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« Une Basileïa, deux Basileïa, trois Basileïa. » Compte Caeso avec un soupir.
Comment s’était-il embarqué dans cette histoire déjà ? Nineveh est venue, ils se sont embrassés et deux jours plus tard, il était dans ses filets, à suivre au doigt et à l’œil la médecin elfe qui lui fait de l’œil depuis des années ? La nana qu’il a démonté a un concours de gainage durant la guerre débarque, lui dit de la suivre, comme quoi elle est attendue dans le désert et qu’elle a besoin de protection. Qu’il faut passer embarquer ses sœurs qui sont magiciennes-forgeronnes car elles seront d’une grande aide, etc.
Nineveh a un gloussement en voyant son homme, elle se complaît à lire ses pensées sans avoir besoin d’une quelconque forme de télépathie. Il suffit de le voir soupirer pour comprendre qu’il est hors de son élément.
Caeso a un soupir. Qu’est-ce qu’il était bien à être balaise, à faire sa muscu sur une plage au sud de la République et à rendre service à son chef. Être chevalier c’est cool. Jusqu’au moment où il faut partir dans le désert.
L’elfe a un sourire, son homme est adorable. Même quand il transpire à grosse gouttes dans le désert.
« C’est là ? » Demande finalement Caeso à l’intention de Nine… des sœurs Basileïa.
Les triplettes répondent en cœur « oui Caeso, nous sommes arrivés. C’est cette oasis. »
Le chevalier triton républicain a un autre soupir. L’elfe médecin a un sourire : elle est définitivement la préférée de son homme. Il suffit de voir les mines déconfites qu’il tire quand ses deux jeunes sœurs (elles n’ont pas encore 500 après tout) prennent la parole. Souvent pour préciser ou annoter les interventions de la docteur.
Et Caeso commence à en avoir gros sur la patate, cela se sent à la manière dont il a un hochement de tête vaincu en entendant les frangines recommencer leur numéro. L’elfe a un gloussement, encore.
Heureusement, ils sont au sommet des dunes et l’oasis est bien en vue. Le comité d’accueil aussi : c’est un petit campement dans… un ancien caravanserail ? C’est ce que cela évoque à Nineveh : une halte commerciale abandonnée mais qui tient toujours debout, à en juger par l’entrepôt et le poste de commerce qui sont intacts. Sans compter les tentes et la source d’eau bien évidemment.
C’est un soulagement que d’avoir de l’eau potable en quantité. La médecin craignait pour l’approvisionnement, mais en voyant quelques palmiers à dattes et le puits, elle est soulagée.
Du haut de leurs montures, un destrier gris qui a fait la guerre pour Caeso, des coursiers pour les sœurs Basileïa,
En voyant Tagar, Nineveh a un hochement de tête satisfait : tout le monde est arrivé à bon port, c’est l’essentiel.
Du moins, jusqu’au moment où les sœurs Basileïa se décident à prendre la parole. Elles profitent amplement qu’ils soient au sommet d’une dune pour échanger les avis avant de partir à la rencontre des hommes de l’Empire.
C’est Larsa qui prend la parole en première, blonde de taille moyenne, aux traits plus doux que Nineveh et surtout, à l’air plus suffisant. « C’est lui Tagar ? Il est... » petit ? « Proche du sol. » Annonce la forgeronne spécialiste du feu-divin.
« Tout le monde est verticalement concentré à côté de Caeso. » Continue Ishan, la plus petite, qui s’est teint les cheveux en mauve pour se rendre plus facilement distinguable de sa frangine. « Regarde ses pieds, cela nous dira tout ce qu’il faut savoir sur lui.
-Ils sont moyens. » Reprend Larsa.
« Oh, » s’exclame Ishan, « cela veut donc dire que… »
Les sœurs se taisent, pus les deux jettent un coup d’œil aux pieds de Caeso à titre de comparaison. Toujours en silence, elles se consultent du regard et Larsa décrit une longueur avec ses mains, la paire de forgeronnes se mettent d’accord sur une taille, puis se tournent vers Caeso qui leur sert de point de référence.
A moins que Nineveh n’ait menti sur monsieur, cela fait un prorata de…
« Les filles. » Toussote poliment la médecin elfe. « Suivez-moi et ne faites pas de bêtises. C’est votre expertise avec la magie qui est requise. Pas votre sens de la mesure. Caeso, chevauche à mes côtés s’il te plaît.
-Aye. » Débute son homme avant de rajuster ses bésicles noires : il faut bien ça pour se protéger du soleil. Les verres teintés l’aident à ne pas devenir aveugle à force de subir la réverbération du soleil. D’une voix plus basse, il rajoute à l’attention de Nineveh, « es-tu sûre que la présence de tes sœurs était nécessaire ? »
Comme pour lui donner les raisons, elles sont en train de débattre de Tagar et Caeso à mots couverts, mais prononcés à haute voix. Une vague histoire de point de référence selon le témoignage infaillible de Nineveh, avec des calculs, des règles mathématiques et des notions de perspectives.
Pour la première fois depuis un long moment, l’elfe a un air blasé.
« Je préfère être certaine d’absolument tout. La présence de mes sœurs est indispensable, qu’importe ce qu’en disent les apparences. »
Il est trop tard pour reculer et il est trop tôt pour se résigner à une mauvaise journée.
En arrivant à hauteur du campement, la médecin, suivie du chevalier et des deux forgeronnes, mettent pied à terre.
« Mesdames, messieurs, mes respects. » Débute l’elfe, « Tagar. » Se permet Nineveh à l’attention du responsable du Reike. « Voici Caeso, mon homme, garde du corps et chevalier. Larsa et Ishan, mes sœurs, forgeronnes et élémentalistes. Pour des raisons de sécurité sur la route comme pour l’objet d’étude, j’ai cru bon de ramener du personnel compétent. »
Elle se tourne vers sa petite troupe.
Le triton a cet air taciturne.
Les frangines ont un sourire en coin.
« Nine’ nous a sollicité pour un gros truc. Puisque ce n’est pas le colosse qui chevauche sur un pur-sang couleur ciel républicain, » débute Larsa avant qu’Ishan ne complète.
« C’est probablement pour ce qui se trouve dans cet entrepôt. Qu’importe ce qui justifie un tel bâtiment pour l’entreposer, ça doit chausser du 50. » Comme Caeso.
