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« Donc, les titans pouvaient détecter leur puissance ? Comme un questionnaire d’auto-évaluation de Magic ? A quel point je me sens avancée en médecine, sachant que j’aurais pu devenir pléiade à la place de la pléiade ? Les titans sont finalement plus proches de nous que je ne l’aurais imaginé. » Répond avec un certain sarcasme Nineveh. « Je ne suis pas certaine de ce raisonnement, au motif que Larsa et Ishan aurait dû être d’une puissance bien supérieure à la mienne. De plus, la bougie aurait dû réagir à leur contact ou au tien. Je suis sceptique sur la nature de cet objet. Peut-être une source d’énergie à diffusion lente. »
Nineveh récupère le noyau pour le garder en main.
« On verra bien si je me sens mal d’ici une heure ou deux. Thérapie par les rayonnements. »
Caeso répond ensuite à la question de Tagar sur la qualité de falucharde.
« C’est une femme qui peut boire un litre d’absinthe cul sec sans mourir ni avoir de cirrhose. »
Puis ensuite, la question qui gêne.
Les sœurs ont un sourire en prévision du chaos à venir. Caeso pince les lèvres et tout l’orage qu’il ne peut dire, il le met dans un air contrarié qui ne présage rien de bon. Nineveh de son côté, a une mine suspicieuse. Cela devient étrange et un brin gênant.
« Je suis certaine que mon homme aura toute la compétence et toute l’appétence de le faire sans soucis. » Le triton a une vague surprise sur le visage. « Votre fiancée a l’exclusivité de vos mains pour ce genre d’ouvrage. »
Elle n’oublie pas qu’elle a affaire au numéro 1 des finances du Reike, elle ne peut pas dire n’importe quoi en sa présence. Elle se demande même s’il n’y a pas une tentative de pousser à la faute.
« Il se fait tard, nous devrions peut-être prendre le dîner avant de reprendre les recherches demain. Laisser soin aux magos conventionnels quelques travaux sur l’orbe. » Elle a un sourire, « je suis sûr que vous avez beaucoup de choses à nous raconter sur votre fiancée. » Reprend-t-elle à l’attention de Tagar, d’un ton si bienveillant qu’il laisse planer un doute sur sa sincérité.
Nineveh récupère le noyau pour le garder en main.
« On verra bien si je me sens mal d’ici une heure ou deux. Thérapie par les rayonnements. »
Caeso répond ensuite à la question de Tagar sur la qualité de falucharde.
« C’est une femme qui peut boire un litre d’absinthe cul sec sans mourir ni avoir de cirrhose. »
Puis ensuite, la question qui gêne.
Les sœurs ont un sourire en prévision du chaos à venir. Caeso pince les lèvres et tout l’orage qu’il ne peut dire, il le met dans un air contrarié qui ne présage rien de bon. Nineveh de son côté, a une mine suspicieuse. Cela devient étrange et un brin gênant.
« Je suis certaine que mon homme aura toute la compétence et toute l’appétence de le faire sans soucis. » Le triton a une vague surprise sur le visage. « Votre fiancée a l’exclusivité de vos mains pour ce genre d’ouvrage. »
Elle n’oublie pas qu’elle a affaire au numéro 1 des finances du Reike, elle ne peut pas dire n’importe quoi en sa présence. Elle se demande même s’il n’y a pas une tentative de pousser à la faute.
« Il se fait tard, nous devrions peut-être prendre le dîner avant de reprendre les recherches demain. Laisser soin aux magos conventionnels quelques travaux sur l’orbe. » Elle a un sourire, « je suis sûr que vous avez beaucoup de choses à nous raconter sur votre fiancée. » Reprend-t-elle à l’attention de Tagar, d’un ton si bienveillant qu’il laisse planer un doute sur sa sincérité.
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Atmosphère calme dans le campement, en particulier puisque les hommes de Tagar mangent à l’écart, ce qui laisse toute occasion au groupe de discuter un petit peu à l’écart des petites oreilles. Nineveh serait bien tentée de se laisser aller à des confidences, mais elle n’est pas en famille, elle est en présence de Tagar, un ministre du Reike et en présence d’un politicien, on tient sa langue.
Peut-être qu’ils ont partagé des soins sur des mineurs d’argent, mais (hélas ?), cela ne fait pas d’eux des amis, dans la mesure tragique où elle est une républicaine convaincue et lui un représentant de la puissance opposée. A partir de là, il est difficile de nouer une amitié qui ne serait pas empreinte de méfiance, voire d’hypocrisie.
