DiscordDiscord  
  • AccueilAccueil  
  • CalendrierCalendrier  
  • FAQFAQ  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • GroupesGroupes  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • bienvenue
    ×
    navigation rapide
    lore
    général
    systèmes
    jeu

    menu
    Top-sites
    Votez!
    top sitetop sitetop sitetop site

    Derniers messages

    Avatar du membre du mois
    Membre du mois
    Ruby

    Prédéfinis

    PrédéfiniPrédéfiniPrédéfini
    Encore [ Ellana QIZeEX7
    Gazette des cendres
    Automne 2024
    Lire le journal
    #8
    RP coup de coeurCoeur

    RP coup de coeur

    Une arme contre nature
    Derniers sujets
    [Event] Le Temple du DragonAujourd'hui à 16:41Alaric Nordan
    L'ombre des papillons de nuit (Cyradil)Aujourd'hui à 15:40Cyradil Ariesvyra
    [Challenge] Panique sous les TropiquesAujourd'hui à 13:19Azalea Galewind
    Aamon│Souvenir BriséAujourd'hui à 11:09Tensai Ryssen
    Cendre - Enfant de Brumerive [TERMINÉ]Aujourd'hui à 4:13L'Âme des Cendres
    À dessein | Abraham Aujourd'hui à 3:26Abraham de Sforza
    Une porte fermée | VanayAujourd'hui à 0:46Vanay Vyldrithe
    Prosélytisme [PA]Aujourd'hui à 0:25Siame
    Aller en bas
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mar 18 Juil - 1:52
    Une journée dehors, voilà qui est rare et inédit. Hodur se réveille tous les matins à la même heure. Il nettoie son corps, s’assoit à la large table de la salle à manger désormais totalement vide de toute présence familiale – et quoiqu’il en dise, cela est douloureux là, au creux de la poitrine ; plus de parents, plus de sœur, personne – et attend qu’on lui serve son repas matinal. Ses serviteurs, s’il peut ainsi les nommer alors que le terme lui fait grincer la langue, se dépêchent autour de lui. Des excuses, souvent, et il fronce les sourcils. Allons allons, voilà qui est ridicule. Une tache sur la nappe, ce n’est pas bien grave. Mais Hodur se souvient de leur passé, lorsqu’ils n’étaient pas payés, lorsque son père, pauvre en tout, se permettait bien des commentaires et des brimades. Cela était source de tension dans le foyer. Sa mère, quoique possédant des esclaves, mettait un point d’honneur à les traiter correctement. Son père se moquait de tout. Et les revoilà qui se disputent. Ces moments ne manquent pas à l’élémentaire. Pas du tout. Mais l’amour de cette femme lui laisse un pincement au niveau du palpitant. Cela est triste de se sentir si abandonné, comme s’ils avaient fait exprès de couler au large des côtes avec le bateau. Foutue destinée qui se moque de lui. Il est pensif, une question fuse. Les yeux écarquillés un instant, il secoue la tête, la chevelure mal coiffée. Une servante sourit, remet les mèches en place. Elle aurait aimé le voir petit. Hodur ne se trouvait pas mignon. Mais il sait qu’il parlait davantage, et que la joie parfois se lisait sur son visage.

    C’est presque comme une journée de repos. L’homme a quitté les siens, a conseillé ses deux apprenties. Il marche d’un pas égal et doux dans les rues de la ville. Cette fois, nul cheval pour l’accompagner. Il se débrouille seul, se perd parfois, mais pas tout à fait. Les années ont modifié le paysage, les événements aussi. Le temps passe, le temps file. L’homme se sent vieux, pourtant son espèce le considère jeune. Ou adulte. Peu importe. Ce commerce n’était pas là, il y a dix ans. Quinze ans auparavant, il y avait plusieurs vendeurs de couteaux de grande qualité dans cette rue. Tous ont disparu. Sont-ils décédés ? Où sont passés les héritiers ? Hodur se perd dans ses pensées. Il ne salue personne, mais parfois l’on se décale sur son chemin. Il n’est pas sans importance, mais tout cela le rend malade. Il voudrait ne point exister. Un simple forgeron, sans grandes responsabilités. Mais il fait de son mieux et apprend jour après jour. Son style se perfectionne. Les heures passent et il retrouve la chaleur du foyer, alors que l’extérieur lui paraît bien désagréable. Les apprenties ont terminé le travail confié, il leur donne quelques instants pour se ressourcer, aller manger. Lui s’est contenté d’échoppes de rue, de sucreries glanées par hasard. C’est à son tout de se mettre au travail. Les outils tant aimés retrouvent ses mains. Les commandes se sont peu à peu taries, et il s’attelle à un bijou, parce que parfois, on lui fait cette douce joie. Il voudrait remercier ses commanditaires, mais les mots lui manquent. Peu à peu, les métaux fusionnent et la beauté frappe ses doigts d’ange. Le collier est superbe, les pierres brillent dans la semi-obscurité de l’atelier. La glace caresse les ongles, et la création est posée soigneusement sur un tissu qui la gardera au frais encore quelques instants, avant de trouver le courage d’écrire quelques vers, envoyer à celui ou celle qui attend. L’argent viendra après. Ou ne viendra pas. Ce n’est pas ça qui manque. Hodur est fortuné, tout bêtement. Et ses travaux d’Hercule se moquent du coffre-fort. La porte est ouverte, le soleil est sur le point de se coucher. Quelques lanternes sont allumées. Quelqu’un viendra à lui, ou ne viendra pas. Il quittera la forge en silence, l’esprit qui vogue au loin, et il s’octroiera une sieste, toute petite, avant le repas du soir. Ailleurs. Un livre à la main, dans le bruit et l’agitation. Les filles ne veulent l’accompagner, elles préfèrent rester à la maison, idiotement économes. Il fronce les sourcils mais les laisse faire. Hodur a besoin de vivre car au fond, seul dans son univers, c’est un peu comme s’il était mort.
    Citoyen du Reike
    Citoyen du Reike
    Ellana Blackwood
    Ellana Blackwood
    Messages : 157
    crédits : 342