La médecin réprime un soupir de déception : à peine quatre jours qu’elle a retrouvé ses sœurs et déjà, elle sent leur chaos s’imprimer en elle. Bientôt, elle va être hors de contrôle comme les deux.
Comment s’était-il embarqué dans cette histoire déjà ? Nineveh est venue, ils se sont embrassés et deux jours plus tard, il était dans ses filets, à suivre au doigt et à l’œil la médecin elfe qui lui fait de l’œil depuis des années ? La nana qu’il a démonté a un concours de gainage durant la guerre débarque, lui dit de la suivre, comme quoi elle est attendue dans le désert et qu’elle a besoin de protection. Qu’il faut passer embarquer ses sœurs qui sont magiciennes-forgeronnes car elles seront d’une grande aide, etc.
Nineveh a un gloussement en voyant son homme, elle se complaît à lire ses pensées sans avoir besoin d’une quelconque forme de télépathie. Il suffit de le voir soupirer pour comprendre qu’il est hors de son élément.
Caeso a un soupir. Qu’est-ce qu’il était bien à être balaise, à faire sa muscu sur une plage au sud de la République et à rendre service à son chef. Être chevalier c’est cool. Jusqu’au moment où il faut partir dans le désert.
L’elfe a un sourire, son homme est adorable. Même quand il transpire à grosse gouttes dans le désert.
« C’est là ? » Demande finalement Caeso à l’intention de Nine… des sœurs Basileïa.
Les triplettes répondent en cœur « oui Caeso, nous sommes arrivés. C’est cette oasis. »
Le chevalier triton républicain a un autre soupir. L’elfe médecin a un sourire : elle est définitivement la préférée de son homme. Il suffit de voir les mines déconfites qu’il tire quand ses deux jeunes sœurs (elles n’ont pas encore 500 après tout) prennent la parole. Souvent pour préciser ou annoter les interventions de la docteur.
Et Caeso commence à en avoir gros sur la patate, cela se sent à la manière dont il a un hochement de tête vaincu en entendant les frangines recommencer leur numéro. L’elfe a un gloussement, encore.
Heureusement, ils sont au sommet des dunes et l’oasis est bien en vue. Le comité d’accueil aussi : c’est un petit campement dans… un ancien caravanserail ? C’est ce que cela évoque à Nineveh : une halte commerciale abandonnée mais qui tient toujours debout, à en juger par l’entrepôt et le poste de commerce qui sont intacts. Sans compter les tentes et la source d’eau bien évidemment.
C’est un soulagement que d’avoir de l’eau potable en quantité. La médecin craignait pour l’approvisionnement, mais en voyant quelques palmiers à dattes et le puits, elle est soulagée.
Du haut de leurs montures, un destrier gris qui a fait la guerre pour Caeso, des coursiers pour les sœurs Basileïa,
En voyant Tagar, Nineveh a un hochement de tête satisfait : tout le monde est arrivé à bon port, c’est l’essentiel.
Du moins, jusqu’au moment où les sœurs Basileïa se décident à prendre la parole. Elles profitent amplement qu’ils soient au sommet d’une dune pour échanger les avis avant de partir à la rencontre des hommes de l’Empire.
C’est Larsa qui prend la parole en première, blonde de taille moyenne, aux traits plus doux que Nineveh et surtout, à l’air plus suffisant. « C’est lui Tagar ? Il est... » petit ? « Proche du sol. » Annonce la forgeronne spécialiste du feu-divin.
« Tout le monde est verticalement concentré à côté de Caeso. » Continue Ishan, la plus petite, qui s’est teint les cheveux en mauve pour se rendre plus facilement distinguable de sa frangine. « Regarde ses pieds, cela nous dira tout ce qu’il faut savoir sur lui.
-Ils sont moyens. » Reprend Larsa.
« Oh, » s’exclame Ishan, « cela veut donc dire que… »
Les sœurs se taisent, pus les deux jettent un coup d’œil aux pieds de Caeso à titre de comparaison. Toujours en silence, elles se consultent du regard et Larsa décrit une longueur avec ses mains, la paire de forgeronnes se mettent d’accord sur une taille, puis se tournent vers Caeso qui leur sert de point de référence.
A moins que Nineveh n’ait menti sur monsieur, cela fait un prorata de…
« Les filles. » Toussote poliment la médecin elfe. « Suivez-moi et ne faites pas de bêtises. C’est votre expertise avec la magie qui est requise. Pas votre sens de la mesure. Caeso, chevauche à mes côtés s’il te plaît.
-Aye. » Débute son homme avant de rajuster ses bésicles noires : il faut bien ça pour se protéger du soleil. Les verres teintés l’aident à ne pas devenir aveugle à force de subir la réverbération du soleil. D’une voix plus basse, il rajoute à l’attention de Nineveh, « es-tu sûre que la présence de tes sœurs était nécessaire ? »
Comme pour lui donner les raisons, elles sont en train de débattre de Tagar et Caeso à mots couverts, mais prononcés à haute voix. Une vague histoire de point de référence selon le témoignage infaillible de Nineveh, avec des calculs, des règles mathématiques et des notions de perspectives.
Pour la première fois depuis un long moment, l’elfe a un air blasé.
« Je préfère être certaine d’absolument tout. La présence de mes sœurs est indispensable, qu’importe ce qu’en disent les apparences. »
Il est trop tard pour reculer et il est trop tôt pour se résigner à une mauvaise journée.
En arrivant à hauteur du campement, la médecin, suivie du chevalier et des deux forgeronnes, mettent pied à terre.
« Mesdames, messieurs, mes respects. » Débute l’elfe, « Tagar. » Se permet Nineveh à l’attention du responsable du Reike. « Voici Caeso, mon homme, garde du corps et chevalier. Larsa et Ishan, mes sœurs, forgeronnes et élémentalistes. Pour des raisons de sécurité sur la route comme pour l’objet d’étude, j’ai cru bon de ramener du personnel compétent. »
Elle se tourne vers sa petite troupe.
Le triton a cet air taciturne.
Les frangines ont un sourire en coin.
« Nine’ nous a sollicité pour un gros truc. Puisque ce n’est pas le colosse qui chevauche sur un pur-sang couleur ciel républicain, » débute Larsa avant qu’Ishan ne complète.
