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Neera Storm
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Lardon
L'Âme des Cendres
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Une gerbe de flammes. Voila ce qui l'avait accueillie quand elle était sortie des buissons. Enfin. Non. Pas vraiment. D'abord, il y avait eu cette vague de zombies étrange. Tous armés de cotillons et de chapeaux pointus, les morts vivants semblaient plus festifs que mortels dans leur manière de faire. A présent recouverte de multiples bandes de tissu et de plastique, la gobeline haussa un sourcil avant de se remettre à courir. Et c'est là, précisément, que la langue de feu passa devant elle.
- EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEKKKKK !!!????
D'un bond en arrière, la petite furie esquiva le déchainement de violence qui venait de réduire en poussière une horde de zombies et ce qui semblait rester d'une silhouette féminine. Refaisant tourner son sac à main mortel, Violette s'apprêtait à se battre lamentablement lorsqu'elle apercut l'origine de ce trait enflammé.
- LLLLLLLLLLLAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRSSSSSSSSSSSSSSS
Elle se jeta sur lui, presque en pleurant tant elle semblait heureuse de voir un visage amical. Naturellement, elle prit le soin de lever ses mains pour montrer qu'elle n'était pas agressive avant de chouiner dans les jambes du drakochon. Relevant la tête pour fixer l'hybride de ses deux perles violacées, elle étira un large sourire avant de montrer les zombie festifs qui armaient une nouvelle salve de cotillons.
- Je sais pas où tu as trouvé ça mon cher ami, mais je suis heureuse de te voir! Tu peux... ? Elle marqua alors une pause, remarquant la femme située derrière le drakochon, lui faisant un petit clin d'œil puis un signe de la main. Salut ma belle! Je m'appelle Violette! Ravie de rencontrer une autre femme aussi mignonne que moi dans cette apocalypse! On a été séduite par les charmes fous de notre hybride?
Elle étira un large sourire, se détachant du porcin pour le laisser cramer ce qui venait vers eux. Après tout. C'était lui le mâle. Enfin. Surtout. C'était lui qui avait le lance flammes. Et ça bah. C'était vachement plus violent qu'un sac à main. Même rempli de précieuses pièces d'or.
- EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEKKKKK !!!????
D'un bond en arrière, la petite furie esquiva le déchainement de violence qui venait de réduire en poussière une horde de zombies et ce qui semblait rester d'une silhouette féminine. Refaisant tourner son sac à main mortel, Violette s'apprêtait à se battre lamentablement lorsqu'elle apercut l'origine de ce trait enflammé.
- LLLLLLLLLLLAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRSSSSSSSSSSSSSSS
Elle se jeta sur lui, presque en pleurant tant elle semblait heureuse de voir un visage amical. Naturellement, elle prit le soin de lever ses mains pour montrer qu'elle n'était pas agressive avant de chouiner dans les jambes du drakochon. Relevant la tête pour fixer l'hybride de ses deux perles violacées, elle étira un large sourire avant de montrer les zombie festifs qui armaient une nouvelle salve de cotillons.
- Je sais pas où tu as trouvé ça mon cher ami, mais je suis heureuse de te voir! Tu peux... ? Elle marqua alors une pause, remarquant la femme située derrière le drakochon, lui faisant un petit clin d'œil puis un signe de la main. Salut ma belle! Je m'appelle Violette! Ravie de rencontrer une autre femme aussi mignonne que moi dans cette apocalypse! On a été séduite par les charmes fous de notre hybride?
Elle étira un large sourire, se détachant du porcin pour le laisser cramer ce qui venait vers eux. Après tout. C'était lui le mâle. Enfin. Surtout. C'était lui qui avait le lance flammes. Et ça bah. C'était vachement plus violent qu'un sac à main. Même rempli de précieuses pièces d'or.
Citoyen du Reike
Lardon
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Info personnage
Race: Hybride
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal neutre
Rang: C (RSAF)
Lardon esquissait un mouvement lorsque se manifestait la gobeline, un réflexe prudent bien vite abandonné puisqu'il y avait peu de chance qu'un zombie s'approche en scandant son nom, encore moins en venant à pleurer dans ses jambes. Heureusement Violette, la petite sang-mêlée qu'il reconnaissait bien, n'avait pas l'intention de se moucher dans son pantalon, en revanche, elle ramenait un étrange cortège funèbre avec elle.
- Allons bon, Violette. Tu as essayé de monter une foire avec des zombies ? Demandait le cochon en pointant son arme vers le curieux groupe qui la poursuivait.
Elle aurait pu ! Il l'imaginait déjà "Venez chers visiteurs ! Venez admirer nos zombies trapézistes ! Nos clowns qui vont vous faire re-mourir de rire et notre incroyable cochon de feu !" car c'était peut-être pour ça qu'elle était là, le recruter pour son nouveau spectacle !
Avant que leur trio ne soit encerclé, l'hybride déployait une nouvelle fois la puissance de son arme, une vague de flamme mugissante contrôlée qui carbonisait confettis et cotillons, chapeaux et fanfarons.
Tandis que Violette faisait déjà connaissance avec la femme distinguée avec son bagout habituelle, Lardon observait la petite femme émeraude, la reluquant du chapeau aux bottes.
Après tout en ces temps d'apocalypse, il fallait savoir apprécier les opportunités et la bonne chair surtout quand elle était jolie et Violette..nan mais qu'est-ce que vous allez imaginer ? Si Lardon avait l'air de mater un petit boule gobelinoïde c'était uniquement pour s'assurer que celui-ci était encore intact et qu'elle ne portait pas de trace de morsure ou de blessure !
Et comme elle n'avait pas l'air de l'avoir été, ses vêtements exempts de sang, le porcin était soulagé et ravi de l'accueillir parmi eux.
- Allons bon, Violette. Tu as essayé de monter une foire avec des zombies ? Demandait le cochon en pointant son arme vers le curieux groupe qui la poursuivait.
Elle aurait pu ! Il l'imaginait déjà "Venez chers visiteurs ! Venez admirer nos zombies trapézistes ! Nos clowns qui vont vous faire re-mourir de rire et notre incroyable cochon de feu !" car c'était peut-être pour ça qu'elle était là, le recruter pour son nouveau spectacle !
Avant que leur trio ne soit encerclé, l'hybride déployait une nouvelle fois la puissance de son arme, une vague de flamme mugissante contrôlée qui carbonisait confettis et cotillons, chapeaux et fanfarons.
Tandis que Violette faisait déjà connaissance avec la femme distinguée avec son bagout habituelle, Lardon observait la petite femme émeraude, la reluquant du chapeau aux bottes.