    Info personnage
    Race: Elfe
    Vocation: Mage soutien
    Alignement: Neutre bon
    Rang: C
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t2062-ellana-blackwood-terminehttps://www.rp-cendres.com/t2151-carnet-d-adresse-ellana#18226https://www.rp-cendres.com/t2157-recapitulatif-des-aventures-ellana#18269
  • Mar 18 Juil - 3:28
    "Comment ça vous n'avez pas la compétence de le faire ? C'est pourtant un schéma facile et détaillé, ça n'est pas inconnu du Sekai quand même !"

    Agitant quelques feuilles de papiers dessinées d’esquisses de ce qui semblait être une armure, Ellana s’obstinait à quémander une commande qui lui paraissait faisable. Cependant le jeune forgeron qui lui faisait face, d'un air désintéressé, lui sortait de nouvelles excuses à chaque arguments. Pas le temps, trop compliqué, pas l'argent, pas le matériau, pas la compétence. Il ne voulait ou ne pouvait définitivement pas faire ce que réclamait l'elfe. L’obstination de celle-ci n'était pas tant de vouloir absolument sa commande mais de faire cracher à ce fainéant la réelle raison de son refus. Elle lâcha l'affaire lorsqu'elle froissa ses feuilles sous la frustration.
    Elle comprit par la suite, en ayant fait le tour de quelques forges que, finalement, ce qu'elle demandait, prenait beaucoup trop de temps et de matière. Cela revenait à une création plus coûteuse que ce qu'elle ne pouvait réellement rendre.
    En effet, ce qu'elle souhaitait commander était une armure sur mesure d'une certaine qualité pour un griffon. Un gabarit à ne pas négliger ou à bêtement comparer à un canasson ou à n'importe quel autre griffon. Celui-ci était le griffon royal de Tagar Reys, la race royale nécessitait donc une certaine précision de mesures, et parce que c'était celui du Coeur, cela demandait un minimum de qualité.

    L'on pourrait penser que lorsque l'on cite "le Coeur" lors d'une commande importante, on pourrait avoir rapidement les services de premiers choix, mais à défaut d'avoir une preuve officielle, on se faisait vite renvoyer ailleurs si on y était. Mais d'un autre côté, Ellana ne désirait pas le contacter non plus. Devoir se faire payer ou se faire commander n'était pas de son goût et de toute façon, elle souhaitait lui offrir suite à sa preuve de courage lors du dressage de la bête.
    Elle finit par décréter qu'elle ne trouverait pas son bonheur à Ikusa. Elle se renseigna par la suite jusqu'à enfin trouver l'information pertinente : C'est à Taisen qu'un forgeron pourrait l'aider.

    C'est donc après quelques jours de voyage qu'Ellana arriva en ville en fin d'après-midi, les rayons de soleil orangés dénotaient avec les ombres qui s'assombrissaient au coin de ruelles. L'arrivante en profita pour faire un tour. Certains établissements nocturnes commençaient doucement à ouvrir, quand d'autres finissaient leurs dernières tâches et commandes. Cela faisait un moment qu'elle n'était pas venue et pourtant rien n'avait réellement changé, elle y trouvait toujours une dynamique plutôt poétique. Peut être parce que la plupart de ces habitants étaient des nobles. Toujours aussi droit, avec de la retenue mais surtout de l'hypocrisie derrière cette politesse. Ça lui paraissait poétique puisque ce n'était pas son environnement, c'était un peu comme une pièce de théâtre dont elle était spectatrice. Ils faisaient attention de jouer leur rôle avec leur règles, et elle se savait en dehors de la scène, séparé d'un quatrième mur qu'ils imposaient d'un simple regard.
    Elle se doutait déjà que si elle devait trouver un grand maître forgeron issu de cette ville, elle ferait affaire à un énième noble condescendant. Quitte à être jugée comme une simple rustique, au moins, son orgueil accepterait la complexité de la commande, avec un peu d'argent.

    Ellana trouva la forge un peu plus tard. Un falotier avait déjà allumé les lanternes de la rue.
    La porte était déjà ouverte, permettant sûrement la chaleur de circuler. En passant le cadre de la porte, silencieuse, l'odeur de charbon n'était pas si présente, le feu n'était pas sollicité. En effet, le forgeron, quelque peu rêveur en était aux finitions de son dernier projet. Il frottait doucement, avec une sorte de tampon, le métal de son œuvre, le polissant. En tournant parfois sa création, on pouvait apercevoir les reflets brillants de petites pierres qui le ornaient.
    Ellana fut surprise de le rencontrer ainsi, aussi concentré sur sa tâche et si peu soucieux de son environnement. Plutôt le contraire des préjugés qu'elle s'était faite plus tôt.
    Elle annonça sa présence avant de s'introduire.

    "Bonjour, vous êtes bien le grand maître forgeron de Taisen ?"

    Après avoir eu sa réponse, elle lui demandera son nom avant d'elle même se présenter, elle et son projet. Sortant ses feuilles froissées de sa besace, avant d'expliquer son idée, défilant les quelques esquisses avec un certain enthousiasme, et de développer la raison de sa venue. Elle en restera aux informations nécessaires sans plus détailler.


    Ellana parle en 7f679c
    Encore [ Ellana _17c3810
    Permission de ce forum:

    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum