclut-il, touchant la pierre d’améthyste d’Isolde, l’imprégnant de sa magie obscure. La pierre brilla un instant, avant de redevenir normale, laissant entrevoir des nuages sombres en son intérieur.
- Grand-Place:
La Danse-Mort
Isolde Malkyn
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L'épreuve de la nécromancienne
Feat Vaenys Draknys
Tandis qu’ils s’engouffraient dans la ruelle, Vaenys reprit son apparence devant la reikoise. Elle jeta de furtifs regards de droite à gauche, même s’il avait déjà sûrement inspecté les lieux avant de quitter son invisibilité. Il affichait un air satisfait, signe que l’étudiante lui avait fait bonne impression, ce qui se vérifia dans les paroles du baron.
- « Merci pour ces chaleureux compliments et ravie d’avoir rempli ma part du contrat. » Répondit-elle, de manière très professionnelle.
Ses nouvelles fonctions semblaient finalement lui plaire. Même si elle faisait cela par pur intérêt, peut-être qu’elle n’aurait pas tant de mal à joindre l’utile à l’agréable. De plus, si elle devait briser son cursus universitaire, au moins, elle aurait de quoi subsister. Enfin, il n’y avait pas de place pour le moment à ce genre de tergiversations. Le prince déchu vint lui offrir un collier, celui-là même qui allait avec la pierre d’améthyste précédemment offerte. Elle le saisit alors et vint fouiller dans sa sacoche pour assembler les deux éléments. Elle se tourna alors dos au baron, empoigna sa longue chevelure de jais de manière à dégager sa nuque. Ainsi, elle lui confia le collier assemblé, pour qu’il pût lui accrocher lui-même autour du cou. Elle se dit qu’il s’agissait d’un geste symbolique, qui plairait certainement au sieur Draknys.
Ils poursuivirent ensuite dans la ruelle, avant de bifurquer dans une autre. Le vosdraak se faufilait avec grâce et discrétion, habitué à ne pas se faire repérer lorsqu’il s’aventurait au sein de la cité reikoise. Après quelques minutes, il s’arrêta devant un mur en pierres défraîchies. Isolde le contempla, se demandant ce qu’il comptait faire. Elle fut surprise de constater que les pierres semblaient s’effondrer, pour laisser place à une ouverture dans le mur. Une porte magique, qui menait aux souterrains de la ville.
Elle l’écouta attentivement lorsqu’il évoqua la construction des souterrains et leur utilisation par la pègre. C’était ingénieux et hautement pratique. Elle toucha la pierre d’améthyste, en souriant. L’idée d’avoir la protection du maître des ombres lui apparaissait très plaisante. Elle pouvait déambuler dans ce labyrinthe, où il l’entraînait, sans craindre les agissements des individus les plus tordus du Reike.
Lorsqu’ils passèrent une nouvelle porte, que l’ancien héritier ouvrit à l’aide de sa magie, Isolde scruta cette vaste pièce qui s’offrait à elle. Une grande place, avec des portes en bois tout autour. Chacune d’entre elles, selon les explications du chef de la pègre, renfermait des activités criminelles. Il y avait des ventes d’organes, de la prostitution, du trafic de drogues… Le choix était vaste. Elle avait mis les pieds dans un monde qui lui était encore inconnu, mais qui demeurait intriguant. Cela s’avérait assez excitant de tremper dans ces affaires louches, secrètes et dangereuses. Elle avait toujours eu le goût du vice, elle faisait à présent tout pour s’en imprégner totalement. Sa nature humaine filait au fur et à mesure, elle allait bientôt disparaître complètement. Ne laissant place qu’à la jouissance des plaisirs interdits, bercés par la douce immortalité. L’idée ne finissait pas de la séduire.
Pourtant, alors que le vosdraak lui demandait ce qu’elle avait envie de faire… Rien ne lui donnait véritablement envie. Elle n’avait que faire des organes, en quoi pouvaient-ils lui être utiles. De la drogue, elle n’en consommait pas. Sa seule folie lui suffisait amplement. Puis, des filles de joie… Elle restait suffisamment séduisante pour ne pas avoir à payer pour ce genre de service. Et pourtant, même si cela restait vrai avec la gente masculine, il fallait bien avouer qu’elle avait beaucoup moins de succès avec les femmes. Par jalousie peut-être, par intimidation, très certainement. Donc, se payer le luxe de posséder une de ses femmes, même pour une nuit, l’idée n’était pas si déplaisante.
- « Montrez-moi vos filles de joie, très cher baron. Je suis curieuse de voir à quoi elles ressemblent. J’espère qu’elles sont bien entretenues. »
Elle ne plaisantait pas avec cela, elle n’avait pas envie de se retrouver avec une maladie indécente, en les côtoyant d’un peu trop près.
La nécromancienne suivit alors Vaenys, qui ouvrit une porte en bois, semblable aux autres dans la pièce. Il s’agissait d’une pièce commune, où plusieurs des prostituées se détendaient, certainement entre deux passes. Plus loin, une autre porte menait aux dortoirs et sans doute aux chambres plus intimes afin de s’y vautrer en charmante compagnie.
Il y en avait pour tous les goûts, des petites, des grandes, des minces, des plus enveloppées. Certains aimaient la chair après tout. Même si ce n’était pas le cas de la mage noire, qui les préférait très fines. Pareil pour les couleurs de cheveux, du blond cendré jusqu’au noir corbeau, en passant par le roux et même le gris… Ah oui, des femmes plus que matures, chacun sa came.
Certaines arrêtèrent instantanément ce qu’elles faisaient, se pavanant devant le baron. Notamment une petite brune aux yeux sombres, mince mais aux formes joliment dessinées. Ses cheveux bruns arrivaient jusqu’à son menton, ce qui lui donnait un air plus innocent. Pourtant, dans son regard, se lisait la fougue et la détermination. Son aura transperçait la pièce et elle se démarquait des autres. Il était possible que le prince des ombres pût consentir à se livrer à ses instincts plus primaires, en compagnie de ces femmes de petite vertu. Il les possédait, plusieurs devaient même se battre pour obtenir ses faveurs et garder leur place de choix.
- « J’imagine qu’elles sont bien traitées ici. Enfin, tant que leur travail satisfait le client. Vaut mieux cela que de traîner dans la forêt ou se faire suriner au détour d’une ruelle. Le plus vieux métier du monde n’est pas le plus facile. » Déclara-t-elle.
Elle n’avait pas de pitié spécialement pour ces filles. Seulement, elle restait factuelle. Et il était évident que si elles restaient sous la protection du baron et assuraient un service de qualité, elles paraissaient mieux loties que d’autres. Et pour celles qui ne remplissaient pas correctement leur fonction, elles devaient certainement passer un mauvais moment.
- « J’y pense, si certaines nécessitent un peu de… motivation pour se mettre à l’œuvre, je serais ravie de m’y employer. » proposa-t-elle, une lueur malsaine dans le regard.
Cherchant l’éventuelle incompréhension dans le regard améthyste de son vis-à-vis, elle préféra ajouter. « Oui, je parle bien de châtiments corporels, au besoin. Sans toucher le visage, évidemment, c’est aussi leur fonds de commerce. » conclut-elle, en un clin d’œil.
CENDRES
Baron du Crime
Vaenys Draknys
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L'épreuve de la Nécromancienne
Feat. Isolde Malkyn
En premier lieu, Isolde souhaitait faire un tour du côté des filles de joie. Au sein de la Grand-Place, les filles de joie présentes étaient certainement les plus luxueuses, offrant n’importe quel service. Elles étaient ici pour assouvir les désirs les plus sombres des clients les plus fortunés de Kyouji, voire du Reike et de la République. À la réponse de la belle, le Vosdraak prit, dans un premier temps, un air surpris, puis il vint ensuite poser ses améthystes sur la magnifique jeune femme. Évidemment, Vaenys ne s’attendait pas à ce qu’une si ravissante créature souhaite voir des femmes faire des… choses. Mais d’un autre côté, cela pouvait l’arranger pour la suite. Après tout, la personne qui s’occupait des filles de joie de Kyouji était morte, tuée par le Baron après ses mauvais services rendus. Peut-être Isolde était la bonne personne, à voir si elle arrivait à redonner l’envie à certaine.
