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    Anonymous
  • Jeu 9 Fév - 4:59
    C'était toujours un peu déchirant de quitter un endroit tout joli, Verzebel se rendait compte. C'était l'une des réalités de la vie de vagabonde : Chaque coin joli que l'on voit, bah faut le quitter éventuellement ! Car là où elle était, se la coulant douce, il y avait d'autre coins avec des gens qui souffraient en appelant désespérément un sauveur mystérieux pour les secourir. Mais ce sauveur, ou sauveuse du coup, pourrait t-elle seulement les entendre si jamais elle venait à se la couler douce sur les montagnes ? Bah non. Et pour ça, Verzebel avait été contente de partir des montagnes de la République une fois l'affaire des nains cannibales résolues, pensant un peu à ce drôle d'oiseau qu'elle avait délivrée de leurs sombres griffes. Il était drôlement intelligent pour, hé bien, un oiseau, après tout. Ou du moins, c'était le seul qui lui avait parlé. Ou peut-être qu'ils parlent tous et que c'est le seul qui parle aux humains ?

    C'était ce genre de questions qu'elle avait en tête pour se distraire, lors de sa descente puis de son départ, poussant toute pensée superflue bien au loin pour se distraire de ce désir de remonter voir un peu plus le monde à ses pieds. Car elle savait qu'avec la vue viendrait cette petite voix irritante, méchante, qui lui dira qu'elle s'écharpe pour rien. Que quelque part, techniquement dans son champ de vision dans la grande verdure ou même dans les innombrables petites communautés, quelqu'un était en train de passer un sale quart d'heure. Il ou elle mourra, une dague à l'estomac, plaçant ses dernières forces dans un appel à l'aide qu'on n'entendra jamais. Et si elle voulait appliquer sa réponse à cette pensée là, que pour une victime innocente elle en sauverait dix, alors il lui fallait bouger.

    Au mieux, elle avait demandée des directions : pas vers Justice -quel nom !- nécessairement mais vers l'un des plus petits villages autour, jouissant de sa proximité avec l'une des cités phares de sa nation. Il y avait beaucoup de gens compétents là bas : sa présence n'y était pas nécessaire. Par contre, elle voulait voir si quelques bandits ne profitaient pas des routes pour lancer des attaques odieuses sur de prestigieux convois, patrouillant autour de la ville avant d'atteindre la rive du lac Rebirth, qu'elle remontera d'un côté, à décider au hasard en arrivant, avant de laisser le destin la guider.

    Adieu donc, grande vue, bol d'air frais et immensité saisissante. Bonjour la végétation, la tranquillité et un chemin plat et facile à traverser ! C'est plus difficile de regretter les endroits visités, en pensant comme ça. Et la forêt Républicaine avait été tranquille : Si Verzebel s'était attendue à trouver quelques gredins ou animaux agressifs sur le coin, elle avait eue un voyage tranquille vers un charmant patelin. "Compassion", qu'ils s'appelaient. Un petit village tranquille, pas encore une ville aux proportions tentaculaires mais aux aspirations de le devenir : le sol était pavé, quelques bicoques avaient deux étages, certaines trois, et un mur de pierre basique mais efficace encerclait l'endroit, avec un petit pont-levis surplombant une rivière tranquille : seul accès dans la ville.

    Verzebel n'eut pas de mal à trouver les auberges et bars, réunis près du point d'entrée pour offrir un repas chaud et de l'eau aux voyageurs comme elle. La rousse y serait déjà allée pour pêcher aux informations locales et voir si un problème nécessitait son intervention expresse mais son estomac nécessitait répit, en plus de ça, donc elle n'eut pas de scrupules à marcher gaiement au premier établissement à portée, acceptant que quelques regards interrogatifs se pose sur elle en entrant : ses épées recourbées pouvaient attirer l'attention et l'armure aussi. Mais elle espérait surtout que sa chevelure la distingue, si d'aventure on parlait d'elle. Une/des épées, une armure, tout le monde comme elle en à... Mais des cheveux de cette couleur ? Non.

    encore une mercenaire

    j'ai vu un vieillard traîner comme ça aussi...

    tu penses qu'ils vont se battre en ville ?

    ça tue pour l'argent, tu crois quoi ?

    Verzebel s'assit à sa table, se frottant les mains si vite et si fort qu'elle pourrait en tirer des boules de feu. Ah, son estomac serait satisfait, ce soir ! Elle prendrait quelque chose avec de la viande, ça la requinquerait. Je prendrais le boeuf, je pense ! Une étincelle de bon sens la saisit. Et avant de rendre sa décision définitive, la jeune femme vint agripper sa petite bourse, désireuse de compter ses pièces pour tester ses limites monétaires, avant de payer. La légère de son porte-monnaie ne l'interpella que quand elle plaça dans le creux de sa main : il y gisait, comme un ballon frappé d'une aiguille, quelques pans bruns glissant entre ses doigts.

    Note pour plus tard: demander à être payée pour un service bien fait n'était pas une pensée superflue à pousser au loin.

    ...

    Son ventre avait trouvé sustenance pour la garder sur ses pieds, comme sa gorge, mais Verzebel marchait dans les rues du village avec une gravité qu'elle n'avait pas auparavant. Elle qui sautillait presque de joie sur le pavé marchait maintenant avec les mains sur les hanches, les yeux bruns portés vers le sol, moue au visage typique d'une personne au porte-feuille décédé. Elle avait accroché ce dernier à sa ceinture mais à moins que l'air ne devienne devise républicaine d'ici quelques heures, il n'y avait rien de value à l'intérieur. Bon... bon, bon, le soleil était encore triomphant sur les cieux, le problème de se loger ne la menacerait pas d'ici un moment, sage décision que de partir tôt ! Voilà, ça, ça avait été malin de sa part.

    Il y a des gens qui n'ont pas d'argent tout le temps, se murmura t-elle, posant le bout de son pouce gauche sur son menton, yeux levés vers les cieux. Cherchons vite. Mais cherchons bien, que... Et alors qu'elle tourna la tête vers le côté vint finalement le destin. Qui prit son humble forme de papier collé à un mur, parmi tant d'autres de ses congénères. Que ce mur soit manifestement la propriété d'un autre et non pas tableau ou autre espace propice n'avait pas été pris en compte.

    URGENT

    AIDE IMMEDIAT REQUIS PAR LA FAMILLE CHAMBROLET

    RECHERCHE PERSONNE -

    DE BONNE CONSTITUTION PHYSIQUE

    SYMPATHIQUE ENVERS VIGNERONs

    EXPERIMENTEE

    COOPERATIVE ET LOYALE

    RAPIDE

    INTELLIGENTE

    MAGIE NON DESTRUCTRICE

    ARGENT EN RECOMPENSE !!!!!!!!
    Sans doute pour l'aise, on avait frappé des dessins de petites pièces, le symbole prominent et accompagné d'une lettre verte, pointant vers des gens à l'air sévère, avec des costumes noirs et des couvres-chefs immenses au crâne. Comment chaque flèche sur chaque mur pointait sur eux, elle ne savait pas.

    Mais ce que Verzebel savait, c'est que quelqu'un avait besoin d'aide !
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