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  • Ven 4 Aoû - 5:19
    Kosmos avait du mal à se l’admettre : la situation dans laquelle l’élémentaire venait de se placer fut une première. De nature consciencieuse, cette dernière possédait une connaissance des forêts républicaines frôlant la perfection. Elle savait sur le bout des doigts où il fallait aller… et où il valait mieux ne pas poser les sabots. La lisière avec Liberty, par exemple, était un de ces endroits dangereux à éviter. Propice aux chasseurs et aux braconniers, ce lieu regorgeait de pièges de toute sorte. Ils étaient nombreux et sournois. Grand, petit, parfois alléchant, mais le plus souvent mortel. La dryade les repérait d’un coup d’œil. Excepté ce matin-là. Il ne fallut qu’une seule erreur d’attention, une unique maladresse, sans doute le temps maussade, pour que la biche se retrouve propulsée aussitôt dans un bourbier sans nom. Par chance, il ne s’agissait pas d’un de ces pièges à loups qui vous broie la jambe sous la pression de crocs d'acier, ou bien un de ces trous avec des piques tranchant en son fond et dont on avait recouvert le sommet de feuilles, afin de se jouer de la naïveté des rongeurs. Non, il s'agissait d'un simple filet, un guet-apens des plus basiques. Et, bien que rassurée du caractère inoffensif de celui-ci, Kosmos avait honte d’être tombée dans un appât aussi rudimentaire. Pour couronner le tout, la fine pluie qui s'abattait sur les branches avait fini de tremper l'élémentaire de la tête jusqu'à son échine.

    Tout cela n’avait pas que du mauvais. À être suspendu en l’air comme du vulgaire gibier depuis maintenant une demi-heure, Kosmos se mit à réfléchir. Réfléchir à sa vie dans un premier temps, questionner ses choix et ce qui l’avait amené dans une situation pareille. Puis, un peu plus tard, après une bonne dizaine de minutes là-haut, l'élémentaire commença à songer au monstre qui avait placé ce satané dispositif. Qu’allait-il faire de cette dernière ? Allait-il la laisser s’en aller, saine et sauve, en s’apercevant que son dîner était pourvu d’un buste de femme ? À moins que ce détail ne l’empêche pas le moins du monde de cuisiner Kosmos en rôti de cerf ? La gardienne tressaillit sous le poids de telles pensées. Enfin, elle s’avoua que cette mésaventure avait le mérite de se vouloir être une bonne anecdote que la centauresse s’empressera de raconter à ses amis à quatre pattes une fois en bas. Si bien sûr, elle parvenait un jour à descendre.

    Sa réflexion perdura. Tout ceci la chagrinait profondément : à peine avait-elle posé le sabot en terre inconnue qu’elle se voyait punir par une embûche. Pour sûr, Kosmos n’aurait pas fait long feu par-delà sa forêt. Pourtant, elle avait terriblement envie de voyager. Voire le monde et ses contrées. Et, malgré son aversion pour les bipèdes, elle souhaitait goûter à cette grande Liberty. Ses rues, ses passants et ses mystères. Les bois possédaient un certain confort, certes, mais un confort paralysant qui l'empêchait de vivre pleinement.

    – Excusez-moi… Y'a quelqu’un ? Eh oh ! J-je suis coincée... !
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  • Ven 4 Aoû - 14:43
    C'était peu avant l'aube... Un thé à la main, une lichette de viande au coin de la bouche, une tablette de recensement des espèces de la région datant de la guerre et une carte sur sa table, la garde forestière était en train de décortiquer le territoire en secteur. Avec le vide causé par tout ces gens recrutés et envoyés outre mer, il y avait à faire. Et loin d'aimer rester oisive, la jeune femme a décidé qu'il fallait mettre à jour ces données et vérifier que tous, animaux commes habitants. Puisse cohabiter le mieux possible. Une fois son plan d'action mis en place et les différents collets définis autant par la position que par leur nature.

    Son but aujourd'hui? Capturer, recenser , mesurer et relâcher. Aussi c'est chargée comme un mulet de filets et de boites qu'elle va poser sa ligne de trappage au moment même la grisaille de ce jour pluvieux s'éclaircit. Ca ne dérange pas la demi orc présumée, elle a toujorus aimé la pluie qui ne l'a jamais rendu malade. Juste être dehors, qu'il pleuve ou qu'il fasse gros soleil lui suffit. Oh, il y a bien l,hivers ou elle est sujette au coups de froids, mais rien que de bonnes peaux ne peuvent pallier. Pour le moment, il fait chaud et c'est totu ce qu'il compte.

