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Neera Storm
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Lardon
L'Âme des Cendres
PNJ
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Noble du Reike
Lucifer
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Info personnage
Race: Démon
Vocation: Mage noir
Alignement: Loyal mauvais
Rang: B - Intendant de Mael - Contrôleur royal
Distrayant mes pensées apocalyptiques en écrivant un poème romantique (parce que, pourquoi pas ?), je suis interrompu par un bruit sourd. Ah, les joies de la gestion d'auberge ! C'est certainement un client qui attend qu'on l'accueille. Je jette un coup d'œil à la fenêtre pour découvrir une figure familière, un zombie maladroitement assemblé, essayant de faire son chemin. Ce spectacle décevant m'arrache un rictus. Voilà donc l'évolution ultime de l'humanité, des idiots qui se prennent les pieds dans les rideaux. "Dommage qu'ils n'aient pas la capacité cérébrale de toquer à la porte", me dis-je en riant. Son teint pâle et ses orbites vides étaient une parodie d'effort.
"Alors, la malédiction de X'o-Rath et de Puantrus t'a eu, mon ami ?", je raille en riant.
Un éclat de lumière attire mon attention. Une magnifique plume de phénix reposait là, brillant d'une lueur que je pourrais qualifier de céleste. Le genre d'objet qui pourrait, je ne sais pas, ressusciter quelqu'un s'il devait connaître un sort funeste ? Le destin veut que je reste dans le jeu un peu plus longtemps. Mourir ? Pas aujourd'hui semble-t-il. "Pas mal comme assurance-vie", murmurais-je en la rangeant avec précaution.
Soudain, un vacarme éclate à l'extérieur de la meilleure des auberges (la mienne). Je sursaute en réalisant que ce n'était pas de la pluie, mais plutôt le son des pas lourds d'une foule avançante. Une armée de zombies s'approche, assoiffée de chair fraîche. Je pouffe de rire.
"Vraiment ? Même la fin du monde ne m'accorde pas une pause ? Ils doivent avoir entendu parler de ma cuisine exceptionnelle !"
Je me gratte la tête, amusé, avant d'ouvrir la porte d'un coup sec. Je sors de ma demeure, m'étirant en évitant nonchalamment un zombie qui tente une attaque désespérée. C'est alors que j'aperçois une silhouette qui s'approche dans le brouillard.
"Bonsoir ! Dis-moi, tu ne serais pas venu goûter à ma cuisine raffinée ? J'ai du thon périmé. Ne t'en fais pas avec ces zombies. Je crois qu'ils sont là pour la soirée portes ouvertes de mon auberge. Tu penses qu'ils ont réservé ?"
"Alors, la malédiction de X'o-Rath et de Puantrus t'a eu, mon ami ?", je raille en riant.
Un éclat de lumière attire mon attention. Une magnifique plume de phénix reposait là, brillant d'une lueur que je pourrais qualifier de céleste. Le genre d'objet qui pourrait, je ne sais pas, ressusciter quelqu'un s'il devait connaître un sort funeste ? Le destin veut que je reste dans le jeu un peu plus longtemps. Mourir ? Pas aujourd'hui semble-t-il. "Pas mal comme assurance-vie", murmurais-je en la rangeant avec précaution.
Soudain, un vacarme éclate à l'extérieur de la meilleure des auberges (la mienne). Je sursaute en réalisant que ce n'était pas de la pluie, mais plutôt le son des pas lourds d'une foule avançante. Une armée de zombies s'approche, assoiffée de chair fraîche. Je pouffe de rire.
"Vraiment ? Même la fin du monde ne m'accorde pas une pause ? Ils doivent avoir entendu parler de ma cuisine exceptionnelle !"
Je me gratte la tête, amusé, avant d'ouvrir la porte d'un coup sec. Je sors de ma demeure, m'étirant en évitant nonchalamment un zombie qui tente une attaque désespérée. C'est alors que j'aperçois une silhouette qui s'approche dans le brouillard.
"Bonsoir ! Dis-moi, tu ne serais pas venu goûter à ma cuisine raffinée ? J'ai du thon périmé. Ne t'en fais pas avec ces zombies. Je crois qu'ils sont là pour la soirée portes ouvertes de mon auberge. Tu penses qu'ils ont réservé ?"
Divinité primordiale
L'Âme des Cendres
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Le Colosse Écarlate
Le Boucher
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Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: C
Apocalypse zombie
L’objet que Destra avait ramassé lui était inconnu. Qu’était-ce ? Cela ressemblait à une lance mais sans pointe, un long bâton avec en son bout, un marteau arrondi et fin. L’objet avait tout de même l’air robuste, Destra ne s’en priva pas, il pouvait certainement s’en servir comme arme pour tuer ces immondes créatures. En parlant de ces choses, les cris résonnaient dans à l’est de la position de Destra.
« Certainement des morts-vivants, je devrais y aller. Peut-être arriverai-je à trouver Isolde. »
Le guerrier fonça tête baissée en direction des cris de ces maudites créatures. Il en croisa une sur le chemin. Un mort-vivant habillé avec une armure d’officier du Reike, c’était certainement un de ses anciens supérieurs. Il prit le bâton de gold, et écrasa le grip du club dans le crâne du monstre. Sa tête explosa et l’officier mourra sur le coup.
« Pauvre garçon va. Tu es tombé bien bas. » dit-il en enlevant les morceaux du crâne de la créature.
