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  • Sam 11 Fév - 5:34
    La vie d'une chevalière errante est parsemée d'embûches et de tracas. Tous très importants mais malheureusement un poil ignoré par les moult romans engloutis par Verzebel: la partie chevalière était importante, très importante même, mais ce n'était qu'une fois seule au fond de la forêt, ses deux épées paraissant bien démunies face au bestiaire nocturne des bois, qu'on se rendait compte du plaisir simple d'avoir un toit au dessus de la tête, les ténèbres aisément dissipés par la lueur de bougies, les monstres gardés dehors par la pierre et la nourriture et l'eau à disposition à tout moment, encore que l'on voulait bien s'extraire de son lit douillet pour se faire. Tant de plaisirs pris pour acquis, pour elle, qui avait été en désarroi total quand elle s'était aperçue que le soleil irait se coucher sans attendre qu'elle soit dans une ville ou auberge. Elle avait anticipée mais il était dur de s'adapter même pour elle, habituée à la protection coquette de l'Orphelinat.

    Mais l'humain avait commencé comme elle, elle se disait. Il avait forgé sa civilisation, émergeant de la nature et de ses dangers, triomphant des bêtes et des prédateurs -triomphant même un peu trop fort-. Donc, Verzebel pouvait gérer, non ? Et puis, elle avait su que c'était un pan inévitable de la vie de chevalier errant, donc elle s'était préparée à devoir dormir à la belle étoile. Dormir à la belle étoile. Très jolie citation, vous ne trouvez pas ? C'est une façon romantique de voir la chose, elle trouvait. Oui, un toit protège de pas mal de choses, c'est évident, mais les étoiles, c'est plus beau que du bois, n'est-ce pas ? Le cosmos est un plafond avec quelques petits trous et une petite distance de plus mais ça restait une belle vision à contempler, avant de s'endormir.

    Illuminée par la maigre lueur d'un feu de camp, bâtonnet en main, Verzebel mordit dans le peu de chair qui restait au malheureux animal qui avait été empalé dessus, un lapin victime d'une chasse au préalable. Dur de croire que quelqu'un comme elle, optimiste éternelle, pouvait tuer une petite créature si roblochonne non ? Elle-même se sentait coupable, à chaque bouchée qu'elle prenait. Mais c'était une conséquence de son mode de vie. Il lui était malheureusement difficile de négocier avec son propre estomac et manger végétarien : ses puissants muscles avaient besoin de viande pour être en état optimal à 100%. Et la rousse préférait encore renier son code végétarien plutôt que d'être affaiblie au pire moment possible. La vie est la vie. Elle ne regrettait pas mais elle voulait être prudente en mangeant, ce qui expliquait pourquoi elle faisait tourner le bâtonnet, le tenant entre ses deux indexes, tournoyant lentement la petite lance de bois en quête de bout extra à croquer.

    Dahlia lui avait appris à ne jamais gâcher. Oh, jamais. Il y en avait dans le monde qui mangeait beaucoup moins que ça, eux, et ce serait donc pas très correct de simplement délaisser une quantité de viande si généreuse pour la laisser aux fourmis. Et aussi chaque nutriment lui était utile. Et aussi : on disait, à l'orphelinat, que la forêt n'aimait pas que l'on n'emprunte trop sans rien rendre. Elle se rappelait de ce que disait Max, la conteuse du groupe. De comment la forêt était vivante et hostile à ceux qui prennent et prennent. Un lapin n'est que maigre tribut à extirper comme faveur envers la forêt mais il fallait être prudent et ne pas simplement chasser pour chasser : qui savait ce qui pourrait lui tomber au coin du nez, elle qui n'avait ni l'intention de mourir ni l'intention de livrer féroce bataille contre mère nature, prodiguant à tant de vies.

    ... Et oui, elle croyait aux forêts vivantes. Elle venait d'affronter des nains cannibales.