    A peine le troisième piège placé cependant, un destiné à répertorier la quantité et les espèces de rongeurs, base de la chaine alimentaire, qu'un frisson dans les frondaisons fait lever la tête d'Idunn, sensible au changement d'atmosphère. Sans pouvoir mettre le doigt dessus, elle écoute et regarde les arbres un moment, avant de rebrousser chemin, alerte et attentive. Ici ce n'était pas sa forêt, mai elle y habitait. A elle de comprendre les règles de la maison comme nous pourrions dire.

    Sur son passage, les branches s'écartaient légèrement de sa personne, pour lui montrer le chemin et la laisser passer sans la blesser. ŀes feuilles des végétaux cependant lui caressaient les joues et les bras, comme d'infinies caresse d'êtres vivants lui souhaitant bonjour. La petite archer mage n'avais jamais réellement compris la portée de ces manifestations végétales, les ayant acceptées comme tel. Elle commencait à peine à se poser des questions sur elle-même et sur sa mère..

    L'appel dune petite voix la surprise. Aussi la garde forestière hâta le pas.

    Surgissant surnaturellement des frondaisons, une silhouette en camaieu de verts et trempée se détacha de la forêt. Les prunelles vertes, dont une à la cornée laiteuse, se levèrent vers son filet, surpris.

    -Bonjour! Dit elle d'une voix claire et posée, ne comprenant pas trop ce qu'elle avait sous les yeux. Un hybride cerfs? ŀes gens sont réellement de grands malades. -Ne crains rien, je suis Idunn Sampiero, garde forestière de la Réserve. Tu ne crains rien. Arrête de te débattre, tu vas t'emmêler. Tu es capable de dirigers tes sabots vers le sol pour ne pas te blesser quand je vais te détacher?

    Doucement, pour ne pas effrayer Kosmos, elle alla rejoindre l'attache du filet et commenca à défaire le noeud en souriant gentiment pour rassurer la captive.

    - Ne te sauve pas s'il te plait, si tu habite cette forêt, j'aimerais discuter avec toi..
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  • Mer 13 Sep - 0:33
    Les mouvements lointains des branches alertèrent Kosmos. À tous les coups, quelqu’un (ou quelque chose) l’avait entendu. Derrière ce mur de verdure, pouvait aussi bien se trouver son sauveur comme une bête prête à en découdre. Aussitôt, la gardienne serra les dents, se redressa maladroitement et agrippa fermement son bâton de berger prête à dégainer ses piètres pouvoirs défensifs. Par chance, la silhouette qui se dégagea ne semblait n’avoir aucune intention malfaisante, du moins à priori. Une femme, humaine ? Pas sûr. Elle semblait bien faite à l’exception de cheveux verdâtres. Kosmos perçut une certaine familiarité. L’élémentaire n’aurait su le dire, mais quelque chose, un détail, chez cette étrangère lui fut particulièrement commun, une impression de déjà-vu. Plus que physique, un sentiment rassurant, mais non sans curiosité frappa Kosmos. La gardienne resta figée un instant, interloquée par cette nouvelle venue, puis son corps s’agita buvant les paroles de la susnommée « Idunn ». Sa voix posée rassura Kosmos, elle en était convaincue à présent, cette garde forestière venait à son secours. Le centaure s’exécuta, balançant son corps de sorte à amortir sa chute. Ses sabots heurtèrent le sol humide maladroitement, éclaboussant les alentours sous son poids. Kosmos se redressa d’une traite. Son visage, d’abord rouge de honte, fut illuminé d’un sourire preuve de toute sa gratitude.

    – Merci, merci mille fois ! Je serai sans doute resté coincé ici pendant un bon bout de temps sans votre aide.

    Une fois sur la terre ferme, l’élémentaire s’empressa d’étirer ses membres engourdis du haut de son échine jusqu’au bout de son cimier. Elle passa sa délicate main droite dans sa chevelure pourpre recoiffant avec peine ses mèches humidifiées par le déluge. La fine pluie, d’abord timide, s'était à présent transformée en une averse.

    – Volontiers ! Après tout, je vous en dois bien une.

    Et puis Kosmos manquait surtout de compagnie à qui parler. Bien que cette partie de la forêt lui était relativement nouvelle, le centaure se surprit à ne pas reconnaître la femme qui se tenait en face. Chaque nouvelle rencontre était bonne à prendre, d’autant plus si cette dernière éveillait sa curiosité. Des individus égarés, des chasseurs ou de simples promeneurs elle en avait rencontré pléthore. Mais des gardes forestiers, ça ce n’était pas tous les jours qu’elle avait la chance dans croiser un. Kosmos ne se voulait pas experte sur les arts et métiers des villes, mais elle en savait suffisamment pour comprendre que ces « gardes forestiers » jouait un rôle similaire au sien. Sans doute, cela aurait été sa vocation si le destin l’avait fait naître dans la société.  

    – Je me présente, je m'appelle Kosmos. Et comme vous l'avait devinez, j'habite dans cette forêt... Enfin, un peu plus loin dans la forêt. Dites, connaissez-vous un endroit plus propice pour échanger ? La pluie commence à s’intensifier, ça sera sans doute plus convenable, non ?

    D’habitude Kosmos, apprécie le mauvais temps. Il lui arrive même de se tenir debout sous la flotte un peu à l’image d’une fleur que l'on arrose. Toutefois, la dryade avait suffisamment pris l’eau pour aujourd’hui, et n’aurait pas refusé un endroit sec et chaud où s’abriter.
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  • Lun 23 Oct - 14:57
    Elle était étrange. C'était la première fois en deux cent ans d'existence qu'Idunn rencontrait une centauresse. Des pieds de biches avec des yeux de biches, c'est ce que Jérôme aurait noté et penser à son fiancé décédé fit sourire la jeune garde-forestière qui n'étais nullement incommodée par la pluie. Ses cheveux verts alourdis par l'eau étaient brillants de santé.

    -C'est un peu de ma faute, j'ai présumé que j'étais seule à arpenter cette partie du territoire. Suis-moi, je n'habite pas loin.

    Se tournant, sachant parfaitement que Kosmos allait la suivre, Idunn ouvrit le chemin, les plantes s'écartant pour leur faire un léger passage tandis que les pieds nus de l'archère se posaient surla terre du bout des pieds, comme pour demander la permission àa chaque pas.

    Je suis nouvelle dans ce pan de territoire, expliqua t'elle. Je travaille usuellement dans la Réserve pour contrecarrer les braconniers. Mais j'ai pris un congé, j'ai loué pas loin et je commence ce matin à recenser les créatures sauvages du territoire. La conscription a dégarni les rangs de ceux qui 'en occupent. Les gens qui restent se concentrent sur les récoltes, ce qui est normal, pendant ce teps, faute de chasse, l'écosystème est peut-être en train de se dérégler et c'et ce que je veux vérifier. Prends garde, il y a Lanconda qui a été capturé récemment dans le voisinage

    Elle rit doucement, et le rire d'Idunn était comme l'eau d'une rivière claire sur les galets.

    Comme quoi nous pouvons sortir la Fille de la Réserve mais pas la Réserve de la fille. Ah... Nous arrivons.

    La fin du boisé s'annoncait, la couleur d'un champ se profilait à l,orée du bois. Prenant par la droite, Idunn gambada légèrement en caressant un mûrier sauvage particulièrement luxuriant, y ceuillant avec un art consommé de multiples baies fraiches et ce, même si ce n'était point la saison.

    Bıenvenu chez moi Souria la garde forestière quand le végétal s'écarta, révélant une petite cours sauvage et une maisonnette à moitié recouverte de vignes sauvage et de chèvrefeuille. Son précieux butin alimentaire en main, Idunn alla ouvrir la porte qui n'était pas verrouillée, les épines des plantes constituant sa clotûre étant la plus efficace des protections. Entre, je t'en prie... As tu besoin d'aide pour te sécher? Et je pourrais connaitre ton régime alimentaire?

    C'était important à demander. Dans un cas comme dans l'autre, c'était certain que la jeune femme n'allait pas lui servir Cerf... Mais comme partout ailleurs, il y avait toujours un brouet en cours de cuisson, posé sur les braises de son foyer.

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  • Mar 31 Oct - 16:32
    La pluie, bien que maintenant plus douce, formait une multitude de flaques d’eau tout le long du chemin. Kosmos s’amusait à écraser ses sabots dans chacune d’elles, faisant éclabousser les fougères qui rasaient le sol. La dryade se tenait à bonne distance d’Idunn, toujours intimidé par cette dernière. Son étrange sensation de familiarité persistait et s’était même décuplée en entamant leur petite promenade. La garde forestière ne se trouvait pas le moins du monde dérangée par l’averse et la nature semblait se dérober sous ses pas afin de laisser les deux femmes se mouvoir aisément. Jamais auparavant, la centaure n’avait observé une créature aussi en phase avec la végétation. Kosmos s’était alors tut et se contentait d’acquiescer à chaque parole de sa nouvelle connaissance. Elle se surprit à découvrir la raison de la présence d’Idunn en ces terres et bien qu’elle ne fût pas certaine de comprendre l’entièreté de son histoire, la gardienne réalisa rapidement que l’étrangère œuvrait pour la faune et la flore. Aussitôt, une centaine de questions se basculèrent dans sa tête, notamment concernant la réserve, mais l’élémentaire préféra garder tout cela pour plus tard.

    Une fois à l'intérieur, Kosmos prit le plus grand soin de ne pas mouiller la demeure avec sa crinière trempée. La dryade ne s’était jamais sentie particulièrement à l’aise dans une maison pourtant elle connaissait l’importance de la bienséance. Entrer chez quelqu’un était comme entrer dans son intimité, il fallait fait preuve de la plus grande délicatesse. Et lorsque l’on possède quatre pattes et un corps de faon cela est loin d’être chose aisée. Toutefois, l’antre dégageait une véritable chaleur réconfortante qui contrastait avec la fraîcheur de l’extérieur. Le lieu se trouvait enclavé entre les champs et la lisière des bois et bordait une cours végétale préservée par les ronces. On pouvait entendre le clapotis des gouttes qui se concassaient sur le toit et les vitres. Une maisonnette charmante à l’image de sa propriétaire. Kosmos se détendit progressivement devant l’accueil chaleureux de la jeune femme et accepta volontiers de quoi se sécher.

    – Cela varie du temps et de la saison. Je mange très peu, le plus souvent, je me contente des rayons du soleil et d’un peu de pluie. Elle était parfaitement consciente de l’absurdité de la réponse, mais sa constitution d’élémentaire lui permettait presque de se nourrir comme une véritable plante. Bien sûr, il m’arrive d’avoir faim comme tout le monde, reprit-elle dans un rire, dans ces cas-là mon régime se base principalement sur des plantes herbacées, de ramilles d'arbustes et de fruits... Ce que la forêt m’offre en somme.

    À présent sèche, Kosmos s’autorisa à déambuler un peu plus dans le foyer observant attentivement l'endroit. Elle n’avait pénétré qu'à de très rares occasions dans une maison auparavant et s’amusait encore du bruit que provoquait ses pinces sur le parquet. Son habitation se constituait d’une aggloméra de branche qui se recourbait sur elle-même et que la gardienne avait elle-même décoré de toute sorte de fleurs. Une sorte de cabane rudimentaire qui aurait fait pâlir n’importe quel citadin, mais qui suffisait amplement pour l’élémentaire.

    – Je dois vous avouer que j’ai bon nombre de questions à vous poser, notamment concernant votre… Profession ? Garde forestière, c’est bien cela ? C’est une joie de découvrir que des bipèdes s’occupent de l’état des forêts. Cela ressemble grandement à mon ancien titre. Fut un temps où je préservais la nature du monde extérieur moi aussi… Enfin, il s’agit d’une époque révolue. Mais dites m’en plus sur vous, pourquoi avoir choisi une tel voie ? Il ne s’agit pas d’un emploi de tout repos. Corrigez-moi si je me trompe, mais... Vous semblez contrôler la nature, n'est-ce pas ?
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  • Dim 12 Nov - 23:43
    D'un geste souriante, Idunn demanda silencieusement à Eau de quitter sa visiteuse, le liquide obéissant sans se faire trop prier. La laissant ensuite déambuler tout son aoul dans l'aire ouverte qui constituait sa pièce à vivre, déposant ses baies sur une assiette au milieu de sa petite table avant de se tourner vers des bouquets d'herbes médicinales qui étaient suspendues à sécher au plafond et la garde Forestière prit quelques brins de thyms qu'elle balanca dans une théière, avant de prendre de l'eau frémissante qui était en permanence sur le poêle afin d'humidifier l'athmosphère un peu. Elle en versa de quoi remplir le récipiens avant d'y ajouter un peu de miel sauvage. Elle revint vers son invité, toute calme et délicatesse. ŀe petit faciès vertmousse était ouvert et franc, sa pupille laiteuse brillant étrangement .

    Du soleil et de la pluie majoritairement? Eh bien, laisse moi te présenter ma recette familiale indispensable pour les retours de patrouilles. Thym et miel sauvage, gracieusement fournies par Forêt même. Tu es la première Dryade que je rencontre en fait. Elles se sont éteintes dans la Réserve voilà fort longtemps malheureusement.

    Marquant un moment de silence respectueux, la jeune femme alla chercher deux tasses dépareillées et légèrement ébréchées... Dédaignant la table elle alla plutôt déposer  les choses dans l'espace libre avant de se jeter un coussin au sol pour elle afin que Kosmos puisse se reposer les sabots sans faire le pied de grue devant la table. Etonnée, elle répondit à la centauresse.

    Garde Forestier c'est être un protecteur. De Mère et de ses enfants sauvages autant que des hommes. C'est protéger l'un et l'autre afin qu'ils puissent coexister en toute paix et quiétude. L'Equilibre de Forêt est délicate et il ne faut pas grand chose pour qu'elle bascule. Je remet les contrevenants d'un côté ou de l'autre, au pas pourrais je dire. Pour moi? Il n'y a pas grand chose à dire, jy suis née et j'y ai grandit, mais le vaste monde m'ouvrait les bras. ije vais assurément y retourner, mais en ce moment, j'apprends. On peut dire que je suis réaffectée temporairement. Nous, à la Réserve, avons une petite tendance à nous refermer sur nous même et je veux changer cela. ije ne pense pas que le monde nous attende pour tourner. Et vous, qu'est ce qui vous a fait changer de territoire? Un problème avec Forêt qui vous a vue naitre?

    .
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  • Lun 4 Déc - 22:58
    Kosmos observa avec émerveillement le récipient rempli de l’étrange mixture qu'avait concocté sa nouvelle connaissance. Une légère bué s’en échappa, accompagné d’une douce odeur sucrée qui fit palpiter ses narines. Aussitôt, sa main se porta vers la tasse réchauffant alors ses dix doigts gelés. Même en été, les averses avaient la fâcheuse tendance de refroidir les forêts républicaines. Une fois le soleil retiré, les moussons estivales humidifiés chaque pin, chaque champ et chaque bosquet de la région pendant tout un mois. Une période de l’année particulière durant laquelle la nature se déchaîne et où de longues journées de sécheresses peuvent se conclure par des précipitations torrentielles. Kosmos appréciait tout particulièrement ces moments d'accalmie, juste avant la tempête. La chaleur la rendant presque inactive, elle passe la plus grande partie de ses après-midi à scruter le ciel afin d’apercevoir le premier nuage qui apportera la bourrasque.

    – Je ne suis une dryade que d’apparence, en réalité mes origines sont plutôt élémentaires. Affirma Kosmos, tout goûtant à la préparation d’Idunn. Je dois avouer que votre recette familiale est un véritable délice !

    La gardienne se surprit qu’un tel mélange, le thym et le miel, lui avait été inconnu jusqu’à présent. Décidément, Idunn se trouvait pleine de ressource et Kosmos était loin d’être au bout de ses surprises. Chaque mot de la garde forestière résonnait avec sa vision de la nature. Toutefois, l’élémentaire se tut quelques instants ne sachant quoi répondre à la question de son interlocutrice. Un problème concernant sa forêt ? Sans doute… Après tout, depuis l’apparition des titans, la faune et la flore se font de plus en plus agressives. Le Sekaï change, et trop souvent pour le pire. Mais ce n’est pas la seule et unique cause qui a provoqué cette envie de s'en aller. Il y avait plus, quelque chose de délicat dont les mots ne peuvent décrire précisément la raison. La sensation d'une quête à accomplir au-delà de son jardin secret.

    – Eh bien... J'ai toujours joui d’un certain privilège dans ma forêt. Je vis recluse depuis bien longtemps et les affres du monde ne m'ont jamais vraiment atteint. Les guerres comme la famine, par exemple, ont toujours été de lointains cauchemars à mon égard. Mais récemment, j’entends le monde m’appeler. Je ne peux pas rester les bras croisés à ne rien faire, alors que vous autres brûlent et se meurs. Non, ça ne serait pas juste… Alors je m’aventure doucement, je change de contrée et peut-être que je finirai par quitter la forêt un beau jour et reprendre du service.

    Kosmos déglutit puis secoua la tête légèrement embarrassée. Elle avait assombri une discussion qui pourtant partait si bien.

    – En-tout-cas, Idunn, votre profession est véritablement honorable. Cet équilibre, dont vous parlez, est primordial dans la nature. Surtout dans ces temps si troubles dont fait face la République et le Sekaï actuellement.

    L’élémentaire termina d’une traite le reste de sa tasse puis se mordilla les lèvres, hésitante à poser sa prochaine question.

    – Vous pouvez m’en dire plus sur vos origines… ? La question peut paraître légèrement déplacée, j’en suis bien consciente, mais cela me taraude. Moi-même, on me demande souvent si je suis une sorte d’hybride mi-femme, mi-faon. La réalité est tout autre, il se trouve que je suis une élémentaire de la nature pure souche. Mais vous... Qu’est-ce vous êtes comme créature ? Et vos géniteurs que sont-ils ?
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