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  • Jeu 2 Nov - 16:28
    Tout était prêt.

    Drakabra s'était  réveillé à minuit. Sa petite maison au style victorien située à Mael laissait à peine s'infiltrer le timide clair de la Lune. Le mort-vivant se leva avec tact et souplesse, et se frotta les yeux pour en dissiper la buée. Il s'approcha d'un pas lent et calme de la fenêtre de sa chambre sombre, et ouvrit les rideaux. La lumière était désormais plus forte, au grand regret de sa constitution raciale, quoique ce terme ne voulait rien dire pour des êtres bannis du concept de phylogénie. Le mort-vivant regarda par la fenêtre, et murmura :

    -Voilà une nouvelle journée qui commence en ce monde pourri. Je ne me suis pas réveillé pour rien, cela dit.

    En effet, comme prévu, une petite feuille de papier pliée s'était insérée sur le rebord de sa fenêtre. Avec précision, Drakabra l'en extirpa, la déplia, et en lut le contenu marqué au sang.

    "Agent Drakabra, ta mission consiste à aller au petit village de Sanctuaire. Là-bas, tu useras de ta magie pour exterminer ses habitants, et un en particulier : Halewyn G.Sampiero. La réussite de la mission est nécessaire si tu souhaites obtenir mes bonnes grâces, mais surtout une rétribution plus alléchante. Au travail."

    Drakabra inspira avec frustration.

    -Quel ton prétentieux. Qu'est-ce que je ne ferais pas pour accéder au Royaume Divin...

    L'agent de X'o-Rath inspecta le verso de la feuille. Comme convenu un dessin s'y trouvait. Ce dessin, c'était une carte des terres dévastés du Shoumei. Elle incorporait avec plus ou moins de précision tous les lieux clés. Une marque rouge y était. Cette marque, c'était certainement le village de Sanctuaire. Drakabra cacha la carte dans la poche de sa veste, puis descendit les escaliers qui menaient au hall. Arrivé en bas, il déverrouilla la porte, la traversa, et la referma derrière lui. La nuit était suffisamment obscure pour qu'on n'y distingue pas grand chose, et l'agent de X'o-Rath n'étant pas un vampire, il alla prendre sa lanterne posée sur une table dans la cour. Bien que les éclairages artificielles de Mael assuraient une certaine visibilité, Drakabra savait qu'en quittant la ville les choses changeraient.

    La vue de ce mort-vivant aux atours suspicieusement classieux fit froncer les sourcils à quelques gardes, d'autant que Mael était désormais une ville Reikoise et que Drakabra refusait énergiquement de se naturaliser.

    "On devrait lui demander ce qu'il mijote...", "Je ne suis pas payé pour ça", "Et s'il compte commettre un crime ?", "Le crime c'est que tu fasses partie des gardes avec une mentalité de chochotte", "Moi, une chuchotte ?"

    En entendant cette dispute, un sourire se dessina sur le coin des lèvres de l'agent de X'o-Rath. Ils auraient dû écouter la chochotte, songea-t-il. Les humains sont si stupides. Cette songe ne l'empêcha pas d'être sur ses gardes après avoir dépassé les faubourgs cela dit. Bien qu'il soit un agent précis et fiable, nul doute qu'il ne faisait pas partie des plus puissants du Sekaï... Pour l'instant, tout du moins.

    Drakabra décida de faire un détour par le champ de bataille, là où, dans la contexte de la guerre contre les titans, il avait péri et revenu sous forme de mort-vivant. Il y arriva après plus d'une heure de marche. C'était une grande zone écorchée, fissurée de part et d'autres. Le fait que cet endroit était toujours une ruine et que les soldats n'y avaient jamais trouvé de sépulture décente l'emplissait de réconfort

    -Par les forces des arcanes. Soldats, levez-vous.

    Un, puis deux, puis trois, puis quatre. Le nombre de combattants qui virent leur repos interrompu augmentait. Fûrent-ils des résistants contre les titans ou des alliés de ces derniers, cela importait peu. Une fois que cette quinzaine de combattants divers et variés s'était levé, ils n'avaient plus de personnalité propre, plus de désir. Ils n'étaient que des animaux dénués de conscience ou d'ambition, se contentant de suivre les ordres de quiconque les avait invoqué.

    -Suivez-moi et assurez-vous de ne pas vous écarter du chemin. Il serait bête de perdre un valeureux serviteur de X'o-Rath, n'est-ce pas ?

    Drakabra se surprit à sourire avec un peu plus de largeur que d'habitude. Le fait de prononcer des phrases complexes à l'égard d'êtres sans cervelles l'amusait.

    Le mort-vivant et sa troupe se mirent en marche à travers les terres dévastées. Il ouvrait évidemment le pas, suivi par ses serviteurs. Une légère fatigue s'éprit de lui nonobstant. Rien de surprenant, il venait de faire usage d'un sortilège coûteux en énergie pour ramener à la vie un nombre relativement élevé de combattants. Il misait absolument tout sur eux. Ils devaient réussir. Leur réussite serait la sienne. Et sa réussite en entrainerait d'autres.

    Après quelques heures, l'agent de X'o-Rath et sa petite milice étaient arrivés à l'entrée d'un village dont la position était en adéquation avec la carte proposée par X'o-Rath.

    -C'est donc cela, Sanctuaire ? Je m'attendais à autre chose.

    Il s'agissait, à priori, d'un petit village de pêcheurs. Non seulement Drakabra n'en avait-il jamais entendu parler, mais en prime le fait de réussir la mission ne garantissait pas qu'un nombre déplorable de pertes serait infligé à cette société que le mort-vivant s'était juré de détruire. Peu importait, en réalité, car l'heure du massacre avait sonné.

    -Soldats, j'attends de vous que vous exterminiez chaque personne présente dans ce village. Nous sommes de nuit, et nous les prenons par surprise. Vous n'avez absolument aucune excuse. Que le massacre commence !
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  • Jeu 2 Nov - 17:47
    Effectivement, le Sanctuaire ne ressemblait à rien. Tout simplement par commodité. Trop prospère et le village attirerait l'attention, pas assez et les bandits viendraient toquer à leur porte. De la soixante et dizaine d'individus composant en cette nuit  la nouvelle population du hameau, les panthères abyssales assuraient la protection tout en formant quelques autres mortels que le démon avait rallié à sa cause.  La palissade du village, composée des reliquats du vrai Sanctuaire dédié aux démons morts pour protéger les mortels, composait un mur solide.

    En quelques mois, ils en avaient fait du chemin. Pensa Halewyn en parcourant les quelques rues avec Guillaume, le doyen des mages fidèles de Lilith qu'iel avait rescapé à Sancta. Les enfants couraient autour d'eux, riant et criant comme tout les minis de leur âge. Le vieil homme donnait au démon les dernières nouvelles concernant leur démographie et la peste Noire, ce qui ravissait votre succube favorite. Parce qu'aucun royaume ne s'était jamais bâti en un jour et que ca allait bon train. Les récoltes s'annoncaient bonne, le fer extrait était de qualité acceptable et le fjord était poissonneux. Un peu plus et iel se penserait dans son village natal, maintenant maudit dans le tréfond des pins blancs.

