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La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
Messages : 522
crédits : 1444
crédits : 1444
Info personnage
Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Dès le lendemain de la visite du dénommé Robert, Takhys s'était mise en route pour la ville de Justice. C'était là-bas qu'elle entamerait la progression de sa commande. Entre la première visite et la seconde visite du dénommé Robert, elle n'avait pas perdu de temps pour l'avancement des pompes de mine convoitées. Elle avait mené ses recherches convenablement, usant de ses diverses contacts commerciaux, ou envoyant quelques lettres ici et là pour glaner l'information. Comme elle s'y était préparée, elle ne pouvait pas se procurer des pompes intégrales dans un délai raisonnables. En faire venir un ou deux des mines même aurait été compliqué, long et coûteux, sans aucune garantie d'un bon fonctionnement des machines et d'avoir une durabilité de qualité. Donc restait la solution de les faire fabriquer sur place, pièce par pièce.
Les pompes à mine, destinées à retirer l'eau des galeries souterraines... Ce n'était pas le genre de marchandises qu'elle traitait d'ordinaire pour son petit commerce souterrain, qui se rajoutait de manière officieuse à ses activités au sein de la taverne du Marsouin Blanc. Oh, ce n'était pas de la haute intensité commerciale de vente au noir, pour l'instant. Peut-être qu'elle pourrait intensifier cela un jour prochain, ou se contenter de ce qu'elle a. D'être le plus gros poisson avait ses avantages, mais aussi des inconvénients. Plus on était gros, plus on était "visible'' et donc, on attirait à soi d'autres gros poissons, qui n'étaient pas forcément des adeptes du travail en commun. La concurrence n'était pas forcément plaisante. Et puis, d'être petit, cela pouvait intéresser certains clients qui ne visaient que la discrétion.
Bien ses pompes de mines... Elle ne devait pas perdre de vue son objectif. N'ayant pas pu trouver des machines intégrales disponibles immédiatement à Courage, elle s'était rabattue sur une autre solution avec ce qu'elle avait pu réunir comme informations. Une femme au sein de la cité républicaine de Justice pourrait avoir les compétences nécessaires. Elle serait ce que l'on appelait une Façonneuse. Si Takhys lui amenait les schémas des pompes, peut-être que cette terrestre femelle pourrait lui fabriquer les quelques pompes qu'elle avait besoin. Si elle les lui fabriquait, ce serait parfait, car Justice était au bord du lac Rebirth. Une fois les pompes disponibles, elle pourra les faire embarquer, envoyer une missive au contact de Robert pour lui donner le nom du navire affrété et les délais pour arriver au point de rendez-vous. Qu'elle aimait que tout se suive comme prévu !
Ce fut quelques jours après son départ de Courage qu'elle arriva à Justice. Pour se donner une bonne figure, elle arriva dans un petit carrosse loué devant ce qui était plus un grand halle qu'un manoir, qui avait subi des extensions en fonction des influences d'architecture du moment. Le cocher, une fois descendu de son poste, alla ouvrir la porte de la petite cabine de voyage et tendit la main pour l'aider à descendre. Aider était un bien grand mot. C'était surtout compris dans le service que la Sirénienne avait déboursé. Vêtue d'une belle longue robe qui lui collait à la peau comme une seconde peau, fendue à la cuisse droite pour garder des mouvements libres et aisés, elle attirait déjà les regards par la beauté de son visage, cascadée d'une magnifique crinière dorée, totale libre. Un léger plongeant dans le décolleté servait à mettre en valeur l'arrondi naturel et opulent de sa généreuse poitrine. Juste ce qu'il fallait tant par son allure que par son apparence semi-bourgeoisie. Après tout, ce n'était pas du poisson séchée qu'elle commandait aujourd'hui. Là, il était question de machine, à la conception technique et ingénieuse.
Une fois débarquée du carrosse, elle adressa un doux sourire au cocher, qui rougit aussi sec. Elle lui demanda d'attendre son retour. D'un pas gracieux, elle se rapprocha du Manoir des
Noirvitrail, observant chaque extension, pour apprécier l'effet reikois, ou encore l'influence républicaine. Certaines se mélangeaient, donnant quelque chose d'unique. Un côté chaotique dans l'ordre peut-être ? En tout cas, ça changeait de l'ordre structurel de la République que l'on trouvait sur bien de ses bâtisses.
Une fois présente devant l'entrée officielle, elle fit sonner la cloche.…
Les pompes à mine, destinées à retirer l'eau des galeries souterraines... Ce n'était pas le genre de marchandises qu'elle traitait d'ordinaire pour son petit commerce souterrain, qui se rajoutait de manière officieuse à ses activités au sein de la taverne du Marsouin Blanc. Oh, ce n'était pas de la haute intensité commerciale de vente au noir, pour l'instant. Peut-être qu'elle pourrait intensifier cela un jour prochain, ou se contenter de ce qu'elle a. D'être le plus gros poisson avait ses avantages, mais aussi des inconvénients. Plus on était gros, plus on était "visible'' et donc, on attirait à soi d'autres gros poissons, qui n'étaient pas forcément des adeptes du travail en commun. La concurrence n'était pas forcément plaisante. Et puis, d'être petit, cela pouvait intéresser certains clients qui ne visaient que la discrétion.
Bien ses pompes de mines... Elle ne devait pas perdre de vue son objectif. N'ayant pas pu trouver des machines intégrales disponibles immédiatement à Courage, elle s'était rabattue sur une autre solution avec ce qu'elle avait pu réunir comme informations. Une femme au sein de la cité républicaine de Justice pourrait avoir les compétences nécessaires. Elle serait ce que l'on appelait une Façonneuse. Si Takhys lui amenait les schémas des pompes, peut-être que cette terrestre femelle pourrait lui fabriquer les quelques pompes qu'elle avait besoin. Si elle les lui fabriquait, ce serait parfait, car Justice était au bord du lac Rebirth. Une fois les pompes disponibles, elle pourra les faire embarquer, envoyer une missive au contact de Robert pour lui donner le nom du navire affrété et les délais pour arriver au point de rendez-vous. Qu'elle aimait que tout se suive comme prévu !
Ce fut quelques jours après son départ de Courage qu'elle arriva à Justice. Pour se donner une bonne figure, elle arriva dans un petit carrosse loué devant ce qui était plus un grand halle qu'un manoir, qui avait subi des extensions en fonction des influences d'architecture du moment. Le cocher, une fois descendu de son poste, alla ouvrir la porte de la petite cabine de voyage et tendit la main pour l'aider à descendre. Aider était un bien grand mot. C'était surtout compris dans le service que la Sirénienne avait déboursé. Vêtue d'une belle longue robe qui lui collait à la peau comme une seconde peau, fendue à la cuisse droite pour garder des mouvements libres et aisés, elle attirait déjà les regards par la beauté de son visage, cascadée d'une magnifique crinière dorée, totale libre. Un léger plongeant dans le décolleté servait à mettre en valeur l'arrondi naturel et opulent de sa généreuse poitrine. Juste ce qu'il fallait tant par son allure que par son apparence semi-bourgeoisie. Après tout, ce n'était pas du poisson séchée qu'elle commandait aujourd'hui. Là, il était question de machine, à la conception technique et ingénieuse.
Une fois débarquée du carrosse, elle adressa un doux sourire au cocher, qui rougit aussi sec. Elle lui demanda d'attendre son retour. D'un pas gracieux, elle se rapprocha du Manoir des
Noirvitrail, observant chaque extension, pour apprécier l'effet reikois, ou encore l'influence républicaine. Certaines se mélangeaient, donnant quelque chose d'unique. Un côté chaotique dans l'ordre peut-être ? En tout cas, ça changeait de l'ordre structurel de la République que l'on trouvait sur bien de ses bâtisses.
Une fois présente devant l'entrée officielle, elle fit sonner la cloche.…
Citoyen de La République
Athénaïs de Noirvitrail
Messages : 240
crédits : 383
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Le clan Noirvitrail vivait dans la partie supérieure de l'Orée, proche de l'ancien mur d’enceinte de Justice. Leur complexe d'habitation était un mélange d'architecture républicaine et reikoise et s'organisait principalement autour d'une grande cour commune et de patios. Le manoir accueillait la branche principale de la famille et les branches cadettes, qui vivaient dans d'autres ailes du complexe. Etant donné que les Noirvitrail ont pendant longtemps été endettés, le mobilier s’était vu réduit au strict minimum, et la maîtresse de maison avait veillé à ce que l'absence de "luxe" soit considéré comme un "sain minimalisme" - histoire d'éviter de passer pour des gueux. Les Noirvitrail n'avaient plus de serviteurs depuis plusieurs générations : tout le monde devait mettre la main à la pâte s'il voulait pouvoir restaurer les fastes de la famille. Depuis la guerre, les activités commerciales et immobilières des Noirvitrail s’étaient redressées et l'on commençait à réparer certaines pièces du complexe qui avaient été abandonnées, faute d'argent pour les entretenir. Il en résultait que le manoir semblait bien trop grand et vide pour le nombre de personnes qui y résidaient, d'autant que certaines branches du clan avaient déménagé au fil du temps. Il restait pourtant bien tenu et digne, malgré la sensation qu'il avait connu des jours meilleurs.
Le manoir présentait une architecture très mixée entre les canons républicains et ce que les Noirvitrail avaient apporté du Reike. Il donnait l'impression d'être à cheval entre les deux mondes. Si l'aile de la famille principale présentait une architecture très républicaine, d'autres branches de la famille s'accommodaient d'une architecture plus traditionnelle, avec des moucharabiehs et des colonnades reikoises. S'étendant sur un ilot complet, le manoir restait un petit labyrinthe et il était facile de s'y perdre si l'on n’était pas accompagné. Les plus observateurs remarqueront que certains reliefs et colonnes devaient autrefois comporter des dorures - elles ont été récupérées et vendues il y a des années pour éponger les dettes.
Les ateliers de maître-verriers des Noirvitrail ont été depuis longtemps délocalisés dans d'autres parties de la ville. Les grandes salles étaient depuis occupées par les enfants du clan, qui les utilisent pour leurs propres créations. Il s'agissait aujourd'hui de l'un des endroits les plus intéressants du complexe, qui était un peu comme ... une salle d'exposition pour les artistes du clan. Des tentures et des panneaux de bois y avaient été dressés pour séparer les espaces et donner à chaque enfant du clan son propre espace de travail.
L’atelier de mademoiselle Athénaïs de Noirvitrail était situé dans la partie la plus isolée du manoir de la famille, dans l’une des ailes qui avait autrefois abrité une branche éloignée du clan. C’était dans cet endroit désaffecté, à l’abri des regards indiscrets – et surtout ceux des branches mineures du clan – qu’elle avait installé son atelier de travail. Fermé à clef et soigneusement défendu par des enchantements de protection, aucun Noirvitrail n’osait y pénétrer sans son accord. C’était probablement le seul espace au monde dans lequel elle pouvait être elle-même. Le seul endroit dans lequel aucun Noirvitrail ne pouvait l’atteindre.
Son atelier était un assemblage de grandes et de petites pièces regroupées en une grappe plus ou moins organique formant un labyrinthe étrange. Il s’agissait d’un espace au sein du manoir qui avait été créé par l’agrégation des pièces des différentes familles depuis que les Noirvitrail avaient mis le pied à Justice. Petit à petit, l’extension de ce qui était désormais le manoir des Noirvitrail avait permis l’apparition d’ailes à l’architecture hybride, fruit des expérimentations progressives d’un peuple qui tentait de préserver sa culture au sein des terres républicaines, puis, de générations en générations, s’était acculturé à la civilisation qui l’avait accueilli.
Athénaïs aimait cet endroit. Il lui ressemblait, du moins, après quelques ajustements ça-et-là. Il était devenu, après des années de travail, un petit cocon douillet plein de matériel et de créations diverses et variées. Tout ce qu’Athénaïs possédait se trouvait dans ce sanctuaire à plusieurs niveaux et aux pièces disparates : des tonneaux remplis de flèches à son plan de travail, en passant par sa forge, ses râteliers, ou même son lit. La grande majorité de ce qu’elle pouvait invoquer se trouvait entre ces murs, soigneusement rangés dans des casiers, organisés sur les étagères ou suspendus à des filets. La demoiselle mettait un point d’honneur à ce que le lieu, bien que fourmillant de petites curiosités, reste agréable à vivre et soit à l’image de son esprit : un temple de sérénité.
Sur les coups de midi, une personne s’annonça sur le seuil du manoir. Immédiatement reçue par l’un des cousins d’une branche secondaire, elle fut conduite jusqu’à l’entrée de l’aile du manoir occupée par Athénaïs. Arrivés sur le seuil de l’aile dévolue à la Façonneuse, le cousin annonça l’apparition de l’invitée en frappant cinq fois à la porte avant de s’en retourner à ses occupations habituelles, laissant Takhys s’avancer dans le labyrinthe des pièces aménagées par la Façonneuse.
A l’intérieur du complexe, assises autour d’une grande table positionnée dans l’une des plus grandes pièces de l’atelier – une sorte de petit hangar bien rangé –, deux des sœurs Noirvitrail étaient en train de prendre le thé en mangeant un gâteau au citron. Vêtues de leurs salopettes de travail en lin écru épais recouvrant des vêtements de tissu clair, les demoiselles portaient leurs habituelles bottines à talons épais. Elles avaient noué leurs cheveux avec un voile aux motifs abstraits et aux couleurs chamarrées : un bleu pour l’une et un orange pour l’autre. Leur chevelure, ainsi disciplinée, retombait avec grâce sur leurs épaules. Sur le dossier de l’une des chaises se trouvait leurs outils. Les demoiselles étaient occupées depuis la matinée à améliorer le panier de l’aérostat, qui reposait dans le hangar. Avec toutes ces aventures, elles n’avaient pas eu le temps de procéder aux modifications nécessaires depuis le vol d’essai. Il restait des dizaines de projets sur le feu, mais les sœurs Noirvitrail ne pouvaient pas être partout à la fois.
Les demoiselles de Noirvitrail interrompirent leur conversation dès que l’invitée apparut dans l’atelier. Athénaïs dévisagea l’inconnue de haut en bas et posa sa tasse de thé sur la table. Myrthelle, quant à elle, resta la bouche pleine de gâteau.
« Bonjour. Venez vous asseoir, nous avons du gâteau et du thé. déclara l’originale. Que pouvons-nous faire pour vous ? »
Voyant que sa sœur était restée la bouche pleine, Athénaïs donna un léger coup de coude à Myrthelle, qui avala sa bouchée avant de saluer cette magnifique apparition. La soeur désigna l'une des chaises et lui fit signe de s'assoir après lui avoir servi une tasse de thé et une part de gâteau.
Le manoir présentait une architecture très mixée entre les canons républicains et ce que les Noirvitrail avaient apporté du Reike. Il donnait l'impression d'être à cheval entre les deux mondes. Si l'aile de la famille principale présentait une architecture très républicaine, d'autres branches de la famille s'accommodaient d'une architecture plus traditionnelle, avec des moucharabiehs et des colonnades reikoises. S'étendant sur un ilot complet, le manoir restait un petit labyrinthe et il était facile de s'y perdre si l'on n’était pas accompagné. Les plus observateurs remarqueront que certains reliefs et colonnes devaient autrefois comporter des dorures - elles ont été récupérées et vendues il y a des années pour éponger les dettes.
Les ateliers de maître-verriers des Noirvitrail ont été depuis longtemps délocalisés dans d'autres parties de la ville. Les grandes salles étaient depuis occupées par les enfants du clan, qui les utilisent pour leurs propres créations. Il s'agissait aujourd'hui de l'un des endroits les plus intéressants du complexe, qui était un peu comme ... une salle d'exposition pour les artistes du clan. Des tentures et des panneaux de bois y avaient été dressés pour séparer les espaces et donner à chaque enfant du clan son propre espace de travail.
L’atelier de mademoiselle Athénaïs de Noirvitrail était situé dans la partie la plus isolée du manoir de la famille, dans l’une des ailes qui avait autrefois abrité une branche éloignée du clan. C’était dans cet endroit désaffecté, à l’abri des regards indiscrets – et surtout ceux des branches mineures du clan – qu’elle avait installé son atelier de travail. Fermé à clef et soigneusement défendu par des enchantements de protection, aucun Noirvitrail n’osait y pénétrer sans son accord. C’était probablement le seul espace au monde dans lequel elle pouvait être elle-même. Le seul endroit dans lequel aucun Noirvitrail ne pouvait l’atteindre.
Son atelier était un assemblage de grandes et de petites pièces regroupées en une grappe plus ou moins organique formant un labyrinthe étrange. Il s’agissait d’un espace au sein du manoir qui avait été créé par l’agrégation des pièces des différentes familles depuis que les Noirvitrail avaient mis le pied à Justice. Petit à petit, l’extension de ce qui était désormais le manoir des Noirvitrail avait permis l’apparition d’ailes à l’architecture hybride, fruit des expérimentations progressives d’un peuple qui tentait de préserver sa culture au sein des terres républicaines, puis, de générations en générations, s’était acculturé à la civilisation qui l’avait accueilli.
Athénaïs aimait cet endroit. Il lui ressemblait, du moins, après quelques ajustements ça-et-là. Il était devenu, après des années de travail, un petit cocon douillet plein de matériel et de créations diverses et variées. Tout ce qu’Athénaïs possédait se trouvait dans ce sanctuaire à plusieurs niveaux et aux pièces disparates : des tonneaux remplis de flèches à son plan de travail, en passant par sa forge, ses râteliers, ou même son lit. La grande majorité de ce qu’elle pouvait invoquer se trouvait entre ces murs, soigneusement rangés dans des casiers, organisés sur les étagères ou suspendus à des filets. La demoiselle mettait un point d’honneur à ce que le lieu, bien que fourmillant de petites curiosités, reste agréable à vivre et soit à l’image de son esprit : un temple de sérénité.
Sur les coups de midi, une personne s’annonça sur le seuil du manoir. Immédiatement reçue par l’un des cousins d’une branche secondaire, elle fut conduite jusqu’à l’entrée de l’aile du manoir occupée par Athénaïs. Arrivés sur le seuil de l’aile dévolue à la Façonneuse, le cousin annonça l’apparition de l’invitée en frappant cinq fois à la porte avant de s’en retourner à ses occupations habituelles, laissant Takhys s’avancer dans le labyrinthe des pièces aménagées par la Façonneuse.
A l’intérieur du complexe, assises autour d’une grande table positionnée dans l’une des plus grandes pièces de l’atelier – une sorte de petit hangar bien rangé –, deux des sœurs Noirvitrail étaient en train de prendre le thé en mangeant un gâteau au citron. Vêtues de leurs salopettes de travail en lin écru épais recouvrant des vêtements de tissu clair, les demoiselles portaient leurs habituelles bottines à talons épais. Elles avaient noué leurs cheveux avec un voile aux motifs abstraits et aux couleurs chamarrées : un bleu pour l’une et un orange pour l’autre. Leur chevelure, ainsi disciplinée, retombait avec grâce sur leurs épaules. Sur le dossier de l’une des chaises se trouvait leurs outils. Les demoiselles étaient occupées depuis la matinée à améliorer le panier de l’aérostat, qui reposait dans le hangar. Avec toutes ces aventures, elles n’avaient pas eu le temps de procéder aux modifications nécessaires depuis le vol d’essai. Il restait des dizaines de projets sur le feu, mais les sœurs Noirvitrail ne pouvaient pas être partout à la fois.
Les demoiselles de Noirvitrail interrompirent leur conversation dès que l’invitée apparut dans l’atelier. Athénaïs dévisagea l’inconnue de haut en bas et posa sa tasse de thé sur la table. Myrthelle, quant à elle, resta la bouche pleine de gâteau.
« Bonjour. Venez vous asseoir, nous avons du gâteau et du thé. déclara l’originale. Que pouvons-nous faire pour vous ? »
Voyant que sa sœur était restée la bouche pleine, Athénaïs donna un léger coup de coude à Myrthelle, qui avala sa bouchée avant de saluer cette magnifique apparition. La soeur désigna l'une des chaises et lui fit signe de s'assoir après lui avoir servi une tasse de thé et une part de gâteau.
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
Messages : 522
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Info personnage
Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Takhys fut ravie de voir que la porte s'ouvrit quelques instants après qu'elle eut sonné. Après avoir adressé quelques mots de salutations et un très radieux sourire pour parfaire l'accueil du jeune homme qui l'avait invité à pénétrer dans l'enceinte du manoir, elle suivit l'humain, tout en contemplant les façades du Manoir. Elle retint d'en avoir la bouche ouverte. De ce qu'elle avait déjà pu observer s'étendait ici d'une manière encore plus attrayante et splendide à son regard. Une telle bâtisse mériterait presque de se retrouver dans le giron d'Aquaria. La Sirène l'imaginait déjà sans mal avec un magnifique jeu de couleurs, de coraux variés en tout genre et avec des algues d'un puissant vert émeraude ondulant gracieusement dans le courant. Elle visualisait une autre façade, avec un aspect plus corallien encore, avec ses nuées de poissons multicolores. Et ici.... !
Elle sursauta quand son guide du moment toqua cinq coups précis à la porte, avant de l'inviter à entrer dans l'aile du manoir. La Sirène avait tellement été absorbée dans sa contemplation des lieux qu'elle avait suivi par automatisme l'humain qui était retourné à ses occupations personnelles. Désormais, s'offrait devant ses beaux yeux brun pailleté d'or un tout autre univers. L'intérieur était bien plus qu'un simple atelier, du moins, de ce que Takhys en savait. Tout était organisé pour pouvoir travailler sur de la machinerie, ou encore travailler des pièces de métal. Son sourire s'étira de ravissement, autant devant toutes ces choses qui n'existaient pas du tout à Aquaria, mais aussi, et elle en était certaine, elle avait bien trouvé la personne qui saura lui faire ses pompes. À n'en point douter !
Veillant à ne pas se prendre les pieds ou encore le pan de sa robe dans de l'outillage ou un établi, elle avança précautionneusement pour rejoindre ce qu'elle crut être la plus grande pièce de cette partie du Manoir. Ah oui, elle avait vu juste ! Elle entendit d'abord les brides d'une conversation entre deux femmes. Elle arriva dans la pièce où elles se tenaient toutes les deux, en train de prendre une pause ou une collation. La Sirène se trompait encore dans le nom à donner quand les terrestres prenaient un peu de temps à eux pour se remplir un peu la panse. Elle s'approcha tout en les dévisageant. Elles devaient être jumelles, tellement leurs ressemblances étaient frappantes. Oui, deux sœurs qui étaient nées toutes les deux du même ventre maternel. Chose qui l'étonna aussi était leur tenue. De vraies ouvrières ! D'ordinaires, elle voyait cela plus pour les hommes ce genre de tenue. Au vu de ce qu'elle avait observé dans l'atelier, il valait mieux être dans des tenues solides et qui ne redoutaient pas d'être sali. Pas comme la Sirénienne qui portait sa belle et moulante robe rouge.
Avec un sourire amical, elle vint à leur hauteur, s'inclinant pour les saluer.
''Pardonnez-moi de vous importuner en pleine pause... je me présente. TaKhys Suladran de la ville de Courage"
Elle remarqua qu'une des jumelles la fixait, sans bouger, sa mastication de gâteau figée. Elle lui adressa un léger sourire avant d'accepter de les rejoindre à la table. Elle s'approcha d'une des chaises et veilla à dignement s'asseoir. On lui tendit une tasse de thé fumante. Une douce odeur parfumée s'en élevait. Une part de gâteau lui fut offerte.
''Je vous remercie pour cette délicieuse invitation. Quand à la raison de ma venue, c'est simple. J'ai besoin d'un certain type de pompe. Hélas, le marché étant ce qu'il est, je n'ai pu trouver mon bonheur. Alors que de mieux que de la faire fabriquer. J'avais cru comprendre que vous sauriez répondre à mes besoins. "
Elle prit la fine hanse de la tasse entre ses doigts fins, pour savourer une première gorgée du thé. Cela fait, elle reprit la conversation et sur les raisons de sa venue.
''J'ai besoin de plusieurs pompes de mines. De l'équipement dont vous dispensez en qualité et en quantité, je ne serai pas surprise que de les fabriquer sera un jeu d'enfant pour vous...."
Elle sursauta quand son guide du moment toqua cinq coups précis à la porte, avant de l'inviter à entrer dans l'aile du manoir. La Sirène avait tellement été absorbée dans sa contemplation des lieux qu'elle avait suivi par automatisme l'humain qui était retourné à ses occupations personnelles. Désormais, s'offrait devant ses beaux yeux brun pailleté d'or un tout autre univers. L'intérieur était bien plus qu'un simple atelier, du moins, de ce que Takhys en savait. Tout était organisé pour pouvoir travailler sur de la machinerie, ou encore travailler des pièces de métal. Son sourire s'étira de ravissement, autant devant toutes ces choses qui n'existaient pas du tout à Aquaria, mais aussi, et elle en était certaine, elle avait bien trouvé la personne qui saura lui faire ses pompes. À n'en point douter !
Veillant à ne pas se prendre les pieds ou encore le pan de sa robe dans de l'outillage ou un établi, elle avança précautionneusement pour rejoindre ce qu'elle crut être la plus grande pièce de cette partie du Manoir. Ah oui, elle avait vu juste ! Elle entendit d'abord les brides d'une conversation entre deux femmes. Elle arriva dans la pièce où elles se tenaient toutes les deux, en train de prendre une pause ou une collation. La Sirène se trompait encore dans le nom à donner quand les terrestres prenaient un peu de temps à eux pour se remplir un peu la panse. Elle s'approcha tout en les dévisageant. Elles devaient être jumelles, tellement leurs ressemblances étaient frappantes. Oui, deux sœurs qui étaient nées toutes les deux du même ventre maternel. Chose qui l'étonna aussi était leur tenue. De vraies ouvrières ! D'ordinaires, elle voyait cela plus pour les hommes ce genre de tenue. Au vu de ce qu'elle avait observé dans l'atelier, il valait mieux être dans des tenues solides et qui ne redoutaient pas d'être sali. Pas comme la Sirénienne qui portait sa belle et moulante robe rouge.
Avec un sourire amical, elle vint à leur hauteur, s'inclinant pour les saluer.
''Pardonnez-moi de vous importuner en pleine pause... je me présente. TaKhys Suladran de la ville de Courage"
Elle remarqua qu'une des jumelles la fixait, sans bouger, sa mastication de gâteau figée. Elle lui adressa un léger sourire avant d'accepter de les rejoindre à la table. Elle s'approcha d'une des chaises et veilla à dignement s'asseoir. On lui tendit une tasse de thé fumante. Une douce odeur parfumée s'en élevait. Une part de gâteau lui fut offerte.
''Je vous remercie pour cette délicieuse invitation. Quand à la raison de ma venue, c'est simple. J'ai besoin d'un certain type de pompe. Hélas, le marché étant ce qu'il est, je n'ai pu trouver mon bonheur. Alors que de mieux que de la faire fabriquer. J'avais cru comprendre que vous sauriez répondre à mes besoins. "
Elle prit la fine hanse de la tasse entre ses doigts fins, pour savourer une première gorgée du thé. Cela fait, elle reprit la conversation et sur les raisons de sa venue.
''J'ai besoin de plusieurs pompes de mines. De l'équipement dont vous dispensez en qualité et en quantité, je ne serai pas surprise que de les fabriquer sera un jeu d'enfant pour vous...."
