Citoyen du monde
Altarus Aearon
Messages : 414
crédits : 1474
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Info personnage
Race: Humain-elfe
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal neutre
Rang: C
Une mouette planait sans grand effort dans les cieux de cette fin d'après midi ensoleillée. La température était agréable, malgré le vent présent et légèrement frais. Profitant de celui-ci pour ne pas trop s'éloigner de la côte, elle longea une petite plage emplie de galets et dominée par de petites falaises au sommet plat et verdoyant, à la base rongée par l'avidité de la mer à gagner sur la terre. Du regard, le volatile lorgnait la terre ferme comme la surface de la mer, à la recherche d'un repas facile. Un poisson échoué, un crabe qui trainerait trop sur un galet... ou même une carcasse d'un animal marin lui suffirait. Partir au large pour se nourrir ne le tentait pas.
Battant une fois ses ailes pour prendre de l'altitude, l'oiseau blanc avait cru voir quelque chose. Là, dans une petite crique qui se dévoila à ses yeux au fur et à mesure qu'il s'en rapprochait, se dressait un arbre bien droit avec des branches d'où pendaient d'étranges lianes et des feuilles immenses de couleur blanches ou nuancés de gris. La mouette piailla une seconde. Elle avait reconnu une de ces choses qui pouvaient être aussi grosse qu'une baleine, qui portait ces animaux sans poils à deux jambes. Avec eux, il y avait de grandes chances qu'elle trouve pitances. Ces bestioles jetaient leurs déchets dans la mer ou sur le sol . C'était parfait !
Demeurant prudente, elle tournoya à bonne hauteur, observant le manège des animaux à deux pattes. Dans ce qu'elle contemplait, il y avait deux de ces créatures flottantes en bois. Une était échouée sur la plage de galet. La seconde se mouvait lentement au rythme des vagues de la surface, tournant dos à celle échouée. Les bipèdes faisaient des aller et retour sur la première, portant des choses carrés, ou d'autres choses que la mouette se contrefichait totalement. Bon, elle était où la nourriture ?
Elle se rapprocha et décida de se poser sur une des vergues du navire échoué. Elle s'ébouriffa un instant les plumes de son dos et tendit son regard vers un des bipèdes qui regardait les autres, les bras croisés dans le dos. Il avait une couleur bizarre celui-là. Il ne faisait pas encore nuit, et pourtant, il était habillé tout de noir. Étrange camouflage... qui ne servait à rien surtout. Elle s'apprêtait à s'en désintéresser quand un mouvement de tête fit que le regard de cette créature à deux pattes fixa l'oiseau. Ce dernier inclina la tête légèrement sur le côté. Où étaient ses yeux à cette chose ? Il n'y avait pas de visage et pas d'oreilles... Elle lâcha un cri rauque de provocation. Cette créature détourna la tête, se préoccupant plus du mouvement de ses congénères et de ce qu'eux, déchargeait de la grosse créature échouée. Il brailla même un ordre, qui fit que ses pairs se hâtaient un peu plus vite.
L'oiseau marin décida de quitter son perchoir, pour voir si rien ne flottait à côté de l'autre rosse bête flottante. Passant à ras de l'eau pour voir ce qui traînait à la surface, elle ignorait totalement le nom qui marquait le côté latéral de la proue. Il aurait aussi qu'elle sache lire... Et elle aurait pu saisir le nom du brick : Le Cetus. La mouette n'était qu'un oiseau, un élément de la faune locale, qui piailla à nouveau son dépit de rien trouver à mettre dans le bec. Ces bipèdes ! ils étaient radins aujourd'hui !
Battant une fois ses ailes pour prendre de l'altitude, l'oiseau blanc avait cru voir quelque chose. Là, dans une petite crique qui se dévoila à ses yeux au fur et à mesure qu'il s'en rapprochait, se dressait un arbre bien droit avec des branches d'où pendaient d'étranges lianes et des feuilles immenses de couleur blanches ou nuancés de gris. La mouette piailla une seconde. Elle avait reconnu une de ces choses qui pouvaient être aussi grosse qu'une baleine, qui portait ces animaux sans poils à deux jambes. Avec eux, il y avait de grandes chances qu'elle trouve pitances. Ces bestioles jetaient leurs déchets dans la mer ou sur le sol . C'était parfait !
Demeurant prudente, elle tournoya à bonne hauteur, observant le manège des animaux à deux pattes. Dans ce qu'elle contemplait, il y avait deux de ces créatures flottantes en bois. Une était échouée sur la plage de galet. La seconde se mouvait lentement au rythme des vagues de la surface, tournant dos à celle échouée. Les bipèdes faisaient des aller et retour sur la première, portant des choses carrés, ou d'autres choses que la mouette se contrefichait totalement. Bon, elle était où la nourriture ?
Elle se rapprocha et décida de se poser sur une des vergues du navire échoué. Elle s'ébouriffa un instant les plumes de son dos et tendit son regard vers un des bipèdes qui regardait les autres, les bras croisés dans le dos. Il avait une couleur bizarre celui-là. Il ne faisait pas encore nuit, et pourtant, il était habillé tout de noir. Étrange camouflage... qui ne servait à rien surtout. Elle s'apprêtait à s'en désintéresser quand un mouvement de tête fit que le regard de cette créature à deux pattes fixa l'oiseau. Ce dernier inclina la tête légèrement sur le côté. Où étaient ses yeux à cette chose ? Il n'y avait pas de visage et pas d'oreilles... Elle lâcha un cri rauque de provocation. Cette créature détourna la tête, se préoccupant plus du mouvement de ses congénères et de ce qu'eux, déchargeait de la grosse créature échouée. Il brailla même un ordre, qui fit que ses pairs se hâtaient un peu plus vite.
L'oiseau marin décida de quitter son perchoir, pour voir si rien ne flottait à côté de l'autre rosse bête flottante. Passant à ras de l'eau pour voir ce qui traînait à la surface, elle ignorait totalement le nom qui marquait le côté latéral de la proue. Il aurait aussi qu'elle sache lire... Et elle aurait pu saisir le nom du brick : Le Cetus. La mouette n'était qu'un oiseau, un élément de la faune locale, qui piailla à nouveau son dépit de rien trouver à mettre dans le bec. Ces bipèdes ! ils étaient radins aujourd'hui !
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Saloperie de salopette ! Voilà que le gobelin s'apprêtait enfin à remettre la main sur ce mécréant d'Edgard Fritz qu'il se retrouvait coincé sur une île paumée au beau milieu de l'océan. Quelle idée stupide avait-il eu d'accepter d'embarquer avec un marin visage bien trop louche pour qu'il soit du bon côté. Mais Helkyn avait quand même pris le parie. Fallait-il dire que des semaines durant déjà il le pistait cet enfoiré et que la piste ne s'estompait pas tant que ça, mais à chaque fois qu'il s'apprêtait à mettre la main dessus, le destin s'acharnait à lui faire louper sa proie.
Les infos étaient sûr, le vil avait prit la mer pour rejoindre une île le temps que les choses se tassent. Pas Kaizoku où sa tête était mise à prix d'après ses espions, mais une autre. Et tout portait à croire qu'il s'agissait de celle-ci. Mais point d'enflure à l'horizon, pourtant, toute la journée il avait cherché une bicoque, une épave, même une grotte où se planquer. Rien de rien. Puis c'est pas comme s'il était pressé, puisque le marin s'était barré.
Crénom d'une voile trouée. Comment j'vais pouvoir me dépêtrer.
Je t'avais bien dit de ne pas suivre cet homme ?
Oui, bon, toi la ferme. J'pensais lui avoir donné suffisamment d'argent pour l'acheter, et voilà qu'il me roule. Quand on va le retrouver. Grrrr
Krognar, installé confortablement sur la terre fraiche, leva les yeux au ciel de dépit. Son cavalier, quant à lui, continuait à chercher une issu possible à cette situation grotesque. Au pire des cas, Krognar savait nager, c'était même l'un de ses domaines favoris en tant que bon canard monstrueux qu'il était. Mais d'ici à traverser tout un bras d'océan pour enfin la terre retrouver ? Une histoire bien plus farfelu encore, d'autant plus que le gobelin ignorait comment bien nager.
Tu as entendu ?
Attends je réfléchis.
Donc tu n'as pas fait attention ?
Mais laisse moi réfléchir voyons !
Il vient d'y avoir une explosion et le fracas du bois qui se brise, mais ça ne t'intrigues pas ?"
Le gobelin décroisa des bras qui, soit disant, l'aidaient à réfléchir pour observer dans la direction de ce vacarme. Pas encore ce maudit hurleur espérai-t'il, une fois c'était bien suffisant. Puis, ici, ça deviendrait de l'acharnement.
Krogui, cesse donc de rêvasser, tu n'as pas entendu ce capharnaüm ? Il se passe quelque chose sur le rivage, et je nous sied de promptement y aller.
Une fois de plus, l'animal disproportionné leva les yeux au ciel, laissant un long soupir s'échapper de son long bec aux milles dents pointues. Avant de se redresser sans plus impatienter son cavalier déjà sur les nerfs.
L'un sur l'autre, tel l'équipe qu'ils formaient, ils se mirent en route vers cet étrange sonorité. Cavalant à travers dense végétation et rocher pour s'y rendre dans les plus brefs délais. Un éléphant aurait pu se montrer plus discret tant ils déboulaient avec égal vitesse que grondement. La plage était encore bien loin de leurs positions, eux qui flagornaient au sommet de l'unique mont présent, et c'est toute une longue pente qu'ils défilaient. Enfin, la raison de ce fracas se dévoila, navire brisé qui s'était échoué sans plus de cérémonie sur la plage de sable fin et ses récifs.
Un instant, les deux compères s'arrêtèrent pour mieux observer de leur point de vue surélevé. L'équipage devait être être dans un pire état que leurs navires, et il se montrait même étonnant qu'il parvint jusqu'ici. Une chance peut-être de parvenir à s'échapper lorsqu'à l'horizon, enfin la fine équipe aperçut un autre mat et une myriade de marin qui, dans de frêles embarcations, voguaient jusqu'à la terre ferme.
Des pirates.
Et tu oses me traiter de rêveur satanée voix ? Nous ne sommes point dans l'un de ces récits fantasques, ce sont d'autres marins venant en aide à des confrères échoués.
Non. Des pirates.
Non, des pirates.
Répéta le gobelin d'une voix nasillarde. De toute façon, il est impossible de discuter avec toi, sainte parole omnisciente.
D'accord, ce ne sont pas des pirates.
C'est vrai ? J'ai gagné ?
Aucune réponse ne vint et le gobelin en était fort satisfait. Il était plus souvent perdant que gagnant dans ces éternels débats. Aussi, fier de cet instant, Helkyn bomba le torse face au vent, gonflant son égo autant que possible tout en lissant sa moustache droite d'une main libre.
Néanmoins, assez de temps perdu et voilà que les secours sur le sable débarquaient. Le duo devait se dépêcher, s'il y avait bien un moyen de quitter l'île, ce serait grâce ces navigateurs que dame chance avait placé aujourd'hui sur cette île de malheur.
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Altarus Aearon
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Le Capitaine masqué s’était vite désintéressé de la mouette, qui était repartie vers le large. Sa préoccupation première était de décharger sans délais les soutes de leur prise de la journée. La nuit approchait et il voulait reprendre la mer sous le couvert de son obscurité. Le Cetus avait manœuvré pour avoir la proue pointée vers la pleine mer, prêt à lever l’ancre et à déployer ses voiles à la moindre alerte. Deux petites barques quittaient son bâbord, après avoir ramené un premier flot de marchandises. Il faudra encore bien des allers et retours pour embarquer tout ce qui était récupérable à bord du navire naufragé.
