Loyale/ Juste : Dactyle croit profondément en la justice  et la vérité qu'elle place au-dessus de tout. Elle considère que les règlements existent  pour faciliter la vie de tout le monde et permettre de vivre dans un monde plus juste. Vision quelque peu utopiste cela dit, elle reste tout de même critique vis-à-vis de ces derniers et  les remet en question s' ils entrent en conflit avec ses valeurs. Ainsi dans l'exercice de ses fonctions elle se montre efficace et implacable, quitte à paraître froide et cruelle, mais la justice ne l'est elle pas ?  
Loyale à l'extrême, elle tiendra parole quoi qu'il arrive si elle n'est trahie. Cette loyauté infaillible peut même la pousser à outrepasser ses valeurs et objectifs personnels, pour quelqu’un, ou pour accomplir une tâche en laquelle elle croit profondément.

Taciturne  : Elle paraît souvent peu avenante  et bourrue au premier abord, très honnête elle ne cache pas ses pensées et peut paraître rude et peu aimable malgré elle. Réprimant ses émotions , elle a dû mal à comprendre celles des autres et se méprends souvent sur leurs intentions. Franche, elle préfère aller droit à l’essentiel plutôt que de se perdre en grand discours. Plus directe encore depuis son retour, son franc parler peut être déstabilisant tant elle estime que la vérité passe avant la sensibilité de chacun. Enfin, bornée elle ne change que rarement de point de vue à moins qu'ils soient justifiés par des faits concrets ou des arguments solides.

Sérieuse/sombre : De par sa nature de lycanthrope, sa malédiction et la fin tragique connue par ses parents, elle exerce un contrôle de chaque instant sur ses émotions, s’efforçant de rester mesurée. Persuadée qu’il est de son devoir de se contrôler en permanence pour ne pas finir comme ses géniteurs ou enfreindre son précieux code morale. Elle considère sa nature comme une faiblesse, ses transformations sont pour elle la preuve de son échec à tout contrôler. Cette tendance à l'hypervigilance la rend parfois nerveuse et imprévisible soit l’inverse absolu de ce qu’elle s’efforce de devenir.

Impulsive : voilà bien un aspect de sa personnalité dont Dactyle aimerait bien se débarrasser, elle qui considère les sentiments comme une faiblesse et un obstacle à la justice et au bon déroulement des choses. Elle reste mesurée  la plupart du temps, mais certaines situations  ont tendance à faire ressortir son côté impulsif.  Ce trait est d'autant plus accentué depuis les récents évènements. Si elle paraît d’autant plus apathique la plupart du temps, ses accès de colères sont d’autant plus violents, alimentés par ses regrets et une bonne couche de déni.
Elle demeure Combative : Bien qu'elle ne se l'admette pas réellement, elle a gardé de son ancienne vie un goût certain pour l'action, la compétition et les challenge en tous genres.  

Anxieuse : Si Dactyle était autrefois fière et sûre de ses compétences, ses récents échecs l’ont grandement fragilisé. Convaincue de s’être bercée d’illusions toute sa vie en s’imaginant pouvoir faire la différence. Elle est maintenant bien plus fataliste, mais n’abandonne pas pour autant, ne pouvant s’y résoudre, toujours poussée par son besoin de Justice et son incapacité à rester inactive.
refusant d'admettre ses doutes et les récentes tragédie, son mentale s'en trouve affaiblie. Et résulte en la perte de contrôle de sa malédiction de lycanthrope. Si elle ne se transforme pas pour autant en bête assoiffée de sang et de carnage, ses réactions n'en demeure pas moins parfaitement imprévisibles et dangereuses. Et au petit matin elle n'en garde que de brèves images. Et en dépit de faits plus qu'évidents, refuse d'admettre qu'elle a un problème.

Solitaire et Contemplative :  Dactyle a gardé son goût de la tranquillité et des plaisirs simples. Si elle sait  apprécier la compagnies de certaines personnes, elle parle peu et préfère observer.

Ref:

Fidèle à sa droiture morale, tout chez Dactyle semble souligner son sérieux.
De sa mâchoire carrée à sa stature fière, elle possède une silhouette droite et robuste résultant d’une puissante musculature fruit d’un entraînement intensif, renforcé par des années de lutte contre les titans. D’une taille légèrement supérieure à la moyenne, elle attire bien peu l’attention, à certaines détails près. Un teint mate, des cheveux mi-long négligemment attachés en arrière d’un brun sombre tirant sur le rouge. Quelques cicatrices barrent son menton et son sourcil gauche. Mais là encore rien de bien surprenant. Rien que la banale carrure d’un soldat endurcie par quelques années de service, le tout appuyé d’une voix rauque qui la fait paraître plus âgée qu’elle ne l’est en réalité.  
Certains détails cependant sauront retenir l’attention des plus avisés. Si ses crocs plus développés  et ses yeux oranges, en permanence soulignés de cernes, étaient autrefois les seuls marqueurs de sa nature, elle est aujourd’hui plus difficile à dissimuler.
Si Dactyle n’a que de vagues souvenirs de sa dernière bataille, son corps lui est resté marqué. Sévèrement blessée au bras gauche, ce n’est que plus tard en reprenant ses esprits qu’elle découvre, son bras à guérie, certes, mais d’une bien étrange manière. Affecté par la magie des titans où résultats d’années de déni et d’un mental fragilisé, son bras gauche demeure bloqué sous sa forme bestiale. A présent, souvent dissimulé sous une cape afin de ne pas attirer l’attention. L’ex limier est bien entendu capable de le dissimuler au moyen d’illusions dont elle avait le secret. Mais à quoi bon ?

Forme Lupine :

Sous sa forme de Lycanthrope Dactyle atteint les 2 mètres, plutôt trapue, son museau est courts et, recouvert d'un pelage brun rouge au milieu duquel luisent deux billes jaunes.

Les premiers souvenirs de Dactyle commencent dans la rue.. entourée d'une famille de brigands Lycanthropes. Il s'agissait d’un petit groupe de lycanthropes qui tiraient partie de leur nature bestiale afin de réaliser toute sorte de petits délits et  pillages pour se faire un peu d’argent tout en restant méconnaissable et discrets.
Ainsi âgée de 10 ans, on lui apprends à se battre, manier une arme, à survivre. Mais aussi à voler avec discrétion, à tirer partie de ses avantages de lycanthropes. N'ayant jusqu'à lors rien connue d'autre, Dactyle survit tant bien dans cet environnement ou la violence est légion, ou elle apprend à se méfier de tout le monde et surtout des siens dont la nature sauvage et colérique peut s'abattre sur elle à tout moment.

Le petit groupe attaquait uniquement de nuit, profitant de la nuit et de leur forme lupine pour commettre leurs crimes plus aisément.  Mais on ne joue pas avec le feu sans se brûler les doigts… C’est lors d'un cambriolage plus ambitieux que les précédent dans la demeure d’un riche noble, que tout bascula. Alors qu'à la tombée de la nuit la ville s’endormait, le petit groupe se transformait en bête sauvage et se glissait dans le Manoir du riche aristocrate tandis que Dactyle montait la garde à l’extérieur. Mais il s’avère que ce riche propriétaire était en réalité un ancien haut gradé du G.A.R.. Et prenant les voleurs en flagrant le bougre ne se laissa pas faire et les attaqua sans sommation, réussissant même à vaincre le chef du groupe, le père de Dactyle. Désorientés et fous de rage, les lycanthropes perdirent le contrôle et ravagent le manoir avant de fuir.

Intriguée par le bruit, Dactyle s’approcha de la porte devant laquelle ses parents l’avaient postés,  et vit débouler une créature qui n’avait plus rien d’humain, un monstre écumant de rage et de douleur qui ne parut même pas reconnaître sa propre fille avant se s’élancer dans la ruelle en quête de victime. Sous le choc, la jeune fille ne bougea pas, elle se recroquevilla au sol, bien trop effrayée à l’idée de savoir ce qu’il s'était réellement passé. Cette nuit-là, la jeune lycanthrope hurla sa peine et sa rage aux étoiles, elle maudit son nom, son sang sa nature, mais seul le silence lui répondit., Ce n’est que le lendemain que des officiers de la ville la retrouvèrent devant le salon du manoir où gisaient les corps du propriétaire et d’un loup. Dactyle, amère leur apprit tout ce qu’elle savait, ainsi, les officiers lui annoncèrent que sous l’emprise de sa nature sa mère avait tué et blessés plusieurs citoyens avant d’être finalement abattue.
La jeune Lycanthrope ne pleura pas  sa mort, pas plus que celle des autres, elle n’éprouvait alors que d’amers regrets  et une colère sourde pour ses pauvres créatures sans morale, qui torturés par leur nature bestiale avait choisi la facilité en s’attaquant aux plus faibles. Pauvres créatures que la vie avait condamné à être esclave d’une nature bestiale, encline à la violence et au vice. Ainsi à cet instant elle n'attendait que de les rejoindre, certaine qu’un destin similaire l’attendait.
Au lieu de quoi, elle fût porté devant un juge qui, compte tenu de sa jeunesse et  de sa faible implication dans les récents évènements, la déclara libre , et  la confia à des tuteurs.

Les tuteurs de Dactyle étaient strictes, froids et intransigeants, les premiers temps furent difficiles, et durent redoubler de sévérité pour dompter sa nature rebelle et méfiante. Mais consciente de cette chance inespérée qu’il lui était offerte, elle trouva dans ce cadre austère un cadre, une conduite et un stabilité qui lui avaient tant manqué. Elle embrassa ainsi ses valeurs nouvelles et redoubla d’effort et de sérieux dans tout ce qu’elle entreprit jusqu'à lors afin de se montrer digne et responsable de ce qu’on lui avait offert. Ses tuteurs malgré leur froideur savaient récompenser les efforts, et au vu de son travail acharné il lui fût permis d'entrer à l'université Magic.

Maintenant âgée de  19 ans, la jeune Lycanthrope n’avait plus rien à voir avec la gamine des rue sauvage et hargneuse qu’elle fût. Sa rage et son impulsivité sont pourtant restés là, dormant sous la surface d’un visage froid aux émotions parfaitement réprimées, dont on distingue seulement les braises d’une passion dévorante pour la  magie et l’occultisme.

Dactyle ne se mêle que très peu aux autres étudiants et préfère passer ses nuit à travailler et se perfectionner, lui permettant au passage de ne pas révéler sa nature de lycanthrope qu’elle considère comme une faiblesse. Ainsi, elle termine son cursus avec brio et réalise sa formation militaire. Cependant elle refuse de s’engager dans la G.A.R, songeant que cette vie-là n'est pas pour elle, nécessitant trop d’interactions sociales et peu de stimulation intellectuelle. Elle entend alors parler d’un recrutement de Limier du Razkaal.
Selon les rumeurs, une innommable  prison dont la seule mention suffit à dissuader quiconque, et renfermant les criminels et monstres les plus dangereux. Décidée à se rendre utile, et à servir la justice tout en restant dans l’ombre et relativement indépendante.

Ayant réussi les test physiques et psychologiques, il le lui restait à présent plus qu'à se confronter à l’aura du lieu. Elle se tenait là  devant cette immense forteresse noir qui se dresse au milieu de l’océan, tellement imposante et mauvaise que l’air autour y semblait irrespirable et chargé de désespoir, mais aussi de mystère.  

Dactyle trouve enfin un bénéfice à sa malédiction, sa nature de lycanthrope lui conférant une certaine résistance aux maléfices psychiques.
L’endroit était parfait, calme, isolé, emplit de mystère à déchiffrer et réservant cependant son lot d’actions et de traques, et lui permettant éventuellement de dissimuler sa nature autant que possible. La louve se sentait à sa place au sein de ses murs, un monstre parmi les monstres, chaque criminel lui rappelant qu’un jour ou l’autre comme ses parents, elle craquerait elle aussi.
Elle arpenta ainsi un long et agréable moment les allées du Rzakaal en uniforme Bleu, argent et noir, le visage dissimulé sous un masque de loup. Rodant dans les sombres allées du Razkaal pour en percer les moindres secrets. Elle se rapproche même de certains collègues limiers, le rustre Khalez, le mystérieux Elzéar ou encore Rowena, La Banshee. En y songeant à présent, cette époque lui paraît bien douce. Apercevant parfois sa silhouette sombre de loup au coin des allées de la prison, Dactyle fût bientôt surnommée “ La bête du Razkaal “.

 
Les funestes événements qui suivirent n'étaient que les prémices de temps bien plus sombres. Tout commença par l’évasion historique d’un prisonnier du Razikaal, qui laissa également s’échapper une magie plus noire encore que les limiers pouvaient l’imaginer. De garde dans les étages inférieurs au moment du drame, Dactyle fût saisi par la noirceur de la forteresse, et ressenti ce jour-là une terreur indescriptible, innommable. plus grande encore que lorsqu'elle apprit la destruction de Shoumei par les titans. Car contrairement aux titans, ce qui se terrait au fond de la prison n’avait pas de nom, pas de visage. peut-être même pas de réelle existence ?  

Elle assiste impuissante à l’agonie de son collègue, Khalez, le Limier “Tsunami”, qu’elle ne parvient pas à l’empêcher de sombrer dans la folie. Retrouvée par Elzéar et Rowena avant de sombrer à son tour, elle reste, tout comme ses confrères, profondément marquée. Terrifiée à l’idée de ce qu’elle a vu et hantée par le doute. Étaient-ils entrés en contact avec l’innommable, les ténèbres personnifiées, ou la forteresse avaient- elle enfin eu raison de leur lucidité ?  Cette question la hante encore aujourd’hui, son esprit est-il toujours aussi fiable qu’avant ?