« Vous choisissez les filles de joie, Isolde ? Intéressant. J’ignore si c’est par simple curiosité, ou si c’est par envie de vous payer ces services. Mais en tout cas, puisque vous avez fait du bon travail jusqu’à aujourd’hui, je vous laisserai l’accès complètement gratuit. Enfin, faites ce que bon vous semble. » rétorqua-t-il, marquant une légère pause. La curiosité oui, certainement. « Je tiens tout de même à vous faire savoir qu’aucune de ces femmes n’est aussi belle et ravissante que vous. Je pense que vous ferez certainement bon nombre de jalouses au sein de cette « maison close ». » ajouta-t-il, regardant de haut-en-bas son interlocutrice. Il est vrai qu’elle était splendide, il put apercevoir sa nuque et son dos quelque temps plus tôt et, il était magnifique, et doux. Un léger sourire dessiné au coin de la bouche. « Bien, suivez-moi je vous prie, je vais vous faire une visite guidée. » conclut-il, emboîtant le pas devant l’étudiante.
La présence du Baron en ces lieux se fit ressentir, c’était certains. À la vue de leur chef, les partisans de la pègre s’inclinèrent légèrement, en signe de respect envers le prince déchu, Vaenys Draknys. Il dégageait toujours tant de noblesse, de prestance, que peu de personne osait s’en prendre à lui. On se demandait même comment un tel être avait pu finir à côtoyer des personnes si sales. Enfin, la vérité était que cela avait toujours été le cas. Cependant, depuis l’arrivée de Tensai, c’était devenu sa seule et unique vie. Plus de palais royal, plus de loyaux sujets, plus de royaume, non. Il ne lui restait plus que son empire souterrain et, des sujets certes, mais aucunement loyal. À l’exception de Wulfric, Isolde éventuellement, et quelques-uns de ses subordonnés proches.
Les deux protagonistes arrivèrent devant la porte de la maison close souterraine. Vaenys, dans un élan de galanterie inhabituel venant de sa part, vint ouvrir la porte, et en plus, il la tint, laissant la belle brune passer devant. Au moins, il pourrait apprécier pleinement ses formes. Devant la brune se dévoila une immense pièce commune, présentant de multiples autres portes. Au centre de cette pièce, les prostituées se détendaient, attendant la venue d’un client prochain. Messire Draknys était, comme à son habitude, bien accueilli par les multiples filles de joie à qui il tapait dans l’œil. En même temps, quand on avait la chance d’apercevoir l’incroyable beauté naturelle du Vosdraak, forcément, on avait envie de le côtoyer de plus près.
Une petite brune aux yeux sombres, dont la présence était imposante grâce à sa beauté naturelle, venait se pavaner devant le Baron, et devant Isolde. Caressant à maintes reprises le corps divin du Baron, lui qui n’avait pas l’air dérangé par la situation. Vaenys vint alors poser sa main sur l’épaule de la brune, qui esquissait un grand sourire à l’idée de pouvoir faire plaisir au Roi de la Pègre. Son regard d’améthyste s’ancra dans les prunelles ténébreuses de la jeune femme. « Dites-moi, ravissante créature, où se trouve Adelmyra, j’ai à lui parler. » demanda-t-il. La brune, en réponse, leva le bras en direction de la porte de la pièce où était Adelmyra en ce moment même.
Ses améthystes vinrent ensuite se poser sur la nouvelle recrue de la pègre, qui visiblement, voyait juste. Les prostituées étaient bien mieux loties ici, dans les souterrains de Kyouji, plutôt qu’à la surface à se faire bourrer à n’importe quel coin de rue. Ou même dans la forêt, où les monstres rôdaient et où les ploucs allaient. Effectivement, sur cette activité, le Baron se pensait altruiste, voire héroïque. Il offrait le confort et la sécurité à ces femmes, qui se feraient certainement violer à la surface. Enfin ça, c’étaient les pensées du Vosdraak, elles ne reflétaient en rien la réalité.
« Effectivement Isolde, ici, je leur offre la sécurité et l’or qu’elles méritent. Tant qu’elles font bien leur travail, du moins. Je sais que j’ai fait de mauvaise action par le passé, notamment avec Ayshara. Mais, ceci est en quelque sorte un premier pas dans la rédemption. Certains y voient de l’exploitation de jeunes femmes et de leurs corps, les esprits les plus vifs voient une amélioration de la qualité de vie de ces dernières. Je suis en quelque sorte leur héros et, elles me sont toutes soumises et redevables. C’est ainsi, que voulez-vous. Et je suis persuadé qu’une femme aussi intelligente que vous, Isolde, se placera dans la seconde catégorie. » annonça-t-il, l’air tout à fait sérieux.
Enfin, Isolde passa aux choses sérieuses, commençant à parler de châtiments corporels pour motiver les troupes. Ça, c’était exactement ce que le Baron attendait d’un de ses subordonnés. Qu’il soit capable de motiver les troupes, peu importe ses agissements. Il avait vu juste, peut-être Isolde était-elle la personne idéale pour remplacer Rayna, celle-là même qui n’avait pas été capable de faire son travail correctement. Ainsi, avec ce que le Baron avait vu chez Erneis, il était certain que la brune serait plus que qualifiée pour remplacer Rayna. Bien, une nouvelle épreuve attendit la nécromancienne, une épreuve bien particulière. Le petit clin d’œil qu’avait ajouté Isolde fit grandement sourire le Baron.
« Bien. Avec ce que j’ai vu là-haut, je m’attendais à ce genre de proposition. Pour dire vrai, je l’espérais même. Vous m’avez l’air d’être une femme possédant un esprit de domination bien supérieur à la moyenne, il n’y a aucun doute là-dessus. Alors, vous allez venir avec moi à la rencontre Adelmyra. Bon, elle est avec un client mais, ce n’est pas un problème. Généralement quand j’entre dans une pièce occupée, le client s’en va la queue entre les jambes, c’est le cas de le dire. » rétorqua-t-il, utilisant sa magie pour faire apparaître un fouet en ombre. Il donna cet objet à Isolde, qui le saisit aussitôt.
« Voici votre outil de persuasion Isolde. J’imagine que vous savez ce que c’est. Et si vous ne savez pas, vous allez vite comprendre son utilité. La prise en main se fera naturellement, ne vous en faites pas. Suivez-moi je vous prie. » annonça-t-il, tournant les talons pour se diriger vers la porte en bois, porte qui menait dans une pièce occupée par Adelmyra. À la vue de l’objet qu’avait invoqué le Baron, toutes les filles présentes se turent, craignant pour le corps de leur collègue. Les pas lourds du prestigieux Vosdraak résonnaient sur le plancher humide de la pièce. Le bois travaillait, craquait sous le poids du Baron et de sa nouvelle recrue.
Il était vrai que le prince déchu avait ressenti une certaine excitation lorsqu’il regardait Isolde faire du mal à la femme de ce gros porc d’Erneis. Il espérait qu’elle lui refasse ce même effet. Cette fois-ci, il regarderait la scène de très près, et à visage découvert bien évidemment. Ainsi, l’étudiante pourrait voir l’excitation que ressentait le Baron suite à ses actions. Peut-être allait-elle réussir à le satisfaire pleinement. Enfin, ils arrivèrent devant la porte.
Le Baron ne prit évidemment pas la peine de frapper avant d’entrer. Surprenant Adelmyra en plein ébat avec un des nobles de Kyouji. Ses améthystes vinrent s’ancrer dans le regard du noble, puis, un léger rire se fit entendre. L’homme s’empressa de sortir, puis de s’habiller afin de partir aussitôt, le visage en sueur. Vaenys laissa un regard méprisable s’ancrer sur le pauvre homme qui n’avait pas eu le temps de finir. « Naturellement, vous ne serez pas remboursé. » C’était souvent l’effet que procurait le Baron dans ce genre de situation, la peur. Il imposait sa présence sans se soucier des autres. Lorsqu’il voulait quelque chose, il l’obtenait, peu importait les moyens mis à l’œuvre.
Les améthystes terrifiantes du prince déchu se posèrent sur la pute qui gisait sur le lit, complètement nue. « Adelmyra. Vous savez, je n’apprécie pas entendre des plaintes sur mon commerce de… prostituées. Et il se trouve que la majorité des plaintes, si ce n’est la totalité, sont à votre encontre. Apparemment, vous n’y allez pas de bon cœur, vous ne donnez pas de plaisir à vos clients, et même, vous leur manquez de respect. C’est regrettable, des clients si fidèles qui ne viendront certainement plus ici. La faute à qui ? Je vous le laisse dans le mille. » annonça-t-il, commençant à immobiliser la jeune femme avec des liens de magie ténébreuse.
« N’êtes-vous pas heureuse ici ? Au chaud ? Non, vous n’en avez pas l’air. Vous n’êtes qu’une ingrate. Et savez-vous ce qu’il arrive aux ingrates ? » demanda-t-il, attendant une réponse. Mais bon, la pauvre était tellement tétanisée qu’elle ne comptait pas lui répondre. « La mort. Cependant, vous êtes une femme très demandée. Alors, je vais me contenter de vous punir. Enfin, elle va se contenter de vous punir. » ajouta-t-il, tournant la tête vers Isolde.
« À vous d’entrer en scène Isolde. J’imagine que si je m’approche de vous pendant votre œuvre, cela ne vous dérangera pas. » conclut-il, indiquant à Isolde de s’avancer vers la prostituée.
CENDRES« Vous choisissez les filles de joie, Isolde ? Intéressant. J’ignore si c’est par simple curiosité, ou si c’est par envie de vous payer ces services. Mais en tout cas, puisque vous avez fait du bon travail jusqu’à aujourd’hui, je vous laisserai l’accès complètement gratuit. Enfin, faites ce que bon vous semble. » rétorqua-t-il, marquant une légère pause. La curiosité oui, certainement. « Je tiens tout de même à vous faire savoir qu’aucune de ces femmes n’est aussi belle et ravissante que vous. Je pense que vous ferez certainement bon nombre de jalouses au sein de cette « maison close ». » ajouta-t-il, regardant de haut-en-bas son interlocutrice. Il est vrai qu’elle était splendide, il put apercevoir sa nuque et son dos quelque temps plus tôt et, il était magnifique, et doux. Un léger sourire dessiné au coin de la bouche. « Bien, suivez-moi je vous prie, je vais vous faire une visite guidée. » conclut-il, emboîtant le pas devant l’étudiante.
La présence du Baron en ces lieux se fit ressentir, c’était certains. À la vue de leur chef, les partisans de la pègre s’inclinèrent légèrement, en signe de respect envers le prince déchu, Vaenys Draknys. Il dégageait toujours tant de noblesse, de prestance, que peu de personne osait s’en prendre à lui. On se demandait même comment un tel être avait pu finir à côtoyer des personnes si sales. Enfin, la vérité était que cela avait toujours été le cas. Cependant, depuis l’arrivée de Tensai, c’était devenu sa seule et unique vie. Plus de palais royal, plus de loyaux sujets, plus de royaume, non. Il ne lui restait plus que son empire souterrain et, des sujets certes, mais aucunement loyal. À l’exception de Wulfric, Isolde éventuellement, et quelques-uns de ses subordonnés proches.
Les deux protagonistes arrivèrent devant la porte de la maison close souterraine. Vaenys, dans un élan de galanterie inhabituel venant de sa part, vint ouvrir la porte, et en plus, il la tint, laissant la belle brune passer devant. Au moins, il pourrait apprécier pleinement ses formes. Devant la brune se dévoila une immense pièce commune, présentant de multiples autres portes. Au centre de cette pièce, les prostituées se détendaient, attendant la venue d’un client prochain. Messire Draknys était, comme à son habitude, bien accueilli par les multiples filles de joie à qui il tapait dans l’œil. En même temps, quand on avait la chance d’apercevoir l’incroyable beauté naturelle du Vosdraak, forcément, on avait envie de le côtoyer de plus près.
Une petite brune aux yeux sombres, dont la présence était imposante grâce à sa beauté naturelle, venait se pavaner devant le Baron, et devant Isolde. Caressant à maintes reprises le corps divin du Baron, lui qui n’avait pas l’air dérangé par la situation. Vaenys vint alors poser sa main sur l’épaule de la brune, qui esquissait un grand sourire à l’idée de pouvoir faire plaisir au Roi de la Pègre. Son regard d’améthyste s’ancra dans les prunelles ténébreuses de la jeune femme. « Dites-moi, ravissante créature, où se trouve Adelmyra, j’ai à lui parler. » demanda-t-il. La brune, en réponse, leva le bras en direction de la porte de la pièce où était Adelmyra en ce moment même.
Ses améthystes vinrent ensuite se poser sur la nouvelle recrue de la pègre, qui visiblement, voyait juste. Les prostituées étaient bien mieux loties ici, dans les souterrains de Kyouji, plutôt qu’à la surface à se faire bourrer à n’importe quel coin de rue. Ou même dans la forêt, où les monstres rôdaient et où les ploucs allaient. Effectivement, sur cette activité, le Baron se pensait altruiste, voire héroïque. Il offrait le confort et la sécurité à ces femmes, qui se feraient certainement violer à la surface. Enfin ça, c’étaient les pensées du Vosdraak, elles ne reflétaient en rien la réalité.
« Effectivement Isolde, ici, je leur offre la sécurité et l’or qu’elles méritent. Tant qu’elles font bien leur travail, du moins. Je sais que j’ai fait de mauvaise action par le passé, notamment avec Ayshara. Mais, ceci est en quelque sorte un premier pas dans la rédemption. Certains y voient de l’exploitation de jeunes femmes et de leurs corps, les esprits les plus vifs voient une amélioration de la qualité de vie de ces dernières. Je suis en quelque sorte leur héros et, elles me sont toutes soumises et redevables. C’est ainsi, que voulez-vous. Et je suis persuadé qu’une femme aussi intelligente que vous, Isolde, se placera dans la seconde catégorie. » annonça-t-il, l’air tout à fait sérieux.
Enfin, Isolde passa aux choses sérieuses, commençant à parler de châtiments corporels pour motiver les troupes. Ça, c’était exactement ce que le Baron attendait d’un de ses subordonnés. Qu’il soit capable de motiver les troupes, peu importe ses agissements. Il avait vu juste, peut-être Isolde était-elle la personne idéale pour remplacer Rayna, celle-là même qui n’avait pas été capable de faire son travail correctement. Ainsi, avec ce que le Baron avait vu chez Erneis, il était certain que la brune serait plus que qualifiée pour remplacer Rayna. Bien, une nouvelle épreuve attendit la nécromancienne, une épreuve bien particulière. Le petit clin d’œil qu’avait ajouté Isolde fit grandement sourire le Baron.
« Bien. Avec ce que j’ai vu là-haut, je m’attendais à ce genre de proposition. Pour dire vrai, je l’espérais même. Vous m’avez l’air d’être une femme possédant un esprit de domination bien supérieur à la moyenne, il n’y a aucun doute là-dessus. Alors, vous allez venir avec moi à la rencontre Adelmyra. Bon, elle est avec un client mais, ce n’est pas un problème. Généralement quand j’entre dans une pièce occupée, le client s’en va la queue entre les jambes, c’est le cas de le dire. » rétorqua-t-il, utilisant sa magie pour faire apparaître un fouet en ombre. Il donna cet objet à Isolde, qui le saisit aussitôt.
« Voici votre outil de persuasion Isolde. J’imagine que vous savez ce que c’est. Et si vous ne savez pas, vous allez vite comprendre son utilité. La prise en main se fera naturellement, ne vous en faites pas. Suivez-moi je vous prie. » annonça-t-il, tournant les talons pour se diriger vers la porte en bois, porte qui menait dans une pièce occupée par Adelmyra. À la vue de l’objet qu’avait invoqué le Baron, toutes les filles présentes se turent, craignant pour le corps de leur collègue. Les pas lourds du prestigieux Vosdraak résonnaient sur le plancher humide de la pièce. Le bois travaillait, craquait sous le poids du Baron et de sa nouvelle recrue.
Il était vrai que le prince déchu avait ressenti une certaine excitation lorsqu’il regardait Isolde faire du mal à la femme de ce gros porc d’Erneis. Il espérait qu’elle lui refasse ce même effet. Cette fois-ci, il regarderait la scène de très près, et à visage découvert bien évidemment. Ainsi, l’étudiante pourrait voir l’excitation que ressentait le Baron suite à ses actions. Peut-être allait-elle réussir à le satisfaire pleinement. Enfin, ils arrivèrent devant la porte.
Le Baron ne prit évidemment pas la peine de frapper avant d’entrer. Surprenant Adelmyra en plein ébat avec un des nobles de Kyouji. Ses améthystes vinrent s’ancrer dans le regard du noble, puis, un léger rire se fit entendre. L’homme s’empressa de sortir, puis de s’habiller afin de partir aussitôt, le visage en sueur. Vaenys laissa un regard méprisable s’ancrer sur le pauvre homme qui n’avait pas eu le temps de finir. « Naturellement, vous ne serez pas remboursé. » C’était souvent l’effet que procurait le Baron dans ce genre de situation, la peur. Il imposait sa présence sans se soucier des autres. Lorsqu’il voulait quelque chose, il l’obtenait, peu importait les moyens mis à l’œuvre.
Les améthystes terrifiantes du prince déchu se posèrent sur la pute qui gisait sur le lit, complètement nue. « Adelmyra. Vous savez, je n’apprécie pas entendre des plaintes sur mon commerce de… prostituées. Et il se trouve que la majorité des plaintes, si ce n’est la totalité, sont à votre encontre. Apparemment, vous n’y allez pas de bon cœur, vous ne donnez pas de plaisir à vos clients, et même, vous leur manquez de respect. C’est regrettable, des clients si fidèles qui ne viendront certainement plus ici. La faute à qui ? Je vous le laisse dans le mille. » annonça-t-il, commençant à immobiliser la jeune femme avec des liens de magie ténébreuse.
« N’êtes-vous pas heureuse ici ? Au chaud ? Non, vous n’en avez pas l’air. Vous n’êtes qu’une ingrate. Et savez-vous ce qu’il arrive aux ingrates ? » demanda-t-il, attendant une réponse. Mais bon, la pauvre était tellement tétanisée qu’elle ne comptait pas lui répondre. « La mort. Cependant, vous êtes une femme très demandée. Alors, je vais me contenter de vous punir. Enfin, elle va se contenter de vous punir. » ajouta-t-il, tournant la tête vers Isolde.
« À vous d’entrer en scène Isolde. J’imagine que si je m’approche de vous pendant votre œuvre, cela ne vous dérangera pas. » conclut-il, indiquant à Isolde de s’avancer vers la prostituée.
La Danse-Mort
Isolde Malkyn
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L'épreuve de la nécromancienne
Feat Vaenys Draknys
Isolde restait impassible devant la jolie brune qui ondulait des hanches, bien qu’elle la trouvât à son goût. Le baron demanda où se trouvait une autre prostituée et la petite brune lui indiqua une porte qui menait à une chambre d’intimité.
Lorsque le vosdraak évoqua son supposé héroïsme du point de vue des filles de joie, Isolde ne put s’empêcher d’esquisser un rictus. Affirmer qu’elles étaient plutôt bien traitées ici restait fort éloigné d’un quelconque acte héroïque. La vision bafouée de l’ancien héritier du Royaume amusait la jeune femme. Elle gardait à l’esprit certaines de ses paroles, ils auraient sans doute l’occasion de revenir sur le sujet plus tard.
Le roi de la pègre semblait ravi de la proposition d’Isolde et cette dernière s’en félicitait. Elle avait saisi ce qui plaisait au baron et elle démontrait ses capacités. Elle avait beaucoup de compétences et des manières inventives de les mettre à l’œuvre. Son esprit et visiblement son physique avaient su captiver l’attention de l’homme à la chevelure argentée. La mage eut un sourire, plus sincère, lorsqu’il releva l’essence de domination chez elle. Également, ses prunelles émeraudes pétillèrent lorsqu’il fit apparaître un fouet grâce à sa magie des ombres. Elle le saisit, laissa sa main doucement glisser sur le manche et caressa des doigts les lanières qui le composaient. Un bel objet, finement élaboré par l’obscure magie.
Elle suivit le baron, pénétrant dans la chambre à ses côtés. Le client déguerpit rapidement, il ne restait plus que la prostituée, nue et apeurée. Elle se prénommait donc Adelmyra, elle portait les cheveux longs, lisses et d’un blond vénitien. Son visage de porcelaine ressemblait à s’y méprendre à celui d’une poupée. De beaux yeux verts renforçaient son expression angélique. Sa poitrine, délicate et claire était bien proportionnée à sa silhouette. Des hanches généreuses et un petit ventre rond et charmant accentuait ses formes.
Isolde ne s’étonna pas qu’elle fût très demandée par les clients. Hélas, son succès lui était vraisemblablement monté à la tête. Elle se donnait des faux-airs de princesse. C’était là que la nécromancienne intervenait. Refaire descendre la pimbêche de son château de sable et lui rappeler la servitude de sa condition.
La brune n’avait pas besoin de lui rappeler les raisons de sa punition. Le vosdraak les avait déjà formulées. Elle ne s’adressait pas non plus à la prostituée. La condition de cette dernière restait misérable, la reikoise était là pour le lui rappeler. Rien de plus. Pour le moment, elle était le bras armé du baron. Même si évidemment, ce faux-semblant servait de prétexte à sa future nomination. Isolde restait une femme ambitieuse, prête à tout pour obtenir ce qu’elle désirait. Et maintenant, il s’agissait de s’ériger une place de choix dans la pègre.
- « Cela ne me dérange pas, monsieur, vous pouvez vous approcher. Tant que vous n’entravez pas mes gestes. » Répondit-elle, en un sourire empli de malice.
Ceci étant dit, place au spectacle. La brune aux yeux clairs attrapa la fille de joie et alla la positionner debout face contre le mur. Elle accrocha chacun de ses poignets à des liens métalliques fixés sur la paroi. Bien pratique ces chambres de compagnie, elles pouvaient tout aussi bien servir de lieu de luxure, comme d’expériences punitives. Elle ne prit pas la peine de la bâillonner, les cris serviraient de dissuasion aux autres filles, qui allaient bien sûr tout entendre.
La jeune femme installée, Isolde passa une nouvelle fois ses doigts dans les lanières, laissant glisser sa main le long du manche, qu’elle saisit fermement. Elle passa doucement les lanières sur le dos de la prostituée, puis sur ses fesses et entre ses jambes. Juste pour la taquiner un peu, avant de débuter les choses sérieuses. Une première frappe légère sur le postérieur de la blonde, pour lui faire croire à quelque chose de plutôt agréable. Alors que l’objet de sa convoitise allait être son dos. Dos que la reikoise marqua d’une première frappe à son tour, suivie d’une seconde plus forte et d’une troisième qui l’était encore plus. Le premier cri de la blonde, alors qu’elle n’avait que tressaillit jusqu’à présent. Cette dernière comprenait que cette séance n’allait pas du tout être agréable. Pourtant, Isolde s’arrêta, la laissant cogiter, réfléchir à sa condition. L’emprise que la mage noire avait sur cette femme était totale. Elle ne pouvait pas bouger. Elle pouvait appeler à l’aide, mais sous la surveillance du baron, personne ne viendrait. Elle restait sa chose.