C’est peut-être pour cela que Nineveh est plus silencieuse que d’ordinaire, alors que la nuit la rend d’humeur pensive, que Caeso continue d’être un homme de peu de mots et que finalement, ce sont les sœurs qui tiennent la soirée de par leur bonne humeur, qu’importent les circonstances.
Merci les filles, vous rendez bien service.
« Comment s’appelle-t-elle ? » Débute Larsa.
« Comment vous êtes-vous rencontrés ? » Poursuit Ishan.
Mais peut-être que c’est justement, parce que ces questions sont superficielles que Nineveh décide d’émerger un peu, d’interroger Tagar sur des sujets qui la préoccupent réellement, notamment pour le bien de la République, de Melorn, mais surtout, par une vague curiosité morbide concernant l’artefact qu’elle a sur ses jambes, alors qu’elle est assise en tailleurs, à manger de la main droite le tajine.
Caeso mange de la main gauche en silence.
Les sœurs sont parfaitement symétriques.
« Qu’est-ce qui va advenir de cet artefact ? Le Reike en aura certainement un usage militaire, mais je m’interroge sur sa finalité. »
Elle a aussi des doutes sur la nature perverse de Tagar, lui qui par deux fois a tenté le contact physique avec Nineveh sous les yeux de son homme et ça, ce n’est pas quelque chose que Caeso risque de bien digérer. Elle s’étonne même qu’il n’ait pas encore réagi, mais l’honneur d’un homme se trouve parfois dans sa capacité à rester assis et silencieux.
Même quand ce dernier prend un soin religieux à manger de la main gauche.
Les frangines sont symétriques et si Larsa est dans les clous par sa main droite qui tient une cuillère de tagine, Ishan a choisi la senestre pour manger, peut-être dans un pied de nez aux traditions locales : certaines coutumes n’ont plus raison d’être. Mais il est plus rationnel de penser que, les sœurs sont comme à leur habitude, parfaitement symétriques.
Peut-être qu’ils ont partagé des soins sur des mineurs d’argent, mais (hélas ?), cela ne fait pas d’eux des amis, dans la mesure tragique où elle est une républicaine convaincue et lui un représentant de la puissance opposée. A partir de là, il est difficile de nouer une amitié qui ne serait pas empreinte de méfiance, voire d’hypocrisie.
C’est peut-être pour cela que Nineveh est plus silencieuse que d’ordinaire, alors que la nuit la rend d’humeur pensive, que Caeso continue d’être un homme de peu de mots et que finalement, ce sont les sœurs qui tiennent la soirée de par leur bonne humeur, qu’importent les circonstances.
Merci les filles, vous rendez bien service.
« Comment s’appelle-t-elle ? » Débute Larsa.
« Comment vous êtes-vous rencontrés ? » Poursuit Ishan.
Mais peut-être que c’est justement, parce que ces questions sont superficielles que Nineveh décide d’émerger un peu, d’interroger Tagar sur des sujets qui la préoccupent réellement, notamment pour le bien de la République, de Melorn, mais surtout, par une vague curiosité morbide concernant l’artefact qu’elle a sur ses jambes, alors qu’elle est assise en tailleurs, à manger de la main droite le tajine.
Caeso mange de la main gauche en silence.
Les sœurs sont parfaitement symétriques.
« Qu’est-ce qui va advenir de cet artefact ? Le Reike en aura certainement un usage militaire, mais je m’interroge sur sa finalité. »
Elle a aussi des doutes sur la nature perverse de Tagar, lui qui par deux fois a tenté le contact physique avec Nineveh sous les yeux de son homme et ça, ce n’est pas quelque chose que Caeso risque de bien digérer. Elle s’étonne même qu’il n’ait pas encore réagi, mais l’honneur d’un homme se trouve parfois dans sa capacité à rester assis et silencieux.
Même quand ce dernier prend un soin religieux à manger de la main gauche.
Les frangines sont symétriques et si Larsa est dans les clous par sa main droite qui tient une cuillère de tagine, Ishan a choisi la senestre pour manger, peut-être dans un pied de nez aux traditions locales : certaines coutumes n’ont plus raison d’être. Mais il est plus rationnel de penser que, les sœurs sont comme à leur habitude, parfaitement symétriques.
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Une elfe ?
Y a une elfe qui va s’abâtardir avec un humain, une race éphémère, exogène, endémique et parasitaire ? Elle veut diluer le sang elfe et le contaminé avec la maladie sypthilique, la crasse humaine des homo-erectus et par-dessus-tout, sans avoir pris le temps de…
Ahem, pardon.
Nineveh hoche poliment la tête. Regrettant simplement que le mariage soit pour bientôt alors que le jeune couple se connaît à peine. Néanmoins, elle n’a pas d’opinion à formuler sur un mariage mixte, au motif qu’un mariage mixte se fait souvent au détriment d’une famille et souvent, à la grande joie de l’oiseau qui peut s’enfuir d’un nid toxique.
« Soit. » Répond l’elfe avec un sourire insincère, malgré les efforts qu’elle met à croire dans une union condamnée à une fin prématurée de par la mortalité de Tagar. C’est peut-être pour le mieux. Les choses sont différentes avec Caeso, ils se connaissent depuis plus longtemps et savent que la relation va être dominée par l’elfe quand le triton sera dans ses vieux jours. En attendant, il vit le fantasme d’être le chevalier servant d’une femme hors du temps et à la beauté balafrée.
Quant à la réponse de Tagar, elle est technique, mais dénuée de sentiments en un sens. Juste une énonciation de faits, aucune anticipation sur un quelconque ministère du Reike, aucune inquiétude, aucune curiosité, juste des faits, des faits et encore des faits. Ce soir, le réel est décevant.
C’est peut-être pour cela qu’un réflexe dans l’ADN des Basileïa se réveille.
Pourtant, c’est le premier Caeso à fixer Tagar comme s’il n’avait pas fini sa phrase, comme si, par une mystérieuse magie du destin, il était censé relancer pour donner du grain à moudre. Comme si… Comme si Nineveh avait en horreur la passivité et par le sang Basileïa qui coule dans ses veines, ses sœurs aussi.
Oui, Tagar n’a pas assez parlé et cela dérange les triplettes : la médecin et les forgeronnes ne peuvent se contenter de si peu d’info. Il leur faut plus, il leur faut une réaction sincère, une prise d’initiative.
De fait, trois paires d’yeux se posent sur Tagar en le fixant, les yeux pleins d’attente, l’encourageant à finir ses propos.
Y a une elfe qui va s’abâtardir avec un humain, une race éphémère, exogène, endémique et parasitaire ? Elle veut diluer le sang elfe et le contaminé avec la maladie sypthilique, la crasse humaine des homo-erectus et par-dessus-tout, sans avoir pris le temps de…
Ahem, pardon.
Nineveh hoche poliment la tête. Regrettant simplement que le mariage soit pour bientôt alors que le jeune couple se connaît à peine. Néanmoins, elle n’a pas d’opinion à formuler sur un mariage mixte, au motif qu’un mariage mixte se fait souvent au détriment d’une famille et souvent, à la grande joie de l’oiseau qui peut s’enfuir d’un nid toxique.
« Soit. » Répond l’elfe avec un sourire insincère, malgré les efforts qu’elle met à croire dans une union condamnée à une fin prématurée de par la mortalité de Tagar. C’est peut-être pour le mieux. Les choses sont différentes avec Caeso, ils se connaissent depuis plus longtemps et savent que la relation va être dominée par l’elfe quand le triton sera dans ses vieux jours. En attendant, il vit le fantasme d’être le chevalier servant d’une femme hors du temps et à la beauté balafrée.
Quant à la réponse de Tagar, elle est technique, mais dénuée de sentiments en un sens. Juste une énonciation de faits, aucune anticipation sur un quelconque ministère du Reike, aucune inquiétude, aucune curiosité, juste des faits, des faits et encore des faits. Ce soir, le réel est décevant.
C’est peut-être pour cela qu’un réflexe dans l’ADN des Basileïa se réveille.
Pourtant, c’est le premier Caeso à fixer Tagar comme s’il n’avait pas fini sa phrase, comme si, par une mystérieuse magie du destin, il était censé relancer pour donner du grain à moudre. Comme si… Comme si Nineveh avait en horreur la passivité et par le sang Basileïa qui coule dans ses veines, ses sœurs aussi.
Oui, Tagar n’a pas assez parlé et cela dérange les triplettes : la médecin et les forgeronnes ne peuvent se contenter de si peu d’info. Il leur faut plus, il leur faut une réaction sincère, une prise d’initiative.
De fait, trois paires d’yeux se posent sur Tagar en le fixant, les yeux pleins d’attente, l’encourageant à finir ses propos.