Après tout en ces temps d'apocalypse, il fallait savoir apprécier les opportunités et la bonne chair surtout quand elle était jolie et Violette..nan mais qu'est-ce que vous allez imaginer ? Si Lardon avait l'air de mater un petit boule gobelinoïde c'était uniquement pour s'assurer que celui-ci était encore intact et qu'elle ne portait pas de trace de morsure ou de blessure !
Et comme elle n'avait pas l'air de l'avoir été, ses vêtements exempts de sang, le porcin était soulagé et ravi de l'accueillir parmi eux.
Noble de La République
Neera Storm
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crédits : 856
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Info personnage
Race: Demi-titan
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique bon
Rang: B
Rim.
Est-ce vrai ? Est-ce une illusion ? Tout lui semble tellement détruit, tout lui semble tellement perdu que Neera est surprise par cette apparition inespérée. Enfin une âme amie. Il est bien naïf de la classer directement dans le camp de ses alliés – dans un univers apocalyptique, c’est la loi du plus fort qui domine. Et pourtant, le cœur a ses raisons que la raison ignore, n’est-ce pas ? Et l’enseignante est ainsi faite. Elle ne peut trahir ceux qu’elle aime et pour lequel elle a une affection certaine. Rim entre dans cette catégorie. Les autres… Les autres, elle ne les connaît pas. Dans d’autres circonstances, elle aurait pu s’amuser de l’exclamation de la brunette et lui renvoyer une répartie qui les auraient mis toutes les quatre à l’aise. Sauf que voilà. Elles n’étaient pas à Magic ni dans un quartier chic de Liberty. Alors les civilités, on allait les oublier pour un temps.
La belle aux cheveux d’argent se contente de suivre le mouvement quand Ayna remet en route tout le groupe. Elle lui est même reconnaissante de les avoir sortie de leur léthargie momentanée. Elle ne connaît pas la dernière femme, mais il est clair qu’elle est enceinte. Va-t-elle tenir le coup ? Au début, Neera croit bien que oui. Elle a l’air de tenir le rythme, tout ira bien, tout doit bien aller. D’ailleurs, n’y a-t-il pas une maison au loin qui se profile ? Elles pourront peut-être s’y réfugier. Sûrement. Assurément. Sinon, on va passer aux menaces, pas le choix.
La phrase de Rim la pousse néanmoins à regarder légèrement la Républicaine, et Neera détourne ainsi sa concentration de Liz. Evitant la branche d’un arbre, Neera reprend son souffle avant de répondre.
« On fait la même chose que tout le monde, » déclare-t-elle. On fuit. On fuit ? Non. Ce n’était pas tout à fait ça. « Plutôt, on survit, » corrige-t-elle. Un sourire éphémère, bien rare en ces temps difficiles, éclaire même ses traits. « Je suis contente que vous soyez en vie. Une pause, alors qu’alertée par un bruissement, Neera s’arrête, les sens aux aguets. Ce sont tes amies ? » Cette fois, son souffle est court, Neera s’interrompt donc là. De toute façon, le quatuor approche de la cabane, et manifestement complices, Rim et la belle brune inspecte la porte et n’entrent pas tout de suite dans la pièce de sécurité. Il y a quelqu’un. Un homme… Et quelqu’un d’autre ? Difficile de dire sans avoir de capacités comme senseur magique ou nyctalopie…
Cela étant dit, cela n’empêche pas que l’enseignante peut appuyer les dires de Rim.
« Il n’y a encore personne, les zombies sont attirés par les auberges. Laissez-nous entrer, nous serons plus forts ensem… » Sa phrase s’éteint lorsque l’invraisemblable a lieu. La… la femme enceinte vient de se suicider ? Quoi… ? Mais pourquoi ? N’étaient-elles pas ensemble ? Ne faut-il pas mieux se battre jusqu’à la dernière seconde ? Pourquoi ? Pourquoi ? L’enseignante ne comprend pas, mais après avoir été un temps désarçonnée – et après avoir surtout combattu un haut-le-cœur pour ne pas rendre son petit déjeuner – la femme a la sagesse d’enjamber le corps – paix à son âme et de rejoindre Rim.
Qu’importe, il faut avancer… Même si la main tremblante de Neera montre que cela l’a affectée.
« Faites-nous entrer, vite. Il nous faut survivre. Et si vous nous laissez dehors, vous aurez juste plus de zombies qui attaqueront votre refuge, » déclare-t-elle d’un ton cynique.
Derrière se trouve encore les étudiants.
Mais soyons honnêtes, la fille de Lothab ne s’en préoccupe plus le moins du monde.
Est-ce vrai ? Est-ce une illusion ? Tout lui semble tellement détruit, tout lui semble tellement perdu que Neera est surprise par cette apparition inespérée. Enfin une âme amie. Il est bien naïf de la classer directement dans le camp de ses alliés – dans un univers apocalyptique, c’est la loi du plus fort qui domine. Et pourtant, le cœur a ses raisons que la raison ignore, n’est-ce pas ? Et l’enseignante est ainsi faite. Elle ne peut trahir ceux qu’elle aime et pour lequel elle a une affection certaine. Rim entre dans cette catégorie. Les autres… Les autres, elle ne les connaît pas. Dans d’autres circonstances, elle aurait pu s’amuser de l’exclamation de la brunette et lui renvoyer une répartie qui les auraient mis toutes les quatre à l’aise. Sauf que voilà. Elles n’étaient pas à Magic ni dans un quartier chic de Liberty. Alors les civilités, on allait les oublier pour un temps.
La belle aux cheveux d’argent se contente de suivre le mouvement quand Ayna remet en route tout le groupe. Elle lui est même reconnaissante de les avoir sortie de leur léthargie momentanée. Elle ne connaît pas la dernière femme, mais il est clair qu’elle est enceinte. Va-t-elle tenir le coup ? Au début, Neera croit bien que oui. Elle a l’air de tenir le rythme, tout ira bien, tout doit bien aller. D’ailleurs, n’y a-t-il pas une maison au loin qui se profile ? Elles pourront peut-être s’y réfugier. Sûrement. Assurément. Sinon, on va passer aux menaces, pas le choix.
La phrase de Rim la pousse néanmoins à regarder légèrement la Républicaine, et Neera détourne ainsi sa concentration de Liz. Evitant la branche d’un arbre, Neera reprend son souffle avant de répondre.
« On fait la même chose que tout le monde, » déclare-t-elle. On fuit. On fuit ? Non. Ce n’était pas tout à fait ça. « Plutôt, on survit, » corrige-t-elle. Un sourire éphémère, bien rare en ces temps difficiles, éclaire même ses traits. « Je suis contente que vous soyez en vie. Une pause, alors qu’alertée par un bruissement, Neera s’arrête, les sens aux aguets. Ce sont tes amies ? » Cette fois, son souffle est court, Neera s’interrompt donc là. De toute façon, le quatuor approche de la cabane, et manifestement complices, Rim et la belle brune inspecte la porte et n’entrent pas tout de suite dans la pièce de sécurité. Il y a quelqu’un. Un homme… Et quelqu’un d’autre ? Difficile de dire sans avoir de capacités comme senseur magique ou nyctalopie…
Cela étant dit, cela n’empêche pas que l’enseignante peut appuyer les dires de Rim.
« Il n’y a encore personne, les zombies sont attirés par les auberges. Laissez-nous entrer, nous serons plus forts ensem… » Sa phrase s’éteint lorsque l’invraisemblable a lieu. La… la femme enceinte vient de se suicider ? Quoi… ? Mais pourquoi ? N’étaient-elles pas ensemble ? Ne faut-il pas mieux se battre jusqu’à la dernière seconde ? Pourquoi ? Pourquoi ? L’enseignante ne comprend pas, mais après avoir été un temps désarçonnée – et après avoir surtout combattu un haut-le-cœur pour ne pas rendre son petit déjeuner – la femme a la sagesse d’enjamber le corps – paix à son âme et de rejoindre Rim.
Qu’importe, il faut avancer… Même si la main tremblante de Neera montre que cela l’a affectée.
« Faites-nous entrer, vite. Il nous faut survivre. Et si vous nous laissez dehors, vous aurez juste plus de zombies qui attaqueront votre refuge, » déclare-t-elle d’un ton cynique.
Derrière se trouve encore les étudiants.
Mais soyons honnêtes, la fille de Lothab ne s’en préoccupe plus le moins du monde.
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L'Âme des Cendres
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Empereur-dragon du Reike
Tensai Ryssen
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Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique neutre
Rang: S
Son épouse est là, entre ses bras, et pour l’heure, c’est tout ce qui importe à Tensai. Le Conquérant est certes un roi, mais il est aussi un homme qui a ses propres affections et ses désirs. Admettons même que le Reike survive à cette apocalypse de fin du monde, il n’est pas sûr qu’il saurait bien gérer sa nation sans son âme sœur. Alors quand il la voit et la saisit dans ses bras puissants, le colosse est soulagé, et il lui rend son baiser avec la même passion qui habite la Vosdraak.
Evidemment, celle-ci n’est pas seule. Ce serait trop beau. D’abord, il y a cet individu à la peau sombre, dont le guerrier a tout simplement négligé la présence de prime abord. Une erreur qui aurait pu lui être fatale en temps de guerre comme celle-ci, mais l’individu ne semble pas hostile et – entre nous – il valait mieux qu’il n’interrompe pas les retrouvailles des deux dirigeants Reikois. Mais le Conquérant est pragmatique et terre-à-terre. L’homme sait qu’ils sont attirés d’ennemis, aussi, le barbare retrouve vite ses habitudes martiales : sonder son environnement pour palier à n’importe quelle menace. Le regard de Tensai se pose donc sur le professeur de Drakstrang, puis, il est tout naturellement attiré par une horde de zombies qui font la danse devant sa reine.
Une erreur fatale.
Qui ose ainsi se montrer devant le Pourfendeur de Titans ?
Un autre zombie, qui ne fait pas partie du groupe, et qui se concentre sur l’Auberge de la Dernière Lueur, essaie de se profiter du passage dans la fenêtre pour pénétrer dans la pièce. C’est un enfant : sa taille est plus petite et il a donc une chance. Le mort-vivant commet cependant une faute : celle de passer à proximité de Tensai. D’un geste, le colosse l’atrappe au bras, le soulève et le fait tournoyer dans les airs avant de viser le groupe de « danseurs ».
Telle une boule de bowling qui s’en va marquer dans le mille, la silhouette enfantine est envoyée sur les zombies. Les premiers tombent à la renverse, entrainant ceux qui sont plus en retrait à terre également. Ca leur fera gagner du temps.
- Profitons-en pour nous déplacer. Nous sommes trop à découvert ici. Je te laisse décider où nous allons pendant que je les retiens. L’offre vaut pour vous aussi, fait remarquer Tensai, dans un rare élan de solidarité.
Mais il ne peut continuer car…
Evidemment, celle-ci n’est pas seule. Ce serait trop beau. D’abord, il y a cet individu à la peau sombre, dont le guerrier a tout simplement négligé la présence de prime abord. Une erreur qui aurait pu lui être fatale en temps de guerre comme celle-ci, mais l’individu ne semble pas hostile et – entre nous – il valait mieux qu’il n’interrompe pas les retrouvailles des deux dirigeants Reikois. Mais le Conquérant est pragmatique et terre-à-terre. L’homme sait qu’ils sont attirés d’ennemis, aussi, le barbare retrouve vite ses habitudes martiales : sonder son environnement pour palier à n’importe quelle menace. Le regard de Tensai se pose donc sur le professeur de Drakstrang, puis, il est tout naturellement attiré par une horde de zombies qui font la danse devant sa reine.
Une erreur fatale.
Qui ose ainsi se montrer devant le Pourfendeur de Titans ?
Un autre zombie, qui ne fait pas partie du groupe, et qui se concentre sur l’Auberge de la Dernière Lueur, essaie de se profiter du passage dans la fenêtre pour pénétrer dans la pièce. C’est un enfant : sa taille est plus petite et il a donc une chance. Le mort-vivant commet cependant une faute : celle de passer à proximité de Tensai. D’un geste, le colosse l’atrappe au bras, le soulève et le fait tournoyer dans les airs avant de viser le groupe de « danseurs ».
Telle une boule de bowling qui s’en va marquer dans le mille, la silhouette enfantine est envoyée sur les zombies. Les premiers tombent à la renverse, entrainant ceux qui sont plus en retrait à terre également. Ca leur fera gagner du temps.
- Profitons-en pour nous déplacer. Nous sommes trop à découvert ici. Je te laisse décider où nous allons pendant que je les retiens. L’offre vaut pour vous aussi, fait remarquer Tensai, dans un rare élan de solidarité.
Mais il ne peut continuer car…
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L'Âme des Cendres
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@Altarus Aearon @Leonora de Hengebach @Lucifer
Bressac se hâtait derrière Aearon, manquant de trébucher dans sa course. Cette histoire de mort-vivant ne tenait pas la route, mais il n’avait aucune envie de rester pour en savoir le fin mot. D’autres malheureux en haillons avaient surgi des buissons derrière la dame à la robe en lambeaux, achevant de le convaincre de ne pas s’attarder dans ces bois malodorants. Probablement des membres de sa famille, à en juger par l’état de leur dentition et leur façon de déambuler d’un air menaçant et sans but, car il fallait reconnaître qu’il y avait là un air. Du reste, il aurait fallu être un brave ou bien un fou pour rester à l’endroit qu’un dur à cuir comme Aearon fuyait lui-même à toutes jambes, et Bressac, qui ne se croyait ni l’un ni l’autre, prit donc la seule décision logique qui s’imposait dans cette situation : courir le plus vite possible dans la même direction que lui, et réfléchir après.
C’est donc à bout de souffle que les deux hommes débouchèrent sur une partie moins dense de la forêt où ils découvrirent une petite cabane de bois. Cette dernière semblait être le refuge idéal pour faire une halte et découvrir de quoi il retournait exactement, car malgré toute l’amitié que Bressac portait à son camarade de course, il devait bien admettre qu’il le suivait comme un possédé depuis quinze longues minutes sans réellement comprendre pourquoi.
Appuyé contre un mur de l’abri pour reprendre son souffle, il observait la clairière qui les entourait. L’endroit semblait calme, sympathique, et dépourvu de miséreux à l’odeur fétide. Des conditions idéales pour un déjeuner en plein air ou pour des explications. Tandis qu’il se tournait vers Aearon pour en obtenir, Bressac tressaillit de terreur lorsqu’un hurlement s’éleva de l’autre côté de la cabane. Une jeune femme se trouvait là, devant la porte, visiblement déterminée à révéler sa présence au monde entier s’il en jugeait par le volume sonore dont elle venait de les honorer. Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant que cette jeune femme n’était autre que Leonora, la belle aristocrate qu’il avait rencontrée quelques jours auparavant dans une auberge en bord de lac. Décidément, et n’en déplaise à François, c’était à se demander combien de temps il faudrait en 1999 pour faire le trajet Vénus – Junon - la Terre. On pourrait aussi faire observer que cette partie de la narration n’a aucun sens, car ce serait à bon droit.
- Madame, salua Bressac en précédant son compagnon de route, je constate que vous avez décidé d’assourdir les occupants de cette cabane à défaut des habitants de cette forêt. Savez-vous que mon ami a les idées les plus fabuleuses à leur sujet ? Vous voudrez sans doute nous apprendre vos théories sur ce qu’il se passe, Aearon ? Mais où sont mes manières… Leonora, Aearon. Aearon, Leonora.
Bressac se hâtait derrière Aearon, manquant de trébucher dans sa course. Cette histoire de mort-vivant ne tenait pas la route, mais il n’avait aucune envie de rester pour en savoir le fin mot. D’autres malheureux en haillons avaient surgi des buissons derrière la dame à la robe en lambeaux, achevant de le convaincre de ne pas s’attarder dans ces bois malodorants. Probablement des membres de sa famille, à en juger par l’état de leur dentition et leur façon de déambuler d’un air menaçant et sans but, car il fallait reconnaître qu’il y avait là un air. Du reste, il aurait fallu être un brave ou bien un fou pour rester à l’endroit qu’un dur à cuir comme Aearon fuyait lui-même à toutes jambes, et Bressac, qui ne se croyait ni l’un ni l’autre, prit donc la seule décision logique qui s’imposait dans cette situation : courir le plus vite possible dans la même direction que lui, et réfléchir après.
C’est donc à bout de souffle que les deux hommes débouchèrent sur une partie moins dense de la forêt où ils découvrirent une petite cabane de bois. Cette dernière semblait être le refuge idéal pour faire une halte et découvrir de quoi il retournait exactement, car malgré toute l’amitié que Bressac portait à son camarade de course, il devait bien admettre qu’il le suivait comme un possédé depuis quinze longues minutes sans réellement comprendre pourquoi.
Appuyé contre un mur de l’abri pour reprendre son souffle, il observait la clairière qui les entourait. L’endroit semblait calme, sympathique, et dépourvu de miséreux à l’odeur fétide. Des conditions idéales pour un déjeuner en plein air ou pour des explications. Tandis qu’il se tournait vers Aearon pour en obtenir, Bressac tressaillit de terreur lorsqu’un hurlement s’éleva de l’autre côté de la cabane. Une jeune femme se trouvait là, devant la porte, visiblement déterminée à révéler sa présence au monde entier s’il en jugeait par le volume sonore dont elle venait de les honorer. Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant que cette jeune femme n’était autre que Leonora, la belle aristocrate qu’il avait rencontrée quelques jours auparavant dans une auberge en bord de lac. Décidément, et n’en déplaise à François, c’était à se demander combien de temps il faudrait en 1999 pour faire le trajet Vénus – Junon - la Terre. On pourrait aussi faire observer que cette partie de la narration n’a aucun sens, car ce serait à bon droit.
- Madame, salua Bressac en précédant son compagnon de route, je constate que vous avez décidé d’assourdir les occupants de cette cabane à défaut des habitants de cette forêt. Savez-vous que mon ami a les idées les plus fabuleuses à leur sujet ? Vous voudrez sans doute nous apprendre vos théories sur ce qu’il se passe, Aearon ? Mais où sont mes manières… Leonora, Aearon. Aearon, Leonora.
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L'Âme des Cendres
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Le temps semblait s’écouler sans prise sur l’Ombra. Fait usuel pour ce dernier, mais qui trouverait peut-être abrupte achèvement sous la dent avide d’un mort-vivant. Dans l’attente de ce terrible dénouement, les portes des deux auberges battaient la cadence d’une mélodie de fin du monde sous les doigts empressés des âmes venant y trouver refuge. Pris au tableau grandiose qui se dessinait devant lui, Camille demeurait néanmoins sourd et aveugle au passage de la vie – comme de celle du trépas – à ses côtés ainsi qu’à l’orée de son regard. Le souvenir imprécis qui agaçait sa mémoire, entretenu par le timbre soyeux de la noble silhouette lui faisant face, focalisait son attention sur cette dernière. C’était distraitement qu’il avait récupéré l’arc qui se trouvait à portée de sa main, ne prenant pas conscience de l’absence gênante de flèches pour l’alimenter, ses songes virevoltant dans les archives nébuleuses de son esprit.
Ses interrogations éclatèrent cependant bien vite à l’apparition d’une seconde figure tout aussi intrigante, et quelque peu plus inquiétante. L’humanoïde, qui avait l’air de tenir plus du dragon que de l’homme – à moins qu’il ne s’agît d’un oni – s’il présentait une douceur tendre à l’élégante dame, semblait de ceux qui se servent de pieux comme cure-dent, et de la tête de leur adversaire comme olive. Pensée qui n’était guère pour rassurer Camille, qui trouvait qu’il y avait déjà bien assez de monde qui en voulait actuellement à sa peau. Mais de la même manière que son gracieux vis-à-vis avait chatouillé sa mémoire, l’imposante silhouette renforçait son impression de familiarité. Soit le contenu fripon des casiers de ses étudiants était particulièrement audacieux, soit il se fourvoyait complètement quant à l’origine de son trouble. D’ailleurs…
- Draknys…murmura-t-il pour lui-même, spectateur opportun des retrouvailles des monarques de sa terre d’adoption.
Satisfait de cette révélation, intrigué par les deux personnages et curieux de leurs interactions, Camille posa son séant sur la caisse d’où il venait de piocher son arc et se laissa aller à l’indiscrète contemplation du couple royal. Il y avait là, nul doute, le point d’orgue romantique de la fresque apocalyptique, que même les morts-vivants de passage encourageaient de leurs danses en arrière-plan. Manquaient seulement les violons. Et quelques amuses-bouches pour le public.
- Tu fais à emporter ? demanda l’ombra au tenancier de l’Auberge du Dernier Espoir qui était sorti leur exposer le menu.
Assurément cet homme devait-il être bien brave, pour prendre le risque de s’aventurer hors des murs de son établissement et accueillir les âmes en quête de réconfort et Camille, bien qu’obnubilé par le spectacle sentimental qui se déroulait sous ses yeux, n’en restait pas moins affamé.
Il apparut cependant qu’il n’était pas dans les plans de leurs majestés de s’éterniser et le professeur, qui avait trouvé là distraction absolue jusqu’à la fin de son existence, se remit en mouvement suite à la proposition – presqu’injonction – de son roi. Empereur. Bref, il reverrait ses cours d’histoire dans une autre vie. Vu l’éloquence avec laquelle le drakyn avait triomphé du mort-vivant lui faisant face, qui était-il pour s’opposer à ce verbe – et à ce bras qui devait faire la circonférence de son torse – ravageur ?
- Merci, répondit-il car mieux valait certainement faire preuve de politesse envers ses souverains. Allons-y.
Ou pas.
Ses interrogations éclatèrent cependant bien vite à l’apparition d’une seconde figure tout aussi intrigante, et quelque peu plus inquiétante. L’humanoïde, qui avait l’air de tenir plus du dragon que de l’homme – à moins qu’il ne s’agît d’un oni – s’il présentait une douceur tendre à l’élégante dame, semblait de ceux qui se servent de pieux comme cure-dent, et de la tête de leur adversaire comme olive. Pensée qui n’était guère pour rassurer Camille, qui trouvait qu’il y avait déjà bien assez de monde qui en voulait actuellement à sa peau. Mais de la même manière que son gracieux vis-à-vis avait chatouillé sa mémoire, l’imposante silhouette renforçait son impression de familiarité. Soit le contenu fripon des casiers de ses étudiants était particulièrement audacieux, soit il se fourvoyait complètement quant à l’origine de son trouble. D’ailleurs…
- Draknys…murmura-t-il pour lui-même, spectateur opportun des retrouvailles des monarques de sa terre d’adoption.
Satisfait de cette révélation, intrigué par les deux personnages et curieux de leurs interactions, Camille posa son séant sur la caisse d’où il venait de piocher son arc et se laissa aller à l’indiscrète contemplation du couple royal. Il y avait là, nul doute, le point d’orgue romantique de la fresque apocalyptique, que même les morts-vivants de passage encourageaient de leurs danses en arrière-plan. Manquaient seulement les violons. Et quelques amuses-bouches pour le public.
- Tu fais à emporter ? demanda l’ombra au tenancier de l’Auberge du Dernier Espoir qui était sorti leur exposer le menu.
Assurément cet homme devait-il être bien brave, pour prendre le risque de s’aventurer hors des murs de son établissement et accueillir les âmes en quête de réconfort et Camille, bien qu’obnubilé par le spectacle sentimental qui se déroulait sous ses yeux, n’en restait pas moins affamé.
Il apparut cependant qu’il n’était pas dans les plans de leurs majestés de s’éterniser et le professeur, qui avait trouvé là distraction absolue jusqu’à la fin de son existence, se remit en mouvement suite à la proposition – presqu’injonction – de son roi. Empereur. Bref, il reverrait ses cours d’histoire dans une autre vie. Vu l’éloquence avec laquelle le drakyn avait triomphé du mort-vivant lui faisant face, qui était-il pour s’opposer à ce verbe – et à ce bras qui devait faire la circonférence de son torse – ravageur ?
- Merci, répondit-il car mieux valait certainement faire preuve de politesse envers ses souverains. Allons-y.
Ou pas.
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La Chaleureuse Noyeuse
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Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Takhys manqua de jeter la botte à la tronche de la nouvelle venue, quand elle apparut sans vraiment prévenir. En même temps, quand on savait les mortifiés tous proches, toute venue pouvait être potentiellement être une des sales créatures. Heureusement, elle se mit à parler, pour s'identifier à sa façon. Ouf, c'était une vivante. Silencieusement, elle la regarda, baissant son bras où se trouvait la botte, tout en restant derrière Lardon. La décision lui revenait, vu qu'il était capable d'apporter le feu "purificateur". Et il l'apporta, suggérant de remonter vers le Nord.
La Sirène ne put qu'acquiescer aux suggestions de l'hybride porcin. Rien qu'à entendre certains mots, elle sut immédiatement qu'il avait de l'expérience martiale. Il devait être encore soldat même. Quelle chance elle avait mine de rien. Donc, sans aucune réticence, elle accepta de suivre le mouvement, pendant que la nouvelle venue essayait de trouver des flèches pour user de son arc. Quelle idée de se balader avec un arc sans flèches aussi ? Bon, elle, elle n'était pas mieux avec sa botte, techniquement. Mais elle pouvait se défendre, mieux qu'avec sa brindille tendue par la corde seulement. La recherche de mieux s'armer partait de base d'une bonne idée, mais la petite terrestre ne pourra pas espérer voir une flèche sommaire prendre la voie des airs. Un zombie sortit dont on ne sait où. Dans une vaine lutte, elle tenta un ultime sursaut de survie, avant de se faire déchirer le coup par les dents du macchabée affamé. C'était fini pour elle, dès cet instant.