- « Dites-moi, monsieur le baron, j’espère que vous n’effrayez pas tous vos clients de la sorte. » Dit-elle, sur le ton de la conversation polie. « C’est mauvais pour les affaires, s’ils repartent ainsi, la queue entre les jambes. »
Elle lui adressa un léger regard, avant de reporter toute son attention sur le dos de la blonde. Un nouveau coup, puissant, s’éleva. Une belle marque se dessinait, le sang ne perlait pourtant pas encore. Isolde faisait grimper la pression, par l’attente insoutenable d’une sentence qu’elle ne connaissait pas encore.
- « Dix coups de fouet. Tu compteras à chaque coup. »
La voix de la brune paraissait avoir perdu toute sa chaleur. Elle était détachée, déshumanisée et avilissante. Le fouet mordit alors le dos de la blonde, d’une manière puissante et bruyante. Le véritable premier coup, qu’elle devait compter. Au lieu de cela, le son d’un cri de terreur mêlé à une douleur évidente envahit la pièce.
- « Compte ! » Ordonna-t-elle, plus fort.
« Un... »
Puis, le deuxième coup s’abattit, lacérant le dos de la gourgandine.
« Deux... »
Sa voix tremblait. Un troisième coup, le fouet claqua fortement la peau. Les marques de lacérations rougeoyantes rendaient la porcelaine de son épiderme écarlate.
« Trois... »
Les coups se mirent à pleuvoir de manière brutale mais lente. Les gestes étaient calculés et leur force ne demeurait pas dans la précipitation. Il fallait laisser le temps à la coupable de bien mesurer la portée de ses actes et leur conséquence.
« Quatre… Cinq… Six… Sept… Huit... »
Le neuvième coup tomba. Le dos apparaissait complètement ensanglanté, certains lambeaux de chair s’étaient détachés et pendaient lamentablement. Pourtant, le numéro neuf n’eut pas d’écho dans la chambre. La femme s’était évanouie sous la douleur des coups portés. Ses poignets flottaient vers le bas et ses jambes ne supportaient plus le poids de son corps. Seuls les liens métalliques la maintenaient encore debout.
- « Neuf. »
Puis, un dixième coup. Isolde leva le fouet et claqua férocement le dos meurtri de la prostituée. Elle avait promis dix coups. Il y en aurait dix. Qu’elle fût consciente ou non.
- « Dix. »
Le sang coulait des plaies importantes de la femme. Isolde s’approcha d’elle, passa son doigt sur une des plaies et sentit l’odeur du liquide carmin. Le goût ferreux l’appelait mais elle se retint de le goûter. Elle jeta le fouet sur le lit, tandis que le chef du monde souterrain s’avançait vers elle. Il la saisit et se plaqua contre elle, s’enivrant de ses cheveux et lui faisant ressentir son excitation.
- « Si vous appréciez, monsieur, mon emprise sur ses filles. Sachez que je ne vous décevrai pas. Seulement, n’ayez pas l’audace de me considérer comme l’une d’entre elles. »
CENDRES
Baron du Crime
Vaenys Draknys
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L'épreuve de la Nécromancienne
Feat. Isolde Malkyn
Cela ne dérangeait nullement Isolde si le Baron se permettait d’approcher pour observer la scène de plus près, ce qui était fort appréciable. Plus il serait proche, plus cela serait appréciable pour le prince déchu, qui pouvait trouver énormément de plaisance dans les actes de torture sur autrui. Isolde commença par plaquer la blonde contre le mur, puis de l’attacher aux chaînes présentes sur le mur, c’était un excellent début, ainsi elle pouvait toujours tenter de se débattre, mais en vain. Et en plus, l’étudiante ne prit même pas la peine de la bâillonner, ce qui rendrait ses cris encore plus satisfaisants à entendre. Visiblement, la brune savait y faire, était-ce la première fois qu’elle faisait ce genre de choses ? Ou alors peut-être avait-elle des pratiques étranges. La manière que la brune avait de prendre en main le manche et de caresser les lanières de son objet de mutilation était tout simplement stupéfiante. Cela se voyait, ce n’était pas la première fois.
Enfin bref, le spectacle commença très rapidement, Isolde fit des premiers gestes qui paraissaient purement sensuels, caressant doucement le dos de sa victime, puis descendant lentement sur ses fesses pour finir entre ses jambes. Essayait-elle d’exciter sa victime avant de lui faire du mal ? Ou peut-être était-elle elle-même excitée par la situation ? Enfin, tout cela savait faire de l’effet au Baron, qui regardait Isolde agir, il pouvait lire le plaisir qu’elle ne prenait rien qu’en regardant ses prunelles émeraude. Et Vaenys du plaisir, il en prenait beaucoup en l’instant. Il s’amusait à tourner autour des deux femmes, regardant l’une en pleurant et en état de détresse et l’autre en plein amusement. Le contraste entre les deux était tout simplement surprenant.
Mais Vaenys fut pris d’un doute lorsqu’il vit l’étudiante frapper le postérieur de porcelaine de la blonde. Cherchait-elle réellement à lui donner du plaisir ? En tout cas, Adelmyra elle, en prenait, voyant le plaisir qu’elle prenait, malgré les larmes qui coulaient de ses prunelles vertes. Larmes qui étaient présentes car elle savait très bien que si le Baron était présent, c’était parce que cela n’allait pas être une partie de plaisir pour elle, même si visiblement, elle en prenait au départ. Puis d’un coup, Isolde commença à frapper le dos de la blonde, trois frappes qui étaient de plus en plus fortes. Là, les larmes de la femme enchaînée s’intensifiaient, devenant de véritables larmes de douleur.
Enfin, après les premières paroles d’Isolde, le Baron ancra ses améthystes dans les prunelles de son interlocutrice, répondant fermement, mais montrant au passage son état déstabilisé par la situation. « Généralement, j’attends le départ du client. Mais voyez-vous, j’avais très envie de voir ce dont vous étiez capable. Et puis, ne nous le cachons pas, mais c’est bien plus excitant de procéder ainsi, stoppant net les deux personnes en plein ébat. Continuez sur votre lancée, ma chère Isolde. Vous vous débrouillez très bien comme cela. » rétorqua-t-il, gardant son regard sur la brune, qui devenait de plus en plus déstabilisante et séduisante.
Puis, l’étudiante commença à donner un ordre clair à la blonde, un ordre qu’elle avait visiblement intérêt à exécuter, si elle ne voulait pas que la situation n’empire pour elle. Ses yeux, avant même le premier coup, brillait déjà et devenait rougeâtre, la pauvre petite chose pleurait. Elle regardait alors le Baron, qui lui, esquissa un large sourire sur son parfait visage. Un sourire malsain, puisqu’il commençait à prendre un véritable plaisir. Les plaisirs interdits étaient la spécialité du prince déchu, qui jubilait quant au spectacle qui se déroulait devant lui.
Le premier coup de fouet était déjà d’une violence sans égale, mais l’idiote, au lieu de compter et d’obéir, se contenta de hurler de douleur et de terreur. Quelle sotte, le Baron en riait profondément. Il espérait qu’Isolde soit de moins en moins tendre avec la blonde, et ce fut le cas, puisqu’elle haussa la voix avant de la frapper une deuxième fois. Puis une troisième, toujours avec force et précision. Les marques de lacération se dessinaient rapidement sur la porcelaine si parfaite de la petite blonde. Ah, c’était tellement dommage de devoir abîmer une femme si belle et si parfaite, mais bon, elle l’avait cherché et le Baron n’en avait aucun regret, bien au contraire. Grâce à cela, il put observer la future chef de Cellule en pleine action, commandant les putes de la Pègre.
Puis, les coups se mirent à devenir plus rapides, laissant à peine le temps à la blonde de prononcer les chiffres demandés par la brune. Elle n’y allait pas de main morte, la nécromancienne était envahie d’une violence rare. C’était bien dommage de voir que cette salope d’Adelmyra s’était évanouie au bout du huitième coup, quelle faiblesse. Enfin, Isolde tint parole, elle avait promis dix coups, elle porta dix coups. Elle se permit de finir de compter. Les plaies sanglantes de la blonde étaient tout bonnement magnifiques. C’était un véritable chef-d'œuvre, Isolde aurait-elle caché son talent d’artiste ? Enfin, une fois le travail terminé, Vaenys, arborant fièrement le fruit de son excitation, vint se plaquer dans le dos de la brune, lui faisant ressentir son épaisse forme.
Il caressa d’abord doucement son visage, puis descendit les mains en direction de ses formes, n’allant pas plus loin que le simple touché par-dessus les vêtements. En faisant cela, il sentit le doux parfum des cheveux de la brune, quelle odeur exaltante. « Comme vous pouvez certainement le ressentir, j’ai beaucoup aimé ce spectacle, Isolde » rétorqua-t-il, continuant de passer ses mains sur le corps de la brune. Puis, il décida de se stopper dans son avancée, ne voulant pas non plus qu’elle croit qu’il la traite comme les autres. Non, si cette femme devait devenir chef de Cellule, elle n’allait pas être traitée comme une pute.
Il vint se placer face à elle, mais proche, suffisamment proche pour qu’il puisse porter sa main droite sur le doux visage de la brune, replaçant une mèche de cheveux qui traînait devant son regard d’émeraude, puis caressant son doux visage. Il ancra ensuite ses améthystes dans les émeraudes de son interlocutrice, puis, d’une voix douce, il prit la parole. « Vous avez fait un excellent travail jusqu’à présent Isolde. Je pense que vous n’avez plus rien à prouver me concernant. Et puis, vous êtes une femme bien trop ravissante et un mage précieux pour être traitée de la sorte, comme une vulgaire catin. Non, vous, vous aurez une place bien plus prestigieuse dans ce réseau complexe qu’est la Pègre de Kyouji. Je vais donc vous proposer une simple chose, accepter le ou non. » annonça-t-il, accompagnant Isolde en passant son bras derrière elle. « J’aimerais que vous soyez la chef de Cellule de la prostitution. Ainsi, vous gérerez cette partie de mon commerce et ces filles. J’ai toujours mis un point d’honneur à mettre une femme en haut de ce réseau, après tout, vous comprendrez les travailleuses nocturnes bien mieux que moi, ou que Wulfric. Alors, qu’en dites-vous, Isolde ? »demanda-t-il, plongeant son regard sur la brune.
CENDRESEnfin bref, le spectacle commença très rapidement, Isolde fit des premiers gestes qui paraissaient purement sensuels, caressant doucement le dos de sa victime, puis descendant lentement sur ses fesses pour finir entre ses jambes. Essayait-elle d’exciter sa victime avant de lui faire du mal ? Ou peut-être était-elle elle-même excitée par la situation ? Enfin, tout cela savait faire de l’effet au Baron, qui regardait Isolde agir, il pouvait lire le plaisir qu’elle ne prenait rien qu’en regardant ses prunelles émeraude. Et Vaenys du plaisir, il en prenait beaucoup en l’instant. Il s’amusait à tourner autour des deux femmes, regardant l’une en pleurant et en état de détresse et l’autre en plein amusement. Le contraste entre les deux était tout simplement surprenant.
Mais Vaenys fut pris d’un doute lorsqu’il vit l’étudiante frapper le postérieur de porcelaine de la blonde. Cherchait-elle réellement à lui donner du plaisir ? En tout cas, Adelmyra elle, en prenait, voyant le plaisir qu’elle prenait, malgré les larmes qui coulaient de ses prunelles vertes. Larmes qui étaient présentes car elle savait très bien que si le Baron était présent, c’était parce que cela n’allait pas être une partie de plaisir pour elle, même si visiblement, elle en prenait au départ. Puis d’un coup, Isolde commença à frapper le dos de la blonde, trois frappes qui étaient de plus en plus fortes. Là, les larmes de la femme enchaînée s’intensifiaient, devenant de véritables larmes de douleur.
Enfin, après les premières paroles d’Isolde, le Baron ancra ses améthystes dans les prunelles de son interlocutrice, répondant fermement, mais montrant au passage son état déstabilisé par la situation. « Généralement, j’attends le départ du client. Mais voyez-vous, j’avais très envie de voir ce dont vous étiez capable. Et puis, ne nous le cachons pas, mais c’est bien plus excitant de procéder ainsi, stoppant net les deux personnes en plein ébat. Continuez sur votre lancée, ma chère Isolde. Vous vous débrouillez très bien comme cela. » rétorqua-t-il, gardant son regard sur la brune, qui devenait de plus en plus déstabilisante et séduisante.
Puis, l’étudiante commença à donner un ordre clair à la blonde, un ordre qu’elle avait visiblement intérêt à exécuter, si elle ne voulait pas que la situation n’empire pour elle. Ses yeux, avant même le premier coup, brillait déjà et devenait rougeâtre, la pauvre petite chose pleurait. Elle regardait alors le Baron, qui lui, esquissa un large sourire sur son parfait visage. Un sourire malsain, puisqu’il commençait à prendre un véritable plaisir. Les plaisirs interdits étaient la spécialité du prince déchu, qui jubilait quant au spectacle qui se déroulait devant lui.
Le premier coup de fouet était déjà d’une violence sans égale, mais l’idiote, au lieu de compter et d’obéir, se contenta de hurler de douleur et de terreur. Quelle sotte, le Baron en riait profondément. Il espérait qu’Isolde soit de moins en moins tendre avec la blonde, et ce fut le cas, puisqu’elle haussa la voix avant de la frapper une deuxième fois. Puis une troisième, toujours avec force et précision. Les marques de lacération se dessinaient rapidement sur la porcelaine si parfaite de la petite blonde. Ah, c’était tellement dommage de devoir abîmer une femme si belle et si parfaite, mais bon, elle l’avait cherché et le Baron n’en avait aucun regret, bien au contraire. Grâce à cela, il put observer la future chef de Cellule en pleine action, commandant les putes de la Pègre.
Puis, les coups se mirent à devenir plus rapides, laissant à peine le temps à la blonde de prononcer les chiffres demandés par la brune. Elle n’y allait pas de main morte, la nécromancienne était envahie d’une violence rare. C’était bien dommage de voir que cette salope d’Adelmyra s’était évanouie au bout du huitième coup, quelle faiblesse. Enfin, Isolde tint parole, elle avait promis dix coups, elle porta dix coups. Elle se permit de finir de compter. Les plaies sanglantes de la blonde étaient tout bonnement magnifiques. C’était un véritable chef-d'œuvre, Isolde aurait-elle caché son talent d’artiste ? Enfin, une fois le travail terminé, Vaenys, arborant fièrement le fruit de son excitation, vint se plaquer dans le dos de la brune, lui faisant ressentir son épaisse forme.
Il caressa d’abord doucement son visage, puis descendit les mains en direction de ses formes, n’allant pas plus loin que le simple touché par-dessus les vêtements. En faisant cela, il sentit le doux parfum des cheveux de la brune, quelle odeur exaltante. « Comme vous pouvez certainement le ressentir, j’ai beaucoup aimé ce spectacle, Isolde » rétorqua-t-il, continuant de passer ses mains sur le corps de la brune. Puis, il décida de se stopper dans son avancée, ne voulant pas non plus qu’elle croit qu’il la traite comme les autres. Non, si cette femme devait devenir chef de Cellule, elle n’allait pas être traitée comme une pute.
Il vint se placer face à elle, mais proche, suffisamment proche pour qu’il puisse porter sa main droite sur le doux visage de la brune, replaçant une mèche de cheveux qui traînait devant son regard d’émeraude, puis caressant son doux visage. Il ancra ensuite ses améthystes dans les émeraudes de son interlocutrice, puis, d’une voix douce, il prit la parole. « Vous avez fait un excellent travail jusqu’à présent Isolde. Je pense que vous n’avez plus rien à prouver me concernant. Et puis, vous êtes une femme bien trop ravissante et un mage précieux pour être traitée de la sorte, comme une vulgaire catin. Non, vous, vous aurez une place bien plus prestigieuse dans ce réseau complexe qu’est la Pègre de Kyouji. Je vais donc vous proposer une simple chose, accepter le ou non. » annonça-t-il, accompagnant Isolde en passant son bras derrière elle. « J’aimerais que vous soyez la chef de Cellule de la prostitution. Ainsi, vous gérerez cette partie de mon commerce et ces filles. J’ai toujours mis un point d’honneur à mettre une femme en haut de ce réseau, après tout, vous comprendrez les travailleuses nocturnes bien mieux que moi, ou que Wulfric. Alors, qu’en dites-vous, Isolde ? »demanda-t-il, plongeant son regard sur la brune.
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L'épreuve de la nécromancienne
Feat Vaenys Draknys
Avant qu’Isolde ne formulât sa mise en garde face au baron, ce dernier en avait profité. Il avait passé ses mains avec perversion sur les formes de la jeune femme, tout en serrant son bassin contre le sien. Suite aux paroles qui repoussaient ses avances trop appuyées quant à leur situation respective, Vaenys s’était arrêté. Ses gestes devinrent plus légers, caressant son visage. Il remit en place une mèche de sa chevelure d’ébène, avant de lui offrir de douces paroles. Naturellement, la mage voyait clair dans le jeu du prince déchu. Il n’était pas homme flatteur et attentionné. Il avait l’habitude d’obtenir ce qu’il voulait, en toute occasion. Et le fruit de son désir se logeait entre les cuisses de l’étudiante. Cependant, celle-ci n’avait pas envie qu’il la considérât comme acquise et soumise à ses pulsions. Elle n’était sans doute qu’un caprice passager pour lui. Il comprendrait rapidement qu’elle était bien plus que cela.
S’il souhaitait la voir rejoindre la Pègre et prendre le poste de chef de cellule, elle devait être traitée comme tel. Elle devenait la responsable de cette cellule, non pas une de ses esclaves.
- « J’accepte bien volontiers. Je suis ravie de constater que j’ai su faire mes preuves. Je peux vous assurer que je saurai faire fonctionner ce commerce d’une main de maître. » Répondit-elle, sans quitter le baron des yeux. Elle ne fuyait pas son regard, car elle voulait appuyer ses paroles.
« Preuve de mon engagement, j’ai déjà plusieurs idées à vous soumettre concernant ma gestion de la cellule. »
L’ancien héritier du Reike acquiesça et proposa à la brune de se rendre dans son bureau. Ce dernier demeurait isolé des autres portes qui menaient aux différentes activités criminelles. Il restait lui aussi sur la Grand-Place, mais dans une aile dédiée. Il usait de sa magie des ombres pour entrer dans son bureau, Isolde savait qu’elle n’allait pas y avoir accès. En tout cas, pas librement comme avec la magie qu’il avait insufflée dans sa perle améthyste pour se rendre dans les autres salles des souterrains.
Isolde attendit alors l’ouverture de la porte, avant d’entrer suite à l’invitation du baron. Le bureau apparaissait assez vaste, une grande table en bois noble dominait la pièce, accompagnée d’une dizaine de fauteuils pour les réunions de l’organisation illicite. Une table plus petite et dans un bois plus sombre, qui servait de bureau au baron, était disposée dans le coin droit de la pièce. Il y trônait plusieurs parchemins, de l’encre, une plume et quelques petits objets décoratifs. Cela restait globalement ordonné et bien rangé. Le baron semblait être un homme soigneux et organisé. Le reste de la salle était plutôt sobre, sans ornement superflu. Le seul détail marquant subsistait dans un immense tableau qui ornait le mur près du bureau, représentant évidemment le baron dans toute sa splendeur. Connaissant à présent le narcissisme du vosdraak, cela n’étonna pas le moins du monde la nécromancienne, qui se contenta d’esquisser un mince sourire.
Invitée à prendre place, cette dernière s’assit sur un des fauteuils, attendant que l’homme à la chevelure argentée ne se joignît à elle.
- « Comme je vous le disais, une idée m’est apparue précédemment, lorsque je corrigeais la récalcitrante. Que dites-vous d’offrir aux cellules un nom spécifique ? Par exemple, pour la prostitution, je trouve Les Châtiments de la Rose tout à fait approprié. » Elle fit une légère pause, attendant que l’idée mûrît dans l’esprit du baron. « Puis, nous pourrions étendre ce nom de code à toutes les cellules, de manière uniforme. »
Ils discutèrent ainsi, des idées qui avaient germé dans la tête de la reikoise. Lorsque tous les noms des cellules furent décidés et couchés sur papier, Wulfric fit son apparition dans le bureau. Ce dernier félicita la mage pour son intégration. Elle appréciait le bras-droit du baron, c’était un homme assez simple à comprendre et qui paraissait fiable.
- « Merci Wulfric, ce sera un plaisir de travailler à vos côtés. Monsieur le baron a de la chance de vous avoir, votre loyauté est admirable. »
Isolde attendait les dernières indications de Vaenys et de son homme de main, puis elle irait rejoindre sa cellule. Elle comptait faire plus ample connaissance avec ses nouveaux pions, les filles qui allaient devenir son gagne-pain. Isolde à la tête d’une activité secrète et interdite, voilà qui était grisant. Jamais elle n’aurait pensé faire carrière dans la pègre reikoise. Le destin paraissait parfois curieux et distribuait malicieusement ses cartes.
CENDRES
Baron du Crime
Vaenys Draknys
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L'épreuve de la Nécromancienne
Feat. Isolde Malkyn
La jeune étudiante accepta la demande du Baron et devint instantanément la nouvelle chef de la Cellule de Prostitution du réseau du Baron. Un titre qui peut paraître banal, puisque l’on parle de la Pègre, mais qui en réalité, était tout à fait prestigieux. Ce n’était pas parce que l’on parlait d’un réseau de hors-la-loi que ce n’était pas organisé, bien au contraire. Enfin, à la seconde où Isolde avait dit « oui », le Baron esquissa un large sourire sur son visage si parfait, il était visiblement satisfait de la réponse de la brune. Et en plus, il ne doutait pas une seule seconde des talents d’Isolde et du fait qu’elle dirigerait cette Cellule d’une main de maître, il la pensait tout à fait à la hauteur. En plus, la belle avait déjà des idées, que demander de plus ?
Il ancra son regard d’améthyste dans les magnifiques prunelles de son interlocutrice, sourire aux lèvres. « Je suis ravi de savoir que vous acceptiez ma proposition, chère Isolde. » rétorqua-t-il, marquant une légère pause, avant de reprendre. « Vous avez déjà des idées à me soumettre ? Parfait, voilà qui est intéressant. Allons donc dans mon bureau si vous le voulez bien, nous parlerons de tout cela calmement et sans le regard de vos nouveaux jouets rivés sur nous. » conclut-il.
