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Neera Storm
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Deydreus Fictilem
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L'Âme des Cendres
PNJ
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Une corde ?
Comment cela une corde ?
Ce que je trouve pour me sauver de ce qui arrive est une corde ?
Les ombres ont un humour assez noir, ça leur conviens bien. Je me demande si Capella a pu trouver une place confortable dans les bras du Prince des Songes. Peut-être plus au fond de son estomac. Quoi que, au vu de comment certains des cadavres ambulants réagissent tout autour de moi ça ne m'étonnerait même pas qu’elle danse avec lui pour se faire un repas des plus vivifiants.
L'imaginer, les tripes à l’air, virevoltant entre les plumes du Gardien pour soumettre de plus en plus de corps à cette même danse morbide d’un croc sans équivoque m’amuse presque. Elle reste reine, même à la fin du monde. La mort ne saurait lui prendre sa prestance.
Alors que je pense à elle, je mets la corde autour du collier principal de Miracle. Je m'enfonçais dans mon déni de cette horreur et tentais simplement de croire que tout est normal jusqu’au bout. Je laisse mon chiot, lui est complètement paniqué par ce qui arrive, me guide. Ce sera mon unique salut. Une chanson me vient et même si je n’ai plus de magie pour enchanter ma voix je chantonne tout de même avec mes pas qui suivent le chiot. Lui semble avoir trouvé un abri pour nous. Est-ce qu’on y arrivera au moins ?
- Zig et zig et zag, la mort en cadence
Frappant une tombe avec son talon,
La mort à minuit joue un air de danse,
Zig et zig et zag, sur son violon.
Le vent d'hiver souffle, et la nuit est sombre,
Des gémissements sortent des tilleuls;
Les squelettes blancs vont à travers l'ombre
Courant et sautant sous leurs grands linceuls,
Zig et zig et zag, chacun se trémousse,
On entend claquer les os des danseurs,
Un couple lascif s'asseoit sur la mousse
Comme pour goûter d'anciennes douceurs.
Zig et zig et zag, la mort continue
De racler sans fin son aigre instrument.
Un voile est tombé! La danseuse est nue!
Son danseur la serre amoureusement.
La dame est, dit-on, marquise ou baronne.
Et le vert galant un pauvre charron -
Horreur! Et voilà qu'elle s'abandonne
Comme si le rustre était un baron!
Zig et zig et zig, quelle sarabande!
Quels cercles de morts se donnant la main!
Zig et zig et zag, on voit dans la bande
Le roi gambader auprès du vilain!
Mais psit! tout à coup on quitte la ronde,
On se pousse, on fuit, le coq a chanté
Oh! La belle nuit pour le pauvre monde!
Et vive la mort et l'égalité!
CENDRES
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L'Âme des Cendres
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La folie est ce qui brille dans les yeux d’Usha. C’est peut-être plus les reflets de la lame du katana qu’elle vient d'utiliser pour trancher sans la moindre hésitation le cou d’une enfant qui avait déjà un bras en moins, la moitié du visage de sa mère entre le dents lui servant de repas du moment le tout avec une flaque de sang visqueux la suivant et la faisant glisser de temps en temps avant que toute vie, même après la mort, ne la quitte.
Elle veux vivre, enfin, elle pense qu’elle veut vivre. Est-ce que c’est vraiment l’envie de vivre qui la pousse à ne pas baisser les bras ? Elle ne sait même plus. Elle a vu Oyun un peu plus loin, donc mourir n’est pas encore vraiment une option. Tant qu’elle aura des frères d'arme, il restera une raison de se battre. Tout ce qui reste vraiment en vie n’a qu’à devenir ses frères d’armes. Oui, c’est plus simple comme cela. Tout le monde est dans le même panier après tout.
Elle avance et coupe ce qui passe sous sa lame. Son cerveau ne cherche plus vraiment à réfléchir là tout de suite. Agir est plus simple. De toute façon rien ne se passe comme prévu. A quel moment est ce que c’est prévu la fin du monde de toute manière ?
CENDRES
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Citoyen du monde
Cendre
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Race: Humaine et ???
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
J’étais perdu dans un monde de solitude et au bord de la folie, elle me guettait, m'appâtaît et me donnait envie de l’embrasser, de sombrer mais… parfois la vie nous réserve des surprises même dans ce monde et j’allais découvrir qu’avec ce petit être vert d’agréable compagnie, d’autres allaient venir frapper à la porte de cette modeste cabane qui risquait avouons le de devenir étroite si les survivants du Sekaï se donnaient rendez-vous ici.
- Stad? Ok ok parfait, oublie ce que j’ai dit… tout seul trop longtemps ça m’réussit pas… Ravi de t’accueillir euh ici.
A ses mots je me suis mis à reprendre le feu, rapidement cette fois-ci celui-ci s'embrasa et on l’alimenta rapidement pour déposer ma magnifique poêle à frire puis les châtaignes que mon invité de marque avait apportées.
Dans la poêle ça grésiller et j’entendis une voix dehors, les zombies ça cause pas c’est un signe alors j’ai ouvert la porte pour découvrir la jolie monte-en-lair de Liberty, oui on me la fait pas, elle est pas clean cette belle demoiselle. Un grand sourire aux lèvres je l’accueille.
- Bienvenue dans notre modeste cabane, entre Léo ! J’peux t’appeler Léo ? Moi c’est toujours Leif et lui c’est Stads…
Je referme la porte derrière elle et….
Une nouvelle voix s’élève, qu’entends-je? Encore une demoiselle en détresse? Est-ce que la routourne n’aurait pas routourné? J’ouvre la porte, sourire ultrabright et je l’accueille à bras ouvert.
- Entrez donc damoiselle en détresse, pas de mort qui marche à l’intérieur enfin pour le moment. Moi c’est Leif et puis v’la Léo et aussi Stads.
Plus on est de fous et moins y a de riz c’est bien connu mais comme on a que des châtaignes c’est pas grave. Mais y a du monde derrière la belle rouquine dis donc et de jolis lots ma foi. Bon par contre je pige pas bien y en a une alors qu’elle arrive sur le pas de la porte v’la qu’elle se trucide, elle est blonde ou bien? Alors non elle ne l’est pas mais elle devait l’être un peu intérieurement quand même pour se tuer la maintenant sous nos yeux effarés… qui va nettoyer? Bah une des femmes non?
Derrière elle, une magnifique femme aux cheveux blancs, je ne sais plus ou donner de la tête au secours est là aussi du coup et je l’invite à entrer.
- J’suis un bon gars promis, entrez donc dans la cabane du méchant loup !