« C’est probablement pour ce qui se trouve dans cet entrepôt. Qu’importe ce qui justifie un tel bâtiment pour l’entreposer, ça doit chausser du 50. » Comme Caeso.
La médecin réprime un soupir de déception : à peine quatre jours qu’elle a retrouvé ses sœurs et déjà, elle sent leur chaos s’imprimer en elle. Bientôt, elle va être hors de contrôle comme les deux.
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« Non merci. » Caeso.
« Je vous remercie mais je n’ai pas soif. » Nineveh.
« Non, nous avons encore de l’eau dans nos gourdes. » Débute Larsa avant qu’Ishan ne complète. « Merci quand même, c’est sympa. »
Ils entrent dans l’entrepôt pour découvrir… une bougie.
Une bougie appartenant à un demi-titan tué dans les combats qui ont eu lieux à sable d’or, une sorte de… D’élément faisant partie de l’ensemble divin qui a été éliminé durant la bataille ? Caeso hausse les épaules, Nineveh a un hochement de tête poli et les frangines plissent du regard en voyant la relique.
Les Basileïa se consultent d’un coup d’œil, puis collectivement, elles tournent la tête vers Caeso, puis Tagar : trois paires d’yeux qui sondent le gosse avant de se reporter vers la bougie.
Finalement, c’est Larsa qui décide de toquer contre la bougie : ça sonne plein.
« Et du coup, ça traîne dans un cagibi depuis sable d’or ? » Demande finalement Caeso. « Un peu comme une plante verte ? Vous l’arrosez une fois par semaine, vous le dépoussiérez avec un chiffon doux et de temps à autre, vous le mettez au soleil pour qu’il pousse bien ?
-Du calme mon amour, » Répond mécaniquement Nineveh en se concentrant pour détecter d’éventuelles énergies, « j’ai connu des plants d’aloe verra qui étaient plus encombrants qu’une bougie de demi-titan. »
Les frangines terminent de faire le tour de la bougie. D’une seule personne, elles se tournent vers Tagar.
« Nom du titan. Type d’armure. Type d’arme. Circonstance de la mort. Conditions de conservation de la bougie. Utilité sur le champ de bataille. Noms des matériaux de l’arme, de l’armure, de la bougie.
-Qu’est-ce qu’on peut lui faire comme test ? Toucher ? Soumettre à de la magie ? A des acides ? Le mettre en présence avec des artefacts autres ? »
Caeso inspecte de haut en bas l’objet, puis hausse les épaules.
Nineveh au contraire décide qu’à trop parler, on n’agit pas assez et se mord le pouce jusqu’au sang dans un grognement hostile. Elle crache le vermeil sur la bougie qui se met à luire quelque peu et en approchant la main blessée, l’artefact titan semble avoir une vague réaction. Comme si le sang d’elfe n’était pas compatible avec la sainteté de l’objet. A moins que ça ne soit le potentiel magique de Nineveh qui ne suscite une telle réaction ?
« Au final, » demande la médecin sans décrocher le regard de l’objet, « c’est quoi ce truc ? Je n’ai pas suivi l’affaire de sable d’or.
-Vraiment grande sœur ? » Demande Larsa avant qu’Ishan ne…
« C’est compréhensible, elle passe son temps sur les routes. L’actualité du Sud n’atteint pas toujours le Nord très vite. »
« Je vous remercie mais je n’ai pas soif. » Nineveh.
« Non, nous avons encore de l’eau dans nos gourdes. » Débute Larsa avant qu’Ishan ne complète. « Merci quand même, c’est sympa. »
Ils entrent dans l’entrepôt pour découvrir… une bougie.
Une bougie appartenant à un demi-titan tué dans les combats qui ont eu lieux à sable d’or, une sorte de… D’élément faisant partie de l’ensemble divin qui a été éliminé durant la bataille ? Caeso hausse les épaules, Nineveh a un hochement de tête poli et les frangines plissent du regard en voyant la relique.
Les Basileïa se consultent d’un coup d’œil, puis collectivement, elles tournent la tête vers Caeso, puis Tagar : trois paires d’yeux qui sondent le gosse avant de se reporter vers la bougie.
Finalement, c’est Larsa qui décide de toquer contre la bougie : ça sonne plein.
« Et du coup, ça traîne dans un cagibi depuis sable d’or ? » Demande finalement Caeso. « Un peu comme une plante verte ? Vous l’arrosez une fois par semaine, vous le dépoussiérez avec un chiffon doux et de temps à autre, vous le mettez au soleil pour qu’il pousse bien ?
-Du calme mon amour, » Répond mécaniquement Nineveh en se concentrant pour détecter d’éventuelles énergies, « j’ai connu des plants d’aloe verra qui étaient plus encombrants qu’une bougie de demi-titan. »
Les frangines terminent de faire le tour de la bougie. D’une seule personne, elles se tournent vers Tagar.
« Nom du titan. Type d’armure. Type d’arme. Circonstance de la mort. Conditions de conservation de la bougie. Utilité sur le champ de bataille. Noms des matériaux de l’arme, de l’armure, de la bougie.
-Qu’est-ce qu’on peut lui faire comme test ? Toucher ? Soumettre à de la magie ? A des acides ? Le mettre en présence avec des artefacts autres ? »
Caeso inspecte de haut en bas l’objet, puis hausse les épaules.
Nineveh au contraire décide qu’à trop parler, on n’agit pas assez et se mord le pouce jusqu’au sang dans un grognement hostile. Elle crache le vermeil sur la bougie qui se met à luire quelque peu et en approchant la main blessée, l’artefact titan semble avoir une vague réaction. Comme si le sang d’elfe n’était pas compatible avec la sainteté de l’objet. A moins que ça ne soit le potentiel magique de Nineveh qui ne suscite une telle réaction ?
« Au final, » demande la médecin sans décrocher le regard de l’objet, « c’est quoi ce truc ? Je n’ai pas suivi l’affaire de sable d’or.
-Vraiment grande sœur ? » Demande Larsa avant qu’Ishan ne…
« C’est compréhensible, elle passe son temps sur les routes. L’actualité du Sud n’atteint pas toujours le Nord très vite. »
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« Donc il est affilié à un faux dieu et il était osseux. » Conclut Larsa avant qu’Ishan ne renchaîne, « donc vous avez gardé un souvenir ? C’est cool. » Elle se tourne vers Nineveh, « je t’avais dit que tu pouvais te faire une collection de morceaux de titans, monsieur ici a manifestement un souvenir sur lui en permanence.