    Peu importe ce que pouvait bien penser Shan'Ael, pensa Halewyn mi-amer... Ces Mortels lui appartenaient et iel en faisait quelque chose de bien, qui allait devenir grand. Il fallait garder le secret par contre se résolu t'il au moment même ou une mère souriante lui tendait son nouveau-né. Le Shoumei devenait de plus en plus sauvage et indompté à chaque jour qui passait.

    Les seules ombre au tableau étaient la visite de Seagan et la possible présence des adeptes de Puantrus... Depuis le mois de mai,  Halewyn restait malgré les apparence sur un pied d'alerte inquiète... Qui sait ce que le Nouvel Ordre ou ces enfoirés fomentaient. Ils s'en étaient bien sorti tout compte fait de la peste obscure, mais le démon pressentait un obscurcissement prochain de leur avenir.

    Iel ne s'en faisait pas trop ceci dit. Face à l'adversité, ses Mortels à iel étaient loin d'être des moutons.

                       
       **********

    Sanctuaire était calme. Les portes de bois fermées à cette heure come tout bon village sensé se doit de le faire en cette époque troublée. Chaque honnête mortel et famille dormaient sous le regard vigilant des astres célestes.  Et si quatre guerriers assuraient une vigie nocturne, le reste était calme, vibrant au rythme de la bise d'automne qui se levait lentement. ŀes champs à moitié moissonnés laissaient paraitre une large bande de terre nue pas encore labourée pour l'an prochain.

    D'ailleurs, le couvert de la nuit sans lune couvrit opportunément l'avancée des morts-vivants, les dissimulant aux regard des gardes. Qu'allaient t'ils faire face à cette porte fermée et verrouillée à double tour du village endormi?


    *******

    Pendant ce temps, un démon fort diverti s'autorise une partie fine avec des Mortels et Mortelles majeurs et  consentants. Au diable les préceptes de chasteté qui est mis de l'avant par tout les pro titanides. La vie est trop courte pour eux et pour qu'ils se privent de ce qui se fait de bien en ce monde.
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    Invité
    Anonymous
  • Jeu 2 Nov - 19:26
    -Hm. Ces remparts semblent solides.

    Drakabra se mit en marche en direction de la palissade, laquelle accueillait en son centre une large porte. Quand il vit certains de ses serviteurs commencer à le suivre, il leur fit un geste de la main pour qu'ils gardent leur distance. Drakabra colla son oreille à l'immense portail, et crut reconnaître le bruit de voix qui discutaient. Plutôt fortes,  il ne parvint malgré tout pas à déceler grand chose. Pour toute caractéristique, elles étaient profondes et volubiles.

    Il fallait faire usage d'une stratégie tantôt universelle, tantôt précise. L'empathie, l'appartenance. Voilà deux concepts bien étrangers pour le mort-vivant. Mais comme son corps simulait la vie, son esprit était apte à simuler l'humanité. Son élan était porté par l'hypothèse selon laquelle le chef de Drakabra et ce groupuscule avaient eu un différend. Si X'o-Rath l'avait envoyé les neutraliser, quand bien même ils n'étaient qu'un petit village sans importance, et ce non sans insister sur l'importance d'assassiner leur chef, c'était qu'un conflit d'intérêt, ou peut-être d"égo, avait pris place entre les deux.

    Armé de ruse, Drakabra toqua à la porte. Il ne se contenta pas d'un petit tapotement : il simula l'urgence en frappant massivement le portail. Des bruits de pas grandissants résonnèrent, présumément les gardes qui s'avançaient vers le portail.

    -Qui va là ?

    -Au secours ! Fit l'agent de X'o-Rath d'une voix fébrile. Je... Je suis pourchassé !

    -Pourchassé ? Par qui ?

    -Des serviteurs de X'o-Rath veulent ma peau !

    On entendit les deux mercenaires s'échanger des mots indistincts.

    -Et vous êtes qui, d'abord ?

    -Je suis Dravis ! Je suis un marchand et mon convoi s'est fait attaquer ! Si vous me laissez entrer, je vous promets de partager avec vous la moitié de ce que j'ai gagné ce mois ! S'il vous plait... Je ne veux pas mourir !

    Un nouveau quasi-silence ponctua l'échange. Les deux gardes murmurèrent, avant que l'un d'eux prenne la parole :

    -C'est d'accord, on vous ouvre la porte.

    Un léger sourire sur le coin des lèvres, Drakabra se mit à reculer. Alors que le portail s'ouvrait petit à petit, l'agent de X'o-Rath s'éloignait. Puis, il lança un regard vers sa milice, et claqua des doigts. Aussitôt l'immense porte ouverte, les soldats revenants se jetèrent à l'intérieur de Sanctuaire, subjuguant les deux gardes de leurs épées, haches, marteaux, masses. L'un des gardes avait plusieurs parties du corps complètement déchirées, alors que l'autre voyait ses os complètement brisés. Ils furent éventuellement achevés par les soldats revenants, leur agonie ayant été d'une brutalité féroce, morts dans l'incompréhension la plus totale, mais surtout dans le regret d'avoir fait confiance à la voix imploreuse de l'autre côté du portail.

    -Par les pouvoirs des arcanes. Soldats, levez-vous.

    Les deux mercenaires, précédemment complètement immobiles et décédés, se mirent à bouger. Ils s'aidèrent de leurs bras pour se relever. La posture offensive, le regard froid, la tête vide et les mains armées, ils constituaient les parfaits pantins pour l'agent de X'o-Rath. Néanmoins, ce dernier voyait sa fatigue peser de plus en plus lourd. Il se fit la promesse qu'il s'agirait des derniers morts-vivants qu'il invoquerait. Il était peu probable qu'il en ait besoin de plus de toute manière.

    -Soldats, déplacez-vous de maison en maison, et massacrez hommes, femmes et enfants. Celui qui trouvera le chef de ce village ne sera pas renvoyé à l'état de cadavre et pourra se battre à mes côtés jusqu'à mon trépas. Chargez !

    Drakabra dépréciait l'idée de crier des ordres, lui trouvant un manque de finesse, mais il y décela une certaine pertinence dans ce contexte. Les soldats revenants, désormais au nombre de 17,  s'apprêtaient à égorger chaque membre de cette communauté... Sauf s'ils rencontraient une résistance, ce qui était en réalité une certitude. Cela dit, l'agent de X'o-Rath avait confiance en son armée. Il respirait bruyamment et transpirait, ses réserves de Mana se vidant lentement, mais utiliser toutes ses forces dans une attaque surprise était la seule chose qui pourrait lui garantir la victoire dans son combat contre la garde entière d'un village.