    Souriant légèrement en se rappelant cet exploit mais luttant contre la fatigue, Verzebel jeta son bâtonnet dans le feu, laissant les flammes crépitantes consumer cette nouvelle masse. Elle le laissa faire, attendant deux minutes, puis se releva pour enterrer les flammes vagabondes sous quelques mètres de terre fraîche, faisant des petits coups de pied dans le tas pour s'assurer que tout allait bien. Il ne faisait pas bon de dormir sans s'assurer que le feu était neutralisé. Et le laisser affaibli mais actif ne pourrait que lui donner l'étincelle nécessaire à sa propagation. Bien sûr, le froid l'assaillit immédiatement sans feu pour la protéger, sa flamme bien éteinte semble t-elle mais elle se passerait du confort. Et puis...

    bwwaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaagh Verzebel étira les bras et se pencha en avant, bâillant comme elle ne le ferait jamais en public. Fatiguée. Plus penser. Mais pas totalement : dans les ténèbres de la nuit, il serait facile de remonter au petit camp de fortune qu'elle s'était érigée, petit "drap" de fortune. Il lui faudrait rester assez éveillée pour voir des ennemis venir et se battre au besoin. C'était ça, la partie la plus déplaisante : il lui fallait dormir et prendre des forces. Mais pas dormir au cas où quelqu'un ou quelque chose remontait sa trace. Du brigand fourbe jusqu'à l'ours curieux, c'était mal avisé d'être complètement sans défenses dans la forêt. Et c'est pour ça que, en contraste avec son sommeil imminent, la jeune rousse se mit des petits baffes aux joues, un rictus fatigué au visage.

    La prochaine nuit sera dans une auberge. Se promit t-elle, les yeux rouges vagabondant vers son humble lit de feuilles, étalé au sol à la merci du vent. Détachant sa cape de ses épaules et la pliant en coussin, la rousse se posa au sol, calant sa tête sur le tissu blanc et se confondant déjà en excuses envers l'humble vêtement. Qui, lui, ne répondit pas.

    Un oeil fermé, un oeil ouvert. Ce sera bon, je pense.

    ...

    ...

    zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
    Invité
    Invité
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  • Mar 14 Fév - 18:28
    Ne crains pas les ténèbres douce enfant, entend leur chant... Ces ombres qui te bercent et t'emmène loin. Bateau mené par le Passeur sur des eaux de néant. Ce noir que tu vois quand tes paupières se ferment sont miennes. Quand ton souffle s'allonge, que ton âme crie au repos tu es vulnérable... Je suis le monstre sous ton lit ou dans ton placard. Je suis les yeux qui flottent devant toi... Ton reflet dans le miroir qui te sourit maléfiquement.

    Dans cette torpeur qui l'entoure, le chevalier errant peut sentir brièvement deux bras aimants se poser sur elle pour la coucher dans un lit moelleux.

    -Tu ne devrais pas veiller si tard mademoiselle... Au lit!!!!

    Lui murmure une voix douce comme un soupir, visage flou aux cheveux d'un roux presque comme le sien, un chouia plus rouge peut-être tandis qu'une couverture douce s'abat sur les spallières de l'enfant de cinq ans.

    On n'a pas idée de jouer aux chevalières sans peur et sas reproche si jeune... Rajoute t'elle d'un ton désolé tout en caressant les longs cheveux de Verzebel. Je vais te chanter ta berceuse et après c'est le temps de dormir mon intrépide...

    Prenant la gamine dans les bras et s'asseyant sur un siège à bascule, le visage flou entonna une belle balade de sa voix d'ange.

    C'est ta bannière qui s'éloigne

    En quête d'un château Reikois
    Attends-moi près du grand portail
    Tu es mon cœur mon gouvernail

    Mais que ferai-je de mes jours

    Batailler pour ton jardin d'amour
    Les pieds dans l'eau de la rivière
    Mon faucon vole dans la clairière

    J'ai mis mon armure bleue

    Fidèle à notre vœu
    J'ai mis mon armure bleue
    Le vent mêle mes cheveux

    Mais que c'est long mais que c'est loin

    Le chemin jusqu'à toi
    Mais que c'est long mais que c'est loin
    De mon rêve à tes bras

    On va faire toutes les campagnes

    Croisades et guerre de notre roi
    Tu aimeras quelques gitanes
    Qui te diront je suis a toi

    J'ai mis mon armure noire

    Sagesse et désaveu
    J'ai mis mon armure noire
    La pluie éteint notre feu

    Mais que c'est long mais que c'est loin

    Le chemin jusqu'à toi
    Mais que c'est long mais que c'est loin
    De mon rêve à tes bras

    Mais que c'est long mais que c'est loin

    Le chemin jusqu'à toi
    Mais que c'est long mais que c'est loin
    De mon rêve à tes bras

    On s'est perdu beau chevalier

    Je crois que tu m'as oubliée
    T'as gâché toute ma jeunesse
    Que ferais-tu de ma tristesse

    Brûlé mon armure bleue

    La guerre n'est pas un jeu
    Brûlé mon armure bleue
    Le ciel est gris et silencieux

    Mais c'est trop long mais cest trop loin

    Le chemin jusqu'à toi
    Mais c'est trop long mais cest trop loin
    jusqu'au combat

    Mais c'est trop long mais cest trop loin

    Le chemin jusqu'à toi
    Mais c'est trop long mais cest trop loin
    jusqu'au combat

    Jusqu'au combat


    Un baiser se pose sur le front de l'enfant

    Dors petite Fleur, le vent tourne et il sent le sang.

    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 8 Mar - 13:36
    Verzebel avait la confiance et l'éloquence des chevaliers de ses bouquins. Peut-être moins, sur quelques aspects, mais elle se pensait plutôt capable de former des réponses cohérentes à tout phénomène qu'elle croiserait en ce monde. Le verbe, ça aide à communiquer bien ses intentions et à éviter les malentendus, aussi, donc elle se pensait un peu nécessiteuse de savoir bien s'exprimer pour éviter qu'un malheureux quiproquo ne se mette sur son chemin. Et puis, bon, c'est plutôt cool de juste bien s'exprimer en situation stressante, vous comprenez ? On voit très peu de chevaliers partir en combat en vociférant "je vais t'enculer avec mon épée, gros con !". Parce que leur profession requiert du tact et de la politesse, un honneur inhérent à leur position, qui font qu'ils ne peuvent décemment pas se permettre de réagir à une situation comme le commun des mortels pourrait bien faire, aussi choquante qu'elle soit.

    Pas par supériorité envers le Michel moyen en République. Mais simplement car qui jure de combattre par l'épée se doit d'agir selon un certain code de conduite. Si jamais l'on se met à agir comme n'importe qui, on n'est vraiment qu'une personne en armure avec une épée, non ? Et c'est le descriptif d'une brute de noble ou d'un mercenaire, voyons ! Pas d'un noble chevalier. Peu importe le phénomène, Verzebel se devait de l'accueillir avec grâce. Ou au moins, dignité confuse. Certainement pas ce qu'elle put marmonner quand, aux portes de l'inconscient, la rousse se trouva assaillie par une entité aux cheveux à peu près aussi rouges qu'elle, aux manières maternelles aptes à en donner la chair de poule à sa dernière victime.

    Gné de quoi ? Verzebel marmonna, ne sachant pas si elle avait été tirée dans le monde "réel" ou si elle était bien logée dans une réalité infernale, incapable de faire quoi que ce soit pour se défendre de son étrange... ennemie ? Ses méthodes étaient une chose, comme une mère inquiète, mais dans le contexte de ce qui se passait, la chevalière se sentait distinctement attaquée dans ses propres songes. Et "dormir" avait toujours des connotations sinistres dans ce genre de contexte. Mais... que faire ? Elle se sentait véritablement comme un gros bébé joufflu en plein cauchemar, trop faible pour se défendre et aussi trop pataude pour former une résistance effective encore qu'elle ait la force nécessaire pour que ça ait l'air impressionnant;

    Cette satanée mélodie aux oreilles, la rousse se laissa guidée, la tentation d'écouter les paroles s'installant très très brièvement... avant qu'elle ne s'en libère, non, voyons ! Non non non, c'était évidemment une attaque sur son psyché endormi et vulnérable. Et si elle ne s'en libérait pas, qui sait ce qui pourrait arriver à son pauvre corps dans le monde réel. Et puis, ça la jugeait aussi ! Si elle ne savait pas exactement ce qu'était cette entité, humain esotérique ou plus, elle se disait qu'un bon coup de poing devrait aider, non ? C'était ses propres rêves qui étaient attaqués, une violation de son esprit. Peu importe ce que cette personne voulait, Verzebel avait pour ferme intention de l'envoyer faire de très jolis rêves mais toute seule.

    C'est toi qui va dormir, oui ! Sans vraie élégance, prise de surprise qu'elle était, la chevalière se dégagea le bras droit pour le libérer, faisant un grand mouvement horizontal vers l'arrière en préparation rapide. Une fois le bras bien préparé à frapper, elle l'arqua en avant, pliant du coude pour bien pointer son poing fermé en direction du visage de la malfrate. Il faudrait éviter de la tuer, d'un coup, mais... si c'était vraiment le monde de ses songes, peut-être qu'elle assommerait juste son "soi" onirique ?

    Elle ne remarqua vraiment pas que ses bras étaient plus petits que d'habitude. Ou que sa voix était plus aigüe encore. Ou que son armure avait été remplacée par une simple tunique verte habituelle. Seul comptait, pour elle, une sortie rapide de cet étrange enfer mental dans lequel la femme essayait de l'emprisonner. Et donc, avec toute la puissance qu'elle pouvait accumuler dans les circonstances, elle lança son poing sur le visage de la femme, vers son nez, avec la ferme intention de l'assommer !

    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 11 Mar - 13:27
    Oh!!! Voyez vous ca! C'est qu'elle se défend la Rêveuse, exhudant la révolte et l'incompréhension par tout les pores de sa jeune peau fraiche. De rares et délicieuses saveur rarements goûtées. C'est intéressant et puissant.

    Avisant l'armure et la dormeuse plus en détail, Halewyn se dit que ceci explique surement cela. Aussi change t'iel d'angle d'attaque, esquivant avec une maestria née de l'expérience le soubresaut de  la défense psychique de sa victime.  

    Les doigts fins continuent leur arabesques tactiles sur la chevalière tandis que, dans ses songes, un rire acceuille la futile tentative de défense de la jeune enfant. Une main grande comme une montagne traverse le plafond, faisant disparaitre sa mère avant de  plaquer  doucement, mais fermement Nıneveh au sol, la faisant nager dans quelques secondes d'immensité calme et paisible.

    Les bruits d'une fête lui parviennent en sourdine. Cette fête, elle la connait c'est celle de son bled natal, avec l'orphelinat elle y participait parfois. Il y a des rires et des chants, la bonne odeur de pommes d'amour et de viande rôtie sur le grill. Des fleurs, il y en a partout, leur odeurs entêtantes l'entourent, ainsi que l'odeur caractéristique des mûres. Mais pourquoi des mûres supplanteraient une odeur de grillade?

    Ouvrant les yeux, la dormeuse peut se rendre compte qu'elle est dans un bosquet de mûriers. La température, chaude, amplifie l'odeur naturelle des fruits murs. A côté d'elle, le petit panier rempi à ras bord l'attend, ainsi que quelques cadavres de fruits consommés.

    Nine!!!! L'appelle un gamin de la moitié de son âge, quasiment la couche au fesses mais particulièrement dégourdit. La moitié de son âge? Instinctivement, la gamine sait que c'est faux. Il a toujours été plus maigre et petit que les autres. Lui? C'est Placidu, un gamin doué pour trouver les trucs. Il dit souvent que quand il sera plus grand, il sera chasseur d'ailleurs. Ce qui convient très bien, les autres gamins l'évitant à cause de ses yeux vairons et de son air inexpressif cez un gamin de son âge. Il a vu quelque chose un moment et il n'en n'a jamais parlé. Ce savoir est il réel ou le fruit de son imagination? En cet instant peu importe, cela se pose comme des faits irréfutables

    -Nine!!!! Tu es chanceuse, elle ne s'est pas encore apercue que tu n'es pas rentrée, flemmarde. Rapelle t'il en se plantant directement de l'autre coté du buisson -Allez, sort, t'es en retard comme d'habitude et j'ai pas envie de me faire déchirer la chemise par les épines. Sonne la voix rauque avec sévérité.
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