Après quelques minutes à courir en direction des cris, le guerrier arriva près d’un lieu où une horde de zombies hurlaient. Destra ne comprenait pas trop ce qu’il se passait, il vit les barricades de l’autre côté, certainement une zone où les survivants siègent. Mais impossible pour lui de passer pour le moment, ils étaient trop nombreux. Peut-être qu’Isolde se trouvait de l’autre côté de la horde.
CENDRES
« Certainement des morts-vivants, je devrais y aller. Peut-être arriverai-je à trouver Isolde. »
Le guerrier fonça tête baissée en direction des cris de ces maudites créatures. Il en croisa une sur le chemin. Un mort-vivant habillé avec une armure d’officier du Reike, c’était certainement un de ses anciens supérieurs. Il prit le bâton de gold, et écrasa le grip du club dans le crâne du monstre. Sa tête explosa et l’officier mourra sur le coup.
« Pauvre garçon va. Tu es tombé bien bas. » dit-il en enlevant les morceaux du crâne de la créature.
Après quelques minutes à courir en direction des cris, le guerrier arriva près d’un lieu où une horde de zombies hurlaient. Destra ne comprenait pas trop ce qu’il se passait, il vit les barricades de l’autre côté, certainement une zone où les survivants siègent. Mais impossible pour lui de passer pour le moment, ils étaient trop nombreux. Peut-être qu’Isolde se trouvait de l’autre côté de la horde.
CENDRES
Divinité primordiale
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Citoyen du Reike
Lardon
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Info personnage
Race: Hybride
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal neutre
Rang: C (RSAF)
Après que la jeune femme en robe l'ai rejoint, une autre, armée d'un arc se présentait. Elle ne semblait pas non plus avoir été mordue, presque plus apeuré par lui que par les zombies, au moins tout autant. Elle s'était jointe au duo malgré tout tenant un arc sans qu'aucun carquois ne soit visible sur elle. Une archère qui avait perdu ses munitions dans une fuite précipité ou bien une pas si chanceuse survivante ? Difficile à dire.
- Nous devrions aller vers le Nord. Je ne connais pas bien cette forêt mais sans place forte digne de ce nom, nous nous retrouverons vite encerclé et submergé.
Disait le cochon, plus un conseil qu'un ordre, c'était ce qui lui apparaissait de plus logique, rester en mouvement, bien que cette option n'était pas non plus sans risque. Rien n'était sans risque en l'état actuel des choses.
Chemin faisant, l'archère sans flèche ramassait les branches les plus droites qu'elle trouvait, peut-être espérait elle s'en servir comme projectile improvisé pour... crever les yeux des zombies ? Lardon doutait de l'efficacité mais c'était mieux que rien, et puis s'ils trouvaient un couteau plus tard ils pourraient en tailler l'une des extrémités en pointe.
Cependant cet élan de lucidité coûta la vie à la femme au visage déjà blême. En effet, un mort particulièrement furtif parvenait à s'approcher et se jetait sur elle pour lui arracher ses branches des mains afin d'essayer pitoyablement de les mâcher avec ce qui lui restait de dentition, s'abîmant les chicots sur le bois à chaque bouchée. S'il avait été seul, cela se serait arrêté là mais son collègue bien moins intéressé par les projectiles improvisés que l'archère elle même se jetait sur elle pour refermer ses mâchoires dans la chair de sa gorge.
Il n'y avait plus rien à faire pour la pauvrette, sa mort douloureuse fut au moins rapide et Lardon lui offrit une seconde mort plus rapide encore, n'attendant même pas que son tueur ai fini son festin ou qu'elle puisse devenir complètement comme lui.
L'hybride reculait de plusieurs pas pour assurer une distance de sécurité raisonnable, braquait l'embout de son arme vers les morts-vivants et appuyait sur la gâchette, déployant une longue et large langue de feu dans leur direction, le souffle incandescent donnant presque l'impression que l'appareil mugissait comme un dragon.
Le trio ne tenait pas plus de quelques secondes avant que les flammes ne les dévore entièrement, les transformant en silhouette calcinée rapidement. Le feu prenait surtout à l'endroit où visait le cochon, et s'éteignait rapidement sans combustible sur le sol boueux ou le tronc humide des arbres, il lui faudrait plus d'insistance pour risquer de déclencher un incendie de forêt.
Adieu petit ange, flambé trop tôt.
La femme en robe rouge savait désormais à quoi s'attendre de la trouvaille du cochon, et aussi qu'elle aurait plus de chance à se réfugier derrière lui pour survivre, son tube infernal ne faisait aucune distinction entre vivant et mort.
Lardon ouvrait la bouche pour lui dire quelque chose mais c'est alors que...
- Nous devrions aller vers le Nord. Je ne connais pas bien cette forêt mais sans place forte digne de ce nom, nous nous retrouverons vite encerclé et submergé.
Disait le cochon, plus un conseil qu'un ordre, c'était ce qui lui apparaissait de plus logique, rester en mouvement, bien que cette option n'était pas non plus sans risque. Rien n'était sans risque en l'état actuel des choses.
Chemin faisant, l'archère sans flèche ramassait les branches les plus droites qu'elle trouvait, peut-être espérait elle s'en servir comme projectile improvisé pour... crever les yeux des zombies ? Lardon doutait de l'efficacité mais c'était mieux que rien, et puis s'ils trouvaient un couteau plus tard ils pourraient en tailler l'une des extrémités en pointe.
Cependant cet élan de lucidité coûta la vie à la femme au visage déjà blême. En effet, un mort particulièrement furtif parvenait à s'approcher et se jetait sur elle pour lui arracher ses branches des mains afin d'essayer pitoyablement de les mâcher avec ce qui lui restait de dentition, s'abîmant les chicots sur le bois à chaque bouchée. S'il avait été seul, cela se serait arrêté là mais son collègue bien moins intéressé par les projectiles improvisés que l'archère elle même se jetait sur elle pour refermer ses mâchoires dans la chair de sa gorge.
Il n'y avait plus rien à faire pour la pauvrette, sa mort douloureuse fut au moins rapide et Lardon lui offrit une seconde mort plus rapide encore, n'attendant même pas que son tueur ai fini son festin ou qu'elle puisse devenir complètement comme lui.
L'hybride reculait de plusieurs pas pour assurer une distance de sécurité raisonnable, braquait l'embout de son arme vers les morts-vivants et appuyait sur la gâchette, déployant une longue et large langue de feu dans leur direction, le souffle incandescent donnant presque l'impression que l'appareil mugissait comme un dragon.
Le trio ne tenait pas plus de quelques secondes avant que les flammes ne les dévore entièrement, les transformant en silhouette calcinée rapidement. Le feu prenait surtout à l'endroit où visait le cochon, et s'éteignait rapidement sans combustible sur le sol boueux ou le tronc humide des arbres, il lui faudrait plus d'insistance pour risquer de déclencher un incendie de forêt.
Adieu petit ange, flambé trop tôt.
La femme en robe rouge savait désormais à quoi s'attendre de la trouvaille du cochon, et aussi qu'elle aurait plus de chance à se réfugier derrière lui pour survivre, son tube infernal ne faisait aucune distinction entre vivant et mort.
Lardon ouvrait la bouche pour lui dire quelque chose mais c'est alors que...
Divinité primordiale
L'Âme des Cendres
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Impératrice-dragon du Reike
Ayshara Ryssen
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Info personnage
Race: Vosdraak
Vocation: Mage - Soutien
Alignement: Loyal neutre
Rang: S - Impératrice
Bof...
Éparpillés parmi les feuilles mortes, Ayshara dénicha des shurikens, ces étoiles de lancer dont les... euh, les ninjas jadis se servaient ? Enfin, si ça avait vraiment existé sur le Sekai. Elle les examina un moment, faisant tourner l’un d’entre eux entre ses doigts délicats. Dans son esprit, l'usage de telles armes lui semblait presque grotesque. Trop légères, trop étranges, et elle avouait sans honte n'avoir aucune idée de la façon de les manier ou de les jeter. Bref... Elle allait les garder au fin fond de sa poche, au cas où, même si cela ne lui disait rien de sympathique. Ses bonnes vieilles jambes lui seraient plus utiles que ces armes toutes nulles.
Le Dernier Espoir ou la Dernière Lueur ? Évaluant les mérites des deux auberges qui s'étaient mystérieusement présentées à elle, la période de réflexion de la vosdraak fut interrompue par l'arrivée d'un homme. Sa peau hâlée par le soleil contrastait avec sa chevelure ébène, qui tombait négligemment sur ses épaules. Ses yeux, d'un marron profond, la scrutèrent un instant avant qu'il ne prenne la parole. Ainsi donc, il l'avait déjà vu sur une gravure ? Tiens, tiens. Qu'il ne la reconnaisse pas du premier regard porta un léger coup sur son égo personnel. Finalement, son ancienne majesté n'était pas si grande que ça.
Un sourire malicieux ourla les lèvres de l'ex impératrice. Plutôt que de confirmer ou d'infirmer ses dires, elle choisit de jouer, de brouiller les pistes, en répondant d'une voix douce et énigmatique :
- Est-ce réellement moi que vous avez vue, ou peut-être une ombre de mon passé ? Les gravures ont tendance à capturer bien plus que de simples traits.
Pendant qu'elle parlait, un souvenir précis émergea de sa mémoire. Drakstrang. Cette université typiquement reikoise avait été pendant des millénaires un joyau de l'Empire du désert, et la Couronne contribuait largement à son financement. À plusieurs reprises, la monarque avait participé à des échanges avec les responsables ainsi que les professeurs de l'établissement, et lors d'une de ces occasions, elle se rappelait avoir vu cet individu. Possiblement parmi les enseignants ou les érudits ? La scène demeurait floue, mais sa présence ne lui paraissait pas si étrangère que cela. Pourtant, elle choisit de garder pour elle cette réminiscence, continuant d'entretenir le voile de mystère qui s'était installé entre eux. Après tout, dévoiler ouvertement son identité au sein d'un pareil contexte, sans sa magie ni protection de ses pairs, pourrait être dangereux.
- À mon avis, ces deux auberges seront probablement la cible d'attaques... Je trouve qu'elles attirent un peu trop l'attention. Ce n'est probablement pas une bonne idée de s'y réfugier maintenant. Je pense qu'il faudrait chercher un...
N'ayant point le temps de terminer sa phrase, la jeune femme fut interloquée par une présence se glissant derrière son dos. Avant même qu'elle n'ait pu esquisser un geste, des bras puissants la serrèrent contre un torse robuste. Elle reconnut immédiatement la chaleur de ce corps, le rythme de cette respiration. Tensai. Se retournant avec une agilité étonnante, elle plongea son regard à l'intérieur de celui de son mari, empreint de soulagement et de joie. La surprise rendit son baiser passionné, ses questions fusaient, sa voix se mêlait à ses émotions.
- Mon amour... Je suis si heureuse de vous voir... Où est Draknys ? Est-il en sécurité ?
