DiscordDiscord  
  • AccueilAccueil  
  • CalendrierCalendrier  
  • FAQFAQ  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • GroupesGroupes  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • bienvenue
    ×
    navigation rapide
    lore
    général
    systèmes
    jeu

    menu
    Top-sites
    Votez!
    top sitetop sitetop sitetop site

    Derniers messages

    Avatar du membre du mois
    Membre du mois
    Qwellaana

    Prédéfinis

    PrédéfiniPrédéfiniPrédéfini
    L'ami en commun | Vanay QIZeEX7
    Gazette des cendres
    Automne 2024
    Lire le journal
    #8
    RP coup de coeurCoeur

    RP coup de coeur

    La Colère des Bougeoirs
    Derniers sujets
    [Évent] La Colère des BougeoirsAujourd'hui à 18:02Ruby Draglame
    La voleuse de flammesAujourd'hui à 17:06Enira
    [CHALLENGE] - Le Mal des Mer(e)sAujourd'hui à 16:47Vandaos Fallenswords
    Nazg-Sash - La Lame des DragonsAujourd'hui à 16:04Nazg-Sash
    Validation des rp d'Hélénaïs | RépubliqueAujourd'hui à 15:44Hélénaïs de Casteille
    Golden Child | Dimitri & SiameAujourd'hui à 14:51Dimitri Chagry
    [Challenge] Panique sous les TropiquesAujourd'hui à 14:03Azalea Galewind
    Question de Sang-Froid (Valefor Sealgair)Aujourd'hui à 13:47Elerwyn Wingless
    Conseil des Ministres du 18 Février, An 5Aujourd'hui à 13:46Soren Goldheart
    Une porte fermée | VanayAujourd'hui à 13:46Vanay Vyldrithe
    2 participants
    Aller en bas
    Citoyen de La République
    Citoyen de La République
    Vermine
    Vermine
    Messages : 12
    crédits : 338

    Info personnage
    Race: Liche
    Vocation: Mage soutien
    Alignement: Neutre
    Rang: C
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t4206-vermine-termineehttps://www.rp-cendres.com/t4229-les-liens-de-vermine#40144https://www.rp-cendres.com/t4228-chronologie-vermine#40143
  • Ven 11 Oct - 21:05
    L'ennui. Attendre. Dans l’ombre. Pendant qu’elles chuchotent. Elles chuchotent. Elles chuchotent.

    “Le bouffeur de queues du sixième niveau s’est fait manger les tripailles. Va les goûter. Il t’en a gardé un morceau. Oh oui Vermine, va manger un bout. Vermine, Vermine, Vermine, entends, entends, entends. Il a un goût de porc. Un petit arrière goût de noisette. Vermine, entends nous.”

    Je peux pas m’empêcher de sourire. Elles ont toujours des nouvelles des niveaux les plus bas.

    “La chanteuse ne chante plus, elle crie, crie, crie… Oh oui Vermine, entends là, écoute là. Tu l’entends Vermine ? Descend, descends l’écouter. Descends plus profond. Tu es chez toi ici, c’est la maison. C’est nous. Viens Vermine.”

    Elles ne se taisent jamais, parlent constamment, disent des choses que je devrais probablement pas entendre.

    “Nahash mérite que tu lui manges l'oeil.”

    J’imagine que si j’avais encore besoin de manger, je me laisserais tenter. Cela dit, j’oublie pas la suggestion, des fois qu’il aurait l’idée de m’emmerder un de ses jours.

    “Va-nay. Va-nay. Va-nay. Va-nay. Va-nay. Va-nay. Va-nay. Va-nay.”

    Va-nay ? Parfois les voix disent des choses sans l’ombre d’une cohérence. D’autres fois, il suffit d’attendre pour comprendre. De la patience, j’en ai quand j’ai envie et aujourd’hui, j’ai pas mieux à faire. Je devrais préparer mes affaires, pourtant je suis là. Dans une salle qui pue le sang, la merde, la mort et la chair brûlée. C’est apaisant. Le cadavre qui me fait face est une flaque dont on ne distingue plus l’avant de l’arrière. Il l’a cherché et le patron à donné son accord. “Fais ce qu’il faut pour qu’il parle.” Il a parlé. Mais personne m’a jamais dit de le garder entier. Je baisse finalement les mains sur mon tablier, y a des bouts partout. Chiant. Je dégage un morceau d’une chiquenaude avant de me débarrasser de mes loques qui atterrissent en un “sploch” humide dans ce qui reste de Gary -ou quelque soit son nom-.