Citoyen de La République
Athénaïs de Noirvitrail
Messages : 240
crédits : 383
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Athénaïs et sa sœur penchèrent la tête sur le côté, leurs grands yeux détaillant avec précision l’accoutrement, les propos et la figure de la dénommée Takhys Suladran. Suladran … ce nom ne leur disait rien, ce qui éveilla les soupçons d’Athénaïs. La demoiselle présentait des traits beaucoup trop parfaits pour être simplement humaine. Il fallait dire que cette robe lui allait à merveille, bien qu’absolument inadéquate pour une visite dans un atelier de confection. Le rouge lui allait bien au teint, ce qui n’était pas le cas de la Façonneuse, le rouge jurant avec sa couleur caramel.
Les demoiselles Noirvitrail restèrent pensives quelques instants. Un adepte de la lecture de pensées aurait pu voir qu’elles s’échangeaient des messages par télépathie, afin de partager leurs impressions et leurs hypothèses sur cette inconnue. Cela évitait de faire cela à voix haute, tout en ménageant suffisamment de silence pour que cela passe pour un simple moment de réflexion. Tandis que leur invitée impromptue se désaltérait, Myrthelle finissait sa bouchée et entreprit de servir une part à Takhys Suladran.
« Des pompes de mines ? »
Myrthelle ne put s’empêcher de formuler à voix haute la question que voulait poser Athénaïs. Ce genre de demandes n’était pas des plus ordinaires. Les Façonneurs s’occupaient généralement des objets magiques pour l’armée, pas des demandes des civils, surtout lorsque cela concernait des exploitations minières. Il y avait d’ordinaire toute une série de démarches à faire pour cela, des démarches qui pouvaient prendre plusieurs mois pour qu’un Façonneur puisse être détaché spécialement au service de l’exploitation minière. Finalement, c’étaient surtout les ingénieurs qui s’occupaient de ce genre de choses … mais si la demoiselle avait cru bon demander à une Façonneuse, c’était bien qu’elle était à la fois très riche ET à court d’options.
« Ce genre d’exercice est dans nos cordes, mais nous allons avoir besoin de plusieurs choses avant cela … » déclara l’originale d’un ton avenant.
Myrtelle posa ses mains sur la table et se pencha vers dame Suladran, avec une moue inquisitrice.
« Alors ma p’tite dame ! dit-elle en prenant la voix comique du méchant officier républicain cuisinant son suspect. Comme ça on veut des pompes !? De bonnes grosses pompes !? Et ça a ses formulaires de demande en règle ? Elle est où votre exploitation !? Et elle a combien sur elle la demoi… Aïe !!! Athénaïs, arrête de me tirer les jouuuuues. »
Un sourire bienveillant aux lèvres, Athénaïs força gentiment sa sœur à s’assoir. Myrthelle était adorable, mais elle avait tendance à blaguer un peu trop souvent. Il fallait la rappeler à l’ordre assez régulièrement pour qu’elle ne mette pas mal à l’aise ses interlocuteurs moins portés sur l’humour.
« Veuillez excuser ma sœur. Elle disait donc que nous aimerions bien en savoir un peu plus avant d’accepter quoi que ce soit. Je vais vous demander votre titre de propriété pour commencer ainsi que les détails sur votre exploitation. Nous allons en avoir besoin pour commencer et dimensionner correctement votre besoin. Mais d’abord, parlons du prix. La réalisation de pompes est dans nos cordes, mais il nous faut être certaines que vous aurez de quoi payer. »
Les sœurs Noirvitrail acceptaient toutes sortes de paiements : pièces sonantes et trébuchantes, services, titres de propriétés, prébendes, … Du moment que l’échange semblait équivalent, elles n’avaient aucun souci à ce que le paiement ne soit pas en pièces républicaines. En revanche, elles étaient très attentives à ce que l’échange soit équitable.
Myrthelle se massa les joues et continua :
[b] « Vous avez dit que vous veniez de Courage ? Vous faites dans l’exploitation de quel minerai ? »
Les demoiselles Noirvitrail restèrent pensives quelques instants. Un adepte de la lecture de pensées aurait pu voir qu’elles s’échangeaient des messages par télépathie, afin de partager leurs impressions et leurs hypothèses sur cette inconnue. Cela évitait de faire cela à voix haute, tout en ménageant suffisamment de silence pour que cela passe pour un simple moment de réflexion. Tandis que leur invitée impromptue se désaltérait, Myrthelle finissait sa bouchée et entreprit de servir une part à Takhys Suladran.
« Des pompes de mines ? »
Myrthelle ne put s’empêcher de formuler à voix haute la question que voulait poser Athénaïs. Ce genre de demandes n’était pas des plus ordinaires. Les Façonneurs s’occupaient généralement des objets magiques pour l’armée, pas des demandes des civils, surtout lorsque cela concernait des exploitations minières. Il y avait d’ordinaire toute une série de démarches à faire pour cela, des démarches qui pouvaient prendre plusieurs mois pour qu’un Façonneur puisse être détaché spécialement au service de l’exploitation minière. Finalement, c’étaient surtout les ingénieurs qui s’occupaient de ce genre de choses … mais si la demoiselle avait cru bon demander à une Façonneuse, c’était bien qu’elle était à la fois très riche ET à court d’options.
« Ce genre d’exercice est dans nos cordes, mais nous allons avoir besoin de plusieurs choses avant cela … » déclara l’originale d’un ton avenant.
Myrtelle posa ses mains sur la table et se pencha vers dame Suladran, avec une moue inquisitrice.
« Alors ma p’tite dame ! dit-elle en prenant la voix comique du méchant officier républicain cuisinant son suspect. Comme ça on veut des pompes !? De bonnes grosses pompes !? Et ça a ses formulaires de demande en règle ? Elle est où votre exploitation !? Et elle a combien sur elle la demoi… Aïe !!! Athénaïs, arrête de me tirer les jouuuuues. »
Un sourire bienveillant aux lèvres, Athénaïs força gentiment sa sœur à s’assoir. Myrthelle était adorable, mais elle avait tendance à blaguer un peu trop souvent. Il fallait la rappeler à l’ordre assez régulièrement pour qu’elle ne mette pas mal à l’aise ses interlocuteurs moins portés sur l’humour.
« Veuillez excuser ma sœur. Elle disait donc que nous aimerions bien en savoir un peu plus avant d’accepter quoi que ce soit. Je vais vous demander votre titre de propriété pour commencer ainsi que les détails sur votre exploitation. Nous allons en avoir besoin pour commencer et dimensionner correctement votre besoin. Mais d’abord, parlons du prix. La réalisation de pompes est dans nos cordes, mais il nous faut être certaines que vous aurez de quoi payer. »
Les sœurs Noirvitrail acceptaient toutes sortes de paiements : pièces sonantes et trébuchantes, services, titres de propriétés, prébendes, … Du moment que l’échange semblait équivalent, elles n’avaient aucun souci à ce que le paiement ne soit pas en pièces républicaines. En revanche, elles étaient très attentives à ce que l’échange soit équitable.
Myrthelle se massa les joues et continua :
[b] « Vous avez dit que vous veniez de Courage ? Vous faites dans l’exploitation de quel minerai ? »
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
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La Sirène n’était pas surprise du silence des deux jeunes femmes. Les terrestres avaient parfois ce genre d’attitude durant des conversations professionnelles, allez savoir pourquoi. Parce que Takhys jurait un peu sur le fond d’activité technique qu’était cet atelier ? Elle ne fut pas outrée du bref mutisme de ses deux interlocutrices de toute façon. Elle n’avait qu’à attendre qu’elles reprennent la parole ; et ce fut chose faite rapidement.
La voluptueuse blonde reprit une autre gorgée de thé, pendant qu’on lui servait une part de pâtisserie. Autant prendre son temps pour répondre aux questions non ? Rien n’était pressé pour elle, elle était largement dans les temps.
’’Oui, des pompes de mines. « « Dit-elle par la suite en retirant le bord de la tasse de ses lèvres. Puis ses yeux se posèrent sur la seconde jeune femme qui se mit en scène d’une manière quelque peu… farfelu. Takhys eut un léger rictus amusé à la prestation. Elle se contenta de la regarder, prenant un malin plaisir à un peu la narguer en s’enfonçant malicieusement dans le fond de sa chaise. Elle se retint de glousser en voyant l’autre sœur faire cesser les singeries de sa « moitié » en la faisant se rasseoir après lui avoir tiraillé les joues.
Avec ce petit acte théâtral, la Sirène se doutait bien de ce qu’on allait lui demander. Des pompes de mines n’étaient pas un article courant… et sans doute que des gens communs comme elles passaient encore moins commande de ce genre d’attirail spécifique de leur propre chef au sein d’un atelier comme celui-ci.
De ce qu’elle s’attendait tomba effectivement. Elle ne manqua pas de faire un très large sourire quant à la paperasse qui apportait la preuve de la détention d’une mine productive. Les sœurs étaient pointilleuses, c’était un bon point aux yeux de Takhys. Plus contre quand celle qui frottait encore ses joues douloureuses demandaient des précisions quant à la nature du minerai exploité. Maligne approche…
’’Il n’y a pas de mal. Il vous faudra mettre une touche encore plus grave dans la voix et ce sera parfait pour être encore plus intimidante’’dit-elle à Myrthelle en la gratifiant d’un léger clin d’œil. ’’J’ai effectivement de quoi payer. Des lingots d’or non marqués pour être plus exacte. Je peux apporter le paiement avant tout travail entamé, cela va de soi. Quant au titre de propriété, un concept très terrien à mes yeux, il va m’être difficile de vous en fournir un, car ces pompes ne sont pas pour une mine, mais pour une partie du fond du Lac Rebirth…’’
Elle posa délicatement sa tasse de thé, pour attraper une cuillère et entama un petit bout du gâteau. La texture était légère rien qu’en le tranchant avec le rebord de la cuillère.
