crédits : 2085
Le vent souffla avec intensité. Le coup était sec, brutal. Et d’une intensité telle que les flammes qui se propageaient sur la façade et le toit du bâtiment se turent sans le moindre signe avant coureur. Les reflets lumineux propagés par les flammes, illuminant la rue sur laquelle donnait les balcons disparurent à leurs tours. Sans doute restait il quelques feu mineurs ici et là, à des endroits plus pernicieux et plus au centre du bâtiment, mais une chose était certaine. De toute évidence, le danger immédiat causé par le feu n’était plus, ce qui dégageait suffisamment de temps supplémentaire pour s’atteler à d’autres objectifs. Et du temps, c’était justement ce dont les reikois avaient besoin.
L’intendante réajusta ses lunettes devant un tel spectacle.
—Un pouvoir digne d’un érudit, souffla-t-elle entre ses lèvres. Vous êtes impressionnants.
Entre les soins hors du commun de Qwellanna et la démonstration de force d’Usalka, elle ne pouvait qu’admettre que les envoyés du reike était forgés dans un autre matériau que le commun des mortels. Elle en vint à se demander pourquoi Melorn ne comportait en son sein aucun héros de la trempe des reikois. Il y avait bien le conseil des érudits, notamment Lysandre qui pouvait potentiellement venir s’asseoir à leur table, mais à part elle et à la limite une poignée d’autres érudits, aucun melornois n’avait véritablement le courage, la force et ce petit quelque chose qui composait un véritable héros.
Leur peuple avait-il fauté quelque part ? D’abord les événements de la marche du Vent d’acier, puis ceux du cœur de Melorn et maintenant ceux de ce soir. Les reikois s’étaient toujours illustrés dans les moments les plus déterminant de l’histoire melornoise. Quant au peuple elfique, il ne possédait aucun véritable héros. Leurs soldats étaient bien entraînés, les érudits étaient des puits de connaissances arcaniques et pourtant, aucun ne s’était autant illustré que les reikois. Que leur manquait il donc ? Cette femme n’était en apparence qu’une simple noble envoyée pour les négociations et pourtant voilà qu’elle avait arraché une bonne partie de la toiture et avait soufflé un vent d’une violence rare en quelques secondes d’intervalles. Est-ce que tous les reikois, du général au plus modeste paysan, possédaient une telle force ?
Et bien que l’elfe eut envie de les questionner et de couvrir d’éloge Usalka, et surtout, la membre des FMR qui venait de la sauver, elle savait également que le temps était compté. Quoi qu’il en soit, une fois que tout ce chaos toucherait à sa fin, elle ferait part de ses notes à Lysandre.
Elle s’agita un peu en repensant à sa maîtresse qui était encore en danger. Heureusement, la calme voix de la shekikh, couplé à la main ferme qu’elle avait sur son bras eurent raison de ce moment de stress.
—Euh… balbutia celle qui avait frôlé la mort. Ne s’attendant pas à ce qu’on lui demande son nom. Vous pouvez m’appeler Nerileth. Mais, nous devons toujours faire quelque chose pour-
Prenant le temps de se calmer et de réfléchir posément, elle comprit, avec l’aide de Qwellanna qui lui répéta pour s’assurer qu’elle ne fasse pas de folie, que certains allaient secourir Lysandre tandis que d’autres se chargeraient de mettre la main sur un antidote.
Elle soupira longuement, expulsant ainsi les dernières traces de stress pour retrouver son calme de plus tôt.
—Je vous prie de bien vouloir m’excuser, déclara-t-elle alors en restant proche de sa protectrice. Dans ma hâte, j’ai oublié que vous aviez vous même un souci de taille à régler. Mais… Est-ce que deux personnes suffiront pour ?... Je vais vous faire confiance. Après tout, la voix du Reike est connue pour ses capacités martiales. (elle manqua d’ajouter : “plus que pour son art oratoire, mais cela aurait été franchement gratuit et injuste envers le pauvre bougre qui se démenait pour sauver sa maîtresse.) Quand à la seconde membre des forces médicales reikoises, je place ma confiance en vos dires. D’une part, je n’en ai guère le choix, également, je vous dois toujours la vie. Aussi, je m’en remets totalement à vous. Lysandre sera en de meilleures mains avec vos alliés qu’entre les miennes. Il faut dire qu’à part l’argenterie des grandes occasions, je n’ai guère eu l’occasion de toucher la moindre épée.
Elle fixa une dernière fois en direction du couloir que venaient de prendre Genryusai et la seconde médecin avant de fermer les yeux dans un ultime acte d’abnégation.
Le quatuor se mit alors en route, suivant les pas de l’hybride à plumes qui avançait d’un pas certain, utilisant ses ombres pour se frayer un chemin à travers le rez de chaussé en évitant le moindre danger. La destination était claire : la serre. Et le groupe décida de s’économiser du temps en laissant les problèmes auxiliaires en suspens. Ce qui ne sembla pas agacer Nerelith qui avait pourtant conscience que les siens se faisaient peut-être massacrer en ce moment. Ou du moins, elle ne le montra pas, se contentant d’hocher du chef lorsque Noctalys indiqua que se mêler d’un conflit armée entre soldats loyaux et traîtres, ne ferait que leur ôter un peu plus de temps qu’ils manquaient déjà énormément.
Cette dernière se mit néanmoins à fixer ses pieds d’un regard lourd lorsque le meneur lui agita une vérité glaciale mais pourtant dépourvue de tout mensonge, au visage. Remontant difficilement ses lunettes d’une main tremblante.
—La vérité est douloureuse, s’exprima t-elle d’une faible voix, proche du murmure. Toutefois, se cacher les yeux ne mènerait à rien. Melorn a un problème. Un problème insidieux qui corrompt notre nation un peu plus chaque jour qui passe. Nous sommes fiers certes, mais le Reike l’est tout autant. J’en suis venue à me demander ce qui différenciait à ce point nos nations. Voilà trop de fois que le Reike vole à notre secours sans que nous ne puissions rien faire pour les aider en retour. Et si nos deux peuples sont bourrus de fierté, alors qu’est-ce qui nous différencie ? Nous le sommes peut-être un peu plus que vous certes. Mais je ne pense pas que cela soit la seule explication. Votre système est pur. Le couple impérial reikois, supporté par sa main, avance en suivant la même ligne directrice. Ici, chaque décision est freinée par de longues discussions qui s’enlisent éternellement, nous plongeant dans l’inaction. Ma maîtresse aimerait faire changer les choses, mais elle est pieds et poings liés par les lois melornoises et par les membres du conseil soutenant une cause isolationniste. (Elle se tût un long moment. Le regard légèrement éteint.) Devenir érudit est l’une des plus hautes reconnaissances que peut obtenir un melornois. N’importe qui y mettant les efforts et ayant le talent peut le devenir. C’est une belle façon de procéder, juste et équitable. Je l’ai toujours pensé. Mais aujourd’hui, je me questionne. Cela ne serait pas une porte ouverte à toute la corruption du monde et aux idées contraires ? Si nous avions une tête unique à la tête de notre nation, cherchant à nous guider vers la gloire et la prospérité comme le font vos souverains, Melorn serait-il dans la situation dans laquelle elle se trouve aujourd’hui ? Je pense que tout dépend du souverain en question certes, mais voyons les choses ainsi : Un souverain qui pousse son peuple vers le bon côté lui assure de longues années sereines. Au contraire, un souverain qui ne penserait qu’à ses propres ambitions imposerait à son peuple un véritable enfer pour une durée toute aussi longue. Et entre les deux, nous avons le conseil des érudits. Nous maintenant dans un état de statu-quo éternel où chaque petite avancée est directement réduite à néant par la bêtise de certains érudits. S’allier à Lormion n’est preuve que de folie. Personne de sensé n’oserait affirmer que se ranger derrière cet esprit malade est la bonne chose à faire pour Melorn et son peuple. Les événements de ce soir sont le triste résultat logique d’un système incapable de fonctionner. Les différentes idées s’affrontent au sein du conseil sans qu’aucune ne finisse par l’emporter. Alors quel choix reste il pour imposer sa volonté à Melorn ? (Une fois de plus, elle remonta ses lunettes rondes de deux doigts.) Exact. Un coup d'État. La mort des érudits aux idées opposées tout en accusant le Reike d’un tel méfait. Une aubaine pour les partisans de Lormion. Lorsque l’on frappe sans cesse sur un pont, ce dernier finit systématiquement par se briser. Peu importe à quel point nous essayons de colmater les fissures. C’est aussi pour cela que j’espère que vos compagnons réussiront à sauver ma maîtresse. Melorn a besoin d’une vision pure et éclairée. Quant aux érudits qui se sont dressés tout ce temps face à ses idées, ils ont choisi leur camp. Un camp qui se place de facto contre les intérêts de l’empire Reikois. L’élimination des traîtres ne pourra faire qu’un grand bien à Melorn. Parfois, il faut savoir se débarrasser des poids afin de prendre notre envol.
Elle se coupa dans sa tirade alors que le groupe atteignit la porte de la serre. Cette dernière était verrouillée, par chance, l’intendante avait sur elle un trousseau de divers clés qu’elle agita faiblement pour éviter à Usalka une nouvelle démonstration de magie.
Ils purent alors entrer au sein de l’immense serre melornoise. Les lampes à huiles magiques avaient toutes été soufflées par la bourrasque d’il y a peu et des traces d’anciennes flammes étaient encore discernables. Les débris de vitres témoignaient de l’efficacité de la magie d’Usalka, qui avait sauvé les plantes présentes ici. (Et potentiellement les vies des reikois.)
Rapidement, Qwellanna put se mettre au travail et après quelques minutes à parcourir les plantes, elle cueilli tout ce dont elle avait besoin. Il ne restait plus qu’à rejoindre les cuisines où elle trouverait certainement casseroles, marmites et autres ustensiles pour manier les plantes. C’est à ce moment là qu’un malaise intense frappa le groupe en plein cœur. Telle une frayeur non naturelle, les obligeant à faire un effort pour ne pas être pris de vertige. La température chuta de plusieurs dizaines de degrés et les sources de lumineuses, magiques ou non, vacillèrent. L’hybride se retrouva à faire un effort plus que colossale pour maintenir ses ombres et manqua de tomber, tétanisé par cet étrange et désagréable sentiment.
Derrière la porte, un pas lourd se fit entendre. Une démarche qui n’appartenait en rien à un bipède. La source du bruit s’arrêta devant la porte et une respiration semblable à un reniflement abrupt se fit entendre. Par le dessous de la porte, une légère couche de givre se créa lentement, couverte d’une buée glacée qui s’envola doucement. La situation malsaine continua quelques secondes avant qu’un bruit de verre brisé se fit entendre dans une salle éloignée du couloir. D’un seul instant, la source du malaise s’élança dans une course folle en direction du bruit, laissant au groupe l’occasion de retrouver peu à peu ses sens.
L’intendante, qui s’était littéralement cachée derrière Qwellanna, passa finalement sa tête de derrière celle qui la protégeait pour fixer la porte. Son expression réfléchie s’était envolée pour laisser place à une véritable terreur.
—Qu’est-ce que c’était que ça ?... dit-elle d’une toute petite voix pour ne pas faire de bruit.
Un nouvel obstacle semblait se dresser devant les reikois. Nerileth leur indiqua l’emplacement de la cuisine qui n’était finalement qu’à quelques couloirs d’ici. Les jambes encore tremblantes, elle s’assura de ne pas s’éloigner à plus de quelques pas de sa protectrice.
—————
De l’autre côté du bâtiment, Genryusaï et Kilaea s’adonnaient à une course folle pour rejoindre la salle du conseil dans les plus brefs délais. Enjambant parfois quelques débris ou quelques corps, ils se mirent d’accord sur le fait qu’ils n’avaient pas la moindre seconde à perdre. C’est ainsi qu’ils ne portèrent pas secours aux innocents sur leur chemin, leur promettant ainsi un destin des plus funestes. Néanmoins, ce choix, bien que dûr, était ce qui semblait être le plus logique. A eux deux, ils n’avaient pas assez de main et de temps pour venir en aide à chacun. Ces minutes économisées seront peut-être décisives quant à la survie de Lysandre. Et en sauvant cette dernière, peut-être parviendra-t-elle à sauver encore plus de vie de son côté. Après tout, ce n’était qu’un simple choix de calcul sur ce qui était le plus rentable. Il n’y avait pas à avoir honte d’une telle décision, mais il faudrait néanmoins assumer le poids des morts qu’elle engendrerait. Tel était le fardeau de la guerre. Parfois, il n’existait aucun choix permettant une fin parfaite, alors les soldats ne pouvaient que se battre pour tendre vers celle qui leur semblait la plus appréciable.
Leur petite course continua jusqu’aux pieds de la porte du conseil ou ils furent attendu. Un vieil érudit, le crâne chauve avec une longue barbe, leur offrit un sourire rempli de malice. Il était accompagné de deux soldats aux armures plus décorées que les premiers qu’ils avaient pu rencontrer.
—Je savais qu’il ne fallait pas laisser votre cas aux mains d’incompétents. Mais vous savez quoi, je suis presque heureux de vous voir ici. Surtout vous, Genryusai, Voix du Reike et…. vermine titanide. Je vais vous écraser sous ma botte. Après tout, l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même !
Il canalisa alors une impressionnante magie de vent. Un choix de magie non anodin, de toute évidence, le vieil érudit connaissait son sujet. Sa cible était toute désignée. Le vent heurta avec violence le demi titan qui malgré le renforcement, sentit quelques contusions se créer sur son corps dû à sa faiblesse raciale vis-à-vis du vent. Mais rien de trop grave pour le moment.
Les gardes se jetèrent sur la membre des forces médicales reikoise. Il était amusant de constater que l’érudit souhaite de toute évidence prendre la vie de la Voix de ses propres mains.
Fonçant à une allure bien trop rapide pour de simples elfes, ils n’eurent d’autre choix que d’être coupés dans leurs élans lorsque l’élémentaire. Le premier elfe, qui avait presque atteint sa cible, trop empressé de planter ses lames dans la reikoise, n’eut guère le temps d’éviter la lave incandescente qui se projeta depuis sous ses pieds. L’emmenant immédiatement dans le monde des gardiens et ne laissant que quelques traces de son armure derrière lui. Le second, plus réservé et méthodique, utilisa sa vitesse pour dévier de sa trajectoire, roulant sur le sol. La lave de Kilaea lui prit néanmoins un bras dans la manœuvre, le forçant à lâcher un juron, poussé par la douleur exacerbée qu’il ressentait. L’érudit ne bougea pas d’un pouce. La lave le traversera de part en part tandis qu’un trait de feu lui traversa alors la tête. Il disparut dans la seconde alors que son image se troubla. Ce fourbe utilisait une illusion. Quand avait elle commencé ?
Sa voix résonna dans la pièce.
—Kilaea Sliabh, membre des Forces médicales reikoises. Pensez vous sincèrement que je n’aurai pas pris mes dispositions avant d’affronter votre petit comité ? J’ai pu avoir vent de vos capacités de destruction massive portées par l’élément qui vous compose. Vous n’affrontez pas de vulgaires monstres ici. Vous faites face à un éminent membre du conseil melornois ! Je vais vous dresser tel les animaux du désert que vous êtes ! J’ai vent de vos forces et faiblesses !”
Dès lors, un puissant typhon de vent et de givre se dressa autour du duo, les emprisonnant en son sein. Rendant toute vision extérieure impossible. La température chuta et plusieurs lames de givres sortirent d’un coup de la tempête. Kilaea eut le temps de les esquiver ou de s’en protéger en partie, mais ces dernières lui offrirent quelques estafilades au niveau des côtes. Le duo put sentir que de nouvelles lames se formaient alors au sein du vent givré.
Un tel torrent de mana n’était pas anodin, qui que fût cet homme, il n’avait pas volé sa place chez les érudits.
Il fallait réfléchir, et vite. La passe d’arme n’en était qu’à ses balbutiements et il était temps de contre-attaquer ! Il était hors de question qu’une telle insolence reste impunie trop longtemps.
- Objectifs et autre:
- Vous êtes toujours libres de vous organiser comme vous le souhaitez. Le statut du poison est toujours le même qu'au tour dernier.
Et surtout, amusez vous bien !
CENDRES
crédits : 914
Info personnage
Race: Demi-titan
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal neutre
Rang: B
« LE DÉSERT NE PEUT PAS ÊTRE DRESSÉ, CHIEN ! CEUX QUI TENTENT CETTE FOLIE SE FONT AVALER PAR SES SABLES, ET SA FAIM EST SANS LIMITE ! »
Le vent rugissait autour du Vice-Roi et de la FMR, un vent glacial dans lequel se formait des lames de givre. Une démonstration de la maîtrise de l’érudit, mais le vieillard n’était pas du genre à se laisser impressionner. Son propre mana, dont une partie bataillait toujours à l’intérieur de son corps pour endiguer les effets du poison, se mit à rougeoyer autour de lui, alors que des flammes se formaient autour de son corps, puis le quittaient pour former une espèce de bulle enflammée autour du duo reikois, se portant à la rencontre du vent glacée.
Ce premier dôme de flamme s’écrasa sur le barrage de mana adverse, semblant se concentrer sur les lames givrées tout particulièrement, et l’on pouvait entendre un grésillement désagréable causé par les deux mana entremêlés dans une danse mortelle. Le typhon créé par magie ne fut pas en reste, cependant, car un deuxième dôme infernal fut créé par le Demi-Titan, plus puissant que le précédant, s’abattant avec fureur sur la création magique. Pas de grésillements, cette fois, mais plutôt un hurlement abstrait, alors que les flammes s’entremêlaient aux courants d’airs meurtriers, chercher à leur couper le souffle.
Genryusai se tenait debout, sourcils froncés, son arme toujours rangée dans son fourreau. L’érudit renégat n’avait pas gagné le droit de voir le Vice-Roi tirer l’arme au clair, un privilège réservée aux adversaires de valeur. Lui et ses complices ne méritaient pas une fin valeureuse, mais plutôt une exécution sommaire, tels de vulgaires parasites. La Voix s’adressa à la FMR qui l’accompagnait, d’un ton ne souffrant d’aucune contestation :
« ALLEZ-VOUS RESTER PLANTÉE LÀ ET LAISSER CET INSECTE VOUS INSULTER, SOLDATE ? MONTREZ MOI VOTRE VALEUR ET ÉCRASEZ CE NUISIBLE »
Genryusai avait toujours été doué pour motiver la jeunesse !
- Résumé:
Bagarre ! Genryusai envoie son mana pour contrer les attaques de l’érudit caché derrière ses illusions, et encourage Kilaea à déclarer le renégat
Actions :
- Renforcement P2, pour se prémunir des effets du poison !
- Feu P2, pour créer une forme de flamme autour du duo allant s’opposer aux lames de givres particulièrement
- Feu P3, idem, pour s’opposer au typhon particulièrement
Pouvoirs utilisés :
P1 : 6/infini
P2 : 4/10
P3 : 2/5
P4 : 0/2
CENDRES
crédits : -36
Info personnage
Race: Elementaire de lave
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Neutre bon
Rang: B
Message 5
L'assaut avait vite était endiguée, le premier soldat disparut totalement sous la gerbe de lave que je lui avais réservé. Même si le deuxième n'y perdit qu'un bras, j'étais maintenant sauve. L'attaque qui visait l'ancien fut arrêtée avec tout l'orgueil que pouvait montrer le demi-titan. Il ne chercha même pas à esquiver, à paré à l'aide d'une magie autre que son corps.
C'était balancer à la face de l'érudit l'inutilité de son sort face à lui.
J'espérais surtout que l'on arrive à temps, que les sacrifices ne soient pas inutiles. J'avais déjà eu du mal à passer au-dessus du massacre de la première attaque, des gens que je n'avais pus soigner. Mes pouvoirs qui ne me répondaient plus à ce moment. Heureusement, parfois, mon esprit ressortait le regard rouge dorée unique de ce jeune elfe que j'avais réussi à aider, lui. Avant, souvent de me ressortir l'odeur de la chair brûlée d'une autre elfe.
Et quand la lave atteignit l'érudit, rien. Il disparut, nous révélant une illusion qui nous avait bernés tous les deux. Une autre tirade de l'érudit me chauffa l'esprit. J'avais envie de hurler, tant de suffisance alors qu'il n'osait pas rester devant nous. Le vent s'intensifia, m'englobant.
De la buée s'échappa de ma bouche.
Mon esprit ne fit qu'un tour, le froid, il fallait que j'agisse vite. Mon corps réagissait déjà au changement de température. Mes lèvres bleuissent légèrement. Des lames de givres se créèrent, dansant autour de nous et si je pensais avoir eu le temps d'éviter cette première danse, je m'étais trompée. J'avais senti la glace me déchirer la peau à plusieurs endroits. Faisant couler mon sang par les plaies, ternissant ma peau au contact de cette faiblesse que je traînais.
Je serrais les dents, contenant ma douleur. Je commençais à me recroqueviller pour me défendre de cette sensation. Je sentais la lave monter en moi, les craquelures sur mon corps, mes yeux viraient au rouge. Dés flamment se mirent à tourner autour de nous. J'étais protégé par la Voix de l'empire. Je me redressais, préparant à répliquer, encourager à la violence par le chef de la diplomatie.
Les craquelures de mon corps se prolongèrent sur le sol, mon visage se mit à briller à la canalisation de ma magie. Sans répondre, je posais un genou au sol, ma main se posa sur les pavés. Ils se mirent à rougir se zébrant, s'illuminant et dessinant un cercle autour de nous. Le chaud combattait le froid. Je sentais le sol se réchauffait, pousser par l'urgence de la situation, par l'envie qui m'animait.
L'adrénaline du champ de bataille qui envahissait mes veines. Ce genre d'action qui me manquait, même si mon esprit réclamait autre chose. Mon corps avait été formaté par ces années de guerre. ¢ Mon autre main vint frapper le sol, l'amorce d'une détonation bruyante. La lave fut projetée tout autour de nous. Cette fois plus d'endroits où se cacher, plus de subterfuge.
Je me redressai lentement à côté de l'ancien, toujours plus petite que lui d'une vingtaine de centimètres, essayant de garder ma magie sur ce poison pendant que mon regard passa autour de nous, espérant trouver ce fumier se couvert de lave et hurlant qu'on l'achève.
Actions :
- Creer une eruption autout d'elle et du vieux (p3 magma)
- Essaie toujours de retarder le poison (p1 soins élémentaire)
Pouvoirs utilisés :
P1 : 2/infini
P2 : 3/10
P3 : 2/5
P4 : 0/3
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