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L'Âme des Cendres
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L'Âme des Cendres
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Sprintant au milieu des arbres, Violette faisait tout son possible pour ne pas finir en casse-croûte pour cadavres réanimés. Usant de son agilité naturelle et de sa petite taille, la gobeline se penchait, roulait, sautait afin d'éviter tous les obstacles qui pouvaient venir s'ancrer sur sa route. Son objectif? Finir par trouver un refuge pour que d'autres puissent la protéger. Soit en se battant, soit en mourant pour elle. Peu importait. Ou bien, si aucun refuge ne se présentait à elle, alors la petite furie ferait son maximum pour trouver d'autres survivants.
C'est alors que plusieurs zombies se dressèrent sur sa route. Horribles créatures qui osaient revenir d'entre les morts et tentaient de bouloter les vivants! S'armant de tout son courage et du porte-monnaie particulièrement lourd qu'elle avait trouvé, la gobeline sauta à plusieurs reprises pour frapper à la tête les macchabés qui s'approchaient un peu trop. La première frappe fit tituber le mort vivant, jusqu'à ce qu'il ne trébuche lamentablement sur une racines pour finir empalé sur une branche bien placée. Le second zombie, quant à lui, s'effondra quant à lui dans la boue, voyant son visage se faire écraser par une petite peau verte particulièrement agacée.
- VOUS. ALLEZ. ARRETEZ. DE. VENIR. TENTER. DE ME MANGER???!!!!
Elle avait beau être particulièrement délicieuse et sublime, la petite femme refusait de servir de repas au milieu de la forêt. A la limite, si elle devait mourir, elle souhaitait le faire devant du monde. Que d'autres personnes puissent assister à sa dernière représentation. Qu'ils la regrettent plus tard. "Oh, notre pauvre Violette! Comme elle nous manque!" "La vie ne vaut plus rien sans elle, tuons nous!" "Oui! Mettons fin à nos vies insignifiantes maintenant que la plus belle des créatures n'est plus!" "Ô rage! Ô désespoiiir!" Enfin voila quoi, vous avez saisi le tableau.
Après un énième coup de sac, la petite furie s'enfonça subitement à travers un buisson. Elle avait entendu du bruit de l'autre côté. Et ce n'était pas un bruit de zombie. Enfin. Si. Il y en avait. Mais il y avait des semblants de voix aussi. Alors. Autant tenter sa chance. Déboulant donc depuis les herbes, la petite femme à la peau verte faisait tournoyer au dessus de sa tête le sac à main rempli comme une fronde prête à s'abattre sur la moindre menace.
- Salllluuuuuuut !!!
Puis, après un léger battement, Violette se prépara à affronter ce qui l'attendait. Ou à mourir, au moins, pétée de thunes.
C'est alors que plusieurs zombies se dressèrent sur sa route. Horribles créatures qui osaient revenir d'entre les morts et tentaient de bouloter les vivants! S'armant de tout son courage et du porte-monnaie particulièrement lourd qu'elle avait trouvé, la gobeline sauta à plusieurs reprises pour frapper à la tête les macchabés qui s'approchaient un peu trop. La première frappe fit tituber le mort vivant, jusqu'à ce qu'il ne trébuche lamentablement sur une racines pour finir empalé sur une branche bien placée. Le second zombie, quant à lui, s'effondra quant à lui dans la boue, voyant son visage se faire écraser par une petite peau verte particulièrement agacée.
- VOUS. ALLEZ. ARRETEZ. DE. VENIR. TENTER. DE ME MANGER???!!!!
Elle avait beau être particulièrement délicieuse et sublime, la petite femme refusait de servir de repas au milieu de la forêt. A la limite, si elle devait mourir, elle souhaitait le faire devant du monde. Que d'autres personnes puissent assister à sa dernière représentation. Qu'ils la regrettent plus tard. "Oh, notre pauvre Violette! Comme elle nous manque!" "La vie ne vaut plus rien sans elle, tuons nous!" "Oui! Mettons fin à nos vies insignifiantes maintenant que la plus belle des créatures n'est plus!" "Ô rage! Ô désespoiiir!" Enfin voila quoi, vous avez saisi le tableau.
Après un énième coup de sac, la petite furie s'enfonça subitement à travers un buisson. Elle avait entendu du bruit de l'autre côté. Et ce n'était pas un bruit de zombie. Enfin. Si. Il y en avait. Mais il y avait des semblants de voix aussi. Alors. Autant tenter sa chance. Déboulant donc depuis les herbes, la petite femme à la peau verte faisait tournoyer au dessus de sa tête le sac à main rempli comme une fronde prête à s'abattre sur la moindre menace.
- Salllluuuuuuut !!!
Puis, après un léger battement, Violette se prépara à affronter ce qui l'attendait. Ou à mourir, au moins, pétée de thunes.
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Stadzank
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Race: Gobelin
Vocation: Guerrier assassin
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Mais qu'est ce que c'est que ce bûcheron sans hache ? Purée il comptait faire quoi avec sa poêle à frire ? Me toucher avec ma super agilité ? Arf mais non c'est vrai je bouge comme les autres maintenant... Maudite apocalypse, le gars peut faire du tennis avec ma tête en fait.
Le gaillard faisait deux fois sa taille, était bodybuildé et semblait se faire chier comme un rat mort dans sa cahute. C'était pas le plus mauvais parti sur lequel il pouvait tomber et puis en plus il avait une poêle à frire, voilà qui sentait bon le petit gueuleton. Puisque ce grand benêt semblait délirer, il était temps de le ramener à la réalité ! Au moment où il passait le pas de la porte, l'ex assassin impérial pinça bien franchement la poignée d'amour la plus proche !
Moi c'est... Stad' et merci de ton hospitalité ami bûcheron !
Mouarf il n'avait même pas de chemise à carreaux, il aurait pu faire l'effort pour le cliché.
Désolé mais j'vois qu'tu divagues l'ami et si tu as pas l’œil bien ouvert en ce moment, bah tu te fait croquer... C'pour ton bien ! Mais t'inquiètes pô on va se serrer les coudes. Regarde on est fait pour s'entendre : tu as la poêle et moi les châtaignes ! Et j'vais même t'faire profiter d'ça...
Le gobelin exposa ses trouvailles, vidant le contenu de sa sacoche sur la seule malheureuse table qui tenait encore debout. Racines, champignons, châtaignes et puis c'était tout... Ah non il avait aussi une caisse métallique avec plein de trucs qui servaient à rien.
Bon continue à faire démarrer ce foutu feu, j'vais aller remplir c'truc de flotte, j'ai entendu un ruisseau pas loin... J'vais t'faire la recette de Mamy Gloidveeld, on pourra mourir en paix après avoir mangé ça, tu vas voir... Et avec des bonnes châtaignes braisées en plus, ça va être un délice !
Le petit homme vert repartit finalement aussi vite qu'il était entré, obsédé uniquement par sa faim. Cependant en chemin...
Le gaillard faisait deux fois sa taille, était bodybuildé et semblait se faire chier comme un rat mort dans sa cahute. C'était pas le plus mauvais parti sur lequel il pouvait tomber et puis en plus il avait une poêle à frire, voilà qui sentait bon le petit gueuleton. Puisque ce grand benêt semblait délirer, il était temps de le ramener à la réalité ! Au moment où il passait le pas de la porte, l'ex assassin impérial pinça bien franchement la poignée d'amour la plus proche !
Moi c'est... Stad' et merci de ton hospitalité ami bûcheron !
Mouarf il n'avait même pas de chemise à carreaux, il aurait pu faire l'effort pour le cliché.
Désolé mais j'vois qu'tu divagues l'ami et si tu as pas l’œil bien ouvert en ce moment, bah tu te fait croquer... C'pour ton bien ! Mais t'inquiètes pô on va se serrer les coudes. Regarde on est fait pour s'entendre : tu as la poêle et moi les châtaignes ! Et j'vais même t'faire profiter d'ça...
Le gobelin exposa ses trouvailles, vidant le contenu de sa sacoche sur la seule malheureuse table qui tenait encore debout. Racines, champignons, châtaignes et puis c'était tout... Ah non il avait aussi une caisse métallique avec plein de trucs qui servaient à rien.
Bon continue à faire démarrer ce foutu feu, j'vais aller remplir c'truc de flotte, j'ai entendu un ruisseau pas loin... J'vais t'faire la recette de Mamy Gloidveeld, on pourra mourir en paix après avoir mangé ça, tu vas voir... Et avec des bonnes châtaignes braisées en plus, ça va être un délice !
Le petit homme vert repartit finalement aussi vite qu'il était entré, obsédé uniquement par sa faim. Cependant en chemin...
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Oyun ramasse la spatule, et la contemple un moment, circonspecte. D'un geste rapide, elle brise le bout du manche de façon à en faire un surin improvisé, et se retourne vers la source de la voix rauque et grasse qui la suit. Une silhouette décharnée, qui ressemble bien à ce qu'était autrefois Kultas, apparaît en se touchant les index : posture typique d'un guerrier ravagé par ses bas instincts.
- Tu ne seras jamais vraiment rassasié. Laisse-moi t'achever, vieux frère.
Elle se jette sur lui, plante la spatule dans son œil, et l'y enfonce jusqu'à ce qu'il arrête de bouger. Puis l'orc serre les doigts pour récupérer son arme de fortune, quitte à abimer un peu plus le crâne de sa victime à la sortie. Bah, ils ont dépassé le temps des rites funéraires respectueux. Lorsqu'elle se relève, les mains maculées de sang pourri et de pus, elle sent une nouvelle présence dans les environs.
Elle fait volte-face, et…
CENDRES
- Tu ne seras jamais vraiment rassasié. Laisse-moi t'achever, vieux frère.
Elle se jette sur lui, plante la spatule dans son œil, et l'y enfonce jusqu'à ce qu'il arrête de bouger. Puis l'orc serre les doigts pour récupérer son arme de fortune, quitte à abimer un peu plus le crâne de sa victime à la sortie. Bah, ils ont dépassé le temps des rites funéraires respectueux. Lorsqu'elle se relève, les mains maculées de sang pourri et de pus, elle sent une nouvelle présence dans les environs.
Elle fait volte-face, et…
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Dante se mit à fouiller la triste habitation du village abandonné quelque part en forêt. Il n'a pas grand-chose pour se défendre ni même pour survivre si ce n'est le strict minimum. Il ne lui en faut pas beaucoup plus en réalité, habitué à cette vie de vagabond solitaire sur les routes ainsi qu'aux conditions de vie difficiles. Le chevalier errant n'est pas vraiment à la recherche de survivants mais peut-être qu'il en trouvera pendant son périple. Pour le moment, seule sa propre survie importe et pour s'assurer de celle-ci, Dante ne met la main sur rien de mieux qu'une vieille corde encore intacte. De toute évidence, quelqu'un est déjà passé avant lui car la petite maison est étrangement vide, certains placards encore ouverts. Pas d'outils ni de provisions et il y a fort à parier que le reste du petit village est dans le même état. Malheureusement, il perd son temps dans le coin et il va falloir chasser pour pouvoir se mettre quelque chose sous la dent. Avec les matériaux nécessaires, il devrait pouvoir se confectionner un arc très rudimentaire et une ou deux flèches. Il ne va pas aller très loin avec cette putain de corde, quoi que s'il fait quelques noeuds, il pourrait l'utiliser comme un fouet fonctionnel. Il peut également enrouler un morceau de corde sur ses phalanges et sur ses bras pour se protéger s'il doit cogner sur le crâne d'un satané zombie.
Pas le choix, il faut s'adapter pour survivre. C'est donc avec sa nouvelle arme de prédilection que Dante quitte le village abandonné et s'enfonce calmement dans la forêt à la recherche de son prochain repas. La faune est un peu trop calme à son goût et c'est très anormal. Un écho lointain parvient jusqu'aux oreilles de l'Oni, comme transporté par le bruissement du vent, annonciateur de l'apocalypse à venir. Gémissements et grognements caractéristiques des créatures mortifères qui pullulent et qui se sont rapidement imposés comme race dominante du Sekai. Une horde bien trop nombreuse pour être sous-estimée et il en sait quelque chose à ce sujet, ayant eu l'occasion de vivre quelques aventures à Sancta notamment. Est-ce qu'il a vraiment envie de s'approcher et de succomber à la curiosité ? Absolument pas. Ceci dit, si autant de zombies se sont réunis c'est peut-être qu'il y a des vivants rassemblés dans le secteur. Cela vaut le coup d'aller jeter un œil.
Pas le choix, il faut s'adapter pour survivre. C'est donc avec sa nouvelle arme de prédilection que Dante quitte le village abandonné et s'enfonce calmement dans la forêt à la recherche de son prochain repas. La faune est un peu trop calme à son goût et c'est très anormal. Un écho lointain parvient jusqu'aux oreilles de l'Oni, comme transporté par le bruissement du vent, annonciateur de l'apocalypse à venir. Gémissements et grognements caractéristiques des créatures mortifères qui pullulent et qui se sont rapidement imposés comme race dominante du Sekai. Une horde bien trop nombreuse pour être sous-estimée et il en sait quelque chose à ce sujet, ayant eu l'occasion de vivre quelques aventures à Sancta notamment. Est-ce qu'il a vraiment envie de s'approcher et de succomber à la curiosité ? Absolument pas. Ceci dit, si autant de zombies se sont réunis c'est peut-être qu'il y a des vivants rassemblés dans le secteur. Cela vaut le coup d'aller jeter un œil.
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La base minière n'a que très peu de secrets à offrir à ses nouveaux occupants temporaires et en fouillant, Eliëndir ne trouve que d'étranges objets en forme d'étoile forgés en acier elfique dont les extrémités ont été polies pour les rendre tranchantes. C'est très étrange de trouver ça dans un coffre aléatoire près d'une mine, d'autant plus qu'il n'a jamais vu un tel objet par le passé. Certaines que des shurikens sont des armes redoutables quoique pas tellement contre des zombies et de toute manière, il ne sait même pas vraiment comment les utiliser. C'est léger et la prise est difficile, ce n'est clairement pas une arme de corps à corps. Alors peut-être que cela se lance ? C'est le moment de faire quelques essais, quitte à n'avoir rien d'autre de plus efficace pour se défendre.
Soudain, quelqu'un tape à la porte et un chevalier en armure dorée pousse calmement la porte en entrant dans la pièce. Il n'a pas le temps de dire quoi que ce soit qu'un shuriken vient se loger contre le mur, juste à côté de sa tête. N'allez pas croire qu'Eliëndir a parfaitement visé, il a juste eu de la chance. Perplexe, les deux hommes se regardent un instant dans le blanc des yeux.
« Excellence. Nous avons fouillé l'endroit et nous sommes prêts à repartir. »
« Bien. On se remet en route. »
Le chevalier incline la tête et s'écarte pour laisser Eliëndir sortir de la pièce. L'ex mage noir n'oublie pas de récupérer son petit shuriken avant de sortir, il en aura certainement besoin. Les rescapés de la Garde de l'Aube encadrent le petit convoi d'elfes survivants de Melorn, ouvrant et fermant la marche afin de s'assurer de ne pas être surpris par une attaque inattendue. Il faut quitter la ville et trouver une issue le plus rapidement possible, les tunnels de Melorn sont un véritable labyrinthe mais certaines coursives mènent à des sorties de secours directement à l'extérieur de la ville, notamment pour pouvoir évacuer les citoyens en cas de siège. Eliëndir est en tête du convoi, cherchant inlassablement une sortie.
Soudain, quelqu'un tape à la porte et un chevalier en armure dorée pousse calmement la porte en entrant dans la pièce. Il n'a pas le temps de dire quoi que ce soit qu'un shuriken vient se loger contre le mur, juste à côté de sa tête. N'allez pas croire qu'Eliëndir a parfaitement visé, il a juste eu de la chance. Perplexe, les deux hommes se regardent un instant dans le blanc des yeux.
« Excellence. Nous avons fouillé l'endroit et nous sommes prêts à repartir. »
« Bien. On se remet en route. »
Le chevalier incline la tête et s'écarte pour laisser Eliëndir sortir de la pièce. L'ex mage noir n'oublie pas de récupérer son petit shuriken avant de sortir, il en aura certainement besoin. Les rescapés de la Garde de l'Aube encadrent le petit convoi d'elfes survivants de Melorn, ouvrant et fermant la marche afin de s'assurer de ne pas être surpris par une attaque inattendue. Il faut quitter la ville et trouver une issue le plus rapidement possible, les tunnels de Melorn sont un véritable labyrinthe mais certaines coursives mènent à des sorties de secours directement à l'extérieur de la ville, notamment pour pouvoir évacuer les citoyens en cas de siège. Eliëndir est en tête du convoi, cherchant inlassablement une sortie.
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Dragon du Razkaal
Kieran Ryven
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Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre Bon
Rang: C
Pour l'instant, rien.
Je pouvais imaginer tous les scénarios possibles, mais comme je sais pas du tout comment ces trucs fonctionnent, pas moyen d'anticiper une réaction pour sauver mon postérieur. Hormis, effectivement, de les trucider avant qu'ils ne bougent d'un millimètre. Garder une âme de tueur, et d'en dézinguer sans la moindre pitié.
La purge.
On ne voit rien dans ce sentier, c'est à la fois dense, avec cette fine brume qui vient s'installer doucement comme un bandeau autour des yeux. Jusqu'à ce que j'entende distinctement un bruit de pas, fracturant une branche sur son passage. Puis, des halètements. Puis, des couinements. De là où je suis avec mes pouvoirs, je pourrais aisément savoir ce qui grouille autour de moi juste avec mon odorat. Là, je vais devoir jouer aux devinettes, mais pas très longtemps avant d'entendre un aboiement. Qu'on pouvait entendre de l'autre côté d'un buisson. Posté à ce niveau, un genou à terre, j'écarte les feuillages et aperçois effectivement un cabot en train de boire à un petit ruisseau qui coule doucement. Forcément, je pousse un soupir de soulagement. Je cherche alors un bout de viande séché dans ma besace.
Je m'approche doucement. Le chien se retourne, oreilles dressées. Je tends la viande dans sa direction, en essayant d'adoucir mes traits. Il tangue la tête d'un côté et recule. Hm. L'avantage avec un chien, c'est que se sont de formidables détecteurs à problèmes, et lui il pense que j'en suis un. Je n'ai plus mon odorat, mais lui, si. Alors, il va me servir. Assis à son niveau, je pose le morceau avant de remplir ma gourde et savourer l'eau fraîche étancher ma soif. Sans le calculer, je retourne à mes affaires, me débarbouillant le visage, puis les cheveux.
Jusqu'à ce qu'une truffe vienne se glisser dans ma besace.
« Tu sais où chercher, hein. »
Quelques caresses, mes doigts vont frôler son collier, un nom est inscrit dessus.
« Salut... Lyna ? »
Maître mort ? Fugue ? Tout est possible. Je commence à me redresser. Puis recule de quelques pas, elle finit par me suivre, tout en observant mon sac. Ricanant doucement, je finis par sortir un nouveau morceau non sans laisser un croc à l'intérieur avant de lui laisser le reste.
« Il ne me reste pas grand chose, petite. Va falloir rationner. »
Pour la première fois depuis ce bordel, voilà la première situation naturelle et agréable à vivre. Une interaction normale pour une première connexion timide mais pas moins authentique. Simple, pur, et qui me rappel que ce monde vaut clairement le coup d'être sauvé. Quelques caresses plus tard, voilà que je me trouve avec un chien, assez beau d'ailleurs ; un poils long de couleur sable, avec un dos et un museau noir, dans un garrot assez haut.
Puis, il fallait que ce moment si beau se transforme en début des emmerdes.
Des râles en face, un bruit, puis le chuintement de mon épée de mon côté, entrecoupés par des aboiements.
Ils arrivent.
Je pouvais imaginer tous les scénarios possibles, mais comme je sais pas du tout comment ces trucs fonctionnent, pas moyen d'anticiper une réaction pour sauver mon postérieur. Hormis, effectivement, de les trucider avant qu'ils ne bougent d'un millimètre. Garder une âme de tueur, et d'en dézinguer sans la moindre pitié.
La purge.
On ne voit rien dans ce sentier, c'est à la fois dense, avec cette fine brume qui vient s'installer doucement comme un bandeau autour des yeux. Jusqu'à ce que j'entende distinctement un bruit de pas, fracturant une branche sur son passage. Puis, des halètements. Puis, des couinements. De là où je suis avec mes pouvoirs, je pourrais aisément savoir ce qui grouille autour de moi juste avec mon odorat. Là, je vais devoir jouer aux devinettes, mais pas très longtemps avant d'entendre un aboiement. Qu'on pouvait entendre de l'autre côté d'un buisson. Posté à ce niveau, un genou à terre, j'écarte les feuillages et aperçois effectivement un cabot en train de boire à un petit ruisseau qui coule doucement. Forcément, je pousse un soupir de soulagement. Je cherche alors un bout de viande séché dans ma besace.
Je m'approche doucement. Le chien se retourne, oreilles dressées. Je tends la viande dans sa direction, en essayant d'adoucir mes traits. Il tangue la tête d'un côté et recule. Hm. L'avantage avec un chien, c'est que se sont de formidables détecteurs à problèmes, et lui il pense que j'en suis un. Je n'ai plus mon odorat, mais lui, si. Alors, il va me servir. Assis à son niveau, je pose le morceau avant de remplir ma gourde et savourer l'eau fraîche étancher ma soif. Sans le calculer, je retourne à mes affaires, me débarbouillant le visage, puis les cheveux.
Jusqu'à ce qu'une truffe vienne se glisser dans ma besace.
« Tu sais où chercher, hein. »
Quelques caresses, mes doigts vont frôler son collier, un nom est inscrit dessus.
« Salut... Lyna ? »
Maître mort ? Fugue ? Tout est possible. Je commence à me redresser. Puis recule de quelques pas, elle finit par me suivre, tout en observant mon sac. Ricanant doucement, je finis par sortir un nouveau morceau non sans laisser un croc à l'intérieur avant de lui laisser le reste.
« Il ne me reste pas grand chose, petite. Va falloir rationner. »
Pour la première fois depuis ce bordel, voilà la première situation naturelle et agréable à vivre. Une interaction normale pour une première connexion timide mais pas moins authentique. Simple, pur, et qui me rappel que ce monde vaut clairement le coup d'être sauvé. Quelques caresses plus tard, voilà que je me trouve avec un chien, assez beau d'ailleurs ; un poils long de couleur sable, avec un dos et un museau noir, dans un garrot assez haut.
Puis, il fallait que ce moment si beau se transforme en début des emmerdes.
Des râles en face, un bruit, puis le chuintement de mon épée de mon côté, entrecoupés par des aboiements.
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Citoyen du Reike
Dimitri Chagry
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Info personnage
Race: Ombra
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique neutre
Rang: C
La forêt était dense, il croyait entendre des voix mais il n'était pas certain. Dimitri évoluait et surveillait ses arrières avec attention. Il ne souhaitait pas mourir, mais il ne percevait pas les détails de cette forêt plongée dans l'ombre. La spatule qu'il avait récupéré allait l'aider à frapper ce qui arrivait, mais il n'irait pas bien loin. Les morts vivants étaient tenaces et ils ne craignaient pas quelques claques dans la figure... Cela même si la spatule appartenait à un certain Etchebest. La signature légère ne l'intéressait pas trop. La moindre inattention et la mort frapperait à sa porte... En réalité, il était conscient qu'en étant parfaitement conscient de son environnement, il pouvait tout de même mourir de manière brutale.
La forêt murmurait quelques râles, il se retournait brusquement et se rendait compte que les grognements étaient plus denses. Il percevait parfaitement la lumière d'une auberge au loin. Était-ce judicieux, maintenant qu'il avait trouvé un abri et des êtres vivants, de foncer là où était le bruit ? Les mangeurs de chair étaient particulièrement avides de la lumière.
Les grognements s'intensifient mais il est persuadé de voir une forme humaine entre les arbres. Un autre possesseur de spatule, plutôt massif... Il s'approchait rapidement, évitant la mort comme la peste pour rejoindre cette personne vivante.
Il semblait qu'il s'agissait d'une orc qu'il croit avoir déjà vu pendant un rassemblement. Une certaine Oyun... il serait peut être en sécurité à deux... Mais alors qu'il marchait précipitamment vers cette personne, il se fait barrer le passage par une mâchoire claquante.
"Merde ! Dégage de ma vue !" Sa spatule signée se lève vers le mort puis s'abat sur lui. Un flash inconnu l'empêche d'y voir clair pendant quelques secondes mais il se débat avec le mort pour lui planter cette spatule dans la tronche.
La forêt murmurait quelques râles, il se retournait brusquement et se rendait compte que les grognements étaient plus denses. Il percevait parfaitement la lumière d'une auberge au loin. Était-ce judicieux, maintenant qu'il avait trouvé un abri et des êtres vivants, de foncer là où était le bruit ? Les mangeurs de chair étaient particulièrement avides de la lumière.
Les grognements s'intensifient mais il est persuadé de voir une forme humaine entre les arbres. Un autre possesseur de spatule, plutôt massif... Il s'approchait rapidement, évitant la mort comme la peste pour rejoindre cette personne vivante.
Il semblait qu'il s'agissait d'une orc qu'il croit avoir déjà vu pendant un rassemblement. Une certaine Oyun... il serait peut être en sécurité à deux... Mais alors qu'il marchait précipitamment vers cette personne, il se fait barrer le passage par une mâchoire claquante.
"Merde ! Dégage de ma vue !" Sa spatule signée se lève vers le mort puis s'abat sur lui. Un flash inconnu l'empêche d'y voir clair pendant quelques secondes mais il se débat avec le mort pour lui planter cette spatule dans la tronche.
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