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Citoyen du monde
Myriem de Boktor
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J'écoutais le célèbre Lieutenant avec la plus vive des attentions. Elle était un puits de savoir et de connaissance dans le domaine de l'Alchimie là ou j'avais tout juste compris les principes de base. Mais ne disait-on pas que c'était une voie qui demandait des décennies d'études et de réflexion pour entrapercevoir les fondamentaux? Et la théorie magique et moi nous étions plutôt fâché, je fonctionnais depuis toujours à l'instinct et à l'empathie.
- Le processus de calcination?
Rien que le mot m'était inconnu alors le principe caché derrière? J'observais suite à ses remarques le bois de la porte et hochais la tête pour montrer que je voyais ce dont elle me parlait. Par contre que devions nous faire exactement? Nous allions mettre le feu à la porte non? Cela me semblait évident mais je me gardais de le dire, parce que dans le fond cela semblait totalement absurde que cela soit aussi simple.
Nous voila donc parties plus loin pour chercher un indice pour avancer dans cette quête qui me dépassait en réalité. Une grange était visible parmi d’autres annexes au bâtiment principal. Nous nous y sommes donc rendues. Après une résistance légère la porte nous a finalement laissé entrer. Nos yeux s'adaptent lentement à la pénombre de la grange, où un chaudron de fer trône, massif, marbré de traces d'anciennes combustions. Le creuset, finement ouvragé, porte des gravures alchimiques effacées par le temps, mais j’arrive à en deviner le sens global pour avoir lu les documents fournis à Athenaïs pour ses recherches, il faut nourrir le chaudron si j’ai compris. En silence, je sors de ma besaces des herbes sèches, je les imprègne de mana, sans effet, juste pour les charger magiquement et je les dépose dans le creuset. Je prends soin d'allumer un feu sous le chaudron. En silence nous observons, attendons, que la température monte, il en existe une idéale pour la calcination, première étape de l'œuvre au noir.
Au fur et à mesure que les flammes font rougir le chaudron, les herbes aussi chauffent et finissent aidées par un peu de magie à s’enflammer auss, une fumée âcre s'élève. L'odeur est pénétrante, entre celle de la terre et de quelque chose de plus ancien, comme un souffle venu des profondeurs du temps. Ensemble, nous observons, fascinées, la lente calcination, où les herbes noircissent, puis se réduisent en cendres sous la chaleur, laissant apparaître une teinte sombre et épaisse dans le fond du creuset.
Soudain, une lueur pâle émane du chaudron, projetant des symboles vaporeux dans l'air des inscriptions ésotériques, des mots en un langage ancien, fragmentés, ils semblent danser sous nos yeux. Sans vraiment comprendre, le sens nous saute aux yeux, nous sommes entrées dans le rituel, dans l’Oeuvre et nous déchiffrons la prochaine étape : la dissolution, nécessaire pour extraire l’essence. De mes doigts s’écoule de l’eau, elle rejoint le creuset et les plantes calcinées. Nous mélangeons le tout jusqu'à obtenir une boue sombre. Le liquide onctueux devient noir d'encre, et un autre message apparaît dans l’eau trouble : "Séparer et purifier".
Sans hésiter, nous nous lançons dans la suite, une course effrénée, un jeu, une quête. Dans un tissu nous passons la boue pour en filtrer les résidus pour ne garder qu’une essence pure. Dans le silence de la grange, l’essence noire se concentre peu à peu, représentant symboliquement la phase d'absorption des ténèbres et du travail sur soi. Au fil de notre progression dans ces étapes alchimiques une compréhension s'éveille dans notre esprit, comme si l’Œuvre au Noir s’ouvrait à nous, en profondeur.
Enfin, alors quand le processus de filtration est terminé, l’essence pure dans un flacon, une phrase se met à briller dans le chaudron : "Vers la Lumière par les ombres, avancez, la porte vous ouvrirez par l’essence purifiée Nigredo achevée ", c’est une invitation à poursuivre l'Œuvre vers les étapes de l'albedo, puis de la rubedo, et ainsi s’acheminer vers la complétion du Grand Œuvre. En main nous avons la clé du Manoir.
- Le processus de calcination?
Rien que le mot m'était inconnu alors le principe caché derrière? J'observais suite à ses remarques le bois de la porte et hochais la tête pour montrer que je voyais ce dont elle me parlait. Par contre que devions nous faire exactement? Nous allions mettre le feu à la porte non? Cela me semblait évident mais je me gardais de le dire, parce que dans le fond cela semblait totalement absurde que cela soit aussi simple.
Nous voila donc parties plus loin pour chercher un indice pour avancer dans cette quête qui me dépassait en réalité. Une grange était visible parmi d’autres annexes au bâtiment principal. Nous nous y sommes donc rendues. Après une résistance légère la porte nous a finalement laissé entrer. Nos yeux s'adaptent lentement à la pénombre de la grange, où un chaudron de fer trône, massif, marbré de traces d'anciennes combustions. Le creuset, finement ouvragé, porte des gravures alchimiques effacées par le temps, mais j’arrive à en deviner le sens global pour avoir lu les documents fournis à Athenaïs pour ses recherches, il faut nourrir le chaudron si j’ai compris. En silence, je sors de ma besaces des herbes sèches, je les imprègne de mana, sans effet, juste pour les charger magiquement et je les dépose dans le creuset. Je prends soin d'allumer un feu sous le chaudron. En silence nous observons, attendons, que la température monte, il en existe une idéale pour la calcination, première étape de l'œuvre au noir.
Au fur et à mesure que les flammes font rougir le chaudron, les herbes aussi chauffent et finissent aidées par un peu de magie à s’enflammer auss, une fumée âcre s'élève. L'odeur est pénétrante, entre celle de la terre et de quelque chose de plus ancien, comme un souffle venu des profondeurs du temps. Ensemble, nous observons, fascinées, la lente calcination, où les herbes noircissent, puis se réduisent en cendres sous la chaleur, laissant apparaître une teinte sombre et épaisse dans le fond du creuset.
Soudain, une lueur pâle émane du chaudron, projetant des symboles vaporeux dans l'air des inscriptions ésotériques, des mots en un langage ancien, fragmentés, ils semblent danser sous nos yeux. Sans vraiment comprendre, le sens nous saute aux yeux, nous sommes entrées dans le rituel, dans l’Oeuvre et nous déchiffrons la prochaine étape : la dissolution, nécessaire pour extraire l’essence. De mes doigts s’écoule de l’eau, elle rejoint le creuset et les plantes calcinées. Nous mélangeons le tout jusqu'à obtenir une boue sombre. Le liquide onctueux devient noir d'encre, et un autre message apparaît dans l’eau trouble : "Séparer et purifier".
Sans hésiter, nous nous lançons dans la suite, une course effrénée, un jeu, une quête. Dans un tissu nous passons la boue pour en filtrer les résidus pour ne garder qu’une essence pure. Dans le silence de la grange, l’essence noire se concentre peu à peu, représentant symboliquement la phase d'absorption des ténèbres et du travail sur soi. Au fil de notre progression dans ces étapes alchimiques une compréhension s'éveille dans notre esprit, comme si l’Œuvre au Noir s’ouvrait à nous, en profondeur.
Enfin, alors quand le processus de filtration est terminé, l’essence pure dans un flacon, une phrase se met à briller dans le chaudron : "Vers la Lumière par les ombres, avancez, la porte vous ouvrirez par l’essence purifiée Nigredo achevée ", c’est une invitation à poursuivre l'Œuvre vers les étapes de l'albedo, puis de la rubedo, et ainsi s’acheminer vers la complétion du Grand Œuvre. En main nous avons la clé du Manoir.
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