-J’en ai déjà un au plumard. » Répond Nineveh sans gêne, voire même, avec une certaine once de fierté qui fait rougir un Caeso qui pourtant, reste de marbre. « Pas besoin d’avoir un souvenir de ce qu’on fréquente déjà au quotidien. » La médecin répond finalement à la question de Tagar, « non merci, ça ira. J’ai l’habitude. »
Les deux sœurs ont un sourire goguenard, le chevalier républicain continu d’être impassible, Nineveh a du mal à réprimer un air narquois, fière de sa remarque et du reste. C’est son homme, son gros mac balaise et elle a une fierté non feinte à l’exhiber. Rien de mieux pour crâner devant les filles.
« En somme, une bataille comme une autre dans un continent ravagé par le culte diviniste, les méfiances mutuelles et les conflits larvés entre les nations. Les dieux sont dans leur ciel, tout va bien dans le monde des hommes. » Annonce Nineveh en tournant autour de la bougie. « Difficile de l’analyser sans effectuer de prélèvements. »
Puis le silence, en voyant Larsa se pencher pour laisser Ishan monter sur son dos. Debout sur les épaules de sa frangine, elle se penche vers la mèche de la bougie et fait apparaître une flamme transparente autour du poing. Presque par instinct, Nineveh détourne le regard avant de se forcer à observer la scène : le feu divin en action. Ishan met sa main à côté de la mèche, la réfraction anormale de la lumière, ainsi que les reflets violets, laissent dire à la médecin qu’Ishan est en train de tout donner pour avoir une flamme de cette intensité. Mais surtout, le dégagement de chaleur se ressent alors qu’il s’agit d’une minuscule langue de feu témoigne de la température à hauteur de la mèche.
Décidant que brandir une flamme capable de faire fondre du métal en quelques secondes, tout en étant en équilibre sur les épaules de sa frangine, est dangereux, Ishan pose un pied sur la bougie et s’installe dessus. Plus stable.
Perchée au sommet de la bougie, Ishan saute sur place dans une vague tentative de laisser une empreinte dans la cire, sans grand succès.
« Cela réagit donc au sang d’elfe, ne brûle pas et est extrêmement résistant. » Conclut Larsa.
« Caeso, j’ai besoin d’un homme fort qui sait faire grincer la craie sur le tableau noir. » Poursuit Nineveh en tendant un scalpel à son homme. Il hausse les épaules, puis rapproche la lame de la bougie.
Il appuie de toutes ses forces et le métal se met à faire des étincelles à cause de la friction. Malgré le calme apparent du triton, on peut voir une veine sur son front. Force surhumaine en action, il tente de rayer l’artefact sans succès, par contre, le scalpel est ruiné.
« Il sera pour les dissections. » Annonce la docteur. « Et…
-Et du coup Tagar. » S’écrie Larsa avec un enthousiasme sorti de nulle part. « Notre grande sœur a parlé de vous. Vous avez une copine ? » Larsa a pris la parole, naturellement Ishan se jette en poursuite.
« Une amoureuse ?
-Les filles. » Débute Nineveh, « ça n’a pas de rapport avec la mission…
-C’est un artefact titan. Il ne va pas bouger de sitôt. » Explique l’une, avant que l’autre ne donne un coup de marteau dedans pour appuyer son propos. « On pourrait le passer à l’acide qu’il ne broncherait pas. Ishan, tu as encore des eaux fortes ?
-J’ai même des eaux royales ! »
La médecin a un roulement d’yeux au ciel. Le chevalier fait discrètement signe aux autres de reculer, tandis que lui-même entame un pas en arrière. Les frangines se tournent vers Tagar d’un seul geste et d’une seule voix :
« On peut vitrioler l’artefact titan ? »
-J’en ai déjà un au plumard. » Répond Nineveh sans gêne, voire même, avec une certaine once de fierté qui fait rougir un Caeso qui pourtant, reste de marbre. « Pas besoin d’avoir un souvenir de ce qu’on fréquente déjà au quotidien. » La médecin répond finalement à la question de Tagar, « non merci, ça ira. J’ai l’habitude. »
Les deux sœurs ont un sourire goguenard, le chevalier républicain continu d’être impassible, Nineveh a du mal à réprimer un air narquois, fière de sa remarque et du reste. C’est son homme, son gros mac balaise et elle a une fierté non feinte à l’exhiber. Rien de mieux pour crâner devant les filles.
« En somme, une bataille comme une autre dans un continent ravagé par le culte diviniste, les méfiances mutuelles et les conflits larvés entre les nations. Les dieux sont dans leur ciel, tout va bien dans le monde des hommes. » Annonce Nineveh en tournant autour de la bougie. « Difficile de l’analyser sans effectuer de prélèvements. »
Puis le silence, en voyant Larsa se pencher pour laisser Ishan monter sur son dos. Debout sur les épaules de sa frangine, elle se penche vers la mèche de la bougie et fait apparaître une flamme transparente autour du poing. Presque par instinct, Nineveh détourne le regard avant de se forcer à observer la scène : le feu divin en action. Ishan met sa main à côté de la mèche, la réfraction anormale de la lumière, ainsi que les reflets violets, laissent dire à la médecin qu’Ishan est en train de tout donner pour avoir une flamme de cette intensité. Mais surtout, le dégagement de chaleur se ressent alors qu’il s’agit d’une minuscule langue de feu témoigne de la température à hauteur de la mèche.
Décidant que brandir une flamme capable de faire fondre du métal en quelques secondes, tout en étant en équilibre sur les épaules de sa frangine, est dangereux, Ishan pose un pied sur la bougie et s’installe dessus. Plus stable.
Perchée au sommet de la bougie, Ishan saute sur place dans une vague tentative de laisser une empreinte dans la cire, sans grand succès.
« Cela réagit donc au sang d’elfe, ne brûle pas et est extrêmement résistant. » Conclut Larsa.
« Caeso, j’ai besoin d’un homme fort qui sait faire grincer la craie sur le tableau noir. » Poursuit Nineveh en tendant un scalpel à son homme. Il hausse les épaules, puis rapproche la lame de la bougie.
Il appuie de toutes ses forces et le métal se met à faire des étincelles à cause de la friction. Malgré le calme apparent du triton, on peut voir une veine sur son front. Force surhumaine en action, il tente de rayer l’artefact sans succès, par contre, le scalpel est ruiné.
« Il sera pour les dissections. » Annonce la docteur. « Et…
-Et du coup Tagar. » S’écrie Larsa avec un enthousiasme sorti de nulle part. « Notre grande sœur a parlé de vous. Vous avez une copine ? » Larsa a pris la parole, naturellement Ishan se jette en poursuite.
« Une amoureuse ?
-Les filles. » Débute Nineveh, « ça n’a pas de rapport avec la mission…
-C’est un artefact titan. Il ne va pas bouger de sitôt. » Explique l’une, avant que l’autre ne donne un coup de marteau dedans pour appuyer son propos. « On pourrait le passer à l’acide qu’il ne broncherait pas. Ishan, tu as encore des eaux fortes ?
-J’ai même des eaux royales ! »
La médecin a un roulement d’yeux au ciel. Le chevalier fait discrètement signe aux autres de reculer, tandis que lui-même entame un pas en arrière. Les frangines se tournent vers Tagar d’un seul geste et d’une seule voix :
« On peut vitrioler l’artefact titan ? »
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« Une magie de haut niveau ? C’est un peu comme un œuf surprise. » Larsa.
« On peut le faire fondre en s’y mettant à deux. Ce sera rigolo de voir ce qu’il y a à l’intérieur. » Ishan, « Larsa, l’acide. Les eaux royales. On va fracturer ce truc avant que le soleil ne se soit couché. Je suis sûr qu’il y a quelque chose d’intéressant dedans.
-Nous verrons si c’est de la magie résiduelle ou le matériau en lui-même avec l’acide. »
Les frangines sortent les bouteilles d’acide et invoquent des linges trempés dans du vinaigre et d’autres produits chimiques afin d’éviter les accidents à cause des vapeurs corrosives. Elles lancent des extras aux autres dans la salle, avant de verser les eaux royales sur le métal.
Le produit réagit immédiatement avec la bougie. La surface est rongée par la mixture agressive que seul le verre peut contenir. Le « pschiiit » caractéristique du métal attaqué par l’acide en dit long sur l’eau royale et sa teneur en acide. Qu’on pourrait dissoudre un cadavre avec et balancer la sauce tomate dans la rivière.
Les sœurs échangent un regard complice, puis se tournent vers Nineveh qui fait semblant de ne rien voir, puis s’adressent à Tagar.
« Elle a dit que ça se voyait que vous étiez un financier. » Déclare Ishan sans aucune hésitation.
« Vous avez la physionomie pour. » Poursuit Larsa.
En entendant la question de Tagar, elles ont un rire.
« On demandera à Caeso de nous présenter ses frères. Ou alors on ira se chercher un mari à Melorn. »
Quant à l’union, Nineveh croise les bras, songeuse. C’est Caeso qui répond avec tout le tact qu’on peut attendre d’un triton.
« Déjà fait durant la guerre. »
Les frangines s’éclaircissent la gorge en cœur.
« On peut passer au feu divin l’artefact ? »
« On peut le faire fondre en s’y mettant à deux. Ce sera rigolo de voir ce qu’il y a à l’intérieur. » Ishan, « Larsa, l’acide. Les eaux royales. On va fracturer ce truc avant que le soleil ne se soit couché. Je suis sûr qu’il y a quelque chose d’intéressant dedans.
-Nous verrons si c’est de la magie résiduelle ou le matériau en lui-même avec l’acide. »
Les frangines sortent les bouteilles d’acide et invoquent des linges trempés dans du vinaigre et d’autres produits chimiques afin d’éviter les accidents à cause des vapeurs corrosives. Elles lancent des extras aux autres dans la salle, avant de verser les eaux royales sur le métal.
Le produit réagit immédiatement avec la bougie. La surface est rongée par la mixture agressive que seul le verre peut contenir. Le « pschiiit » caractéristique du métal attaqué par l’acide en dit long sur l’eau royale et sa teneur en acide. Qu’on pourrait dissoudre un cadavre avec et balancer la sauce tomate dans la rivière.
Les sœurs échangent un regard complice, puis se tournent vers Nineveh qui fait semblant de ne rien voir, puis s’adressent à Tagar.
« Elle a dit que ça se voyait que vous étiez un financier. » Déclare Ishan sans aucune hésitation.
« Vous avez la physionomie pour. » Poursuit Larsa.
En entendant la question de Tagar, elles ont un rire.
« On demandera à Caeso de nous présenter ses frères. Ou alors on ira se chercher un mari à Melorn. »
Quant à l’union, Nineveh croise les bras, songeuse. C’est Caeso qui répond avec tout le tact qu’on peut attendre d’un triton.
« Déjà fait durant la guerre. »
Les frangines s’éclaircissent la gorge en cœur.
« On peut passer au feu divin l’artefact ? »
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« C’est un physique qui correspond bien à ce qu’on peut attendre d’un financier. » Les deux sœurs ont un coup d’œil vers Caeso qui continue d’avoisiner deux phrases et une expression faciale de l’heure, puis se mettent à glousser entre-elles.
Mais la question sur la réaction familiale est relativement sérieuse et toujours avec leur éternel sourire goguenard, les frangines se tournent vers le couple qui ne réagit pas le moins du monde à cette question épineuse. Le triton ne dit rien. De l’autre côté, l’elfe finit par avoir un hochement de tête : oui.
« Honnêtement, mes parents ont bien accepté. C’est comme partout, il y a des gens cons et des gens biens. Que Caeso soit un homme respectable, de bonne famille, intelligent, fort et courageux. Conservateur aussi, c’était un gros avantage.
-Mon clan a accepté parce que Nineveh est bonne nageuse, médecin et raciste. C’était un soulagement pour mon clan de voir que j’étais amoureux d’une femme raisonnable et rationnelle.
-Vous aviez tous les deux la haine d’être unis contre tous les autres ? » Résume Larsa avec une pointe d’ironie.
« Oui. » Répond le couple d’une seule voix.