Tout en regardant sa nouvelle chef de Cellule, le Vosdraak se retourna, puis entreprit une marche pour sortir de cet endroit infesté de fille de joie. Suivi d’Isolde, Vaenys se dirigea tout droit vers son bureau, qui était à l’écart des autres pièces de la Grand-Salle. Enfin, les deux protagonistes pénétrèrent à l’intérieur. À son entrée, le Baron alla directement proche de son fauteuil en bois noble et en velours, puis, il contempla quelques secondes son magnifique portrait avant de prendre place. Il regarda Isolde, et lui laissa le temps d’observer ce nouvel environnement, avant de lui faire un signe de la main pour lui indiquer de prendre place face à lui.
Il se positionna de manière noble, adossé dans son fauteuil, comme s’il était sur un trône royal. Il plongea directement son regard dans celui de son interlocutrice, afin d’écouter ses propositions qui serait certainement excellentes. Visiblement, lorsque Isolde appliquât des souffrances corporelles à ses victimes, elle se voit très inventive ! Et, son idée était très bien, comme il l’attendait. En plus, elle voulait étendre cette magnifique idée aux six autres Cellules, pourquoi pas. « J’apprécie grandement ce nom, Les Châtiments de la Rose. Continuez donc de corriger vos nouveaux jouets, si cela vous permet d’être aussi inventive. Pour ce qui est de l’étendre à d’autres Cellules, c’est une excellente idée, discutons-en dès maintenant. » rétorqua-t-il, un sourire au coin des lèvres.
Les deux protagonistes échangèrent sur les différents noms à donner aux Cellules avant de finalement se mettre d’accord et étonnamment, ce fut assez bref. L’étudiante et le Vosdraak étaient visiblement sur la même longueur d’onde, ce qui était important pour ce dernier, qui tenait à ce que ses chefs de Cellule aient les mêmes intentions que lui. À la suite de cela, Wulfric fit son entrée dans le bureau de son maître, qu’il commença tout d’abord par saluer, avant de saluer la belle. « Messire Draknys, Isolde. » annonça-t-il, avant de s’approcher de la table. Le lycanthrope ancra son regard d’or dans les prunelles émeraudes de la brune, avant de lui sourire. « C’est un véritable plaisir de vous revoir, et surtout, de voir que vous avez fait forte impression auprès de messire Draknys. J’en conclus donc qu’il vous a nommé aux commandes de la Cellule de Prostitution. Toutes mes félicitations ma chère, cela va être un véritable plaisir que de travailler avec vous. » ajouta-t-il, arborant un grand sourire.
Le regard de Vaenys se porta sur son homme de main, puis, il fit un signe de la main lui indiquant qu’il pouvait à son tour prendre place, aux côtés d’Isolde. « Je vais bientôt devoir m’absenter du Reike, j’ai quelques affaires importantes à mener chez nos voisins de la Nation Bleue. En outre, Wulfric sera là pour vous épauler et vous guider en attendant mon retour. En mon absence, ce cher Lycanthrope est pour ainsi dire le chef de la Pègre locale. Je lui fais entièrement confiance et il ne m’a jamais déçu en plusieurs décennies de bons et loyaux services. Enfin, pas d’inquiétude non plus, je ne pars pas plus de deux mois en République. » annonça-t-il, jonglant entre Isolde et un parchemin qui était étendu devant lui.
Un léger soupir, puis il se redressa. « Très bien, vous pouvez disposer. » annonça-t-il, regardant ses deux invités partir. Mais, avant qu’Isolde ne franchisse le pas de la porte, la voix du Baron résonna de nouveau dans la pièce. « Isolde, ce fut un véritable plaisir que de vous recevoir ici. J’espère pourvoir m’entretenir une nouvelle fois avec vous, d’une manière moins… conventionnelle. »
CENDRESIl ancra son regard d’améthyste dans les magnifiques prunelles de son interlocutrice, sourire aux lèvres. « Je suis ravi de savoir que vous acceptiez ma proposition, chère Isolde. » rétorqua-t-il, marquant une légère pause, avant de reprendre. « Vous avez déjà des idées à me soumettre ? Parfait, voilà qui est intéressant. Allons donc dans mon bureau si vous le voulez bien, nous parlerons de tout cela calmement et sans le regard de vos nouveaux jouets rivés sur nous. » conclut-il.
Tout en regardant sa nouvelle chef de Cellule, le Vosdraak se retourna, puis entreprit une marche pour sortir de cet endroit infesté de fille de joie. Suivi d’Isolde, Vaenys se dirigea tout droit vers son bureau, qui était à l’écart des autres pièces de la Grand-Salle. Enfin, les deux protagonistes pénétrèrent à l’intérieur. À son entrée, le Baron alla directement proche de son fauteuil en bois noble et en velours, puis, il contempla quelques secondes son magnifique portrait avant de prendre place. Il regarda Isolde, et lui laissa le temps d’observer ce nouvel environnement, avant de lui faire un signe de la main pour lui indiquer de prendre place face à lui.
Il se positionna de manière noble, adossé dans son fauteuil, comme s’il était sur un trône royal. Il plongea directement son regard dans celui de son interlocutrice, afin d’écouter ses propositions qui serait certainement excellentes. Visiblement, lorsque Isolde appliquât des souffrances corporelles à ses victimes, elle se voit très inventive ! Et, son idée était très bien, comme il l’attendait. En plus, elle voulait étendre cette magnifique idée aux six autres Cellules, pourquoi pas. « J’apprécie grandement ce nom, Les Châtiments de la Rose. Continuez donc de corriger vos nouveaux jouets, si cela vous permet d’être aussi inventive. Pour ce qui est de l’étendre à d’autres Cellules, c’est une excellente idée, discutons-en dès maintenant. » rétorqua-t-il, un sourire au coin des lèvres.
Les deux protagonistes échangèrent sur les différents noms à donner aux Cellules avant de finalement se mettre d’accord et étonnamment, ce fut assez bref. L’étudiante et le Vosdraak étaient visiblement sur la même longueur d’onde, ce qui était important pour ce dernier, qui tenait à ce que ses chefs de Cellule aient les mêmes intentions que lui. À la suite de cela, Wulfric fit son entrée dans le bureau de son maître, qu’il commença tout d’abord par saluer, avant de saluer la belle. « Messire Draknys, Isolde. » annonça-t-il, avant de s’approcher de la table. Le lycanthrope ancra son regard d’or dans les prunelles émeraudes de la brune, avant de lui sourire. « C’est un véritable plaisir de vous revoir, et surtout, de voir que vous avez fait forte impression auprès de messire Draknys. J’en conclus donc qu’il vous a nommé aux commandes de la Cellule de Prostitution. Toutes mes félicitations ma chère, cela va être un véritable plaisir que de travailler avec vous. » ajouta-t-il, arborant un grand sourire.
Le regard de Vaenys se porta sur son homme de main, puis, il fit un signe de la main lui indiquant qu’il pouvait à son tour prendre place, aux côtés d’Isolde. « Je vais bientôt devoir m’absenter du Reike, j’ai quelques affaires importantes à mener chez nos voisins de la Nation Bleue. En outre, Wulfric sera là pour vous épauler et vous guider en attendant mon retour. En mon absence, ce cher Lycanthrope est pour ainsi dire le chef de la Pègre locale. Je lui fais entièrement confiance et il ne m’a jamais déçu en plusieurs décennies de bons et loyaux services. Enfin, pas d’inquiétude non plus, je ne pars pas plus de deux mois en République. » annonça-t-il, jonglant entre Isolde et un parchemin qui était étendu devant lui.
Un léger soupir, puis il se redressa. « Très bien, vous pouvez disposer. » annonça-t-il, regardant ses deux invités partir. Mais, avant qu’Isolde ne franchisse le pas de la porte, la voix du Baron résonna de nouveau dans la pièce. « Isolde, ce fut un véritable plaisir que de vous recevoir ici. J’espère pourvoir m’entretenir une nouvelle fois avec vous, d’une manière moins… conventionnelle. »
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