Contemplant celui-ci désormais devenue épave au flanc éventré, qui gisait un peu sur le côté, il gardait toujours les mains derrière son dos. Il était difficile de savoir s'il était satisfait ou non de cette capture. Pourtant, L’assaut avait été facile. L’équipage adverse s’était vite rendu quand le brick pirate s’était rapproché d’eux à bonne vitesse, voiles toutes déployées. L’ordre de reddition avait été sans négociation possible, avec deux voies possibles : se rendre ou couler avec leur misère coque. Si leur pavillon avait battu républicain, l'attaque aurait été directe et sans aucune échappatoire pour les membres d'équipage. Une fois le navire arraisonné, les hommes purent partir à bord des canaux de sauvetage, disposant de leurs rames, de quelques voiles et d'assez de vivres pour survivre une semaine en mer. N'étant pas ''républicain'', ils avaient la grâce du Capitaine du Cetus
Par la suite, Le Masqué avait pris personnellement en main la barre de leur prise, après que les voiles furent déployées, dans le but de le mener à son ultime destination : Cette baie, qui était désormais un petit cimetière pour une carcasse de bois brisée. Dans la manœuvre d'échouage, plus personne ne s'était trouvé à bord, étant retourné à bord du Cetus. La barre avait été bloquée avec l'aide d'une solide corde, le vent maîtrisé à bon escient, pour lui faire maintenir son cap jusqu'à ce qu'un énorme fracas retentisse dans tout le coin.
Maintenant, il gardait son regard sur le manège de ses hommes, qui allaient et venaient entre l'épave et la plage pour regrouper les marchandises viables, puis entre la plage et les canots pour les mener vers le brick mouillant plus loin, dans la baie. Mais était-ce vraiment un regard qui fixait tout le petit ballet ? Cet homme, tout de noir vêtu, portait un masque qui dissimulait tout le devant de sa tête. Une capuche étrangement taillée portait une ombre sur ce qui dissimilait les traits du visage. Pourtant, il voyait. Dans un jeu habile de l'ombre de ce qu'il portait, son œil unique était difficile à percevoir. Cela lui donnait une apparence sinistre.
Soudain, un des marins s'était immobilisé, pointant un index en direction de la haute dune.
''intrus ! ''
Le Capitaine du Cetus s'était vivement retourné, sa tête tournée vers un duo bien étrange. La première était de forme humanoïde. Quant au second... un aviaire géant. L'œil unique cligna qu'une fois. Des choses étranges, il en avait vu dans sa vie et il ne finirait jamais d'en voir, d'où son attitude quelque peu... stoïque. Plusieurs marins avaient cessé leurs activités, attendant un ordre de leur chef.
Le Masqué réfléchissait toujours, son attention braquée vers ces deux étrangers. Ennemis ou non ? Il était encore trop tôt pour définir le niveau de danger. Et bien qu'ils n'étaient que deux, même une monture aussi étrange que cette drôle d'autruche au gros bec n'était pas à négliger. Il employa un léger courant d'air pour faire porter sa voix vers ces loustics.
''Vous là-haut ! Identifiez-vous et déclinez les raisons de votre présence en ces lieux ! ''
Reconnaissance d'un autre navire se trouvant à l'autre bout de l'île ? Une présence concurrente ? Des forces républicaines débarquées ? Ces questions auront bientôt une réponse. Pour l'instant, il observait, analysait, toujours les bras dans le dos, les mains joints. Ses hommes avaient tous cessés leurs diverses besognes, n'attendant qu'un mot pour agir... ou pas. d'aucun n'avait d'armes sorties pour l'instant.
Contemplant celui-ci désormais devenue épave au flanc éventré, qui gisait un peu sur le côté, il gardait toujours les mains derrière son dos. Il était difficile de savoir s'il était satisfait ou non de cette capture. Pourtant, L’assaut avait été facile. L’équipage adverse s’était vite rendu quand le brick pirate s’était rapproché d’eux à bonne vitesse, voiles toutes déployées. L’ordre de reddition avait été sans négociation possible, avec deux voies possibles : se rendre ou couler avec leur misère coque. Si leur pavillon avait battu républicain, l'attaque aurait été directe et sans aucune échappatoire pour les membres d'équipage. Une fois le navire arraisonné, les hommes purent partir à bord des canaux de sauvetage, disposant de leurs rames, de quelques voiles et d'assez de vivres pour survivre une semaine en mer. N'étant pas ''républicain'', ils avaient la grâce du Capitaine du Cetus
Par la suite, Le Masqué avait pris personnellement en main la barre de leur prise, après que les voiles furent déployées, dans le but de le mener à son ultime destination : Cette baie, qui était désormais un petit cimetière pour une carcasse de bois brisée. Dans la manœuvre d'échouage, plus personne ne s'était trouvé à bord, étant retourné à bord du Cetus. La barre avait été bloquée avec l'aide d'une solide corde, le vent maîtrisé à bon escient, pour lui faire maintenir son cap jusqu'à ce qu'un énorme fracas retentisse dans tout le coin.
Maintenant, il gardait son regard sur le manège de ses hommes, qui allaient et venaient entre l'épave et la plage pour regrouper les marchandises viables, puis entre la plage et les canots pour les mener vers le brick mouillant plus loin, dans la baie. Mais était-ce vraiment un regard qui fixait tout le petit ballet ? Cet homme, tout de noir vêtu, portait un masque qui dissimulait tout le devant de sa tête. Une capuche étrangement taillée portait une ombre sur ce qui dissimilait les traits du visage. Pourtant, il voyait. Dans un jeu habile de l'ombre de ce qu'il portait, son œil unique était difficile à percevoir. Cela lui donnait une apparence sinistre.
Soudain, un des marins s'était immobilisé, pointant un index en direction de la haute dune.
''intrus ! ''
Le Capitaine du Cetus s'était vivement retourné, sa tête tournée vers un duo bien étrange. La première était de forme humanoïde. Quant au second... un aviaire géant. L'œil unique cligna qu'une fois. Des choses étranges, il en avait vu dans sa vie et il ne finirait jamais d'en voir, d'où son attitude quelque peu... stoïque. Plusieurs marins avaient cessé leurs activités, attendant un ordre de leur chef.
Le Masqué réfléchissait toujours, son attention braquée vers ces deux étrangers. Ennemis ou non ? Il était encore trop tôt pour définir le niveau de danger. Et bien qu'ils n'étaient que deux, même une monture aussi étrange que cette drôle d'autruche au gros bec n'était pas à négliger. Il employa un léger courant d'air pour faire porter sa voix vers ces loustics.
''Vous là-haut ! Identifiez-vous et déclinez les raisons de votre présence en ces lieux ! ''
Reconnaissance d'un autre navire se trouvant à l'autre bout de l'île ? Une présence concurrente ? Des forces républicaines débarquées ? Ces questions auront bientôt une réponse. Pour l'instant, il observait, analysait, toujours les bras dans le dos, les mains joints. Ses hommes avaient tous cessés leurs diverses besognes, n'attendant qu'un mot pour agir... ou pas. d'aucun n'avait d'armes sorties pour l'instant.
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Tel un seul être, les deux compères continuèrent cette descente infernale vers le rivage où ces bienveillants inconnus continuaient à charger cargaison. Les pierres roulaient au rythme des pieds palmés de Krognar tandis que son cavalier, se doutant dans le fond que ces marins ne devaient guère être si amicaux que ça, rangeait déjà son insigne de limier au plus profond de ses poches, tout comme il retira l'écusson républicain de son épaulette. Ainsi, ni vu ni connu, il était aujourd'hui un illustre inconnu. Par le passé, ces insignes avaient pu lui poser bien des tracas et il avait apprit à la dure qu'il était parfois plus efficace de n'être affilié qu'à la neutralité.
Le vaillant béhémot cessa sa course à quelques mètres de la plage, parfaitement en évidence sur un monticule rocheux surplombant cette bande de marin déjà obnubilé par sa naturelle prestance. Aussitôt, celui qui semblait être le chef de la bande, autant parce qu'il était le seul à ne rien faire qu'il fut le premier à ouvrir la conversation, demanda avec une politesse certaine qui pouvait bien être ce duo incongru.
Le limier à présent anonyme de ce poste, bomba avec fierté le torse tel le preux guerrier qu'il était, et sans plus tarder, déclina son identité. Mais avant qu'il puisse se présenter, la voix eut une dernière interférence.
Des pirates.
Hum . . . Enchanté illustres marins, vous avez devant vos yeux ébahis l'impitoyable Helkyn, chasseur de prime de profession. Ma présence en ces lieux est dû à cette même tâche qui m'incombe. Malheureusement, sans entrer dans le mélodrame, voilà que le destin en décida autrement me faisant dériver à travers l'océan enragé jusqu'à cette île inhabitée.
Le gobelin laissa un instant à ces braves gaillards pour comprendre les mots qu'il venait de prononcer. Bien qu'il ne les jugeait point stupide, il savait que son parlé pouvait perdre le commun des indigents. De ce même laps de temps, il observa chacun des pirates les uns après les autres, jaugeant en vitesse lesquels semblaient réellement dangereux. A première vue, si ce n'était le capitane pas plus de trois ou quatre ne poseraient problème à Krognar dont le ventre grognait déjà de faim. Néanmoins, voilà une situation que les lascars préféraient éviter s'ils voulaient retrouver le continent. Aussi, Helkyn ne tarda pas à donner un léger coup du talon à sa monture pour la faire avancer.
Descendant de son piédestal rocheux, le canard géant avança jusqu'à la plage, gardant une certaine distance malgré tout avec la troupe maritime, les contournant légèrement. Tout comme son maître, la bête jaugeait ses adversaires potentiels, désireuse de trouver lequel semblait le plus appétissant. Les mains du gobelin, vide, n'en restaient pas moins prête à dégainer les armes si besoin. A son ceinturon était accroché sa fidèle arbalète de poing, tandis que sur le flanc de sa monture se trouvait sa lance à la pointe d'argent. Mais pour l'heure, il se contentait de prendre l'air aussi bienveillant que possible, reprenant d'ailleurs son oration après un léger raclement de gorge.
Ah, braves hommes que vous êtes il est bien là l'œuvre du destin que nous nous rencontrions. Figurez vous qu'un service certain nous pouvons nous rendre, vous qui possédez un navire à la voile prête à défier la plus terrible des mers, et moi qui possède une bourse suffisamment pesante pour vous convaincre de ne point me laisser ici.
Super, dis leur carrément de nous attaquer tant que tu y es. A 30 contres un je ne donne pas cher de notre peau.
Si jusqu'à présent il s'exprimait haut et fort pour que tous les marins puissent l'entendre, il baissa rudement la voix, marmonnant plus qu'autre chose.
Il suffit la voix. Ils ne vont pas avoir la stupidité de lever les armes, autrement je doutes que nous soyons les perdants de la joute.
Comme pour assurer que l'agression ne se ferait guère, Krognar prit une posture plus dominante, redressant d'avantage la tête et déployant en quelques battements ses longues ailes, dévoilant par la même occasion les puissantes griffes qui recouvraient ses pieds palmés. S'il n'en venait point encore à pousser son cri de terreur, cela ne saurait tarder. Ses yeux n'avaient rien d'amical et il dévoilait sans subtilité la puissance dont il pouvait faire preuve.
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Les nouveaux se trouvaient à quelques mètres, juchés sur leur petite hauteur naturels. Puis, le cavalier prit la parole, dans un langage quelque peu difficile à saisir pour certaines oreilles de l'équipage présent sur la plage. Un ou deux marins s'étaient regardés, s'interrogeant silencieusement sur ce que l'autre perché sur sa poule géante avait cherché à baragouiner. Mais rapidement, ils avaient cessé de se questionner mutuellement, ne voulait pas perdre la concentration qu'ils portaient sur cette forme d'intrusion. Après tout, n'étaient-ils pas en train de terminer de piller les marchandises du brick échoué sur la plage ? Tout approche étrangère était jugée comme potentiellement dangereuse pour ce qu'ils étaient en train de commettre. Mais d'aucun ne bougeait pour l'instant, sauf peut-être un ou deux un peu nerveux, qui avaient glissé leur main directrice non loin d'une lame ou d'une dague. Il y avait de quoi, après que l'humanoïde ait énoncé sa profession. Chasseur de prime, qu'il prétendait… De quoi mettre un petit pic de tension. Tous guettait la réaction et surtout, les ordres de leur capitaine.
Le masqué observait silencieusement le cavalier. Au premier abord, l'intrus était un gobelin, avec quelque chose en plus, vu que ce qui ressemblait à des cornes apparaissaient au-dessus de sa tête. À l'observer se gonfler comme s'exprimer avec de l'orgueil, un capitaine moins glacial aurait un peu éclaté de rire. Mais pas lui. Ne soufflant pour le moment, il patientait. Il attendait le bon moment.