Quant à l’expérimentation à base de feu divin… L’elfe prend un certain recul qui dépasse largement le mur de protection, le triton la suit par instinct, pressentant le chaos. Après quelques jours en compagnie des frangines, il sait pertinemment de quoi elles sont capables. Elles sont déjà pénibles séparément, alors quand elles se décident à un numéro de siamois, c’est en général pour le pire.
En particulier quand deux forgeronnes spécialistes du feu divin se préparent à un incinérer un artefact titan.
D’un seul et même geste, elles tendent les bras vers la bougie.
Comment décrire un rayonnement d’énergie si intense qu’il en détruit les murs ?
Nineveh n’est pas une chercheuse à ce moment-là, c’est une témoin du feu divin. Des deux sœurs qui tendent les bras, puis génèrent une chaleur si puissante que le sol est porté au rouge devant-elle. La bougie se met à luire avec, puis le mur derrière. Un instant plus tard, c’est la pierre du mur qui est éventrée, qui se transforme en magma et fond sur place, tandis que la bougie tremble à grosses gouttes et finit par se liquéfier sur place. La cire magique prend feu jusqu’au moment où les filles arrêtent leur sortilège.
Elles viennent de trouer un mur, gondolé le sol, ont fait fondre à moitié la bougie des titans et ont manqué de rendre aveugle tout le monde par le dégagement de chaleur. Mais sinon, tout va bien.
« Il y a un œuf ! » S’exclament Larsa, trop heureuse de voir une sorte de noyau d’énergie à l’intérieur de la bougie.
« On peut l’embarquer ? » Demande Ishan.
Mais la question sur la réaction familiale est relativement sérieuse et toujours avec leur éternel sourire goguenard, les frangines se tournent vers le couple qui ne réagit pas le moins du monde à cette question épineuse. Le triton ne dit rien. De l’autre côté, l’elfe finit par avoir un hochement de tête : oui.
« Honnêtement, mes parents ont bien accepté. C’est comme partout, il y a des gens cons et des gens biens. Que Caeso soit un homme respectable, de bonne famille, intelligent, fort et courageux. Conservateur aussi, c’était un gros avantage.
-Mon clan a accepté parce que Nineveh est bonne nageuse, médecin et raciste. C’était un soulagement pour mon clan de voir que j’étais amoureux d’une femme raisonnable et rationnelle.
-Vous aviez tous les deux la haine d’être unis contre tous les autres ? » Résume Larsa avec une pointe d’ironie.
« Oui. » Répond le couple d’une seule voix.
Quant à l’expérimentation à base de feu divin… L’elfe prend un certain recul qui dépasse largement le mur de protection, le triton la suit par instinct, pressentant le chaos. Après quelques jours en compagnie des frangines, il sait pertinemment de quoi elles sont capables. Elles sont déjà pénibles séparément, alors quand elles se décident à un numéro de siamois, c’est en général pour le pire.
En particulier quand deux forgeronnes spécialistes du feu divin se préparent à un incinérer un artefact titan.
D’un seul et même geste, elles tendent les bras vers la bougie.
Comment décrire un rayonnement d’énergie si intense qu’il en détruit les murs ?
Nineveh n’est pas une chercheuse à ce moment-là, c’est une témoin du feu divin. Des deux sœurs qui tendent les bras, puis génèrent une chaleur si puissante que le sol est porté au rouge devant-elle. La bougie se met à luire avec, puis le mur derrière. Un instant plus tard, c’est la pierre du mur qui est éventrée, qui se transforme en magma et fond sur place, tandis que la bougie tremble à grosses gouttes et finit par se liquéfier sur place. La cire magique prend feu jusqu’au moment où les filles arrêtent leur sortilège.
Elles viennent de trouer un mur, gondolé le sol, ont fait fondre à moitié la bougie des titans et ont manqué de rendre aveugle tout le monde par le dégagement de chaleur. Mais sinon, tout va bien.
« Il y a un œuf ! » S’exclament Larsa, trop heureuse de voir une sorte de noyau d’énergie à l’intérieur de la bougie.
« On peut l’embarquer ? » Demande Ishan.
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« Je l’ignore je l’ignore. » Admet Nineveh en concentrant les ombres autour d’elle. « Mais nous allons le voir assez vite en fonction de la réfraction de la lumière. » Elle tend le bras et les ténèbres fondent sur l’orbe à l’intérieur de la bougie. Une pointe d’ombre se glisse à l’intérieur et en voyant la réflexion anormale de la lumière à l’intérieur, il s’agit manifestement d’un liquide. « Liquide. Mais quoi ? Je l’ignore. Il va falloir faire attention à ce qui se passe ensuite.
-Et du coup ? » Demande Caeso. « On le laisse sécher au soleil ? Larsa et Ishan ont passé une bougie au lance-flamme pour finalement se rétracter au dernier moment ?
-Non, je n’ai pas vraiment l’intention de le laisser ici. Ni même de le laisser dans cette bougie si nous pouvons faire autrement. » Annonce l’elfe en se rapprochant de la bougie (ou ce qu’il en reste).
Elle laisse le temps à la pierre et au métal de refroidir et se rapproche un peu plus de cet orbe d’énergie qui a résisté à ces températures infernales. Elle en approche la main pour sentir l’aura et glisse une ombre intangible dans le noyau afin d’en savoir plus. Elle n’est pas déplacée pour un peu de métal fondu et un noyau qui irradie de puissance. Il doit y avoir autre chose, le secret des titans peut-être ? Une explication de leur puissance ? La médecin l’ignore, mais elle compte bien en apprendre plus, ne serait-ce que par curiosité personnelle.
« J’ai passé une semaine sur les routes afin de réunir tout ce beau monde, je n’ai nullement l’intention de repartir bredouille et à défaut d’embarquer cet orbe, je compte bien découvrir sa nature profonde.
-Es-tu sûre Nineveh ? » S’interroge le triton sans cacher sa méfiance à l’égard du noyau titan.
De leur côté, les frangines se mettent à luire, préférant la protection radieuse d’une armure infernale aux appels à la prudence du chevalier. La médecin, de son côté, génère un golem d’ombre qui émerge lentement du sol. Ignorant la réflexion anormale de la lumière, l’elfe se contente d’un seul ordre à l’attention du golem qu’elle a convoqué.
