Année 3 le 13 août:

Aujourd’hui, c’est repos ! J’en ai assez de crapahuter à gauche et à droite et je compte bien profiter d’une journée farniente dans cet hôtel luxueux situé en République, dans la ville de Liberty plus précisément. En plus, mon supérieur hiérarchique, le Cœur, ne pourra rien dire, car je paye de ma propre poche cette petite folie. La suite comptant une salle d'eau est en effet d'un prix très conséquent.

J’ai en effet besoin d’un bon bain bien chaud et c’est juste quand je suis dedans que j’entends que l’on frappe à la porte ! Cette fois-ci, je prends le temps de mettre un sous-vêtement et un peignoir avant d’ouvrir, ayant déjà eu une mauvaise expérience où une représentante de la Loi, m’avait directement plaqué au sol.

C’est donc confiant que j’ouvre la porte, espérant soit qu’il s’agit d’une erreur, soit que je vais voir le room service m’apporter mon petit-déjeuner en avance.

Malgré ses dehors oisifs, Halewyn ne chôme jamais réellement. Depuis la fin du festival de la Réṗublique et les petites activités ludiques qui ont accompagnées les célébrations, il y a toujours quelque chose à faire. Et, étrangement, iel succube n'est pas mécontente que ca se termine. Les petites fiestas ca va deux minutes, mais ca devient vite répétitif et ennuyeux. A iel le grand air!!!! Bientôt Halewyn retournera à Justice, mais iel doit d'abord s'occuper du rapatriement de ses malles et des rouleaux de tissus que la Tailleuse lui a demandé de ramener. Par chance, cette dernière a déjà un réseau de fournisseur fiable. Du coup, c'est du tout cuit mon kiki!!! Et c'est dans la boite... Il ne lui reste plus qu'une nuit à Liberty. Aussi bien en profiter avant le départ!

Après avoir ramené Melkor aux écuries et donné des instructions pour son départ du lendemain, iel démone remonte à sa suite, sur les talons de la femme dechambre et de son chariot de serviettes propres. D'ailleurs cette dernière cogne à la porte de la suite en face de la sienne

-Service aux chambres monsieur. Dit la servante, une accorte jeune femme modeste juste ce qu'il faut une insolente boucle blanche sortant de sa coiffe, soulignant la peau de pêche et deux immenses yeux bleus emplis d'innocence. - Désirez vous que je fasse le ménage? Avez vous besoin de literie, serviettes, savon?

Et derrière la blonde, e dessine une tignasse rouge ondulante, comme douée d'une vie propre. Une tignasse rouge reconnaissanble entre milles. Halewyn s'arrête pour se prendre deux serviettes sur le chariot, avant de relever les yeux. Les prunelles noires croisent ceux du contrôleur royal du Reike et s'y accrochent, s'éteignant quasiment aussitôt.

C'est pas permis, pense t'iel. Le monde est si grand et je n'arrête pas de tomber dessus.

D'un geste exagéré, iel courtisane prend deux linges et du shampoing dans le dos de la femme de chambre, fixant Tagar étrangement, avant de lui tourner carrément le dos pour entrer, altière, dans sa suite. Un peu plus et on entendrait une porte claquer mais Halewyn ne fera pas ca voyons... C'est tellement vulgaire. Adossée à la porte, elle a un sourire amusée, et se met à compter les secondes. Combien de temps durera t'il avant de venir cogner? Parce que Tagar l'a vue...

Se mordant la jointure doucement, iel démmon retient un rire.

C’est bien ma chance, ce n’est ni une erreur, ni mon repas, mais une femme de chambre qui me demande s’il faut faire le ménage. Alors que j’allais lui répondre par la négative, je vois une chevelure rousse reconnaissable entre mille et quand je croise son regard, je ne peux m’empêcher de sourire, il s’agit de Hale ! Depuis cette fameuse nuit sur la plage, nous ne nous sommes pas revus.

Mais je l’ai juste en face de moi, enfin pas longtemps, car elle prend des trucs sur le chariot puis s’en va. Je me suis penché pour voir le numéro de sa chambre pour pouvoir la retrouver sans me tromper. Devant mon silence, l’employé de l’Hôtel, me repose la question :

Dois-je faire la chambre ?

Je lui réponds en souriant :

Oui, c’est une bonne idée, revenez dans une demi-heure s’il vous plaît.

Je la vois hocher la tête, puis partir et moi, je me dépêche de prendre rapidement mon bain, me frictionnant le corps, puis je me sèche, mets quelques gouttes d’un parfum pour homme discret et m’habille. Je laisse bien sûr mon épée sur place, n’ayant rien à craindre de celle que je vais visiter. Puis, au bout de vingt minutes, propre sur moi, je frappe à la porte de celle qui a failli prendre ma virginité, je me demande si elle va bien vouloir me parler ou si j’ai fait tout cela pour rien.

La porte de la suite de l'autre côté du corridor se referme... Eh bien, il a encore un peu d'aour propre et de fierté le Reikois. Il est vrai qu'on ne cocgne pas à la porte d'une dema de qualité vêtu d'un peignoir voyons... Ou il doit avoir encore peur que Hale ne remonte à l'assaut de sa sacro sainte virginité. Mais soit!!!! Il reviendra, ou ne reviendra pas... Iel succube parierait son immortalité sur le fait que le grand blond va venir toquer... Parce qu'il ca surement revenir.

Soit... Se tournant, iel laisse la porte juste déclenchée ce quil faut avant de se débarasser de sa redingote qu'iel dépoussière soigneusement avant de l'accrocher. Puis passe à sa coiffeuse après s'être dévêtue pour enfiler son peignoir kimono noir et argent... Démaquillage, coiffure, et quelques minutes à observer cette rune à son cou, les prunelles rougeoyantes dangereusement avant qu'iel n'efface le tout à coup de maquillage soigneusement appliqué. Ainsi qu'un unique et très subtil touche de mascara. Puis, iel affine ses attributs ''féminins'' comme cette nuit ou ils ont fait galipotte, avant de passer dans sa propre salle d'eau, laissant la porte de la pièce entrouverte. La grande cuve l'attend dans une pièce sublime, de marbre noir et de dorures rehaussant sa beauté, illuminé par la lumière du soleil qui passe au travers du vitrail comme à travers d'un kaléidoscope de lumière.

La jeune femme laisse tomber la chemise et s'immerge dans l'eau, posant son cou de cygne sur le rebord tout en détachant ses longs cheveux qui cascades en une vague enchanteresse jusqu'au sol et posant une jambe langoureuse au dehors de la cuve, soupirant d'aise. Les bains, il n'y a que ca de vrai... D'ailleurs Tagar se laisse dérirer semblerait t'il Ca fait bien quoi, quinze minutes?

Ah... Le bruit de quelqu'un qui cogne et le grincement discret du battant qui s'ouvre lui arrache un sourire. Alors elle, parce que Tagar pense qu'iel est une femme n'oubliez pas. sourit en fermant les yeux, murmurant langoureusement et rêveusement le prénom du Reikois, juste assez fort pour qu'il l'entende.

En frappant, la porte s’ouvre d’elle-même, Hale ayant dû oublier de la fermer à clé, à moins que ce soit fait exprès, car j’entends mon nom, mais très faiblement. Je me dis qu’elle est peut-être en danger, blessé ou pratiquement inconsciente, alors, prenant mon courage à deux mains et refusant de fuir, malgré un danger potentiel, j’entre.

Cela n’a rien à voir, par le fait qu’il s’agit de l’appartement d’une très jolie jeune femme qui m’a fait des avances très « poussées » par le passé, je ne suis pas comme cela. Je me dirige donc vers sa salle de bain, sa suite étant encore plus luxueuse que la mienne. Je ne sais pas où elle trouve tout cet argent, mais elle ne semble manquer de rien.