Tandis qu'ils échangeaient, Ayshara, toujours aux aguets, remarqua une agitation près des auberges. Les premiers cris retentirent, déchirant la quiétude relative de la forêt. Des silhouettes déformées, grotesques, émergeaient de l'ombre, s'approchant des bâtiments lentement. Des zombies... Encore des zombies ! Ces marionnettes des ténèbres avançaient, inexorables, leur faim insatiable les guidant vers les quelques âmes encore vivantes.
- Peu importe le choix... Restons ensemble. Dit-elle de manière déterminée, sa main agrippant fermement celle de Tensai. Le Reike a déjà trop perdu. Nous ne nous séparerons pas, pas maintenant.
Un frisson d'horreur parcourut le derme de la dragonne. Mais au moins, cette fois-ci, elle était en présence de son époux. Si elle devait mourir aujourd'hui, ce ne serait pas seule.
Éparpillés parmi les feuilles mortes, Ayshara dénicha des shurikens, ces étoiles de lancer dont les... euh, les ninjas jadis se servaient ? Enfin, si ça avait vraiment existé sur le Sekai. Elle les examina un moment, faisant tourner l’un d’entre eux entre ses doigts délicats. Dans son esprit, l'usage de telles armes lui semblait presque grotesque. Trop légères, trop étranges, et elle avouait sans honte n'avoir aucune idée de la façon de les manier ou de les jeter. Bref... Elle allait les garder au fin fond de sa poche, au cas où, même si cela ne lui disait rien de sympathique. Ses bonnes vieilles jambes lui seraient plus utiles que ces armes toutes nulles.
Le Dernier Espoir ou la Dernière Lueur ? Évaluant les mérites des deux auberges qui s'étaient mystérieusement présentées à elle, la période de réflexion de la vosdraak fut interrompue par l'arrivée d'un homme. Sa peau hâlée par le soleil contrastait avec sa chevelure ébène, qui tombait négligemment sur ses épaules. Ses yeux, d'un marron profond, la scrutèrent un instant avant qu'il ne prenne la parole. Ainsi donc, il l'avait déjà vu sur une gravure ? Tiens, tiens. Qu'il ne la reconnaisse pas du premier regard porta un léger coup sur son égo personnel. Finalement, son ancienne majesté n'était pas si grande que ça.
Un sourire malicieux ourla les lèvres de l'ex impératrice. Plutôt que de confirmer ou d'infirmer ses dires, elle choisit de jouer, de brouiller les pistes, en répondant d'une voix douce et énigmatique :
- Est-ce réellement moi que vous avez vue, ou peut-être une ombre de mon passé ? Les gravures ont tendance à capturer bien plus que de simples traits.
Pendant qu'elle parlait, un souvenir précis émergea de sa mémoire. Drakstrang. Cette université typiquement reikoise avait été pendant des millénaires un joyau de l'Empire du désert, et la Couronne contribuait largement à son financement. À plusieurs reprises, la monarque avait participé à des échanges avec les responsables ainsi que les professeurs de l'établissement, et lors d'une de ces occasions, elle se rappelait avoir vu cet individu. Possiblement parmi les enseignants ou les érudits ? La scène demeurait floue, mais sa présence ne lui paraissait pas si étrangère que cela. Pourtant, elle choisit de garder pour elle cette réminiscence, continuant d'entretenir le voile de mystère qui s'était installé entre eux. Après tout, dévoiler ouvertement son identité au sein d'un pareil contexte, sans sa magie ni protection de ses pairs, pourrait être dangereux.
- À mon avis, ces deux auberges seront probablement la cible d'attaques... Je trouve qu'elles attirent un peu trop l'attention. Ce n'est probablement pas une bonne idée de s'y réfugier maintenant. Je pense qu'il faudrait chercher un...
N'ayant point le temps de terminer sa phrase, la jeune femme fut interloquée par une présence se glissant derrière son dos. Avant même qu'elle n'ait pu esquisser un geste, des bras puissants la serrèrent contre un torse robuste. Elle reconnut immédiatement la chaleur de ce corps, le rythme de cette respiration. Tensai. Se retournant avec une agilité étonnante, elle plongea son regard à l'intérieur de celui de son mari, empreint de soulagement et de joie. La surprise rendit son baiser passionné, ses questions fusaient, sa voix se mêlait à ses émotions.
- Mon amour... Je suis si heureuse de vous voir... Où est Draknys ? Est-il en sécurité ?
Tandis qu'ils échangeaient, Ayshara, toujours aux aguets, remarqua une agitation près des auberges. Les premiers cris retentirent, déchirant la quiétude relative de la forêt. Des silhouettes déformées, grotesques, émergeaient de l'ombre, s'approchant des bâtiments lentement. Des zombies... Encore des zombies ! Ces marionnettes des ténèbres avançaient, inexorables, leur faim insatiable les guidant vers les quelques âmes encore vivantes.
- Peu importe le choix... Restons ensemble. Dit-elle de manière déterminée, sa main agrippant fermement celle de Tensai. Le Reike a déjà trop perdu. Nous ne nous séparerons pas, pas maintenant.
Un frisson d'horreur parcourut le derme de la dragonne. Mais au moins, cette fois-ci, elle était en présence de son époux. Si elle devait mourir aujourd'hui, ce ne serait pas seule.
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L'Âme des Cendres
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Oh putain !
- Oh putain !
Je ne l’avais pas vue venir celle-là ! Une zon-zon vient de me plaquer contre l’une des parois du tunnel et au lieu de me mordre… ben elle est entrain de me renifler. Avec ma main libre, je cherche sur moi la seule chose à laquelle je pense dans l’immédiat. La zombie se met à me lécher la joue et je dois dire que ça fait très début de scène de film douteux. J’atteins enfin le parpaing qui sert de portefeuille et ni une, ni deux, je le cale de toutes mes forces dans la bouche de la mort-vivante. Elle perd quelques dents au passage.
Elle me regarde, je la regarde et ça fait tilt. La poussière de fae commence à faire son effet. Les couleurs éclatent dans mes rétines. Tout devient vif, rose… et beau. La zon-zon ressemble soudainement à une belle bimbo blonde à forte poitrine, qui court les cheveux au vent sur la plage !
- Le déliiiiiiiiire. Woah, je suis attaquée… Bahahahahahah !
Ça n’est pas tout ça, mais elle commence à mâcher le cuir du portefeuille et je sais ce que j’ai à faire. La chasse aux bbb (belles bimbos blondes) vient de débuter.
- C'était chanmééééeéé.
Je récupère ma torche, dont l’extrémité qui ne brûle pas avait été logée dans l’œil et la cervelle de la starlette morte. Je vérifie qu’elle est bien morte morte -sait-on jamais-, mais ouais, je l’ai mise hors d’état de nuire. Puis, parce que les giclées de sang sont devenues des papillons multicolores, je ramasse une brique par terre et écrase sa tête avec. On n’est jamais trop prudent.
- Oh putain !
Je ne l’avais pas vue venir celle-là ! Une zon-zon vient de me plaquer contre l’une des parois du tunnel et au lieu de me mordre… ben elle est entrain de me renifler. Avec ma main libre, je cherche sur moi la seule chose à laquelle je pense dans l’immédiat. La zombie se met à me lécher la joue et je dois dire que ça fait très début de scène de film douteux. J’atteins enfin le parpaing qui sert de portefeuille et ni une, ni deux, je le cale de toutes mes forces dans la bouche de la mort-vivante. Elle perd quelques dents au passage.
Elle me regarde, je la regarde et ça fait tilt. La poussière de fae commence à faire son effet. Les couleurs éclatent dans mes rétines. Tout devient vif, rose… et beau. La zon-zon ressemble soudainement à une belle bimbo blonde à forte poitrine, qui court les cheveux au vent sur la plage !
- Le déliiiiiiiiire. Woah, je suis attaquée… Bahahahahahah !
Ça n’est pas tout ça, mais elle commence à mâcher le cuir du portefeuille et je sais ce que j’ai à faire. La chasse aux bbb (belles bimbos blondes) vient de débuter.
☽☾
- C'était chanmééééeéé.
Je récupère ma torche, dont l’extrémité qui ne brûle pas avait été logée dans l’œil et la cervelle de la starlette morte. Je vérifie qu’elle est bien morte morte -sait-on jamais-, mais ouais, je l’ai mise hors d’état de nuire. Puis, parce que les giclées de sang sont devenues des papillons multicolores, je ramasse une brique par terre et écrase sa tête avec. On n’est jamais trop prudent.
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Les bruits de la forêt me rassurent pas trop. Quelque chose approche. Ou quelqu'un, ce qui n'est pas forcément une meilleure nouvelle. J'entrevois des silhouettes entre les arbres, et le temps que je sorte mon nécessaire de cuisine de mon sac à dos, je crois apercevoir un visage familier. Les cheveux courts, un léger embonpoint, le teint nauséeux, mais j'ai bien l'impression que c'est Liz en face. Surtout qu'elle nous regarde comme si elle voyait des fantômes. Ouais, c'est pas mal, si elle nous reconnaît pas, c'est que nos déguisements anti-zombies fonctionnent bien. Elle nous fait signe, mais déguerpit aussi vite, comme si elle avait une envie pressante. Hé, ça arrive, mais c'est toujours mieux d'avoir des camarades sur qui compter dans ce genre de cas. Le nombre de gens qui sont se sont fait bouffer par les zombies alors qu'ils étaient aux latrines, impuissants et désarmés, j'vous dis pas. Du coup avec Rim a pris l'habitude de toujours fouiller les latrines, il y a souvent plein de choses à récupérer. Comme ce fameux set de casseroles et poêles à frire qu'on a récupéré une fois sur un marmiton. Je fais glisser ma poêle préférée hors du sac à dos et il y en a une qui tombe mollement avec elle.
Je m'avance pour la ramasser mais je rencontre à leur emplace une paire de jambes. Suivie par deux autres paires de jambes. Et quand je remonte le long des cuisses, puis du torse, un "woah" émerveillé m'échappe malgré moi. Elle est magnifique, la dame. Un bouclier de choix. Sauf qu'elle connaît Rim. Merde, on se sert pas des copains comme boucliers, c'est la règle. On est pas des meurtrières non plus, faut pas déconner. Je jette un oeil aux deux qui l'accompagnent, on dirait qu'ils se sont fait dessus. Ils sont en couple ? Est-ce qu'ils sont en couple ? Ils se tiennent tout proches comme ça... Kaiyo, faites qu'ils soient en couple. Les couples, c'est mieux que tout. Mieux que les beaux, les intelligents, mieux que les pointus eux-mêmes. Les couples, c'est la cible de choix pour les zombies, le bouclier ultime pour nous autres, pauvres survivantes.
Et j'aurais vite l'occasion de le découvrir, vu que le bruit de la horde se laisse entendre dans les fourrés.