« Sort précautionneusement l’orbe de la bougie et pose le au sol. »
Tout le monde part se cacher derrière le rempart de métal.
Nineveh, pressentant l’explosion, se bouche les oreilles et ouvre la bouche, forte d’une expérience précédente avec Violence.
-Et du coup ? » Demande Caeso. « On le laisse sécher au soleil ? Larsa et Ishan ont passé une bougie au lance-flamme pour finalement se rétracter au dernier moment ?
-Non, je n’ai pas vraiment l’intention de le laisser ici. Ni même de le laisser dans cette bougie si nous pouvons faire autrement. » Annonce l’elfe en se rapprochant de la bougie (ou ce qu’il en reste).
Elle laisse le temps à la pierre et au métal de refroidir et se rapproche un peu plus de cet orbe d’énergie qui a résisté à ces températures infernales. Elle en approche la main pour sentir l’aura et glisse une ombre intangible dans le noyau afin d’en savoir plus. Elle n’est pas déplacée pour un peu de métal fondu et un noyau qui irradie de puissance. Il doit y avoir autre chose, le secret des titans peut-être ? Une explication de leur puissance ? La médecin l’ignore, mais elle compte bien en apprendre plus, ne serait-ce que par curiosité personnelle.
« J’ai passé une semaine sur les routes afin de réunir tout ce beau monde, je n’ai nullement l’intention de repartir bredouille et à défaut d’embarquer cet orbe, je compte bien découvrir sa nature profonde.
-Es-tu sûre Nineveh ? » S’interroge le triton sans cacher sa méfiance à l’égard du noyau titan.
De leur côté, les frangines se mettent à luire, préférant la protection radieuse d’une armure infernale aux appels à la prudence du chevalier. La médecin, de son côté, génère un golem d’ombre qui émerge lentement du sol. Ignorant la réflexion anormale de la lumière, l’elfe se contente d’un seul ordre à l’attention du golem qu’elle a convoqué.
« Sort précautionneusement l’orbe de la bougie et pose le au sol. »
Tout le monde part se cacher derrière le rempart de métal.
Nineveh, pressentant l’explosion, se bouche les oreilles et ouvre la bouche, forte d’une expérience précédente avec Violence.
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« J’ai une idée ! » S’exclame Nineveh. « Qui m’aime me suive. » Et elle sort de sa cachette.
Un peu forcé, Caeso hausse les épaules et la suit. Il a perdu cet air taciturne pour une mine plus concernée. Les frangines ont au contraire, l’ultime air goguenard mélangé à un sourire carnassier. Elles hochent la tête de concert, puis synchronisent leur marche sur le pas lent et mesuré de Caeso. Dans un uniforme de lissage, elles font signe à Tagar de les rejoindre dans ce petit manège.
Très vite, c’est une Nineveh suivit de trois, voire quatre personnes qui tous en chœur, marchent, se passent une main dans la barbe (inexistante pour certaines) et se penchent en avant quand bien même le geste n’a de sens que si l’on est juste à côté de la médecin. Enfin, il y a du monde au balcon et dans l’arrière-cour…
« Mon amour, lunette de soleil s’il te plaît. » Caeso sort de ses poches une nouvelle paire de bésicles noires aux montures de cuivre. « Merci mon homme. » Elle les enfile. « Quitte à faire quelque chose de calculé, autant le faire avec style. » Caeso commence à suer à grosses gouttes.
Nineveh se tourne vers les autres, rajuste ses lunettes de soleil d’un air grave et d’un clin d’œil difficilement visible, annonce la suite du programme.
« Ce que je vais faire est un geste très technique, transmis d’oncle en nièce depuis une génération seulement. Si cela marche, vous pourrez retenir le nom de Zayanderud de Basileïa comme celui d’un génie. Sinon… Eh bien, ce ne sera plus le problème de personne dans cette salle. »
Les frangines ont les yeux ronds et resserrent les rangs, chacun entrelace son bras dans l’autre et comme si elles allaient danser une farandole et se recouvrent d’une armure de feu divin.
Caeso se contente d’un long soupir anxieux.
« Tagar, pas besoin de déplacer le camp. Je suis une elfe professionnelle, cela va faire cinq cent ans que je bosse là-dessus. De toute façon, tu auras aussi ça avec ta fiancée normalement, ça arrive un jour ou l’autre.
-L’écoute pas mec, si t’es pas avec une falucharde, tu ne risques pas grand-chose. Normalement. » Objecte le triton dans une tentative de rassurer le financier.
« Le risque que je prends est calculé, mais, messieurs dames, qu’est-ce que je suis mauvaise en maths. » Annonce Nineveh.
Puis elle donne un grand coup de pied dans l’orbe.
Caeso ferme les yeux très forts.
Les sœurs invoquent un dôme de feu divin autour d’elle et de Tagar s’il ne prend pas l’initiative de se protéger lui-même.
Même le golem d’ombre place les mains devant ses yeux en voyant sa créatrice taper dans un noyau d’énergie titan comme si c’était un ballon.
L’orbe rebondit au plafond et retombe au sol avec un rebond, avant de rouler jusqu’aux pieds de l’elfe qui essaie de se souvenir de ses meilleurs mouvement en harpastum. Elle récupère du pied le noyau et le fait décoller du sol, elle tente une réception avec la poitrine avant de le prendre très justement en plein dans la cage thoracique.
Seins écrasés, erreur : magistrale.
Nineveh se tient la poitrine en grognant de douleur avant de ramasser piteusement l’orbe qui passe de l’orange au bleu au contact de la médecin.
« C’est comme l’harpastum : les filles ne font pas de réception à la poitrine. » Constate l’elfe, « mais voilà Caeso, quand je te dis que je suis capable en terme de jeu de balles.
-Et les jeux de boules ? » Demande Larsa avant qu’Ishan ne complète à son tour.
« Tagar, plutôt jeu de balle ou de jeu de boules ? »
Caeso se racle poliment la gorge une fois que le dialogue se termine, potentiellement sur une réponse de Tagar, et répond à Nineveh.
« Tu veux vraiment savoir ce que ça fait, se faire courir après, puis se faire plaquer au sol par un triton de 2m pour un quintal et des poussières ?
-Formulé comme ça, c’est vaguement excitant et éro… » Le triton n’assume pas et se racle bruyamment la gorge pour couvrir le reste de la phrase de Nineveh. « Tu me plaquerais au sol si j’en formulais la demande? »
Cette fois-ci, Caeso a une longue inspiration et retrouve son air taciturne.
« Oui. »
Cri de joie du côté de Nineveh.
Chez les frangines, elles se tournent vers Tagar.
« C’est fréquent chez les humains, ce genre de démonstration amoureuse ? Ou alors le plaquage au sol est une spécificité de Nineveh ? »
Cette fois-ci, c’est Caeso qui essaie de recadrer le sujet de la conversation, toujours de son air sérieux.
« Que nous a appris cette expérience Nineveh ?
-Ce n’est pas un explosif. Ça ne réagissait pas à la chaleur ni à la magie, donc il était hautement improbable que cela explose d’un coup de pied. Probablement une batterie qui emmagasine l’énergie. S’il te plaît mon amour, prend la boule entre tes mains. » Il s’exécute, elle se met à briller rouge. « Les filles ? »
Larsa vient récupérer l’orbe qui retourne à une teinte bleue. Elle la lance à Ishan, toujours bleu. Qui la lance à Tagar.
Quelle couleur pour les humains ?
Un peu forcé, Caeso hausse les épaules et la suit. Il a perdu cet air taciturne pour une mine plus concernée. Les frangines ont au contraire, l’ultime air goguenard mélangé à un sourire carnassier. Elles hochent la tête de concert, puis synchronisent leur marche sur le pas lent et mesuré de Caeso. Dans un uniforme de lissage, elles font signe à Tagar de les rejoindre dans ce petit manège.
Très vite, c’est une Nineveh suivit de trois, voire quatre personnes qui tous en chœur, marchent, se passent une main dans la barbe (inexistante pour certaines) et se penchent en avant quand bien même le geste n’a de sens que si l’on est juste à côté de la médecin. Enfin, il y a du monde au balcon et dans l’arrière-cour…
« Mon amour, lunette de soleil s’il te plaît. » Caeso sort de ses poches une nouvelle paire de bésicles noires aux montures de cuivre. « Merci mon homme. » Elle les enfile. « Quitte à faire quelque chose de calculé, autant le faire avec style. » Caeso commence à suer à grosses gouttes.
Nineveh se tourne vers les autres, rajuste ses lunettes de soleil d’un air grave et d’un clin d’œil difficilement visible, annonce la suite du programme.
« Ce que je vais faire est un geste très technique, transmis d’oncle en nièce depuis une génération seulement. Si cela marche, vous pourrez retenir le nom de Zayanderud de Basileïa comme celui d’un génie. Sinon… Eh bien, ce ne sera plus le problème de personne dans cette salle. »
Les frangines ont les yeux ronds et resserrent les rangs, chacun entrelace son bras dans l’autre et comme si elles allaient danser une farandole et se recouvrent d’une armure de feu divin.
Caeso se contente d’un long soupir anxieux.
« Tagar, pas besoin de déplacer le camp. Je suis une elfe professionnelle, cela va faire cinq cent ans que je bosse là-dessus. De toute façon, tu auras aussi ça avec ta fiancée normalement, ça arrive un jour ou l’autre.
-L’écoute pas mec, si t’es pas avec une falucharde, tu ne risques pas grand-chose. Normalement. » Objecte le triton dans une tentative de rassurer le financier.
« Le risque que je prends est calculé, mais, messieurs dames, qu’est-ce que je suis mauvaise en maths. » Annonce Nineveh.
Puis elle donne un grand coup de pied dans l’orbe.
Caeso ferme les yeux très forts.
Les sœurs invoquent un dôme de feu divin autour d’elle et de Tagar s’il ne prend pas l’initiative de se protéger lui-même.
Même le golem d’ombre place les mains devant ses yeux en voyant sa créatrice taper dans un noyau d’énergie titan comme si c’était un ballon.
L’orbe rebondit au plafond et retombe au sol avec un rebond, avant de rouler jusqu’aux pieds de l’elfe qui essaie de se souvenir de ses meilleurs mouvement en harpastum. Elle récupère du pied le noyau et le fait décoller du sol, elle tente une réception avec la poitrine avant de le prendre très justement en plein dans la cage thoracique.
Seins écrasés, erreur : magistrale.
Nineveh se tient la poitrine en grognant de douleur avant de ramasser piteusement l’orbe qui passe de l’orange au bleu au contact de la médecin.
« C’est comme l’harpastum : les filles ne font pas de réception à la poitrine. » Constate l’elfe, « mais voilà Caeso, quand je te dis que je suis capable en terme de jeu de balles.
-Et les jeux de boules ? » Demande Larsa avant qu’Ishan ne complète à son tour.
« Tagar, plutôt jeu de balle ou de jeu de boules ? »
Caeso se racle poliment la gorge une fois que le dialogue se termine, potentiellement sur une réponse de Tagar, et répond à Nineveh.
« Tu veux vraiment savoir ce que ça fait, se faire courir après, puis se faire plaquer au sol par un triton de 2m pour un quintal et des poussières ?
-Formulé comme ça, c’est vaguement excitant et éro… » Le triton n’assume pas et se racle bruyamment la gorge pour couvrir le reste de la phrase de Nineveh. « Tu me plaquerais au sol si j’en formulais la demande? »
Cette fois-ci, Caeso a une longue inspiration et retrouve son air taciturne.
« Oui. »
Cri de joie du côté de Nineveh.
Chez les frangines, elles se tournent vers Tagar.
« C’est fréquent chez les humains, ce genre de démonstration amoureuse ? Ou alors le plaquage au sol est une spécificité de Nineveh ? »
Cette fois-ci, c’est Caeso qui essaie de recadrer le sujet de la conversation, toujours de son air sérieux.
« Que nous a appris cette expérience Nineveh ?
-Ce n’est pas un explosif. Ça ne réagissait pas à la chaleur ni à la magie, donc il était hautement improbable que cela explose d’un coup de pied. Probablement une batterie qui emmagasine l’énergie. S’il te plaît mon amour, prend la boule entre tes mains. » Il s’exécute, elle se met à briller rouge. « Les filles ? »
Larsa vient récupérer l’orbe qui retourne à une teinte bleue. Elle la lance à Ishan, toujours bleu. Qui la lance à Tagar.
Quelle couleur pour les humains ?
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