Lardon recula. Takhys l'imita, effarée et choquée de voir la scène. L'hybride employa son étrange arme et une langue de feu à la chaleur implacable en sortit, enveloppant les deux bipèdes. Nul cri ne sortit de ce qui avait été autrefois vivant. Juste l'embrasement des flammes qui dévoraient les deux corps et le mugissement de l'étrange appareil... Takhys ne détourna pas les yeux, comme pour contempler ce qui adviendrait d'elle si elle venait à subir ne serait-ce qu'une morsure. Autant être morte que de sentir le feu vous dévorez dans une lente agonie de souffrance. Elle ne put s'empêcher de déglutir.
Bon, si on y allait, se préparait à dire Takhys quand quelque chose bondit de derrière le tas qui terminait de comburer. Ça couinait plus que cela ne criait. Qu'est-ce qui se pointait encore là ? La botte se dressa à nouveau dans les airs, le talon en avant, prêt à frapper. Une petite chose verte presque bondissante se jeta sur l'hybride, presque dans le désir de lui faire un câlin amical, avant de lever ses mains pour montrer qu'elle était sauve et sans morsure... en apparence. Qu'allait donc faire celui qui s'appelait donc.... Lars ? Au moins, ils se connaissaient. C'était toujours utile de se retrouver dans un groupe avec deux êtres qui se connaissaient... du moins, tant que tout se passait bien.
Takhys abaissa, encore une fois, sa botte et adressa un sourire un peu enjoué, malgré ce qu'elle venait de contempler quelques instants avant.
''Salutations Violette, moi, c'est Takhys. Il semblerait que ce beau Seigneur Sanglier ait un charme tel qu'on ne peut guère lui résister"Fit-elle avec un clin d'oeil pour répondre à celui de la gobeline, ne manquant pas de constater l'observation faite par "Lars" de pied en cap de la nouvelle venue. Ahah, c'était bien le moment.
Un instant, une idée saugrenue passa dans la tête de la Sirène, qui refixa quelques secondes ce qui deviendra bientôt un tas de cendres. Quel gâchis n'empêche... Si elle n'était pas dans un genre de fin du monde, elle aurait pris le temps de ramasser quelques dents ou encore un peu de cendres, pour les revendre comme artefacts porte bonheur..... bon allez, faire des affaires dans pareille situation, c'était presque comique...
"Toujours vers le NOrd, c'est cela ? "
La Sirène ne put qu'acquiescer aux suggestions de l'hybride porcin. Rien qu'à entendre certains mots, elle sut immédiatement qu'il avait de l'expérience martiale. Il devait être encore soldat même. Quelle chance elle avait mine de rien. Donc, sans aucune réticence, elle accepta de suivre le mouvement, pendant que la nouvelle venue essayait de trouver des flèches pour user de son arc. Quelle idée de se balader avec un arc sans flèches aussi ? Bon, elle, elle n'était pas mieux avec sa botte, techniquement. Mais elle pouvait se défendre, mieux qu'avec sa brindille tendue par la corde seulement. La recherche de mieux s'armer partait de base d'une bonne idée, mais la petite terrestre ne pourra pas espérer voir une flèche sommaire prendre la voie des airs. Un zombie sortit dont on ne sait où. Dans une vaine lutte, elle tenta un ultime sursaut de survie, avant de se faire déchirer le coup par les dents du macchabée affamé. C'était fini pour elle, dès cet instant.
Lardon recula. Takhys l'imita, effarée et choquée de voir la scène. L'hybride employa son étrange arme et une langue de feu à la chaleur implacable en sortit, enveloppant les deux bipèdes. Nul cri ne sortit de ce qui avait été autrefois vivant. Juste l'embrasement des flammes qui dévoraient les deux corps et le mugissement de l'étrange appareil... Takhys ne détourna pas les yeux, comme pour contempler ce qui adviendrait d'elle si elle venait à subir ne serait-ce qu'une morsure. Autant être morte que de sentir le feu vous dévorez dans une lente agonie de souffrance. Elle ne put s'empêcher de déglutir.
Bon, si on y allait, se préparait à dire Takhys quand quelque chose bondit de derrière le tas qui terminait de comburer. Ça couinait plus que cela ne criait. Qu'est-ce qui se pointait encore là ? La botte se dressa à nouveau dans les airs, le talon en avant, prêt à frapper. Une petite chose verte presque bondissante se jeta sur l'hybride, presque dans le désir de lui faire un câlin amical, avant de lever ses mains pour montrer qu'elle était sauve et sans morsure... en apparence. Qu'allait donc faire celui qui s'appelait donc.... Lars ? Au moins, ils se connaissaient. C'était toujours utile de se retrouver dans un groupe avec deux êtres qui se connaissaient... du moins, tant que tout se passait bien.
Takhys abaissa, encore une fois, sa botte et adressa un sourire un peu enjoué, malgré ce qu'elle venait de contempler quelques instants avant.
''Salutations Violette, moi, c'est Takhys. Il semblerait que ce beau Seigneur Sanglier ait un charme tel qu'on ne peut guère lui résister"Fit-elle avec un clin d'oeil pour répondre à celui de la gobeline, ne manquant pas de constater l'observation faite par "Lars" de pied en cap de la nouvelle venue. Ahah, c'était bien le moment.
Un instant, une idée saugrenue passa dans la tête de la Sirène, qui refixa quelques secondes ce qui deviendra bientôt un tas de cendres. Quel gâchis n'empêche... Si elle n'était pas dans un genre de fin du monde, elle aurait pris le temps de ramasser quelques dents ou encore un peu de cendres, pour les revendre comme artefacts porte bonheur..... bon allez, faire des affaires dans pareille situation, c'était presque comique...
"Toujours vers le NOrd, c'est cela ? "
Citoyen du monde
Altarus Aearon
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crédits : 1480
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Info personnage
Race: Humain-elfe
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal neutre
Rang: C
Heureusement, Jean ne fit aucune résistance et obtempéra à l'exigence du demi-elfe de ne pas poser de questions. Courir loin des morts-vivants étaient d'abord leur seul objectif. Altarus aurait pu le laisser là, le laisser se faire bouffer... allez savoir pourquoi il en avait décidé autrement. Plusieurs réponses étaient possibles, mais d'aucunes ne montaient à l'esprit en ébullition du vieil homme. Courir, voilà tout ce qui importait. Passé un temps, les deux hommes finirent par ralentir l'allure, essoufflés comme pas possible, ils tombèrent sur une vieille cabane.
Laissant Jean dans son coin, pour se soucier pour sa part personnelle à reprendre son souffle, il constata qu'une légère brume commençait à monter. Ça, ce n'était pas bon, guère idéal pour voir les ennemis approcher. Et comme il ne pouvait pas employer de magie pour essayer de mieux cerner visuellement à travers cette purée de pois, voir de le dissiper avec la magie de l'air. Il grinça des dents, tout en soufflant comme un buffle malingre. En entendant parler son compagnon d'infortune, il se redressa quelque peu, essayant de voir qui se trouvait au pas de la porte. Jean avait déjà braqué son regard sur l'être qui se tenait debout. Etait-ce un zombie, en attente de recevoir l'impulsion reptilienne de ce qui restait de son cerveau, pour passer à l'attaque ? Non, elle paraissait trop droite. Et Jean qui faisait les présentations, comme si de rien n'était.... Par contre, il ne manqua pas de ronchonner quand Jean exigea à sa manière des explications
''Ma parole, mais vous débarquez de quelle grotte ? Vous avez vécu en ermite depuis votre naissance ? Nous sommes confrontés à des zombies ; Des morts qui ne sont pas morts, qu'on appelle des zombies. Des êtres qui ne pensent qu'à vous sucer la moelle et le cerveau, dans une faim éternelle. La moindre morsure et vous rejoigniez leurs rangs. "
On entendit une voix non loin. Une personne ouvrit une porte. Ah oui, il y avait forcément une porte à cette cabane... Comment n'avait-il pas vu avant. Et la personne qui s'exprima ne manquait clairement pas d'humour.
"S'ils s'ennuient, j'aurai de quoi leur fournir de la lecture"ironisa froidement Altarus, en voyant la présence d'autres zombies... bon sang ! Est ce qu'il ....
Laissant Jean dans son coin, pour se soucier pour sa part personnelle à reprendre son souffle, il constata qu'une légère brume commençait à monter. Ça, ce n'était pas bon, guère idéal pour voir les ennemis approcher. Et comme il ne pouvait pas employer de magie pour essayer de mieux cerner visuellement à travers cette purée de pois, voir de le dissiper avec la magie de l'air. Il grinça des dents, tout en soufflant comme un buffle malingre. En entendant parler son compagnon d'infortune, il se redressa quelque peu, essayant de voir qui se trouvait au pas de la porte. Jean avait déjà braqué son regard sur l'être qui se tenait debout. Etait-ce un zombie, en attente de recevoir l'impulsion reptilienne de ce qui restait de son cerveau, pour passer à l'attaque ? Non, elle paraissait trop droite. Et Jean qui faisait les présentations, comme si de rien n'était.... Par contre, il ne manqua pas de ronchonner quand Jean exigea à sa manière des explications
''Ma parole, mais vous débarquez de quelle grotte ? Vous avez vécu en ermite depuis votre naissance ? Nous sommes confrontés à des zombies ; Des morts qui ne sont pas morts, qu'on appelle des zombies. Des êtres qui ne pensent qu'à vous sucer la moelle et le cerveau, dans une faim éternelle. La moindre morsure et vous rejoigniez leurs rangs. "
On entendit une voix non loin. Une personne ouvrit une porte. Ah oui, il y avait forcément une porte à cette cabane... Comment n'avait-il pas vu avant. Et la personne qui s'exprima ne manquait clairement pas d'humour.
"S'ils s'ennuient, j'aurai de quoi leur fournir de la lecture"ironisa froidement Altarus, en voyant la présence d'autres zombies... bon sang ! Est ce qu'il ....
Divinité primordiale
L'Âme des Cendres
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Une malheureuse trousse de soin, c’est bien la seule chose que l’ancien Sénateur parvint à trouver au milieu des débris qui jonchent le couloir de l’étage. Tandis que Malazach pas content tambourine de l’autre côté de la porte après s’être pris un coup de déambulateur, Zelevas d’Élusie se relève en sentant chaque disque de sa colonne vertébrale craquer douloureusement. Il n’a plus l’âge de pouvoir se pencher trop longtemps, et comme ses genoux ne peuvent de toute façon plus se plier à plus de l’angle droit il a toujours un mal de chien à ramasser quoi que ce soit au sol. Il enfourne sans perdre de temps la trousse de soin dans la poche de poitrine de sa chemise de nuit et en profite pour attraper un pantalon déchiré qui repose sur une chaise abandonnée. Il aura quand même l’air plus digne avec un peu plus de vêtement sur lui! Le vieillard enfile également chaussures et une veste vétuste mais déjà plus chaude que le mince tissus de lin qui cache à peine ses formes décharnées et reporte donc son attention sur le couloir et l’escalier qui le termine. Il a bien retrouvé Malazach, mais le reste de l’EHPAD que ce soit le personnel qui y travail ou les autres patients sont toujours aussi introuvables que quand il est sorti de sa chambre. Il va falloir ouvrir l’oeil et le bon cette fois, il n’a jamais été détective, mais il a été Limier du Razkaal, pendant 6 ans même, oui Madame, alors il a du flair pour mener l’enquête et déceler des indices. Il n’a pas été que Limier d’ailleurs, fut un temps où il était même Juge, et pas des moins bons en plus, oui Madame. C’est donc ragaillardis des souvenirs de sa prime jeunesse lointaine que Zelevas s’approche des marches descendantes en colimaçon, toujours une connerie ça, il l’a dit plusieurs fois qu’un escalier droit ce serait quand même moins dangereux pour les pensionnaires, mais la Directrice de l’établissement n’en a jamais rien eu à foutre. De toute façon Zel ne peut pas la blairer cette mégère, il l’a souvent dit à son neveu qu’il changerait d’EHPAD pour une autre où la patronne ne serait pas qu’une grosse conne mais depuis que le petit Carl ne passe plus lui rendre visite il n’a jamais eu l’occasion de lui demander les papiers de sortie. Parfois il y a des choses qui ne veulent simplement pas se faire, et parfois il y a des choses qui ne veulent simplement pas mourir non plus d’ailleurs, c’est ce dont Zelevas se rend compte en mettant enfin les pieds au rez-de-chaussée de l’EHPAD des Mimosas. L’infirmière des dimanches matin est là, transformée en zombie sans cervelle après avoir mangé celle du cantinier et de Lorithiel Wessex, une autre résidente de l’établissement. Le monstre lent est malhabile mais ses dents maculées de sang encore frais démontrent toute la puissance dont peuvent faire preuve ses mâchoire.
”Oh merde, À L’AIDE! À MOI LES EFFRAIES, LE DOCTEUR!”
Et dans un élan de désespoir tandis que le zombie se rapproche inexorablement du papy croulant de terreur, il s’époumone:
”MORTIFÈRE, OSKOUR!”
