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    Anonymous
  • Dim 10 Sep 2023 - 3:06
    Folles meurtrières : une danse macabre - Capella Carava10

    Aux abords de Justice, une caravane lugubre dormait là, en l'attente d'un nouveau départ alors que le crépuscule montrait le bout de son nez. Sa propriétaire, assise sur les échelons qu'étaient les marches, vérifiait un registre quelconque, mal entretenu, les pages jaunies et abîmées par le temps. Une écriture de chat et surtout des notes désordonnées accompagnées de gribouillis. Mélantha ne faisait qu'imiter la prise de note du Docteur, mais à sa façon. Ainsi elle écrivait les réactions anatomiques en fonction de ses manipulations, ou même la réaction de ses victimes. Une page entière était dédiée à de petits traits, correspondant à un compte qu'elle tenait de ses victimes. Se rappeler de tels souvenirs la fit sourire. Elle gribouilla de manière amatrice, des ailes arrachées d'un ange, une statue faite d'organes et un masque de peste.  Ce soir, elle ne serait pas en chasse d'une énième victime, elle voulait faire de l'ordre avant de se réapprovisionner en matière organique.

    C'est donc au lac Rebirth qu'elle trouvait la paix, ayant assez de place pour y installer sa caravane et assez éloignée de la vie urbaine pour y être esseulée. La venue du crépuscule amena avec elle les grillons nocturnes chantant dans la chaleur ainsi que la lumière orangée et les nuages noircis par les ombres, instaurant un climat relativement lugubre, la lumière de la journée touchant à sa fin. C'était parfait.
    La liche se redressa, paisible, fermant son petit carnet avant de le balancer vers l'intérieur de sa charrette sans même se soucier d'où est-ce qu'il allait atterrir et dans quel état, ignorant complètement qu'il venait de s'écraser, pages semi-ouvertes, dans une flaque de sang qui n'avait pas totalement séchée. Elle descendit de son escalier, presque sautillante et chantonnant une mélodie qui lui passait par la tête. Les mains sur les hanches, elle fit face au lac en se faisant la réflexion que, cette eau serait bien plus intéressante si elle était entièrement recouverte d'une couleur pourpre.

    Voilà qu'elle venait à peine de s'éloigner des mortels et de la violence qu'ils lui manquait déjà. Telle une névrosée, elle était affamée. Avide de faire couler du sang et de faire chanter quelques âmes perdues. Elle avait déjà été ennuyée par ce long périple jusqu'à Justice, alors ne commettre aucun crime en une journée était déjà très frustrant.

    La liche se pavana, s'éloignant de sa caravane qu'elle laissa sans surveillance, et longeant le rivage. A la recherche d'un imbécile qui trainerait au mauvais endroit au mauvais moment. Les sens à l'affût, elle fut agréablement surprise d'entendre un rire chaleureux. Non loin, deux voix résonnèrent, timides et intimes. Des amoureux profitant de ce paysage si romantique peut être ? Son intuition visait juste. Remarquant au loin deux silhouettes, derrière un buisson, la liche s'éloigna du bord pour dévier du champ de vision qu'ils pourraient avoir sur elle. La sorcière glissa ses pas, faisant attention à ne pas faire entrechoquer les pierres sur lesquelles elle marchait, arrivée au buisson, elle regarda à travers le feuillage.

    Un jeune homme et une jeune elfe, dos à elle. L'elfette posant sa tête timidement sur l'épaule de son compagnon, regardant le lac en parlant de tout et de rien. C'était à vomir. Mais heureusement, Mélantha était là pour donner de toutes nouvelles couleurs à cette scène si insignifiante. Elle mouva ses doigts délicatement pour faire apparaître une ombre tangible au sein du couple. Se glissant sur la demoiselle, elle aurait pu croire à une main baladeuse de son chéri, ce qui la fit rire, surprise. Hors son rire prit fin dans un cri lorsque l'ombre avait rapidement enveloppé tout son buste, l'étouffant. Le jeune homme se leva terrifié, ne comprenant pas la situation, il essayait de défaire les liens telles des cordes, mais il sous-estimait le pouvoir de la sorcière. Pour l'achever au plus vite, elle serra sa prise jusqu'à ce que l'elfe devienne violette, ne pouvant respirer. Puis, de cette même emprise, elle la secoua dans tous les sens, cognant sa tête contre les galets et rochers si dures. La demoiselle fut très vite silencieuse, ne répondant plus de rien. L'homme hurlait de terreur, en s'agitant de partout, cherchant à savoir d'où venait la source.

    Il eut enfin l'intelligence de regarder au delà du buisson pour apercevoir une elfe cadavérique lugubre, qui ne se cachait même pas d'avoir été découverte dans son espièglerie.

    "Bonjour mon joli ! Je l'avoue j'ai un peu épié, qu'est-ce que vous allez faire un beau couple."

    Dans un rire elle ne lui laissa pas le temps de réagir et se jeta sur lui, le renversant sur le sol rocheux, le déstabilisant. Elle l'étrangla. Il était jeune, faible, elle pouvait se permettre n'importe quoi, ce n'était pas un grand guerrier. Puis avant de l'achever, elle le força à lever le menton pour regarder sa dulcinée, mettant à jour sa gorge à la pomme d'Adam bien saillante. Amusée par cette bosse bien en évidence, la folle la pinça très fort, l'étouffant d'une autre manière et essayant de la lui arracher de la manière la plus douloureuse possible. Dans un rire macabre, elle réussit son opération en s'aidant de ses griffes et fit gicler le sang de plus bel.

    "Un beau couple de cadavres."

    Lorsqu'elle se releva pour rejoindre à nouveau sa caravane, satisfaite d'avoir repus un instant son envie incessante, ne cherchant point à dissimuler les cadavres, un long filet de sang coulait entre les roches jusqu'à atteindre le lac, souillant une petite zone de celle-ci.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 31 Déc 2023 - 18:58
    Son premier retour au Lac Rebirth depuis des semaines. Capella arpente les tréfonds de l'étendue d'eau douce, et ondule au gré des algues et des rochers qui parsèment sa route. La sirène a un objectif bien précis en tête. Ce n'est pas d'aller s'établir en République, non. Ni de partir en quête des secrets des profondeurs du lac. Elle n'est pas là pour remplir un contrat, il n'y a pas de paie à la clé. Non, ce que la cultiste accomplit est d'une autre nature.

    C'est un pèlerinage. Celui-ci ne se fait pas au nom du Rêve - la mission sainte qu'il lui a confiée sera menée à bien en d'autres lieux. Il n'est pas non plus entièrement lié aux Ombres. Non, non. Il s'agit d'honorer la Mort, cette belle amie qui l'a toujours accompagnée. Celle qui a mis fin à sa première vie, pour l'élever plus haut encore dans la seconde. La plus majestueuse merveille de ce monde, descendue sur ce Plan pour s'adresser à elle personnellement, et réclamer offrande. Mort, Entropie, Destruction, Carnage ; Violence. Que tous tes noms et toutes tes formes soient bénies, pense Capella avec un sourire amoureux, nostalgique du massacre qu'elle avait accompli la dernière fois qu'elle était ici.

    Un mouvement suspect sur sa gauche arrive à point nommé. Voilà de quoi faire une offrande satisfaisante à la Mort qui l'a bénie. La demi-squale change de cap, se rend invisible et dégaine lentement son épée, tout en s'approchant de la source d'agitation. Au creux du relief d'un roc gargantuesque, dansent et rient un petit attroupement de tritons et de sirènes vêtus de blanc. Au centre, un couple est mis en valeur au cœur de leurs festivités. Quelles jolies noces ! Mais la coquette Capella n'approuve pas leur code vestimentaire. Quelle erreur de porter du blanc, quand le rouge leur ira tellement mieux. Heureusement qu'elle est là pour corriger ce malheureux faux pas.

    Elle est maintenant assez près pour qu'un mage sente sa présence… si un mage était présent dans l'assemblée pour ce faire, ce qui n'est hélas pas le cas. Notre mercenaire préférée a le sens du spectacle, voyez-vous ? Elle adore que ses entrées soient annoncées. Tant pis, elle s'annoncera elle-même, en même temps qu'elle leur imposera sa propre chorégraphie. La sirène se propulse en avant, et tranche un bras et deux nageoires. Elle recommence, visant cette fois une tête qui cède et flotte misérablement vers la surface, au milieu des eaux qui rougissent et vibrent sous les cris de terreur de Ceux qui vont Mourir. Elle ne leur parlera pas une seule fois, préférant les regarder paniquer face à son invisibilité et son silence, alors que leur assemblée se dissout, morceau après morceau.