Blague sans suite vu que fini la lycanthropie. Par contre v’la un bellâtre, j’aime moins quand même avouons le et il semble connaître Léo, merde j’peux pas le virer alors je le fais entrer lui aussi…
- Euh faudrait penser à dire bonjour aux autres, d’abord la cabane j’étais preums ! Mais bienvenue quand même à tous.
Et je vais à la porte pour la fermer après avoir jeté un dernier oeil dehors sait-on jamais ce que le destin nous réserve…
- Stad? Ok ok parfait, oublie ce que j’ai dit… tout seul trop longtemps ça m’réussit pas… Ravi de t’accueillir euh ici.
A ses mots je me suis mis à reprendre le feu, rapidement cette fois-ci celui-ci s'embrasa et on l’alimenta rapidement pour déposer ma magnifique poêle à frire puis les châtaignes que mon invité de marque avait apportées.
Dans la poêle ça grésiller et j’entendis une voix dehors, les zombies ça cause pas c’est un signe alors j’ai ouvert la porte pour découvrir la jolie monte-en-lair de Liberty, oui on me la fait pas, elle est pas clean cette belle demoiselle. Un grand sourire aux lèvres je l’accueille.
- Bienvenue dans notre modeste cabane, entre Léo ! J’peux t’appeler Léo ? Moi c’est toujours Leif et lui c’est Stads…
Je referme la porte derrière elle et….
Une nouvelle voix s’élève, qu’entends-je? Encore une demoiselle en détresse? Est-ce que la routourne n’aurait pas routourné? J’ouvre la porte, sourire ultrabright et je l’accueille à bras ouvert.
- Entrez donc damoiselle en détresse, pas de mort qui marche à l’intérieur enfin pour le moment. Moi c’est Leif et puis v’la Léo et aussi Stads.
Plus on est de fous et moins y a de riz c’est bien connu mais comme on a que des châtaignes c’est pas grave. Mais y a du monde derrière la belle rouquine dis donc et de jolis lots ma foi. Bon par contre je pige pas bien y en a une alors qu’elle arrive sur le pas de la porte v’la qu’elle se trucide, elle est blonde ou bien? Alors non elle ne l’est pas mais elle devait l’être un peu intérieurement quand même pour se tuer la maintenant sous nos yeux effarés… qui va nettoyer? Bah une des femmes non?
Derrière elle, une magnifique femme aux cheveux blancs, je ne sais plus ou donner de la tête au secours est là aussi du coup et je l’invite à entrer.
- J’suis un bon gars promis, entrez donc dans la cabane du méchant loup !
Blague sans suite vu que fini la lycanthropie. Par contre v’la un bellâtre, j’aime moins quand même avouons le et il semble connaître Léo, merde j’peux pas le virer alors je le fais entrer lui aussi…
- Euh faudrait penser à dire bonjour aux autres, d’abord la cabane j’étais preums ! Mais bienvenue quand même à tous.
Et je vais à la porte pour la fermer après avoir jeté un dernier oeil dehors sait-on jamais ce que le destin nous réserve…
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L'Âme des Cendres
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A few moments later…
J’ai continué mon petit bout de chemin, sans trop m’éloigner de par où je suis descendue dans le sous-sol. Finalement, il y avait une cave à vin, une porte "condamnée" et deux tunnels menant à des directions opposées. Quand j’ai vu que le premier tunnel continuait sur des mètres et des mètres dans l’obscurité, j’ai rebroussé chemin. Et l’autre ? Une minute. C’est quoi ce bruit ?
J’entends du bruit derrière la porte, bloquée par le dossier d’une chaise en bois. J’essaie de me concentrer, mais là c’est difficile. Je glousse. Et vu que je m’entends glousser, ben je me marre. Je suis soudain au milieu d’un parterre de fleurs et je commence à entendre des enfants chanter.
Je commence à chanter aussi, logique, quoi ? Plus je me rapproche de la porte, plus elle rétréci jusqu’à devenir minuscule. Je tourne la tête et je vois une petite table où un morceau de fondant au chocolat et un slip sont posés. À côté du gâteau, le message "Mange-moi" est inscrit sur une carte à jouer. À côté du slip, "Porte-moi". Je fais quoi ? Déjà, je me marre parce que je plane, genre très très haut. Ensuite, je prends le machin au chocolat et je le croque. Et là ! Pouf ! Je rétrécis jusqu’à être assez minuscule pour passer la porte. La musique a cessé dans mes oreilles.
C’est fou ce qu’il m’attend à l’intérieur. J’éclaire avec ma torche et je vois en premier un lit à baldaquin sur lequel une bbb (belle bimbo blonde) est attachée par les poignets et les chevilles. Quand elle me voit, elle se met à chanter.
Et vu que ça me met grave dans l’ambiance, je rap avec elle. La poudre de fae, c’est chanmé.
- Ouais. Yeah… Libérée délivrée. Yo yo ! Libéré-
J’ai continué mon petit bout de chemin, sans trop m’éloigner de par où je suis descendue dans le sous-sol. Finalement, il y avait une cave à vin, une porte "condamnée" et deux tunnels menant à des directions opposées. Quand j’ai vu que le premier tunnel continuait sur des mètres et des mètres dans l’obscurité, j’ai rebroussé chemin. Et l’autre ? Une minute. C’est quoi ce bruit ?
J’entends du bruit derrière la porte, bloquée par le dossier d’une chaise en bois. J’essaie de me concentrer, mais là c’est difficile. Je glousse. Et vu que je m’entends glousser, ben je me marre. Je suis soudain au milieu d’un parterre de fleurs et je commence à entendre des enfants chanter.
Je commence à chanter aussi, logique, quoi ? Plus je me rapproche de la porte, plus elle rétréci jusqu’à devenir minuscule. Je tourne la tête et je vois une petite table où un morceau de fondant au chocolat et un slip sont posés. À côté du gâteau, le message "Mange-moi" est inscrit sur une carte à jouer. À côté du slip, "Porte-moi". Je fais quoi ? Déjà, je me marre parce que je plane, genre très très haut. Ensuite, je prends le machin au chocolat et je le croque. Et là ! Pouf ! Je rétrécis jusqu’à être assez minuscule pour passer la porte. La musique a cessé dans mes oreilles.
C’est fou ce qu’il m’attend à l’intérieur. J’éclaire avec ma torche et je vois en premier un lit à baldaquin sur lequel une bbb (belle bimbo blonde) est attachée par les poignets et les chevilles. Quand elle me voit, elle se met à chanter.
Et vu que ça me met grave dans l’ambiance, je rap avec elle. La poudre de fae, c’est chanmé.