Comme un signe de la manifeste destinée, la trousse de soin tombe de la poche de Zelevas alors qu’il bascule sur son séant et s’affale dangereusement au sol devant le macabé, renversant ainsi son contenu au sol et dévoilant le reflet de la lune dans la lame affûtée d’un scalpel. Personne ne viendra l’aider, s’il veut survivre, le vieillard va devoir se débrouiller seul. Alors que le zombie tombe à genoux et agrippe le mollet appétissant de l’heptagénaire, Zelevas saisi le bistouri et donne un coup de pieds dans la face du mort-vivant pour tenter de le déloger, sans grand succès. Ce qu’il n’avait pas prévu, c’était par contre que le monstre tente de manger sa chaussure, sa poigne puissante et ses ongles brisés se referment autour de la cheville d’un Zelevas terrifié, et le zombie mord sauvagement la semelle des chaussures en tentant de l’attaquer. Une aubaine inattendue puisque les dents du zombie ne sont pas assez aiguisées pour percer le solide cuir de fabrication républicaine, mais occupe le monstre suffisamment pour que le vieux puisse planter le scalpel dans sa tempe avec la précision approximative que lui permet sa main chevrotante.
Une fois débarassé du premier zombie, Zel se permet de faire précautionneusement le tour de l’EHPAD en passant dans les salles armé d’une chaise en bois qui remplace également très bien feu son déambulateur au besoin. Le reste du bâtiment est complètement déserté et hormis quelques cadavres calcinés ou aux têtes écrasées il n’y a même pas un chat. Même la petite Câline, la chatte blanche qui traine habituellement tout le temps dans les pattes de tout le monde au grand malheur des gériatriques et des infirmiers aux bras chargés, a fuit la queue entre les jambes. Ça ou elle git en morceaux dans le bide d’un marcheur. Dès qu’il s’est donc assuré être seul, Zelevas ose jeter un regard à travers la fenêtre, l’EHPAD des Mimosa est située au beau-milieu d’une forêt, un cadre “Relaxant et reposant pour vos derniers moments” d’après la brochure. Tu parles, avec cette satanée harpie de Directrice c’est impossible de se relaxer oui. À l’extérieur, les arbres à perte de vue sur un terrain vallonné et sombre l’empêche de voir correctement plus loin que son nez, mais il perçoit tout de même dans la nuit des lueurs de lanternes qui évoluent entre les sentiers. Bien trop loin pour sa voie éraillée par les années… mais il lui reste tout de même sa bague enchantée! Celle qu’il utilisait jadis pour se faire entendre de tous durant ses discours et ses grandes assemblées au Sénat. Passant sa bague au doigt il hurle donc:
”EH OH! VEN-” Merde, la bague ne fonctionne plus, bordel, ne jamais acheter Reikois décidément. Il s'époumone donc avec sa voie de vieux, incertain de pouvoir se faire entendre dans la nappe d’obscurité de la nuit. ”EH OH! VENEZ PAR ICI VOUS RÉFUGIER!”
Il va falloir barricader les fenêtres s’il veut transformer cet endroit en refuge, c’est faisable, mais pas à lui tout seul, rien que pour fabriquer de quoi condamner les accès ses muscles flétris ne feront pas l’affaire. Plongé dans ses réflexions, Zelevas entend bruit qui le rappelle à la réalité…
”Oh merde, À L’AIDE! À MOI LES EFFRAIES, LE DOCTEUR!”
Et dans un élan de désespoir tandis que le zombie se rapproche inexorablement du papy croulant de terreur, il s’époumone:
”MORTIFÈRE, OSKOUR!”
Comme un signe de la manifeste destinée, la trousse de soin tombe de la poche de Zelevas alors qu’il bascule sur son séant et s’affale dangereusement au sol devant le macabé, renversant ainsi son contenu au sol et dévoilant le reflet de la lune dans la lame affûtée d’un scalpel. Personne ne viendra l’aider, s’il veut survivre, le vieillard va devoir se débrouiller seul. Alors que le zombie tombe à genoux et agrippe le mollet appétissant de l’heptagénaire, Zelevas saisi le bistouri et donne un coup de pieds dans la face du mort-vivant pour tenter de le déloger, sans grand succès. Ce qu’il n’avait pas prévu, c’était par contre que le monstre tente de manger sa chaussure, sa poigne puissante et ses ongles brisés se referment autour de la cheville d’un Zelevas terrifié, et le zombie mord sauvagement la semelle des chaussures en tentant de l’attaquer. Une aubaine inattendue puisque les dents du zombie ne sont pas assez aiguisées pour percer le solide cuir de fabrication républicaine, mais occupe le monstre suffisamment pour que le vieux puisse planter le scalpel dans sa tempe avec la précision approximative que lui permet sa main chevrotante.
Une fois débarassé du premier zombie, Zel se permet de faire précautionneusement le tour de l’EHPAD en passant dans les salles armé d’une chaise en bois qui remplace également très bien feu son déambulateur au besoin. Le reste du bâtiment est complètement déserté et hormis quelques cadavres calcinés ou aux têtes écrasées il n’y a même pas un chat. Même la petite Câline, la chatte blanche qui traine habituellement tout le temps dans les pattes de tout le monde au grand malheur des gériatriques et des infirmiers aux bras chargés, a fuit la queue entre les jambes. Ça ou elle git en morceaux dans le bide d’un marcheur. Dès qu’il s’est donc assuré être seul, Zelevas ose jeter un regard à travers la fenêtre, l’EHPAD des Mimosa est située au beau-milieu d’une forêt, un cadre “Relaxant et reposant pour vos derniers moments” d’après la brochure. Tu parles, avec cette satanée harpie de Directrice c’est impossible de se relaxer oui. À l’extérieur, les arbres à perte de vue sur un terrain vallonné et sombre l’empêche de voir correctement plus loin que son nez, mais il perçoit tout de même dans la nuit des lueurs de lanternes qui évoluent entre les sentiers. Bien trop loin pour sa voie éraillée par les années… mais il lui reste tout de même sa bague enchantée! Celle qu’il utilisait jadis pour se faire entendre de tous durant ses discours et ses grandes assemblées au Sénat. Passant sa bague au doigt il hurle donc:
”EH OH! VEN-” Merde, la bague ne fonctionne plus, bordel, ne jamais acheter Reikois décidément. Il s'époumone donc avec sa voie de vieux, incertain de pouvoir se faire entendre dans la nappe d’obscurité de la nuit. ”EH OH! VENEZ PAR ICI VOUS RÉFUGIER!”
Il va falloir barricader les fenêtres s’il veut transformer cet endroit en refuge, c’est faisable, mais pas à lui tout seul, rien que pour fabriquer de quoi condamner les accès ses muscles flétris ne feront pas l’affaire. Plongé dans ses réflexions, Zelevas entend bruit qui le rappelle à la réalité…
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