Citoyen de La République
Sixte V. Amala
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crédits : 1430
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Info personnage
Race: Elfe (mi-ange)
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
Une noble Shoumeïenne qui avait apporté avec elle des ailes d’un blanc si pur qu’elles ne pouvaient appartenir qu’à un ange, était la dernière rumeur qui courait dans la basse ville. La chose était en soit suffisamment surprenante pour que tout le monde en parle, d’autant plus venant d’une étrangère. Mais comme il est de coutume avec les murmures, ils sont rapidement déformés et on ne tarda pas à prêter aux ailes une réputation toute particulière. Certains disaient qu’elles étaient magique -plus que celle d’un ange doivent l’être-, qu’elles repoussaient les maladies ou même qu’elles étaient si imprégnées de magie qu’elles ne pouvaient appartenir qu’à un être incroyablement fort. Certains disaient même que l’on voyait le fantôme de son propriétaire rôder non loin. On prêtait également à leur nouvelle propriétaire certains attrait comme une beauté éthérée ou au contraire, des airs de cerbère prêt à faire couler le sang pour protéger son bien.
Au début, Sixte ne s’y était pas intéressée. Ses ailes avaient été arrachées puis perdues et sûrement détruites depuis plusieurs décennies. S’il lui avait fallu du temps pour apprendre à vivre sans elle, elle l’avait fait et se portait aujourd’hui comme un charme. Mais plus que sa curiosité, c’était sa bourse qui avait été titillée. Comme il en était de coutume au marché noir, certaines paires d’yeux avaient finit par regarder en direction des ailes et ces inconnus étaient bien souvent prêt à payer un joli pactole pour obtenir ce qu’ils voulaient. C’était ça qui l’avait attiré, comme toujours, l’appât du gain.
L’homme qui avait pu s’offrir ses services était un illustre inconnu, pas très malin au demeurant mais prêt à payer une somme rondelette pour que Sixte lui rapporte les ailes dont la rumeur prétendait depuis une bonne semaine qu’elles conféraient une jeunesse éternelle. Les humains étaient crédules, ceux de République encore plus et ceux qui avaient trop d’argent, elle préférait encore ne pas en parler. Mais cela faisait bien son affaire ; elle lui avait proposé le double du prix qu’un de ses confrères aurait pu lui proposer. Il avait accepté. Mieux encore, il avait bien voulu lui payer les deux premiers tiers d’avance. Une erreur qu’un homme aussi riche n’aurait pas dû faire s’il avait eu l’habitude d’employer les gens comme elle. Toutefois, Sixte n’était pas intéressée par l’objet de ses désirs et avec toutes les rumeurs qui couraient au sujet de la propriétaire, faire main basse sur ce qui ne lui appartenait pas ne serait pas bien compliqué. De l’argent facile, voilà ce qu’elle y voyait.
Contre toute attente, il lui fallut une bonne semaine pour dénicher le nom de l’heureuse propriétaire et une de plus pour mettre la main sur les informations dont elle avait besoin. Durant plusieurs jours, elle roda de jour comme de nuit devant la petite maison de ville. Vraisemblablement, la jeune femme vivait seule hormis les quelques domestiques qui faisaient des allers et retours plusieurs fois par jour. Elle nota les détails de leur vie aussi rigoureusement que possible.
La maisonnée était endormie depuis plusieurs heures déjà lorsque Sixte se décida à bouger de son perchoir. Elle avait passé sa journée à somnoler au coin ombragé d’un toit, ainsi que le début de soirée. Aucune activité ni anormale, ni différente n’avait été à relever, elle avait donc décidé que ce soir-là serait celui où elle volerait les ailes. Comme de coutume, son plan était simple ; elle grimperait à l’une des fenêtres, celle dont elle avait eu l’information par un domestique, au détour d’une conversation alcoolisée, qu’il s’agissait d’un bureau, la crochèterait avant de s’introduire discrètement. Ca c’était la partie la plus facile à réaliser, les acrobaties étaient une chose qu’elle maitrisait étrangement bien. Ensuite, il lui faudrait trouver l’endroit où les ailes étaient entreposées. Là non plus, l’exercice n’était pas difficile, il avait suffit de faire boire encore un peu le domestique en question et il lui avait donné l’information sur un plateau d’argent. Mais c’était ici que les choses se compliquaient, ce gros benêt était purement et simplement incapable de lui dire si oui ou non, les ailes étaient protégés par un quelconque sortilège. Sans parler du fait qu’il lui faudrait ensuite s’enfuir avec et qu’elle n’avait pas connaissance de leurs tailles exacte. Certains lui avaient dit qu’elles mesuraient plus de un mètre cinquante chacune, d’autres tout juste un mètre. Tout ce que savait Sixte, c’était qu’elle devrait improviser.
Alors, lorsqu’elle se trouva véritablement devant elles, ce ne fut pas leur évidente beauté qu’elle admira mais leur envergure gigantesque.
- Putain. De. Merde. Jura-t-elle aussi bassement que possible.
Au début, Sixte ne s’y était pas intéressée. Ses ailes avaient été arrachées puis perdues et sûrement détruites depuis plusieurs décennies. S’il lui avait fallu du temps pour apprendre à vivre sans elle, elle l’avait fait et se portait aujourd’hui comme un charme. Mais plus que sa curiosité, c’était sa bourse qui avait été titillée. Comme il en était de coutume au marché noir, certaines paires d’yeux avaient finit par regarder en direction des ailes et ces inconnus étaient bien souvent prêt à payer un joli pactole pour obtenir ce qu’ils voulaient. C’était ça qui l’avait attiré, comme toujours, l’appât du gain.
L’homme qui avait pu s’offrir ses services était un illustre inconnu, pas très malin au demeurant mais prêt à payer une somme rondelette pour que Sixte lui rapporte les ailes dont la rumeur prétendait depuis une bonne semaine qu’elles conféraient une jeunesse éternelle. Les humains étaient crédules, ceux de République encore plus et ceux qui avaient trop d’argent, elle préférait encore ne pas en parler. Mais cela faisait bien son affaire ; elle lui avait proposé le double du prix qu’un de ses confrères aurait pu lui proposer. Il avait accepté. Mieux encore, il avait bien voulu lui payer les deux premiers tiers d’avance. Une erreur qu’un homme aussi riche n’aurait pas dû faire s’il avait eu l’habitude d’employer les gens comme elle. Toutefois, Sixte n’était pas intéressée par l’objet de ses désirs et avec toutes les rumeurs qui couraient au sujet de la propriétaire, faire main basse sur ce qui ne lui appartenait pas ne serait pas bien compliqué. De l’argent facile, voilà ce qu’elle y voyait.
Contre toute attente, il lui fallut une bonne semaine pour dénicher le nom de l’heureuse propriétaire et une de plus pour mettre la main sur les informations dont elle avait besoin. Durant plusieurs jours, elle roda de jour comme de nuit devant la petite maison de ville. Vraisemblablement, la jeune femme vivait seule hormis les quelques domestiques qui faisaient des allers et retours plusieurs fois par jour. Elle nota les détails de leur vie aussi rigoureusement que possible.
La maisonnée était endormie depuis plusieurs heures déjà lorsque Sixte se décida à bouger de son perchoir. Elle avait passé sa journée à somnoler au coin ombragé d’un toit, ainsi que le début de soirée. Aucune activité ni anormale, ni différente n’avait été à relever, elle avait donc décidé que ce soir-là serait celui où elle volerait les ailes. Comme de coutume, son plan était simple ; elle grimperait à l’une des fenêtres, celle dont elle avait eu l’information par un domestique, au détour d’une conversation alcoolisée, qu’il s’agissait d’un bureau, la crochèterait avant de s’introduire discrètement. Ca c’était la partie la plus facile à réaliser, les acrobaties étaient une chose qu’elle maitrisait étrangement bien. Ensuite, il lui faudrait trouver l’endroit où les ailes étaient entreposées. Là non plus, l’exercice n’était pas difficile, il avait suffit de faire boire encore un peu le domestique en question et il lui avait donné l’information sur un plateau d’argent. Mais c’était ici que les choses se compliquaient, ce gros benêt était purement et simplement incapable de lui dire si oui ou non, les ailes étaient protégés par un quelconque sortilège. Sans parler du fait qu’il lui faudrait ensuite s’enfuir avec et qu’elle n’avait pas connaissance de leurs tailles exacte. Certains lui avaient dit qu’elles mesuraient plus de un mètre cinquante chacune, d’autres tout juste un mètre. Tout ce que savait Sixte, c’était qu’elle devrait improviser.
Alors, lorsqu’elle se trouva véritablement devant elles, ce ne fut pas leur évidente beauté qu’elle admira mais leur envergure gigantesque.
- Putain. De. Merde. Jura-t-elle aussi bassement que possible.
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