- Ouais. Yeah… Libérée délivrée. Yo yo ! Libéré-
Le Chevalier Noir
Deydreus Fictilem
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Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal mauvais
Rang: B - Griffe
Cotillons, chapeaux pointus...
Voila ce que les zombies lui avaient réservé. De manière honnête, le chevalier d'ébène haussa un sourcil extrêmement haut en observant pareil spectacle. Puis, il passa à l'action. Attrapant le chapeau du premier mort vivant, le sombre guerrier enfonça par la suite la pointe de ce dernier dans l'œil ramolli de son premier assaillant avant de lui faire une balayette. Dans un terrible roulé-boulé le corps sans vie se brisa le crâne sur un coin de table. Puis, Deydreus emporta un des tabouret qu'il utilisa comme masse sur les derniers adversaires. Puis, quand les corps morts vivants redevinrent morts morts, le vampire brisa le tabouret pour utiliser l'un des pieds comme pieu improvisé. Puis, il entendit du bruit venant d'en bas. L'auberge devenait un véritable gruyère, ou alors les gens s'occupant des inspections étaient particulièrement incompétents.
Continuant sa descente, le vampire élimina avec son arme improvisé les différents anciens étudiants zombifiés puis leurs meurtriers avant de se diriger vers le tunnel. Après tout, il valait mieux vérifier la potentielle zone de fuite et surtout celle qui s'y était engouffrée afin d'être certain que tout allait bien. C'est là qu'il croisa un autre cadavre, un zombie, au crâne enfoncé par un objet contondant. Bien, au moins, elle savait se défendre. Continuant par la suite de s'aventurer dans le tunnel, le guerrier aux yeux vairons tomba nez à nez avec une porte étrange qu'il enfonça sans ménagement. C'est là qu'il assista à une scène.... Particulière.
Au milieu de ce qui ressemblait à un donjon sadomasochiste, l'étudiante envoyée était pliée en deux à chanter à tue tête une mélodie particulièrement agaçante. Puis, derrière elle, accrochée à une croix de saint andré se trouvait une silhouette réanimée qui grognait pitoyablement. Visiblement, quelqu'un avait souhaité vivre ses derniers instants dans ce triste monde de manière "agréable". S'approchant, le vampire enfonça son pieu dans le crâne de ce qui portait visiblement une boule dans la bouche reliée à un collier. C'est là que son pieu de fortune se brisa. Tant pis, il avait récupéré ce qu'il pouvait sur les cadavres des autres victimes de l'auberge, et espérait qu'en haut l'étrange créature à quatre pattes s'en sortait malgré sa spatule étrange. Puis, l'être aux yeux vairons s'approcha de la jeune femme au centre de la pièce, dont les lèvres montraient les signes évidents de la consommation d'une biscotte rance. La secouant, le bretteur chercha à la raisonner, tandis que derrière elle un assortiments d'objets sexuels semblaient attendre une utilisation dépravée.
- On se réveille là dedans. Si vous restez à délirer ici. Votre vie va s'achever bien vite.
Cela ne ferait sans doute aucun effet mais bon, il fallait bien essayer.
Voila ce que les zombies lui avaient réservé. De manière honnête, le chevalier d'ébène haussa un sourcil extrêmement haut en observant pareil spectacle. Puis, il passa à l'action. Attrapant le chapeau du premier mort vivant, le sombre guerrier enfonça par la suite la pointe de ce dernier dans l'œil ramolli de son premier assaillant avant de lui faire une balayette. Dans un terrible roulé-boulé le corps sans vie se brisa le crâne sur un coin de table. Puis, Deydreus emporta un des tabouret qu'il utilisa comme masse sur les derniers adversaires. Puis, quand les corps morts vivants redevinrent morts morts, le vampire brisa le tabouret pour utiliser l'un des pieds comme pieu improvisé. Puis, il entendit du bruit venant d'en bas. L'auberge devenait un véritable gruyère, ou alors les gens s'occupant des inspections étaient particulièrement incompétents.
Continuant sa descente, le vampire élimina avec son arme improvisé les différents anciens étudiants zombifiés puis leurs meurtriers avant de se diriger vers le tunnel. Après tout, il valait mieux vérifier la potentielle zone de fuite et surtout celle qui s'y était engouffrée afin d'être certain que tout allait bien. C'est là qu'il croisa un autre cadavre, un zombie, au crâne enfoncé par un objet contondant. Bien, au moins, elle savait se défendre. Continuant par la suite de s'aventurer dans le tunnel, le guerrier aux yeux vairons tomba nez à nez avec une porte étrange qu'il enfonça sans ménagement. C'est là qu'il assista à une scène.... Particulière.
Au milieu de ce qui ressemblait à un donjon sadomasochiste, l'étudiante envoyée était pliée en deux à chanter à tue tête une mélodie particulièrement agaçante. Puis, derrière elle, accrochée à une croix de saint andré se trouvait une silhouette réanimée qui grognait pitoyablement. Visiblement, quelqu'un avait souhaité vivre ses derniers instants dans ce triste monde de manière "agréable". S'approchant, le vampire enfonça son pieu dans le crâne de ce qui portait visiblement une boule dans la bouche reliée à un collier. C'est là que son pieu de fortune se brisa. Tant pis, il avait récupéré ce qu'il pouvait sur les cadavres des autres victimes de l'auberge, et espérait qu'en haut l'étrange créature à quatre pattes s'en sortait malgré sa spatule étrange. Puis, l'être aux yeux vairons s'approcha de la jeune femme au centre de la pièce, dont les lèvres montraient les signes évidents de la consommation d'une biscotte rance. La secouant, le bretteur chercha à la raisonner, tandis que derrière elle un assortiments d'objets sexuels semblaient attendre une utilisation dépravée.
- On se réveille là dedans. Si vous restez à délirer ici. Votre vie va s'achever bien vite.
Cela ne ferait sans doute aucun effet mais bon, il fallait bien essayer.
- Apparence des épées de Deydreus:
La Veuve Noire
Leonora de Hengebach
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Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyale neutre
Rang: B
Quelques zombies sont en approche. Agrippée à son club de golf, Léonora est prête à en découdre.
Imaginez un batteur de baseball se tenant sur le marbre, le regard fixé sur le lanceur adverse, prêt à affronter la prochaine balle qui n’est qu’une tête, mais pas avec une batte, un club de golf, il faut suivre ! Elle a une aura de détermination, une confiance inébranlable et une concentration intense qui émane d’elle. Ses coéquipiers imaginaires, ainsi que les fans dans le stade tout aussi inexistants, sentent que quelque chose d'extraordinaire est sur le point de se produire.