« Des zombies, Rim. On se casse. Suivez-nous, si vous voulez survivre. »
Avec un peu de chance, ils courent moins vite que nous, et ils vont les occuper, c'est ça qu'il faut se dire. Car l'autre règle d'or dans ce monde, c'est de courir vite. Dommage que la magie se soit éteinte, je courais très vite, avec. Mais même sans, on fait des entraînements réguliers, Rim et moi. Endurance et vitesse, c'est essentiel pour échapper à la mort. Autant que la boue sur le visage. Je laisse la poêle qui est tombée à l'amie de Rim, ça lui fera toujours une arme de fortune, et les combattants sont plus utiles vivants que morts, et je courre dans la direction où est partie Liz. Les grognements se rapprochent, et je vois ma petite brune, penchée en deux, devant une étrange bâtisse. Une auberge ? Ici ? En plein milieu de la forêt ? En face d'une autre auberge ? Les gens sont vraiment débiles, ou quoi ? Il y a des gens dans les deux bâtiments, mais ce sont surtout les trois personnes à l'extérieur qui attirent le plus mon attention. Le couple enlacé, beau, magnifique, exultant de sagesse, de force, de... de... Je fais "woah" à nouveau, sans interrompre ma course. Ils sont parfaits. Le bouclier d'Aegis. La protection divine. En face d'eux, la troisième personne, c'est Camille. Il est très intelligent, Camille, il sait plein de choses. Mais je l'aime bien, inexplicablement. J'ai pas envie qu'il meurt. On fait quoi, on l'embarque avec nous ? Non. Il a sa protection divine, son couple parfait, il va forcément s'en sortir. Je joins mon pouce et mon index dans un cercle en levant les trois autres doigts vers le ciel, pour lui indiquer qu'il est au top, et j'arrive enfin devant l'auberge, où je saisis Liz par la capuche. Du vomi coule encore entre ses lèvres. Parfait, j'en profite pour tartiner son visage avec.
« Désolée ma chérie, mais t'étais trop jolie, avec tes petites boucles brunes. Tu peux courir ? Allez, on court. »
Alors on court. Liz, Rim, la femme à la peau noire et ses deux protégés, on court en évitant les zombies qui s'approchent de nous, on zigzague entre les arbres, jusqu'à apercevoir une petite cabane de bûcherons. Il y a de l'agitation, là-bas aussi. Deux personnes, vivantes. Ça semble être une bonne planque, ou un bon endroit où survivre, surtout. Allez, c'est parti pour la cabane.
Je m'avance pour la ramasser mais je rencontre à leur emplace une paire de jambes. Suivie par deux autres paires de jambes. Et quand je remonte le long des cuisses, puis du torse, un "woah" émerveillé m'échappe malgré moi. Elle est magnifique, la dame. Un bouclier de choix. Sauf qu'elle connaît Rim. Merde, on se sert pas des copains comme boucliers, c'est la règle. On est pas des meurtrières non plus, faut pas déconner. Je jette un oeil aux deux qui l'accompagnent, on dirait qu'ils se sont fait dessus. Ils sont en couple ? Est-ce qu'ils sont en couple ? Ils se tiennent tout proches comme ça... Kaiyo, faites qu'ils soient en couple. Les couples, c'est mieux que tout. Mieux que les beaux, les intelligents, mieux que les pointus eux-mêmes. Les couples, c'est la cible de choix pour les zombies, le bouclier ultime pour nous autres, pauvres survivantes.
Et j'aurais vite l'occasion de le découvrir, vu que le bruit de la horde se laisse entendre dans les fourrés.
« Des zombies, Rim. On se casse. Suivez-nous, si vous voulez survivre. »
Avec un peu de chance, ils courent moins vite que nous, et ils vont les occuper, c'est ça qu'il faut se dire. Car l'autre règle d'or dans ce monde, c'est de courir vite. Dommage que la magie se soit éteinte, je courais très vite, avec. Mais même sans, on fait des entraînements réguliers, Rim et moi. Endurance et vitesse, c'est essentiel pour échapper à la mort. Autant que la boue sur le visage. Je laisse la poêle qui est tombée à l'amie de Rim, ça lui fera toujours une arme de fortune, et les combattants sont plus utiles vivants que morts, et je courre dans la direction où est partie Liz. Les grognements se rapprochent, et je vois ma petite brune, penchée en deux, devant une étrange bâtisse. Une auberge ? Ici ? En plein milieu de la forêt ? En face d'une autre auberge ? Les gens sont vraiment débiles, ou quoi ? Il y a des gens dans les deux bâtiments, mais ce sont surtout les trois personnes à l'extérieur qui attirent le plus mon attention. Le couple enlacé, beau, magnifique, exultant de sagesse, de force, de... de... Je fais "woah" à nouveau, sans interrompre ma course. Ils sont parfaits. Le bouclier d'Aegis. La protection divine. En face d'eux, la troisième personne, c'est Camille. Il est très intelligent, Camille, il sait plein de choses. Mais je l'aime bien, inexplicablement. J'ai pas envie qu'il meurt. On fait quoi, on l'embarque avec nous ? Non. Il a sa protection divine, son couple parfait, il va forcément s'en sortir. Je joins mon pouce et mon index dans un cercle en levant les trois autres doigts vers le ciel, pour lui indiquer qu'il est au top, et j'arrive enfin devant l'auberge, où je saisis Liz par la capuche. Du vomi coule encore entre ses lèvres. Parfait, j'en profite pour tartiner son visage avec.
« Désolée ma chérie, mais t'étais trop jolie, avec tes petites boucles brunes. Tu peux courir ? Allez, on court. »
Alors on court. Liz, Rim, la femme à la peau noire et ses deux protégés, on court en évitant les zombies qui s'approchent de nous, on zigzague entre les arbres, jusqu'à apercevoir une petite cabane de bûcherons. Il y a de l'agitation, là-bas aussi. Deux personnes, vivantes. Ça semble être une bonne planque, ou un bon endroit où survivre, surtout. Allez, c'est parti pour la cabane.
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Vraiment un sale plan ces auberges. Et en même temps, compréhensible.
Elle courrait d’ailleurs présentement comme une imbécile en plein cœur de l’apocalypse, un sourire flamboyant sur ses lèvres craquelées, re-tartée dans sa condition d’être humaine émotionnelle par la dure main du destin. Que pouvait-elle reprocher à ces pauvres gens que le désir d’un brin de chaleur avait poussé à se réunir ? Rien. Pas lorsqu’elle tenait elle-même la main de Liz dans sa senestre, des ailes dans la poitrine, souriant stupidement et successivement aux trois donzelles qui venaient de reformer son univers. Ayna, bien sûr. Celle de qui tout était parti. Celle qui de prime abord l’avait remise sur les rails, l’avait poussée d’une ruade à survivre malgré l’effondrement de la civilisation. Neera, ensuite. Apparue d’entre les arbres comme quelque déité chassée du paradis, incarnation maternelle révérée de son adolescence. Elle était de surcroit accompagnée de deux charmants élèves que Rim n’hésiterait pas une seule seconde à pousser discrètement dans les bras de l’ennemi pour sauver les autres. Les jeunes adultes avaient forcément la chair tendre non ? Un met de choix pour un zombie. Et enfin, Liz. Sa sœur symbolique, image de son enfance, relation certes tempétueuse et à double tranchant, mais rien n’était plus doux à son âme que de la savoir en vie et… Et bien portante ?? Etait-ce un ventre rebondi qu’elle arborait désormais ?
Stupéfaite Rim ralentit momentanément. Oh grand dieu. Fort heureusement pour elles toutes, Ayna avait immédiatement pris les choses en main. Auquel cas Rim serait sans doute encore en train de chercher ses mots, son regard éperdu fouillant les traits de Neera à la recherche d’une réponse civile évanouie de longue date dans sa mémoire. Elle s’était fortifiée pour survivre. Elle n’avait pas spécialement prévu de régresser au stade de demoiselle guillerette dès que sa route croiserait deux de ses précieux proches. Merde. Merde merde merde. Avait-elle à présent trois fois plus de choses à perdre qu’auparavant ?! … Allez, trois et demi en comptant le marmot qui s’enjaillait dans le ventre de Liz. Après tout, il avait le droit au bénéfice du doute. Liz avait peut-être vécu un amour passionnant avant d’achever sa course ici, à moins que le père n’ait d’ailleurs déjà trouvé refuge dans l’une de ces auberges. Rim l’observa un court instant.
Bon, peut-être qu’elle se gourrait totalement.
Mais un mini Liz, tout de même ! Etait-ce parce que pour la première fois de son existence, Rim avait cédé ce matin même à une maigre croyance superstitieuse ? Un survivant, un jour, leur avait enseigné un geste pour attirer à soi des miracles bienvenus en ces temps périlleux… Mi amusée, mi désabusée, Rim avait donc touché le tronc veineux de l’immense arbre qui les avait accueillies pour la nuit. « Toucher du bois » qu’ils appelaient ça dernièrement. Et, tandis qu’elle effleurait à nouveau par curiosité un acacia en périphérie des auberges alors qu'ils courraient, son regard croisa celui du couple impérial accompagné d’une moue lointainement connue des Casris, Camille Anshin.
Oh bougre de bougre. Par la puissance de Lothab, cette astuce fonctionnait vraiment.
A ceci près qu’elle faisait également apparaitre de bien étranges zombies, nota-t-elle après un rapide coup d’œil en arrière. Ayna était notamment suivie de près par un truc dégobillant son absence de tripes tous les cinq mètres, véritable parodie vivante de Liz baignant dans les odeurs de soufre.
« Comment vous… Qu’est-ce que vous faites là ? lâcha-t-elle finalement à Neera et Liz, ignorant le couple royal ainsi que Camille qu’ils contournaient déjà à vive allure. »
Voilà, elle faisait déjà des erreurs. Parler en courant. Perdre son souffle. Maudite tentation ! Contrairement à elle, Ayna avait cependant déjà tout réfléchi leur trajectoire : il y avait là une cabane de bucheron perdue dans les bois, suffisamment excentrée de la déferlante de zombies qui envahissaient les auberges pour leur procurer une once de paix. Rim ralentit son pas, fournissant un effort pour détourner son attention de leur groupe l’espace d’une seconde. Elle posa l’oreille contre le chambranle de la porte et eut un discret hochement de tête à l’intention d’Ayna. Force de l’habitude. Un shuriken apparut subitement dans sa main et elle poussa avec lenteur et fermeté le battant resté entrouvert. Quelqu’un venait juste d’en partir. Elle ne s’avança pourtant pas vers la fausse sécurité de la pièce, douloureusement consciente d’une autre présence. Un sacré bel homme. En d’autres temps, d’autres endroits, Rim aurait tout donné pour lui soutirer l’once d’une caresse. En cet instant, elle guettait principalement sa nourriture et son toit… Triste destinée, décidément.
« Ne tirez pas ! Enfin, n’attaquez pas, se corrigea-t-elle en notant la poêle à frire. Nous offririez-vous le refuge… ? Ca grouille de zombies là-dehors, et nous sommes tous en parfaite santé. »
Avec des morts-vivants aux fesses, certes. Dont un qui vomissait. Et sans doute pas très propres. Neera, ses étudiants ou Liz avaient-ils été mordus… ? Elle passa sa paume sur le bois renforcé de la porte. Allez, rituel magique, fonctionne à nouveau !
