Page 4 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Invité
Invité
- C'est très agréable. " certifia la sirène.
Tagar, marié par intérêt et à une femme veuve entourée d'amants... Se rendait-il seulement compte à quel point il creusait la tombe de son propre bonheur s'il n'y prenait pas garde.
- Alors laisse toi aller, on a tout le temps. Promis je ne partirai pas sans toi. " lui sourit-elle avant de fermer les yeux.
Plus il parlait d'Alyssa, malgré l'emphase qu'il y mettait, plus il lui semblait qu'il avait trouvé une personne parfaite pour son rang et capable de savoir comment plaire à cet homme malgré tout simple et ouvert qu'était Tagar. Un rire bien placé. Une attention gentille. Un compliment. Tagar était facile à apprécié mais il était également simple de se faire apprécier de lui.
Il fallut de longs instants, mais elle fini par reprendre, la tête appuyée sur les mains, les yeux clos.
- Tagar... Je te l'ai dit à Maël, mais je ne pense pas que tu t'en souvienne alors... Si jamais un jour tu as des problèmes, quels qu'ils soient, la porte des Ironsouls te sera toujours ouverte. Même si je ne suis plus parmi eux, j'ai laissé des écrits. "
Et de nouveau elle laissa filer le temps, jusqu'à ce que la respiration de Tagar lui semble plus paisible. Elle glissa un regard vers lui et se redressa. C'était agréable, mais elle avait du mal à profité aussi profondément que lui sous cette forme qui n'était pas la sienne finalement.
Le plus silencieusement possible, elle se releva et fit un signe d'apaisement à Émeraude, le sourire aux lèvres. Elle se glissa près de Tagar et une fois certaine que ses mains étaient assez chaudes, elle les posa sur son dos pâle, prenant le relais de Saphir. L'art du massage était loin de lui être étranger, qu'il soit curatif ou récréatif. Elle s'était occupé de Gail pendant des années et son corps raidi par l'âge et la maladie avait besoin d'attention. Puis, les rencontres se faisant, elle avait passé du temps dans certains cercles dans lesquels les massages prenaient une autre tournure.
Ses mains restaient pourtant sages, appréciant le contact de ce corps défendu sur toute sa longueur. Elle dénouait les muscles avec douceur et habileté, remontant tranquillement de ses pieds à sa nuque.
Tagar, marié par intérêt et à une femme veuve entourée d'amants... Se rendait-il seulement compte à quel point il creusait la tombe de son propre bonheur s'il n'y prenait pas garde.
- Alors laisse toi aller, on a tout le temps. Promis je ne partirai pas sans toi. " lui sourit-elle avant de fermer les yeux.
Plus il parlait d'Alyssa, malgré l'emphase qu'il y mettait, plus il lui semblait qu'il avait trouvé une personne parfaite pour son rang et capable de savoir comment plaire à cet homme malgré tout simple et ouvert qu'était Tagar. Un rire bien placé. Une attention gentille. Un compliment. Tagar était facile à apprécié mais il était également simple de se faire apprécier de lui.
Il fallut de longs instants, mais elle fini par reprendre, la tête appuyée sur les mains, les yeux clos.
- Tagar... Je te l'ai dit à Maël, mais je ne pense pas que tu t'en souvienne alors... Si jamais un jour tu as des problèmes, quels qu'ils soient, la porte des Ironsouls te sera toujours ouverte. Même si je ne suis plus parmi eux, j'ai laissé des écrits. "
Et de nouveau elle laissa filer le temps, jusqu'à ce que la respiration de Tagar lui semble plus paisible. Elle glissa un regard vers lui et se redressa. C'était agréable, mais elle avait du mal à profité aussi profondément que lui sous cette forme qui n'était pas la sienne finalement.
Le plus silencieusement possible, elle se releva et fit un signe d'apaisement à Émeraude, le sourire aux lèvres. Elle se glissa près de Tagar et une fois certaine que ses mains étaient assez chaudes, elle les posa sur son dos pâle, prenant le relais de Saphir. L'art du massage était loin de lui être étranger, qu'il soit curatif ou récréatif. Elle s'était occupé de Gail pendant des années et son corps raidi par l'âge et la maladie avait besoin d'attention. Puis, les rencontres se faisant, elle avait passé du temps dans certains cercles dans lesquels les massages prenaient une autre tournure.
Ses mains restaient pourtant sages, appréciant le contact de ce corps défendu sur toute sa longueur. Elle dénouait les muscles avec douceur et habileté, remontant tranquillement de ses pieds à sa nuque.
Invité
Invité
- J'ai eu l'occasion de beaucoup pratiquer. " sourit la sirène face au compliment.
Quant à son obsession pour retrouver les souvenir de ce cours de natation...
- Arrête de te torturer avec ça. De toute façon, cette après-midi tu as vu tout ce qu'il y avait à voir.
Elle n'arrête pas son massage, les yeux posés sur le corps bien fait de son ami. Il n'est pas croyable... Un sourire en coin se balade sur ses lèvres. Bien sûre qu'elle l'a vu remettre sa serviette, comme elle pourrait parier qu'il ne fera pas le moindre premier geste envers elle. A croire qu'après tout ce temps, il s'était habituer au toucher rêche d'un magnifique manteau de frustration.
- J'aime penser qu'il l'était... " souffla-t-elle, son sourire se faisant plus doux et nostalgique. Oui. Elle aimait penser que l'homme qui lui avait plus avait été chanceux de croiser sa route au moins autant qu'elle de croiser la sienne. Et elle continue encore. " Si tu en as assez, dit-le moi aussi... C'est drôle. à Maël tu ne parlais jamais d'Elzéar. Tu le détestais. Jamais je n'aurais pensé t'entendre un jour parler de "l'homme qui me plaiera" avec un trait d'envie dans la voix. "
Avait-elle envie de le voir rougir ? Esquisser un geste ? Succomber au plaisir alors qu'il se mariait dans moins de deux mois ? Absolument. Y avait-il derrière cet allant, plus qu'une envie charnelle aiguisée par les parfums suaves et la caresse de l'huile ? Pas le moins du monde.
Quant à son obsession pour retrouver les souvenir de ce cours de natation...
- Arrête de te torturer avec ça. De toute façon, cette après-midi tu as vu tout ce qu'il y avait à voir.
Elle n'arrête pas son massage, les yeux posés sur le corps bien fait de son ami. Il n'est pas croyable... Un sourire en coin se balade sur ses lèvres. Bien sûre qu'elle l'a vu remettre sa serviette, comme elle pourrait parier qu'il ne fera pas le moindre premier geste envers elle. A croire qu'après tout ce temps, il s'était habituer au toucher rêche d'un magnifique manteau de frustration.
- J'aime penser qu'il l'était... " souffla-t-elle, son sourire se faisant plus doux et nostalgique. Oui. Elle aimait penser que l'homme qui lui avait plus avait été chanceux de croiser sa route au moins autant qu'elle de croiser la sienne. Et elle continue encore. " Si tu en as assez, dit-le moi aussi... C'est drôle. à Maël tu ne parlais jamais d'Elzéar. Tu le détestais. Jamais je n'aurais pensé t'entendre un jour parler de "l'homme qui me plaiera" avec un trait d'envie dans la voix. "
Avait-elle envie de le voir rougir ? Esquisser un geste ? Succomber au plaisir alors qu'il se mariait dans moins de deux mois ? Absolument. Y avait-il derrière cet allant, plus qu'une envie charnelle aiguisée par les parfums suaves et la caresse de l'huile ? Pas le moins du monde.
Invité
Invité
- C'est gentil, mais même soignée il y a de forte chance que je garde ces cicatrices... enfin vous les Reikois c'est votre truc, je m'en suis bien rendu compte.
Un peu d'humour ne fait pas de mal, surtout quand on rappel ce temps béni de l'apocalypse... Bordel, elle avait vraiment une vie à chier pour se souvenir tendrement de sa période au Front.
- J’ai quelques lacunes dans notre passé commun mais je pense que c’est la raison pour laquelle, il ne s’est rien passé entre nous.
- C'est exacte. C'est trop important pour toi. Mon mode de vie est différent et je ne voulais pas jouer avec tes sentiments.
- Je l’ai bien accepté, car je pensais que cela n’avait rien à voir avec moi, mais que c’était ta manière de vivre.
- C'est le cas. Mon mode de vie est différent et je ne voulais pas jouer avec tes sentiments.
- Puis quand tu as rencontré Elzéar, tu avais l’air amoureuse, tu étais même dans une relation exclusive et là, je suis devenu très jaloux.
- ...
Que dire à ça... ? Ce n'était pas prévu ? On ne l'y reprendrait plus ? Elzéar c'était un cas à part ? La sirène détourna le regard de celui de Tagar, sans que ses mains ne cessent de danser. Même pour Elzéar, ce n'était pas ce qu'il y avait de plus facile et naturel pour elle. Elle avait apprit...