’’Intelligentes comme vous êtes, vous avez dû soupçonner que je n’étais pas vraiment une humaine. ‘’
Avec un léger sourire, elle goûta le contenu de la cuillère et se régala. Ce gâteau était exquis.
’’Quelques-uns de mes congénères veulent tenter un projet au fond des eaux sombres du Lac rebirth, pour essayer de créer un environnement aérien respirable. Si ce projet aboutit, il pourrait y avoir des perspectives intéressantes dans la région lacustre. Mais pour cela, il faut voir si cela marche. Et ils ont songé à des pompes de mines… Bien entendu, Aquaria ne possède pas la capacité et le savoir-faire de la surface. D’où aujourd’hui, ma venue au sein de votre atelier. Si ma demande nécessite des frais supplémentaires, ce ne sera pas un souci. Donc, vous me voyez navrée de pas pouvoir vous fournir les papiers demandés. C’est même un peu compliqué ? «
Ce n’était pas pour rien qu’elle avait sous-entendu être une Sirène. Difficile de posséder de la paperasse quand on était sous l’eau…
La voluptueuse blonde reprit une autre gorgée de thé, pendant qu’on lui servait une part de pâtisserie. Autant prendre son temps pour répondre aux questions non ? Rien n’était pressé pour elle, elle était largement dans les temps.
’’Oui, des pompes de mines. « « Dit-elle par la suite en retirant le bord de la tasse de ses lèvres. Puis ses yeux se posèrent sur la seconde jeune femme qui se mit en scène d’une manière quelque peu… farfelu. Takhys eut un léger rictus amusé à la prestation. Elle se contenta de la regarder, prenant un malin plaisir à un peu la narguer en s’enfonçant malicieusement dans le fond de sa chaise. Elle se retint de glousser en voyant l’autre sœur faire cesser les singeries de sa « moitié » en la faisant se rasseoir après lui avoir tiraillé les joues.
Avec ce petit acte théâtral, la Sirène se doutait bien de ce qu’on allait lui demander. Des pompes de mines n’étaient pas un article courant… et sans doute que des gens communs comme elles passaient encore moins commande de ce genre d’attirail spécifique de leur propre chef au sein d’un atelier comme celui-ci.
De ce qu’elle s’attendait tomba effectivement. Elle ne manqua pas de faire un très large sourire quant à la paperasse qui apportait la preuve de la détention d’une mine productive. Les sœurs étaient pointilleuses, c’était un bon point aux yeux de Takhys. Plus contre quand celle qui frottait encore ses joues douloureuses demandaient des précisions quant à la nature du minerai exploité. Maligne approche…
’’Il n’y a pas de mal. Il vous faudra mettre une touche encore plus grave dans la voix et ce sera parfait pour être encore plus intimidante’’dit-elle à Myrthelle en la gratifiant d’un léger clin d’œil. ’’J’ai effectivement de quoi payer. Des lingots d’or non marqués pour être plus exacte. Je peux apporter le paiement avant tout travail entamé, cela va de soi. Quant au titre de propriété, un concept très terrien à mes yeux, il va m’être difficile de vous en fournir un, car ces pompes ne sont pas pour une mine, mais pour une partie du fond du Lac Rebirth…’’
Elle posa délicatement sa tasse de thé, pour attraper une cuillère et entama un petit bout du gâteau. La texture était légère rien qu’en le tranchant avec le rebord de la cuillère.
’’Intelligentes comme vous êtes, vous avez dû soupçonner que je n’étais pas vraiment une humaine. ‘’
Avec un léger sourire, elle goûta le contenu de la cuillère et se régala. Ce gâteau était exquis.
’’Quelques-uns de mes congénères veulent tenter un projet au fond des eaux sombres du Lac rebirth, pour essayer de créer un environnement aérien respirable. Si ce projet aboutit, il pourrait y avoir des perspectives intéressantes dans la région lacustre. Mais pour cela, il faut voir si cela marche. Et ils ont songé à des pompes de mines… Bien entendu, Aquaria ne possède pas la capacité et le savoir-faire de la surface. D’où aujourd’hui, ma venue au sein de votre atelier. Si ma demande nécessite des frais supplémentaires, ce ne sera pas un souci. Donc, vous me voyez navrée de pas pouvoir vous fournir les papiers demandés. C’est même un peu compliqué ? «
Ce n’était pas pour rien qu’elle avait sous-entendu être une Sirène. Difficile de posséder de la paperasse quand on était sous l’eau…
Citoyen de La République
Athénaïs de Noirvitrail
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Le fait que Takhys soit une sirène ne pouvait pas mieux tomber pour les sœurs Noirvitrail. Leur expérience avec l’hybride Ssisska avait donné lieu à des résultats intéressants, mais la maîtresse de la pègre des bas-fonds avait besoin d’un paiement si Athénaïs voulait poursuivre ses recherches sur la magie naga. Pour cela, Ssisska avait réclamé une somme qu’Athénaïs seule ne pouvait rassembler : un naga vivant. Celui-ci devait lui être livré pour que les recherches puissent reprendre. Force était de constater qu’il n’y avait pas mieux qu’une sirène pour pouvoir capturer efficacement un naga. Ces créatures semi-sauvages étaient en froid avec les sirènes depuis des générations et connaissant les sirènes, Athénaïs savait que cela ne poserait aucun problème pour la demoiselle.
De plus …
Il y avait au fond du Lac Rebirth quelque chose qu’Athénaïs et son clan cherchaient depuis des générations. Lorsque les anciens de son clan furent bannis du Reike, ils traversèrent le lac grâce à un navire qui malheureusement, coula durant la traversée pour des raisons obscures. Les survivants de cette hécatombe racontent dans les annales familiales qu’une partie du trésor des Noirvitrail se trouvait à l’intérieur de ce navire. Le projet de dame Takhys était une aubaine pour les demoiselles Noirvitrail : avec la création d’une zone d’air pur dans les tréfonds du lac, il deviendrait possibles aux sœurs de mener des explorations sous-marines plus efficaces que simplement plonger au hasard avec l’amulette naga.
« Dame Takhys, votre honnêteté vous honore et votre projet est des plus intéressants. Il va de soi que nous allons apporter notre concours à cette entreprise, surtout si elle peut amener à approfondir les relations entre la République et les sirènes. Concernant le paiement … je vois deux choses qui pourraient nous satisfaire en tant que conceptrices des pompes. »
Myrthelle continua sur la lancée d’Athénaïs :
« Nous allons avoir besoin de deux choses. La première, c’est un accès à vos domaines. Il va de soi que si nous développons pour vous des pompes, nous souhaitons pouvoir les entretenir et accéder aussi aux différentes zones viabilisées que vous construirez dans le futur. Ensuite … et nous pensons que cela ne sera pas un problème pour vous … nous souhaiterions que vous livriez un spécimen de naga vivant à une certaine personne dans les bas-fonds de Liberty. Ce prix vous conviendrait-il ? »
Les demoiselles ne semblaient pas plaisanter. Leur ton était devenu très sérieux. Si la connaissance était amusante, l’accès à la connaissance se devait d’être savamment construit. Il fallait absolument que les sœurs puissent accéder aux tréfonds du lac, mais aussi qu’elles puissent poursuivre leur étude de la biologie et de la magie naga avec la Gorgone. Les chemins de la connaissance n’en finissaient pas de s’ouvrir.
« Qu'en dites-vous ? »
De plus …
Il y avait au fond du Lac Rebirth quelque chose qu’Athénaïs et son clan cherchaient depuis des générations. Lorsque les anciens de son clan furent bannis du Reike, ils traversèrent le lac grâce à un navire qui malheureusement, coula durant la traversée pour des raisons obscures. Les survivants de cette hécatombe racontent dans les annales familiales qu’une partie du trésor des Noirvitrail se trouvait à l’intérieur de ce navire. Le projet de dame Takhys était une aubaine pour les demoiselles Noirvitrail : avec la création d’une zone d’air pur dans les tréfonds du lac, il deviendrait possibles aux sœurs de mener des explorations sous-marines plus efficaces que simplement plonger au hasard avec l’amulette naga.
« Dame Takhys, votre honnêteté vous honore et votre projet est des plus intéressants. Il va de soi que nous allons apporter notre concours à cette entreprise, surtout si elle peut amener à approfondir les relations entre la République et les sirènes. Concernant le paiement … je vois deux choses qui pourraient nous satisfaire en tant que conceptrices des pompes. »
Myrthelle continua sur la lancée d’Athénaïs :
« Nous allons avoir besoin de deux choses. La première, c’est un accès à vos domaines. Il va de soi que si nous développons pour vous des pompes, nous souhaitons pouvoir les entretenir et accéder aussi aux différentes zones viabilisées que vous construirez dans le futur. Ensuite … et nous pensons que cela ne sera pas un problème pour vous … nous souhaiterions que vous livriez un spécimen de naga vivant à une certaine personne dans les bas-fonds de Liberty. Ce prix vous conviendrait-il ? »
Les demoiselles ne semblaient pas plaisanter. Leur ton était devenu très sérieux. Si la connaissance était amusante, l’accès à la connaissance se devait d’être savamment construit. Il fallait absolument que les sœurs puissent accéder aux tréfonds du lac, mais aussi qu’elles puissent poursuivre leur étude de la biologie et de la magie naga avec la Gorgone. Les chemins de la connaissance n’en finissaient pas de s’ouvrir.
« Qu'en dites-vous ? »
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Takhys demeurait très attentive. Elle n'avait pas les mêmes compétences et intelligence que les deux "frangines", mais elle parlait approximativement le même langage qu'elle, à savoir de négociations commerciales, dont il était question ici avec cette histoire de pompes. Dans l'esprit de la sirénienne, même si on pouvait comparer à ce qu'elles faisaient comme échanges ou achat pour faire fructifier chaque journée de sa taverne, là, on se trouvait dans un tout autre niveau en termes d’échanges. Face aux possibles difficultés, Takhys gardait le sourire. Elle adorait découvrir de nouveaux horizons, ce qui étendait doucement le champ de ses possibilités en termes de "commerce souterrain". Bon, elle se l'accordait à elle-même, ce n'était pas une mince affaire, ce qui lui demandait son commanditaire. Mais de voir jusqu'où elle était arrivée, c'était déjà une petite récompense personnelle. Elle avait de quoi se sentir fière.
Bien, maintenant que le trio féminin commençait à aborder le sujet "financier", le sérieux devait être de mise.
"Je vous écoute"dit-elle donc, tout en mettant en bouche un nouveau petit morceau de pâtisserie, tout en faisant dans la bonne convenance. Un peu de prestance servait toujours. Après tout, même si elle n'était qu'une humble sirène et qu'elle tenait une petite taverne, elle n'était pas une paysanne.
Savourant chaque saveur qui envahissait sa langue et son palais, son esprit réfléchissait déjà ce qu'elle entendait. La première demande complexifiait un peu son affaire. Mais à bien y regarder, elle avait peut-être une solution. Pour la seconde, là, il y avait un peu plus de danger. Rien d'insurmontable. Il faudra bien préparer cette capture pour éviter d'y laisser des écailles. Et surtout, de ne pas le faire toute seule.
Une fois que la petite bouchée fut appréciée et avalée, elle déposa délicatement sa fourchette sur le bord de l'assiette.
''Pour le premier point, cela ne devrait pas poser de soucis. Vous êtes les conceptrices, vous saurez largement mieux entretenir vos réalisations techniques. Les miens n'ont pas votre niveau de maîtrise de toute manière. Il est plus que difficile de forger du métal de base dans le fonds des mers... alors posséder vos connaissances... il faudra sûrement quelques générations aquatiques pour les acquérir. Mais, bien entendu, que le projet réussisse. Créer une zone aérienne viable n'est pas rien. Pour le second point..."
Elle eut un bien étrange sourire.
''Un mâle ou une femelle ? Je m'en voudrai de vexer votre contact de Liberty faute à un détail de ce genre. "
Ainsi, elle marquait son acceptation de ce que les deux "soeurs" demandaient.
" Et vivant je présume ? "
Elle élargit son sourire d'une nouvelle manière, et bien étrange d'ailleurs...
''Donc partante pour les deux points ! Cela vous sied-il ? "
Bien, maintenant que le trio féminin commençait à aborder le sujet "financier", le sérieux devait être de mise.
"Je vous écoute"dit-elle donc, tout en mettant en bouche un nouveau petit morceau de pâtisserie, tout en faisant dans la bonne convenance. Un peu de prestance servait toujours. Après tout, même si elle n'était qu'une humble sirène et qu'elle tenait une petite taverne, elle n'était pas une paysanne.
Savourant chaque saveur qui envahissait sa langue et son palais, son esprit réfléchissait déjà ce qu'elle entendait. La première demande complexifiait un peu son affaire. Mais à bien y regarder, elle avait peut-être une solution. Pour la seconde, là, il y avait un peu plus de danger. Rien d'insurmontable. Il faudra bien préparer cette capture pour éviter d'y laisser des écailles. Et surtout, de ne pas le faire toute seule.
Une fois que la petite bouchée fut appréciée et avalée, elle déposa délicatement sa fourchette sur le bord de l'assiette.
''Pour le premier point, cela ne devrait pas poser de soucis. Vous êtes les conceptrices, vous saurez largement mieux entretenir vos réalisations techniques. Les miens n'ont pas votre niveau de maîtrise de toute manière. Il est plus que difficile de forger du métal de base dans le fonds des mers... alors posséder vos connaissances... il faudra sûrement quelques générations aquatiques pour les acquérir. Mais, bien entendu, que le projet réussisse. Créer une zone aérienne viable n'est pas rien. Pour le second point..."
Elle eut un bien étrange sourire.
''Un mâle ou une femelle ? Je m'en voudrai de vexer votre contact de Liberty faute à un détail de ce genre. "
Ainsi, elle marquait son acceptation de ce que les deux "soeurs" demandaient.
" Et vivant je présume ? "
Elle élargit son sourire d'une nouvelle manière, et bien étrange d'ailleurs...
''Donc partante pour les deux points ! Cela vous sied-il ? "
Citoyen de La République
Athénaïs de Noirvitrail
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Les deux sœurs parurent satisfaites des réponses de la sirène. Myrthelle reprit une part de gâteau, et griffonna rapidement quelque chose sur un bout de papier. Un rapide coup d’œil, et Athénaïs put se rendre compte que sa sœur commençait déjà à jeter des idées sur papier. Myrthelle était un esprit vif et les idées bouillonnaient dans sa tête, parfois trop pour son propre bien, ou la sécurité des autres.
Athénaïs reprit la parole tandis que sa sœur mettait des miettes de gâteau partout :
« Que cela soit un mâle ou une femelle nous importe peu. En revanche, notre contact le veut vivant. Il faudra vous assurer que le spécimen est en excellent état … Si vous pouviez éviter de mutiler inutilement votre prise, cela nous arrangerait énormément. Nous n’avons pas spécialement envie de faire étudier un spécimen à moitié crevé et de devoir en chercher un autre d’ici une semaine … »
Le fait que la sirène accepte leurs conditions était à la fois rassurant et inquiétant. Elle n’avait pas sourcillé à l’idée de capturer un naga vivant, pas plus que le fait d’accepter un accès aux connaissances sous-marines des sirènes. Peut-être auraient-elles dû demander de l’argent ? Ou autre chose ? Athénaïs pencha la tête sur le côté, libérant ses longues boucles sur ses épaules. Pensive, elle évalua la situation et se demanda si cela allait être aussi simple que prévu.
Elle se leva et déclara :
« Madame, nous avons un accord. Nous pouvons débuter d’ici une semaine, le temps que mes sœurs et moi-même mettions nos violons en accord. D’ici-là, nous vous transmettrons une liste de matériaux dont nous aurons besoin et vous nous transmettrez les documents dont vous disposez … Myrthelle ?
- Mmmmh ?
- Pourras-tu montrer à notre invitée où profiter au mieux de ce que Justice a à offrir ? »
Les yeux illuminés par une vigueur nouvelle, la sœur d’Athénaïs se leva et s’approcha frénétiquement de la sirène !
« Trop bien ! Je sais ce qu’on va faire ! Vous avez déjà mangé du bœuf séché ? Goûté aux jus de goyaves muscadés ? Il faut ABSOLUMENT que vous goutiez à ça ! Et j’ai une faim de loup ! Allez, venez ! »
Athénaïs reprit la parole tandis que sa sœur mettait des miettes de gâteau partout :
« Que cela soit un mâle ou une femelle nous importe peu. En revanche, notre contact le veut vivant. Il faudra vous assurer que le spécimen est en excellent état … Si vous pouviez éviter de mutiler inutilement votre prise, cela nous arrangerait énormément. Nous n’avons pas spécialement envie de faire étudier un spécimen à moitié crevé et de devoir en chercher un autre d’ici une semaine … »
Le fait que la sirène accepte leurs conditions était à la fois rassurant et inquiétant. Elle n’avait pas sourcillé à l’idée de capturer un naga vivant, pas plus que le fait d’accepter un accès aux connaissances sous-marines des sirènes. Peut-être auraient-elles dû demander de l’argent ? Ou autre chose ? Athénaïs pencha la tête sur le côté, libérant ses longues boucles sur ses épaules. Pensive, elle évalua la situation et se demanda si cela allait être aussi simple que prévu.
Elle se leva et déclara :
« Madame, nous avons un accord. Nous pouvons débuter d’ici une semaine, le temps que mes sœurs et moi-même mettions nos violons en accord. D’ici-là, nous vous transmettrons une liste de matériaux dont nous aurons besoin et vous nous transmettrez les documents dont vous disposez … Myrthelle ?
- Mmmmh ?
- Pourras-tu montrer à notre invitée où profiter au mieux de ce que Justice a à offrir ? »
Les yeux illuminés par une vigueur nouvelle, la sœur d’Athénaïs se leva et s’approcha frénétiquement de la sirène !
« Trop bien ! Je sais ce qu’on va faire ! Vous avez déjà mangé du bœuf séché ? Goûté aux jus de goyaves muscadés ? Il faut ABSOLUMENT que vous goutiez à ça ! Et j’ai une faim de loup ! Allez, venez ! »
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Même si elle avait posé la question juste pour la précision, elle était ravie malgré tout d'avoir un retour de la bouche des deux jeunes femmes. Peu importait le sexe donc, très bien. Chez certains Nagas, il pouvait s'avérer difficile de trouver des dimorphismes sexuels. Donc, tant mieux si tout ce qui leur important était d'avoir un individu vivant et en très bon état ! Restera donc à leur rapporter cela. Déjà, elle avait en tête plusieurs types de chasse pour en choper un.
''C'est donc noté pour moi. Un Naga, peu importe le genre, tant qu'il est physiquement entier et en vie. "
Elle ne chercha pas à savoir ce que le contact des deux "sœurs'' ferait avec. Des études anatomiques ? Des expériences ? Comme les Nagas n'étaient que des bêtes, des ennemis des Sirènes, mais tout aussi proche en termes d’aspect aquatique, peut-être que cette personne de leurs relations cherchaient à mieux comprendre la vie aquatique sans mettre en danger la vie d'un Aquarien. Oh et puis ce n'étaient pas ses affaires. Elle n'avait que faire de la suite réservée à cette future prise.
Maintenant que les affaires étaient presque conclues, Athénaïs se leva et s'exprima de manière tout à fait professionnelle. Pas une seule fois, la façonneuse n'avait eu un moment d'hésitation, ou une dérive verbale qui aurait pu être provoqué par des doutes ou de la timidité. Takhys était très heureuse d'avoir trouvé la bonne personnes pour son affaire. Sûrement pourra-t-elle repasser par ces jeunes techniciennes dans un avenir proche, pour d'autres projets. Mais d'abord, il fallait que sa commande soit faite et honorée.
"Nous avons un accord.confirma après coup la Sirène, toujours avec un magnifique sourire à ses lèvres. Ce que vous proposez comme délais est parfait. Je pourrai vous apporter les plans pour la conception. "
Dans un mouvement de tête délicat, elle tourna sa tête vers Myrthelle, qui était soudainement tout excitée à l'idée d'être en compagnie de Takhys pour faire une petite visite au sein de la ville de Justice. Devant son enthousiasme explosif et contagieux, la blonde ne put que rire, teintée d'une joie amusée.
''J'arrive immédiatement, laissez-moi juste le temps de me lever voyons. "
Ne manquant pas de glousser une énième fois, elle se leva sans effort et fit comprendre qu'elle n'attendait plus que sa guide piétinante d'impatience.
"Du bœuf séché, j'en ai déjà mangé, oui. Mais du jus de goyaves Mus... muscadés c'est le terme ? Jamais. Allez, précipitons nous goûter à toutes ces merveilles. Je m'en voudrai de vous voir perdre connaissance, faute de répondre à votre faim inassouvie. "
Avant de suivre Myrthelle, elle adressa un regard pétillant à Athénaïs.
" A tout à l'heure peut-être, si nous ne nous perdons pas dans de délicieux festins. "[/b][/b]
''C'est donc noté pour moi. Un Naga, peu importe le genre, tant qu'il est physiquement entier et en vie. "
Elle ne chercha pas à savoir ce que le contact des deux "sœurs'' ferait avec. Des études anatomiques ? Des expériences ? Comme les Nagas n'étaient que des bêtes, des ennemis des Sirènes, mais tout aussi proche en termes d’aspect aquatique, peut-être que cette personne de leurs relations cherchaient à mieux comprendre la vie aquatique sans mettre en danger la vie d'un Aquarien. Oh et puis ce n'étaient pas ses affaires. Elle n'avait que faire de la suite réservée à cette future prise.
Maintenant que les affaires étaient presque conclues, Athénaïs se leva et s'exprima de manière tout à fait professionnelle. Pas une seule fois, la façonneuse n'avait eu un moment d'hésitation, ou une dérive verbale qui aurait pu être provoqué par des doutes ou de la timidité. Takhys était très heureuse d'avoir trouvé la bonne personnes pour son affaire. Sûrement pourra-t-elle repasser par ces jeunes techniciennes dans un avenir proche, pour d'autres projets. Mais d'abord, il fallait que sa commande soit faite et honorée.
"Nous avons un accord.confirma après coup la Sirène, toujours avec un magnifique sourire à ses lèvres. Ce que vous proposez comme délais est parfait. Je pourrai vous apporter les plans pour la conception. "
Dans un mouvement de tête délicat, elle tourna sa tête vers Myrthelle, qui était soudainement tout excitée à l'idée d'être en compagnie de Takhys pour faire une petite visite au sein de la ville de Justice. Devant son enthousiasme explosif et contagieux, la blonde ne put que rire, teintée d'une joie amusée.
''J'arrive immédiatement, laissez-moi juste le temps de me lever voyons. "
Ne manquant pas de glousser une énième fois, elle se leva sans effort et fit comprendre qu'elle n'attendait plus que sa guide piétinante d'impatience.
"Du bœuf séché, j'en ai déjà mangé, oui. Mais du jus de goyaves Mus... muscadés c'est le terme ? Jamais. Allez, précipitons nous goûter à toutes ces merveilles. Je m'en voudrai de vous voir perdre connaissance, faute de répondre à votre faim inassouvie. "
Avant de suivre Myrthelle, elle adressa un regard pétillant à Athénaïs.
" A tout à l'heure peut-être, si nous ne nous perdons pas dans de délicieux festins. "[/b][/b]
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Athénaïs de Noirvitrail
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« Vous savez … de tous les trucs succulents de cette planète, le bœuf séché reste ce qu’il y a de mieux ! »
La demoiselle au ruban orange mâchonnait avec application son morceau de bœuf séché, savamment assaisonné aux épices républicaines : une spécialité importée directement de l’empire reikois et adaptée aux goûts des immigrés avec les denrées trouvées en République. Les sœurs Noirvitrail ne tarissaient pas d’éloges et ce sujet et s’étaient montrées des clientes avisées des boucheries de l’Orée depuis toutes petites. Les clones d’Athénaïs n’avaient théoriquement pas besoin de se nourrir, dans la mesure où le simple fait de les faire disparaître remettait leurs compteurs à zéro, mais à mesure que leur temps d’activité passait, les demoiselles avaient les mêmes besoins en matière de calories que leur créatrice.
Myrthelle tenait dans ses bras un paquet de fines lamelles de ce bœuf tant vanté tout en déambulant avec la sirène dans les rues animées de l’Orée. Le pacte signé entre les sœurs Noirvitrail et la sirène n’avait fait l’objet d’aucune remarque par l’ensemble des sœurs, consultées pour l’occasion par télépathie. En tout cas, cela avait fait l’unanimité, ce qui était assez rare pour être souligné. Il ne restait qu’à chacune des parties impliquées de remplir leur part du marché.
Athénaïs communiquait avec Myrthelle et Augusta par télépathie depuis tout à l’heure. Cette histoire de pompes était suffisamment intéressante pour mobiliser plusieurs des sœurs sur le sujet. C’était là la beauté de ce genre de projets : il n’y avait que peu de précédents et ils constituaient des défis à la hauteur de leur savoir-faire ! Après avoir réalisé l’aérostat qui avait tant défrayé la chronique républicaine et obtenu des prix et un bon brevet qui avait redressé les finances familiales définitivement, les sœurs Noirvitrail avaient désormais un nouveau projet excitant à se mettre sous la dent. Augusta était presque déçue de ne pas avoir été là au moment des négociations.
« Mmmmmh … j’y pense, dit la demoiselle au ruban orange en s’engouffrant dans la rue des Filatiers, il y a beaucoup de sirènes en vie actuellement ? Nous n’avons finalement que peu d’informations sur le peuple triton et sirènes … Je veux dire … c’est pas tous les jours que l’on peut rencontrer le peuple de l’océan ! »
La bonne humeur de Myrthelle et sa curiosité étaient des rayons de soleil dans l’Orée. La demoiselle était bien plus sociable que sa sœur ainée et aux regards et salutations qu’elle lançait aux passants, elle semblait des plus à l’aise dans cet environnement. A force, tout le monde dans l’ancien ghetto reikois en était venu à connaître la drôle de demoiselle qu’était Myrthelle : toujours à poser des questions et à goûter tout ce qui pouvait tomber entre ses mains. Sa gaité contagieuse faisait d’elle une fêtarde invétérée, au grand dam de ses sœurs, qui craignaient ses frasques, notamment lorsqu’elle sortait avec Eulalie.
A mesure que Takhys et Myrthelle partageaient la nourriture apportée par la demoiselle, le projet de pompes se faisait de plus en plus précis dans l’esprit des sœurs Noirvitrail. Oh bien entendu, il faudrait vérifier le site d’implantation, faire une liste des matériaux et probablement réaliser une série d’installation et d’expériences préalables, mais rien d’impossible avec un peu de réseau et d’huile de coude. Elles espéraient simplement ne pas avoir à demander plus de main d’œuvre pour ce genre d’opération, sans quoi, il serait nécessaire de parler d’argent …
Elles finirent par arriver à la frontière du quartier de l’Orée, au-dessus du pont qui menait aux autres quartiers de la ville. Myrthelle tendit le paquet de bœuf séché à Takhys avec un sourire. Elle toucha sa main pour pouvoir établir une marque télépathique avec elle.