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Ça schlingue. J'espère que ça va repousser les zombies et qu'ils se diront pas que je suis un plat en sauce maintenant qu'Ayna m'a tartiné la face.
Je les ai enfin reconnues. C'est plus simple quand on est à une dizaine de centimètres les uns des autres. J'ai pas vraiment eu le temps de dire quoi que ce soit, je crois que mes lèvres se sont vaguement entrouvertes pour former un « O » mais j'ai aussitôt refermé la bouche. C'était pas le moment de fondre en larmes ou de crier d'allégresse. Les auberges se font attaquer, ce qui est plutôt logique. L'attaque, bien qu'elle ne soit pas coordonnée puisque ces êtres n'ont aucune conscience collective, a déjà fait quelques dégâts parmi les survivants. Je croise les doigts pour ne pas être la suivante et je pose ma main sur mon ventre. Je me dis que le morveux à intérêt de me protéger, il met mon endurance à rude épreuve. J'ai déjà le souffle court et, si je parle, je vais avoir un point de côté, alors je me contente d'un signe de tête envers celles qui, même dans un contexte apocalyptique, me prouvent qu'elles seront toujours à mes côtés. On est aussi accompagnées par trois autres personnes et je pense reconnaître l'une d'elle. Je sais pas si on s'est vraiment croisées dans l'ancien monde, mais mon réseau au sein de Magic s'était bien développé avec l'aide du petit prince. Alors, je sais la remettre sur son lieu de travail, l'Université à Liberty mais ça s'arrête là : ce n'est ni le moment ni l'endroit pour faire la causette et se triturer les méninges pour en savoir davantage. Des morts-vivants nous courent après. L'un d'eux trouve rien de mieux à faire que de s'arrêter tous les dix pas pour vomir. C'est qui la parodie, le zombie ou moi ? Je fronce les sourcils, mécontente.
Je les ai enfin reconnues. C'est plus simple quand on est à une dizaine de centimètres les uns des autres. J'ai pas vraiment eu le temps de dire quoi que ce soit, je crois que mes lèvres se sont vaguement entrouvertes pour former un « O » mais j'ai aussitôt refermé la bouche. C'était pas le moment de fondre en larmes ou de crier d'allégresse. Les auberges se font attaquer, ce qui est plutôt logique. L'attaque, bien qu'elle ne soit pas coordonnée puisque ces êtres n'ont aucune conscience collective, a déjà fait quelques dégâts parmi les survivants. Je croise les doigts pour ne pas être la suivante et je pose ma main sur mon ventre. Je me dis que le morveux à intérêt de me protéger, il met mon endurance à rude épreuve. J'ai déjà le souffle court et, si je parle, je vais avoir un point de côté, alors je me contente d'un signe de tête envers celles qui, même dans un contexte apocalyptique, me prouvent qu'elles seront toujours à mes côtés. On est aussi accompagnées par trois autres personnes et je pense reconnaître l'une d'elle. Je sais pas si on s'est vraiment croisées dans l'ancien monde, mais mon réseau au sein de Magic s'était bien développé avec l'aide du petit prince. Alors, je sais la remettre sur son lieu de travail, l'Université à Liberty mais ça s'arrête là : ce n'est ni le moment ni l'endroit pour faire la causette et se triturer les méninges pour en savoir davantage. Des morts-vivants nous courent après. L'un d'eux trouve rien de mieux à faire que de s'arrêter tous les dix pas pour vomir. C'est qui la parodie, le zombie ou moi ? Je fronce les sourcils, mécontente.
- Hé troufion ! J'vais te péter la gueule à m'imiter comme ça !! râlais-je de vive voix.
Je suis vite rappelée à l'ordre par la prise douce, mais ferme, de Rim qui me fait prendre un virage pour que j'arrête de tourner la tête vers le macchabée. Pendant quelques secondes, je me sens bien. Je me dis que j'ai enfin trouvé une solution pérenne pour survivre. Puis on arrive devant une autre bâtisse et l'odeur y est sacrément plus alléchante. J'en ai l'eau à la bouche. J'entends que Rim frappe à la porte et qu'elle plaide notre cause. Je la laisse faire, elle est plus douée que moi pour ça. C'est qu'elle a quand même été ambassadrice dans son autre vie. Par mesure de précaution, je glisse quand même ma main dans ma poche et je sors un des trucs en métal que j'ai ramassé un peu plus tôt. Je sais pas à quoi ça peut servir mais on sait jamais. J'entends que ça grogne toujours autour de nous.
Ajout suite au résultat du dé : Je fixe ce que j'ai dans la main. Puis, je sais pas pourquoi mais je me mets à douter. Je suis sûre que c'est ni Ayna ni Rim avec moi. Je me suis fait berner. Je suis toujours seule. Je suis devenue folle dans cette forêt. Un coup bien placé à la carotide et je m'effondre sur le sol, morte. Valait mieux ça. Alors que mes paupières se ferment pour la dernière fois et que je convulse, je me dis que j'ai fait le bon choix.
Ajout suite au résultat du dé : Je fixe ce que j'ai dans la main. Puis, je sais pas pourquoi mais je me mets à douter. Je suis sûre que c'est ni Ayna ni Rim avec moi. Je me suis fait berner. Je suis toujours seule. Je suis devenue folle dans cette forêt. Un coup bien placé à la carotide et je m'effondre sur le sol, morte. Valait mieux ça. Alors que mes paupières se ferment pour la dernière fois et que je convulse, je me dis que j'ai fait le bon choix.
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