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  • Dim 5 Mar - 20:49
    Elle lutte, je le vois, je le sens, je le sais. Pourtant elle a tombé le masque, offrant à mon regard la rudesse de ses traits marqués par l’adversité. Une première étape vers l’acceptation qu’une autre voie est possible pour elle.

    La haine, prégnante, qui dévore notre cœur et notre âme si l’on n’y prend pas garde. La même haine dans laquelle on peut tirer la force de s’élever au-dessus de la masse grouillante du commun des mortels pour faire de nous quelqu’un avec qui il faut compter. Non, cette haine là n’est pas à la portée de tout le monde car elle refuse de se laisser dompter aisément, tel un loup sauvage refusant que l’on passe un collier autour de son cou.
    Ma colère semble retomber alors que je m’adresse à elle d’une voix sifflante mais douce.

    - Ssse que tu y gagnes ?

    Un haussement d’épaule secoue mon corps gracile.

    - Toi ssseule peut vraiment le sssavoir. Mais moi, je sssais ssse que j’ai à y gagner.

    De nouveau ma main griffue se dirige vers son visage tout comme les tentacules sur ma tête, mais sans oser la toucher, témoignant d’une timidité troublante et inhabituelle.

    - J’ai à y gagner ssselle qui veillait sur l’enfant apeurée qui ssse terrait dans l’ombre, affamée et transie de froid. Une autre chose que l’on m’a enlevé de forssse, ta protection, ta présenssse rassssurante, les rats encore chauds que tu déposais sssur ma couche misérable avant de t’éclipssser dans l’ombre. J’ai peut-être la faiblesssse de croire que ssse qui aurait pu être est encore possssible.

    Un léger sourire s’inscrit sur mes lèvres.

    - Les enfants font toujours des rêves magnifiques. Moi je rêvais de m’enfuir avec toi, de trouver une terre où la toléranssse et l’acceptation de la différenssse ssseraient force de loi. Un endroit où je n’aurais plus faim, où je n’aurais plus froid, un endroit… qui n’exissste pas…

    Un soupir soulève ma poitrine.

    - Mais le dessstin en a désssidé autrement, il m’a arraché à mes rêves. Pourtant il nous a fait nous retrouver et sssela ne peut pas être le sssimple fruit du hasard.

    Je marque une courte pause avant de continuer.

    - Tu l’as dit toi-même. Bientôt les regards se tourneront vers moi et le jour approche où un limier sssera lancé à mes trousssses. Toi, peut-être ou un autre. Qu’importe finalement. Ssse jour-là j’aurai besoin d’être protégée et je ne connais qu’une ssseule personne qui ait veillé sssi longtemps sssur moi. L’ange gardien à la sssombre sssilhouette qui m’accompagnait dans mes sssonges. Toi.

    Je ne sais pas pourquoi je suis prête ainsi à lui faire confiance. Surement à cause du souvenir qu’elle a laissé dans ma mémoire. Un souvenir qui ne m’a jamais vraiment quitté, un souvenir idéalisé et déformé par le passage du temps qui peut se transformer en piège.

    - J’ai besoin de toi pour offrir aux enfants des bas-fonds un vrai avenir. Fuir n’est plus une option maintenant car sssela sssignifierait les abandonner à leur trissste sssort. Et je m’y refuse, je refuse qu’un enfant puisssse sssouffrir autant que j’ai sssouffert. Mais je ne pourrai pas y parvenir ssseule.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Jeu 23 Mar - 11:23
    Ce qu’elle avait a y gagner.. en fait elle n’en avait pas grand chose à faire. Comme de ce que lui réservait la Gorgone en cas de refus. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle ne voulait.. rien. Elle se tenait là debout au beau milieu d’une baraque en ruine. Dont l’atmosphère était chargée d’une odeur de moisissure d’humidité et de sang. Deux corps à ses pieds, une chimère du passée sous les yeux, une connaissance un peu particulière, qui se trouvait être une étoile montante de la pègre. La situation était surréaliste. Et pourtant, Dactyle ne faisait rien. Ou plutôt elle alignait une suite de réactions toutes plus incohérentes les unes que les autres. Tantôt hostile, tantôt amicale. Il lui était difficile de discerner ses émotions actuelles de ses sentiments et espoirs passés. Elle ne ressentait pas grand- chose en fait. Un ennui latent, une inquiétude si permanente qu’elle en était devenue lassante. Les bras toujours croisés sur la poitrine et son visage fermé ne témoignaient en rien des sentiments qui l’habitaient. Ou justement peut-être que si. Fût un temps pas si lointain où elle l’aurait immédiatement arrêté. Sans se poser la moindre question, parce que c’était son devoir, parce que c’était la chose à faire.

    Et puis après quoi. Elle s’en retournerait vers sa montagne solitaire qui prenait de plus en plus l’allure d’un tombe. Alors si la Bête du Razkaal elle ignorait ce qu’elle avait à y gagner, en revanche elle était presque sûre de ne rien avoir à perdre.

    - Les enfants sont toujours bien trop naïfs… jusqu’à ce que la réalité vienne les briser un à un. Ainsi tourne le monde.


    Laissa t’elle échapper dans un soupir de dépit, en songeant à ses propres rêves d’enfant. La jeune lycanthrope aux yeux jaunes brûlait de faire ses preuves. De se montrer forte et digne, d’être un membre respecté de son groupe peut importe les batailles qu’elle devrait mener pour y parvenir. Mais pourtant la nuit, dans cette ruelle sombre, elle cherchait un peu de calme, la simplicité d’une rencontre hésitante entre deux créatures que la rue dévorait jour après jour. A l’époque déjà, elle n’avait pas su choisir son camp. Et aujourd’hui ?

    Hésitait à mettre un pied dans la zone grise de la moralité, plonger un orteil de plus dans l’obscurité ou elle trempait déjà jusqu’au cou. Et pourtant, même de là, la Gorgone était plus efficace qu’elle. Elle faisait la différence, elle n’avait pas fui. Elle se tenait toujours là, dans ces ruelles miteuses prête à faire peu importe ce qui serait nécessaire pour ce en quoi elle croyait. Plus important encore, la Gorgone avait besoin d’elle. Et elle avait appuyé consciemment ou non sur une des dernières émotions que la lycanthrope pouvait encore ressentir, la frustration. Elle en avait marre de réfléchir, de compter les moutons à longueur de journée. Marre de l’angoisse qui la saisissait à chaque fois que le soleil déclinait et contre laquelle elle ne pouvait lutter. Et par dessous tout, elle ne supportait plus sa propre inaction et son incapacité à retourner faire son travail.
    Elle avait instinctivement eu envie d’accepter. Bien avant que sa morale et ses principes ne viennent la faire douter et tout remettre en question. A juste titre, mais là , elle n’avait plus envie d’écouter. Elle leva les yeux vers la Gorgone et tendit son bras maudit dans sa direction :

    - Bien, alors s’il te reste encore un peu de tes espoirs de l’époque, nous avons un accord.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 26 Mar - 12:35
    Espoir…C’est l’espoir qui nous permet de survivre, de s’accrocher à la vie, d’accepter de voir qu’un nouveau jour se lève. L’espoir peut être tant de choses, un regard jaune dans la nuit noire, une main tendue alors qu’on était proche de sombrer, des petites choses qui peuvent sembler anodines mais qui nous maintiennent en vie, malgré les tourments et la souffrance.

    Et le jour où vous n’avez plus besoin d’espoir, viennent la colère et la haine, savamment nourries par les privations, les sévices, la violence qu’on vous a fait subir. Des torrents de colère et de haine qui se déversent un jour et font de vous une créature effrayante, redoutable et dangereuse, un être prêt à tout pour obtenir une juste réparation.

    Les bas-fonds m’ont vu naître et grandir, ils m’ont vu devenir la Gorgone et ceux qui y habitent commencent à courber l’échine sous le joug de mon règne. Je leur donne de l’espoir, l’espoir qu’un jour ils pourront s’extraire eux aussi de la fange pour eux-aussi réclamer ce qu’il considère leur revenir de droit. Mais finalement ils ne sont que des instruments, des pantins à la solde de ma colère et de ma haine. Car c’est grâce à eux que je me vengerai de cette ville et de ceux qui m’ont tourmenté. Et ma vengeance ne pourra se satisfaire que de destruction et de morts.

    Ma main griffue se tend vers celle qui est tendue vers moi. Deux mains monstrueuses qui se lient pour conclure un improbable accord. La fourrure est couverte du sang du récent massacre, et quoi de mieux pour sceller cette union entre la louve et la serpente. Je ne sais pas où cela nous mènera, mais ce que je sais c’est que les deux enfants qui s’observaient avec curiosité, sans oser s’approcher, terrés dans les bas-fonds, sont devenu des êtres torturés et tourmentés. Des êtres capables d’endurer pour survivre, des êtres qui n’éprouvent aucune pitié lorsque vient le moment de frapper.

    - SSsss. Nous avons un accord.

    Pour le meilleur, et surtout pour le pire…
    FIN
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