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Khalez ne savait plus user de son langage. Du moins, sur la forme que devait prendre ses phrases. Oscillant entre tutoiement et vouvoiement, il montrait ainsi son hésitation, son doute, et son incapacité sociale. Même des efforts sur une vie entière ne pourraient effacer ce moment de gêne à aussi bafouiller ses paroles. Par chance, son auditrice était patiente, attentive, et compréhensive.
Alors quand elle souleva son habileté à manier l’art oratoire, il eut simplement un sourire gêné, démonstratif de ce qu’il pensait de lui-même en l’instant présent, était l’exact opposé du compliment fait à son égard. Bien que l’instant magique était presque un lointain souvenir, il essayait de s’y raccrocher pour regagner une sorte de posture plus sereine. Se réfugier dans l’inconnu ? Était-ce là sa façon d’avancer et de progresser ?
Ce nouvel échange lui permit de connaître son lieu de résidence : Liberty, la capitale, le cœur-même de la région. Se qualifiant de citadine, cela ne paraissait pas si visible que ça. Elle voyait l’ironie, là où l’orc voyait seulement aussi une forme de ressourcement, d’une communion avec des gênes enfouis au plus profond de soi.
Or, tout se stoppa quand la faiblesse se sentit en la fae, là où le guerrier put la retenir légèrement. La course-poursuite du lézard bleu avait dû être la raison de sa fatigue soudaine. Elle s’excusait même de cette condition. Le mercenaire, lui, avait déjà décidé de la porter par ses deux bras, et en arrivant sur la terre sablonneuse, son geste pour la déposer doucement percuta la non-envie de perdre le contact peau à peau des deux êtres. Dans ses râles à mi-chemin entre sommeil volubile, confession nocturne et vérité à demi-mot, Khalez se trouvait dans une impasse : faire à son envie, ou faire le chemin jusqu’à Liberty pour la ramener dans un lieu en sécurité.
Il se remit en marche, déterminé à effectuer la deuxième solution. Ce serait à la fois un entraînement physique des plus atypiques, une nouvelle façon de se découvrir à travers cet exercice, mais aussi de… Bah… De rester auprès d’elle. Il se sentit investi d’une mission : celle de garantir sa vie jusqu’à la capitale. Et pendant ce temps-là, elle balançait les jambes, puis les pieds, pour garder un stimulus et éviter l’endormissement. La poitrine musculeuse d’un orc était-elle si douce et agréable qu’un coussin en plume d’oie ?
Et le souffle de la demoiselle caressait telle la brise d’été du vent marin. Mais le limier cherchait vite ses affaires, laissé dans un creux d’arbre. Les deux mains prises, il s’agenouilla pour user de son articulation pour caler la jeune femme, et récupérer son barda, sans pour autant la faire toucher terre. Elle devait sentir le changement de position léger, mais cela dura quelques secondes, où il se leva, prêt à prendre la direction de la capitale.
“La route va être longue. Mais je préfère vous sentir en sécurité chez vous. Je vous y amène.”
Alors quand elle souleva son habileté à manier l’art oratoire, il eut simplement un sourire gêné, démonstratif de ce qu’il pensait de lui-même en l’instant présent, était l’exact opposé du compliment fait à son égard. Bien que l’instant magique était presque un lointain souvenir, il essayait de s’y raccrocher pour regagner une sorte de posture plus sereine. Se réfugier dans l’inconnu ? Était-ce là sa façon d’avancer et de progresser ?
Ce nouvel échange lui permit de connaître son lieu de résidence : Liberty, la capitale, le cœur-même de la région. Se qualifiant de citadine, cela ne paraissait pas si visible que ça. Elle voyait l’ironie, là où l’orc voyait seulement aussi une forme de ressourcement, d’une communion avec des gênes enfouis au plus profond de soi.
Or, tout se stoppa quand la faiblesse se sentit en la fae, là où le guerrier put la retenir légèrement. La course-poursuite du lézard bleu avait dû être la raison de sa fatigue soudaine. Elle s’excusait même de cette condition. Le mercenaire, lui, avait déjà décidé de la porter par ses deux bras, et en arrivant sur la terre sablonneuse, son geste pour la déposer doucement percuta la non-envie de perdre le contact peau à peau des deux êtres. Dans ses râles à mi-chemin entre sommeil volubile, confession nocturne et vérité à demi-mot, Khalez se trouvait dans une impasse : faire à son envie, ou faire le chemin jusqu’à Liberty pour la ramener dans un lieu en sécurité.
Il se remit en marche, déterminé à effectuer la deuxième solution. Ce serait à la fois un entraînement physique des plus atypiques, une nouvelle façon de se découvrir à travers cet exercice, mais aussi de… Bah… De rester auprès d’elle. Il se sentit investi d’une mission : celle de garantir sa vie jusqu’à la capitale. Et pendant ce temps-là, elle balançait les jambes, puis les pieds, pour garder un stimulus et éviter l’endormissement. La poitrine musculeuse d’un orc était-elle si douce et agréable qu’un coussin en plume d’oie ?
Et le souffle de la demoiselle caressait telle la brise d’été du vent marin. Mais le limier cherchait vite ses affaires, laissé dans un creux d’arbre. Les deux mains prises, il s’agenouilla pour user de son articulation pour caler la jeune femme, et récupérer son barda, sans pour autant la faire toucher terre. Elle devait sentir le changement de position léger, mais cela dura quelques secondes, où il se leva, prêt à prendre la direction de la capitale.
“La route va être longue. Mais je préfère vous sentir en sécurité chez vous. Je vous y amène.”
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