    — Va-nay. Je répète à haute voix, comme si ça allait m’apporter des réponses. Pourtant le mot me parle, mais j’arrive pas à savoir d’où. Ma foi, ça doit pas être important. Je m’approche d’un seau d’eau claire puis j’y plonge mes mains pour les rincer. Ca vire vite au rouge.

    “Rouge, rouge, rouge, rouge. Vanay.”

    Il y a des soirs où elles sont plus bavardes que d’autres.

    Ca me frappe comme une bonne gifle et je me remémore une conversation épiée presque par inadvertance, quand ils pensaient que je dormais sur ma couche -ce qui est foutrement débile puisque le sommeil, je sais même plus ce que ça veut dire-. Vanay, c’est la drakyn que baise Kieran. Un gloussement m’échappe alors que je quitte la salle de torture, un sourire aux lèvres et le pas vif. “Prends du repos, sort du Razkaal, va voir l’extérieur ça te fera du bien” a dit le prévôt Je suis obéissante, il a de la chance.

    C’est quand je me pointe devant le mouton frisé que je me dis que l’idée est peut-être un peu plus con que ce que j’avais prévu. Déjà parce que le nom est merdique, ensuite parce que bordel, je vais me coller dans une taverne alors que le seul effet de l’alcool sur moi c’est celui de remplir ma vessie qui sert trois fois dans l’année. Pour autant, je pousse la porte, j’ai pas passé les deux derniers jours à cavaler jusqu’à Liberty pour changer d’avis au dernier moment. La chaleur me brûle la peau quand j’entre mais l’odeur de bouffe qui flotte pourrait presque me donner envie de manger un morceau alors que mon dernier repas remonte à plus d’une vingtaine d’années.

    La capuche bien vissée sur le crâne, le masque sur le visage, les mains couvertes -faudrait pas effrayer le tout venant-, je me dégote une place directement au comptoir.

    La fameuse Vanay est pas bien difficile à trouver, à un cheveux de ronger les poutres de son propre établissement tellement elle est grande. Moins impressionnante que son homologue masculin cela dit. Et puis elle est rouge, rouge, rouge. Autant que Kieran est bleu, bleu, bleu. Elle est pas moche, je comprends où l’autre crétin y trouve son plaisir. Je pourrais peut-être me laisser tenter, si je craignais pas de retrouver les bouts de ma cervelle mélanger aux pierres du Razkaal.

    — S’cuse, que je l’interpelle, — Une boisson à réveiller les morts. T’as ça sous le coude ? Je relève légèrement ma capuche, juste assez pour voir son visage et elle mes yeux. — On a un ami en commun, beauté. J’suis sûre qu’on va bien s’entendre.
    Citoyen de La République
    Citoyen de La République
    Vanay Vyldrithe
    Vanay Vyldrithe
    Messages : 79
    crédits : 1046

    Info personnage
    Race: Drakyn
    Vocation: Guerrier assassin
    Alignement: Chaotique Neutre
    Rang: C
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t3596-vanay-vyldrithe-termine#33451https://www.rp-cendres.com/t3850-carnet-d-adresse-de-vanay-vyldrithe#36284
  • Sam 19 Oct - 1:05
    La routine, encore et toujours cette routine qui rythme mes journées dans cette auberge. C’est long à force de faire à peu près toujours la même chose… Et ça l’est encore plus quand la clientèle est la même. Monsieur Nob, qui prend toujours son demi-poulet accompagné de son éternel hypocras et qui radote toujours la même histoire sur son fils, rentré dans les études pour devenir officier républicain. Madame Joveta, la fleuriste, qui râle toujours sur les prix qu’on fait mais qui revient toujours pour sa soupe à l’oignon… Comme s’il n’y avait que nous dans la ville. Adelbert, le vagabond, qui raconte à qui veut bien l’écouter qu’il parcourt le monde, combat des démons, mais dont la réalité est qu’il travaille dans les mines et qu’il revient dans notre auberge pour croiser la belle Rosie… Et ça, c’est que le début.

    C’est triste, c’est répétitif… Je m’ennuie ferme.

    Les rares fois où je m’éclate, c’est quand le père Pop daigne bien vouloir sortir son violon pour en jouer et animer la salle, nous permettant, à Abby et moi-même, de danser, de nous donner en spectacle, bref, d’animer et de changer un peu cette habitude qui me scie le moral.

    Mais les gens aiment leurs habitudes… Le changement les effraie, comme si on leur mettait un couteau sous la gorge. Et depuis que j’ai retrouvé une toute petite partie de mon passé – le bon côté de celui-ci – je me rends compte à quel point je me suis vautrée dans les habitudes, dans les routines, bref, je suis devenue comme tous ces vieux qui se lèvent à la même heure, mangent à la même heure, font les mêmes activités à la même heure et vont se coucher à la même heure. À ceci près que je fais sûrement plus d’insomnies que tous ces vieux croulants réunis.

    Et je n’ai que trente-trois ans… C’est jeune dans la vie d’un Drakyn… C’est jeune, et pourtant je me comporte comme une vieille. Il ne me manque plus que la tisane, le tricot et les chaussons, et j’ai la panoplie complète de la parfaite petite vieille… Les cornes en plus.

    Ne parlons même pas de mes compétences au combat… J’ai passé un certain nombre d’années dans une école militaire pour qu’au bout de dix années d’exil je vaille à peine plus qu’un vieux officier. Ça m’énerve et ça me blesse profondément parce que j’ai la sensation de ne servir à rien.

    Et ça n’aide pas d’avoir un géant avec des écailles bleues qui se ronge le sang dès que j’ai le malheur de mettre une griffe dehors. Mais je ne peux pas, et je n’arrive pas à lui en vouloir… Dans un monde fait par des hommes pour des hommes, avoir un joli minois et des formes généreuses, c’est souvent accompagné d’emmerdes, de prises de tête et, parfois, de coups de poing dans les mâchoires. Alors quand il a compris que j’étais devenue une crevette… Enfin, plus qu’il y a dix années en arrière…

    Je soupire doucement, pour moi-même, en observant la clientèle habituelle, la tête posée sur mes bras, eux-mêmes posés et croisés sur le comptoir. Je n’ai rien à faire puisque la routine est bien installée.

    Et puis la porte s’ouvre, je me redresse, porte mon regard sur l’horloge de la salle, et je me demande bien qui ce sera. La petite Liliane et sa voix de crécelle ? José, qui se rêve maire ? Le vieux Raymond, toujours aigri et qui a la pique facile ?

    Raté ! Ce que je vois change de ce qui « devrait être » ! La capuche sur le crâne, j’observe la nouvelle venue s’installer au comptoir, et j’ai un grand sourire qui s’affiche quand elle passe commande !

    - Bienvenue ! Ouai je dois avoir ça ! J’ai du cognaaa…

    Qu'on se le dise , très chers astres… Quand je parle de chercher du changement, soyez un peu indulgents avec moi… Là, avec ça, mon sang n’a fait qu’un tour. Et mon cœur a sauté un battement tellement ça m’a surprise. Oubliez même l’idée que je termine ce que j’étais en train de dire.

    Je fronce les sourcils et porte mon regard dans toute la salle. J’ai même ce réflexe idiot de lever la tête – sait-on jamais – pour voir s’il n’y en aurait pas un comme elle accroché au plafond. Je sais que les limiers n’ont pas franchement l’air engageant, mais j’avoue que de près… Aussi près.

    Il ne m’a quand même pas envoyé une nounou, si ?

    J’hausse les épaules, comme si de rien. En réalité, j’essaie surtout de reprendre contenance et son regard d'outre tombe ne m’aide pas vraiment.

    - J’imagine bien, ouai ! En plus des amis j’en ai plein ! Mais si tu pouvais être plus clair…

    Et dans le doute que je me fasse des idées…


    Fight so dirty, but you love so sweet
    Talk so pretty, but your heart got teeth
    Late night devil, put your hands on me
    And never, never, never ever let go
    Permission de ce forum:

    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum