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La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
Messages : 522
crédits : 1444
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Info personnage
Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Takhys terminait de nettoyer ses chopes. Ses clients du matin avaient à peine eu le temps de savourer leur première gorgée qu'ils ont dû partir précipitamment. Les malheureux, ils avaient payé leur consommation pour rien. S'étaient-ils confondu en excuses avant de tout laisser sur leur tablée. Tous les matins, avant d'entamer leur journée sur les quais du port, ils venaient à trois ou quatre se prendre une bonne petite bière pour accompagner un solide petit déjeuner, que la tenancière avait appris à faire d'avance pour eux. Là, outre l'abandon de leur boisson matinale, elle n'avait pas eu le temps de faire cuire l'œuf sur le plat et les deux tranches de jambons bien grasses que chacun d'entre eux appréciait dévorer. Tant pis pour la bière, elle leur préparera leur repas à leur retour alors. S'ils revenaient...
Elle posa sa seconde chope séchée avec son essuie de lin et regarda par l'une des fenêtres du Marsouin Blanc. Le temps était fort obscure, pour un début de matinée. Bien qu'on était à la fin de l'été, le ciel était sombrement nuageux et le vent soufflait avec force et par intermittence. Une petite tempête s'était approchée des côtes un peu plus rapidement qu'observé par la capitainerie, prenant un peu tout le monde de court. Pour cela que ses trois ouvriers portuaires de ce matin n'avaient pas eu le temps d'engloutir leur bière bien mousseuse. Avec cette colère maritime, ils avaient pris la décision de se rendre utile, pour protéger les possibles marchandises qui avaient été débarqués à l'aube, ou à l'inverse, de charger au plus vite celles qui devaient l'être, pour être à couvert dans les cales des navires ventrues venus faire commerce. Chose certaine était qu'aucun navire ne ferait voile au-delà du port. Sauf les plus audacieux... ou les plus fous.
Elle cligna des yeux, quand un flash blanc illumina l'extérieur. Ah... l'orage maintenant. Le noyau de la tempête se rapprochait. Le tonnerre éclata non loin. Peut être devrait-elle préparer quelques spiritueux réchauffant pour les terrestres qui entreront ici pour se réfugier de la furie des éléments. Elle sourit en étant ébloui une seconde fois par un autre éclair, qui tonna plus proche. Oui, quelques potentiels clients pourraient se précipiter dans sa taverne pour se mettre sous la protection d'un solide toit, car si la pluie se mettait à .... tomber... qu'elle était forte pour deviner la suite. Une forte pluie se mettre à tomber, au point qu'on ne voyait plus rien par la fenêtre. Ça lavera au moins le port, qui puait un peu trop le poisson pourri cette dernière semaine. Elle termina de faire sécher sa troisième chope. Satisfaite, elle la posa à côté de ses deux autres soeurs, dans une ligne parfaite. Autant les laisser sur le comptoir, ne sait-on jamais.
Elle posa sa seconde chope séchée avec son essuie de lin et regarda par l'une des fenêtres du Marsouin Blanc. Le temps était fort obscure, pour un début de matinée. Bien qu'on était à la fin de l'été, le ciel était sombrement nuageux et le vent soufflait avec force et par intermittence. Une petite tempête s'était approchée des côtes un peu plus rapidement qu'observé par la capitainerie, prenant un peu tout le monde de court. Pour cela que ses trois ouvriers portuaires de ce matin n'avaient pas eu le temps d'engloutir leur bière bien mousseuse. Avec cette colère maritime, ils avaient pris la décision de se rendre utile, pour protéger les possibles marchandises qui avaient été débarqués à l'aube, ou à l'inverse, de charger au plus vite celles qui devaient l'être, pour être à couvert dans les cales des navires ventrues venus faire commerce. Chose certaine était qu'aucun navire ne ferait voile au-delà du port. Sauf les plus audacieux... ou les plus fous.
Elle cligna des yeux, quand un flash blanc illumina l'extérieur. Ah... l'orage maintenant. Le noyau de la tempête se rapprochait. Le tonnerre éclata non loin. Peut être devrait-elle préparer quelques spiritueux réchauffant pour les terrestres qui entreront ici pour se réfugier de la furie des éléments. Elle sourit en étant ébloui une seconde fois par un autre éclair, qui tonna plus proche. Oui, quelques potentiels clients pourraient se précipiter dans sa taverne pour se mettre sous la protection d'un solide toit, car si la pluie se mettait à .... tomber... qu'elle était forte pour deviner la suite. Une forte pluie se mettre à tomber, au point qu'on ne voyait plus rien par la fenêtre. Ça lavera au moins le port, qui puait un peu trop le poisson pourri cette dernière semaine. Elle termina de faire sécher sa troisième chope. Satisfaite, elle la posa à côté de ses deux autres soeurs, dans une ligne parfaite. Autant les laisser sur le comptoir, ne sait-on jamais.
La Veuve Noire
Leonora de Hengebach
Messages : 264
crédits : 1837
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Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyale neutre
Rang: B
Le port était un endroit bruyant et animé, avec des marchands qui criaient leurs offres, des pêcheurs réparaient leurs filets et des marins racontaient des histoires de leurs voyages lointains. Les odeurs de poissons frais ou plus ou moins, d'épices et de bois flottèrent dans l'air, créant une atmosphère unique et vivante. Léonora était en visite dans le port de Courage et comptait bien s’enfoncer dans la ville pour poursuivre sa découverte.
Le port était équipé de quais en bois solides pour le déchargement des marchandises en provenance des navires. Des entrepôts en pierre étaient disséminés le long des quais pour le stockage des marchandises, notamment des tonneaux de vin, des sacs de céréales, des textiles et d'autres produits. Des marchés locaux étaient organisés près du port, là où les habitants venaient acheter des produits frais et des marchandises plus exotiques. Léonora s’y attarda un peu. Une vieille commerçante leva le nez vers le ciel et conseilla à la jeune brune de rentrer rapidement, que le temps était à l’orage, qu’une tempête approchait. Le port abritait une variété de navires, allant des modestes bateaux de pêche aux imposants navires marchands. Certains de ces navires arboraient les couleurs et les emblèmes de la ville de Courage, renforçant ainsi le sentiment d'identité et de fierté locale. La mer s’agitait peu à peu, faisant danser chaque navire sous ses vagues naissantes.
Le ciel, autrefois serein et bleu, commença à se transformer. Des nuages sombres, épais et menaçants s'accumulèrent rapidement à l'horizon, obscurcissant la lumière du soleil. Le vent, autrefois doux et apaisant, commençait à souffler avec une intensité croissante, agitant violemment les drapeaux et les cordages des navires amarrés et les cheveux de Léonora fouettèrent son visage. Les premières gouttes de pluie tombèrent, lourdes et froides, créant des éclaboussures sur les pavés du port. Le bruit de la pluie sur les toits rouges des maisons, sur les entrepôts et des bâtiments portuaires était semblable au martèlement incessant de petits outils. Les bateaux dans le port commencèrent à se balancer dangereusement sur les vagues qui grossissaient rapidement. Les marins s'affairaient frénétiquement à sécuriser leurs navires, enroulant les voiles avec précipitation et serrant les amarres avec force. Le cri des mouettes, prit une note plus aiguë, témoignant de l'approche imminente de la tempête.
Le grondement sourd du tonnerre résonnait à l'horizon, annonçant l'arrivée prochaine de l'orage. Les éclairs zébraient le ciel maintenant noir, illuminant brièvement le port et la mer agitée. Le roulement des vagues se transforma en un rugissement déchaîné. Les arbres ployaient sous la force du vent, leurs feuilles tourbillonnèrent dans les airs comme des milliers de papillons emportés par la tempête. L'air était chargé d'électricité et une tension palpable régnait parmi les marins et les habitants du port. Ils se savaient à la merci des éléments, impuissants face à la furie de la nature. Dans ce tumulte, le port était transformé en un véritable chaos de mouvements frénétiques, de bruits assourdissants alors que la tempête s'abattait avec une violence inouïe, laissant les âmes du port dans l'attente anxieuse de son passage.
Léonora souleva ses jupes et se mit à courir en s’enfonçant dans la ville, empruntant la ruelle la plus proche. Ce n’était qu’une enfilade de maisons et Léonora désespérait de trouver un refuge, le temps que la tempête ne se calme. Il tombait maintenant des trombes d’eau, on n’y voyait pas à plus d’une dizaine de mètres. On se serait cru en pleine apocalypse. Quand soudain, la jeune noble aperçut l’enseigne du Marsouin Blanc, c’est en cet endroit qu’elle décida de se mettre à l’abri.
Elle entra en trombe dans la taverne pour refermer la porte derrière elle, essoufflée est dégoulinante, laissant sous elle une flaque qui ne cessait de s’étendre sur le sol. Léonora n’osait plus bouger, confuse, elle leva les yeux sur la tenancière qui essuyait des choppes.
- Pardonnez-moi, je voulais m’abriter mais je crois que c’est une mauvaise idée… Tout en désignant le sol détrempé. Elle n'était pas du genre à se lamenter, mais elle faisait vraiment peine à voir.
Le port était équipé de quais en bois solides pour le déchargement des marchandises en provenance des navires. Des entrepôts en pierre étaient disséminés le long des quais pour le stockage des marchandises, notamment des tonneaux de vin, des sacs de céréales, des textiles et d'autres produits. Des marchés locaux étaient organisés près du port, là où les habitants venaient acheter des produits frais et des marchandises plus exotiques. Léonora s’y attarda un peu. Une vieille commerçante leva le nez vers le ciel et conseilla à la jeune brune de rentrer rapidement, que le temps était à l’orage, qu’une tempête approchait. Le port abritait une variété de navires, allant des modestes bateaux de pêche aux imposants navires marchands. Certains de ces navires arboraient les couleurs et les emblèmes de la ville de Courage, renforçant ainsi le sentiment d'identité et de fierté locale. La mer s’agitait peu à peu, faisant danser chaque navire sous ses vagues naissantes.
Le ciel, autrefois serein et bleu, commença à se transformer. Des nuages sombres, épais et menaçants s'accumulèrent rapidement à l'horizon, obscurcissant la lumière du soleil. Le vent, autrefois doux et apaisant, commençait à souffler avec une intensité croissante, agitant violemment les drapeaux et les cordages des navires amarrés et les cheveux de Léonora fouettèrent son visage. Les premières gouttes de pluie tombèrent, lourdes et froides, créant des éclaboussures sur les pavés du port. Le bruit de la pluie sur les toits rouges des maisons, sur les entrepôts et des bâtiments portuaires était semblable au martèlement incessant de petits outils. Les bateaux dans le port commencèrent à se balancer dangereusement sur les vagues qui grossissaient rapidement. Les marins s'affairaient frénétiquement à sécuriser leurs navires, enroulant les voiles avec précipitation et serrant les amarres avec force. Le cri des mouettes, prit une note plus aiguë, témoignant de l'approche imminente de la tempête.
Le grondement sourd du tonnerre résonnait à l'horizon, annonçant l'arrivée prochaine de l'orage. Les éclairs zébraient le ciel maintenant noir, illuminant brièvement le port et la mer agitée. Le roulement des vagues se transforma en un rugissement déchaîné. Les arbres ployaient sous la force du vent, leurs feuilles tourbillonnèrent dans les airs comme des milliers de papillons emportés par la tempête. L'air était chargé d'électricité et une tension palpable régnait parmi les marins et les habitants du port. Ils se savaient à la merci des éléments, impuissants face à la furie de la nature. Dans ce tumulte, le port était transformé en un véritable chaos de mouvements frénétiques, de bruits assourdissants alors que la tempête s'abattait avec une violence inouïe, laissant les âmes du port dans l'attente anxieuse de son passage.
Léonora souleva ses jupes et se mit à courir en s’enfonçant dans la ville, empruntant la ruelle la plus proche. Ce n’était qu’une enfilade de maisons et Léonora désespérait de trouver un refuge, le temps que la tempête ne se calme. Il tombait maintenant des trombes d’eau, on n’y voyait pas à plus d’une dizaine de mètres. On se serait cru en pleine apocalypse. Quand soudain, la jeune noble aperçut l’enseigne du Marsouin Blanc, c’est en cet endroit qu’elle décida de se mettre à l’abri.
Elle entra en trombe dans la taverne pour refermer la porte derrière elle, essoufflée est dégoulinante, laissant sous elle une flaque qui ne cessait de s’étendre sur le sol. Léonora n’osait plus bouger, confuse, elle leva les yeux sur la tenancière qui essuyait des choppes.
- Pardonnez-moi, je voulais m’abriter mais je crois que c’est une mauvaise idée… Tout en désignant le sol détrempé. Elle n'était pas du genre à se lamenter, mais elle faisait vraiment peine à voir.
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
Messages : 522
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Info personnage
Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
La pluie s'était intensifiée à un point que la Sirène se demandait si la ville de Courage ne s'était pas téléportée vers les régions plus chaudes et plus humides, là où les trombes d'eau étaient tout aussi conséquentes. Ça ressemblait à la mousson, où l'eau tombait tellement en volume sur le sol qu'elle l'inondait, qu'elle poussait les rivières à envahir les terres. Normalement, vu la géographie de la cité portuaire, l'eau tombée du ciel ne pourra que s'écouler que vers la mer. Restait à voir à quelle vitesse elle dévalera les rues. Un instant, elle regarda par la fenêtre. Elle ne voyait presque plus rien. Eh bien, pensa-t-elle, les cieux étaient déchaînés aujourd'hui. Elle prit une nouvelle chope, afin de rallonger la ligne formée par les trois qu'elle avait lavées et essuyées pour se tenir prête à l'arrivée en urgence de possibles clients dégoulinants de flotte. Mais personne n'entra dans sa petite taverne. Et les gouttes tombaient toujours en masse, avec une redoutable intensité. Ce ne sera pas dans l'heure et dans l'heure prochaine qu'elle aura de la clientèle. Il y aura sûrement des dégâts, des caves et des cales de navire inondées, des toitures fuitant... Hum... peut-être qu'elle devra aller voir une fois la météo redevenue plus sereine les possibles dégâts des tuiles du toit. Il suffisait d'un rien pour que ça trouve une fuite et que cela détrempe tout.
Elle regarda sa quatrième chope toute propre. Elle lâcha un petit soupir. La surface était vraiment fragile. Une tempête passait et bonjour les dégâts. Sous l'eau, hormis les récifs et les faibles profondeurs qui étaient touchés, le reste était totalement à l'abri. Il suffisait de s'enfoncer un peu pour échapper au remous des vagues furieuses, d'être malmenées par les bourrasques puissantes et des éclairs aveuglants. Ici, sur la terre ferme, elle avait beau être sous un toit, elle se retrouvait à commencer à s'inquiéter des frais à débourser si le toit de sa taverne venait à céder face aux intempéries d'une belle et rare violence pour ce mois-ci. Elle sursauta quand la porte s'ouvrit d'un coup, dans un sourd claquement. S'attendant presque à ce que ce soit un coup de vent, elle découvrit une jeune femme plus que détrempée qui était entrée, qui termina de batailler à fermer la porte pour repousser l'air venteux qui cherchait à entrer à son tour. Takhys cligna plusieurs fois de ses paupières, pour s'assurer qu'elle n'était pas victime d'une hallucination. Non, elle ne rêvait pas, elle avait bien en face une potentielle cliente
Elle eut un léger sourire, déposa sa chope désormais propre dans la ligne des autres parfaitement alignées et regarda la nouvelle venue de la tête aux pieds. Elle haussa un sourcil en voyant la petite mare d'eau sous ses pieds. Puis, elle remonta ses yeux bruns pailletés d'ambre sur la jeune femme encore ruisselante d'eau.
''Pourquoi serait-ce une si mauvaise idée ? Il pleut averse dehors... a moins que vous ne souhaitiez vous métamorphoser en poisson. Malgré cette inondation qui a pris place sous vos semelles, bienvenue au sein du Marsouin Blanc. Je ne m'attendais pas à avoir du monde ce matin, avec cette tempête qui sévit. "
Son sourire s'étendit un peu, toute joviale
''Faudra me nettoyer cette flaque. Le bois du plancher ne va pas apprécier… "fit-elle, avant de laisser quelques secondes de silence planer, permettant d'écouter le martèlement sourd d'une forte pluie qui ne perdait pas en intensité.
''Je plaisante voyons. Essayez de vous essorer un maximum, asseyez-vous où vous le souhaitez. Je vais chercher de quoi vous aider à vous sécher. "
Elle quitta son comptoir pour pénétrer dans sa salle d'eau jusqu'à côté, et en ressorti avec deux serviettes de lin doux, pour rejoindre son invitée surprise en mode éponge à essorer.
"Tenez. Et frottez-vous bien. Si besoin, j'ai une tenue féminine à vous prêter si vous le souhaiter. "
Elle en profita pour observer cette humaine. Jeune, d'une petite taille, mais assez jolie et avec une allure qui faisait d'elle une femme en bonne forme physique. Un petit lot agréable pour un homme en somme. Heureusement, aucun ne traînait dans les parages. Et elle ne devait pas être du coin. Mais elle était loin d'être une ouvrière ou une femme de caste manuelle.
''Je me demande ce que vous faisiez dehors par un temps pareil. "
Elle regarda sa quatrième chope toute propre. Elle lâcha un petit soupir. La surface était vraiment fragile. Une tempête passait et bonjour les dégâts. Sous l'eau, hormis les récifs et les faibles profondeurs qui étaient touchés, le reste était totalement à l'abri. Il suffisait de s'enfoncer un peu pour échapper au remous des vagues furieuses, d'être malmenées par les bourrasques puissantes et des éclairs aveuglants. Ici, sur la terre ferme, elle avait beau être sous un toit, elle se retrouvait à commencer à s'inquiéter des frais à débourser si le toit de sa taverne venait à céder face aux intempéries d'une belle et rare violence pour ce mois-ci. Elle sursauta quand la porte s'ouvrit d'un coup, dans un sourd claquement. S'attendant presque à ce que ce soit un coup de vent, elle découvrit une jeune femme plus que détrempée qui était entrée, qui termina de batailler à fermer la porte pour repousser l'air venteux qui cherchait à entrer à son tour. Takhys cligna plusieurs fois de ses paupières, pour s'assurer qu'elle n'était pas victime d'une hallucination. Non, elle ne rêvait pas, elle avait bien en face une potentielle cliente
Elle eut un léger sourire, déposa sa chope désormais propre dans la ligne des autres parfaitement alignées et regarda la nouvelle venue de la tête aux pieds. Elle haussa un sourcil en voyant la petite mare d'eau sous ses pieds. Puis, elle remonta ses yeux bruns pailletés d'ambre sur la jeune femme encore ruisselante d'eau.
''Pourquoi serait-ce une si mauvaise idée ? Il pleut averse dehors... a moins que vous ne souhaitiez vous métamorphoser en poisson. Malgré cette inondation qui a pris place sous vos semelles, bienvenue au sein du Marsouin Blanc. Je ne m'attendais pas à avoir du monde ce matin, avec cette tempête qui sévit. "
Son sourire s'étendit un peu, toute joviale
''Faudra me nettoyer cette flaque. Le bois du plancher ne va pas apprécier… "fit-elle, avant de laisser quelques secondes de silence planer, permettant d'écouter le martèlement sourd d'une forte pluie qui ne perdait pas en intensité.
''Je plaisante voyons. Essayez de vous essorer un maximum, asseyez-vous où vous le souhaitez. Je vais chercher de quoi vous aider à vous sécher. "
Elle quitta son comptoir pour pénétrer dans sa salle d'eau jusqu'à côté, et en ressorti avec deux serviettes de lin doux, pour rejoindre son invitée surprise en mode éponge à essorer.
"Tenez. Et frottez-vous bien. Si besoin, j'ai une tenue féminine à vous prêter si vous le souhaiter. "
Elle en profita pour observer cette humaine. Jeune, d'une petite taille, mais assez jolie et avec une allure qui faisait d'elle une femme en bonne forme physique. Un petit lot agréable pour un homme en somme. Heureusement, aucun ne traînait dans les parages. Et elle ne devait pas être du coin. Mais elle était loin d'être une ouvrière ou une femme de caste manuelle.
''Je me demande ce que vous faisiez dehors par un temps pareil. "
La Veuve Noire
Leonora de Hengebach
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Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyale neutre
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La taverne était rendue plus sombre, les éclairs déchiraient le ciel obscurci par d'épais nuages noirs. La tempête faisait rage à l'extérieur de la taverne, secouant les les volets battants des habitations voisines. La pluie, aussi torrentielle que la colère des Titans, tombait en trombes, transformait les rues en rivières.
Au milieu de ce chaos naturel, la jeune femme qui avait trouvé refuge, portait une robe autrefois élégante, faite de soie et de fine dentelle, maintenant lourdement trempée et collée à sa peau, semblait porter la pluie qui tombait sans relâche. Ses cheveux d'ordinaire bien coiffés étaient devenus des mèches emmêlées, collées à son visage pâle et inondé. Ses chaussures élégantes étaient maintenant des réservoirs d'eau, faisant chaque pas difficile et inconfortable. L'eau dégoulinait de sa silhouette, créant une flaque autour d'elle. Le regard surpris de la tenancière se leva vers cette vision incongrue et une Léonora tremblante de froid, l'eau dégoulinait, créant une flaque autour d’elle qui ne faisait que grossir. Elle était un contraste saisissant avec l'atmosphère chaleureuse de la taverne, mais son arrivée imprévue ne faisait que renforcer le caractère dramatique de la scène dans cet abri providentiel. Des gouttes de pluie s'accrochaient à ses cils et glissaient sur ses joues, créant un éclat particulier dans son regard, un mélange de fausse fragilité et de résilience.
La femme qui se tenait là à essuyer les chopes lui suggéra de nettoyer le sol noyé par sa faute. La de Hengebach baissa les yeux sur le plancher noyé par sa faute et répondit, le sourire contrit.
Oui, biensûr… Je nettoierai s’il le faut.
Il était normal après tout de ne pas laisser derrière soit un bazar sans nom. C'est alors que la femme chaleureuse et bienveillante, la tenancière de l'auberge, s'avança vers elle avec un sourire accueillant. Ses yeux ambrés pétillaient d'amabilité alors qu'elle tendait d’une main secourable des serviettes pour se sécher et lui proposa même une tenue. Léonora s’était essorée, ce qui avait fait couler l’eau bien plus qu’à son arrivée et prit place à une table non loin. Elle s’essuya le visage puis commença par à se frictionner les cheveux en retirant au préalable, la « pince » qui lui soutenait les cheveux.
Je vous remercie beaucoup. Je me promenais sur le port, quand le temps a changé subitement, je me suis laissée surprendre. Dans la précipitation, j’ai emprunté une rue au hasard et me voici.
Quant à la proposition d’une tenue sèche était très tentante, sachant qu’elle commençait à se refroidir un peu plus, elle hésitait…
Je ne voudrais pas abuser de votre gentillesse ni vous déposséder d’une robe.
Lui proposait-elle une de ses propres robes ? Sans doute pas. La femme se tenant près d’elle était bien plus grande et opulente qu’elle. De beaux arguments que Léonora ne pouvait rater tant ils étaient parfaitement mis en valeur. Elle continua de s’essuyer la nuque puis le léger décolleté de changer de serviette tout en laissant échapper un grand frisson.
Cependant, je prendrais bien quelque chose de chaud. Une soupe ou un repas et une boisson, s’il vous plait.
La taverne était vide, le temps n’était pas favorable à la fréquentation contrairement à ce que la jeune brune aurait pu penser et pour la remercier, elle ferait tourner un peu le commerce.
La clientèle se fait-elle toujours aussi rare par mauvais temps ?
Au milieu de ce chaos naturel, la jeune femme qui avait trouvé refuge, portait une robe autrefois élégante, faite de soie et de fine dentelle, maintenant lourdement trempée et collée à sa peau, semblait porter la pluie qui tombait sans relâche. Ses cheveux d'ordinaire bien coiffés étaient devenus des mèches emmêlées, collées à son visage pâle et inondé. Ses chaussures élégantes étaient maintenant des réservoirs d'eau, faisant chaque pas difficile et inconfortable. L'eau dégoulinait de sa silhouette, créant une flaque autour d'elle. Le regard surpris de la tenancière se leva vers cette vision incongrue et une Léonora tremblante de froid, l'eau dégoulinait, créant une flaque autour d’elle qui ne faisait que grossir. Elle était un contraste saisissant avec l'atmosphère chaleureuse de la taverne, mais son arrivée imprévue ne faisait que renforcer le caractère dramatique de la scène dans cet abri providentiel. Des gouttes de pluie s'accrochaient à ses cils et glissaient sur ses joues, créant un éclat particulier dans son regard, un mélange de fausse fragilité et de résilience.
La femme qui se tenait là à essuyer les chopes lui suggéra de nettoyer le sol noyé par sa faute. La de Hengebach baissa les yeux sur le plancher noyé par sa faute et répondit, le sourire contrit.
Oui, biensûr… Je nettoierai s’il le faut.
Il était normal après tout de ne pas laisser derrière soit un bazar sans nom. C'est alors que la femme chaleureuse et bienveillante, la tenancière de l'auberge, s'avança vers elle avec un sourire accueillant. Ses yeux ambrés pétillaient d'amabilité alors qu'elle tendait d’une main secourable des serviettes pour se sécher et lui proposa même une tenue. Léonora s’était essorée, ce qui avait fait couler l’eau bien plus qu’à son arrivée et prit place à une table non loin. Elle s’essuya le visage puis commença par à se frictionner les cheveux en retirant au préalable, la « pince » qui lui soutenait les cheveux.
Je vous remercie beaucoup. Je me promenais sur le port, quand le temps a changé subitement, je me suis laissée surprendre. Dans la précipitation, j’ai emprunté une rue au hasard et me voici.
Quant à la proposition d’une tenue sèche était très tentante, sachant qu’elle commençait à se refroidir un peu plus, elle hésitait…
Je ne voudrais pas abuser de votre gentillesse ni vous déposséder d’une robe.
Lui proposait-elle une de ses propres robes ? Sans doute pas. La femme se tenant près d’elle était bien plus grande et opulente qu’elle. De beaux arguments que Léonora ne pouvait rater tant ils étaient parfaitement mis en valeur. Elle continua de s’essuyer la nuque puis le léger décolleté de changer de serviette tout en laissant échapper un grand frisson.
Cependant, je prendrais bien quelque chose de chaud. Une soupe ou un repas et une boisson, s’il vous plait.
La taverne était vide, le temps n’était pas favorable à la fréquentation contrairement à ce que la jeune brune aurait pu penser et pour la remercier, elle ferait tourner un peu le commerce.
La clientèle se fait-elle toujours aussi rare par mauvais temps ?
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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crédits : 1444
crédits : 1444
Info personnage
Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Après lui avoir tendu de quoi s'essuyer, la tavernière lorgna quelques secondes la flaque qui demeurait bien étalée sur le palier de la porte. Elle haussa des épaules quand à la proposition de nettoyer au besoin de la nouvelle abritée
''On verra. Qui sait, d'autres détrempés pourraient franchir le pas de la taverne pour chercher abri et chaleur. "
La jeune humaine alla se mettre à une table, qui étaient toutes disponibles, elle n'avait que l'embarras du choix. En même temps, Takhys réfléchissait à quelle tenue lui prêter, même si la bipède était plus menue qu'elle. Elle en avait toujours quelques-unes à disposition dans la réserve en cas de salissure culinaire. Elle sourit en espérant avoir celle qui permettait d'être ajustée à la taille, aux épaules et aux épaules par une série de lacets fins, simple et élégant, était bien dans l'établissement
"Ce sera le temps que votre robe termine de sécher, où du moins, d'être un peu moins humide... car je doute que vous apprécieriez de remettre un atour trempé. Ça colle tellement à la peau et pour se revêtir... une vraie galère. J'ai peut-être ce qu'il vous faut. Il me faut juste aller voir si je l'ai. Et vous pourrez la prendre. Je saurai la remplacer sans problème. "
Elle avait bien remarqué la qualité de celle que portait la jeune femme qui s'était temporairement transformée en algue dégoulinante à deux pattes. La Sirène avait vite saisi qu'elle n'avait pas une roturière en face d'elle. Et qui se baladait simplement sur le port ? Elle avait du mal à croire à cela. Mais bon ! Les humains avaient des fois des mœurs incompréhensibles.
''Je vais mettre à chauffer un fond de soupe que je prévoyais de faire pour les repas de la journée. Vous m'en direz des nouvelles. Et pour ce qui est de la clientèle ? Oh d'ordinaires, j'ai toujours quelques personnes présentes, mais là, la tempête est exceptionnellement forte. Tous les ouvriers portuaires se sont rendus au port pour limiter la casse des marchandises et les risques de ruptures des amarres des navires. Imaginez un peu la catastrophe si un navire venait à voguer tout seul et se naufrager à l'entrée du port...."
Oh, les bipèdes sauront réparer les dégâts et dégager si cela venait à arriver. Elle pourrait même aller fouiller rapidement le contenu de la coque, si l'occasion se présentait. Il n'y avait pas de petits profits.
''Bon ! Je reviens vite, le temps de lancer votre commande, pour avoir une bonne soupe chaude et de quoi vous vêtir. Je suis sûre que cela vous conviendra ! "
Elle ne mit guère de temps à passer en cuisine. Les murs vibrèrent encore une fois sous le grondement proche de l'orage. Quand elle revint, elle avait une robe classique, plus apte à être mis par de jeunes femmes travaillant aux gens, mais sa coupe était simple tout en restant agréable.
''La soupe sera bientôt prête. Si vous le souhaitez, j'ai cette robe, je peux vous aider à vous vêtir et l'adapter à votre morphologie, dans la pièce d'eau que j'ai à disposition pour des clients désireux de se baigner. Ainsi, vous serez à l'abri des regards indiscrets. Et êtes-vous certaine d'être qu'en simple balade dans les environs du port ? Pardonnez ma petite curiosité, mais vous paraissez chercher quelques belles affaires commerciales dans les parages, non ? Vous avez une allure... trop splendide pour n'être qu'une habitante des quartiers du port..."
''On verra. Qui sait, d'autres détrempés pourraient franchir le pas de la taverne pour chercher abri et chaleur. "
La jeune humaine alla se mettre à une table, qui étaient toutes disponibles, elle n'avait que l'embarras du choix. En même temps, Takhys réfléchissait à quelle tenue lui prêter, même si la bipède était plus menue qu'elle. Elle en avait toujours quelques-unes à disposition dans la réserve en cas de salissure culinaire. Elle sourit en espérant avoir celle qui permettait d'être ajustée à la taille, aux épaules et aux épaules par une série de lacets fins, simple et élégant, était bien dans l'établissement
"Ce sera le temps que votre robe termine de sécher, où du moins, d'être un peu moins humide... car je doute que vous apprécieriez de remettre un atour trempé. Ça colle tellement à la peau et pour se revêtir... une vraie galère. J'ai peut-être ce qu'il vous faut. Il me faut juste aller voir si je l'ai. Et vous pourrez la prendre. Je saurai la remplacer sans problème. "
Elle avait bien remarqué la qualité de celle que portait la jeune femme qui s'était temporairement transformée en algue dégoulinante à deux pattes. La Sirène avait vite saisi qu'elle n'avait pas une roturière en face d'elle. Et qui se baladait simplement sur le port ? Elle avait du mal à croire à cela. Mais bon ! Les humains avaient des fois des mœurs incompréhensibles.
''Je vais mettre à chauffer un fond de soupe que je prévoyais de faire pour les repas de la journée. Vous m'en direz des nouvelles. Et pour ce qui est de la clientèle ? Oh d'ordinaires, j'ai toujours quelques personnes présentes, mais là, la tempête est exceptionnellement forte. Tous les ouvriers portuaires se sont rendus au port pour limiter la casse des marchandises et les risques de ruptures des amarres des navires. Imaginez un peu la catastrophe si un navire venait à voguer tout seul et se naufrager à l'entrée du port...."
Oh, les bipèdes sauront réparer les dégâts et dégager si cela venait à arriver. Elle pourrait même aller fouiller rapidement le contenu de la coque, si l'occasion se présentait. Il n'y avait pas de petits profits.
''Bon ! Je reviens vite, le temps de lancer votre commande, pour avoir une bonne soupe chaude et de quoi vous vêtir. Je suis sûre que cela vous conviendra ! "
Elle ne mit guère de temps à passer en cuisine. Les murs vibrèrent encore une fois sous le grondement proche de l'orage. Quand elle revint, elle avait une robe classique, plus apte à être mis par de jeunes femmes travaillant aux gens, mais sa coupe était simple tout en restant agréable.
''La soupe sera bientôt prête. Si vous le souhaitez, j'ai cette robe, je peux vous aider à vous vêtir et l'adapter à votre morphologie, dans la pièce d'eau que j'ai à disposition pour des clients désireux de se baigner. Ainsi, vous serez à l'abri des regards indiscrets. Et êtes-vous certaine d'être qu'en simple balade dans les environs du port ? Pardonnez ma petite curiosité, mais vous paraissez chercher quelques belles affaires commerciales dans les parages, non ? Vous avez une allure... trop splendide pour n'être qu'une habitante des quartiers du port..."
La Veuve Noire
Leonora de Hengebach
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De sa mauvaise rencontre avec la pluie, il restait une flaque, une trainée d’eau et une Léonora noyée qui tentait de reprendre tête humaine.
La jeune femme s'était installée. Les chaises vides et les tables inoccupées donnaient à l'endroit une atmosphère un peu lugubre. Heureusement, la serveuse était fort aimable et prévenante. Mais pour l'instant, la seule compagnie qu'elle avait était le crépitement de l'orage au-dehors.
La blonde insista pour lui prêter une de ses robes et déjà la jeune noble sentait un frisson la traverser tant ses habits était humides et froids. Si elle pensait pouvoir les supporter le temps que l’orage cesse, elle s’était trompée. De ce fait, la proposition d’un prêt lui devenait séduisante. La jeune femme était touchée par la gentillesse de cette femme et accepta la robe avec reconnaissance, tout en s'excusant pour le dérangement.
- Alors j’accepte. Je vous la rendrais lorsque je l’aurais faite nettoyer, elle vous sera rendue rapidement.
Léonora s’était assise à une table près de la fenêtre, observant les gouttes de pluie ruisselant le long des carreaux et l’orage faisait vibrer vitres et murs. La serveuse, après avoir pris la commande, se dirigea vers la cuisine pour faire préparer le fond de soupe. Elle allait s’occuper du choix de la robe qui serait la solution pour Léo. Après avoir organisé la cuisine, elle se rendit dans une petite pièce adjacente, où elle devait conserver une robe de rechange. Elle revint dans la salle de restaurant avec la robe à la main, cherchant du regard Léonora. Elle la trouva assise à sa table, attendant sa soupe et la tenue sèche. Léonora fut surprise par la générosité de la serveuse.
C'est vraiment gentil de votre part. Merci beaucoup. Dit-elle en acceptant la robe en se levant.
Elle suivit la femme jusque la salle d’eau où elle se fit aider. Elles avaient retiré la robe détrempée et Léonora passa une nouvelle fois la serviette sur elle avant de passer la robe de prêt.
Je visitais les abords du port sans vraiment savoir où j’allais me rendre. Je souhaitais ensuite faire quelques commerces, dans l’espoir de trouver peut être des effets que je ne pourrais trouver à Liberty.
Elle avait passé la tête dans l’ouverture puis les bras dans les manches et tourna le dos à la rousse pour qu’elle puisse ajuster cette robe un peu grande en l’aidant en tirant sur le tissu vers l’arrière.
Peut être pourriez vous m’indiquer les meilleures boutiques…
L’orage gronda encore une fois, faisant lever le visage de la brune vers le plafond. Elle regarda ensuite par la fenêtre, voyant les éclairs zébrer encore le ciel assombri et les gouttes de pluie marteler les rues pavées de la ville. Il était évident que le voyage qu'elle avait prévu de poursuivre ce jour-là serait dangereux sous de telles conditions météorologiques.
Je crois que je vais devoir rester une nuit de plus si cela ne se calme sous peu, dit-elle en désignant la fenêtre. Cet orage est impressionnant, et je ne veux pas risquer de partir dans de telles conditions, ni de nuit.
La jeune femme s'était installée. Les chaises vides et les tables inoccupées donnaient à l'endroit une atmosphère un peu lugubre. Heureusement, la serveuse était fort aimable et prévenante. Mais pour l'instant, la seule compagnie qu'elle avait était le crépitement de l'orage au-dehors.
La blonde insista pour lui prêter une de ses robes et déjà la jeune noble sentait un frisson la traverser tant ses habits était humides et froids. Si elle pensait pouvoir les supporter le temps que l’orage cesse, elle s’était trompée. De ce fait, la proposition d’un prêt lui devenait séduisante. La jeune femme était touchée par la gentillesse de cette femme et accepta la robe avec reconnaissance, tout en s'excusant pour le dérangement.
- Alors j’accepte. Je vous la rendrais lorsque je l’aurais faite nettoyer, elle vous sera rendue rapidement.
Léonora s’était assise à une table près de la fenêtre, observant les gouttes de pluie ruisselant le long des carreaux et l’orage faisait vibrer vitres et murs. La serveuse, après avoir pris la commande, se dirigea vers la cuisine pour faire préparer le fond de soupe. Elle allait s’occuper du choix de la robe qui serait la solution pour Léo. Après avoir organisé la cuisine, elle se rendit dans une petite pièce adjacente, où elle devait conserver une robe de rechange. Elle revint dans la salle de restaurant avec la robe à la main, cherchant du regard Léonora. Elle la trouva assise à sa table, attendant sa soupe et la tenue sèche. Léonora fut surprise par la générosité de la serveuse.
C'est vraiment gentil de votre part. Merci beaucoup. Dit-elle en acceptant la robe en se levant.
Elle suivit la femme jusque la salle d’eau où elle se fit aider. Elles avaient retiré la robe détrempée et Léonora passa une nouvelle fois la serviette sur elle avant de passer la robe de prêt.
Je visitais les abords du port sans vraiment savoir où j’allais me rendre. Je souhaitais ensuite faire quelques commerces, dans l’espoir de trouver peut être des effets que je ne pourrais trouver à Liberty.
Elle avait passé la tête dans l’ouverture puis les bras dans les manches et tourna le dos à la rousse pour qu’elle puisse ajuster cette robe un peu grande en l’aidant en tirant sur le tissu vers l’arrière.
Peut être pourriez vous m’indiquer les meilleures boutiques…
L’orage gronda encore une fois, faisant lever le visage de la brune vers le plafond. Elle regarda ensuite par la fenêtre, voyant les éclairs zébrer encore le ciel assombri et les gouttes de pluie marteler les rues pavées de la ville. Il était évident que le voyage qu'elle avait prévu de poursuivre ce jour-là serait dangereux sous de telles conditions météorologiques.
Je crois que je vais devoir rester une nuit de plus si cela ne se calme sous peu, dit-elle en désignant la fenêtre. Cet orage est impressionnant, et je ne veux pas risquer de partir dans de telles conditions, ni de nuit.
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Takhys aida de ses mains habiles à ajuster la robe prêtée à son invitée du moment, après que celle-ci eut pu se sécher avec une serviette propre. La salle d'eau n'était pas opérationnelle pour accueillir un client en quête d'un bain chaud, mais la tenancière veillait toujours à ce qu'il y ait de quoi s'essuyer. Une bière renversée sur soi était si vite arrivé. Ou alors dans des circonstances météorologiques exceptionnelles, comme là, c'était le cas. D'ailleurs, l'orage se rappela encore aux deux jeunes femmes, dont celle qui avait subi son courroux pluvieux, en tonnant à en faire vibrer les murs.
''Décidément, je vais finir par croire que Kaiyo est revenu exprès pour porter sa mauvaise humeur sur Courage"murmura Takhys, non sans retenir un gloussement, imaginant sans mal des humains planqués sous la table de leur maison pour se croire plus à l'abri encore de la furie des éléments. Puis, une fois que la jeune femme eut passé sa tête et ses bras dans la robe prêtée, Takhys profita qu'elle se soit retournée de son propre chef pour commencer à serrer les lanières et placer comme il se fallait certains pans dorsaux de la robe. Chose certaine était que la donzelle avait l'habitude d'avoir une paire de bras supplémentaire pour ce genre de robe.
''Vous n'avez pas à me remercier, c'est tout naturel. "continua-t-elle d'un ton cristallin, tout en commençant à nouer les premiers lacets du corsage de la robe. "Vous n'avez pas eu de chances d'arriver à Courage et de vous prendre un méchant grain orageux. À croire que cette journée voulait vous enquiquiner un peu. "
Une fois l'ajustement fait, Takhys prit le temps de regarder si tout était en ordre. Elle tourna autour de la brune et sourit, satisfaites.
''On dirait qu'elle a été faite pour vous. Elle vous va parfaitement. Ainsi, vous étiez venue à Courage pour chercher des effets qu'on ne trouve à Liberty. Avant de vous donner quelques commerces du centre de la ville à vous suggérer, de quoi êtes-vous à la recherche exactement ? Je pourrai mieux vous aiguiller. Je ne suis qu'une tenancière, mais les clients causent des fois plus de raisons et on finit par avoir quelques petits conseils quant à certains produits. "
Elle prit la belle robe qui dégoulinait encore de quelques gouttes d'eau, tellement qu'elle était encore bien détrempée. Il faudra un petit moment pour qu'elle sèche. Elle la suspendit à côté des autres serviettes sèches et propres, pour qu'elle commence à dégorger lentement de toute la pluie qui l'avait gorgée, sans trop abîmer les tissus et les dentelles ; pour ce qui en restait encore de propre. En même temps, elle commençait à approfondir les raisons de la venue de la Dame. Qui sait, elle pourrait peut-être l'orienter sur quelque chose d'un peu hors commerce classique. Car Liberty avaient plus de commerce, de raffinement qu'à Courage, qui était plus une cité portuaire qu'une ville pour bourgeois et noble ; enfin presque.
Un instant, elle regarda, elle aussi, par la fenêtre, voyant les éclairs frapper les cieux dans le lointain obscur des cieux.
''C'est bien parti pour que cela dure en effet. Je n'offre pas de chambres à mes clients d'ordinaire, mais j'ai une petite pièce qui me sert quand je suis trop fatiguée pour rentrer chez moi après des soirées très festives de mes clients. je puis vous la prêter, pour être en bonne condition pour demain. Allez venez, la soupe doit être prête maintenant, pour vous puissiez vous réchauffer en la mangeant. "
''Décidément, je vais finir par croire que Kaiyo est revenu exprès pour porter sa mauvaise humeur sur Courage"murmura Takhys, non sans retenir un gloussement, imaginant sans mal des humains planqués sous la table de leur maison pour se croire plus à l'abri encore de la furie des éléments. Puis, une fois que la jeune femme eut passé sa tête et ses bras dans la robe prêtée, Takhys profita qu'elle se soit retournée de son propre chef pour commencer à serrer les lanières et placer comme il se fallait certains pans dorsaux de la robe. Chose certaine était que la donzelle avait l'habitude d'avoir une paire de bras supplémentaire pour ce genre de robe.
''Vous n'avez pas à me remercier, c'est tout naturel. "continua-t-elle d'un ton cristallin, tout en commençant à nouer les premiers lacets du corsage de la robe. "Vous n'avez pas eu de chances d'arriver à Courage et de vous prendre un méchant grain orageux. À croire que cette journée voulait vous enquiquiner un peu. "
Une fois l'ajustement fait, Takhys prit le temps de regarder si tout était en ordre. Elle tourna autour de la brune et sourit, satisfaites.
''On dirait qu'elle a été faite pour vous. Elle vous va parfaitement. Ainsi, vous étiez venue à Courage pour chercher des effets qu'on ne trouve à Liberty. Avant de vous donner quelques commerces du centre de la ville à vous suggérer, de quoi êtes-vous à la recherche exactement ? Je pourrai mieux vous aiguiller. Je ne suis qu'une tenancière, mais les clients causent des fois plus de raisons et on finit par avoir quelques petits conseils quant à certains produits. "
Elle prit la belle robe qui dégoulinait encore de quelques gouttes d'eau, tellement qu'elle était encore bien détrempée. Il faudra un petit moment pour qu'elle sèche. Elle la suspendit à côté des autres serviettes sèches et propres, pour qu'elle commence à dégorger lentement de toute la pluie qui l'avait gorgée, sans trop abîmer les tissus et les dentelles ; pour ce qui en restait encore de propre. En même temps, elle commençait à approfondir les raisons de la venue de la Dame. Qui sait, elle pourrait peut-être l'orienter sur quelque chose d'un peu hors commerce classique. Car Liberty avaient plus de commerce, de raffinement qu'à Courage, qui était plus une cité portuaire qu'une ville pour bourgeois et noble ; enfin presque.
Un instant, elle regarda, elle aussi, par la fenêtre, voyant les éclairs frapper les cieux dans le lointain obscur des cieux.
''C'est bien parti pour que cela dure en effet. Je n'offre pas de chambres à mes clients d'ordinaire, mais j'ai une petite pièce qui me sert quand je suis trop fatiguée pour rentrer chez moi après des soirées très festives de mes clients. je puis vous la prêter, pour être en bonne condition pour demain. Allez venez, la soupe doit être prête maintenant, pour vous puissiez vous réchauffer en la mangeant. "
La Veuve Noire
Leonora de Hengebach
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La tenancière l’aida habillement tout en ajustant parfaitement la robe et le corset à lacets. Leonora ne se retrouvait pas engoncée ni étouffée. Elle pouvait bouger et respirer librement, du moins, autant que l’on pouvait dans un tel accoutrement. La robe tombait quasi parfaitement. Finalement, cette jeune femme avait raison, elle lui allait, elle avait l’œil et l’adresse d’une camériste émérite. A croire qu’elle avait fait cela toute sa vie, ce que Léonora se garderait de lui demander au risque de vexer sa bienfaitrice du jour bien qu’elle paraissait inoffensive et de caractère facile. Celle-ci fit le tour de sa personne afin d’examiner le rendu final une dernière fois et semblait satisfaite. En effet, cela irait en attendant que le temps soit plus clément et sa robe mettable.
Je ne cherche rien de spécifique. Je fonctionne au coup de cœur. Mais je ne serais pas contre quelques objets décoratifs, une eau parfumée peut être.
Mais en réalité, ses voyages entrepris ces derniers temps avaient un autre but, trouver Myriem. Léonora avait imaginé que son amie aurait eu un destin hors du commun, un nom connu de tous à travers tous les continents. La Hengebourg devait très mal s’y prendre, ou peut être qu’elle n’était pas si aussi motivée qu’elle n’espérait. Léonora se donnait de bonnes raisons à cela, elle avait elle-même ses soucis qu’elle devait avant tout résoudre avant de prendre quelques instants pour la distraction. Son esprit s’égara sur un visage masculin qu’elle effaça aussitôt pour revenir à la femme adorable qui prenait si bien soin d’elle.
En vérité, je recherche une amie depuis peu. Je l’ai perdue de vue il y a plusieurs années de cela.
Elle se laissa surprendre par un frisson qui lui traversait le corps tandis que la blonde mis la robe à sécher puis répéta le même geste avec les serviettes. La bonté de cette femme ne s’arrêtait pas aux soins, elle lui proposa sa propre chambre, ce qui mit la jeune brune mal à l’aise. Elle ne pouvait ainsi abuser de l’hospitalité alors que son auberge ne se trouvait qu’à quelques rues d’ici. Elle y serait surement si elle ne s’était pas dirigée dans la mauvaise direction.
Vous êtes la bonté réincarnée, je ne puis accepter ni abuser. Je resterai jusqu’à ce que le temps me permette de remettre le nez dehors.
Elle la suivit donc jusque la table où lui serait servie la soupe chaude promise. Accompagnée d’une bière, cela serait une bonne idée.
Je prendrai une bière avec finalement, et prenez-vous quelque chose et accompagnez-moi, si vous le souhaitez.
C’était la moindre des choses après tout ce que cette femme avait fait pour elle.
Je ne cherche rien de spécifique. Je fonctionne au coup de cœur. Mais je ne serais pas contre quelques objets décoratifs, une eau parfumée peut être.
Mais en réalité, ses voyages entrepris ces derniers temps avaient un autre but, trouver Myriem. Léonora avait imaginé que son amie aurait eu un destin hors du commun, un nom connu de tous à travers tous les continents. La Hengebourg devait très mal s’y prendre, ou peut être qu’elle n’était pas si aussi motivée qu’elle n’espérait. Léonora se donnait de bonnes raisons à cela, elle avait elle-même ses soucis qu’elle devait avant tout résoudre avant de prendre quelques instants pour la distraction. Son esprit s’égara sur un visage masculin qu’elle effaça aussitôt pour revenir à la femme adorable qui prenait si bien soin d’elle.
En vérité, je recherche une amie depuis peu. Je l’ai perdue de vue il y a plusieurs années de cela.
Elle se laissa surprendre par un frisson qui lui traversait le corps tandis que la blonde mis la robe à sécher puis répéta le même geste avec les serviettes. La bonté de cette femme ne s’arrêtait pas aux soins, elle lui proposa sa propre chambre, ce qui mit la jeune brune mal à l’aise. Elle ne pouvait ainsi abuser de l’hospitalité alors que son auberge ne se trouvait qu’à quelques rues d’ici. Elle y serait surement si elle ne s’était pas dirigée dans la mauvaise direction.
Vous êtes la bonté réincarnée, je ne puis accepter ni abuser. Je resterai jusqu’à ce que le temps me permette de remettre le nez dehors.
Elle la suivit donc jusque la table où lui serait servie la soupe chaude promise. Accompagnée d’une bière, cela serait une bonne idée.
Je prendrai une bière avec finalement, et prenez-vous quelque chose et accompagnez-moi, si vous le souhaitez.
C’était la moindre des choses après tout ce que cette femme avait fait pour elle.
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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"Vous marchez au coup de cœur ? Moi aussi. Quand on regarde ici et là, qu'on ne cherche rien de spécifique et là, d'un coup, votre regard se porte sur quelque chose d'inattendu, que votre esprit n'aurait pas songé, qui fait battre votre cœur et là, vous sentez le souffle de votre âme qui vous dit, que c'est quelque chose qu'il vous faut, qui attise un désir d'enfant ou plus passionné..."Elle fit un petit sourire contrit. "J'en fait un peu trop, pardonnez-moi. C'est si jouissif de trouver comme cela, au détour d'un regard, quelque chose qu'on pourrait considérer comme un petit trésor".
Elle ne pouvait décemment pas avouer qu'elle agissait ainsi avec quelques terrestres, souvent lors de ses virées nocturnes en bord de mer, ou quand elle prenait un peu de temps pour aller se balader au Lac Rebirth. Quand un homme passait malencontreusement par là, après avoir montré quelques signes évidents d'être une crapule ou un être potentiellement malveillant, il disparaissait, sans sommation, dans les flots. Mais si la Sirène avait le coup de coeur... surtout quand elle avait envie de se faire plaisir gustativement parlant.
Rien que d'y penser, elle eut un sourire plus large et plus gourmand, avant, encore une fois, s'assurer que l'ajustement de la robe prêtée tenait toujours en place.
"Après cet orage, s'il n'est pas encore trop tard, Si quelques boutiques tentent de réouvrir. "
Elle rejeta un coup d'oeil par la fenêtre.
"Hum, oubliez ce que je viens de dire...Vous cherchez donc une amie ? Comment est-elle et surtout, si ce n'est pas indiscret, dans quel domaine évolue-t-elle ? Si c'est une personne de haut rang... il serait improbable qu'elle soit alors passée à ma taverne. Mais rien n'interdit que j'ai pu entendre des informations..."
Elle termina de replier ses serviettes une fois son invitée bien plus sèche au niveau de ses cheveux et autres. Elle lui accorda un sourire ravi quant à son compliment sur son hospitalité.
"Oh, ne vous inquiétez donc pas. Je sais que vous n'abuserez pas, voyons. Et puis, cela me fait plaisir. Ça me change des clients sentant la sueur et le poisson de marée basse ou des mercenaires de passage qui cherchent à se soûler à bas prix. Un peu de bonne et vraie compagnie féminine, ça bonifie ma journée ! "
La soupe encore chaude laissait s'échapper une volute vaporeuse aux odeurs alléchantes. Takhys ne se fit pas prier pour aller chercher une chope derrière son comptoir, la remplir d'une bonne bière et rejoindre la jeune humaine.
"Une invitation pareille ne se refuse pas. "Dit-elle en levant légèrement sa chope bien mousseuse. "A la vôtre ?
Elle ne pouvait décemment pas avouer qu'elle agissait ainsi avec quelques terrestres, souvent lors de ses virées nocturnes en bord de mer, ou quand elle prenait un peu de temps pour aller se balader au Lac Rebirth. Quand un homme passait malencontreusement par là, après avoir montré quelques signes évidents d'être une crapule ou un être potentiellement malveillant, il disparaissait, sans sommation, dans les flots. Mais si la Sirène avait le coup de coeur... surtout quand elle avait envie de se faire plaisir gustativement parlant.
Rien que d'y penser, elle eut un sourire plus large et plus gourmand, avant, encore une fois, s'assurer que l'ajustement de la robe prêtée tenait toujours en place.
"Après cet orage, s'il n'est pas encore trop tard, Si quelques boutiques tentent de réouvrir. "
Elle rejeta un coup d'oeil par la fenêtre.
"Hum, oubliez ce que je viens de dire...Vous cherchez donc une amie ? Comment est-elle et surtout, si ce n'est pas indiscret, dans quel domaine évolue-t-elle ? Si c'est une personne de haut rang... il serait improbable qu'elle soit alors passée à ma taverne. Mais rien n'interdit que j'ai pu entendre des informations..."
Elle termina de replier ses serviettes une fois son invitée bien plus sèche au niveau de ses cheveux et autres. Elle lui accorda un sourire ravi quant à son compliment sur son hospitalité.
"Oh, ne vous inquiétez donc pas. Je sais que vous n'abuserez pas, voyons. Et puis, cela me fait plaisir. Ça me change des clients sentant la sueur et le poisson de marée basse ou des mercenaires de passage qui cherchent à se soûler à bas prix. Un peu de bonne et vraie compagnie féminine, ça bonifie ma journée ! "
La soupe encore chaude laissait s'échapper une volute vaporeuse aux odeurs alléchantes. Takhys ne se fit pas prier pour aller chercher une chope derrière son comptoir, la remplir d'une bonne bière et rejoindre la jeune humaine.
"Une invitation pareille ne se refuse pas. "Dit-elle en levant légèrement sa chope bien mousseuse. "A la vôtre ?
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Léonora acquiesça vivement aux paroles prononcées devant elle.
Vous avez touché en plein dans le mille, dit-elle avec un sourire chaleureux. C'est exactement ça. Cette sensation de découvrir quelque chose d'inattendu, quelque chose qui résonne avec une partie profonde de vous-même... C'est presque magique. C'est comme si le monde vous offrait un cadeau imprévu, un petit trésor caché dans les recoins de l'existence. Tout comme certaines rencontres. Quand votre cœur bat plus fort, quand une émotion indéfinissable vous envahit... C'est là que vous savez que vous avez trouvé quelqu’un de spécial, quelqu’un qui mérite d'être chéri. Elle fit une pause, un éclat de nostalgie dans le regard.
C'est dans ces moments-là que je me sens vraiment vivante, vraiment en phase à quelque chose de plus grand que moi. C'est comme si l'univers me murmurait à l'oreille, me guidant vers ce qui compte vraiment.
Son sourire s'accentua légèrement, elle se remémorait une expérience récente au bord du Lac Rebirth. Cet ornithologue qu’elle avait trouvé si charmant…
Et vous savez, parfois, ces trésors peuvent être si simples, si modestes en apparence, mais tellement riches en signification. C'est ce qui rend chaque rencontre si précieuse, si unique.
La brune prit une cuillère de soupe pour la goûter, c’était délicieux, puis laissa échapper un soupir empreint de tristesse à l'évocation de son amie disparue, Myriem.
Myriem était une âme exceptionnelle, murmura-t-elle, ses yeux se voilant légèrement de mélancolie.
Elle était pleine de vie, toujours prête à relever de nouveaux défis, à explorer les horizons les plus lointains. Nous partagions tant de souvenirs...
Elle marqua une pause, un instant de silence empreint de nostalgie. Puis, reprenant son calme, elle répondit à la question de Takhys.
Myriem était une artiste dans l'âme. Elle évoluait dans le monde avec la passion et la sensibilité qui l'animait.
Un léger sourire triste étira ses lèvres alors qu'elle se remémorait les moments passés avec son amie disparue.
Elle avait ce don rare de voir la beauté là où d'autres ne voyaient que la banalité. Et malgré sa nature humble, Myriem avait ce charme magnétique qui attirait les gens à elle, les inspirant et les émerveillant. Je ne sais pas ce qu’elle est devenue après ses études. Nous nous sommes perdues de vue avant la fin de celles-ci.
Le mariage arrangé, la fin de leur correspondance puis la guerre. Leonora espérait simplement qu’elle ne fut pas décédée. Elle offrit un sourire reconnaissant à la jeune femme qui lui faisait face, elle leva son verre avec enthousiasme.
À la magie des petits trésors et à la joie de les découvrir, encore et encore.
Elle prit plusieurs gorgées avant de reposer la choppe. La bière n’était vraiment pas mauvaise. Elle posa doucement la cuillère qu'elle avait utilisée pour la soupe, puis elle leva les yeux sur elle avec un léger sourire curieux.
Dites-moi, depuis combien de temps cette auberge est-elle entre vos mains ? Vous semblez si bien vous y connaître, comme si vous aviez une longue histoire avec cet endroit.
Attentive à la réponse de Takhys, Léonora poursuivit : Et êtes-vous originaire de la République, ou avez-vous trouvé votre chemin ici par d'autres chemins ? Dites-moi si je suis trop curieuse. Je suis toujours fascinée par les histoires de ceux qui choisissent de s'installer dans des endroits comme celui-ci, de créer quelque chose.
Ses yeux pétillaient légèrement d'intérêt, montrant son sincère désir d'en savoir plus sur son interlocutrice.
Vous avez touché en plein dans le mille, dit-elle avec un sourire chaleureux. C'est exactement ça. Cette sensation de découvrir quelque chose d'inattendu, quelque chose qui résonne avec une partie profonde de vous-même... C'est presque magique. C'est comme si le monde vous offrait un cadeau imprévu, un petit trésor caché dans les recoins de l'existence. Tout comme certaines rencontres. Quand votre cœur bat plus fort, quand une émotion indéfinissable vous envahit... C'est là que vous savez que vous avez trouvé quelqu’un de spécial, quelqu’un qui mérite d'être chéri. Elle fit une pause, un éclat de nostalgie dans le regard.
C'est dans ces moments-là que je me sens vraiment vivante, vraiment en phase à quelque chose de plus grand que moi. C'est comme si l'univers me murmurait à l'oreille, me guidant vers ce qui compte vraiment.
Son sourire s'accentua légèrement, elle se remémorait une expérience récente au bord du Lac Rebirth. Cet ornithologue qu’elle avait trouvé si charmant…
Et vous savez, parfois, ces trésors peuvent être si simples, si modestes en apparence, mais tellement riches en signification. C'est ce qui rend chaque rencontre si précieuse, si unique.
La brune prit une cuillère de soupe pour la goûter, c’était délicieux, puis laissa échapper un soupir empreint de tristesse à l'évocation de son amie disparue, Myriem.
Myriem était une âme exceptionnelle, murmura-t-elle, ses yeux se voilant légèrement de mélancolie.
Elle était pleine de vie, toujours prête à relever de nouveaux défis, à explorer les horizons les plus lointains. Nous partagions tant de souvenirs...
Elle marqua une pause, un instant de silence empreint de nostalgie. Puis, reprenant son calme, elle répondit à la question de Takhys.
Myriem était une artiste dans l'âme. Elle évoluait dans le monde avec la passion et la sensibilité qui l'animait.
Un léger sourire triste étira ses lèvres alors qu'elle se remémorait les moments passés avec son amie disparue.
Elle avait ce don rare de voir la beauté là où d'autres ne voyaient que la banalité. Et malgré sa nature humble, Myriem avait ce charme magnétique qui attirait les gens à elle, les inspirant et les émerveillant. Je ne sais pas ce qu’elle est devenue après ses études. Nous nous sommes perdues de vue avant la fin de celles-ci.
Le mariage arrangé, la fin de leur correspondance puis la guerre. Leonora espérait simplement qu’elle ne fut pas décédée. Elle offrit un sourire reconnaissant à la jeune femme qui lui faisait face, elle leva son verre avec enthousiasme.
À la magie des petits trésors et à la joie de les découvrir, encore et encore.
Elle prit plusieurs gorgées avant de reposer la choppe. La bière n’était vraiment pas mauvaise. Elle posa doucement la cuillère qu'elle avait utilisée pour la soupe, puis elle leva les yeux sur elle avec un léger sourire curieux.
Dites-moi, depuis combien de temps cette auberge est-elle entre vos mains ? Vous semblez si bien vous y connaître, comme si vous aviez une longue histoire avec cet endroit.
Attentive à la réponse de Takhys, Léonora poursuivit : Et êtes-vous originaire de la République, ou avez-vous trouvé votre chemin ici par d'autres chemins ? Dites-moi si je suis trop curieuse. Je suis toujours fascinée par les histoires de ceux qui choisissent de s'installer dans des endroits comme celui-ci, de créer quelque chose.
Ses yeux pétillaient légèrement d'intérêt, montrant son sincère désir d'en savoir plus sur son interlocutrice.
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Takhys Suladran
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L'Aquarienne écoutait avec grande attention les paroles de la jeune humaine. Elle avait l'impression de se retrouver un peu en elle, quand chaque chose du monde de la surface était nouveau, qu'elle les découvrait de ses propres yeux. Chaque terrestre qu'elle croisait lors de ses premières sur le sol ferme avait été quelque chose d'intense. Comme le disait si bien Leonora, chaque nouveauté stupéfiante était un trésor. Non, bien plus qu'un trésor. Il n'y avait pas de monde pour décrire tout ce qui avait empli son corps de plaisir, de joie… Ces premiers jours dans le monde de la surface avaient été d'une richesse incomparable. Désormais, elle habitait sur les terres sèches du Sekaï depuis plusieurs années, passant aisément pour une humaine. L'étincelle de la nouveauté s'était un peu réduite, mais elle était là, toujours vivace. Takhys appréciait toujours les nouvelles rencontres et elle avait un coup de tête pour partir à l'aventure, elle se lançait. C'était peut-être cela le véritable plaisir de l'existence. Cette notion était intéressante à songer du coup. Elle devrait l'étudier plus profondément. Allez, plus tard. Elle avait une agréable compagnie, elle n'allait pas gâcher ce moment convivial en se perdant en réflexion philosophique.
"Je crois comprendre la profondeur des émotions qui vous étreignent le cœur et l'âme à ce moment. Vous avez l'impression d'avoir trouvé la moitié qui permet d'être... vous. D'être complète. Je ne parle pas de trouver un homme pour s'unir à lui et de faire comme tout le monde pour paraître dans la normalité. Quand je parle de la moitié, je parle d'un effet complémentaire. Enfin... je ne sais comment l'expliquer avec les bons mots. La langue des terrestres est des fois si riche et très complexe à la fois ! "
Oui, elle avait bien dit terrestre. Elle était Sirène après tout. Sa vision du monde était légèrement différent de celui des aériens.
"Ce que j'adore le plus est la simplicité des choses, qu'elle soit naturelle ou humaine... "
Et même la simplicité pouvait avoir son lot de complexité. En écoutant Leonora, Takhys en eut la confirmation, d'une certaine façon. Son hôtesse, après avoir apprécié un appréciable moment quand elle goûta la soupe, parla d'une autre femme. Myriem était son nom. Cela n'évoquait rien à la Sirène. Mais qui sait, un jour, si elle l'entendait, ou voyait celle qui le portait, alors elle saura quoi dire.
"Vous parlez d'elle au passé, sur un ton qui donne l'impression que vous croyez ne plus jamais la revoir. Après, je peux me tromper… Le monde est vaste, mais on finit toujours par recroiser des gens qu'on ne s'attend jamais à revoir. Ne perdez pas espoir. Je ne doute pas que c'est juste une question de temps. "
Son invitée changea de sujet. La blonde suivit.
A la vôtre !
Elle leva son verre pour se joindre au geste de la jeune bourgeoise, avant de l'imiter en goûtant quelques gorgées. Elle passa sa langue sur le dessus des lèvres pour retirer le reste de mousse.
"Depuis combien de temps ? Quelques années, je crois. J'avoue que je n'ai pas gravé dans ma tête la date de l'acquisition de la taverne. Je vous remercie du compliment. J'étais loin de penser que je deviendrais tavernier en débarquant à Courage. Je ne suis pas de la nation bleue, je viens d'un peu plus loin, et surtout... de plus profond. "
Elle fit un bien étrange sourire.
"J'ai débarqué ici, fasciné par ce qu'avait à offrir le monde. Bien des gens trouvent que vivre au sein de la République est barbant. Pourtant, quand on regarde bien, il y a toujours quelque chose de fascinant, de nouveau. Je ne cesse jamais d'apprendre. J'ai su devenir rapidement tenancière de ma petite taverne, parce que j'ai passé beaucoup de temps à étudier le comportement des gens, à comprendre ce qui les motivait à venir ici… cela parait vous rendre perplexe. Hum... Songer en terrestre n'est pas évident. La vie à la surface est si attrayante, si riche et parfois si amusant. Il y a toujours quelque chose à faire et ce n'est jamais la même chose. Ah oui, pardon. Je suis une Sirène, qui a pris goût à vivre et s'enthousiasmer de la vie en surface. "
"Je crois comprendre la profondeur des émotions qui vous étreignent le cœur et l'âme à ce moment. Vous avez l'impression d'avoir trouvé la moitié qui permet d'être... vous. D'être complète. Je ne parle pas de trouver un homme pour s'unir à lui et de faire comme tout le monde pour paraître dans la normalité. Quand je parle de la moitié, je parle d'un effet complémentaire. Enfin... je ne sais comment l'expliquer avec les bons mots. La langue des terrestres est des fois si riche et très complexe à la fois ! "
Oui, elle avait bien dit terrestre. Elle était Sirène après tout. Sa vision du monde était légèrement différent de celui des aériens.
"Ce que j'adore le plus est la simplicité des choses, qu'elle soit naturelle ou humaine... "
Et même la simplicité pouvait avoir son lot de complexité. En écoutant Leonora, Takhys en eut la confirmation, d'une certaine façon. Son hôtesse, après avoir apprécié un appréciable moment quand elle goûta la soupe, parla d'une autre femme. Myriem était son nom. Cela n'évoquait rien à la Sirène. Mais qui sait, un jour, si elle l'entendait, ou voyait celle qui le portait, alors elle saura quoi dire.
"Vous parlez d'elle au passé, sur un ton qui donne l'impression que vous croyez ne plus jamais la revoir. Après, je peux me tromper… Le monde est vaste, mais on finit toujours par recroiser des gens qu'on ne s'attend jamais à revoir. Ne perdez pas espoir. Je ne doute pas que c'est juste une question de temps. "
Son invitée changea de sujet. La blonde suivit.
A la vôtre !
Elle leva son verre pour se joindre au geste de la jeune bourgeoise, avant de l'imiter en goûtant quelques gorgées. Elle passa sa langue sur le dessus des lèvres pour retirer le reste de mousse.
"Depuis combien de temps ? Quelques années, je crois. J'avoue que je n'ai pas gravé dans ma tête la date de l'acquisition de la taverne. Je vous remercie du compliment. J'étais loin de penser que je deviendrais tavernier en débarquant à Courage. Je ne suis pas de la nation bleue, je viens d'un peu plus loin, et surtout... de plus profond. "
Elle fit un bien étrange sourire.
"J'ai débarqué ici, fasciné par ce qu'avait à offrir le monde. Bien des gens trouvent que vivre au sein de la République est barbant. Pourtant, quand on regarde bien, il y a toujours quelque chose de fascinant, de nouveau. Je ne cesse jamais d'apprendre. J'ai su devenir rapidement tenancière de ma petite taverne, parce que j'ai passé beaucoup de temps à étudier le comportement des gens, à comprendre ce qui les motivait à venir ici… cela parait vous rendre perplexe. Hum... Songer en terrestre n'est pas évident. La vie à la surface est si attrayante, si riche et parfois si amusant. Il y a toujours quelque chose à faire et ce n'est jamais la même chose. Ah oui, pardon. Je suis une Sirène, qui a pris goût à vivre et s'enthousiasmer de la vie en surface. "
La Veuve Noire
Leonora de Hengebach
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Il est vrai que Myriem et elle avaient leurs différences, souvent soulignées par ceux qui les connaissaient. Pourtant, au-delà de ces contrastes, il y avait une harmonie presque indescriptible. Comme deux notes différentes qui, une fois jouées ensemble, créent une mélodie parfaite. Elles se complétaient. Leur amitié était un témoignage de la beauté qui réside dans la complémentarité.
Léonora avait ce penchant mélancolique, surtout lorsqu'elle songeait à Myriem et à leur relation unique. Mais Thakys, avec sa sagesse, lui rappelait qu'il ne fallait pas se perdre dans les souvenirs au point d'oublier de vivre le présent et d'espérer pour l'avenir. Ainsi, avec une détermination renouvelée, Léonora décida d'embrasser l'espoir. Alors, Léonora prit la décision de se concentrer sur le futur, sur les possibilités comme celle que Myriem allait bien, qu’elles se retrouveraient. Léonora, tentant de masquer son inquiétude derrière un sourire, acquiesça légèrement à Thakys. Il était difficile pour elle de rester optimiste.
Dans la douce lumière tamisée de la taverne, le bruit des gouttes qui frappaient les vitres se mêlait aux murmures du vent. Après avoir échangé les premières gorgées, la sirène et commença à lui narrer son histoire. Elle lui parla de son arrivée sur terre,
Puis, avec sincérité, elle lui dévoila son amour sincère pour la vie sur la terre ferme. Qu’elle avait acquis cette taverne il y a des années. Lui avoua sa nature.
La sirène dans son récit, avait ses yeux brillants, animée par le plaisir de la vie, sa force et sa détermination à vouloir construire quelque chose de nouveau sur cette terre qui lui était si étrangère auparavant et qu’elle apprenait toujours des autres aujourd’hui.
La voix de Léonora résonna dans la taverne, brisant légèrement le silence qui avait enveloppé leur conversation. Elle tourna son regard vers la sirène, curieuse de comprendre ce qui l'avait poussée à quitter les profondeurs pour venir jusqu'à ce lieu éloigné de son habitat naturel.
Je pense que l’on vous pose toujours cette question, mais qu’est ce qui vous a poussé à venir vivre principalement sur la terre ferme ?
Avec un sourire, Léonora songea à comment se passait la vie sous les flots, dans cet univers mystérieux et fascinant où la sirène avait passé une grande partie de son existence. Dans son imaginaire lorsqu’elle était enfant, la vie sous l'eau prenait des teintes aussi envoûtantes que mystérieuses. Elle se laissait emporter par un univers coloré, laissant libre cours à son imagination pour peindre le tableau vivant des profondeurs marines dans son esprit. Elle imaginait d'abord les vastes étendues océaniques, des paysages oniriques où le bleu profond se mêlait aux nuances chatoyantes des coraux. Des jardins sous-marins s'étendaient à perte de vue, des labyrinthes de vie où des créatures étranges et merveilleuses dansaient parmi les algues et les anémones. une profusion de formes et de couleurs, des poissons aux écailles chatoyantes zigzaguant entre les récifs, des tortues majestueuses glissant gracieusement dans les courants, et des méduses translucides illuminant les profondeurs.
Léonora avait ce penchant mélancolique, surtout lorsqu'elle songeait à Myriem et à leur relation unique. Mais Thakys, avec sa sagesse, lui rappelait qu'il ne fallait pas se perdre dans les souvenirs au point d'oublier de vivre le présent et d'espérer pour l'avenir. Ainsi, avec une détermination renouvelée, Léonora décida d'embrasser l'espoir. Alors, Léonora prit la décision de se concentrer sur le futur, sur les possibilités comme celle que Myriem allait bien, qu’elles se retrouveraient. Léonora, tentant de masquer son inquiétude derrière un sourire, acquiesça légèrement à Thakys. Il était difficile pour elle de rester optimiste.
Dans la douce lumière tamisée de la taverne, le bruit des gouttes qui frappaient les vitres se mêlait aux murmures du vent. Après avoir échangé les premières gorgées, la sirène et commença à lui narrer son histoire. Elle lui parla de son arrivée sur terre,
Puis, avec sincérité, elle lui dévoila son amour sincère pour la vie sur la terre ferme. Qu’elle avait acquis cette taverne il y a des années. Lui avoua sa nature.
La sirène dans son récit, avait ses yeux brillants, animée par le plaisir de la vie, sa force et sa détermination à vouloir construire quelque chose de nouveau sur cette terre qui lui était si étrangère auparavant et qu’elle apprenait toujours des autres aujourd’hui.
La voix de Léonora résonna dans la taverne, brisant légèrement le silence qui avait enveloppé leur conversation. Elle tourna son regard vers la sirène, curieuse de comprendre ce qui l'avait poussée à quitter les profondeurs pour venir jusqu'à ce lieu éloigné de son habitat naturel.
Je pense que l’on vous pose toujours cette question, mais qu’est ce qui vous a poussé à venir vivre principalement sur la terre ferme ?
Avec un sourire, Léonora songea à comment se passait la vie sous les flots, dans cet univers mystérieux et fascinant où la sirène avait passé une grande partie de son existence. Dans son imaginaire lorsqu’elle était enfant, la vie sous l'eau prenait des teintes aussi envoûtantes que mystérieuses. Elle se laissait emporter par un univers coloré, laissant libre cours à son imagination pour peindre le tableau vivant des profondeurs marines dans son esprit. Elle imaginait d'abord les vastes étendues océaniques, des paysages oniriques où le bleu profond se mêlait aux nuances chatoyantes des coraux. Des jardins sous-marins s'étendaient à perte de vue, des labyrinthes de vie où des créatures étranges et merveilleuses dansaient parmi les algues et les anémones. une profusion de formes et de couleurs, des poissons aux écailles chatoyantes zigzaguant entre les récifs, des tortues majestueuses glissant gracieusement dans les courants, et des méduses translucides illuminant les profondeurs.
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
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Takhys se retint à temps de porter sa chope pour boire une nouvelle gorgée de boire. Elle sourit à pleines dents devant l'innocence question de la jeune humaine.
"Oh, rassurez-vous, on ne me la pose pas si souvent que cela. La majorité de mes clients ignorent que je viens de la mer. Il serait amusant de voir leur tête s'ils venaient à l'apprendre de ma bouche. Mais les laisser dans l'ignorance est bien mieux. Heureux sont les faibles d'esprits, comme disent certains humains... Hum, me semble-t-il. J'avoue avoir encore un peu de mal avec certaines petites expressions. "
Elle se permit un léger gloussement, tapotant en même temps la hanse de sa chope.
"Donc, pour répondre à votre question, j'ai opté pour la vie en surface, pour changer un peu d'environnement. Aquaria peinait à se remettre de sa destruction lors du conflit avec les Titans... Et, j'avais besoin de découvrir un peu plus le monde. Je commerçais déjà un peu avec la surface avec cette tragédie, mais la soif d'aventure, de découverte a fait que je suis ici maintenant. Bien des terrestres pensent que leur vie est morose. Pourtant, il y a tellement de choses au quotidien qui méritent d'être appréciées, ou vécues. Et puis, certains mâles de votre race ont un cœur à ravir le temps d'une soirée passionnée..."
Elle eut là un bien étrange sourire, qu'on pourrait penser de gourmande, mais pas pour les raisons charnelles du sujet évoqué. Elle omettait sciemment de dire qu'elle avait déjà mangé quelques individus masculins.
"La vie sous les flots peut être magnifique, mais le danger est bien plus présent qu'à la surface, de mon avis personnel. Quand on songe à ma race, on s'imagine nager avec les dauphins joueurs, converser avec la baleine bleue bicentenaire... Mais il y a les prédateurs, tels que les requins... et il y a aussi les nagas. "
Elle se rembrunit.
"Cette engeance belliqueuse cherche à dominer les fonds marins... Ils n'ont que violence et une intelligence de primaire. Des bêtes.... "
Elle retrouva très vite le sourire.
"La surface a ses dangers, mais plus facile à combattre. Je le trouve plus prévisible, plus gérable même.Mais il est vrai que la mer recèle des beautés à vous éblouir. Vous verriez Aquaria maintenant, elle est resplendissante. Imaginez des bâtiments avec des coraux de vives couleurs, des algues dansant au rythme des doux courants, des sirènes et des tritons vaquant à leurs occupations, comme nous le ferions ici à Courage, entourés de poissons de toutes tailles et de toutes teintes. "
Elle se permit encore de rire.
"Les poissons ne griffent pas comme les chats ou n'aboient pas comme les chiens. Et il y a tellement de conversations possibles avec les terrestres. Je trouve toujours cela amusant et captivant ! "
La Veuve Noire
Leonora de Hengebach
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À mesure que le temps s'écoulait dans la taverne, la complicité entre l'humaine et la sirène ne cessait de croître, selon le point de vue de la brune. La fascinante créature marine partageait sa vision qui ouvrait à Léonora des portes sur des mondes et des idées inexplorés. Takhys était empreinte d'une sagesse profonde qui stimulait l'esprit et l'encourageait à réfléchir de manière plus globale.
La réflexion de la Hengebach durant sa conversation avec la sirène reflétait une vérité souvent observée : parfois, il fallait un regard extérieur pour redécouvrir la beauté et la richesse de ce qui est familier. Cet échange soulignait combien les perspectives fraîches ou étrangères pouvaient réveiller une appréciation renouvelée pour son propre monde.
Léonora n’ignorait pas les malheurs qui avaient frappés Aquaria, tout comme ceux de Shoumeï et sentit une profonde empathie pour Takhys. Elle réalisa que, bien que leurs histoires fussent teintées de circonstances différentes, la douleur de la perte et la nécessité de la fuite étaient des expériences qu’elles partageaient. Cette révélation ajouta une touche de compréhension.
Les titans, dans leur rage aveugle, ont laissé un sillage de destruction, que ce soit sous les vagues ou sur nos terres. Votre douleur fait écho de celle de nombreuses personnes, y compris la mienne. Je suis désolée que vous ayez quitté Aquaria, tout comme beaucoup ont dû quitter les terres Shoumeïennes.
L’humaine rit avec retenue après avoir avalé un peu de soupe. Elle appréciait la légèreté et l'esprit de la remarque de Takhys. Elle hocha la tête, son sourire s'élargissant en signe d'accord et de reconnaissance des petites joies et des plaisirs qui ponctuent la vie quotidienne, même dans les moments les plus sombres.
Vous avez tout à fait raison. Il y a une beauté dans les moments quotidiens que trop souvent nous négligeons ou prenons pour acquis. Peut-être est-ce une leçon que tout le monde devrait apprendre : chercher et apprécier ces étincelles de joie, peu importe leur forme.
Elle donna un regard complice, malgré la difficulté à entrer dans le jeu de la conversation légère. Et pour ce qui est des charmes des hommes, je dois dire que vous n'êtes pas la première à me le faire remarquer. Il semble que les passions ne connaissent pas de frontières, ni de mers ni de continents. En disant cela, Léonora laissa s’échapper une expression d’amusement qu’elle n’affichait que trop rarement, surtout concernant ce genre de sujet qui n’était pas approprié dans une conversation correcte à Benedictus. Les habitudes étaient tenaces.
Elle comprit l’ombre qui traversait le visage de Takhys en évoquant les dangers de son monde natal, répond avec une compassion sincère, cherchant à offrir du réconfort tout en partageant un peu de sa propre perspective.
Il semble que, quel que soit le monde où l'on vit, la beauté et le danger sont souvent entremêlés. Votre mer a ses merveilles et ses menaces, tout comme notre terre a ses propres splendeurs et ses périls.Votre monde sous les flots semble aussi riche et complexe que notre terre ferme. La beauté de votre environnement peut facilement éclipser les dangers que vous décrivez, j’en suis certaine.
À l'extérieur, le ciel se calmait, les nuages par le vent encore soutenu, se dispersaient pour laisser place à un crépuscule lumineux. Léonora se leva doucement, s'approchant de la fenêtre pour observer le changement de temps. Contre toute attente, le dernier rayon de soleil perça à travers les nuages, baignant la rue d'une lumière dorée qui promettait une soirée plus paisible que prévue.
Le ciel se dégage. Je pense que c'est mon signal pour rentrer à l'auberge. Mais je dois dire que notre conversation a été très stimulante et un véritable plaisir. Votre perspective est rafraîchissante.
La réflexion de la Hengebach durant sa conversation avec la sirène reflétait une vérité souvent observée : parfois, il fallait un regard extérieur pour redécouvrir la beauté et la richesse de ce qui est familier. Cet échange soulignait combien les perspectives fraîches ou étrangères pouvaient réveiller une appréciation renouvelée pour son propre monde.
Léonora n’ignorait pas les malheurs qui avaient frappés Aquaria, tout comme ceux de Shoumeï et sentit une profonde empathie pour Takhys. Elle réalisa que, bien que leurs histoires fussent teintées de circonstances différentes, la douleur de la perte et la nécessité de la fuite étaient des expériences qu’elles partageaient. Cette révélation ajouta une touche de compréhension.
Les titans, dans leur rage aveugle, ont laissé un sillage de destruction, que ce soit sous les vagues ou sur nos terres. Votre douleur fait écho de celle de nombreuses personnes, y compris la mienne. Je suis désolée que vous ayez quitté Aquaria, tout comme beaucoup ont dû quitter les terres Shoumeïennes.
L’humaine rit avec retenue après avoir avalé un peu de soupe. Elle appréciait la légèreté et l'esprit de la remarque de Takhys. Elle hocha la tête, son sourire s'élargissant en signe d'accord et de reconnaissance des petites joies et des plaisirs qui ponctuent la vie quotidienne, même dans les moments les plus sombres.
Vous avez tout à fait raison. Il y a une beauté dans les moments quotidiens que trop souvent nous négligeons ou prenons pour acquis. Peut-être est-ce une leçon que tout le monde devrait apprendre : chercher et apprécier ces étincelles de joie, peu importe leur forme.
Elle donna un regard complice, malgré la difficulté à entrer dans le jeu de la conversation légère. Et pour ce qui est des charmes des hommes, je dois dire que vous n'êtes pas la première à me le faire remarquer. Il semble que les passions ne connaissent pas de frontières, ni de mers ni de continents. En disant cela, Léonora laissa s’échapper une expression d’amusement qu’elle n’affichait que trop rarement, surtout concernant ce genre de sujet qui n’était pas approprié dans une conversation correcte à Benedictus. Les habitudes étaient tenaces.
Elle comprit l’ombre qui traversait le visage de Takhys en évoquant les dangers de son monde natal, répond avec une compassion sincère, cherchant à offrir du réconfort tout en partageant un peu de sa propre perspective.
Il semble que, quel que soit le monde où l'on vit, la beauté et le danger sont souvent entremêlés. Votre mer a ses merveilles et ses menaces, tout comme notre terre a ses propres splendeurs et ses périls.Votre monde sous les flots semble aussi riche et complexe que notre terre ferme. La beauté de votre environnement peut facilement éclipser les dangers que vous décrivez, j’en suis certaine.
À l'extérieur, le ciel se calmait, les nuages par le vent encore soutenu, se dispersaient pour laisser place à un crépuscule lumineux. Léonora se leva doucement, s'approchant de la fenêtre pour observer le changement de temps. Contre toute attente, le dernier rayon de soleil perça à travers les nuages, baignant la rue d'une lumière dorée qui promettait une soirée plus paisible que prévue.
Le ciel se dégage. Je pense que c'est mon signal pour rentrer à l'auberge. Mais je dois dire que notre conversation a été très stimulante et un véritable plaisir. Votre perspective est rafraîchissante.
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Race: Sirène
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Il était vrai que la Sirène avait eu à subir les conséquences de l'attaque des Titans, comme bien d'autres habitants du Sekaï. Le monde n'avait pas été épargné. Mais contrairement à bien des terrestres ; ou même les gens de son propre peuple, elle n'était pas si affectée que cela par ce terrible drame. D'être une Sirène, d'être confrontée régulièrement à des dangers quand elle nageait sous la surface, ne la rendait guère mélancolique de sa vie d'avant. Pourtant, elle avait clairement dévoilé un rare aspect de sa personnalité quand avaient été évoqués les Nagas.
Si on les retirait de l'équation, les épreuves qu'elle avait pu subir ne l'avaient convaincue qu'à mordre la vie à pleines dents, d'en profiter tous les jours que le monde accordait à chaque lever du soleil rayonnant. Alors, dans son cas à elle, pouvait-on parler de véritables douleurs, qui resteraient comme des séquelles marquant à vie le tréfonds de son âme ? Les avait-elle reléguées dans un recoin de son esprit, pour ne pas en souffrir ? Ou avait-elle fait la part des choses à un stade qu'elle était passée. À autre chose ? Difficile à dire avec Takhys.
"Fuir Aquaria a malheureusement été une nécessité pour préserver nos vies. Cet exode forcé a poussé certains des nôtres à embrasser la vie de pirate ou à devenir des nomades. Mais quand notre belle cité a commencé à renaître, bon nombre y sont retournés. Pas moi. J'aime ma vie actuelle. "
Elle parut sincère dans ses propos, pour ne pas froisser l'humaine. Les Hommes étaient sensibles en terme d'émotions, elle ne devait pas paraître comme une créature froide et sans sentiments.
"Mais il m'arrive d'y retourner de temps en temps, dès que l'envie m'en prend. "
Les gens de Shoumeï, eux, n'avaient pas ce luxe. Après coup, elle revient sur un autre sujet, plus serein.
"C'est peut-être pour cela que c'est tellement facile de les mener par le bout du nez, ils réagissent tous de la même façon"gloussa-t-elle. "Je ne serais pas surprise que la nature ait opté de nous offrir la beauté, à nous, les femmes de ce monde, peu importe notre race ou notre espèce, pour silencieusement montrer qui domine l'autre. Dans cette même nature, les femelles sont souvent plus grosses que le mâle... Voire s'en régalent pleinement, dans tous les sens du terme. "
Elle ne put s'empêcher d'avoir un bien étrange sourire. Elle-même prenait un plaisir malveillant à jouer avec ses proies avant de les dévorer, optant pour les meilleurs morceaux.
La lumière devint un plus intense. La tempête s'était calmée, des trouées dans les nuages apparaissaient, permettant au soleil de la fin de journée d'offrir cette luminosité plus chaleureuse par ses rayons perçants, en passant par les vitres du Marsouin Blanc. Toute belle rencontre devait bien se terminer, hélas.
"J'ai été ravie d'avoir fait votre connaissance. Si jamais vous repassez à Courage, ma porte vous sera ouverte, et cette fois pas pour vous aider à vous sécher, mais bien par plaisir de vous revoir. "
Si ce n'était pas beau ça. Takhys adorait toujours ce genre de rencontre. C'était toujours enrichissant et elle apprenait toujours quelque chose.
Si on les retirait de l'équation, les épreuves qu'elle avait pu subir ne l'avaient convaincue qu'à mordre la vie à pleines dents, d'en profiter tous les jours que le monde accordait à chaque lever du soleil rayonnant. Alors, dans son cas à elle, pouvait-on parler de véritables douleurs, qui resteraient comme des séquelles marquant à vie le tréfonds de son âme ? Les avait-elle reléguées dans un recoin de son esprit, pour ne pas en souffrir ? Ou avait-elle fait la part des choses à un stade qu'elle était passée. À autre chose ? Difficile à dire avec Takhys.
"Fuir Aquaria a malheureusement été une nécessité pour préserver nos vies. Cet exode forcé a poussé certains des nôtres à embrasser la vie de pirate ou à devenir des nomades. Mais quand notre belle cité a commencé à renaître, bon nombre y sont retournés. Pas moi. J'aime ma vie actuelle. "
Elle parut sincère dans ses propos, pour ne pas froisser l'humaine. Les Hommes étaient sensibles en terme d'émotions, elle ne devait pas paraître comme une créature froide et sans sentiments.
"Mais il m'arrive d'y retourner de temps en temps, dès que l'envie m'en prend. "
Les gens de Shoumeï, eux, n'avaient pas ce luxe. Après coup, elle revient sur un autre sujet, plus serein.
"C'est peut-être pour cela que c'est tellement facile de les mener par le bout du nez, ils réagissent tous de la même façon"gloussa-t-elle. "Je ne serais pas surprise que la nature ait opté de nous offrir la beauté, à nous, les femmes de ce monde, peu importe notre race ou notre espèce, pour silencieusement montrer qui domine l'autre. Dans cette même nature, les femelles sont souvent plus grosses que le mâle... Voire s'en régalent pleinement, dans tous les sens du terme. "
Elle ne put s'empêcher d'avoir un bien étrange sourire. Elle-même prenait un plaisir malveillant à jouer avec ses proies avant de les dévorer, optant pour les meilleurs morceaux.
La lumière devint un plus intense. La tempête s'était calmée, des trouées dans les nuages apparaissaient, permettant au soleil de la fin de journée d'offrir cette luminosité plus chaleureuse par ses rayons perçants, en passant par les vitres du Marsouin Blanc. Toute belle rencontre devait bien se terminer, hélas.
"J'ai été ravie d'avoir fait votre connaissance. Si jamais vous repassez à Courage, ma porte vous sera ouverte, et cette fois pas pour vous aider à vous sécher, mais bien par plaisir de vous revoir. "
Si ce n'était pas beau ça. Takhys adorait toujours ce genre de rencontre. C'était toujours enrichissant et elle apprenait toujours quelque chose.
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