    Que va-t-il se passer ? Halewyn et ses gardes vont-ils triompher du conquérant ? Ou alors seront-ils surpassés, submergés par la force de cet ersatz d'armée ? Rien n'était moins sûr. Quant à Drakabra, il s'était caché de l'autre côté de la palissade, observant discrètement à travers le portail ouvert. Il préférait ne pas être détecté, pour des raisons évidentes. De toute manière, l'attention serait certainement focalisée sur la milice envahisseuse.
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  • Ven 3 Nov - 12:21
    Les brefs cris d'agonie des gardes nocturnes alertèrent les autres noctambules qui, loin de se porter à un secours inutile pour le moment, se précipitèrent dans une mécanique bien huilée ailleurs.  Le temps de relever les deux hurluberlus et, quelque part dans le village, un énorme coup de gong se fit entendre à répétition. Grave, puissant, lugubre. Un son qui n'appelait pas à la panique, mais à la curée.... Un son destiné à emplir le coeur des envahisseurs de terreur pure. Ici étaitle bastion d'anciens esclaves et réfugiés qui s'étaient juré que personne ne les reprendrait vivant.

    Seules quelques mères avec de jeunes enfants se cachèrent sous les maisons. Tout ce qui était en âge de porter une lame s'activèrent sans sortir de leur demeures pour le moment. Sauf les panthères qui sautaient dans leur pantalon.


    Non loin, un démon interrompit son office, les yeux froncés et fortement ennuyé. Se relevant, iel ne prit même pas la peine de se vêtir. Son corp orné des seuls scintillements de ses bijoux de naissance qui scintillaient à chaque mouvement ainsi que de ses longs cheveux carmins dénoués, iel se dirigea d'un pas  aérien vers la porte sur fond de Mortels qui se rhabillaient. Probablement est cce cela qui lui fit sortir en premier, se mépris manifeste de sa pudeur. Et comment pourrions nous dire cela. Bien lui en prit.

    La porte s'ouvrit sur un mort vivant, ce qui fit s'arrondir légèrement les yeux en amandes légèrement ourlés de khôl, par réflexe, le Spectre rouge lui flanqua un coup de pied au thorax l'envoyant valdinguer vers l'arrière puis lui envoya un sortilège de mains brulantes pour finir le travail. Le mort enflammé ne laissa échapper aucun cri, ce qui mit la puce à l'oreille du démon qui se tourna de côté pour esquiver un deuxième attaquant qui ne traversa que le rideaux soyeux de ses cheveux. L'absence d'âme à posséder indiquait clairement à votre succube favorite qu'ils n'étaient pas vivant, m'enfin, ca et l'odeur qui lui fit froisser le nez.  

    Et qui dit morts animés, dit nécromancien pas loin. Iel y verra plus tard. Pour le moment, iel devait protéger ses Mortels... Quoique... A voir toutes les têtes inconnues... Et un peu plus connues comme ces deux là là, se tourner vers sa pomme, Halewyn se dit que c'est après iel directement qu'ils en ont. Is ont trouvé a quelle déesse appartenait ce symbole laissé dans l'antre désacralisée de Pupu? Xo'Rath veut venger son mignon favori? Ils font la paire ces deux là dites donc. Iel envoya un message au doyen qui était plus loin.


    *Guillaume. Ce sont des Morts vivants... Il y  a un nécro pas loin. Essayez de le prendre à revers et vivant pendant qu'on sort ces trucs de chez nous*

    Tsss.tsss.tss...
    Sonna la voix aérienne et distinguée du démon, un timbre de voix désinvolte dans laquelle transparaissait l'ennui le plus profond. . -Bah les pattes, ils ne sont pas à toi. Xo chounet, tu m'ennuis.

    L'envie d'une boule de feu des familles était tentante, cependant il y avait des infrastructures à préserver. D'ailleurs, des maisons, les premiers guerriers commencaient à s'écouler armés de piques et d'armes diverses, se portant à l'assistance du démon dénudé pris d'assaut et qui se battait malgré son désavantage supposé, comme un beau diable.
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  • Ven 3 Nov - 14:27
    Le gong avait sonné le début réel des hostilités. Fort, puissant, étendu : il était chose sûre que les habitants de Sanctuaire - et même ceux des villages environnants - avaient été frappés par cet orage artificiel, cette intimidation pourtant pensée dans l'optique de leur faire comprendre la menace et les préparer à l'affrontement. Et ce fut une réussite, des guerriers, lesquels n'étaient certainement pas de simples villageois, sortirent des habitations. Les morts-vivants, qui avaient trouvé Halewyn, se précipitèrent sur lui, négligeant de protéger leurs arrières... Cela aurait été la bonne approche, si le dénommé Halewyn n'était pas un être aussi puissant. Chaque mort-vivant qui s'approchait de lui se faisait humilier, ces grands gaillards ayant participé à la guerre de Shoumeï venaient de montrer qu'ils n'étaient que du menu fretin.

    -Quelle déception. Il semblerait que je doive intervenir.

    L'agent de X'o-Rath pénétra le village avec majesté et retenu. Il s'avança vers le champ de bataille où ses quinze morts-vivants avaient été interceptés par des mercenaires alors qu'ils tentaient d'encercler Halewyn. Les épées se tâtaient dans un bruit de métal, les lances se frottaient au vent, les masses s'écrasaient sur les armures de leurs cibles, les soldats criaient de rage en donnant et en recevant des coups. C'était une menu-scène de bataille à la gloire hyperbolique. Des mercenaires désorganisés contre des morts-vivants insensibles, voilà qui amusa Drakabra, qui contemplait, tout en s'approchant calmement, les guerriers tomber comme des mouches, dans des marres de sang, sous des cris de douleur. Pour chaque Panthère Abyssale tuée, deux morts-vivants périssaient. Quand Drakabra fut proche des deux groupes qui s'affrontaient, il ne demeurait plus qu'une poignée de guerriers. La milice de l'agent de X'o-Rath avait perdu plus de combattants, mais avait tout de même réussi à neutraliser un certain nombre de mercenaires. Il ne fallait pas oublier que les soldats de Drakabra étaient combattants résistants de la guerre de Shoumeï.

    Les mercenaires commençaient à sentir un certain malaise. Quelque chose d'obscur était en train de se produire... Ils jureraient que la lumière autour d'eux commençait à s'atténuer. Les éclairages ne pouvaient rien contre cette éclipse arcanique, cette conquête ombrale. Puis, des formes noires semblèrent se matérialiser autour d'eux. Ces tentacules, longues et très mobiles, se mirent à empoigner les armes des soldats tombés au combat, avant de les lancer avec une force certaine vers les panthères abyssales. Certains arrivèrent à esquiver, mais d'autres furent grièvement blessés. Les lances, les épées : elles qui avaient été la propriété des soldats d'Halewyn appartenaient désormais aux ombres de Drakabra. Plus le temps avançait, plus l'obscurité battait son plein sur le champ de bataille. L'ombre était comme une entité autonome à qui l'agent de X'o-Rath avait demandé d'exterminer les Panthères Abyssales. Et voyant qu'il demeurait des survivants, les tentacules noires se mirent à étreindre violemment le corps des mercenaires, serrant leurs cous, leurs cages thoraciques, et en réalité chaque partie de leurs corps qu'elles avaient jugé bon d'écraser.

    Désormais, la plupart des mercenaires avaient succombé aux morts-vivants et à la magie noire de Drakabra. Les soldats du mort-vivant - qui avaient essuyé d'immenses pertes et qui n'étaient plus qu'au nombre de quatre désormais - encerclèrent Halewyn. L'ombre toujours présente, et les morts-vivants servant de rempart, Drakabra, dissimulé et probablement impossible à distinguer pour Halewyn, prit la parole.

    -Monsieur Halewyn... Enchanté de vous rencontrer. Je vois que vous ne manquez pas de répondant, ni vous ni vos guerriers. Sachez une chose : si vous n'allez pas mourir ce soir, vous serez assassiné dans le futur. Votre mort aux mains de mon groupe est une certitude, et je ne suis pas le seul à vous avoir dans le collimateur. Je me permets tout de même de vous remettre, comme présent, une information qui pourrait vous aider dans votre lutte : l'église de Kazgoth vous salue.

    Drakabra claqua des doigts, et les quatre morts-vivants se jetèrent sur Halewyn. Quant à l'agent de X'o-Rath, il se mit à marcher avec calme et tact vers la sortie. Les portes grandes ouvertes représentaient sa liberté, et il les atteindrait, toujours avec calme et pondération, lui qui ne semblait jamais paniquer.

    Qu'allait-il se passer ? D'autres mercenaires allaient-ils venir en renfort ? Halewyn pourra-t-il vaincre quatre morts-vivants vétérans de la guerre de Shoumei ? L'allié du maître des lieux allait-il intercepter Drakabra et l'empêcher de fuir ? Tant de questions qui restaient en suspens.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 8 Nov - 0:51
    Bon on s'entend que l'humiliation c'est toujours relatif du point de vue. Ce qui est humiliant pour le démon c'est de se battre à poil. Bon, pas tant en fait, mais quelle légende on en tirerait du dieu qui repoussait les ennemis en simple tenue de naissance? Si, au moins il y avait eu le temps de se mettre un pagne. Dans sa main droite apparait un éventail de métal noir, sur lequel l'illustration de spectres dansant sous une délicate lune rouge se faisait voir. Au dessus de sa gauche son aiguille à cheveux flotta brièvement dans les airs avant de s'envoler vers l'oeil de l'un des attaquants. Dans une corrida funeste, iel avait la prestance d'une danseuse de flamenco, fière et sauvage au milieu des gens qui l'entouraient.

    Pied à pied ils combattaient, le sang et les humeurs volaient en tout sens dans une ambiance surréaliste. Si les morts-vivants étaient des tombés de la bataille de Sancta, les vivants eux avaient l'avantage de l'adaptabilité. ŀ'absence de cri adverses leur permettaient de se coordonner convenablement. Si un ou deux tournèrent talons, effrayés, les autres se battaient avec tout leur savoir faire pour protéger leur village.

    Un pied nu trempa dans le sang d'un tombé, le marbre blanc de l'épiderme de votre démoniaque hermaphrodite préféré étant marbré de noir et de carmin telle une toile de maitre. IĿs s'en sortaient bien en fait. Jusqu'à ce qu'un truc impensable ne se produise. ŀes ombres... Tellement, qu'un court instant Halewyn se demanda si, part hasard, Eliendir avait rompu leur marché. D'une main leste, le mage noir dévia les lames réquisitionnées du mieux qu'iel put, sauvant quelques un de ses Mortels.Ce faisant par contre, iel se rendit momentanément vulnérable. Le calme tomba relativement, le démon étant maintenant le seul debout et en état de se battre. C'était étrange quand même, ses guerriers n'étaient  certainement pas des incapables, depuis les mois qu'ils veillaient sur la région. Les morts ne sortaient pas de n'importe ou non plus.

    Les zombies, iel détestait tellement ces engeances!!! Allant chercher en iel même le brasier de sa furie, créant autour d'iel une barrière de flammes compacte qu'iel propulsa violemment contre les ennemis restants qui n'eurent pas la conscience la plus élémentaire de la conservation. A la limite de sa percption de possession, iel sentait une âme s'éloigner après cette ultime bravade.

    Oh non mon mignon, tu ne t'en sortira pas comme ca.

    Echappant au dernier .. heu...trucs à tentacules, iel se téléporta en saut de puce de l'autre coté des rempars, un mouvement leste de l'éventail et ce fut une quinzaines d'Halewyn flambants nus qui firent face , miroirs, à l'intrus qui essayait de fuir. Les quelques panthères qui faisaient le tour du village en avait pour encore quelques instants encore avant d'arriver en visuel...

    -Alors... Dirent de concert toutes les voix, chacune s'éventant à sa facon. Et c'était une réplique dont chaque motsortit d'une bouche différente tandis qu'ils s'approchaient légèrement dans un léger scintillement hypnotique, tachée de noir et de carmin. Il y avait des Hale-femmes, des Hales-hommes, Des Hales hermaphrodites... Des Hales-nains, des Hales elfes...

    De quoi donner un mal de crâne carabiné

    Je n'ai rien contre un peu de chaos ni d'exercice monsieur, mais j'aimerais bien savoir pourquoi on vient trucider un village au beau milieu de la nuit, me tirant de mes vêpres. Ne venez pas me dire que c'est effectivement seulement pour mes beaux yeux si? Vous savez, vous auriez simplement pu me demander, ca vous aurait économisé temps et énergie. Ou attendre que je sois en route... Allons, nous ne sommes pas des sauvages sinon vous vous seriez battu vous même.


    Quinzes sourires trop larges s'ouvrirent au milieu de quinzes visages maculés de sang et d'humeurs. Les crinières carmines volaient de concert, formant un rideau opaque. Peut-être que le démon jouait avec sa proie... Peut-être que non, l'ombre s'amusant encore dans le village pour le moment. Mentalement, Halewyn redirigea les renforts vers la créature, demandant au mages rescapés de Sancta de s'en occuper avant que personne ne puisse tenir debout. Une curiosité dévorante lui faisait parler à Kadabra avant de décider de la marche à suivre.

    Au moindre mouvement ou incantation suspecte de l'inconnu, Halewyn était prêt à le pétrifier. Il fallait savoir pousser égal en fait et iel donnait une chance au nécromancien de s'expliquer tandis que le reste des guerriers passaient derrière eux. Halewyn ne sentait aucune haine ni agressivité marquée chez son vis à vis et ca lui donna une idée. Les quinzes reprirent la parole.

    -Du coup je me demandais... Etes vous de ces fanatiques à tuer à vous ou nous pouvons converser entre gens civilisé?
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    Invité
    Anonymous
  • Mer 8 Nov - 14:24
    Cette ersatz de guerre, cette confrontation mortelle entre Drakabra et ses sbires, et Halewyn et ses soldats. Rares étaient les joutes plus violentes que cette lutte entre mercenaires et morts-vivants. Chacun prenait l'avantage à son tour, telle une pendule qui allait dans un sens puis dans l'autre, telle deux masses incohérentes qui faisaient pencher la balance au gré de forces nouvellement révélées. L'avantage du démon était qu'il n'eut guère besoin de faire appel à ses réserves de Mana pour faire combattre les siens, contrairement à Drakabra dont l'énergie se consumait petit à petit.

    Quant à l'ombre, alors même qu'elle n'était pas une entité vivante, elle agissait comme telle. Une espèce d'obscurité opaque d'où s'extirpaient des tentacules, horrible comme un monstre, une sorte de poulpe géant, noir et agressif. En fait, cet être n'était que la matérialisation du mal qui imbibait l'âme de Drakabra. D'une certaine manière, les morts-vivants qu'il avait ramené à la vie avaient plus d'autonomie. L'ombre se contentait d'attaquer quiconque se trouvait en travers de son chemin, usant de ses membranes de charbon pour fouetter, étrangler ses ennemis.

    Quant à Halewyn, il s'était posé devant la porte de sortie, accompagnée de versions modifiées de lui. Il y en avait un bon nombre. Drakabra fit usage de sa capacité à ressentir les énergies, et se rendit compte que la Mana qui habitait ces êtres était une seule réserve d'énergie. Halewyn ne s'était pas multiplié, il s'était divisé, et le combat - si il y en aurait un - ne serait pas plus axé sur la force brute que sur la logistique. Drakabra ne comptait pas sous-estimer cette milice : combattre un seul était suffisamment ardu, alors une dizaine...

    -Je n'ai rien contre un peu de chaos ni d'exercice monsieur, mais j'aimerais bien savoir pourquoi on vient trucider un village au beau milieu de la nuit, me tirant de mes vêpres. Ne venez pas me dire que c'est effectivement seulement pour mes beaux yeux si? Vous savez, vous auriez simplement pu me demander, ca vous aurait économisé temps et énergie. Ou attendre que je sois en route... Allons, nous ne sommes pas des sauvages sinon vous vous seriez battu vous même.

    -Je pense que la raison de ma venue n'est en aucun cas un mystère pour vous. D'ailleurs, il est probable que c'est vous qui pourriez éclairer ma lanterne... Si je m'étais donné la peine de vous questionner, bien évidemment.

    Le calme après la tempête.. Voilà ce que suggérait le ton formel et distingué de cet échange, de cette confrontation verbale entre le mort-vivant et le démon. Il n'y avait rien de plus ironique que deux êtres maléfiques qui mettent en suspend un massacre pour converser. Alors que la piétaille s'entredéchirait, les maîtres du conflit négociaient calmement.

    Après une longue pause où les deux hommes se regardèrent fixement dans les yeux, les clones d'Halewyn se mirent à voler autour de Drakabra, comme des vautours. Souriants, arrogants. La discussion reprit son cours.

    -Du coup je me demandais... Etes vous de ces fanatiques à tuer à vous ou nous pouvons converser entre gens civilisé?

    -Nous pouvons très certainement converser, monsieur Halewyn. Je suis ici car il est de notoriété commune que vos actions vont à l'encontre de celles des titans, et plus particulièrement celles de Kazgoth. Epargnons-nous les détails de ce qui vous a amené à le contrarier, ils n'ont que très peu d'incidence sur ma mission. Le fait est que la quasi-entièreté du culte pour lequel je travaille vous veut mort. Vous n'êtes pas sans savoir que l'ardeur des pro-titans ne connait aucune tempérance... Ce n'est pas mon cas. Je vous propose une solution diplomatique à ce conflit. Vous pouvez choisir de continuer ce combat, qui résultera en plus de morts et de destruction qu'autre chose, et qui, même si vous le gagnez, ne sera que le début d'une longue série d'attaques de la part de l'église de Kagoth ; ou alors...

    Drakabra marqua une courte pause, pour être sûr que son interlocuteur digère ce qui lui était présenté.

    -Vous pouvez aussi me promettre de quitter le Shoumei et de vous installer autre part. Ainsi, en vous faisant passer pour mort aux yeux des pro-titans, vous ne serez plus jamais importuné par ces très désagréables attaques. Je confirmerai à mon organisation que vous n'êtes plus une menace, et tout rentrera dans l'ordre. Avons-nous un accord, monsieur Halewyn ?
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  • Mer 15 Nov - 13:30
    Les sourcils fins se haussent sur un fond de cris et de hurlements provenant de derrière l'intrus. Eclairer sa lanterne pourquoi? Sur quoi? Et évidemment qu'il aurait du questionner l'hurluberlus!!!! On questionne d'abors et on tape ensuite... Sauf quand il s'agit des copains, auquel cas, on frappe d'abord et on interroge ce qui reste si ca respire encore. Mais tuer, c'est tellement vulgaire et tellement, mais tellement salissanT!!!!. C'est bien quand ce n'est pas à tout les jours

    Quittons ces pensées fort ludiques pour nous pencher sur le problème actuel voulez vous? Un fort irritant encapsulé dans une peau aux premiers abors mortelle. Arrogance et sufficance est ce qui vient en premier lieu au oreilles de votre démon favori.

    Il y eut un flottement dans l'air pendant ce duel de regard, quelques Halewyn ayant apparamment décidé de prendre leur envol tandis que d'autres avaient... Décidé de faire une partie d'osselets? La tirade de l'intrus amena le ternissement caractéritique du plus pur ennuis sur le gracieux visage tandis qu'iel l'invite galamment àamarcher avec iels ce qui donne un résultat étrange compte de tenu de leur nudités actuelles. Un nécromancien qui marche avec des démons nudistes... Ce n'est pas banal!

    Nous pouvons certainement converser certes. þuis je cependant vous suggérer de rappeler votre ombre avant de tomber d'inanition? Aussi ludique leur cris puissent t'ils être, vous ne parle pas bien bien fort, aussi ai je un peu de mal à vous entendre. De plus, je m'en voudrais que vous tombiez inconscient avant que nous ayions pu démêler cela... A l'encontre des titans dites vous?

    Evidemment... Les rires clairs comme des carillon sous la brise montent dans l'air.

    C'est vraiment le monde à l'envers en fait. Je présume que Puantrus n'a pas aimé mon cadeau?... Il est vraiment de plus en plus évident que ces charmants êtres sont génocidaires... Ouuuuuhhhhh la fureur divine nous frappe.... Tremblons !!!!

    Cabotinent t'ils, chaque mot de la phrase continuant de sortir d'un individu différent.

    Ca me plait en tant que tel de savoir que moi je peux en faire transpirer un ou deux alors que tout ce que je fais est de marcher à côté des Mortels en les laissant libres de leurs choix. A vrai dire, je suis curieuse. Pourquoi tant de hargne soudainement. A croire qu'il y a un imbécile, quelque part, qui a changé les règles du jeu en leur piquant quelque chose... Je ne savais pas ces être si matérialistes.

    Et Halewyn secoua la tête, amusé par l'ultimatum.

    L'ardeur de ceux qui vénèrent leur propres bourreaux m'indiffèrent au plus haut point. Leur attention sur ma personne, fort flatteuse au demeurant, risque plus de leur porter préjudice. Si le bruit d'un démon, sale engeance entre toute, protecteur de l'humatinté vient à se répandre... Si mon martyr se cristallise et s'illustre, changeant durablement le folklore de ma race sur le Sekai, vous en aurez pour plus que quelques années à regretter le choix de vie que l'on a exigé de vous aujourd'hui. Les idéaux ne meurent jamais vous vous en doute bien et il ne faut souvent qu'une minuscule étincelle pour mettre le feu au poudres... mais , qui est l'Eglise de Kazgoth au fait?

    -Vous pouvez aussi me promettre de quitter le Shoumei et de vous installer autre part. Ainsi, en vous faisant passer pour mort aux yeux des pro-titans, vous ne serez plus jamais importuné par ces très désagréables attaques. Je confirmerai à mon organisation que vous n'êtes plus une menace, et tout rentrera dans l'ordre. Avons-nous un accord, monsieur Halewyn ?

    L'offre du nécromancien est balayé d'un revers de main impatient tandis que les démons nus se tournent vers Kadabra en une chorégrapie gracieuse, soudainement moins affables.. Ils ne répondent pas à l'offre.

    Que pensez vous de ce monde ou les Titans, qui sont supposé protéger selon la cosmogonie actuelle, détruisent tout sur leur passage et ou les démons, qui sont cependant chassés à vue, se sacrifient pour sauver les Mortels? Les règles du jeu sont changées monsieur et je trouve très obtus le fait que vous mortels, restiez accrochés à des préceptes qui, soyons objectifs, vont amener, au mieux l'esclavae pur et simple, et au pire l'extinction de votre espèce à courte échéance? Parfois vos raisonnement m'échappent.
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  • Ven 8 Déc - 18:12
    Quel mégalomane que ce Halewyn. Drakabra, à peine eut-il ouïe l'ébauche de réponse de ce dernier, commençait déjà à le détester encore plus que les autres. Après chaque phrase prononcée par le mort-vivant - laquelle ne laissait aucun doute possible quant au fait que l'agent de X'o-Rath comptait continuer de parler - le démon le coupait pour étaler son narcissisme et sa haine des titans. Il prétendait ne pas pouvoir entendre Drakabra à cause du bruit de l'ombre... En réalité, il ne voulait simplement pas l'écouter. L'agent de X'o-Rath comprit parfaitement qu'il s'agissait d'une ruse, d'autant que l'ombre ne faisait aucun bruit. Alors, il ne la dématérialisa pas.

    Cet homme, femme, quelque soit son genre - qui laissait place au doute quant à son apparence qui contredisait son utilisation du mot "curieuse" pour se définir - évoquait le titan Puantrus. Ainsi au conflit avec X'o-Rath s'était ajouté celui contre le maître de la laideur et des cauchemars. Ce n'était pas faute d'avoir mentionné au moins deux fois l'église de Kazgoth, son interlocuteur ne voulait tout simplement pas l'écouter. Au cours de ses missions, Drakabra eut le loisir de rencontrer quelques ingénieuses réponses à ses ruses, mais jamais n'était-il tombé sur quelqu'un qui ne tombât pas dans son piège pour une raison aussi stupide que le refus simple d'écouter. C'était absolument ridicule. Au fond de lui, Drakabra réprimait l'impulsion de se jetter sur Halewyn et de le ruer de coups... De toute manière, il l'avait vu combattre au corps à corps. L'agent de X'o-Rath ne pouvait pas rivaliser physiquement. Mais, ce en quoi il était bon, c'était le contrôle de ses émotions : nul ne pouvait déceler la haine qu'il éprouvait à ce moment-là.

    -Vous semblez avoir une opinion bien arrêtée sur les Titans. En effet, mes alliés ont, à plusieurs reprises, prouvé qu'ils étaient capable de déchaîner une destruction totale sur le Sekaï ; mais sachez une chose, monsieur Halewyn, c'est qu'ils sont dans leur droit le plus total.

    À ce moment-là, les soldats décédés au sein même de l'ombre quittèrent leur éternel sommeil. Petit à petit, l'un après l'autre, les vétérans de la guerre de Shoumeï furent remplis d'énergie vitale, mais aussi de l'ardeur d'un combattant prêt à mourir pour ce en quoi il croit... Quoiqu'il était difficile d'affirmer que ces morts-vivants étaient capables de croire en quoi que ce soit. Morts, puis vivants, puis morts, puis vivants : telle était la boucle éternelle dans laquelle ils étaient plongés, laquelle ne serait brisé que par un ou plusieurs êtres suffisamment puissants pour mettre un terme à la menace originelle : Drakabra.

    -Sachez que les Titans ont créé ce monde, de ses fondamentaux jusqu'au point culminant qu'il n'atteindra peut-être jamais. Vous pourriez, en votre qualité de lutteur contre l'autorité titanide, affirmer que le Sekaï est né de je ne sais quel processus naturel. Détrompez-vous : ce ne sont là que les enseignements d'humains aveuglés par leur propre grandeur. La vérité, c'est que tout dans ce monde leur appartient. La terre, le ciel, les mers, les continents, la flore, faune, la civilisation... Votre vie.

    Les guerriers morts-vivants se battaient avec hargne et force contre les mercenaires d'Halewyn... Le sentier principal du village était devenu un véritable cimetière où étaient empilés des cadavres par dizaines. L'odeur du sang, les hurlements, les bruits des armes, l'obscurité : cette terre était des plus repoussantes pour quiconque était doté de la moindre compassion, et de fait, elle constituait ce que le monde avait de mieux à offrir pour Drakabra : une décadence sans bornes.

    -En refusant mon accord, vous refusez de mettre un terme au massacre d'hommes, de femmes et d'enfants, dit calmement Drakabra à mesure qu'un sourire se dessinait sur le coin de ses lèvres. À votre avis, qu'en pense votre peuple ? Leur maître les a abandonnés, pour la simple et bonne raison qu'il ne veut pas accorder une victoire au camp adversaire. Avez-vous au moins conscience que vous mimez avec perfection tout ce que vous reprochez à vos ennemis ? Ou peut-être êtes-vous moins conscient que ce que laisse paraître votre mégalomanie sans égale.
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  • Jeu 14 Déc - 18:16
    Derrière, les sortilèges commencèrent à pleuvoir sur l'ombre et les morts, portant assistance aux guerriers. Les mages de Sanctas'étaient enfin mis au boulot pensa t'iel, les laissant aller à leur combat. Celui qui se profilait, assommant au demeurant, était d'un autre acabit.  Le fantasque être à la chevelure rouge ne se vexa pas. Les paroles de Drakabra raisonnaient d'une vérité que le démon savait parfaitement fausse et pour cause. La vérité ne ferait qu'envenimer les choses, aussi le laissa t'iel finir, s'invoquant un très léger peignoir d'émeraude et d'or qui ne couvrait que le minimum permis, mettant en valeur son cou gracie et ses interminables jambes. C'est que la nuit était frisquette tout de même. .