    Ne laissant derrière elle qu'une traînée de pourpre, qui macule maintenant toutes les étoffes déchirées et lacérées qui habillent les petits bouts de corps flottant autour d'elle.

    - (Mort, ta Championne t'offre leur amour et le sien.)

    Siffle-t-elle en bas-parlé avant de se détourner et de continuer son trajet. Les lueurs du crépuscule teintent la surface de l'eau qui se refroidit progressivement. La mercenaire pourrait choisir de passer la nuit sous l'eau, mais par pur caprice, elle a envie de manger quelque chose de rôti. Voilà ce qui arrive quand on passe trop de temps sur le continent ! Elle émerge progressivement, ralentie par la douleur et par un poids qui l'encombre… Qu'elle constate alors qu'elle baisse la tête et cherche ce qui lui pèse autant sur les hanches. Autour de sa taille, deux bras aux mains tranchées l'enserrent, rattachés à un morceau de torse presque entièrement évidé. Pas de tête - le propriétaire des bras l'avait sûrement encore quand il l'avait attrapée, mais elle avait dû suffisamment l'entailler pour qu'elle se décroche à un moment ou à un autre. Alors que la douleur de sa métamorphose se dissipe, quelques sensations désagréables demeurent - une trace de morsure sur son épaule, quelques griffures sur ce qui venait de se transformer en jambes…

    Il semblerait que dans son euphorie, elle ait complètement ignoré les tentatives (vaines) d'interrompre son œuvre. Bah ! Au moins, les deux bras et le bout de torse qui l'accompagnent lui serviront de dîner. Capella cherche du regard un endroit sur le rivage qui se prêterait à un feu de camp, quand une coulée de sang qui se déverse dans l'eau attire son attention. Le sang qui coule sur la terre rejoint celui qui l'accompagne dans l'eau, et elle avance d'un pas lourd dans sa direction, curieuse de voir l'artiste de ce merveilleux tableau.

    Le tableau qui se situe au bord de l'eau n'est pas aussi beau que le sang qui s'en écoule - quel gâchis. Tués comme ça, ce couple serait immangeable. La sirène relativise : certes, elle a faim, et son estomac s'exprime bien plus que son cœur à ce moment précis. N'avait-elle pas appris en ces lieux qu'il n'y avait pas de superbe dans la Mort ? Tant que les âmes rejoignaient leur royaume, le reste n'avait pas d'importance. Après les avoir suffisamment contemplé, elle décide de laisser ces cadavres aux charognards. Elle a mieux à faire.

    Capella laisse son instinct guider ses pas, et comme si la Mort qu'elle vénère tant avait reconnu ses hommages, elle se retrouve face à une autre figure imprégnée de la même odeur ferreuse qu'elle, sa peau pâle tâchée du même pourpre. Une caravane trônait, et la mercenaire guetta les alentours : un sol orné de roches de toutes sortes, de quoi faire du petit bois… Comme souvent, les caravaniers avaient le chic pour trouver de bons endroits où camper. Comptant sur le sens de l'hospitalité de ce qu'elle imaginait être une banale nomade qui avait aussi chassé son propre gibier, elle la hèle sans manières.

    - Eh, toi ! Laisse-moi faire un feu ici pour faire cuire ma viande, et je la partagerai avec toi.

    Elle omet, bien sûr, "malencontreusement" de mentionner que chacun des morceaux de viande pèsera probablement beaucoup plus lourd que ce à quoi l'inconnue peut s'attendre. Après avoir annoncé ses intentions (ce qui, chez Capella, revient à un début poli de conversation), elle attrape les deux bras toujours autour de sa taille, et joue de la force qui vient avec son poids pour se défaire de leur étreinte dans un craquement bruyant. Le misérable morceau de dépouille tombe à terre, sous le regard satisfait de la sirène qui reprend son épée en main pour s'en servir comme machette et récupérer assez de branchage pour démarrer un feu. Et puisqu'elle sera peut-être amenée à partager, elle va même racler un peu d'écorce de bouleau pour que les flammes prennent plus vite.

    Qu'est-ce qu'elle est gentille, cette Capella.

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