- J'étais amoureuse... Et je mentirais si je disais qu'il ne m'était pas déjà arrivé de repenser à ce qu'il y aurait pu avoir entre nous si j'étais un tout petit peu différente. Si je n'avais pas été avec El'. Me poser. Vivre en paix. Avoir des enfants. Je crois que j'aurais pu faire fléchir ta mère, même si elle n'aurait pas aimé avoir une bru républicaine. " Elle eut un rire gêné. " Et à chaque fois j'en arrive à la même conclusion : ça aurait été un désastre. Je ne suis pas fiancée, alors autant le dire. Je t'ai toujours trouvé physiquement très attirant. Au début c'était parce que tu ressembles à quelqu'un dont j'ai été très proche dans ma jeunesse et après... Ai-je vraiment besoin de te lancer des fleurs ? Je suis persuadée que tu le sais parfaitement. "
Ses mains appuyèrent un peu plus sur les masses musculaires qu'elles parcouraient, sous entendant nettement ce que les mots ne prononçait pas.
- Mais point de vue caractère, nous avons surtout en commun notre éducation artistique et notre goût pour la bonne chair. Tu es quelqu'un de solaire, routinier et stable. Tu vois le bon chez les gens et tu essaie de faire de ton mieux. Certes, tu as un côté polisson - franchement invité une femme dont tu ne te souviens qu'à peine à venir aux termes et partager un massage... " Elle lui offrit un sourire taquin. " Mais un jour ou l'autre j'aurais croisé un artiste un peu intense, une cause à défendre, un chien qui boite, et je me serai tiré. Parce que la vie est trop courte et que toute l'affection que j'ai pour toi en tant qu'ami n'est pas de l'amour au sens romantique du terme.
ça ressemblait à des excuses dit comme ça, mais elle en était convaincue. Elle avait été élevée d'une certaine façon dont elle ne préférait pas parler, mais à ça s'ajoutait sa découverte du monde. C'était la même question qu'elle s'était posée lorsqu'elle envisageait d'ouvrir son propre salon d'artiste... L'adrénaline lui aurait trop manquée.
- Oh... Et tu n'as pas à t'excuser. Ca fait parti de ton charme... " mais elle se fit à nouveau plus sérieuse " ... Et c'est aussi la principale raison qui fait que j'ai peur pour toi. Tu es sensible au charme des femmes, tu aimes vite et sans condition... J'ai peur qu'un jour, tu te fasses manipulé ou blessé par celle que tu considères comme ton soutien le plus proche. Quand tu m'as dit que ton mariage n'était pas un mariage d'amour, j'avoue que j'ai eu peur pour toi... Et si j'avoue aussi que j'éprouve un peu de jalousie à l'idée que tu aies trouvé quelqu'un qui te corresponde, je m'en fait encore... sincèrement. C'est pour ça que c'est important pour moi que tu saches que si un jour ça doit arrivé, tu n'es pas seul... Et..."
Ses mains venaient de donner la touche final à la détente de ses trapèzes et s'éloignèrent doucement. Elle se pencha plutôt à son oreille, soufflant une phrase que lui n'avait aucun droit de prononcer comme une confidence exquise.
- ... si toi et ta future femme convenez d'une union plus libre que prévue - ou que tu te lasse de la voir entouré d'amants - il sera toujours temps de parler de ces autres choses qui pourraient advenir entre nous.
Elle posa un baiser tout à fait indécent au creux de son cou avant de reculer et de se détourner pour récupérer sa serviette.
- En attendant, je ne compte pas me frustrer inutilement. Je te conseille de prévoir plutôt des rencontres habillées. Si tu m'invite à nouveau à me mettre nue en privée, je pourrais bien me montrer beaucoup plus entreprenante...
Un peu d'humour ne fait pas de mal, surtout quand on rappel ce temps béni de l'apocalypse... Bordel, elle avait vraiment une vie à chier pour se souvenir tendrement de sa période au Front.
- J’ai quelques lacunes dans notre passé commun mais je pense que c’est la raison pour laquelle, il ne s’est rien passé entre nous.
- C'est exacte. C'est trop important pour toi. Mon mode de vie est différent et je ne voulais pas jouer avec tes sentiments.
- Je l’ai bien accepté, car je pensais que cela n’avait rien à voir avec moi, mais que c’était ta manière de vivre.
- C'est le cas. Mon mode de vie est différent et je ne voulais pas jouer avec tes sentiments.
- Puis quand tu as rencontré Elzéar, tu avais l’air amoureuse, tu étais même dans une relation exclusive et là, je suis devenu très jaloux.
- ...
Que dire à ça... ? Ce n'était pas prévu ? On ne l'y reprendrait plus ? Elzéar c'était un cas à part ? La sirène détourna le regard de celui de Tagar, sans que ses mains ne cessent de danser. Même pour Elzéar, ce n'était pas ce qu'il y avait de plus facile et naturel pour elle. Elle avait apprit...