Ne voulant pas débarquer comme un pervers, je commence par jeter un coup d’œil à l’intérieur de la pièce et je vois ma sublime Hale. Elle est dans une grande baignoire, avec une jambe qui dépasse, elle a les yeux fermés et je me demande ce que je dois faire. Ce serait impoli de ma part de la réveiller, puisqu’elle semble aller bien. Mais d’un autre côté, si je la laisse sans surveillance, elle risque de s’endormir profondément et de se noyer.

Le mieux est de rester à ma place, sans faire de bruit, pour des raisons uniquement de sécurité.

Ah... le public est arrivée, pense Hale en sentant l'esprit d'un être à posséder juste devant la salle de bain. Mentalement, elle compte jusqu'à soixante avant de lancer le spectacle qu'elle réserve pour ses seuls yeux. Et si c'est quelqu'un d'autre, bien qu'il en profite!!!

18+ EROTISME:

Et de finir dans un doux soupir, se laissant aller dans son bain.

Pourquoi es tu si cruel avec moi?

Demande t'elle à personne en particulier, pensive et triste, admirant les miroitements multicolores du vitrail qui la baigne de ses couleurs. L,oreille et les sens tournés vers son public caché.

Bon finalement, elle ne semble pas vraiment se noyer, mais elle pense à moi, ou à un autre Tagar et commence à faire des choses. Évidement, étant une personne consciencieuse, je reste jusqu’à la fin et quand elle pose une dernière question sur le pourquoi du comportement du dénommé Tagar, je suis sûr qu’elle parle de moi. J'avoue être troublé par cette "démonstration", je ne pensais pas lui avoir fait autant d'effet sur la palge et je ressens moi aussi la monté du désir. J'ai le souffle court, une partie de mon anatomie qui se réveille, mais j'ai déjà trop tiré sur la corde la dernière fois et je ne sais pas si je serais capable de dire "non" à nouveau.

Ne voulant pas qu’elle puisse penser que je suis un pervers qui matte les jeunes femmes dans leur salle de bain, je me retire doucement sur la pointe des pieds. Il aurait pu y avoir confusion si elle m’avait découvert, mais maintenant, tout va bien. Je sers deux donc verre de vin rouge, venant des cépages situés au sud du lac Rebirth, un excellent cru d’ailleurs, puis j’attends qu’elle quitte de la pièce.

Dès qu’elle sera sortie, je pourrais lui offrir un des breuvages, elle doit avoir soif après toute cette agitation. J’espère juste qu’elle ne sera pas trop surprise en me voyant ici et qu’elle ne va pas en prendre ombrage, après tout, je n’ai rien fait de mal. je suis aussi pur que l'oisillon qui vient de naitre.

Il y a un silence quelques minutes, ou Halewyn ne fait que surveiller. L'intrus a retraité mais évolue à l'extrême limite de sa portée de possession. Ill clignote dans sa tête comme une luciole. Bien... Bien!!! Passons maintenant à la phase deux de son plan.

Dans le salon de la suite,  petite pièce aux canapé d'un velours crème  du meilleur goût et au moëlleux invitant à la détente jouxtant l'âtre éteint à l'ornement en chêne solide sur lequel sont posés un masque étrange et un éventail de métal noir. Il a du vécu ce masque. rouge et fêlé, avec un morceau qui manque peut être, pour dévoiler une partie de bouche et une mâchoire. Il a été rafistolé avec une genre de colle étrange, noire et luisante, dure comme du métal fondu. Et il fixe le contrôleur royal de ses orbites vides remplies de jugement. Quand à l'éventail, si le Reikois l'ouvre, il pourrait voir une joyeuse sarabande de spectres dansant sous une lune rouge peints avec minutie sur les lames de métal

Mais qu'est ce que tu fait ici? semble lui dire le masque, interlocuteur silencieux. Qu,est ce que tu fais ici à attendre?

De la salle d'eau, monte soudainement un chant mélodieux, enchanteur en une langue inconnue...  C'est Halewyn qui se prépare à son entrée en scène, Un coup de brosse pour rendre ses cheveux luisants, son kimono délaissé pour un drap de bain moelleux qui lui arrive a mi cuisse. Travaillant avec art le côté sortie de bain.

Alors que je suis à attendre dans le salon, j’entends Hale chanter. J’aime beaucoup sa voix, même si je ne comprends pas les paroles. Pendant ce temps, j’observe un peu les lieux et je remarque deux objets dans la pièce, qui ne vont pas du tout avec le cadre luxueux. C’est d’abord un masque très abîmé, je remarque même des traces de sang à l’intérieur. Je crois me souvenir qu’elle m’avait indiqué faire partie des Spectres lors de sa visite à Maël, c’est peut-être lié à cette activité.

Puis j’ouvre l’éventail, qui est un peu lourd, fait en métal, avec des sortes de créatures que je n’identifie pas dessinées à l’intérieur. Je suis surpris en voyant la jeune femme arrivée, habillé avec une serviette très courte et je rougis instantanément, pensant immédiatement à ce qu’il s’est passé sur la plage. Je repose l’éventail et je prends les deux verres déjà remplis, lui en tendant un, lui indiquant en souriant :

Bien le bonjour, j’espère que tu vas bien. Je me suis permis d’entrer, la porte étant ouverte, pour prendre de tes nouvelles. Cela ne te dérange pas, j’espère ?

Je préfère lui poser la question, en espérant qu’elle ne va pas me virer de sa suite.

Ah ca, Halewyn n'y avait pas pensé, sinon iel aurait rangé ses affaires pour sûr. Et ca lui enlève l'envie de jouer.... De voir Tagar manipuler SON éventail, voir lesmains blanche du Reikois dessus... Et son masque de Specte qui a été déplacé...

Iel s'arrête, saisit. les prunelles ne reflétant plus aucune lumière derrière la mèche rouge qui lui barre le front, la grande main aux doigts d'artiste bien serrée sur son drape de bain, légèrement tournée vers la sortie, comme une biche en train de s'enfuir.... les lèvres entrouvertes d'étonnement, faisant briller la nacre blanche de ses dents.

Ou un démon se préparant à attaquer. Le Reikois a touché son équipement de Spectre, encore heureux que son uniforme ne soit pas étalé, il aurait voulu l'essayer ce con. Par chance, il a la présence d'esprit de déposer son sacrilège avant que le cerveau de celle qu'il pense être une jeune femme. Puis, comme si ils s'en étaient payés une bonne tranche, il lui tend une coupe de vin, sans égard pour sa nudité.

Il a touché le masque et l'éventail... Pense t'elle en resserrant sa prise sur son drap de bain, tendant une main hésitante vers la coupe offerte. Dans sa tête défile milles et un scénarios teintés de rouges, tous plus ludiques... Il a touché ses affaires... Ce mortel ne savait pas, se rappelle t'elle à l'ordre. Alors la voix de soupir, s'élèeve enfin dans l'air tandis que se rallume quelques étoiles dans les prunelles d'encre.

-Je.... ne sais pas, Tagar Reys, si je dois me sentir honorée de ta visite bon enfant, Furieuse que tu ais forcé ma porte et tripoté mon équipement de Spectre, choquée que tu m'offre du vin de mon propre bar pendant que je suis nue et vulnérable, ou charmée du regard que tu pose sur ma modeste personne en cet instant précis. Je vais tavouer, mon cher... Que tu m'a pris de cours... Me laisse tu au moins le loisir de revêtir une tenue plus appropriée à la rencontre de deux êtres de qualité ou les desseins que tu as me concernant recquier le retrait de toute forme de protection textile?

Hale avance une main vers le verre que je lui tends, avant de m’indiquer qu’elle est furieuse du fait que j’ai « forcé » la porte de son appartement. Je rougis même à ses paroles et je lui dis, en baissant les yeux, comme un enfant pris en faute :

Je suis désolé d’être entré, j’ai frappé et entendu mon nom. Je ne savais pas que c’était ton équipement de spectre, tu te bats avec un éventail alors ?

Je me rends compte que le sujet n’est pas là et je continue précipitamment :

Je n’ai pas de dessein caché en venant te voir. Je t’ai aperçu dans le couloir, tu étais si belle et je me suis souvenu de notre dernière rencontre sur la plage.

Je rougis à nouveau et prenant une grande inspiration, je conclus :

Bref, je voulais simplement savoir si tu allais bien, prendre de tes nouvelles. Si tu penses que c’est une mauvaise idée, je te laisse tranquille, je ne veux pas t’imposer quoi que ce soit.

J’espère qu’elle ne me dira pas de partir, je tiens beaucoup à elle, et ce n’est pas que physique.

Oui, baisse les yeux mortels. Repends toi de ton sacrilège. Nous pourrons reprendre nos jeux alors. Ta culpabilité me sied....Et j'accepte de te pardonner... Cette fois-ci

Pense Halewyn en regardant les yeux baissé

Je suis désolé d’être entré, j’ai frappé et entendu mon nom. Je ne savais pas que c’était ton équipement de spectre, tu te bats avec un éventail alors ?

Oui... Dıt elle d'un ton doux, avancant dans la pièce et passant à côté de Tagar, une odeur de fleurs sauvage dans son sillage.- En fait, je danse avec mon éventail... Et qu'est ce que le combat si ce n'est de la danse? Ca va , il n'y a rien de brisé

Répond elle en déposant sa coupe pour prendre les deux pièces d'équipement, elle sent le souffle du Reikois sur sa nuque, sur ses épaules dénudées. Et elle sourit fugacement.

Je n’ai pas de dessein caché en venant te voir. Je t’ai aperçu dans le couloir, tu étais si belle et je me suis souvenu de notre dernière rencontre sur la plage.

-Ah oui... Une rencontre inoubliable qui restera èa jamais gravée dans ma mémoire.


Lui répond elle, sybilline, en se tournant vers lui. La serviette a légèrement ''glissé'' rvélant une infime portion d'aréole d'un rose tendre au milieu de toute cette blancheur. Masque et éventail en main, ħalewyn penche la tête de côté.  

Bref, je voulais simplement savoir si tu allais bien, prendre de tes nouvelles. Si tu penses que c’est une mauvaise idée, je te laisse tranquille, je ne veux pas t’imposer quoi que ce soit.

L'éventail en métail se pose sous le menton de l,homme et lui remonte les yeux à son niveau pour que la succube puisse savoir ce qui se passe dans cet esprit transparent.

Tu ne m'impose rien du tout, tu m'a surprise. Je n'aurais jamais cru que toi, Tagar Reys, contrôleur royal, gentlemen jusqu'au bout... tu ait laudace de t'infiltrer dans la suite des autres...  Et a moins que tu ne veuille te mettre à mon niveau vestimentaire, je suggère, pour le confort de tes braies, que je puisse aller passer quelque chose de plus seyant que ma descente de bain? Alors?

Elle soutint son regard de longues secondes, l'ventail glissant et caressant la joue de bébé du trentenaire.

C'est ce que je pensais... Tu me laisse le temps d'endosser quelque chose qui ne fera pas hurler les marieuses au scandale?

Comme d’habitude, la jeune femme sent merveilleusement bon. Elle semble soulagée par le fait que je n’ai rien abîmé, ses deux objets semblant importants pour elle. En passant près de moi, je peux voir un morceau de son intimité, ce qui me fait rougir à nouveau.

Mon interlocutrice semble se rendre compte de mon état, car elle n’attend pas même ma réponse, avant de me caresser la joue et de me dire qu’elle va mettre un vêtement. Pour ma part, toute cette scène me rappelle la plage et n’y tenant plus, je la prends dans mes bras, la collant à moi et je lui dis :

Je suis soulagé que tu ailles bien.

Si elle accepte mon câlin, je le prolonge une dizaine de seconde avant de la lâcher à regret et je lui dis, le visage toujours empourpré et avec un grand sourire :

Tu m’as manqué.

Je la laisse s’habiller, ne touchant absolument à rien pendant son absence, restant assis dans un des fauteuils de sa suite, sage comme une image.

Oh... Eh bien, ce mortel s'enhardit avec le temps dis-donc!!! Pense Halewyn en le laissant l'étreindre, faisant peser son corp quelques longues secondes sur celui dur mortel, qu'ilsente et ressente chaque courbes déliées du corp de l'ancienne courtisane carrément abandonnée dans ses bras, le regard brillant.

Oh... Tagaarrrr.... Murmure t'elle, l'encourageant à demi et le grondant à demi... Et comment pouvez vous savoir qu'un tel paradoxe est possible, simplement par les bras qui se nouent autour du cou du Reikois avec le ton réprobateur et rauque de désir. Avant de reprendre sa serviette in extrémist quand l'homme la relâche. La laissant dans une apparente confusion. Intérieurement par contre iel succube boit du petit lait. Il est un homme fait avec des besoins aprèes tout et il y va à son rythme. Mais la frustration est perceptible par la bosse parfaitement évidente dans les braies, et la petite note rauque dans la voix du Reikois. Et pour ceux qui diront qu'elle n'a rien conclus du tout, iel succube vous répondrait seulement qu'il n'est pas nécessaire de passer à la couchette pour subjuguer un homme... Le tourment du mortel, torture auto-infligée dans laquelle il se complait d'ailleurs, lui suffit amplement.

Extérieurement, les yeux sont étonnés et tristes la grande bouche aux lèvres entrouvertes d'étonnement et les joues si pâles d'un rose vif. Mais Halewyn se reprend admirablement, ne laissant paraitre son malaise qu'une seconde ou deux avant d'ouvrir son éventail et de l'agiter devant sa bouche pendant que sa main encombrée par le masque reprend tant bien que mal sa prise sur le tissus la couvrant à peine.

-Je ne serai pas longue.

Et elle ne fut pas longue en effet, réapparaissant en pantalons et chemise lacée noire laissant à la vue une bonne portion de décolleté, bras levés pour attacher sa crinièere en une queue de cheval sauvage et indomptable, lacet de cuir en bouche et nus pieds. Apres avoir terminé sa coiffure sommaire, la Shoumeienne repris son cerre et pris place sur le canapé, ses pieds sous elle, et huma le contenu de la coupe.

- Désolée, je n'ai pas à manger, je m'en allais demain. Sı tu as fai, je peux te faire monter quelque chose? Alors, que deviens tu? Je ne t'ai pas revu depuis Mael

La jeune femme accepte mon câlin, murmurant même mon nom, pendant que ma virilité s’éveille. Elle-même est troublée, je le vois bien à son visage, je commence à bien la connaître et je pense que d’ici peu de temps, elle ne pourra rien me cacher, je suis un homme très observateur et je me trompe très rarement.

Comme je l’avais dit, j’attends sans rien touché et elle revient bientôt avec une tenue très seyante et je ne peux m’empêcher de lui sourire. Elle s’excuse pour le repas et je lui dis :
Ne t’inquiète pas pour cela, j’ai déjà commandé un solide petit déjeuner et ils vont le laisser devant ma porte. J’ai prévu une journée farniente aujourd’hui, la semaine n’a pas été facile.
Elle demande ensuite de mes nouvelles et je lui indique :

La fin de la guerre m’a permis de reprendre la plupart de mes activités habituelles. Je passe pas mal de temps en République pour remettre en route les échanges entre nos deux nations.

Avec plus ou moins de succès d’ailleurs, mais je ne vais pas me dévaloriser devant la jeune femme. Je continue ensuite :

Il me reste des missions à faire de temps en temps à Maël, car la situation est assez tendue.

Avec ce fou de Seagan, tout est possible ! J’espère que je n’aurai plus à le recroiser avant un bon bout de temps, car je ne suis pas sûr d’être encore en vie à la fin d’un entretien avec le Grand-prêtre. Je demande ensuite à mon interlocutrice :

Tu pars bientôt alors ? Tu as fait quoi pendant cette année ?

C’est dommage, j’avais espéré que nous aurions plus de temps pour échanger ensemble et peut-être se faire des bisous.