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Arme des Veilleurs
Savoir
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”C’est parfait, je n’ai plus qu’à le poser sur ma tête.”
Maintenant qu’ils ont finit tout les deux de faire la course à l’idiot, ils reprennent quelque peu leur sérieux et se dirigent ensemble vers la cuisine où l’elfe s’attèle d’abord à nourrir le Démon. Posant une main sur Violence, elle concentre un souvenir dans ses pensées pour en passer les émotions à l’épée, les mains frétillent de la stimulation bienvenue, relâchant également la frustration accumulée sur cette dernière semaine due au manque de véhémence de son hôte. Le maigre souvenir participe faiblement à la régénération de la Lame, consolidant un peu plus la forme absente de Praelia en vue de sa prochaine réapparition, mais plus qu’accumuler un fragment de mémoire, le Démon utilise plutôt ce bref instant de contact pour profiter de sa connexion avec la chair de Nineveh et prélever l’évolution de son état de santé. Avec une rapide lecture succinte, elle remarque simplement:
”Ta pression artérielle est encore basse.”
Une fois accomplie, la médecin se transforme en cuisinière et commence à préparer divers plats qu’elle dépose progressivement sur la table. Pour avoir littéralement été dans l’estomac de Nineveh, Violence regarde la quantité de nourriture cuisinée et se demande même par quel miracle elle parviendra à tout avaler, la soigneuse comptant décidément bien répondre à cette question, se met à table.
Après avoir piqué deux trois fois dans sa salade et mangé une bouchée de pain, la savante relève la tête vers Violence, un morceau de viande à la bouche, pour lui demander si le Démon se sent satisfait de leur excursion.
”Difficile à dire… J’ai bien ressenti une signature propre à de l’essence de Démon en contrebas, mais le signal était faible, mêlé à autre chose et je ne l’ai ressenti qu’une seule fois contre les serpents réanimés.”
La Lame Famélique regarde la femme mastiquer son lard et absorber progressivement ses calories avant de continuer après quelques secondes:
”Je retournerai explorer la salle dans laquelle nous étions. Mais j’irai seule. Si je trouve quoi que ce soit qui puisse t’intéresser alors je viendrai te rechercher.”
Maintenant qu’elle était certaine que Nineveh survivrait et qu’elle était de surcroit en l’état de se soigner, Violence pouvait se remettre en quête du Compendium, elle irait d’abord fouiller dans les dédales qu’ils avaient exploré ensembles et seulement si ceux ci se révélaient peu fructueux, elle irait alors trouver l’homme de savoir ésotérique qu’elle avait vu dans les pensées de Lorindol, le fameux Eliëndir. La magie se rassemble lentement à l’intérieur du corps de l’épée, se préparant à la fois à se téléporter ailleurs et à faire apparaître Praelia une fois sur place. Tandis que la mana se canalise, le Démon dévisage une dernière fois la convalescente, une mortelle pour laquelle ses attentes étaient basses, et pourtant… entre le savoir qu’elle lui a apporté, les réflexions et l’introspection qu’elle a suscité chez elle et le lien de corruption qui les unit maintenant, elle figure probablement parmis ses rencontres les plus intéressantes. Nineveh de Basileïa. Sa mémoire pluri-millénaire n’oubliera pas ce nom.
”On se reverra Nineveh.”
Pas de flash de lumière, pas de bruit. L’épée disparaît.
Elle est son alliée. Elle reviendra.
Maintenant qu’ils ont finit tout les deux de faire la course à l’idiot, ils reprennent quelque peu leur sérieux et se dirigent ensemble vers la cuisine où l’elfe s’attèle d’abord à nourrir le Démon. Posant une main sur Violence, elle concentre un souvenir dans ses pensées pour en passer les émotions à l’épée, les mains frétillent de la stimulation bienvenue, relâchant également la frustration accumulée sur cette dernière semaine due au manque de véhémence de son hôte. Le maigre souvenir participe faiblement à la régénération de la Lame, consolidant un peu plus la forme absente de Praelia en vue de sa prochaine réapparition, mais plus qu’accumuler un fragment de mémoire, le Démon utilise plutôt ce bref instant de contact pour profiter de sa connexion avec la chair de Nineveh et prélever l’évolution de son état de santé. Avec une rapide lecture succinte, elle remarque simplement:
”Ta pression artérielle est encore basse.”
Une fois accomplie, la médecin se transforme en cuisinière et commence à préparer divers plats qu’elle dépose progressivement sur la table. Pour avoir littéralement été dans l’estomac de Nineveh, Violence regarde la quantité de nourriture cuisinée et se demande même par quel miracle elle parviendra à tout avaler, la soigneuse comptant décidément bien répondre à cette question, se met à table.
Après avoir piqué deux trois fois dans sa salade et mangé une bouchée de pain, la savante relève la tête vers Violence, un morceau de viande à la bouche, pour lui demander si le Démon se sent satisfait de leur excursion.
”Difficile à dire… J’ai bien ressenti une signature propre à de l’essence de Démon en contrebas, mais le signal était faible, mêlé à autre chose et je ne l’ai ressenti qu’une seule fois contre les serpents réanimés.”
La Lame Famélique regarde la femme mastiquer son lard et absorber progressivement ses calories avant de continuer après quelques secondes:
”Je retournerai explorer la salle dans laquelle nous étions. Mais j’irai seule. Si je trouve quoi que ce soit qui puisse t’intéresser alors je viendrai te rechercher.”
Maintenant qu’elle était certaine que Nineveh survivrait et qu’elle était de surcroit en l’état de se soigner, Violence pouvait se remettre en quête du Compendium, elle irait d’abord fouiller dans les dédales qu’ils avaient exploré ensembles et seulement si ceux ci se révélaient peu fructueux, elle irait alors trouver l’homme de savoir ésotérique qu’elle avait vu dans les pensées de Lorindol, le fameux Eliëndir. La magie se rassemble lentement à l’intérieur du corps de l’épée, se préparant à la fois à se téléporter ailleurs et à faire apparaître Praelia une fois sur place. Tandis que la mana se canalise, le Démon dévisage une dernière fois la convalescente, une mortelle pour laquelle ses attentes étaient basses, et pourtant… entre le savoir qu’elle lui a apporté, les réflexions et l’introspection qu’elle a suscité chez elle et le lien de corruption qui les unit maintenant, elle figure probablement parmis ses rencontres les plus intéressantes. Nineveh de Basileïa. Sa mémoire pluri-millénaire n’oubliera pas ce nom.
”On se reverra Nineveh.”
Pas de flash de lumière, pas de bruit. L’épée disparaît.
Elle est son alliée. Elle reviendra.
Invité
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« C’est pour ça que je vais la faire monter avec du gras. » Annonce la médecin.
Pour la partie la plus intéressante, Violence semble avoir une piste en contrebas. Ce qui est déjà bien quand on sait tous les efforts qu’ils ont dû faire pour y arriver. Atteindre le compendium ne sera pas une mince affaire, mais s’il peut se farcir les gardiens un par un, il a de bonnes chances d’y arriver.
Ce que Violence compte bien faire, le démon lui annonce qu’il va y retourner pour ses recherches et qu’elle sera avertie si elle tombe sur une découverte intéressante. Elle se contente d’un hochement de tête, trop occupée à dévorer une tartine.
En un sens, Violence représente à peu près tout ce qu’elle cherchait durant ses années avec son oncle. L’aventure, l’inconnu, de nouveaux défis à relever, des personnes étranges, nouvelles, inoubliables. C’est une bonne rencontre et surtout, pour un démon, Violence semble étrangement civilisé et porté sur sa discipline. Un guerrier né, qui vit par l’épée, en quête d’un passé aussi mystérieux que lointain.
C’est peut-être la sensation de retrouver un peu d’elle-même dans le démon, cet ascétisme, qui fait réfléchir Nineveh, cette admiration discrète pour celui qui se consacre corps et âme à une passion, une mission.
Mais très vite vient l’heure du départ, l’elfe le voit clairement : il va se téléporter vers d’autres régions, elle ne saurait dire où, mais elle est certaine qu’il va mettre un certain temps à revenir.
Vite Nineveh ! Répond lui avant qu’il ne parte !
« Bonne chance pour la suite et amuse-toi bien. » La réponse la plus standard possible.
Le démon disparaît.
L’elfe a un soupir avant de jeter les mains en l’air, lasse de sa propre bêtise : tu parles d’un au revoir. Elle aurait pu mieux faire.
Enfin, elle a encore un repas à terminer.
En croquant dans un morceau de pain, elle se demande quand reviendra le démon.
Il faudrait qu’elle le présente à son oncle, ils auraient sans doute beaucoup de choses à se dire.
Pour la partie la plus intéressante, Violence semble avoir une piste en contrebas. Ce qui est déjà bien quand on sait tous les efforts qu’ils ont dû faire pour y arriver. Atteindre le compendium ne sera pas une mince affaire, mais s’il peut se farcir les gardiens un par un, il a de bonnes chances d’y arriver.
Ce que Violence compte bien faire, le démon lui annonce qu’il va y retourner pour ses recherches et qu’elle sera avertie si elle tombe sur une découverte intéressante. Elle se contente d’un hochement de tête, trop occupée à dévorer une tartine.
En un sens, Violence représente à peu près tout ce qu’elle cherchait durant ses années avec son oncle. L’aventure, l’inconnu, de nouveaux défis à relever, des personnes étranges, nouvelles, inoubliables. C’est une bonne rencontre et surtout, pour un démon, Violence semble étrangement civilisé et porté sur sa discipline. Un guerrier né, qui vit par l’épée, en quête d’un passé aussi mystérieux que lointain.
C’est peut-être la sensation de retrouver un peu d’elle-même dans le démon, cet ascétisme, qui fait réfléchir Nineveh, cette admiration discrète pour celui qui se consacre corps et âme à une passion, une mission.
Mais très vite vient l’heure du départ, l’elfe le voit clairement : il va se téléporter vers d’autres régions, elle ne saurait dire où, mais elle est certaine qu’il va mettre un certain temps à revenir.
Vite Nineveh ! Répond lui avant qu’il ne parte !
« Bonne chance pour la suite et amuse-toi bien. » La réponse la plus standard possible.
Le démon disparaît.
L’elfe a un soupir avant de jeter les mains en l’air, lasse de sa propre bêtise : tu parles d’un au revoir. Elle aurait pu mieux faire.
Enfin, elle a encore un repas à terminer.
En croquant dans un morceau de pain, elle se demande quand reviendra le démon.
Il faudrait qu’elle le présente à son oncle, ils auraient sans doute beaucoup de choses à se dire.
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