Le batteur suit la trajectoire de la balle, enfin la tête en décomposition avec une précision chirurgicale. Ses yeux ne la quittent pas un instant. Elle ajuste sa position, plante ses pieds fermement dans la terre battue, serre son bâton avec une poigne ferme et se prépare à frapper.
Le "splash" distinctif du contact entre le club et la tête résonne à travers le stade... La forêt quoi. La tête fuse à travers les airs à une vitesse fulgurante, laissant derrière elle une traînée de sang et tout le reste. Tout le monde retient son souffle, les spectateurs se lèvent de leurs sièges, les coéquipiers du batteur l'encouragent à fond et c’est un home run !!! Le club ensanglanté s'éleva dans les airs, montant de plus en plus haut, prête à réitérer son œuvre mais s’arrête au dernier moment, à quelques centimètres de la tête de Jean.
Oh, Monsieur Jean, vous m’en direz tant. Comme vous voyez, je m’échauffais avant de rejoindre un très bon ami dans cette garçonnière. Je serais heureuse que nous partagions ces derniers instant ensemble.
Elle observa le borgne d’un mauvais œil. Rien qu’au premier regard, elle le trouvait étrangement louche. Elle plissa les yeux avant de reprendre.
Votre compagnon peut nous suivre, mais qu’il ne se sente pas obligé.
Sans attendre de réponse, elle fit les quelques pas qui la séparaient de la fameuse cabane. Leif l’avait accueilli les bras grands ouverts. Il était si aimable.
Bonjour, Leif. Oui Tu peux m’appeler comme tu veux tu sais…
Elle salua Stads.
Mais regardez-moi cette dentelle ! La finesse du point… Lança-t-elle avant de passer le pas de la porte.
Imaginez un batteur de baseball se tenant sur le marbre, le regard fixé sur le lanceur adverse, prêt à affronter la prochaine balle qui n’est qu’une tête, mais pas avec une batte, un club de golf, il faut suivre ! Elle a une aura de détermination, une confiance inébranlable et une concentration intense qui émane d’elle. Ses coéquipiers imaginaires, ainsi que les fans dans le stade tout aussi inexistants, sentent que quelque chose d'extraordinaire est sur le point de se produire.
Le batteur suit la trajectoire de la balle, enfin la tête en décomposition avec une précision chirurgicale. Ses yeux ne la quittent pas un instant. Elle ajuste sa position, plante ses pieds fermement dans la terre battue, serre son bâton avec une poigne ferme et se prépare à frapper.
Le "splash" distinctif du contact entre le club et la tête résonne à travers le stade... La forêt quoi. La tête fuse à travers les airs à une vitesse fulgurante, laissant derrière elle une traînée de sang et tout le reste. Tout le monde retient son souffle, les spectateurs se lèvent de leurs sièges, les coéquipiers du batteur l'encouragent à fond et c’est un home run !!! Le club ensanglanté s'éleva dans les airs, montant de plus en plus haut, prête à réitérer son œuvre mais s’arrête au dernier moment, à quelques centimètres de la tête de Jean.
Oh, Monsieur Jean, vous m’en direz tant. Comme vous voyez, je m’échauffais avant de rejoindre un très bon ami dans cette garçonnière. Je serais heureuse que nous partagions ces derniers instant ensemble.
Elle observa le borgne d’un mauvais œil. Rien qu’au premier regard, elle le trouvait étrangement louche. Elle plissa les yeux avant de reprendre.
Votre compagnon peut nous suivre, mais qu’il ne se sente pas obligé.
Sans attendre de réponse, elle fit les quelques pas qui la séparaient de la fameuse cabane. Leif l’avait accueilli les bras grands ouverts. Il était si aimable.
Bonjour, Leif. Oui Tu peux m’appeler comme tu veux tu sais…
Elle salua Stads.
Mais regardez-moi cette dentelle ! La finesse du point… Lança-t-elle avant de passer le pas de la porte.
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L'Âme des Cendres
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Kosmos of the Dead
Le gratin de citrouilles durement cuisiné par Kosmos était maintenant réduit au stade de bouillie pâteuse et mâte dessinant des arabesques bigarades sur le sol. Les tâches imprégnaient fièrement les planches en bois et quelques audacieuses giclés compact réussirent l’exploit titanesque de s’abattre sur les murs, repeignant le papier peint de leurs éclats orangés. Évidemment, la centaure totalement impuissante ne put qu’observer avec horreur la façon dont son précieux travail culinaire avait été réduit en une répugnante mélasse. L’unique apparition d’un premier zombie provoqua la panique générale au sein de l’auberge et, tout naturellement affolés, les survivants commencèrent à s’armer de tout ce qui pouvait plus ou moins éclater une cervelle de revenant, y compris leurs plats. Et en l’espace d’un instant, la Dernière Lueur fut transformée en champ de bataille dont les restes de gratin se vit être utilisé comme missile, s'écrasant telles des bombes mandarine aux visages des morts. De loin, on aurait pu penser que l’auberge s’amusait dans une immense bataille de nourriture. Fort heureusement, Deydreus Fictilem, le fameux chevalier reikoi à la mâchoire carrée balafré et aux sombres cheveux mi-long avait eu la présence d’esprit de guider le groupe aboyant des consignes claires et précises, cessant ainsi cette envolée de compote à la citrouille
– Entendu !
Kosmos eut la brève impression qu’elle aurait fait un soldat reikois formidable avec un peu plus de muscle, une bonne grosse épée, un bouc et une barbe. Aussitôt, elle rejoignit la cuisine pour retrouver sa sainte-spatule manquant de peu une jeune brunette aux yeux bleus qui de toute évidence cachait de la nourriture sous ses vêtements. Le gratin ne lui avait pas suffi ? Impressionnant songea l’élémentaire... Une fois équipée, elle tenta vainement de découper un mort-vivant avec son ustensile, imitant les acrobaties martiales de la Griffe. Ce dernier semblait pouvoir faire arme de toute chose. Kosmos, de son côté, ne réussit qu’à maladroitement frapper l’air, les yeux mi-clos, écœurée par l’odeur putride qui émanait de ses adversaires blêmes. Découragée, elle ne put que se retirer à son tour dans les tunnels, abandonnant sa précieuse auberge maintenant la scène d’un macabre spectacle. La Dernière Lueur n'était plus. Pourtant, le pire, le plus sordide restait à être découvert dans les sous-terrains.
– Quelle horreur…
Elle émergea dans ce donjon sexuel enfoui, fascinée par de tels objets aux usages aussi fantaisistes qu’inconnue. Malgré tout, le plus étrange fut de retrouver la même petite voleuse de tout à l’heure, une certaine Katheline (si tenté qu’il s’agissait là de son véritable nom) dans un état second. À cette vision atypique, Kosmos sentit son ventre se retourner stoppant de justesse une envie pressante de dégobiller les quinze kilos de gratin à la citrouille goulûment ingurgité. Elle se dit que, contrairement à l’auberge, cet endroit n’avait peut-être pas besoin d’un ravalement de façade.
– Que lui arrive-t-elle ? A-t-elle était mordue ? Si c’est le cas peut-être qu’on devrait la… Enfin, vous voyez… Elle mima au chevalier un couteau cisaillant la gorge de la voleuse. Enfin, je dis ça comme ça, juste au cas où. Je suis une pacifiste moi. Tout ceci n’est pas de mon ressort.
Elle papillonna ses yeux de biche avec toute l'innocence d'un enfant qui venait de proposer le meurtre sans sommation d'une junkie. Pour sûr, l'apocalypse avait endurcie Kosmos, et pas qu'un peu.
CENDRES
– Entendu !
Kosmos eut la brève impression qu’elle aurait fait un soldat reikois formidable avec un peu plus de muscle, une bonne grosse épée, un bouc et une barbe. Aussitôt, elle rejoignit la cuisine pour retrouver sa sainte-spatule manquant de peu une jeune brunette aux yeux bleus qui de toute évidence cachait de la nourriture sous ses vêtements. Le gratin ne lui avait pas suffi ? Impressionnant songea l’élémentaire... Une fois équipée, elle tenta vainement de découper un mort-vivant avec son ustensile, imitant les acrobaties martiales de la Griffe. Ce dernier semblait pouvoir faire arme de toute chose. Kosmos, de son côté, ne réussit qu’à maladroitement frapper l’air, les yeux mi-clos, écœurée par l’odeur putride qui émanait de ses adversaires blêmes. Découragée, elle ne put que se retirer à son tour dans les tunnels, abandonnant sa précieuse auberge maintenant la scène d’un macabre spectacle. La Dernière Lueur n'était plus. Pourtant, le pire, le plus sordide restait à être découvert dans les sous-terrains.
– Quelle horreur…
Elle émergea dans ce donjon sexuel enfoui, fascinée par de tels objets aux usages aussi fantaisistes qu’inconnue. Malgré tout, le plus étrange fut de retrouver la même petite voleuse de tout à l’heure, une certaine Katheline (si tenté qu’il s’agissait là de son véritable nom) dans un état second. À cette vision atypique, Kosmos sentit son ventre se retourner stoppant de justesse une envie pressante de dégobiller les quinze kilos de gratin à la citrouille goulûment ingurgité. Elle se dit que, contrairement à l’auberge, cet endroit n’avait peut-être pas besoin d’un ravalement de façade.
– Que lui arrive-t-elle ? A-t-elle était mordue ? Si c’est le cas peut-être qu’on devrait la… Enfin, vous voyez… Elle mima au chevalier un couteau cisaillant la gorge de la voleuse. Enfin, je dis ça comme ça, juste au cas où. Je suis une pacifiste moi. Tout ceci n’est pas de mon ressort.
Elle papillonna ses yeux de biche avec toute l'innocence d'un enfant qui venait de proposer le meurtre sans sommation d'une junkie. Pour sûr, l'apocalypse avait endurcie Kosmos, et pas qu'un peu.
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Partie 1 :
@Altarus Aearon @Leonora de Hengebach
Avec le plus grand sérieux, Bressac avait écouté son compagnon de route lui expliquer son affaire de faim éternelle et de mort-vivants dévoreurs de cerveaux.
- Nous devrions nous rendre au Reike dans ce cas, observa Jean en pleine réflexion. Ils ont forcément été épargnés par cette apocalypse.
Voyant que son compagnon de route ne goûtait pas sa plaisanterie et restait au contraire parfaitement convaincu de ce qu’il avançait, le trentenaire ne chercha plus à masquer son amusement.
- Allons, Aearon, ne soyez pas si dramatique ; ces gens ont faim, tout simplement. Vous voyez des explications prodigieuses dans des phénomènes qui n’en ont pas besoin. L’inflation et l’exploitation des petites gens par leurs élites a fini par provoquer l’effondrement social que nous redoutions, et ce que vous voyez là n’est rien d’autre que le désespoir d’hommes et de femmes qui ne parviennent plus à se nourrir. Donnez-leur donc un peu de lait ou de pain si vous en avez et ils vous laisseront tranquille. Il n’y a là nulle sorcellerie, je vous l’assure.
La brume qui s’élevait autour d’eux s’était progressivement épaissie, si bien qu’un malheureux était parvenu à s’approcher des trois réfugiés sans que personne ne le remarque. Comme pour trancher leur discussion, il se jeta subitement sur Aearon dans une violence parfaitement injustifiée. En proie à un singulier accès de rage, le miséreux ne semblait pas chercher à dérober sa bourse mais plutôt à le mordre. Les signes de la maladie étaient manifestes, s’il en jugeait par son air parfaitement hagard, ses mouvements frénétiques de la mâchoire, et la mousse qui s’accumulait aux coins de ses lèvres décharnées. Voyant qu’il ne parviendrait pas à le raisonner, Bressac attrapa l’enragé par l’épaule et tenta de le dégager, mais ce dernier fit aussitôt volte-face et le renversa en arrière. Déstabilisé, Jean heurta le sol en tentant maladroitement de repousser le coquin dont la violence s’excitait dans sa fureur, et dont la gueule grande ouverte exhalait une forte odeur de pourriture. La raison de cette pestilence s’expliquait d’ailleurs d’elle-même maintenant qu’il voyait l’état de ses dents, dont la couleur ne laissait que supposer l’état de son hygiène buccale.
Bien qu’effrayé par le malade qui semblait si résolu à le mordre qu’il craignait de finir dévoré tout cru, Jean s’était depuis peu découvert une force nouvelle : une volonté de fer. Repoussant le visage de son agresseur et s’aidant de ses jambes, il parvint à le projeter de côté. Le miséreux se redressait déjà pour préparer un nouvel assaut, mais Bressac, qui s’était rétabli sur ses genoux, lui décocha un formidable coup de poing dans la mâchoire. Basculant en arrière, le miséreux dévala la pente qui se trouvait à côté d’eux, achevant sa course en heurtant un rocher qui jaillissait du sol en contrebas. Jean se releva d’un bond et, voyant ce qu’il avait fait, leva précipitamment les mains devant lui.
- C’était de la légitime défense ! Je n’avais pas le choix ; vous êtes témoins.
D’un bref coup d’œil, Bressac s’assura que l’individu remuait encore et fut tout à fait rassuré en voyant qu’il parvenait à se relever de lui-même. Il n’y avait pas mort d’homme, c’était là le principal.
- Vous allez bien, Aearon ? demanda-t-il en reprenant son souffle. Ce fou à lier ne vous a pas mordu ?
Le trentenaire vérifia ses manches de chemise et ses jambes en quête de trace de sang, mais constata qu’il n’avait pas été blessé. Soulagé, il se tourna vers ses camarades.
- Je commence à croire qu’il vaut mieux ne pas s’attarder. Les gens d’ici semblent souffrir d’une virulente épidémie de rage, et cela se transmet – paraît-il – par la morsure. Je vais rester avec Leonora… Cela ira pour vous, Aearon ? Nous vous attendrons dans ce refuge, dussiez-vous changer d’avis.
Bressac donna une accolade à son compagnon de route et lui tapa chaleureusement dans le dos.
- Prenez soin de vous, mon ami ! Et gare à vos « zombies », ajouta-t-il en mimant des guillemets en l’air.
Partie 2 :
@Leif Brynjolf @Rim Casris @Ayna Yelcan @Neera Storm @Stadzank
Emboîtant le pas de la jeune aristocrate, Bressac entra finalement dans la cabane où se trouvait déjà tout un petit monde. Au centre, à quelques pas de la porte, un homme exagérément grand accueillait les visiteurs et faisait les présentations. Le colosse, dont les cheveux étaient bien trop blancs pour son âge, devait bien faire une tête de plus que lui et passait aisément pour un géant si l’on en jugeait par le haut de son crâne qui tutoyait sans rougir les planches du toit de l’abri. Le reste des personnes présentes étaient des femmes, qui s’étaient tournées vers les deux nouveaux arrivants, et Bressac comprit alors mieux l’allusion à la « garçonnière » que sa noble compagne d’infortune avait mentionné plus tôt. Tous semblaient attendre dans cet abri l’arrivée des secours, et ils devaient avoir traversé des mésaventures similaires aux siennes à en juger par l’état de leur tenue et l’air grave qu’elles arboraient. Décidément, la situation n'avait épargné personne, mais Jean s’avouait soulagé de trouver d’autres compagnons d’infortune avec qui partager un abri.
- Jean Bressac, se présenta-t-il en serrant la main du grand gaillard. Votre hospitalité est appréciée, mon ami, car je crains que le monde à l’extérieur ne soit devenu tout à fait fou.
Observant les règles de la courtoisie, le trentenaire entreprit de faire le tour de la petite assemblée pour saluer les dames et, venu au dernier baise-main, s’arrêta un instant au moment où il relevait la tête pour dévisager la pauvresse d’un air surpris. Son visage lui semblait étrangement familier. Après un instant d’hésitation, il reconnut Rim Casris, la prestigieuse diplomate qu’il avait rencontrée par deux fois auparavant et qu’il avait affrontée selon les circonstances dans des jeux d’esprit et parfois de chair. Mais aujourd’hui, dans cet abri qui se dressait dans la forêt comme un dernier refuge en pleine fin du monde, il la trouvait très changée. Ses cheveux roux autrefois longs et luxuriants étaient désormais courts et sales, ses habits, toujours choisis avec goût, apparaissaient rapiécés et maculés de boue, et son air habituellement fier et enjôleur semblait avoir été endurci par les épreuves qu’elle avait traversé. Elle jadis femme si belle et distinguée était méconnaissable, au point qu’il l’avait d’abord prise pour une souillon.
- Vous voyez, excellence, observa Bressac, comme chaque jour apporte avec lui de nouvelles leçons d’humilité. Mon ami m’avait assuré que l’endroit était infesté de zombies, et moi qui n’en croyais pas un mot, je me suis ri de lui. Force est de constater que j’avais tort, et je regrette désormais ma présomption.
@Altarus Aearon @Leonora de Hengebach
Avec le plus grand sérieux, Bressac avait écouté son compagnon de route lui expliquer son affaire de faim éternelle et de mort-vivants dévoreurs de cerveaux.
- Nous devrions nous rendre au Reike dans ce cas, observa Jean en pleine réflexion. Ils ont forcément été épargnés par cette apocalypse.
Voyant que son compagnon de route ne goûtait pas sa plaisanterie et restait au contraire parfaitement convaincu de ce qu’il avançait, le trentenaire ne chercha plus à masquer son amusement.
- Allons, Aearon, ne soyez pas si dramatique ; ces gens ont faim, tout simplement. Vous voyez des explications prodigieuses dans des phénomènes qui n’en ont pas besoin. L’inflation et l’exploitation des petites gens par leurs élites a fini par provoquer l’effondrement social que nous redoutions, et ce que vous voyez là n’est rien d’autre que le désespoir d’hommes et de femmes qui ne parviennent plus à se nourrir. Donnez-leur donc un peu de lait ou de pain si vous en avez et ils vous laisseront tranquille. Il n’y a là nulle sorcellerie, je vous l’assure.
La brume qui s’élevait autour d’eux s’était progressivement épaissie, si bien qu’un malheureux était parvenu à s’approcher des trois réfugiés sans que personne ne le remarque. Comme pour trancher leur discussion, il se jeta subitement sur Aearon dans une violence parfaitement injustifiée. En proie à un singulier accès de rage, le miséreux ne semblait pas chercher à dérober sa bourse mais plutôt à le mordre. Les signes de la maladie étaient manifestes, s’il en jugeait par son air parfaitement hagard, ses mouvements frénétiques de la mâchoire, et la mousse qui s’accumulait aux coins de ses lèvres décharnées. Voyant qu’il ne parviendrait pas à le raisonner, Bressac attrapa l’enragé par l’épaule et tenta de le dégager, mais ce dernier fit aussitôt volte-face et le renversa en arrière. Déstabilisé, Jean heurta le sol en tentant maladroitement de repousser le coquin dont la violence s’excitait dans sa fureur, et dont la gueule grande ouverte exhalait une forte odeur de pourriture. La raison de cette pestilence s’expliquait d’ailleurs d’elle-même maintenant qu’il voyait l’état de ses dents, dont la couleur ne laissait que supposer l’état de son hygiène buccale.
Bien qu’effrayé par le malade qui semblait si résolu à le mordre qu’il craignait de finir dévoré tout cru, Jean s’était depuis peu découvert une force nouvelle : une volonté de fer. Repoussant le visage de son agresseur et s’aidant de ses jambes, il parvint à le projeter de côté. Le miséreux se redressait déjà pour préparer un nouvel assaut, mais Bressac, qui s’était rétabli sur ses genoux, lui décocha un formidable coup de poing dans la mâchoire. Basculant en arrière, le miséreux dévala la pente qui se trouvait à côté d’eux, achevant sa course en heurtant un rocher qui jaillissait du sol en contrebas. Jean se releva d’un bond et, voyant ce qu’il avait fait, leva précipitamment les mains devant lui.
- C’était de la légitime défense ! Je n’avais pas le choix ; vous êtes témoins.
D’un bref coup d’œil, Bressac s’assura que l’individu remuait encore et fut tout à fait rassuré en voyant qu’il parvenait à se relever de lui-même. Il n’y avait pas mort d’homme, c’était là le principal.
- Vous allez bien, Aearon ? demanda-t-il en reprenant son souffle. Ce fou à lier ne vous a pas mordu ?
Le trentenaire vérifia ses manches de chemise et ses jambes en quête de trace de sang, mais constata qu’il n’avait pas été blessé. Soulagé, il se tourna vers ses camarades.
- Je commence à croire qu’il vaut mieux ne pas s’attarder. Les gens d’ici semblent souffrir d’une virulente épidémie de rage, et cela se transmet – paraît-il – par la morsure. Je vais rester avec Leonora… Cela ira pour vous, Aearon ? Nous vous attendrons dans ce refuge, dussiez-vous changer d’avis.
Bressac donna une accolade à son compagnon de route et lui tapa chaleureusement dans le dos.
- Prenez soin de vous, mon ami ! Et gare à vos « zombies », ajouta-t-il en mimant des guillemets en l’air.
Partie 2 :
@Leif Brynjolf @Rim Casris @Ayna Yelcan @Neera Storm @Stadzank
Emboîtant le pas de la jeune aristocrate, Bressac entra finalement dans la cabane où se trouvait déjà tout un petit monde. Au centre, à quelques pas de la porte, un homme exagérément grand accueillait les visiteurs et faisait les présentations. Le colosse, dont les cheveux étaient bien trop blancs pour son âge, devait bien faire une tête de plus que lui et passait aisément pour un géant si l’on en jugeait par le haut de son crâne qui tutoyait sans rougir les planches du toit de l’abri. Le reste des personnes présentes étaient des femmes, qui s’étaient tournées vers les deux nouveaux arrivants, et Bressac comprit alors mieux l’allusion à la « garçonnière » que sa noble compagne d’infortune avait mentionné plus tôt. Tous semblaient attendre dans cet abri l’arrivée des secours, et ils devaient avoir traversé des mésaventures similaires aux siennes à en juger par l’état de leur tenue et l’air grave qu’elles arboraient. Décidément, la situation n'avait épargné personne, mais Jean s’avouait soulagé de trouver d’autres compagnons d’infortune avec qui partager un abri.
- Jean Bressac, se présenta-t-il en serrant la main du grand gaillard. Votre hospitalité est appréciée, mon ami, car je crains que le monde à l’extérieur ne soit devenu tout à fait fou.
Observant les règles de la courtoisie, le trentenaire entreprit de faire le tour de la petite assemblée pour saluer les dames et, venu au dernier baise-main, s’arrêta un instant au moment où il relevait la tête pour dévisager la pauvresse d’un air surpris. Son visage lui semblait étrangement familier. Après un instant d’hésitation, il reconnut Rim Casris, la prestigieuse diplomate qu’il avait rencontrée par deux fois auparavant et qu’il avait affrontée selon les circonstances dans des jeux d’esprit et parfois de chair. Mais aujourd’hui, dans cet abri qui se dressait dans la forêt comme un dernier refuge en pleine fin du monde, il la trouvait très changée. Ses cheveux roux autrefois longs et luxuriants étaient désormais courts et sales, ses habits, toujours choisis avec goût, apparaissaient rapiécés et maculés de boue, et son air habituellement fier et enjôleur semblait avoir été endurci par les épreuves qu’elle avait traversé. Elle jadis femme si belle et distinguée était méconnaissable, au point qu’il l’avait d’abord prise pour une souillon.
- Vous voyez, excellence, observa Bressac, comme chaque jour apporte avec lui de nouvelles leçons d’humilité. Mon ami m’avait assuré que l’endroit était infesté de zombies, et moi qui n’en croyais pas un mot, je me suis ri de lui. Force est de constater que j’avais tort, et je regrette désormais ma présomption.
Invité
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L’apocalypse zombie
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- Mireldaaaa ? Miiiireldaaaa ? Euh, enfin, madame Golheart ? Madame Goldeaaaaaaart ?
J’étais suicidaire de faire autant de bruit. Après tout, j’étais persuadée de rêver, bien que ce songe fût très réaliste (si l’on oubliait ce portefeuille au poids abracadabrantesque). Je dormais encore, ouais. Avec Cendrillon toute blottie contre moi. Elle me réveillerait le matin avec le petit déjeuner et nous reprendrions là où nous en étions restées la veille. Même si elle avait les pieds froids et que pour une aristocrate de deux cent cinquante ans elle avait l’intellect binaire et limité des jeunes filles découvrant l’amour, je n’étais pas contre l’idée de remettre le couvert le lendemain.
Un trépassé surgit d’une fourrée à ma droite. Mon cerveau claudiquait, mais il se sortait les doigts pour tout de même présenter un peu de logique dans ce songe. Il venait de pousser la roulette des évènements sensés survenir quand vous faisiez du bruit dans une forêt infestée de morts-vivants.
Prise de panique, je jetais le portefeuille à la tronche du macchabée. Il tomba raid mort. Mort pour de vrai, je veux dire. Sa tête était tout explosée sous le poids improbable de ce tas de papiers d’identité.
Je ris nerveusement et m’empressai d’aller ramasser le bloc qui faisait au moins vingt kilos dans mon esprit tout perturbé par la perte de sa force. C’est qu’il servait bien ce machin !
Et dire qu’auparavant, mon record au développé militaire était de deux cents kilos… Maintenant, je me prosternais devant quelques tickets de caisse, des cartes de fidélité de « chez Zoh et Anne, pour rendre vos cheveux soyeux comme la soie » (ces cartes étant surement le fruit de délires épisodiques de mon cerveau qui avait retenu les noms d’enseigne les plus étranges de Courage) et… zut… pas une pièce d’or là-dedans. Bonté divine ! Mais qu’est-ce qui faisait qu’il pesait si lourd ce truc ?
Un peu plus loin, j’aperçus deux petites maisonnées. Peut-être pas si petites que cela, maintenant que je les approchai. « Le Dernier Espoir » et « La Dernière Lueur »… Voilà que des auberges avaient poussé au milieu de la forêt rien que pour mes beaux yeux !
Et je me les frottai, d’ailleurs.
J’aspirais surtout à ce que ces deux bâtisses faites de briques et de brocs ne se métamorphoseraient pas dans un tourbillon psychédélique prodigué par mon cerveau en proie aux aléas chimériques du sommeil.
Toujours là.
J’étais pas la seule à m’y pointer, des zombies s’essayaient eux aussi à y faire leur entrée. J’en vis un se vautrer dans la boue, et j’eus du mal à contenir un rire qui explosa de ma bouche dans une salade de consonnes sourdes.
L’un d’eux tourna sa carcasse rachitique et vermoulue vers ma tronche de petite sotte et je lui jetai le portefeuille, à nouveau. Ça commençait à être sacrément comique. Le type avait chuté, il gémissait dans des soubresauts spasmodiques, et je le terminai en écrasant mon pied dans sa tête.
- Merci m’dame, chuchotai-je vers ma superbe arme.
Et de reprendre la route vers l’une de ces fascinantes auberges.
Et sur cette dernière note tristement a cappella d’un chant célèbre au point qu’à force de se le passer entre troubadours, il finissait tout déformé et vachement plus drôle, j’allais pour ouvrir la porte du « Dernier espoir ».
J’étais suicidaire de faire autant de bruit. Après tout, j’étais persuadée de rêver, bien que ce songe fût très réaliste (si l’on oubliait ce portefeuille au poids abracadabrantesque). Je dormais encore, ouais. Avec Cendrillon toute blottie contre moi. Elle me réveillerait le matin avec le petit déjeuner et nous reprendrions là où nous en étions restées la veille. Même si elle avait les pieds froids et que pour une aristocrate de deux cent cinquante ans elle avait l’intellect binaire et limité des jeunes filles découvrant l’amour, je n’étais pas contre l’idée de remettre le couvert le lendemain.
Un trépassé surgit d’une fourrée à ma droite. Mon cerveau claudiquait, mais il se sortait les doigts pour tout de même présenter un peu de logique dans ce songe. Il venait de pousser la roulette des évènements sensés survenir quand vous faisiez du bruit dans une forêt infestée de morts-vivants.
Prise de panique, je jetais le portefeuille à la tronche du macchabée. Il tomba raid mort. Mort pour de vrai, je veux dire. Sa tête était tout explosée sous le poids improbable de ce tas de papiers d’identité.
Je ris nerveusement et m’empressai d’aller ramasser le bloc qui faisait au moins vingt kilos dans mon esprit tout perturbé par la perte de sa force. C’est qu’il servait bien ce machin !
Et dire qu’auparavant, mon record au développé militaire était de deux cents kilos… Maintenant, je me prosternais devant quelques tickets de caisse, des cartes de fidélité de « chez Zoh et Anne, pour rendre vos cheveux soyeux comme la soie » (ces cartes étant surement le fruit de délires épisodiques de mon cerveau qui avait retenu les noms d’enseigne les plus étranges de Courage) et… zut… pas une pièce d’or là-dedans. Bonté divine ! Mais qu’est-ce qui faisait qu’il pesait si lourd ce truc ?
Un peu plus loin, j’aperçus deux petites maisonnées. Peut-être pas si petites que cela, maintenant que je les approchai. « Le Dernier Espoir » et « La Dernière Lueur »… Voilà que des auberges avaient poussé au milieu de la forêt rien que pour mes beaux yeux !
Et je me les frottai, d’ailleurs.
J’aspirais surtout à ce que ces deux bâtisses faites de briques et de brocs ne se métamorphoseraient pas dans un tourbillon psychédélique prodigué par mon cerveau en proie aux aléas chimériques du sommeil.
Toujours là.
J’étais pas la seule à m’y pointer, des zombies s’essayaient eux aussi à y faire leur entrée. J’en vis un se vautrer dans la boue, et j’eus du mal à contenir un rire qui explosa de ma bouche dans une salade de consonnes sourdes.
L’un d’eux tourna sa carcasse rachitique et vermoulue vers ma tronche de petite sotte et je lui jetai le portefeuille, à nouveau. Ça commençait à être sacrément comique. Le type avait chuté, il gémissait dans des soubresauts spasmodiques, et je le terminai en écrasant mon pied dans sa tête.
- Merci m’dame, chuchotai-je vers ma superbe arme.
Et de reprendre la route vers l’une de ces fascinantes auberges.
Un dernier verre avant la fin du monde.
Et pour le souligner, la dernière des chansons.
Bonne bière avant que nous ne crevions
J’ai soif, « tenancier ! une bonne blonde ! »
Est-ce là ce que l’on retiendra ?
Des vers d’alcoolique en plein émoi ?
Bah, pas que moi-même je me déçois,
Mais à quoi de mieux mon dernier spectateur s’attendra ?
Chers amis d’cette apocalypse-
Goutons si c’dernier vin est bon
S’il est bon, s’il est agréable-
J’en boirai jusqu’à bon plaisir
J’en boirais cinq à six bouteille-
Cendrillon sur mes genoux
Quand je meurs, je veux qu’on m’enterre-
Dans une cave- avec du bon vin
Les deux pieds contre la muraille-
Et la tête sous le robinet
La morale- de cette histoire-
C’est qu’faut boire avant de mourir.
La morale- de cette histoire-
C’est qu’faut boire avec ses amis.
Et pour le souligner, la dernière des chansons.
Bonne bière avant que nous ne crevions
J’ai soif, « tenancier ! une bonne blonde ! »
Est-ce là ce que l’on retiendra ?
Des vers d’alcoolique en plein émoi ?
Bah, pas que moi-même je me déçois,
Mais à quoi de mieux mon dernier spectateur s’attendra ?
Chers amis d’cette apocalypse-
Goutons si c’dernier vin est bon
S’il est bon, s’il est agréable-
J’en boirai jusqu’à bon plaisir
J’en boirais cinq à six bouteille-
Cendrillon sur mes genoux
Quand je meurs, je veux qu’on m’enterre-
Dans une cave- avec du bon vin
Les deux pieds contre la muraille-
Et la tête sous le robinet
La morale- de cette histoire-
C’est qu’faut boire avant de mourir.
La morale- de cette histoire-
C’est qu’faut boire avec ses amis.
Et sur cette dernière note tristement a cappella d’un chant célèbre au point qu’à force de se le passer entre troubadours, il finissait tout déformé et vachement plus drôle, j’allais pour ouvrir la porte du « Dernier espoir ».
Divinité primordiale
L'Âme des Cendres
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