- J'étais amoureuse... Et je mentirais si je disais qu'il ne m'était pas déjà arrivé de repenser à ce qu'il y aurait pu avoir entre nous si j'étais un tout petit peu différente. Si je n'avais pas été avec El'. Me poser. Vivre en paix. Avoir des enfants. Je crois que j'aurais pu faire fléchir ta mère, même si elle n'aurait pas aimé avoir une bru républicaine. " Elle eut un rire gêné. " Et à chaque fois j'en arrive à la même conclusion : ça aurait été un désastre. Je ne suis pas fiancée, alors autant le dire. Je t'ai toujours trouvé physiquement très attirant. Au début c'était parce que tu ressembles à quelqu'un dont j'ai été très proche dans ma jeunesse et après... Ai-je vraiment besoin de te lancer des fleurs ? Je suis persuadée que tu le sais parfaitement. "
Ses mains appuyèrent un peu plus sur les masses musculaires qu'elles parcouraient, sous entendant nettement ce que les mots ne prononçait pas.
- Mais point de vue caractère, nous avons surtout en commun notre éducation artistique et notre goût pour la bonne chair. Tu es quelqu'un de solaire, routinier et stable. Tu vois le bon chez les gens et tu essaie de faire de ton mieux. Certes, tu as un côté polisson - franchement invité une femme dont tu ne te souviens qu'à peine à venir aux termes et partager un massage... " Elle lui offrit un sourire taquin. " Mais un jour ou l'autre j'aurais croisé un artiste un peu intense, une cause à défendre, un chien qui boite, et je me serai tiré. Parce que la vie est trop courte et que toute l'affection que j'ai pour toi en tant qu'ami n'est pas de l'amour au sens romantique du terme.
ça ressemblait à des excuses dit comme ça, mais elle en était convaincue. Elle avait été élevée d'une certaine façon dont elle ne préférait pas parler, mais à ça s'ajoutait sa découverte du monde. C'était la même question qu'elle s'était posée lorsqu'elle envisageait d'ouvrir son propre salon d'artiste... L'adrénaline lui aurait trop manquée.
- Oh... Et tu n'as pas à t'excuser. Ca fait parti de ton charme... " mais elle se fit à nouveau plus sérieuse " ... Et c'est aussi la principale raison qui fait que j'ai peur pour toi. Tu es sensible au charme des femmes, tu aimes vite et sans condition... J'ai peur qu'un jour, tu te fasses manipulé ou blessé par celle que tu considères comme ton soutien le plus proche. Quand tu m'as dit que ton mariage n'était pas un mariage d'amour, j'avoue que j'ai eu peur pour toi... Et si j'avoue aussi que j'éprouve un peu de jalousie à l'idée que tu aies trouvé quelqu'un qui te corresponde, je m'en fait encore... sincèrement. C'est pour ça que c'est important pour moi que tu saches que si un jour ça doit arrivé, tu n'es pas seul... Et..."
Ses mains venaient de donner la touche final à la détente de ses trapèzes et s'éloignèrent doucement. Elle se pencha plutôt à son oreille, soufflant une phrase que lui n'avait aucun droit de prononcer comme une confidence exquise.
- ... si toi et ta future femme convenez d'une union plus libre que prévue - ou que tu te lasse de la voir entouré d'amants - il sera toujours temps de parler de ces autres choses qui pourraient advenir entre nous.
Elle posa un baiser tout à fait indécent au creux de son cou avant de reculer et de se détourner pour récupérer sa serviette.
- En attendant, je ne compte pas me frustrer inutilement. Je te conseille de prévoir plutôt des rencontres habillées. Si tu m'invite à nouveau à me mettre nue en privée, je pourrais bien me montrer beaucoup plus entreprenante...
Invité
Invité
L'homme d'une seule femme. La femme d'un seul homme. Des concepts toujours aussi étonnant. Pas mauvais en soit, mais tant de personnes s'échinaient à s'y tenir et se déchiraient quand ce n'était plus le cas... Et beaucoup juraient leurs grands dieux que cela serait ainsi jusqu'à la fin de leur vie avant que la réalité du mariage ne les éprouve. Les tatouages à sa cheville se rappelèrent à elle, un réflexe psychologique plus que physique.
Cependant, Tagar était si naïf dans son honnêteté qu'il pourrait bien être la licorne qui parvient à se tenir à ses vœux sans le moindre coup de canif. En tout cas, elle le lui souhaitait de tout son cœur.
Le câlin la surpris et il lui fallu deux secondes pleines pour finalement le lui rendre. Pour la première fois, sa candeur lui rappelait celle de sa petite sœur... Celle d'un adolescent fougueux qui a toute la vie devant lui pour tomber mille fois et se relever toujours, mais qui n'a pas encore vraiment franchi le seuil de chez lui. Bon sang... Elle pensait comme une vieille conne !
Elle acquiesça sans arrière pensée à la déclaration crue du jeune homme et sourit à son ultime question.
- Absolument. Je te suis.
En ressortant de la salle de massage, elle avait relancé une discussion plus légère et volontairement orienté sur les préparatifs du mariage et savoir où les jeunes mariés allaient s'installer puisqu'ils avaient tous deux des domaines conséquents. Adam et Eve n'étaient plus visibles. Elle en profita aussi pour demander comment se passait le choix du nom des enfants au Reike, la République étant loin d'avoir une façon systématique de voir les changements de noms de famille et la filiation, chaque contrat de mariage étant réfléchi comme une transaction importante.
Elle passa à nouveau dans la cabine pour se changer, retrouva sa robe, de quoi se peigner et sa pièce de fer qu'elle embrassa rapidement avant de la glisser sous son sein dans son corsage. En peu de temps, elle était de nouveau dans le hall. Intégralement sèche, même ses cheveux, elle retrouva Tagar, prête à le suivre vers leur prochaine destination.
Cependant, Tagar était si naïf dans son honnêteté qu'il pourrait bien être la licorne qui parvient à se tenir à ses vœux sans le moindre coup de canif. En tout cas, elle le lui souhaitait de tout son cœur.
Le câlin la surpris et il lui fallu deux secondes pleines pour finalement le lui rendre. Pour la première fois, sa candeur lui rappelait celle de sa petite sœur... Celle d'un adolescent fougueux qui a toute la vie devant lui pour tomber mille fois et se relever toujours, mais qui n'a pas encore vraiment franchi le seuil de chez lui. Bon sang... Elle pensait comme une vieille conne !
Elle acquiesça sans arrière pensée à la déclaration crue du jeune homme et sourit à son ultime question.
- Absolument. Je te suis.
En ressortant de la salle de massage, elle avait relancé une discussion plus légère et volontairement orienté sur les préparatifs du mariage et savoir où les jeunes mariés allaient s'installer puisqu'ils avaient tous deux des domaines conséquents. Adam et Eve n'étaient plus visibles. Elle en profita aussi pour demander comment se passait le choix du nom des enfants au Reike, la République étant loin d'avoir une façon systématique de voir les changements de noms de famille et la filiation, chaque contrat de mariage étant réfléchi comme une transaction importante.
Elle passa à nouveau dans la cabine pour se changer, retrouva sa robe, de quoi se peigner et sa pièce de fer qu'elle embrassa rapidement avant de la glisser sous son sein dans son corsage. En peu de temps, elle était de nouveau dans le hall. Intégralement sèche, même ses cheveux, elle retrouva Tagar, prête à le suivre vers leur prochaine destination.
Invité
Invité
Un endroit à l'abri des regard. Une entrée qui sait se faire oublier. La douceur fraiche d'un sous-sol. La républicaine n'avait aucune idée de la finalité de cette balade, mais elle avait assez fréquenter les catacombes de Liberty pour savoir que tout pouvait se cacher dans un endroit pareil. La première chose qui lui sauta au nez fut une odeur de nourriture. Puis des rires et des discussions à mi voix.
L'endroit se révéla dans toute son étrangeté et Rowena sourit de toutes ses dents, se laissant guider jusqu'à la table réservée.
- Tu soignes toujours autant tes invitation ! " Son regard s'égare un moment sur la femme en costume de sirène avant de plonger avec bien plus d'attention dans le menu. Les émotions du jour lui ont donné faim et elle choisi scrupuleusement de quoi garnir son assiette.
- Tu vas me dire que pour rester dans le thème c'est un spectacle de natation, également ?
L'endroit se révéla dans toute son étrangeté et Rowena sourit de toutes ses dents, se laissant guider jusqu'à la table réservée.
- Tu soignes toujours autant tes invitation ! " Son regard s'égare un moment sur la femme en costume de sirène avant de plonger avec bien plus d'attention dans le menu. Les émotions du jour lui ont donné faim et elle choisi scrupuleusement de quoi garnir son assiette.
- Tu vas me dire que pour rester dans le thème c'est un spectacle de natation, également ?
Invité
Invité
A l'ouverture du rideau, Rowena avait marqué un tant d'arrêt sans pour autant perdre son sourire. La voix d'Aquaria, faible à l'oreille, était pourtant chantante, mais on ne pouvait pas vraiment dire que voir l'une des siennes servir de fantasme en bocal à une infinité de bipède était particulièrement reluisant pour Rowena. Les sirènes avaient déjà une réputation complexe entre démon tentateur dévorant les marins disparus, bête de foire aux talents voués aux plaisirs et créature recherchées pour leur magie étrange et le lien qu'elles entretenaient avec la beauté mystérieuse des océans dans l'imaginaire collectif.
Après des millénaires sans patrie, Aquaria avait été refondée et elle se retrouvait dans un ancien réservoir rekois, dans un pays où tant de monde manquait d'eau, à regarder une femme à demi nue faire des saltos et entrainer des humaines à se dévoiler sous toutes les coutures. D'ordinaire, Rowena appréciait les spectacles sensuels. Les salons qu'elle fréquentaient en proposaient des versions bien différentes et l'art républicain mettait davantage l'accent sur la subtilité érotique que sur le grand spectacle devant trois-cent personnes. Mais ici... Elle n'avait pas l'impression de voir une artiste sportive ni une danseuse de charme qui assume son corps comme une œuvre, mais un mélange bâtard entre les deux. Le résultat, quoi que gracieux lui laissait un sentiment d'inconfort et de déception face à l'image que cela montrait d'une sirène objet dans cette nation de patriarche.
Même le diné avait un côté touristique, uniquement du poisson frais, très peu cuit, à l'accompagnement minimal. Bien sûr, c'était bon. Les produits étaient d’excellente qualité, mais ce n'était ni de la cuisine aquarienne ni des nomades siréniens non plus. C'était... Une démonstration d'exotisme à la portée des impériaux.
La républicaine, tout en mangeant à son rythme, tourne un regard vers Tagar. Il est subjugué bien sûr. Il n'a même pas touché à son assiette. Le fait qu'il apprécie à ce point un spectacle tellement taillé pour le goût des nobles d'Ikusa ne l'étonne pas plus que ça, mais cela la déçoit un peu. Elle ne lui en veut pas cependant, cette Aquaria avait utilisé cette culture et cette image exotique avec un talent qui ne pouvait que forcer le respect d'une républicaine... Aussi indigne soit-elle.
La jeune femme sourit à son ami lorsqu'il s'inquiète de savoir si le spectacle lui a plu. Elle aurait voulu lui dire qu'un jour il aurait peut-être la possibilité de voir les danses des abysses avec leurs couleurs et leurs grâce, ou d'autres, plus vives, des siréniens de Ribirth ou l'eau et les corps étaient réellement à percevoir dans les trois dimensions de l'espace. Elle aurait voulu lui dire qu'un jour il aurait peut-être la chance de manger du crabe mariné à l'aquarienne, une recette adapté à la vie sous-marine que les colons républicains avaient ramené là-bas. Et peut-être qu'un triton faisant ce genre de spectacle vêtu aurait un jour le même succès que l’enchanteresse à écaille qui venait de gagner sa soirée.... Mais elle n'était pas certaine d'avoir les bons mots.
- Je crois que je suis moins réceptive que toi, mais c'était gracieux. Et le repas est excellent. " rit-elle alors, prête à s'occuper de la conversation pendant qu'il commençait à manger.
- Comment as-tu découvert cet endroit ? ça a vraiment l'air d'être un lieu d'initié ! J'adore ce genre de recoin cachés en ville !
Après des millénaires sans patrie, Aquaria avait été refondée et elle se retrouvait dans un ancien réservoir rekois, dans un pays où tant de monde manquait d'eau, à regarder une femme à demi nue faire des saltos et entrainer des humaines à se dévoiler sous toutes les coutures. D'ordinaire, Rowena appréciait les spectacles sensuels. Les salons qu'elle fréquentaient en proposaient des versions bien différentes et l'art républicain mettait davantage l'accent sur la subtilité érotique que sur le grand spectacle devant trois-cent personnes. Mais ici... Elle n'avait pas l'impression de voir une artiste sportive ni une danseuse de charme qui assume son corps comme une œuvre, mais un mélange bâtard entre les deux. Le résultat, quoi que gracieux lui laissait un sentiment d'inconfort et de déception face à l'image que cela montrait d'une sirène objet dans cette nation de patriarche.
Même le diné avait un côté touristique, uniquement du poisson frais, très peu cuit, à l'accompagnement minimal. Bien sûr, c'était bon. Les produits étaient d’excellente qualité, mais ce n'était ni de la cuisine aquarienne ni des nomades siréniens non plus. C'était... Une démonstration d'exotisme à la portée des impériaux.