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Les paroles de Tagar ont le mérite d’être honnêtes. Assez pour laisser bouche bée Caeso qui ne réagit pas et réduire au silence les sœurs, peu habituées à des conversations aussi sérieuses. Pour être honnête, c’est presque rassurant de le voir ainsi, une pépite de vérité qui resurgit d’autant plus que les politiciens sont habitués à mentir, à déformer la réalité à leurs intérêts. Il n’y a jamais eu de meilleur magicien qu’un politicien qui convoite un poste et en voyant le ministre des finances du Reike faire preuve d’humanité, Nineveh retient un soupir de soulagement, loin de compatir à sa douleur, elle est rassurée de voir qu’il y a des humains capables de bonté et d’honnêteté, aussi haut dans les sphères de la société.
« Relax Tagar. Pour être tout à fait honnête, on attendait surtout des potins et des ragots du côté des filles. Si l’absence de nouvelles informations est décevant pour l’orbe, cela reste une découverte. On ne peut pas délier le grand nœud qu’est l’univers en quelques mois. Une vie d’elfe ne serait pas de trop pour en comprendre une partie…
-T’en fais pas pour tes hommes. » Déclare Caeso sans antagonisme. « Tu auras d’autres occasions de les venger, c’est une question de temps. Essaie juste de ne pas te laisser définir entièrement par la revanche et ça ira. Et ne gaspille pas ton potentiel, ce n’est pas ce qu’ils voudraient. »
Nineveh ne sait quoi penser de cette intervention, bien sûr, c’est une tentative de réconfort. Mais loin d’être inquiète de Tagar, c’est surtout pour son homme qu’elle s’interroge : combien de secrets enterrés pendant la guerre, dont personne n’a jamais parlé ? De déceptions, de trahisons et de regrets à cause d’une bataille inutile.
Les sœurs récupèrent l’initiative dans le dialogue, ayant récupéré leur bagout habituel et surtout, leur synchro.
« T’inquiètes Tagar. Si le boulot t’emmerde, deviens ton propre patron. Si les récits sur le ministre des finances sont vrais, nul ne doute que tu te retrouveras vite un boulot ou que tu pourras réunir des hommes pour faire ta propre armée privée.
-Si jamais tu te lasses du Reike, Melorn et la République t’accueilleront à bras ouvert. Nul doute qu’un financier aura sa place en République ou à Melorn, pour le jour maudit ou nous passerons au bimétallisme pour le commerce extérieur. » Entament Larsa et Ishan.
« Si l’Esprit est décevant, rien ne t’oblige pas à servir des gens qui ne méritent pas tes capacités. »
Elle a un coup d’œil vers l’elfe qui sert de chef de la garde à Tagar.
« Sans offense envers vous ou vos hommes, bien évidemment. » Demande en elfique Nineveh.
« Relax Tagar. Pour être tout à fait honnête, on attendait surtout des potins et des ragots du côté des filles. Si l’absence de nouvelles informations est décevant pour l’orbe, cela reste une découverte. On ne peut pas délier le grand nœud qu’est l’univers en quelques mois. Une vie d’elfe ne serait pas de trop pour en comprendre une partie…
-T’en fais pas pour tes hommes. » Déclare Caeso sans antagonisme. « Tu auras d’autres occasions de les venger, c’est une question de temps. Essaie juste de ne pas te laisser définir entièrement par la revanche et ça ira. Et ne gaspille pas ton potentiel, ce n’est pas ce qu’ils voudraient. »
Nineveh ne sait quoi penser de cette intervention, bien sûr, c’est une tentative de réconfort. Mais loin d’être inquiète de Tagar, c’est surtout pour son homme qu’elle s’interroge : combien de secrets enterrés pendant la guerre, dont personne n’a jamais parlé ? De déceptions, de trahisons et de regrets à cause d’une bataille inutile.
Les sœurs récupèrent l’initiative dans le dialogue, ayant récupéré leur bagout habituel et surtout, leur synchro.
« T’inquiètes Tagar. Si le boulot t’emmerde, deviens ton propre patron. Si les récits sur le ministre des finances sont vrais, nul ne doute que tu te retrouveras vite un boulot ou que tu pourras réunir des hommes pour faire ta propre armée privée.
-Si jamais tu te lasses du Reike, Melorn et la République t’accueilleront à bras ouvert. Nul doute qu’un financier aura sa place en République ou à Melorn, pour le jour maudit ou nous passerons au bimétallisme pour le commerce extérieur. » Entament Larsa et Ishan.
« Si l’Esprit est décevant, rien ne t’oblige pas à servir des gens qui ne méritent pas tes capacités. »
Elle a un coup d’œil vers l’elfe qui sert de chef de la garde à Tagar.
« Sans offense envers vous ou vos hommes, bien évidemment. » Demande en elfique Nineveh.
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