Poussée par son besoin de réponse, elle se joint à Elzéar et Rowena dans leurs recherches quant à la nature de ce qu’ils avaient côtoyé. La seule piste tangible qu’ils trouvèrent. Le titan : Xo’rath. Inimaginable pour Dactyle qui ne croyait en rien, et pourtant. Quoi d’autre ? Sa vision du monde bascula encore un peu plus. Mais une intuition ne suffit pas, il fallait être sûre. Tandis que Rowena et Elzéar se lançaient en quête d’une arme capable de détruire ce qui se terrait au fond du Razkaal, Dactyle se prenait de passion pour l’étude des Titans et la recherche d’archives. Elle fouilla le moindre dossier, le moindre témoignage des limiers. Elle consulte nombre de dossiers, tellement de dossiers. De collègues morts, disparus ou rendus fous, déclarés inaptes travailler dans la forteresse. C’est là qu’elle sût, un jour son tour viendrait. Mais pas tout de suite, pas avant l’arrivée des Titans

Alors que la République était assaillie de monstres, l’ouest était ravagé par les titans. Une fois de plus Rowena prit les devants, et une unité fut créée. Les Spectres, afin de sauver ceux qui pouvaient l'être à Shoumei et de joindre leur forces à celles du Reike. Si l'unité rassemblait plusieurs Républicains, les Limiers étaient reconnaissables et redoutés. Le visage dissimulé sous leur masques funestes, leurs pratiques obscures et leurs capacités de résistances mentales suffirent à alimenter les plus sombres rumeurs. Aussi sombre que fût leur tâche, Dactyle appris énormément durant ces années. S' ils survécurent à Kazoght et Zeï, ce qui les attendait à Sancta était d’une toute autre ampleur. C’est la Mort qui les attendait là- bas. Si la troupe de mercenaires tint tête à l’armée des morts pendant un instant, ils furent rapidement submergés. Epuisée et sévèrement blessée au bras gauche, s’est en proie au désespoir et à l’infâme magie des titans, que Dactyle céda enfin. Après des années de luttes et de contrôle du moindre détail, elle se lança à corps perdu dans la bataille. Une dernière tentative désespérée d’emporter autant de monstres que possible avec elle dans la tombe. Mais ce qui se produisit fût tout autre. Affaiblie et fragilisée par la magie des titans, ceux-là même à l’origine de la malédiction qui afflige les lycanthropes, c’est sous sa forme bestiale qu’elle terrassa un grand nombre de morts….et de  vivants.

Confuse, elle rejoint les rescapés sans un mot, et ne pût que constater la mort d'Elzéar et l’état critique dans lequel se trouvait Rowena qu’elle ne revit plus depuis, Si elle apprit tout de même son rétablissement, elle ne chercha pas à la revoir. Ce n’était pourtant pas l’envie qui lui manquait. Mais comment lui avouer ce qu’elle était devenue ?  Ce qu’elle avait commis là-bas ?

En atteignant les côtes de la République, l’ex Limier enchaîne les petits boulots, gardienne de moutons, combattante dans une taverne, livreuse, paysanne. Elle essaie de se rendre utile comme elle peut. Si elle ne se sent pas digne de rentrer au Razkaal, elle veut aider, comme elle peut, par n’importe quel moyen. Une vaine tentative de se racheter. Mais ne parvient pas à se défaire de l’impression que quelque chose lui manque. A part les souvenirs de la plupart de ses nuits bien sûr  …
Elle ne peut finalement pas se résoudre à abandonner, renoncer à ses années au Razkaal qui ont finalement étaient les meilleures, comme le pire de sa vie. Le Razkaal aura sa peau, tôt ou tard, elle le sait, et maintenant peut être même qu’elle le mérite. Mais temps qu’elle est là-bas elle peut apprendre, faire son devoir et éviter à d’autres de s’en mêler.

Si le Bête à repris du service, elle se tient aussi loin que possible de la forteresse lorsque vient la nuit. Elle a finalement repris le rôle de Khalez, le traqueur qui ne s’attardait jamais trop longtemps près de la prison. Car elle le sait, si elle reste trop longtemps, engloutie dans les ténèbres de la forteresse, la prochaine cellule qu’elle verra s'ouvrir, lui sera spécialement destinée.