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Il ne faisait pas encore beau, il ne faisait pas encore chaud. Les températures ne réchauffaient pas la terre sur laquelle marchait Hodur depuis de longues minutes. Ou plutôt, les sabots de son cheval. La jument l’accompagnait fidèlement dans ses déplacements. Ils avaient parcouru de nombreux kilomètres ces derniers jours. L’on était en mars. Et il était parti loin. Il avait abandonné son domaine douillet, son lit moelleux, ses deux apprenties, ses domestiques – l’une d’elles avait presque pleuré, souvenirs atroces d’années en arrière, là où les maîtres avaient brusquement disparu pour laisser une petite famille complètement éclatée et brisée – pour quelques jours loin de la ville et de l’agitation du Reike. Un festival d’artistes en tous genres auquel il avait été convié. L’homme avait poliment refusé de montrer la moindre de ses armes, secret bien gardé, mais avait amené quelques bijoux. Différentes gammes de prix s’offraient aux curieux. Somme toute, il y en avait pour toutes les bourses. Hodur n’avait pas forgé, mais était certain qu’à son retour à la maison, il n’aurait pas perdu la main. Ce ne sont pas des choses que l’on oublie et il s’avoue que parfois, les gestes s’effectuent seuls, lorsqu’il pense ou, plus rare, lorsqu’il parle. Des gestes machinaux sur des créations invisibles qui jamais n’existeront. C’est un peu étrange certainement, mais il s’en moque : ce métier, il l’exerce depuis tout petit, les outils sont dans ses mains, même lorsqu’il dort. Il rêve qu’il bat le fer tant qu’il est chaud, il rêve des merveilles que ses doigts parviennent à imaginer. Il se retourne une fois, deux fois, fronce les sourcils. L’odeur ne le lâche plus. La sueur dégouline sur son front. Puis le matin vient et la journée de travail commence, dans la douce réalité.
Bref, il est en forêt. Il a rencontré d’autres artistes, de tous bords. Il a presque découvert des compétences, des métiers, mais surtout des objets magnifiques qu’il a longtemps touchés. Oui, il l’avoue, il a craqué. La bourse autrefois bien pleine est désormais quasiment vide et sur les flancs de la jument tapent doucement ses achats variés. Il a peu discuté, a apprécié les douces visions et la sensation sous la pulpe des doigts. Il a tendu les pièces. Et le Petit Prince s’en fut. Il a aussi vendu, beaucoup. Le stock a dangereusement disparu. Il est redevenu riche, pour mieux dépenser. Il lui faudrait presque une cariole pour déplacer tout cela. Ou un deuxième cheval plein de vigueur. Pauvre jument victime de ses compulsifs craquages !
Il décide de faire une pause à l’ombre d’un grand arbre. Il attache la jument non loin de lui, lui donne à boire. Elle ne se fait pas prier. Lui s’installe à ses côtés, avale une gorgée d’eau, croque dans une pomme bien mûre. Il sort un papier, une plume. Cet endroit est superbe, il n’a pas trop froid – difficile pour un élémentaire de glace – ni trop chaud. Il vit, il est bien. Les vers apparaissent sur le parchemin, lents et langoureux. Le temps passe. La nuit ne tombera pas tout de suite. Quelques kilomètres le séparent de la prochaine halte, une charmante auberge déjà visitée à l’aller. Mais soudain, un bruit se fait entendre dans les broussailles. Il n’y prête guère attention. Mais il se reproduit, et cette fois un grognement. Hodur lève la tête, les sens en éveil. Le cheval regarde tout autour. Qu’est-ce donc que ce son inhabituel qui vient interrompre la douce quiétude ? Il ressent presque de l’inquiétude. Il se redresse. Deux loups immenses montrent alors le bout de leur museau plein de dents. L’homme fronce les sourcils. Ils sont énormes. Et ils ont faim.
Bref, il est en forêt. Il a rencontré d’autres artistes, de tous bords. Il a presque découvert des compétences, des métiers, mais surtout des objets magnifiques qu’il a longtemps touchés. Oui, il l’avoue, il a craqué. La bourse autrefois bien pleine est désormais quasiment vide et sur les flancs de la jument tapent doucement ses achats variés. Il a peu discuté, a apprécié les douces visions et la sensation sous la pulpe des doigts. Il a tendu les pièces. Et le Petit Prince s’en fut. Il a aussi vendu, beaucoup. Le stock a dangereusement disparu. Il est redevenu riche, pour mieux dépenser. Il lui faudrait presque une cariole pour déplacer tout cela. Ou un deuxième cheval plein de vigueur. Pauvre jument victime de ses compulsifs craquages !
Il décide de faire une pause à l’ombre d’un grand arbre. Il attache la jument non loin de lui, lui donne à boire. Elle ne se fait pas prier. Lui s’installe à ses côtés, avale une gorgée d’eau, croque dans une pomme bien mûre. Il sort un papier, une plume. Cet endroit est superbe, il n’a pas trop froid – difficile pour un élémentaire de glace – ni trop chaud. Il vit, il est bien. Les vers apparaissent sur le parchemin, lents et langoureux. Le temps passe. La nuit ne tombera pas tout de suite. Quelques kilomètres le séparent de la prochaine halte, une charmante auberge déjà visitée à l’aller. Mais soudain, un bruit se fait entendre dans les broussailles. Il n’y prête guère attention. Mais il se reproduit, et cette fois un grognement. Hodur lève la tête, les sens en éveil. Le cheval regarde tout autour. Qu’est-ce donc que ce son inhabituel qui vient interrompre la douce quiétude ? Il ressent presque de l’inquiétude. Il se redresse. Deux loups immenses montrent alors le bout de leur museau plein de dents. L’homme fronce les sourcils. Ils sont énormes. Et ils ont faim.
Citoyen du Reike
Ahatsara
Messages : 112
crédits : 1846
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- Nébule, que penses-tu de ce grimoire ? Est-ce que c’est un bon achat ? Je pense que oui, mais les livres, ça peut aussi raconter plein de bêtises des fois !
Le festival des artisans de Melorn était bondé de monde. Toutes les places, les rues et les ruelles étaient prises d’assaut par des marchands et évidemment par leur clientèle. Parmi la foule se tenait la fae des oasis, Ahatsara. Intriguée par ce gigantesque marché éclectique à la solide réputation, elle avait décidé de faire le chemin jusqu’ici pour vérifier ça de ses propres yeux. Et elle ne pouvait pas dire qu’elle regrettait son voyage ! Il y en avait pour tous les goûts et toutes les envies. Des tissus magiques, des bijoux, des armures, des armes, des potions, des herbes, des parchemins… La liste serait beaucoup trop longue à énumérer.
Un étal en particulier lui avait tapé dans l'œil. Richement décoré, situé dans une partie animée du marché, il était tenu par un elfe aux longs cheveux argentés. L’homme portait des vêtements élégants ornés de broderies magiques aux motifs floraux. Un regard perçant et teinté d’une lueur de sagesse et de mystère avait fini d’attirer la petite fae. La devanture était couverte de velours vert émeraude, et des étagères en bois sculpté exposaient divers objets magiques et tomes anciens. Parmi ces raretés, Ahatsara s’empara d’un livre délicatement illuminé par une faible lueur dorée.
Accompagnée d’une chouette effraie qu’elle avait dompté durant son voyage à l'aller, elle contemplait l’ouvrage avec des étoiles dans les yeux. La couverture de cuir était couleur brune et les pages en parchemin vieilli rappellent l’odeur agréable des temps anciens. Des runes et des symboles mystiques étaient soigneusement calligraphiés le long des marges, témoignant de l’authenticité de l’ouvrage. Authenticité tout de même présumée. Nébule, la chouette, s’endormait sur l’épaule de la fae, pas très intéressée par le livre.
- C’est un tome de guérison et de soins spécialement conçus pour les animaux fantastiques et magiques. Vous trouverez des incantations pour apaiser les blessures, calmer les créatures en détresse, et même guérir certaines maladies plus rares. Il est cher, mais c’est le bon prix pour une telle merveille !
Le noble elfe ne vendait pas de la camelote, que tout le monde le sache et le comprenne ! C’était évident que ce livre serait un précieux compagnon dans ses voyages en tant que vétérinaire et que dompteuse, mais le tarif était salé, l’équivalent de plusieurs semaines de travail pour le Régiment Spécial des Animaux Fantastiques. Achat compulsif ou prudence ? La question était difficile pour une fae qui avait vécu en dehors du monde économique durant des années et des années.
- Bon, c’est d’accord, je le prends ! Oui oui ! Mais veuillez le protéger, je ne voudrais pas l'abîmer sur mon chemin de retour !
Aussitôt dit, aussitôt fait, l’elfe avait enrubanné le tome de tissu contre le paiement de la fae. Elle était si heureuse et excitée à l’idée de découvrir de nouvelles choses sur les soins auprès des animaux fantastiques ! Cela allait l’aider, c’était indéniable. Après avoir acheté des fruits pour grignoter durant le voyage de retour, elle quitta Melorn par une route moins usitée que la grande route directe. Elle était persuadée que des voleurs se tiendraient sur l’axe le plus utilisé, attendant le bon moment pour piquer les achats des bonnes gens revenant du festival. Ce qu’elle croisa après quelques heures de marche en compagnie de sa chouette de compagnie fut tout autre chose.
- Oh non, ce sont des loups ! Ils sont énormes, tu ne trouves pas Nébule ?
La chouette effraie approuva d’un hululement typique. Comment allait-elle réussir à aider ce pauvre homme et son cheval ?
Le festival des artisans de Melorn était bondé de monde. Toutes les places, les rues et les ruelles étaient prises d’assaut par des marchands et évidemment par leur clientèle. Parmi la foule se tenait la fae des oasis, Ahatsara. Intriguée par ce gigantesque marché éclectique à la solide réputation, elle avait décidé de faire le chemin jusqu’ici pour vérifier ça de ses propres yeux. Et elle ne pouvait pas dire qu’elle regrettait son voyage ! Il y en avait pour tous les goûts et toutes les envies. Des tissus magiques, des bijoux, des armures, des armes, des potions, des herbes, des parchemins… La liste serait beaucoup trop longue à énumérer.
Un étal en particulier lui avait tapé dans l'œil. Richement décoré, situé dans une partie animée du marché, il était tenu par un elfe aux longs cheveux argentés. L’homme portait des vêtements élégants ornés de broderies magiques aux motifs floraux. Un regard perçant et teinté d’une lueur de sagesse et de mystère avait fini d’attirer la petite fae. La devanture était couverte de velours vert émeraude, et des étagères en bois sculpté exposaient divers objets magiques et tomes anciens. Parmi ces raretés, Ahatsara s’empara d’un livre délicatement illuminé par une faible lueur dorée.
Accompagnée d’une chouette effraie qu’elle avait dompté durant son voyage à l'aller, elle contemplait l’ouvrage avec des étoiles dans les yeux. La couverture de cuir était couleur brune et les pages en parchemin vieilli rappellent l’odeur agréable des temps anciens. Des runes et des symboles mystiques étaient soigneusement calligraphiés le long des marges, témoignant de l’authenticité de l’ouvrage. Authenticité tout de même présumée. Nébule, la chouette, s’endormait sur l’épaule de la fae, pas très intéressée par le livre.
- C’est un tome de guérison et de soins spécialement conçus pour les animaux fantastiques et magiques. Vous trouverez des incantations pour apaiser les blessures, calmer les créatures en détresse, et même guérir certaines maladies plus rares. Il est cher, mais c’est le bon prix pour une telle merveille !
Le noble elfe ne vendait pas de la camelote, que tout le monde le sache et le comprenne ! C’était évident que ce livre serait un précieux compagnon dans ses voyages en tant que vétérinaire et que dompteuse, mais le tarif était salé, l’équivalent de plusieurs semaines de travail pour le Régiment Spécial des Animaux Fantastiques. Achat compulsif ou prudence ? La question était difficile pour une fae qui avait vécu en dehors du monde économique durant des années et des années.
- Bon, c’est d’accord, je le prends ! Oui oui ! Mais veuillez le protéger, je ne voudrais pas l'abîmer sur mon chemin de retour !
Aussitôt dit, aussitôt fait, l’elfe avait enrubanné le tome de tissu contre le paiement de la fae. Elle était si heureuse et excitée à l’idée de découvrir de nouvelles choses sur les soins auprès des animaux fantastiques ! Cela allait l’aider, c’était indéniable. Après avoir acheté des fruits pour grignoter durant le voyage de retour, elle quitta Melorn par une route moins usitée que la grande route directe. Elle était persuadée que des voleurs se tiendraient sur l’axe le plus utilisé, attendant le bon moment pour piquer les achats des bonnes gens revenant du festival. Ce qu’elle croisa après quelques heures de marche en compagnie de sa chouette de compagnie fut tout autre chose.
- Oh non, ce sont des loups ! Ils sont énormes, tu ne trouves pas Nébule ?
La chouette effraie approuva d’un hululement typique. Comment allait-elle réussir à aider ce pauvre homme et son cheval ?
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Hodur est démuni, ennuyé, embêté. Il est vrai qu’il y a quelques heures, au festival des artisans, il n’était pas tout à fait seul. Comment déplacer toutes ces armes, tous ces bijoux ? Impossible seul. Or, il n’est pas du genre à diriger un convoi. Il est tout naturel que l’un de ses domestiques l’a accompagné dans l’ombre, alors que l’élémentaire préférait voyager seul, prenant de petits chemins, se détournant de son but. Il était parti légèrement en avance, s’était prélassé près d’une rivière – dans une rivière –, avait dormi à l’auberge, avait mangé à sa faim, et correctement bref, ce sont presque des vacances, et Hodur ne connaît point ce mot. Le domestique était resté à ses côtés, tenant l’échoppe lorsque son maître décidait de se balader plus loin, tournant autour des échoppes remplies d’objets en tous genres. Et c’était lui aussi qui était reparti avec le reste des créations d’Hodur. Ce dernier ne lui avait pourtant pas confié le reste des affaires achetées et chinées sur le marché gigantesque. Il les avait gentiment gardées avec lui. Pourquoi ? Cela est simple. Hodur ne voulait pas que les armes et bijoux sortis tout droit de son imagination se mélangent avec les nouveautés. Cela est bête, et il le sait, car il s’encombre sans aucune raison – autre que celle de son cerveau perturbé par des idées qui n’en sont pas –, et si on le vole, lui, homme seul aux poches remplies jusqu’à craquer, il pourrait lui arriver des mésaventures. Adieu le Grand Maître Forgeron du Reike, peut-être retrouvera-t-on son corps dans les fourrés, un soir de pleine lune. Ce serait fâcheux. Les filles risqueraient de s’inquiéter. Comment parfaire leur apprentissage de la forge sans leur maître bien aimé ?
Bref, Hodur laisse son esprit s’échapper ailleurs alors qu’il est bel et bien en danger. Il y a une différence entre se battre avec des humains et des animaux. Les armes ne sont pas les mêmes. Les gestes, les mouvements, les actions sont différents. Il ne sait pas prédire ce que pourrait bien faire un animal. Et il aura bien assez à faire avec un sans que l’autre s’en mêle. Bref, Hodur est dans les ennuis jusqu’au cou. Sa jument trépigne de crainte, il ne pourra compter sur elle pour s’enfuir. Le temps de se redresser, de se jeter sur la selle, de serrer les jambes pour la faire galoper, les loups auront déjà attaqué et il est hors de question de la blesser. Est-ce elle qui intéresse les deux bêtes à dents, ou bien l’âme perdue de l’élémentaire ? Pour l’instant, ils ne semblent bouger, juste grogner. Est-il sur leur territoire ? Il en est bien désolé. Lentement, la main retrouve son flanc et touche l’une de ses dagues qui jamais ne le quitte. Il rechigne à faire du mal à un animal, mais a-t-il seulement le choix ? Plus loin, soudain, un mouvement attire son attention. Elle n’est pas bien cachée, pas bien camouflée. Il fronce les sourcils. Une jeune femme. S’est-elle égarée en dehors de ce charmant chemin ? Vient-elle également du festival ? Ce n’est pas impossible. Sa tête lui semble presque familière, mais en cet instant de crainte, tout le monde lui dit « vaguement quelque chose ». Pourtant, il voudrait la faire partir, parce que proche de lui et des loups, elle se met en danger. Stupidement. Il rêve qu’elle opère un demi-tour d’elle-même. Mais ça ne semble point être le cas. Hodur est désespéré. Gérer sa jument, lui-même, une jeune femme qui est venue à lui de son plein gré et qui ne dit – encore – rien, quel ennui, quel désespoir ! Il n’ose pour l’instant parler, mais il la supplie de ses jolis yeux rouges de s’enfuir. Tant qu’il est temps. Et si les affreux loups la poursuivent, il attaquera sans hésiter.
Bref, Hodur laisse son esprit s’échapper ailleurs alors qu’il est bel et bien en danger. Il y a une différence entre se battre avec des humains et des animaux. Les armes ne sont pas les mêmes. Les gestes, les mouvements, les actions sont différents. Il ne sait pas prédire ce que pourrait bien faire un animal. Et il aura bien assez à faire avec un sans que l’autre s’en mêle. Bref, Hodur est dans les ennuis jusqu’au cou. Sa jument trépigne de crainte, il ne pourra compter sur elle pour s’enfuir. Le temps de se redresser, de se jeter sur la selle, de serrer les jambes pour la faire galoper, les loups auront déjà attaqué et il est hors de question de la blesser. Est-ce elle qui intéresse les deux bêtes à dents, ou bien l’âme perdue de l’élémentaire ? Pour l’instant, ils ne semblent bouger, juste grogner. Est-il sur leur territoire ? Il en est bien désolé. Lentement, la main retrouve son flanc et touche l’une de ses dagues qui jamais ne le quitte. Il rechigne à faire du mal à un animal, mais a-t-il seulement le choix ? Plus loin, soudain, un mouvement attire son attention. Elle n’est pas bien cachée, pas bien camouflée. Il fronce les sourcils. Une jeune femme. S’est-elle égarée en dehors de ce charmant chemin ? Vient-elle également du festival ? Ce n’est pas impossible. Sa tête lui semble presque familière, mais en cet instant de crainte, tout le monde lui dit « vaguement quelque chose ». Pourtant, il voudrait la faire partir, parce que proche de lui et des loups, elle se met en danger. Stupidement. Il rêve qu’elle opère un demi-tour d’elle-même. Mais ça ne semble point être le cas. Hodur est désespéré. Gérer sa jument, lui-même, une jeune femme qui est venue à lui de son plein gré et qui ne dit – encore – rien, quel ennui, quel désespoir ! Il n’ose pour l’instant parler, mais il la supplie de ses jolis yeux rouges de s’enfuir. Tant qu’il est temps. Et si les affreux loups la poursuivent, il attaquera sans hésiter.
Citoyen du Reike
Ahatsara
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Ahatsara, la fae des oasis, marchait d’un pas léger sur le chemin isolé qui la ramenait chez elle, accompagnée de Nébule, la chouette effraie. Le soleil déclinait doucement à l’horizon, teintant le ciel de nuances orangées et dorées. Les ombres s’étiraient sur le sol tandis que la nature prenait un air mystique et paisible.
Soudain, des grondements lointains et les échos de feulements lui parvinrent. Intriguée et inquiète, elle se hâta dans la direction des bruits pour découvrir un homme aux prises avec deux loups sauvages, des créatures majestueuses, mais dangereuses. L’homme était imposant, sa stature dénotant une force brute. Les dagues à sa ceinture semblaient prêtes à être dégainées.
Ahatsara, certes de petite taille, mais emplie de détermination, resserra sa prise sur le livre qu’elle avait acheté, puis se tourna vers Nébule, ses grands yeux se connectant aux yeux perçant de la chouette.
- D’accord, Nébule, nous devons agir rapidement. Les loups ne sont pas forcément nos ennemis, mais ils ont besoin d’être distraits pour permettre à cet homme de s’en sortir vivant.
Sa voix était douce mais porteuse d’une autorité innée, mêlant compassion et détermination. Concentrant son énergie, Ahatsara déclencha sa magie de clonage. Soudain, plusieurs images d’elle-même surgirent, se démultipliant en une danse éthérée et tourbillonnante autour d’elle. Les clones étaient semi-transparents, lueur de magie chatoyante. Cette illusion magique, propre à la nature chaotique de la fae des oasis, éblouirait et désorienterait les loups. Du moins, c’est ce qu’elle espérait.
L’homme en difficulté lança un regard surpris vers Ahatsara, certainement perplexe face à ce spectacle bien étrange. Les loups, momentanément surpris par cette prise à revers des clones en mouvement, ralentirent leur agression. Profitant de ce qui semblait être un bref répit, Ahatsara s’avança d’un pas assuré, une lueur d’audace brillait dans ses yeux alors qu’elle se tenait au centre du tourbillon de clones.
- Loups majestueux, je suis Ahatsara, la fae des oasis. Calmez-vous, je ne vous veux aucun mal.
Sa voix, mélodieuse comme un ruisseau, portait la promesse d’une vérité simple. Nébule, la chouette, étendit silencieusement ses ailes et survola les loups, projetant son ombre sur eux. L’objectif était de calmer les créatures sauvages, et il fallait mettre toutes les chances de son côté pour l’atteindre. La méfiance des loups persistait, désorientés par les images mouvantes qui tournoyaient autour d’eux.
- N’ayez pas peur, nobles loups. Je ne suis pas ici pour vous nuire. Mon amie Nébule et moi, nous ne voulons que la paix et la compréhension.
Ahatsara leva doucement les mains, paumes ouvertes, dans un geste pacifique. Sa voix était douce, porteuse de cette mélodie apaisante propre aux créatures de la nature. Les clones continuaient de danser autour d’elle, étendant leur lueur chatoyante. Ahatsara fit un pas lent et mesuré vers les loups, évitant tout mouvement brusque qui pourrait déclencher leur instinct de prédateurs. Heureusement que sa magie de communication animale fonctionnait à merveille.
Les loups observaient avec une curiosité méfiante, leurs oreilles dressées et leurs museaux reniflant l’air pour déceler les intentions de l’étrange fae. Les clones se mirent à danser doucement autour des loups, comme des feux follets dans la nuit. Ahatsara ferma les yeux un instant, puis ouvrit lentement les paupières, révélant ses grands yeux lumineux. Elle parla à nouveau d’une voix paisible mais assurée.
- Écoutez, nobles créatures. Je vous offre un pacte de paix et d’harmonie. Je vous comprends et je respecte votre territoire. En échange de votre retrait pacifique, je vous promets de veiller à ce que cet homme ne vous menace pas.
L’atmosphère était suspendue, les âmes de la fae et des loups se rejoignant dans cette communication désormais silencieuse. Les clones continuaient leur danse magique, formant un cercle autour d’eux.
Soudain, des grondements lointains et les échos de feulements lui parvinrent. Intriguée et inquiète, elle se hâta dans la direction des bruits pour découvrir un homme aux prises avec deux loups sauvages, des créatures majestueuses, mais dangereuses. L’homme était imposant, sa stature dénotant une force brute. Les dagues à sa ceinture semblaient prêtes à être dégainées.
Ahatsara, certes de petite taille, mais emplie de détermination, resserra sa prise sur le livre qu’elle avait acheté, puis se tourna vers Nébule, ses grands yeux se connectant aux yeux perçant de la chouette.
- D’accord, Nébule, nous devons agir rapidement. Les loups ne sont pas forcément nos ennemis, mais ils ont besoin d’être distraits pour permettre à cet homme de s’en sortir vivant.
Sa voix était douce mais porteuse d’une autorité innée, mêlant compassion et détermination. Concentrant son énergie, Ahatsara déclencha sa magie de clonage. Soudain, plusieurs images d’elle-même surgirent, se démultipliant en une danse éthérée et tourbillonnante autour d’elle. Les clones étaient semi-transparents, lueur de magie chatoyante. Cette illusion magique, propre à la nature chaotique de la fae des oasis, éblouirait et désorienterait les loups. Du moins, c’est ce qu’elle espérait.
L’homme en difficulté lança un regard surpris vers Ahatsara, certainement perplexe face à ce spectacle bien étrange. Les loups, momentanément surpris par cette prise à revers des clones en mouvement, ralentirent leur agression. Profitant de ce qui semblait être un bref répit, Ahatsara s’avança d’un pas assuré, une lueur d’audace brillait dans ses yeux alors qu’elle se tenait au centre du tourbillon de clones.
- Loups majestueux, je suis Ahatsara, la fae des oasis. Calmez-vous, je ne vous veux aucun mal.
Sa voix, mélodieuse comme un ruisseau, portait la promesse d’une vérité simple. Nébule, la chouette, étendit silencieusement ses ailes et survola les loups, projetant son ombre sur eux. L’objectif était de calmer les créatures sauvages, et il fallait mettre toutes les chances de son côté pour l’atteindre. La méfiance des loups persistait, désorientés par les images mouvantes qui tournoyaient autour d’eux.
- N’ayez pas peur, nobles loups. Je ne suis pas ici pour vous nuire. Mon amie Nébule et moi, nous ne voulons que la paix et la compréhension.
Ahatsara leva doucement les mains, paumes ouvertes, dans un geste pacifique. Sa voix était douce, porteuse de cette mélodie apaisante propre aux créatures de la nature. Les clones continuaient de danser autour d’elle, étendant leur lueur chatoyante. Ahatsara fit un pas lent et mesuré vers les loups, évitant tout mouvement brusque qui pourrait déclencher leur instinct de prédateurs. Heureusement que sa magie de communication animale fonctionnait à merveille.
Les loups observaient avec une curiosité méfiante, leurs oreilles dressées et leurs museaux reniflant l’air pour déceler les intentions de l’étrange fae. Les clones se mirent à danser doucement autour des loups, comme des feux follets dans la nuit. Ahatsara ferma les yeux un instant, puis ouvrit lentement les paupières, révélant ses grands yeux lumineux. Elle parla à nouveau d’une voix paisible mais assurée.
- Écoutez, nobles créatures. Je vous offre un pacte de paix et d’harmonie. Je vous comprends et je respecte votre territoire. En échange de votre retrait pacifique, je vous promets de veiller à ce que cet homme ne vous menace pas.
L’atmosphère était suspendue, les âmes de la fae et des loups se rejoignant dans cette communication désormais silencieuse. Les clones continuaient leur danse magique, formant un cercle autour d’eux.
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