Le cavalier ordonna à sa monture emplumée de descendre de leur promontoire. Au lieu de se diriger vers le groupe de marins présents sur la plage, le duo hétéroclite le contourna consciencieusement. Une action voulue. Le sombre Capitaine pivota la tête pour les suivre, étudiant chaque mouvement de l'oiseau géant, n'omettant pas de poser son oeil unique sur son cavalier. L'assurance semblait présente chez le gobelin, qui n'était pas de la comédie. Les armes visibles, sa prudence malgré son éloquence... Cet individu savait ce qu'il faisait... Et sa monture géante avait quelque chose dans le regard qui dévoilant un niveau d'intelligence dépassant allègrement celui d'un corbeau... Ce regard de carnassier prêt à réagir...
Le capitaine se tourna légèrement, histoire de toujours face à son interlocuteur. Derrière lui, il sentait la tension de ses hommes, toujours sur le qui-vive, guettant le moindre de ses ordres.
''Salutations... Il est dangereux d'énoncer une profession à la réputation quelque peu chaotique, surtout dans ces contrées…''
Impitoyable chasseur de prime....
''Néanmoins, à vos dires, votre réputation doit être sans réputation, doit être sans précédent chez les mécréants et les soudards. Rien qu'à vous voir, ils doivent vivement faire reddition, sans la moindre sommation. Et dans votre arrivée très remarquée, je ne crois pas avoir reconnu votre allure, ni celle de votre monture... Et sans vous vexer, votre nom n'est inconnu. ''
Puis, tournant légèrement la tête, comme pour chercher à voir ses membres d'équipage, il ordonna la reprise des activités.
''En attendant que je termine cette conversation, terminez le travail. ''
À nouveau, il fit face au dénommé Helkyn
''Sir Helkyn, je veux bien prêter une oreille attentive à votre désir de quitter cette petite contrée isolée, mais cela dépendra de bien des points. D'abord, le temps de rembarquer ce qui peut être sauvé de cette épave, qui s'est malencontreusement échouée. Ainsi, je pourrai estimer s'il me restera assez de place pour assurer votre transport et dans les meilleures conditions. Ensuite et surtout... cela va dépendre de votre bonne volonté et de celle de votre compagnon à plume. Je n'ai pas pour habitude d'embarquer des passagers si ce n'est pas prévu... même contre un paiement généreusement rétribué de votre part. Comprenez qu'il en va de la sécurité de mon navire et de mes hommes. ''
Il n'avait pas encore déterminé si ''Sir'' Helkyn était bel et bien seul, en plus de son canard bien griffu, ou s'il était en tête de proue d'un groupe plus important et quelque part sur l'île.
Le masqué observait silencieusement le cavalier. Au premier abord, l'intrus était un gobelin, avec quelque chose en plus, vu que ce qui ressemblait à des cornes apparaissaient au-dessus de sa tête. À l'observer se gonfler comme s'exprimer avec de l'orgueil, un capitaine moins glacial aurait un peu éclaté de rire. Mais pas lui. Ne soufflant pour le moment, il patientait. Il attendait le bon moment.
Le cavalier ordonna à sa monture emplumée de descendre de leur promontoire. Au lieu de se diriger vers le groupe de marins présents sur la plage, le duo hétéroclite le contourna consciencieusement. Une action voulue. Le sombre Capitaine pivota la tête pour les suivre, étudiant chaque mouvement de l'oiseau géant, n'omettant pas de poser son oeil unique sur son cavalier. L'assurance semblait présente chez le gobelin, qui n'était pas de la comédie. Les armes visibles, sa prudence malgré son éloquence... Cet individu savait ce qu'il faisait... Et sa monture géante avait quelque chose dans le regard qui dévoilant un niveau d'intelligence dépassant allègrement celui d'un corbeau... Ce regard de carnassier prêt à réagir...
Le capitaine se tourna légèrement, histoire de toujours face à son interlocuteur. Derrière lui, il sentait la tension de ses hommes, toujours sur le qui-vive, guettant le moindre de ses ordres.
''Salutations... Il est dangereux d'énoncer une profession à la réputation quelque peu chaotique, surtout dans ces contrées…''
Impitoyable chasseur de prime....
''Néanmoins, à vos dires, votre réputation doit être sans réputation, doit être sans précédent chez les mécréants et les soudards. Rien qu'à vous voir, ils doivent vivement faire reddition, sans la moindre sommation. Et dans votre arrivée très remarquée, je ne crois pas avoir reconnu votre allure, ni celle de votre monture... Et sans vous vexer, votre nom n'est inconnu. ''
Puis, tournant légèrement la tête, comme pour chercher à voir ses membres d'équipage, il ordonna la reprise des activités.
''En attendant que je termine cette conversation, terminez le travail. ''
À nouveau, il fit face au dénommé Helkyn
''Sir Helkyn, je veux bien prêter une oreille attentive à votre désir de quitter cette petite contrée isolée, mais cela dépendra de bien des points. D'abord, le temps de rembarquer ce qui peut être sauvé de cette épave, qui s'est malencontreusement échouée. Ainsi, je pourrai estimer s'il me restera assez de place pour assurer votre transport et dans les meilleures conditions. Ensuite et surtout... cela va dépendre de votre bonne volonté et de celle de votre compagnon à plume. Je n'ai pas pour habitude d'embarquer des passagers si ce n'est pas prévu... même contre un paiement généreusement rétribué de votre part. Comprenez qu'il en va de la sécurité de mon navire et de mes hommes. ''
Il n'avait pas encore déterminé si ''Sir'' Helkyn était bel et bien seul, en plus de son canard bien griffu, ou s'il était en tête de proue d'un groupe plus important et quelque part sur l'île.
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Était-ce dû à l'air menaçant de Krognar ou bien à la sympathique niaiserie qu'affichait son cavalier qui amena le chef de la bande à entreprendre un pourparlers ? Sans doute un peu des deux, en tout cas, Helkyn était persuadé que sa bienveillance suffisait à lui ouvrir les portes de ce navire et, par extension, le ramener sur sa terre aimée du continent. Une chose était certaine, dès lors que le capitaine pirate pris la parole sans paraître agressif, simplement d'une logique prudence, le béhémoth calma son jeu d'intimidation sans pour autant quitter des yeux, les divers marins et leurs mains parfois trop baladeuses.
Sans broncher, les deux compères écoutèrent tout le discours qu'énonça ce fieffé capitaine. Comme le souligna ce dernier, il pouvait être imprudent d'ainsi se présenter, et si Helkyn se servait parfois de chasseur de primes pour ne point dévoiler son rôle de limier, c'était bien dû à la proximité de ces deux professions. Quant à l'impitoyable, ce fut sa vantardise naturelle qui avait pris le pas avec une maladresse effarante. D'ailleurs, Krognar roula des yeux à ce moment même. Et bien que le cavalier se trouva satisfait que son nom ne soit point connu de ces bandits des mers, son ego ne manqua guère d'être touché, tordant son visage dans une pathétique grimace. Aussi, son cœur s'embrasa à l'envi de narrer ses mille exploits, démontrant à cet homme sans connaissance l'étendu de son talent.
Tu ne dis rien. Je sais ce que tu penses, ne le fait pas.
Le gobelin se réfréna dans des grommellements que même Krognar ne parvint qu'avec difficulté à entendre. Soit. Il acceptait de ne point s'enorgueillir immédiatement, néanmoins, il se jurait à lui-même qu'avant la fin de cette cavalcade maritime ce bougre de capitaine saurait à qui il avait à faire. Point un illustre inconnu comme il le sous-entendait sans subtilité, mais bel et bien le preux, le vaillant, le courageux, l'incroyable Helkyn. Ainsi que Krognar.
Alors que son interlocuteur chef de bande terminait son oration, le cavalier quitta la selle de sa monture, se laissant choir sur le sable fin sans aucune grâce, manquant une énième fois de perdre l'équilibre à l'atterrissage, ce qui ne manquait point d'exaspérer le canard géant. Une fois stabilisé sur ses pieds, il donna tapota le flanc de sa monture lui indiquant de restait en retrait. Puis, de son sourire le plus charmeur, dévoilant des dents à la blancheur incertaine, il s'avança vers l'anonyme capitaine. Sa lance toujours attachée à l'aine de Krognar, et son arbalète à son ceinturon sans que ses mains ne cherchent à s'en approcher. Puis, gardant tout de même une distance de sécurité, il prit la parole amenant ses poings contre ses hanches.
Il est vrai, ma foi, qu'il pourrait être malvenu d'ainsi se présenter, néanmoins, voyez ceci comme une preuve de ma bonne volonté à votre égard. Vous n'êtes sur aucun registre que je ne connaissasse aussi assurez vous que je n'ai aucun grief à votre encontre. Puis, dans une honnêteté totale, je n'ai d'impitoyable que ma capacité à ne point m'orienter. Quant à notre contribution sur votre vaisseau, je vous assure qu'aussi bien mon ami Krognar et moi-même serons les plus charmants des passagers.
Pendant que le gobelin haut comme trois pommes discourait, ses mains vinrent à se croiser devant lui puis à gesticuler au fil de ses paroles tandis que dans la plus grande des insouciances, il délaissait totalement la vigilance pour marcher, fermant parfois les yeux cherchant l'inspiration des mots justes.
De plus, notre fine équipe pourra toujours vous aider en cas d'un banditisme malvenu face à votre navire surchargé, bien que votre troupaille semble indéniablement prompt à se défendre sans aide aucune. Je comprends avec exactitude le besoin d'assurer la sécurité de votre équipage, il en va de votre soin tout comme d'assurer celle de mon compagnon la mienne, aussi, je puis vous affirmer qu'il en va autant de ma bienséance que de votre sécurité que cette collaboration se passe à merveille car, sans votre généreuse contribution, voilà que je resterais pour je en sais combien de temps encore sur cette île de malheur aussi, si vous veniez à accepter ma requête, je vous serais d'une redevabilité sans nom.
Et toc, voilà qui était tout bien parlé. D'ailleurs, terminant ce phrasé, le gobelin bomba le torse avec fierté en direction du sauvage océan où son regard se portait. Dans son dos, l'un des marins aurait pu venir d'une dague armée et le planter sans qu'Helkyn n'en vienne à s'en apercevoir.
Plus loin sur la plage, Krognar n'avait pas bougé d'un centimètre et observait de son regard de prédateur le moindre mouvement des divers marins. Si son maître semblait croire que ces pirates étaient déjà dans sa poche, ce n'était point son cas. Il était devenu naturel pour lui d'assurer les arrières de son crétin de cavalier qui avait tendance à se croire invulnérable, aussi épiait il la moindre potentielle menace. Et si un seul de ces malandrins n'osait tenter quoi que ce soit de stupide, la bête n'hésiterait pas à défendre son protégé. Il fulminait en silence, prêt à toute éventualité, toujours aussi exaspéré par les paroles fantasques du gobelin auquel il était lié.
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Altarus Aearon
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Le capitaine poursuivait son observation sur le nouveau venu, analysant toujours chacune de ses mimiques, volontaires ou non. Même s'il avait engagé la conversation, la prudence était son cap principal. Ce gobelin étrangement cornu, montant un canard géant, était bien plus qu'il n'y paraissait. Au début, l'assurance de ce premier avait donné cette vague impression de maîtrise de lui-même. Mais petit à petit, cela se jouait un peu trop... surfait. Alors, soit ce chasseur de primes en faisait trop, soit l'orgueil que le borgne avait détecté au premier regard était tellement débordante qu'elle exacerberait cette prétendue confiance affichée. Il y avait qu'un point qu'il avait pu conclure, pour l'instant : ce courtaud, bien qu'il prétendait chasser les brigands et les têtes mise à prix, lui était parfaitement inconnu. En même temps, le Masqué voguait en mer. Il aurait été difficile pour l'intrus d'avoir pu avoir une description de sa personne, s'il ne visait que des proies sur la terre ferme. Mais prudence... Tout n'était pas clair, pour l'instant.
Toujours la tête droite, les mains l'une dans l'autre placées derrière son temps, il demeurait immobile, pendant que le gobelin descendit sans réelle grâce de sa monture aviaire. Il crut entendre un marin se retenir de ricaner. Lui demeurait toujours stoïque. De voir ''Sir'' Helkyn manquer de se vautrer dans le sable ne le fit même pas réagir. C'était limite... presque pathétique, rajoutant un poids supplémentaire dans la balance qui peaufinait petit à petit la définition de l'être qu'il était réellement. Ça et l'attitude que le gobelin afficha pour parfaire le parler qu'il voulait nobliau. Trop nobliau même, saturant même ce qu'il croyait donner comme image à son sombre interlocuteur et ses membres d'équipages. Il était vrai que bon nombre de marins n'étaient pas des gens cultivés, voir peu ou pas du tout lettrés. Mais cela ne s'appliquait pour TOUT le monde. Si ce gobelin pensait se montrer supérieur par ses phrasés pour compenser son manque de taille… il se trompait lourdement.
''Je suis bien aise d'apprendre que je ne suis pas sur une sordide liste de mécréants. D'ailleurs, pourquoi devrais-je m'y retrouver ? ''
Il imposa quelques secondes de silence, afin de voir les réactions éventuelles de son interlocuteur. Un bref moment, il avait porté son œil valide, plongé dans l'ombre de son masque vers l'oiseau géant. L'animal demeurait attentif et alerte, passant tour à tour son regard acéré sur chacun de ses membres. L'observation était toujours de mise. Mentalement, il avait noté quelques éléments.... intéressants. Puis, le bleu profond de son unique iris se reporta à nouveau sur le soi-disant redoutable et impitoyable chasseur de prime. Il y aurait de quoi en rire, franchement.
Bien, maintenant, il était temps de réfléchir à l'embarquement possible ou non de ce lascar et de sa bestiole.
''La seule chose qui est réellement impitoyable pour moi est la mer même. Avez-vous déjà navigué en pleine tempête, Sir Helkyn ? ''
Ce très léger et subtil pic était là pour marquer un peu le côté ridicule du redoutable chasseur de prime que le gobelin voulait donner.
''Combattre en mer, si jamais nous venions à être attaqué, n'est pas comme sur terre. Le pont se meut, au rythme des vagues, de leurs forces et de leurs creux et du souffle du vent. Si je concède à vous embarquer, ce sera pour que vous obéissiez à mes ordres, et ce, sans les remettre en question. Même surchargé, mon navire demeurera agile et rapide. ''
Le Cetus ne sera pas surchargé. Il veillera personnellement à ce que les cales soient parfaitement remplies et équilibrées, pour que le brick ne soit pas déséquilibré. Un rien de mal placé pouvait avoir des conséquences néfastes. Et la ligne de flottaison était vitale pour respecter. Un pirate pouvait être obsédé par les trésors et les prises, mais pas lui. La sécurité était importante. Ça prolongeait l'espérance de vie en mer.
Se préparant à reprendre la conversation, un des marins héla le Capitaine. Il avait tourné la tête et une partie de son torse pour faire face à l'importun, qui d'une, lui coupa la conversation et de deux, manquait de trop causer
"'Capitaine ! On a trouvé ce que vous cherchiez et.....''
''Et tu attendras que nous l'embarquons en dernier, une fois la cale chargée et pour être certain qu'il y a encore de la place ! ''
Le ton était sec et autoritaire. Le marin comprit aussitôt sa bourde et blêmit. De ce que cherchait de préférence le Capitaine à chacune de ses prises n'étaient pas un secret pour son équipage : des cartes marines, des notes sur des voies maritimes, et d'autres documents qui pouvaient servir pour les pirates de Kaizoku. Il recherchait également tout ce qui avait de la valeur pécuniaire, facilement écoulable. Ce qui était avant un brick marchand, qui n'était plus qu'une épave échouée et brisée, avait qu'une cargaison classique. Le capitaine saura valoriser certaines marchandises à leur juste valeur, surtout celles qui n'étaient pas destinées à alimenter le commerce à travers les ports et les voies intérieures.
''Activez messieurs ! Je veux profiter du vent de ce soir pour lever l'ancre ! ''
Le temps s'écoulait trop vite et s'éparpillait davantage avec ce gobelin. Il ne voulait pas en perdre plus encore en vérifiant les soutes de son navire et laisser de la place à deux possibles passagers. Il ne pouvait pas les laisser là non plus, à juste raison. Les tuer ? Non. Qui sait ce qu'il pourrait entendre de la bouche d'Helkyn.
''Je ne vois pas le temps défiler. J'accepte de vous embarquer, mais avec des conditions à respecter. Déjà, vos armes, elles demeurent rangées et rengainées. Un accident est si vite arrivé..... Vous occuperez une place sur la proue. Votre monture sera attachée pour ne pas avoir à se balader sur le pont. En mer, chaque acte de mon équipage ne doit pas être perturbé. Et comme précédemment, vous obéirez à mes ordres. Un passager n'esquive pas les injonctions d'un capitaine''
À nouveau, il tendit son regard vers le canard géant. Et s'il tendait un petit test pour confirmer certains de ses songes à son sujet ?
''Et j'espère que votre poulet géant n'est pas difficile en terme alimentaire. Il mangera ce que nous aurons à bord. A moins que vous ayez avec vous un sac de graines ? ''
C'était téméraire, osé même, mais la réponse méritait-elle pas d'apparaître sous son regard ?
Toujours la tête droite, les mains l'une dans l'autre placées derrière son temps, il demeurait immobile, pendant que le gobelin descendit sans réelle grâce de sa monture aviaire. Il crut entendre un marin se retenir de ricaner. Lui demeurait toujours stoïque. De voir ''Sir'' Helkyn manquer de se vautrer dans le sable ne le fit même pas réagir. C'était limite... presque pathétique, rajoutant un poids supplémentaire dans la balance qui peaufinait petit à petit la définition de l'être qu'il était réellement. Ça et l'attitude que le gobelin afficha pour parfaire le parler qu'il voulait nobliau. Trop nobliau même, saturant même ce qu'il croyait donner comme image à son sombre interlocuteur et ses membres d'équipages. Il était vrai que bon nombre de marins n'étaient pas des gens cultivés, voir peu ou pas du tout lettrés. Mais cela ne s'appliquait pour TOUT le monde. Si ce gobelin pensait se montrer supérieur par ses phrasés pour compenser son manque de taille… il se trompait lourdement.
''Je suis bien aise d'apprendre que je ne suis pas sur une sordide liste de mécréants. D'ailleurs, pourquoi devrais-je m'y retrouver ? ''
Il imposa quelques secondes de silence, afin de voir les réactions éventuelles de son interlocuteur. Un bref moment, il avait porté son œil valide, plongé dans l'ombre de son masque vers l'oiseau géant. L'animal demeurait attentif et alerte, passant tour à tour son regard acéré sur chacun de ses membres. L'observation était toujours de mise. Mentalement, il avait noté quelques éléments.... intéressants. Puis, le bleu profond de son unique iris se reporta à nouveau sur le soi-disant redoutable et impitoyable chasseur de prime. Il y aurait de quoi en rire, franchement.
Bien, maintenant, il était temps de réfléchir à l'embarquement possible ou non de ce lascar et de sa bestiole.
''La seule chose qui est réellement impitoyable pour moi est la mer même. Avez-vous déjà navigué en pleine tempête, Sir Helkyn ? ''
Ce très léger et subtil pic était là pour marquer un peu le côté ridicule du redoutable chasseur de prime que le gobelin voulait donner.
''Combattre en mer, si jamais nous venions à être attaqué, n'est pas comme sur terre. Le pont se meut, au rythme des vagues, de leurs forces et de leurs creux et du souffle du vent. Si je concède à vous embarquer, ce sera pour que vous obéissiez à mes ordres, et ce, sans les remettre en question. Même surchargé, mon navire demeurera agile et rapide. ''
Le Cetus ne sera pas surchargé. Il veillera personnellement à ce que les cales soient parfaitement remplies et équilibrées, pour que le brick ne soit pas déséquilibré. Un rien de mal placé pouvait avoir des conséquences néfastes. Et la ligne de flottaison était vitale pour respecter. Un pirate pouvait être obsédé par les trésors et les prises, mais pas lui. La sécurité était importante. Ça prolongeait l'espérance de vie en mer.
Se préparant à reprendre la conversation, un des marins héla le Capitaine. Il avait tourné la tête et une partie de son torse pour faire face à l'importun, qui d'une, lui coupa la conversation et de deux, manquait de trop causer
"'Capitaine ! On a trouvé ce que vous cherchiez et.....''
''Et tu attendras que nous l'embarquons en dernier, une fois la cale chargée et pour être certain qu'il y a encore de la place ! ''
Le ton était sec et autoritaire. Le marin comprit aussitôt sa bourde et blêmit. De ce que cherchait de préférence le Capitaine à chacune de ses prises n'étaient pas un secret pour son équipage : des cartes marines, des notes sur des voies maritimes, et d'autres documents qui pouvaient servir pour les pirates de Kaizoku. Il recherchait également tout ce qui avait de la valeur pécuniaire, facilement écoulable. Ce qui était avant un brick marchand, qui n'était plus qu'une épave échouée et brisée, avait qu'une cargaison classique. Le capitaine saura valoriser certaines marchandises à leur juste valeur, surtout celles qui n'étaient pas destinées à alimenter le commerce à travers les ports et les voies intérieures.
''Activez messieurs ! Je veux profiter du vent de ce soir pour lever l'ancre ! ''
Le temps s'écoulait trop vite et s'éparpillait davantage avec ce gobelin. Il ne voulait pas en perdre plus encore en vérifiant les soutes de son navire et laisser de la place à deux possibles passagers. Il ne pouvait pas les laisser là non plus, à juste raison. Les tuer ? Non. Qui sait ce qu'il pourrait entendre de la bouche d'Helkyn.
''Je ne vois pas le temps défiler. J'accepte de vous embarquer, mais avec des conditions à respecter. Déjà, vos armes, elles demeurent rangées et rengainées. Un accident est si vite arrivé..... Vous occuperez une place sur la proue. Votre monture sera attachée pour ne pas avoir à se balader sur le pont. En mer, chaque acte de mon équipage ne doit pas être perturbé. Et comme précédemment, vous obéirez à mes ordres. Un passager n'esquive pas les injonctions d'un capitaine''
À nouveau, il tendit son regard vers le canard géant. Et s'il tendait un petit test pour confirmer certains de ses songes à son sujet ?
''Et j'espère que votre poulet géant n'est pas difficile en terme alimentaire. Il mangera ce que nous aurons à bord. A moins que vous ayez avec vous un sac de graines ? ''
C'était téméraire, osé même, mais la réponse méritait-elle pas d'apparaître sous son regard ?
Invité
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Triple flûte. Ce maudit capitaine se montrait bien plus assidu que les personnes qu'Helkyn avait l'habitude de côtoyer lors de ses voyages, il pointait avec aisance chaque petite erreur que le gobelin pouvait faire dans sa bancale plaidoirie. D'ailleurs, ce dernier fit volte-face pour faire front à cet infernal borgne, croisant les bras tout en cherchant ce qu'il pourrait bien répondre, essayant de mémoriser chaque pic lancé à son encontre. Et dès lors qu'une cinglante réplique naissait dans son esprit, le capitaine ou son équipage reprenait la parole, l'empêchant d'abattre son épée verbale. Les premiers signes de frustration vinrent à se montrer tandis que le mauvais orateur soulevait des bribes de sables en tapant du pied.
Enfin, ce fut à son tour de conduire cette joute intellectuelle, la colère commençant à monter alors que Krognar était traité de poulet. Le béhémoth entendit parfaitement cette risible insulte qu'il avait appris à s'en moquer au fil des années. La bête n'était pas bien vieille, une dizaine d'année tout au plus, mais tant de fois les viles brigands s'essayaient à la ridiculiser pour en payer rapidement le prix. Poulet, canard, oiseau de basse cours . . . Et tant de plats furent cités basé sur sa nature qu'il en était devenue presque humoristique d'entendre toujours les mêmes répliques rabâchés. Puis, d'une autre mesure, le prédateur avait la tête sur les épaules et montrait une froideur émotionnelle terrifiante contrairement à son maître qui pouvait s'enrager dès que son ego venait à être titiller, et ceux même pour une broutille. Aussi, le regard vigilant de Krognar se déplaça un bref instant sur le capitaine avant de retourner à son occupation principale, aka, surveiller le maximum de personne possible. Tout comme surveiller ce que son cavalier allait bien pouvoir dire.
Durant ce même laps de temps, Helkyn avait commençait à déployer tous ses talents de diplomates en s'élançant dans un discours le défendant.
Ma monture n'est en rien un "poulet", bien plus proche d'un canard ou d'une oie bien que je n'en possède aucune certitude. Quant à son régime, elle est prompt à manger de tout, à mon instar en réalité. Et n'ayez pas la moindre crainte quand à nos aptitudes à faire front en mer, nous avons déjà moult fois bravé ces viles tempêtes par le passé, emploi oblige . . .
Stop. Ne dis pas que notre base est sur un rocher aux larges des côtes.
. . . Hum Hum. Enfin, ce ne sera pas notre première navigué. Sans commune mesure, je consens à suivre vos indications pour qu'elle se déroule efficacement, il me serait bien malvenu de causer le moindre soucis, j'aimerais autant rejoindre la terre que vous votre quai.
Cependant, l'idée de se séparer de Krognar lui déplaisait. Même si le capitaine n'avait point indiqué avec exactitude l'endroit où le behemoth serait installé, le gobelin gardait en tête l'éventualité d'une attaque sur sa bête. S'ils se retrouvaient séparés, la cata risquait d'arriver, comment sa pauvre monture ferait-elle pour se défendre sans sa prodigieuse présence ? Non, non, non. Ce point devait être à discuter.
Navré d'avoir à ainsi vous questionner. Mais où Krognar sera-t'il installé ? J'entends que sur le pont cela vienne à gêner, mais où ira-t'il donc ? C'est que je n'aimerais pas le délaisser, pas plus qu'il ne se retrouve coincé entre deux caisses sans espace pour la virée.
Je te félicites d'y avoir pensé tout seul. Ils vont probablement nous tendre un piège. Je n'aime pas son air à ce capitaine, il est louche et doit mijoter quelque chose.
Hahah, merci de féliciter mon génie.
. . .
Mince. Le gobelin venait de se rendre compte qu'il venait de parler tout haut pour répondre à une voix que seul lui entendait. Il tenta un sourire pleines dents dehors pour faire passer ce faux pas. Reprenant presque aussitôt la conversation pour détourner quelques suspicions.
Mais dites moi cher capitaine, de quelle ressource faites vous donc commerce ?
Une autre question venait de lui traverser l'esprit, un fait que Krognar avait depuis longtemps évalué et ce qui lui avait permis d'ainsi affirmer que ces marins étaient des pirates. Où était donc l'équipage du navire échoué ?
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Le masque que portait le Capitaine dissimulait totalement les traits de son visage mutilé. Mais même sans cela, il n'y aurait rien eu à lire, hormis un air impassible, scrutant l'interlocuteur en face de lui. Et pas que lui. Sa monture se trouvant pas loin de son cavalier, était dans son champ de vision, bien que réduit d'un œil, demeurait capable de capter le moindre changement subtil de comportement ou de posture. Et il perçut ce qu'il espérait voir chez la grande bestiole. Il croisa le regard du monstrueux aviaire, qui s'était tendu dans sa direction, après avoir prononcé le terme ''poulet'' d'entre ses lèvres. Le test osé avait son retour : cette monture était plus intelligente qu'elle ne laissait transparaître. C'était là une information qui n'était pas à négliger, vu qu'il envisageait d'embarquer elle et son petit bipède gobelinoïde. Bien… Il avait pu obtenir une information recherchée, et pas des moindres... mais quelque chose manquait encore. Il ne doutait pas qu'elle viendrait à lui.
Notant que l'énorme oiseau bipède maintenait sa vigilance, malgré quelques instants qu'il s'était accordé à jauger le Masqué. Le Capitaine, tout en ne perdant pas le fil de la conversation, poursuivait d'analyser la situation, maintenant qu'il avait sciemment semé quelques graines perturbatrices. Bien entendu, il fit mine de n'avoir rien remarqué. Mais qui sait, avec ces deux loustics qui se jouaient peut-être de lui…
''Sir'' Helkyn reprit la parole, jouant cette fois les diplomates. Il y aurait eu de quoi ricaner sur les dires du gobelin, si le Capitaine aurait été dans l'optique de se gausser suite aux dires de son interlocuteur. Il en était tout autre. Comme tantôt, toujours dans son mutisme caractéristique, il écoutait et réfléchissait sur ce qui venait à ses oreilles. Sa tête se tourna quelques secondes vers Krognar, avant de prendre la parole.
''Vous possédez une volaille géante et vous n'avez aucune certitude quant à ce qu'elle ait en réalité ? Voilà qui est quelque peu... déconcertant.''
Oui, il rajoutait une couche sur la nature même de Krognar. Il savait la bestiole suffisamment intelligente pour qu'elle soit capable de comprendre certains mots. Il poussait plus loin cet élément, pour déterminer jusqu'où l'animal emplumé était apte à raisonner. Puis, il rebondit sur la prétendue expérience du gobelin sur ses sorties en mer.
''L'alimentation de votre monture vous incombe alors. Si elle fait la difficile sur ce qu'elle aura à disposition, le souci sera vôtre. Revenons à du concret. Si vous êtes expérimenté à des ''missions'' en haute mer, je ne devrai pas redouter à des remises en question de mes décisions, peu importe la situation… N'est-ce pas ? ''
Il tenait à mettre les choses au clair. Des embarqués qui se disaient habitués à prendre la mer étaient souvent aptes à enquiquiner leur monde surtout... pensant mieux savoir que de véritables expérimentés de la haute mer comment gouverner un navire et commander son équipage. Bon, au moins, le gobelin était, semblait-il, prêt à se plier aux ordres du Capitaine, tant qu'il retrouvait la terre ferme de l'autre côté de la mer. Et quelque chose éveilla grandement son attention : juste une réplique, seulement une… il remerciait quelqu'un ou quelque chose de son génie… Ça, c'était un élément important, qu'il ne devra pas négliger. Il y réfléchira plus assidûment une fois en mer.
''Vous et votre monture serez placés sur le pont de la proue. Je demanderai à mes hommes de vous monter l'équivalent d'une tente pour vous préserver des affres des éléments, pour tous les deux. Avec ce que je prévois d'embarquer en soute, je n'aurai pas la place de placer votre monture dans les cales. Au vu sa taille et de son… caractère, se trouver sur le pont sera le mieux. ''
Il concéda de répondre à la petite curiosité du gobelin quant à ce qu'il commerçait comme marchandises.
''Des denrées ou des marchandises recherchées par les commerçants Reikois ou Républicains... qui permettre de jouir d'un bon retour financier dans le cadre d'un commerce légal. Seriez-vous dans le commerce maritime, Sir Helkyn''
Ce qui serait des plus improbables.
''Suis-je bête.... Vous aviez énoncé les circonstances de votre arrivée au sein de cette île. Sinon, vous auriez eu votre navire....''
Notant que l'énorme oiseau bipède maintenait sa vigilance, malgré quelques instants qu'il s'était accordé à jauger le Masqué. Le Capitaine, tout en ne perdant pas le fil de la conversation, poursuivait d'analyser la situation, maintenant qu'il avait sciemment semé quelques graines perturbatrices. Bien entendu, il fit mine de n'avoir rien remarqué. Mais qui sait, avec ces deux loustics qui se jouaient peut-être de lui…
''Sir'' Helkyn reprit la parole, jouant cette fois les diplomates. Il y aurait eu de quoi ricaner sur les dires du gobelin, si le Capitaine aurait été dans l'optique de se gausser suite aux dires de son interlocuteur. Il en était tout autre. Comme tantôt, toujours dans son mutisme caractéristique, il écoutait et réfléchissait sur ce qui venait à ses oreilles. Sa tête se tourna quelques secondes vers Krognar, avant de prendre la parole.
''Vous possédez une volaille géante et vous n'avez aucune certitude quant à ce qu'elle ait en réalité ? Voilà qui est quelque peu... déconcertant.''
Oui, il rajoutait une couche sur la nature même de Krognar. Il savait la bestiole suffisamment intelligente pour qu'elle soit capable de comprendre certains mots. Il poussait plus loin cet élément, pour déterminer jusqu'où l'animal emplumé était apte à raisonner. Puis, il rebondit sur la prétendue expérience du gobelin sur ses sorties en mer.
''L'alimentation de votre monture vous incombe alors. Si elle fait la difficile sur ce qu'elle aura à disposition, le souci sera vôtre. Revenons à du concret. Si vous êtes expérimenté à des ''missions'' en haute mer, je ne devrai pas redouter à des remises en question de mes décisions, peu importe la situation… N'est-ce pas ? ''
Il tenait à mettre les choses au clair. Des embarqués qui se disaient habitués à prendre la mer étaient souvent aptes à enquiquiner leur monde surtout... pensant mieux savoir que de véritables expérimentés de la haute mer comment gouverner un navire et commander son équipage. Bon, au moins, le gobelin était, semblait-il, prêt à se plier aux ordres du Capitaine, tant qu'il retrouvait la terre ferme de l'autre côté de la mer. Et quelque chose éveilla grandement son attention : juste une réplique, seulement une… il remerciait quelqu'un ou quelque chose de son génie… Ça, c'était un élément important, qu'il ne devra pas négliger. Il y réfléchira plus assidûment une fois en mer.
''Vous et votre monture serez placés sur le pont de la proue. Je demanderai à mes hommes de vous monter l'équivalent d'une tente pour vous préserver des affres des éléments, pour tous les deux. Avec ce que je prévois d'embarquer en soute, je n'aurai pas la place de placer votre monture dans les cales. Au vu sa taille et de son… caractère, se trouver sur le pont sera le mieux. ''
Il concéda de répondre à la petite curiosité du gobelin quant à ce qu'il commerçait comme marchandises.
''Des denrées ou des marchandises recherchées par les commerçants Reikois ou Républicains... qui permettre de jouir d'un bon retour financier dans le cadre d'un commerce légal. Seriez-vous dans le commerce maritime, Sir Helkyn''
Ce qui serait des plus improbables.
''Suis-je bête.... Vous aviez énoncé les circonstances de votre arrivée au sein de cette île. Sinon, vous auriez eu votre navire....''
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Diablerie qu'Helkyn commençait à être agacé par les piètres manières de ce capitaine. En venant même à se demander comment ce dernier pouvait bien faire affaire avec un tel comportement, empli d'injure et de paranoïa, puis, d'un éclat d'intelligence, le gobelin se souvint qu'il faisait face à un pirate ou contrebandier, pas vraiment le genre d'individu pour faire dans la belle parole ni l'empathie. Malgré tout, il grinçait des dents et se retenait de ne point s'énerver, se frottant l'arrête nasale de deux doigts et laissant un soupir s'échapper.
Restes calme, rappel toi qu'on doit rejoindre la terre ferme.
Oui. La voix n'avait pas tort et Helkyn essaya tant bien que mal de recouvrer ses esprits, désirant plus que tout quitter cet endroit et ceux même au prix d'un voyage en compagnie d'un exécrable personnage qu'il n'hésiterait pas un instant à dénoncer aux autorités portuaires si son comportement ne venait point à s'améliorer. D'ailleurs, la paranoïa continua lorsque, pour une énième fois, cet impassible borgne remis en question les capacités des deux compères à savoir se tenir en mer. Ce fut la goûte de trop et, levant les bras au ciel d'un geste théâtral avant de venir fermer ses poings contre ses hanches, le gobelin s'enragea.
Par la sainte mer bleu, pourriez vous un instant cesser d'être aussi taciturne et désagréable ? Diantre que cela est insupportable de faire front à un individu si grognon. J'ai déjà énoncé que nous vous écouterions et agirions selon vos désirs sur votre navire le temps d'enfin amarrer, tout comme le fait que Krognar mangera ce qu'il y a de disponible sans ronchonner. De plus, le ciel même vous en conjure de faire preuve d'un peu de bienséance à notre égard, suis-je en train d'appeler votre navire un rafiot, une barque ou tout autre terme dégradant ? De même que votre équipage je ne traites point d'illettrés ou de stupide. Je suis certains qu'ils ne le sont pas. Alors que de diable, pourriez vous cessez de dire volaille ou poulet vis à vis de mon compagnon et simplement l'appeler de son nom ?