« Tenez, c’est pour vous ! Nous pourrons vous contacter par télépathie tant que vous restez dans le coin. Mes sœurs vont profiter de la semaine pour plancher sur le projet. Repassez par notre atelier quand vous le pourrez, nous nous ferons une joie de partager nos avancées avec vous. »
La demoiselle au ruban orange mâchonnait avec application son morceau de bœuf séché, savamment assaisonné aux épices républicaines : une spécialité importée directement de l’empire reikois et adaptée aux goûts des immigrés avec les denrées trouvées en République. Les sœurs Noirvitrail ne tarissaient pas d’éloges et ce sujet et s’étaient montrées des clientes avisées des boucheries de l’Orée depuis toutes petites. Les clones d’Athénaïs n’avaient théoriquement pas besoin de se nourrir, dans la mesure où le simple fait de les faire disparaître remettait leurs compteurs à zéro, mais à mesure que leur temps d’activité passait, les demoiselles avaient les mêmes besoins en matière de calories que leur créatrice.
Myrthelle tenait dans ses bras un paquet de fines lamelles de ce bœuf tant vanté tout en déambulant avec la sirène dans les rues animées de l’Orée. Le pacte signé entre les sœurs Noirvitrail et la sirène n’avait fait l’objet d’aucune remarque par l’ensemble des sœurs, consultées pour l’occasion par télépathie. En tout cas, cela avait fait l’unanimité, ce qui était assez rare pour être souligné. Il ne restait qu’à chacune des parties impliquées de remplir leur part du marché.
Athénaïs communiquait avec Myrthelle et Augusta par télépathie depuis tout à l’heure. Cette histoire de pompes était suffisamment intéressante pour mobiliser plusieurs des sœurs sur le sujet. C’était là la beauté de ce genre de projets : il n’y avait que peu de précédents et ils constituaient des défis à la hauteur de leur savoir-faire ! Après avoir réalisé l’aérostat qui avait tant défrayé la chronique républicaine et obtenu des prix et un bon brevet qui avait redressé les finances familiales définitivement, les sœurs Noirvitrail avaient désormais un nouveau projet excitant à se mettre sous la dent. Augusta était presque déçue de ne pas avoir été là au moment des négociations.
« Mmmmmh … j’y pense, dit la demoiselle au ruban orange en s’engouffrant dans la rue des Filatiers, il y a beaucoup de sirènes en vie actuellement ? Nous n’avons finalement que peu d’informations sur le peuple triton et sirènes … Je veux dire … c’est pas tous les jours que l’on peut rencontrer le peuple de l’océan ! »
La bonne humeur de Myrthelle et sa curiosité étaient des rayons de soleil dans l’Orée. La demoiselle était bien plus sociable que sa sœur ainée et aux regards et salutations qu’elle lançait aux passants, elle semblait des plus à l’aise dans cet environnement. A force, tout le monde dans l’ancien ghetto reikois en était venu à connaître la drôle de demoiselle qu’était Myrthelle : toujours à poser des questions et à goûter tout ce qui pouvait tomber entre ses mains. Sa gaité contagieuse faisait d’elle une fêtarde invétérée, au grand dam de ses sœurs, qui craignaient ses frasques, notamment lorsqu’elle sortait avec Eulalie.
A mesure que Takhys et Myrthelle partageaient la nourriture apportée par la demoiselle, le projet de pompes se faisait de plus en plus précis dans l’esprit des sœurs Noirvitrail. Oh bien entendu, il faudrait vérifier le site d’implantation, faire une liste des matériaux et probablement réaliser une série d’installation et d’expériences préalables, mais rien d’impossible avec un peu de réseau et d’huile de coude. Elles espéraient simplement ne pas avoir à demander plus de main d’œuvre pour ce genre d’opération, sans quoi, il serait nécessaire de parler d’argent …
Elles finirent par arriver à la frontière du quartier de l’Orée, au-dessus du pont qui menait aux autres quartiers de la ville. Myrthelle tendit le paquet de bœuf séché à Takhys avec un sourire. Elle toucha sa main pour pouvoir établir une marque télépathique avec elle.
« Tenez, c’est pour vous ! Nous pourrons vous contacter par télépathie tant que vous restez dans le coin. Mes sœurs vont profiter de la semaine pour plancher sur le projet. Repassez par notre atelier quand vous le pourrez, nous nous ferons une joie de partager nos avancées avec vous. »
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
Messages : 522
crédits : 1444
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Info personnage
Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Takhys ne manqua pas de rire. Elle ne doutait pas que le bœuf séché était délicieux pour la majorité des palais de terrestres. Elle avouait que cela avait son petit charme gustatif, avec ou sans forte salaison. Plus habituée à des saveurs aquatiques, elle se permit de souligner ce qu'elle appréciait le plus au monde — en dehors des proies "humaines", bien entendu, ça, elle n'allait pas en parler. Son visage radieux s'illumina d'un petit sourire amusé, avant de répondre :
"Mais avez-vous réellement comparé toutes les saveurs disponibles dans le monde entier ? Avez-vous goûté des saveurs aquariennes ? Le thon rouge cru, il a un goût incomparable, même si le bœuf séché a de quoi, je l'avoue, bien rivaliser. "
La viande toute fraîche, prélevée juste après la chasse… elle en salivait déjà, avant de se pincer les lèvres malgré son envie gourmande, en songeant à un bon petit morceau encore chaud d'un être humain qu'elle aurait noyé ; un méchant humain, pas les gentils, bien entendu, hein, afin de rester discrète au regard des lois républicaines.
Bon, de toute façon, elle était avec les deux jumelles pour se balader au sein de Justice, pas que pour parler nourriture. Pendant qu'elle était guidée, l'Aquarienne en profitait pour contempler les architectures, mémoriser les chemins par où elles passaient toutes les quatre, le nom de certaines boutiques, ce qui s'étalait devant leurs façades, proprement agencés sur des étals marchands. Tout était bon à noter. Un jour, qui sait, elle saura qui contacter parmi les commerces devant lesquels elles passaient pour certaines denrées ou produits
Son attention capta une question d'une des damoiselles. Elle sourit.
''La dernière fois que j'ai pu retourner à Aquaria, il y avait beaucoup de mes congénères. Je n'ai pas pu les compter avec exactitude, car je ne fais pas partie des services de recencement. Mais nous ne sommes pas une petite communauté, ça, c'est certain. /b]
Elle afficha un visage empli de mystère avant de poursuivre
[b]"Suffisamment en nombre pour que la République et le Reike terminent d'aider les miens à reconstruire Aquaria, et d'avoir un retour d'alliance possible à leurs égards..."
Et à l'inverse, d'avoir de l'aide de lutter contre les Nagas, qui étaient une véritable plaie dans certaines régions sous-marines. Mais cela, c'était un point qu'elle préférait taire.
"Après, je ne suis pas surprise que le monde de la surface n'ait pas beaucoup d'informations. Peu d'entre nous restent vivre à la surface de manière presque... permanente. Et à l'inverse, il est difficile pour des bipèdes aériens de venir nous rendre visite à Aquaria, s'ils ne disposent pas de moyens pour respirer sous l'eau... En tout cas, je suis ravie d'égayer votre journée de ma présence, car à vous entendre, vous n'avez pas dû croiser un de mes congénères depuis longtemps. "
Elle en tira une petite fierté personnelle. En même temps, elle ne s'amusait pas à déclarer à la face du monde entier qu'elle était une Sirène. Réussissant à se comporter comme une femme à deux jambes, elle dévoilait sa véritable nature que si c'était vraiment nécessaire. De cette manière, elle pouvait engager des discussions basiques comme professionnelles sans avoir de préjugés sur ce qu'elle était réellement.
''Et si vous êtes piquée de curiosité, je peux essayer d'apporter de possibles réponses pour satisfaire votre soif de connaissances. "dit-elle avec un léger gloussement à la fin de cette réplique. Puis, elle piocha sans timidité dans le paquet de morceaux de bœuf séché pour prendre deux lamelles et les croquer toutes les deux en même temps. Elle savoura pleinement le goût de la viande séchée et salée, qui imprégna agréablement sa langue. Sans frémir, sans recul, elle se contenta de regarder Myrthelle qui sa main sur la sienne, pendant qu'elle lui tendait le paquet de rations. Un accident peut-être ? Bah, tant qu'il n'y avait pas agression…
"Merci ! Me connaissant, je vais tout dévorer ! ".Elle comprit mieux pourquoi elle lui avait frôlé la peau : pour avoir un genre de contact. Hum, elle devrait apprendre la télépathie, un jour prochain, ça pourrait être utile.
''Je repasserai le plus tôt possible, il faut que je ne perde pas de temps pour avoir votre "paiement" et que nous restions toutes dans les délais. Je ne doute pas un instant de faire au plus vite, chacun de nos côtés respectifs. En tout cas, j'espère pouvoir continuer à faire d'autres affaires avec vous et vos consœurs. Votre atelier est des plus intéressants et offre pas mal de perspectives... techniques. "
Genre, elle pourrait songer à faire installer dans sa taverne une salle un système de "vapeur" pour que ses clients se détendent en suant un bon coup. Elle avait testé une fois, dans une tente de peau, où après avoir déposé des pierres chauffées longtemps dans le feu, on y jetait de l'eau pour générer de la vapeur. C'était chaud, un peu rude, mais qu'est-ce que cela faisait du bien à la fin ! Oui, elle devrait y songer, mais en se renseignant sur ce qu'on pouvait déjà "voir" au sein de la République, pour piquer l'idée et s'en inspirer pour arriver avec un semblant de plan. Ça faisait plus "professionnel" que d'arriver les mains vides.
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