    Et vous, monsieur, semblez avoir une opinion pareille sur ma personne... Plait t'il?  S'étonne Halewyn avant que la grande bouche ne s'étire, un chouia trop large pour être humaine. -Mon opinion tiens de mon expérience. Et la vôtre? Quel vécu peut vous inciter à remettre votre Souffle et votre libre arbitre entre de telles mains? Je suis curieuse et toute ouie... Sisi...

    Et le voilà reparti, le nécromant, sur la genèse originelle du Sekai, ce qui fait rouler intérieurement atrocement des yeux au démon qui adoucit son aura pour pousser le monsieur à la confidence pendant qu'ils s'éloignent de plus en plus du village, rendant le contrôle des morts et de l'ombre de plus en plus difficile pour le nécromancien. La voûte feuillue acceuilla les deux promeneurs, amenant une paisible ambiance. ħÆlewyn d'ailleurs, semblait générer sa propre lumière sous les lunes tellement sa peau était pâle et parfaite.  

    Tout dans ce monde leur appartient... Faux. Et même son interlocuteur, en ce moment, en lui martelant cette fadaise, n'y croit que plus ou moins. Ŀ y a une faille que l'empathie d'Halewyn détecte. A la mention que la vie du démon leur appartient, ce dernier n'a qu'un rire qui résonne comme un carillon, clair et léger.

    Oh, loin de moi de vous assommer avec mes théories de la création du monde. Elles ne sont même pas au quart de la hauteur des vôtres. Vous me rende zcurieux en fait. Donc, si je suis votre logique, ma vie leur appartient. Soit, admettons que c'est le cas... Donc, ma question est de quel droit le clergé mortel de ces entités divines ont elles seulement le droit de décider de mon sort en leur nom? Et de quel droit porte vous la paroles des prêtres mortels de ces entités divines qui ne regardent pas le sol ou se posent leur augustes pieds? Je ne mélange pas spiritualité, foi et religion...

    A la mention de son peuple, Halewyn a un autre rire, franchement amusé en caressant une belle de nuit qu'iel ceuillit avant d'en orner sa chevelure.

    -Mon Peuple? Il n'est pas ici... Etre au courant. Mon peuple serait bien aise que vous vous trompiez de cible. La seule personne qui massacre atrocement ici est le Releveur de Morts... Pas moi.  Ces gens innocents ne font que défendre leur demeure de quelqu'un qui espère atteindre un autre en passant par eux. Et moi? J'essaye simplement de sauver la vie de tout le monde, incluant la vôtre. Je vous parle franchement, alors je vous prie ardemment de ne pas insulter mon intelligence en tentant de ces tactiques manipulatives. Mégalomaniaque, moi? Les cieux et les abysses m'en préservent, le pouvoir c'est tellement ennuyeux...  
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  • Sam 30 Déc - 17:57
    C'était avec un calme olympien qu'Halewyn commentait, répondait au discours sociologique, mais aussi aux critiques frôlant l'injure de Drakabra. Il y avait quelque chose de calme et de distingué dans cette discussion, et bien qu'à certains moments l'on put sentir toute la haine qui envenimait le coeur de l'agent de X'o-Rath émerger, son corps droit et sans turbulence et son visage apaisé contribuaient à lui conférer une aura de maitrise, mais si l'on devait choisir, parmi les deux protagonistes, celui dont émanait le mépris le plus manifeste, c'était Drakabra qui remporterait la palme d'or.

    Pour ce qui était de la lutte mortelle, c'était un massacre total. Les soldats continuaient de tomber les uns après les autres, que ce soit dans le camp de Drakabra ou d'Halewyn... A l'exception près que les morts-vivants de l'agent de X'o-Rath se relevaient moyennant l'utilisation d'une partie de la Mana de leur maître. Au final, c'étaient les mercenaires qui avaient perdu le plus de soldats, pour la simple et bonne raison que personne n'était là pour les ramener à la vie.

    Venus en renfort, des mages décidèrent de participer au combat qui avait lieu au centre du village. Grâce à leurs sortilèges et à leur maitrise des arcanes, ils parvinrent à résister aux assauts des morts-vivants.

    Alors qu'Halewyn s'exprimait, Drakabra fut frappé d'une idée. Il mit sa main en face de lui, de sorte à interrompre son interlocuteur, puis s'exclama :

    -Vous savez, je suis d'accord avec vous. Le bruit de la bataille m'empêche de bien vous entendre. Permettez-moi de communiquer un cessez-le-feu à l'un de mes morts-vivants.

    Drakabra claqua des doigts, et de suite un de ses soldats courut à toute jambe vers lui. Une fois à son niveau, l'agent de X'o-Rath approcha sa bouche de son oreille, et murmura d'une voix extrêmement basse ce qui suit :

    -Je t'ordonne de prendre l'une des torches accrochées à une maison, t'éloigner le plus possible de la bataille, et de profiter de la confusion générale pour mettre le feu à autant d'habitations que possible. Bonne chance.

    Lorsque le mort-vivant partit présumément en direction de la bataille pour "demander un cessez-le-feu", Drakabra suivit calmement Halewyn à travers le sentier, et ce en direction de l'extérieur du village. Le démon commença à répondre au monologue de l'agent de X'o-Rath avec un brin de sarcasme et de vanité. Désormais habillé d'une tenue d'or et d'émeraude, Halewyn s'imprégna de la nature en cueillant un petit végétal dont il orna sa chevelure. Etait-il fou ? S'interrogea Drakabra. Rien dans son comportement n'avait l'air normal. Ni sa réaction calme et mesuré face à la destruction de son village, ni sa nudité qui demeura jusque-là imperturbable, et encore moins ses dialogues teintés d'étrangeté. Drakabra se demanda quelle serait sa réaction en se rendant compte bien trop tard que son village était sur le point de se transformer en brasier.

    -Mon Peuple? Il n'est pas ici... Etre au courant. Mon peuple serait bien aise que vous vous trompiez de cible. La seule personne qui massacre atrocement ici est le Releveur de Morts... Pas moi.  Ces gens innocents ne font que défendre leur demeure de quelqu'un qui espère atteindre un autre en passant par eux. Et moi? J'essaye simplement de sauver la vie de tout le monde, incluant la vôtre. Je vous parle franchement, alors je vous prie ardemment de ne pas insulter mon intelligence en tentant de ces tactiques manipulatives. Mégalomaniaque, moi? Les cieux et les abysses m'en préservent, le pouvoir c'est tellement ennuyeux.

    "Ces gens innocents ne font que défendre leur demeure de quelqu'un qui espère atteindre un autre en passant par eux"... Drakabra avait-il bien entendu ? Cet homme, cette femme... Cet être, comment savait-il ? Comment pouvait-il être au courant du dessein final de Drakabra, de ce pourquoi il oeuvrait depuis maintenant quelque temps ? Cela n'avait aucun sens. Il ne pouvait pas avoir lu dans son esprit, si ? Ou peut-être que le Royaume Divin est le paradis que convoitent bien des Titanides, et qu'Halewyn crut bon d'assigner un tel objectif à celui qui, soi-disant, partageait les valeurs et les principes de ses ennemis, alors même que, pour une raison ou pour une autre, l'agent de X'o-Rath crut reconnaître une certaine incrédulité sur le faciès de l'étrange personnage lorsqu'il termina son discours sur les Titans, sur les droits fondamentaux qu'ils exercent sur le monde, sur leur puissance, et sur leur respectabilité.

    -Je veux bien croire une telle allégation. Mais dites-moi, monsieur Halewyn, si le pouvoir ne vous intéresse pas, alors pourquoi ne pas laisser vos sujets à leur triste sort ? La vérité, c'est que la dichotomie entre l'amour et la possession n'a jamais été claire. Vous croyez aimer votre peuple, mais je peux affirmer avec une grande assurance que vous n'aimez que le reflet qu'ils représentent. Ils sont le miroir de votre capacité à régner, à être adulé. Je ne verse pas dans la psychanalyse de comptoir, et le qualificatif que je vous ai attribué me semble toujours aussi juste.

    Pendant que Drakabra retenait Halewyn et ses clones, le mort-vivant pyromane était en train de mettre le feu au village avec toute la discrétion dont il était capable, profitant de la confusion qu'avait provoqué la lutte mortelle entre les combattants de Drakabra et les soldats d'Halewyn. En parallèle, l'agent de X'o-Rath matérialisa des ombres devant la porte du village pour la bloquer. Ils étaient suffisamment loin pour ne pas qu'une telle stratégie soit remarqué aussitôt, se dit Drakabra.

    -Enfin, ce n'est pas votre compagnie qui me déplait, mais je crois que nous nous dirigeons tout droit vers un cul-de-sac idéologique. Nous aurons peut-être le loisir de nous revoir... Si d'autres Titanides ne vous auront pas tué d'ici là. Adieu, monsieur Halewyn.

    Soudain, la zone où se trouvait Drakabra, jusque-là quelque peu éclairée par la lumière céleste, qui portait en elle les étoiles et la Lune, devint de plus en plus obscure. L'agent de X'o-Rath s'assura que ceci ait l'air aussi naturel que possible, en faisant en sorte que l'obscurité tombe progressivement au fil de sa formelle salutation. Quand il eut terminé de faire ses adieux, le terrain avait perdu une bonne partie de sa luminosité. Puis, lentement, calmement, et silencieusement, Drakabra quitta la zone d'entrée du village, rejoignant le sentier naturel et archaïque qu'il avait emprunté et qui l'avait fait quitter Mael pour Sanctuaire.

    Une fois qu'il eut atteint une colline lointaine, il se tint droit, et observa le brasier qui commençait à conquérir Sanctuaire, consumant sur son sillage habitations et habitants. Un sourire en coin des lèvres, il murmura :

    -Toutes mes condoléances.

    Les mains croisées en dessous de son abdomen, il analysa son crime. Cela prendrait le temps nécessaire, pourvu que l'agent de X'o-Rath cause un maximum de dégâts à l'égard d'Halewyn et de son ersatz de peuple. Prouver à X'o-Rath qu'il était un éminent et émérite membre de son Culte était un moyen pour lui de garantir son accès au Royaume Divin, et à côté de cela il se réjouissait de pouvoir provoquer le chaos et la mort dans le Sekaï. Il ne pouvait pas se permettre d'échouer. Il ne se le pardonnerait pas.
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  • Jeu 11 Jan - 13:21
    Halewyn regardait Kadabra mystérieusement. L'empathie naturelle du démon était alerte et ce mortel en particulier n'était pas raccord. Tout sonnait faux chez lui. Pouvait tiel décemment lui en vouloir? Pas vraiment. Les situations inversées, avec des pouvoirs similaires et une capacité à la tromperie iel aurait pu faire pire bien pire. Ce nest pas de bol pour le nécromancien  par contre.

    -Menteur.


    Résonna une voix dans son dos, avant que deux mains ne s'abattent sur ses épaules... Fine comme un cheveu, la conscience du démon effleura celle du mortel, déviant pour longer l'âme, cherchant LA faille. Toutes les âmes en ont une. Ce petit truc caché, cette fêlure à abattre. Père ou mère ou fille morte, un carnage qui l'a rendu particulièrement guilleret. Plutôt, ce sont des barreaux de geôle infâme qui se profilèrent dans sa perception. Sur ses épaules, les doigts devinrent serres acérées qui s'enfoncèrent profondément dans la chair morte au même rythme que le démon l'attaqua mentalement, s'infiltrant dans les synapses du cerveau mort, suivant la piste de la Haine qui imbibait l'essence même de l'individu.  

    -Sache que JE déteste le mensonge. Cesse ton manège et tes invocations  je te prie. Sa voix résonnait aux oreilles de l'envoyé de Xo'Rath  avec une force et d'une puissance aussi équivalente que le ton était posé et doux. D'ailleurs Kadabra pu ressentir une fatigue monstre telle qu'il n'en n'avait jamais connu de son vivant même. L'attaque mentale jumelée au contrôle des émotions et au contrôle mental l'attaquait sur trois front, le démon voulant l'atteindre là ou il était le plus ... lui-même?

    -Tu es fatigué. Repose toi. L'ordre était impérieux, irrésistible, comme le prochain qui fracassa l'esprit haineux avec toute la force d'un marteau de cent kilos. Peu importe, il était déjà mort cet individu. Au mieux, il allait obtempérer et ils allaient tailler le bout de rêve ensemble, au pire, il lui arracherait la tête. Ce que le démon aimerait ne pas devoir faire. C'est qu'aussi touché par les titans, le nécromancien l'attendrissait par toute cette haine dont iel se nourrissait. Il y avait aussi le fait qu'étrangement, autant détestait t'iel Xo'Rath, n'avait t'iel rien ... Pour le moment du moins, à reprocher au Mortel Mort.

    Le démon l'attendra donc dans ses rêves, à l'endroit ou la Haine de Kadabra était dirigée contre un seul individu. De retour à la geôle, devant son pair immobile qui le toisait avec une morgue hilare.

    -Intéressant. Si j'ouvre cette porte, que me fera tu?

    Lui demanda de but en blanc l'individu, le sens de la question étant sujette à moult interprétations
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