Bravo. Je crois qu'ils n'ont pas appréciés.
En effet, outre le capitaine qui semblait rester toujours aussi impassible, camouflé par son masque et sa capuche, les membres de son équipages eux affichaient bel et bien des mines colériques ou renfrognées. Krognar en aperçut même quelques uns avoir les mains se dirigeant vers le manche de leurs armes. Néanmoins, le béhémoth ne réagit pas immédiatement, ne cherchant point à se rendre plus menaçant ou agressif. L'air était déjà suffisamment explosif pour ne pas avoir à en rajouter.
OUI. J'ai bien cru remarquer que vous n'appréciaient pas ainsi une telle remontée de vos bretelles mais point nécessité de s'emporter pour autant. Pour parler de sa véritable nature, ce n'est pas un manque d'intérêt mais une incapacité générale à réellement en connaître l'origine. Observez le bien et vous verrez qu'il n'est ni l'un ni l'autre, un béhémoth parmi le règne animal qu'une source surnaturelle a infusé de sa puissance.
Le gobelin se gratta à nouveau l'arrête du nez, laissant un autre soupir s'extirper de sa bouche grivoise. Intérieurement, il croisait les doigts que la situation ne dégénère pas, quel drame serait-il autrement qu'aucun marin ne puisse faire naviguer ce navire s'ils venaient tous à servir d'encas à Krognar.
Pardi, levons les drapeaux blancs et côtoyons nous en toute bienséance le temps d'une naviguée. Une fois à bon port, je vous offrirais besace d'or et, si vous le désirez, je pourrais également vous ouvrir les portes de quelques commerçants fructueux. Je ne doutes pas que vous possédiez déjà puissants alliés, mais il est toujours bon d'en avoir davantage. Néanmoins, je vous parlerai plus en détail de ces contacts une fois sur le plancher de votre vaisseau. Combien de temps faudra-t'il avant de retrouver la terre ? Une ou deux journées tout au plus ? Sur votre propre territoire, ni moi ni mon compagnon ne serons assez stupide pour tenter quoi que ce soit à votre encontre ni remettre en question vos ordres. De grâce, cessons de tourner autour d'un pot fumant et acceptez ou non simplement cette requête de ma part.
En signe de bienveillance, le gobelin détacha la lanière maintenant son arbalète à son ceinturon, laissant l'arme de poing tomber sur le sable. Puis, il s'avança main droite tendu en direction du capitaine, prêt à conclure cet accord d'une valeureuse poignée de main.
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Altarus Aearon
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Le capitaine demeurait totalement stoïque devant l'énervement croissant du gobelin. Il le regardait gesticuler, s'exclamer et tout ce qui pouvait donner un aspect pseudo dramatique à sa situation d'insulter. Chose certaine était que contrairement à lui, son oiseau géant restait campé sur sa position. Derrière le Masqué, les marins avaient cessé leurs activités du moment, jugeant que l'interlocuteur de leur capitaine devenait de plus en plus désagréable envers lui. Ils savaient leur chef capable de rester de marbre devant le ton qui montait, devant les gesticulations du courtaud, mais ils n'appréciaient pas ce qu'ils entendaient.
Le Masque patientait. Il était plus sage d'attendre que cesse ce maelstrom de vives émotions, afin de voir s'il se calmerait ou non. Car si Helkyn venait à oublier qu'il dépendait de ce sombre personnage pour quitter cette île, il n'y aura aucun regret, aucun remords à l'abandonner sur place. Donc, l'homme au visage dissimulé attendait que le cavalier ait fini de déblatérer. Il baissa à peine la tête en voyant l'arbalète être détachée de sa ceinture et tomber simplement sur le sable. Ce geste, sans doute empli de toute la bonne volonté du monde, était peu digne d'intérêt. Une fois à bord du Cetus, Helkyn ne pourra commettre l'irréparable. Il ne sera qu'avec son compagnon à plumes, face à tout un équipage. Et bien qu'il jouait de sa langue pour se donner un panache qui était devenu de la mauvaise comédie, il n'aurait pas la bêtise de commettre l'erreur de s'en prendre à un des marins... Quoique... l'impitoyable était devenu presque le pitoyable. Bien, et s'il reprenait un peu les rênes ?
''C'est bon ? Avez-vous fini vos jérémiades ? ''
Le ton était devenu un peu plus autoritaire et glacial.
''Cessez de vous faire passer pour ce que vous n'êtes pas, à savoir un beau parleur grandiloquent. Vous n'avez personne à impressionner ici. Et il aurait été de bon ton de ne pas dissimuler le fait que... Krognar est bien plus vif d'esprit qu'il n'y parait. Prenez son exemple et déblatérez moins de bêtises. Parlez normalement, au lieu de discourir. . ''
S'il avait eu plus de temps, il aurait pu passer plus d'une heure à continuer à palabrer de la sorte. L'exercice n'était en rien difficile pour lui. Mais ici, sur une plage avec une épave éventrée, gisant sur le sable, avec la fin de journée qui commençait à empourprer les cieux, le temps était précieux. Au moins, avec l'énervement fortement exprimé du cavalier-gobelin, il avait pu avoir une bonne partie des informations qu'il avait visées. Le gobelin était seul avec son compagnon géant. Ça et l'intelligence plus qu'évidente du dit grand aviaire. Maintenant restait à déterminer s'il embarquerait ces deux êtres.
''Et s'il y a bien une chose que je n'apprécie guère, est qu'on sous-estime mes hommes et moi-même. ''
L'embarquait-il, ou pas ? Il n'avait guère besoin de renflouer ses caisses. Sa prise suffirait largement à donner une prime à l'ensemble de son équipage. Il réfléchit. Le laisser reviendrait à laisser un témoin aigri qui serait capable de raconter n'importe quoi, au point de fabuler des énormités. Oh, il savait très bien qu'en sillonnant les mers pour capturer des navires et les vider de leurs cargaisons n'était guère apprécié. Mais avec l'autre lascar à la langue bien pendue, qui sait ce qu'il serait capable d'inventer pour jouer sur le côté ''impitoyable'' de sa profession de chasse.
''Votre place et celle de votre compagnon à plumes est à payer avant d'embarquer, et c'est non négociable. Si le vent nous est favorable, nous serons demain soir sur les terres du continent. ''
Il prit la main tendue d'Helkyn dans une bonne et forte poigne, acceptant finalement ce geste dit bienveillant. Puis, une fois qu'il eut libéré sa main de la sienne, il lança quelques ordres.
''Embarquez ce que vous avez pu sortir des soutes de l'autre carcasse. Tant pis pour le reste, nous avons assez perdu de temps que cela. Installez une toile étanche à la proue, nous aurons deux passagers ! Veuillez à les faire embarquer sans heurts. ''
Sa tête masquée se porta à nouveau sur le gobelin.
''N'oubliez pas de ramasser votre arbalète. ''.
Son attention se porta sur Krognar quelques instants, puis d'un pas vif, il se dirigea vers le brick échoué. Il y avait encore sa dernière inspection à faire avant d'embarquer sur le Cetus et de récupérer ce qu'il cherchait à chaque fois sur chacune de ses prises.
Le Masque patientait. Il était plus sage d'attendre que cesse ce maelstrom de vives émotions, afin de voir s'il se calmerait ou non. Car si Helkyn venait à oublier qu'il dépendait de ce sombre personnage pour quitter cette île, il n'y aura aucun regret, aucun remords à l'abandonner sur place. Donc, l'homme au visage dissimulé attendait que le cavalier ait fini de déblatérer. Il baissa à peine la tête en voyant l'arbalète être détachée de sa ceinture et tomber simplement sur le sable. Ce geste, sans doute empli de toute la bonne volonté du monde, était peu digne d'intérêt. Une fois à bord du Cetus, Helkyn ne pourra commettre l'irréparable. Il ne sera qu'avec son compagnon à plumes, face à tout un équipage. Et bien qu'il jouait de sa langue pour se donner un panache qui était devenu de la mauvaise comédie, il n'aurait pas la bêtise de commettre l'erreur de s'en prendre à un des marins... Quoique... l'impitoyable était devenu presque le pitoyable. Bien, et s'il reprenait un peu les rênes ?
''C'est bon ? Avez-vous fini vos jérémiades ? ''
Le ton était devenu un peu plus autoritaire et glacial.
''Cessez de vous faire passer pour ce que vous n'êtes pas, à savoir un beau parleur grandiloquent. Vous n'avez personne à impressionner ici. Et il aurait été de bon ton de ne pas dissimuler le fait que... Krognar est bien plus vif d'esprit qu'il n'y parait. Prenez son exemple et déblatérez moins de bêtises. Parlez normalement, au lieu de discourir. . ''
S'il avait eu plus de temps, il aurait pu passer plus d'une heure à continuer à palabrer de la sorte. L'exercice n'était en rien difficile pour lui. Mais ici, sur une plage avec une épave éventrée, gisant sur le sable, avec la fin de journée qui commençait à empourprer les cieux, le temps était précieux. Au moins, avec l'énervement fortement exprimé du cavalier-gobelin, il avait pu avoir une bonne partie des informations qu'il avait visées. Le gobelin était seul avec son compagnon géant. Ça et l'intelligence plus qu'évidente du dit grand aviaire. Maintenant restait à déterminer s'il embarquerait ces deux êtres.
''Et s'il y a bien une chose que je n'apprécie guère, est qu'on sous-estime mes hommes et moi-même. ''
L'embarquait-il, ou pas ? Il n'avait guère besoin de renflouer ses caisses. Sa prise suffirait largement à donner une prime à l'ensemble de son équipage. Il réfléchit. Le laisser reviendrait à laisser un témoin aigri qui serait capable de raconter n'importe quoi, au point de fabuler des énormités. Oh, il savait très bien qu'en sillonnant les mers pour capturer des navires et les vider de leurs cargaisons n'était guère apprécié. Mais avec l'autre lascar à la langue bien pendue, qui sait ce qu'il serait capable d'inventer pour jouer sur le côté ''impitoyable'' de sa profession de chasse.
''Votre place et celle de votre compagnon à plumes est à payer avant d'embarquer, et c'est non négociable. Si le vent nous est favorable, nous serons demain soir sur les terres du continent. ''
Il prit la main tendue d'Helkyn dans une bonne et forte poigne, acceptant finalement ce geste dit bienveillant. Puis, une fois qu'il eut libéré sa main de la sienne, il lança quelques ordres.
''Embarquez ce que vous avez pu sortir des soutes de l'autre carcasse. Tant pis pour le reste, nous avons assez perdu de temps que cela. Installez une toile étanche à la proue, nous aurons deux passagers ! Veuillez à les faire embarquer sans heurts. ''
Sa tête masquée se porta à nouveau sur le gobelin.
''N'oubliez pas de ramasser votre arbalète. ''.
Son attention se porta sur Krognar quelques instants, puis d'un pas vif, il se dirigea vers le brick échoué. Il y avait encore sa dernière inspection à faire avant d'embarquer sur le Cetus et de récupérer ce qu'il cherchait à chaque fois sur chacune de ses prises.
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Alors là, s'en était de trop !
Ce fichu capitaine pouvait bien se le foutre dans le cul son embarcation avec toute sa ribambelle de pirate d'eau douce ! Il y avait bien des choses que le père Helkyn pouvait supporter, mais ça, grand dieu jamais ! Oser remettre en question son éloquence sans faille, tout comme dénigrer sa nature vaillante et sincère, c'était bien des paroles de trop. Aussi s'arrêta-t'il dans son avancée, rengainant par la même occasion sa main tendu en signe de bienveillance. Il en était trop. Le gobelin était prompt à se montrer bienveillant autant qu'il le fallait, mais il n'allait pas pour autant se laisser marcher sur les pieds. Bon sang qu'il préférait rentrer sur un radeau de fortune plutôt qu'embarquer avec ce voleur de pacotille.
Vraiment ? Tu vas supporter voguer sur une planche de bois des jours durant ?
...
Reprends ton calme. Dès qu'on touchera le sol ce type appartiendra au passé.
...
Reprends ton calme. Dès qu'on touchera le sol ce type appartiendra au passé.
Et puis quoi encore ?
Maugréa Helkyn dans sa moustache. Son front devenait rouge de colère autant que de frustration, et son regard jusqu'à présent amical prenait des tournures de canons prêt à déclencher un véritable apocalypse. Son sourire se figea, puis se crispa pour disparaître derrière le même rictus qui le dévisageait dès lors qu'il faisait front à l'une de ses proies. Oh oui, comme il imaginait déjà en cet instant crever l'unique œil qui restait à ce capitaine avec ses propres doigts, lui faisant lécher ces mêmes doigts pour qu'il puisse goûter au jus de son orbite crevé. Pour sûr, il s'appliquerait ensuite à l'attacher à la proue de son propre navire, telles les sirènes de bois sculptées que l'on pouvait y trouver avant d'envoyer son rafiot se briser contre des récifs.
Et bien que ledit capitaine sembla calmait la froideur qu'il venait d'affichait, tendant à accepter le compromis, le gobelin lui n'en était plus là. La poignée de main n'eut jamais lieux, plutôt pourrir dans le domaine de Puantrus pour l'éternité qu'effleurer sans violence ce grognon personnage.
Ne déclenche pas d'affrontement. Sinon tu te démerderas seul. Compris ?
Mais la cocote minute qu'était devenu le crâne du cavalier ne pouvait se taire, et, dans une nouvelle explosion de saveur, il reprit l'ascendant de cette joute verbale de plus belle. Cette fois, les mots sortiraient avec autant de violence que de sincérité, sans chercher à se faire "beau parleur" comme l'autre l'affirmait.
Mais de quel droit osez vous ainsi me parler ?! Vile pirate que vous êtes à piller ce navire échoué, que vous avez sans aucun doute poussé à terminer sa vie ici. Oh, nous parlons de cachoteries, de dissimulation, mais vous n'êtes pas mieux placé pour parler à vous faire passer pour un honnête commerçant alors que vous n'êtes qu'une crapule de bas étage. Un parasite marin. Pas plus que vous n'êtes doué d'un esprit supérieur, autrement vous auriez remarqué qu'en aucun moment je n'avais sous-estimé ni vous ni votre équipage, contrairement à vos propres ridicules élucubrations à l'égard de mon compagnon.
Le gobelin, fou de rage, s'avançait tout en parlant vers ce faux gros dur, un doigt vindicatif pointé droit vers lui. Cependant, il s'arrêta un instant dans sa démarche pour regarder l'équipage d'un rapide mouvement avant de reporter son attention sur la cible principale de ce courroux.
Et qu'aucun de vos sous-fifres n'osent lever le petit doigt où il s'agira d'une déclaration de guerre entre nous.
A ces paroles, Krognar gratta dans une posture menaçante le sable sous sa patte, puis, avec le lenteur d'un prédateur prêt à bondir sur sa proie, il commença à s'avancer sur la plage pour s'arrêter à cinq bons mètres des deux jouteurs.
Ma sympathie a bien des limites et si vous désirez tant savoir pourquoi les brigands craignent mon nom, je peux vous le montrer sans plus attendre. Je me suis sans doute fourvoyé en croyant qu'une raclure de votre espèce pourrait se montrer suffisamment sain d'esprit pour ne point chercher d'ennuis avec un limier du Razkaal, mais il semblerait que ce ne soit guère le cas. Et cette si généreuse somme d'argent n'est sans doute point assez pour vous, alors je peux toujours vous offrir de garder vos vies. A moins que vous ne désiriez bouffer pendant les jours qui viennent les restes de votre équipage que je vous aurez préparé ?
Hum . . . Ce n'est pas ce que j'appel se calmer . . .
Dépité, le gobelin finit par cesser ses "jérémiades", se grattant l'arrête nasale à nouveau. La rougeur de son crâne s'estompait pour laisser la couleur pêche reprendre sa domination. Il soupira d'exaspération.
. . . Bien, nous sommes à présent tous deux coincés sur cette île et, si nous voulons esquiver un bain de sang qui s'avérera perdant pour nos deux parties, je nous encourage à une coopération fortuite. Comme convenus je vous donne les couronnes en ma possession et vous me ramenez sur la terre ferme. Ensuite, nous oublierons à jamais nos noms et nos existences réciproques. Vous n'êtes qu'un pirate dont je n'ai que faire, votre activité ne m'intéresse en aucun cas, c'est à d'autres personnes de se charger de votre arrestation si jamais ils y parviennent un jour. Nous ne souhaitons tous les deux qu'une chose, repartir d'ici vivant et sans trop de perte, et cet accord ne me plaît sans doute pas plus à moi qu'à vous, néanmoins, je ne vois guère d'autre solution. Comme vous l'avez dit, Krognar est bien plus intelligent qu'il en a l'air, c'est un prédateur né, un béhémoth du règne animal. Je doutes que vous vous ou votre équipage n'aient envie de s'y frotter pas plus que l'inverse.
Pour une énième fois, le gobelin soupira de dépit. La situation ne lui plaisait pas vraiment, car s'il avait l'habitude de côtoyer la plèbe criminelle, c'était rarement aussi forcée par les évènements. En général, son nom suffisait à jouer en sa faveur, mais la mer était un domaine où il mettait rarement les pieds. Peut-être un jour devrait-il se rendre à Kaizoku pour qu'on le connaisse même dans ce milieu hostile.
Alors ? Guerre ou paix ?
La suite des évènements n'étaient plus entre ses mains. Il n'avait pas spécialement envie de se battre car si le gobelin ne doutait pas de la victoire, les blessures seraient tout de même présente et toute cette merde ne l'aiderait en rien à retrouver la terre ferme. Mais s'il le fallait, tant pis, il aurait fait ce qu'il pouvait pour trouver un terrain d'entente.
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Altarus Aearon
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Donc le gobelin retira donc sa main. Sans mot dire, le Masqué remit sa main derrière son dos, reprenant sa posture de l'instant, droit et observateur, sans rien rajouter d'autre. Derrière lui, ses hommes s'activaient à charger les caisses dans l'un des canots encore présents sur le bord de bord. Une fois chargé, il pourra refaire un autre aller et retour. Le Capitaine n'avait pas pris le temps de bien observer tout ce qui restait encore à mener à bord de son brick, accaparé par la présence gobeline qui rougissait de colère en face de lui. À première estimation, deux allers et retours de canots devraient suffire. Avec un rapide coup d'œil sur la caisse convoitée à bord de l'épave, de s'assurer que tout était parfaitement agencé et amarré dans les cales du Cetus.... oui, il devrait être encore dans les temps pour embarquer. Après restait encore le facteur incertain d'avoir deux passagers en plus… Eux aussi devaient être transportés et menés à bord... Mais avec de la réaction d'Helkyn et de ce qu'il lui jetait à la face, son acceptation de l'embarquer se retrouva à nouveau dans la balance de décisions.
Stoïquement, dans sa posture droite, il laissa le cavalier gobelin débiter sa colère. La tempête hurlait, bien plus fortement que précédemment. Et même à l'approche d'Helkyn qui réduisait la distance qui les séparait, il demeurait de marbre, toujours silencieux. Ce ne serait pas le premier ouragan coléreux qu'il affrontait. Et son index pointé dans sa direction… encore une mimique pour appuyer ses propos rageux. Quelle perte d'énergie surtout !
Plusieurs marins s'étaient de nouveau arrêtés, avant de rire quant à la menace d'une quelconque déclaration de guerre, avant de reprendre vivement le travail de chargement, en voyant le Masqué tourner légèrement la tête en leur direction. Puis, Krognar s'approcha à son tour tout gardant une distance de quelques mètres du duo. Le sable portait encore le sillon de ses griffes. Un homme d'équipage avait grogné à cette attitude, avant de se faire taper derrière le crâne par son camarade proche et qui lui soufflait de laisser le capitaine gérer le bazar.
Et le bazar, en effet, se produisait en forte éloquence bouillonnante, plus que désastreuse même pour un individu qui désirait tellement quitter cette île. Là encore, y aurait de quoi rire, en prime, avec ses menaces. Se rendait-il au moins compte de ses dires ? Il dépendait d'un équipage entier et plus encore de son capitaine pour pouvoir se barrer d'ici ! Le borgne ne pouvait que regretter d'une chose : il s'était trompé sur la première impression que lui avait fait le gobelin. Mais cela était largement compensé parce qu'il apprit de sa bouche même : un Limier de la République. Rien que cela, il méritait d'office d'être laissé sur cette plage !
Quelques secondes passèrent, une fois que le courtaud eut posé sa question. Dans toute sa verve, il pensait avoir le dessus…
''Un simple petit jeu pour vous pousser un peu et on voit les effets… Que devrais-je réellement en conclure si nous croisons une énorme tempête manquant de nous couler ? ''
C'était là juste une petite question anodine , mais qui avait réellement son importance. Les priorités seront telles que le Masqué aurait autre chose à se préoccuper si la navigation en mer venait à rencontre de redoutables soucis.
Néanmoins, il était vrai, il n'avait pas véritablement mâché ses mots avec ce lascar, cherchant à en savoir plus encore, dépassant largement ce qui était nécessaire pour la sécurité de ses hommes et de son navire. S'amener en claironnant haut et fort qu'il était un chasseur de prime, employant un langage pour ce la jouer façon, plus que bourgeoise... Il avait bien fait de l'asticoter un peu pour le pousser dans ses retranchements et le résultat était plus qu'intéressant. Un limier de la République... Rien que cela. Et à voir comment le cavalier prenait les choses quand cela ne lui convenait pas…
''Donc vous êtes un limier. Et si selon vos termes, je suis un pirate, vous pensez sincèrement que je vais êtes réellement disposé à vous embarquer ? Que le prix soit de monnaie palpable ou de demeurer en vie par votre grande générosité à notre égard ? ''
Il laissa le temps au gobelin de bien méditer sur ces questions, avant de reprendre à la suite.
''Vous omettez un point essentiel : je suis votre seul atout pour quitter cette île et rejoindre le continent en un temps record. Donnez-moi mon équipage à manger durant des jours, très bien... Seul, mon navire ne peut naviguer. Tuez-moi, blessez-moi.... faites ce que vous voulez et jamais mon brick ne quittera cette baie. La mort est une chose qui nous suit dès que les voiles sont hissées et que le vent les gonfle pour nous jeter dans les bras de la mer. La mort est ce qui attend chacun d'entre nous et la mer n'attend que de nous l'offrir si elle décide de nous arracher la vie en compassion de sa bienfaisance à notre égard, nous qui la sillonnons, pensant la dominer. La mort fait partie de l'existence et si elle doit me prendre aujourd'hui, qu'elle le fasse. ''
Il avait déjà frôlé plusieurs fois la mort. De la savoir proche ne l'impressionnait plus trop. Il la redoutait, comme tout être vivant conscient de son existence. Mais des menaces d'Helkyn.....
''Pour répondre à votre question, c'est simple : neutralité. Si vous avez de quoi écrire, rédigez-moi un contrat d'embarquement en bonne et due forme, énoncé standard, comme dicté par les démarches administratives républicaines. Et signez là de votre main, ainsi que des griffes de Krognar. Avant la rédaction, conversez peut-être avec lui, pour être certain d'embarquer à mon bord, puisque je ne suis qu'un... pirate ! Maintenant, veuillez m'excuser, j'ai un chargement à superviser. Vous avez encore un peu de temps pour rédiger les termes du dit contrat sur un parchemin. Vous avez ce choix, ou alors vous pouvez décider de demeurer à terre. ''
S'il en avait sur lui, bien entendu. Cela fait, il se dirigea vers les caisses encore présentes, pour estimer plus précisément le temps qu'il resterait encore à fournir pour les charger à bord.
Stoïquement, dans sa posture droite, il laissa le cavalier gobelin débiter sa colère. La tempête hurlait, bien plus fortement que précédemment. Et même à l'approche d'Helkyn qui réduisait la distance qui les séparait, il demeurait de marbre, toujours silencieux. Ce ne serait pas le premier ouragan coléreux qu'il affrontait. Et son index pointé dans sa direction… encore une mimique pour appuyer ses propos rageux. Quelle perte d'énergie surtout !
Plusieurs marins s'étaient de nouveau arrêtés, avant de rire quant à la menace d'une quelconque déclaration de guerre, avant de reprendre vivement le travail de chargement, en voyant le Masqué tourner légèrement la tête en leur direction. Puis, Krognar s'approcha à son tour tout gardant une distance de quelques mètres du duo. Le sable portait encore le sillon de ses griffes. Un homme d'équipage avait grogné à cette attitude, avant de se faire taper derrière le crâne par son camarade proche et qui lui soufflait de laisser le capitaine gérer le bazar.
Et le bazar, en effet, se produisait en forte éloquence bouillonnante, plus que désastreuse même pour un individu qui désirait tellement quitter cette île. Là encore, y aurait de quoi rire, en prime, avec ses menaces. Se rendait-il au moins compte de ses dires ? Il dépendait d'un équipage entier et plus encore de son capitaine pour pouvoir se barrer d'ici ! Le borgne ne pouvait que regretter d'une chose : il s'était trompé sur la première impression que lui avait fait le gobelin. Mais cela était largement compensé parce qu'il apprit de sa bouche même : un Limier de la République. Rien que cela, il méritait d'office d'être laissé sur cette plage !
Quelques secondes passèrent, une fois que le courtaud eut posé sa question. Dans toute sa verve, il pensait avoir le dessus…
''Un simple petit jeu pour vous pousser un peu et on voit les effets… Que devrais-je réellement en conclure si nous croisons une énorme tempête manquant de nous couler ? ''
C'était là juste une petite question anodine , mais qui avait réellement son importance. Les priorités seront telles que le Masqué aurait autre chose à se préoccuper si la navigation en mer venait à rencontre de redoutables soucis.
Néanmoins, il était vrai, il n'avait pas véritablement mâché ses mots avec ce lascar, cherchant à en savoir plus encore, dépassant largement ce qui était nécessaire pour la sécurité de ses hommes et de son navire. S'amener en claironnant haut et fort qu'il était un chasseur de prime, employant un langage pour ce la jouer façon, plus que bourgeoise... Il avait bien fait de l'asticoter un peu pour le pousser dans ses retranchements et le résultat était plus qu'intéressant. Un limier de la République... Rien que cela. Et à voir comment le cavalier prenait les choses quand cela ne lui convenait pas…
''Donc vous êtes un limier. Et si selon vos termes, je suis un pirate, vous pensez sincèrement que je vais êtes réellement disposé à vous embarquer ? Que le prix soit de monnaie palpable ou de demeurer en vie par votre grande générosité à notre égard ? ''
Il laissa le temps au gobelin de bien méditer sur ces questions, avant de reprendre à la suite.
''Vous omettez un point essentiel : je suis votre seul atout pour quitter cette île et rejoindre le continent en un temps record. Donnez-moi mon équipage à manger durant des jours, très bien... Seul, mon navire ne peut naviguer. Tuez-moi, blessez-moi.... faites ce que vous voulez et jamais mon brick ne quittera cette baie. La mort est une chose qui nous suit dès que les voiles sont hissées et que le vent les gonfle pour nous jeter dans les bras de la mer. La mort est ce qui attend chacun d'entre nous et la mer n'attend que de nous l'offrir si elle décide de nous arracher la vie en compassion de sa bienfaisance à notre égard, nous qui la sillonnons, pensant la dominer. La mort fait partie de l'existence et si elle doit me prendre aujourd'hui, qu'elle le fasse. ''
Il avait déjà frôlé plusieurs fois la mort. De la savoir proche ne l'impressionnait plus trop. Il la redoutait, comme tout être vivant conscient de son existence. Mais des menaces d'Helkyn.....
''Pour répondre à votre question, c'est simple : neutralité. Si vous avez de quoi écrire, rédigez-moi un contrat d'embarquement en bonne et due forme, énoncé standard, comme dicté par les démarches administratives républicaines. Et signez là de votre main, ainsi que des griffes de Krognar. Avant la rédaction, conversez peut-être avec lui, pour être certain d'embarquer à mon bord, puisque je ne suis qu'un... pirate ! Maintenant, veuillez m'excuser, j'ai un chargement à superviser. Vous avez encore un peu de temps pour rédiger les termes du dit contrat sur un parchemin. Vous avez ce choix, ou alors vous pouvez décider de demeurer à terre. ''
S'il en avait sur lui, bien entendu. Cela fait, il se dirigea vers les caisses encore présentes, pour estimer plus précisément le temps qu'il resterait encore à fournir pour les charger à bord.
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Le maëlstrom de colère était passé aussi vite qu'il était arrivé, le gobelin avait retrouvé son calme. Ou, plus exactement, il était dépité de continuer à entendre ce capitaine de malheureux essayer de retourner la situation à son avantage alors qu'il ne l'aurait jamais. Il n'y avait plus une once de haine ni de passion sur son visage, uniquement une plate lassitude. Soit, il allait se démerder autrement pour retrouver la terre ferme, pas besoin d'un marin pétant plus que ses oreilles. Le continent n'était pas si loin, et à moins que l'autre mette l'épave à brûler, il y aurait de quoi se fabriquer un radeau de fortune qui tiendrait bien une journée. Puis, la mer par ici n'était pas si agité, avec un peu de chance, elle serait même d'une tranquillité absolue au moment de se mettre à flot.
Huuuum. C'est un bien beau parler que vous venez de cracher, avec une philosophie de mort ambulant sympathique. Et vous m'avez eu à l'usure, j'abandonne toute tentative de communiquer avec vous. A votre grande stupéfaction, non, vous n'êtes pas mon seul moyen de retrouver le continent, j'ai d'autres ressources, vous étiez simplement le plus rapide. Récupérez cette marchandise si légalement acquise et espérez que nos routes ne se recroisent jamais.
Sans aucun cœur à la dramaturgie, le gobelin ne s'élança dans aucune grande prose pas plus qu'il ne gesticula avec théâtralité. Il souhaitait simplement retourner se percher sur les hauteurs de l'île, observer l'horizon bleuté et essayer de se rendre compte de combien de temps il lui faudrait pour retourner à Liberty. Merde. Ce foutu marin qui l'avait laissé ici allait le payer cher. Ses roubignoles il les boufferait griller au feu de bois quand le limier lui remettrait la main dessus, et pour sûr, ce jour finirait par arriver.
Vraiment ? Tu te rends bien comptes que c'est complétement con comme décision ?
M'en fou la voix. Allez Krognar, on se casse. J'en ai pleins les bottines d'essayer d'être cordial pour rien.
Donc parce que t'es froissé on va vraiment se taper encore une série de galère ?
Gneu gneu gneu. La ferme.
Le béhémoth roula des yeux, soupirant d'un dépit bien différent de celui de son maître, lui qui voyait déjà les futurs journées infernales se profilaient à l'horizon. Il allait encore devoir se taper tout le boulot pour lui sauver les miches. Néanmoins, la bête suivit les pas de son cavalier qui venait de tourner le dos au capitaine et sa clique de marin sans dire rien de plus. Le gobelin ramassa son arbalète toujours dans le sable pour la rattacher à son ceinturon avant de gravir la courte échelle installait au flanc de Krognar pour l'aider à le chevaucher.
Je t'en fouterais des contrats de bienséance. Pis quoi encore ?!
Maugréa-t'il dans sa moustache alors qu'il talonnait sa monture pour qu'elle presse le pas en direction de la longue pente qu'ils avaient emprunté pour venir.
- Spoiler:
- Pouet.
Désolé de cette fin abrupte. Tu peux reposter derrière pour conclure et mettre en validation. Merci pour le Rp c'était bien rigolo.
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Rang: C
Le Masqué avait cessé de marcher quand le Gobelin avait repris la conversation, non pas pour remercier le Capitaine, ou dans le même sens. Non, bien sûr que non. C'était encore pour s'exprimer avec sa verve coléreuse de tout à l'heure. Lentement, il tourna sa tête vers le cavalier, imposant une lente rotation de son corps pour faire face à nouveau à son interlocuteur court sur jambes. Cette fois, les bras demeuraient le long de son corps. Rien de menaçant, mais dans cette posture que l'on pourrait juger de normal, il mettait ses mains gantées non loin de ses armes. Toujours silencieux, il fixait Helkyn, qui s'égosillait contre lui. Vu la girouette qu'il était encore une fois, il ne préparait à le voir passer à l'attaque, ou du moins envoyer son gros compagnon à plumes sur lui.
Demeurant dans sa posture stoïque, il était prêt à réagir, attendant de voir ce que le Gobelin allait faire. Hormis le voir maugréer dans sa barbe -bien qu'il n'en avait pas, paraissant converser avec Krognar, qui, à voir sa tête, comprenait parfaitement qu'ils n'embarqueront pas sur le Cetus -, le risque d'offensive qu'il s'attendait à voir n'eut pas lieu. Néanmoins, il garda ses bras le long de son corps, en observant chaque geste du courtaud. Ce dernier veilla à ramasser son arbalète, pour la remettre à sa ceinture. Quand il enfourcha Krognar non sans une façon assez particulière. En même temps, vu la différence de taille entre les deux loustics ! Le Masqué aurait pu en rire, s'il avait un individu plus moqueur. Ce ne fut que le silence glacial qui demeurait
L'observant toujours, il ne rajouta rien à la nouvelle réplique maugréée. Il n'y avait rien à dire. Le Capitaine ne demandait pas la lune pourtant. Vu qu'il était confronté à un cabochard. Il attendit que ce duo soit parti pour retourner à ses occupations. Il pressa le pas pour rejoindre l'épave. Il avait perdu assez de temps.
Plus tard, quand le capitaine eut trouvé ce qu'il voulait à bord de sa prise échouée, que toutes les marchandises étaient à bord, bien calés et bien amarrés, il ordonna de lever l'ancre et de quitter cette petite crique caillouteuse. Quand les voiles furent déployées, prenant le vent de ce début de soirée, il jeta un dernier coup d'œil à la carcasse. Une fumée opaque commençait à monter des entrées de cale... et qui s'intensifiait à chaque seconde. Le Masqué avait veillé à mettre le feu sur ce navire, autant pour ne pas laisser la marchandise non prise pour d'autres opportunistes, que pour rien laisser de réutilisable dessus. Cela n'effacera peut-être pas les preuves, vu qu'il y avait eu deux témoins...
Le Cetus prit la direction de la haute mer, prêt à s'engloutir dans la nuit naissante.
Demeurant dans sa posture stoïque, il était prêt à réagir, attendant de voir ce que le Gobelin allait faire. Hormis le voir maugréer dans sa barbe -bien qu'il n'en avait pas, paraissant converser avec Krognar, qui, à voir sa tête, comprenait parfaitement qu'ils n'embarqueront pas sur le Cetus -, le risque d'offensive qu'il s'attendait à voir n'eut pas lieu. Néanmoins, il garda ses bras le long de son corps, en observant chaque geste du courtaud. Ce dernier veilla à ramasser son arbalète, pour la remettre à sa ceinture. Quand il enfourcha Krognar non sans une façon assez particulière. En même temps, vu la différence de taille entre les deux loustics ! Le Masqué aurait pu en rire, s'il avait un individu plus moqueur. Ce ne fut que le silence glacial qui demeurait
L'observant toujours, il ne rajouta rien à la nouvelle réplique maugréée. Il n'y avait rien à dire. Le Capitaine ne demandait pas la lune pourtant. Vu qu'il était confronté à un cabochard. Il attendit que ce duo soit parti pour retourner à ses occupations. Il pressa le pas pour rejoindre l'épave. Il avait perdu assez de temps.
Plus tard, quand le capitaine eut trouvé ce qu'il voulait à bord de sa prise échouée, que toutes les marchandises étaient à bord, bien calés et bien amarrés, il ordonna de lever l'ancre et de quitter cette petite crique caillouteuse. Quand les voiles furent déployées, prenant le vent de ce début de soirée, il jeta un dernier coup d'œil à la carcasse. Une fumée opaque commençait à monter des entrées de cale... et qui s'intensifiait à chaque seconde. Le Masqué avait veillé à mettre le feu sur ce navire, autant pour ne pas laisser la marchandise non prise pour d'autres opportunistes, que pour rien laisser de réutilisable dessus. Cela n'effacera peut-être pas les preuves, vu qu'il y avait eu deux témoins...
Le Cetus prit la direction de la haute mer, prêt à s'engloutir dans la nuit naissante.
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