La républicaine, tout en mangeant à son rythme, tourne un regard vers Tagar. Il est subjugué bien sûr. Il n'a même pas touché à son assiette. Le fait qu'il apprécie à ce point un spectacle tellement taillé pour le goût des nobles d'Ikusa ne l'étonne pas plus que ça, mais cela la déçoit un peu. Elle ne lui en veut pas cependant, cette Aquaria avait utilisé cette culture et cette image exotique avec un talent qui ne pouvait que forcer le respect d'une républicaine... Aussi indigne soit-elle.
La jeune femme sourit à son ami lorsqu'il s'inquiète de savoir si le spectacle lui a plu. Elle aurait voulu lui dire qu'un jour il aurait peut-être la possibilité de voir les danses des abysses avec leurs couleurs et leurs grâce, ou d'autres, plus vives, des siréniens de Ribirth ou l'eau et les corps étaient réellement à percevoir dans les trois dimensions de l'espace. Elle aurait voulu lui dire qu'un jour il aurait peut-être la chance de manger du crabe mariné à l'aquarienne, une recette adapté à la vie sous-marine que les colons républicains avaient ramené là-bas. Et peut-être qu'un triton faisant ce genre de spectacle vêtu aurait un jour le même succès que l’enchanteresse à écaille qui venait de gagner sa soirée.... Mais elle n'était pas certaine d'avoir les bons mots.
- Je crois que je suis moins réceptive que toi, mais c'était gracieux. Et le repas est excellent. " rit-elle alors, prête à s'occuper de la conversation pendant qu'il commençait à manger.
- Comment as-tu découvert cet endroit ? ça a vraiment l'air d'être un lieu d'initié ! J'adore ce genre de recoin cachés en ville !
Invité
Invité
Au moins, il n'avait pas l'air de s'ennuyer et le peu d'enthousiasme de la jeune femme ne lui avait pas coupé l'appétit. Elle n'avait donc pas perdu la main en terme de mondanité. Lorsque la maîtresse des lieux s'approcha de leur table, Rowena la salua poliment avant de se remettre à chipoter un bout de pain près de son assiette pour garder contenance malgré l'impression mitigée que lui avait faite l'autre sirène.
Les yeux observateurs tissèrent un instant un dialogue muet. La Républicaine fini par sourire et la salua d'un mouvement de tête un peu plus profond alors qu'elle se tournait vers Tagar. Pour une fois, elle n'avait aucune question à poser, aucune envie d'en savoir plus sur ses filles ou sur les visées de leur art en dehors de gagner leur vie. Elle regarda discrètement alentours pour voir si quelques fortunés client se retiraient distraitement à présent que la dizaine de jeune femmes superbes qui avaient montré leur souplesse dans cette immense baignoire était retourner en coulisse. Une part d'elle préférait ne pas savoir, mais le Limier voyait toujours les pires possibilités et le proxénétisme dans un endroit pareil n'était pas si impensable que ça. Les sirènes n'étaient pas réputées pour leur loyauté ou leur sens de la morale.
Elle laissa Tagar et la jeune femme discuter tout leur sous, prête à s'en mêler pour répondre agréablement si l'attention revenait vers elle, mais elle ne désirait pas trop entretenir la conversation.
Les yeux observateurs tissèrent un instant un dialogue muet. La Républicaine fini par sourire et la salua d'un mouvement de tête un peu plus profond alors qu'elle se tournait vers Tagar. Pour une fois, elle n'avait aucune question à poser, aucune envie d'en savoir plus sur ses filles ou sur les visées de leur art en dehors de gagner leur vie. Elle regarda discrètement alentours pour voir si quelques fortunés client se retiraient distraitement à présent que la dizaine de jeune femmes superbes qui avaient montré leur souplesse dans cette immense baignoire était retourner en coulisse. Une part d'elle préférait ne pas savoir, mais le Limier voyait toujours les pires possibilités et le proxénétisme dans un endroit pareil n'était pas si impensable que ça. Les sirènes n'étaient pas réputées pour leur loyauté ou leur sens de la morale.
Elle laissa Tagar et la jeune femme discuter tout leur sous, prête à s'en mêler pour répondre agréablement si l'attention revenait vers elle, mais elle ne désirait pas trop entretenir la conversation.
Invité
Invité
Ah ? Tagar serait-il plus réceptif qu'elle ne l'aurait cru aux ambiance et au retrait poli ?
Rowena remercie Aquaria avec une chaleur feinte. De toute façon leur hôtesse était bien plus focalisée sur Tagar que sur elle et ça lui allait tout à fait. Peut-être l'excuse du jeune homme pour leur permettre de s'esquiver n'était-elle pas tout à fait fausse. Sans doute la fatigue émotionnelle et le changement radical d'environnement ne l'aidait pas à garder l'esprit ouvert et tolérant.
L'extérieur lui semble particulièrement agréable après l'îlot de fausseté des sous-sol. Seul le cadre a véritablement trouvé grâce à ses yeux et elle fini par se dire qu'elle repassera peut-être... Un jour.
- Ne t'en fait pas. La journée à été intense de toute façon.
Elle sourit et la conversation resta légère, lacunaire. Quelques silences affectueux ponctuaient leur avancée dans la pénombre nocturne, encadrée de porte-lames qui faisaient occasionnellement porte-torche. Une fois arrivé dans le palais, elle fut surprise de le voir la raccompagner jusqu'à sa chambre mais pris cela pour un geste prévenant étant donné qu'elle ne connaissait pas encore bien l'endroit.
- Oh. Demain je dois aller vérifier que Shan est bien installé et j'ai quelques courses à faire pour renouveler mes carnets de recherches. " sourit-elle avec un enthousiasme qui la surpris elle-même. " Je me doute que tu as beaucoup de travail. Je ne voudrais pas te faire prendre trop de retard. Si tu es disponible nous pourrions passer à la bibliothèque demain en fin de journée pour que tu me présentes et que j'ai les accès nécessaires. De toute façon, ça va être une recherche de longue haleine. Il est inutile d'imaginer finir ça en quelques jours.
La servante sortie de la chambre d'invité. Rowena lui fit signe de rester un moment le temps qu'elle salue Tagar d'une fraternelle accolade républicaine.
- Bonne nuit.
Une fois seule avec la jeune femme, elle la remercia pour son travail et lui demanda de se mettre aux ordres d'Azulon.
- Mon Majordome me connait mieux que moi-même. Ne le prenez pas mal, mais je préfère que les choses soient faite d'une certaine façon. " Tout sourire, elle laissa donc la jeune femme quitter sa chambre et se prépara... a ressortir marcher un peu seule en ville. Il était loin d'être tard et elle avait besoin d'être seule et sans contrainte pour remâcher ce qui avait eu lieu dans la journée. Si elle se couchait maintenant, elle serait réveillée peu après minuit.
Rowena remercie Aquaria avec une chaleur feinte. De toute façon leur hôtesse était bien plus focalisée sur Tagar que sur elle et ça lui allait tout à fait. Peut-être l'excuse du jeune homme pour leur permettre de s'esquiver n'était-elle pas tout à fait fausse. Sans doute la fatigue émotionnelle et le changement radical d'environnement ne l'aidait pas à garder l'esprit ouvert et tolérant.
L'extérieur lui semble particulièrement agréable après l'îlot de fausseté des sous-sol. Seul le cadre a véritablement trouvé grâce à ses yeux et elle fini par se dire qu'elle repassera peut-être... Un jour.
- Ne t'en fait pas. La journée à été intense de toute façon.
Elle sourit et la conversation resta légère, lacunaire. Quelques silences affectueux ponctuaient leur avancée dans la pénombre nocturne, encadrée de porte-lames qui faisaient occasionnellement porte-torche. Une fois arrivé dans le palais, elle fut surprise de le voir la raccompagner jusqu'à sa chambre mais pris cela pour un geste prévenant étant donné qu'elle ne connaissait pas encore bien l'endroit.
- Oh. Demain je dois aller vérifier que Shan est bien installé et j'ai quelques courses à faire pour renouveler mes carnets de recherches. " sourit-elle avec un enthousiasme qui la surpris elle-même. " Je me doute que tu as beaucoup de travail. Je ne voudrais pas te faire prendre trop de retard. Si tu es disponible nous pourrions passer à la bibliothèque demain en fin de journée pour que tu me présentes et que j'ai les accès nécessaires. De toute façon, ça va être une recherche de longue haleine. Il est inutile d'imaginer finir ça en quelques jours.
La servante sortie de la chambre d'invité. Rowena lui fit signe de rester un moment le temps qu'elle salue Tagar d'une fraternelle accolade républicaine.
- Bonne nuit.
Une fois seule avec la jeune femme, elle la remercia pour son travail et lui demanda de se mettre aux ordres d'Azulon.
- Mon Majordome me connait mieux que moi-même. Ne le prenez pas mal, mais je préfère que les choses soient faite d'une certaine façon. " Tout sourire, elle laissa donc la jeune femme quitter sa chambre et se prépara... a ressortir marcher un peu seule en ville. Il était loin d'être tard et elle avait besoin d'être seule et sans contrainte pour remâcher ce qui avait eu lieu dans la journée. Si elle se couchait maintenant, elle serait réveillée peu après minuit.
Page 4 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum