2 participants
Citoyen du Reike
Herendil
Messages : 24
crédits : 128
crédits : 128
Info personnage
Race: Hybride
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: C
Herendil
Race : Je suis un hybride qui ressemble plus à un renard qu'à un humain
Sexe : Masculin
Âge : j'ai 19 ans
Métier : Je n'ai pas de métier à proprement parlé, je passe pour quelqu'un sans vraiment d'importance proche de l'Impératrice, mais en vérité je suis l'un de ses protecteurs et un de ses espions
Taille & poids : Je mesure1m66 pour 50kg
Alignement : Loyal - Neutre
Faction : Le Reike
Rang : C par la grâce de l'avatar de la Lune
Religion : Le Shierak mais je voue en particulier un culte à l'astre Lunaire de part les événements ayant animés mon passé
Avatar : IA
Pouvoirs et objets
GUERRIER - ASSASSIN
- Odorat augmentée: P1 et P2 ( 150+300= 450 )
- Vue augmentée: P1 et P2 ( 150+300= 450)
- Ouïe augmentée: P1 et P2 ( 150+300= 450 )
- Nyctalopie: P1 ( 150 )
- Métamorphose: P1 ( 250 )
- Invisibilité: P1 ( 250 )
- Super vitesse: P1 et P2 ( 500+1000=1500)
- Détection de mensonge: P1 ( 500 )
( Au total ça donne 4000 en espérant ne pas m'être trompé.)
- Odorat augmentée: P1 et P2 ( 150+300= 450 )
- Vue augmentée: P1 et P2 ( 150+300= 450)
- Ouïe augmentée: P1 et P2 ( 150+300= 450 )
- Nyctalopie: P1 ( 150 )
- Métamorphose: P1 ( 250 )
- Invisibilité: P1 ( 250 )
- Super vitesse: P1 et P2 ( 500+1000=1500)
- Détection de mensonge: P1 ( 500 )
( Au total ça donne 4000 en espérant ne pas m'être trompé.)
Description physique et mentale
Pour faire simple je ressemble à un renard capable de marcher sur ses deux pattes arrières, et doté de parole. En résumé, je possède un pelage roux assez long par endroit, et blanc au niveau de mon torse de la fin de mes pattes et du bas de ma gueule. Mes longues oreilles sont d'une teinte plus sombre. Mon visage possède une truffe me faisant office de nez, et j'ai des pupilles épileptiques. Je vois dans le noir, j'entends loin et mon odorat est développé. J'ai aussi des longues moustache. Pour le reste, je peux étonnement marcher sur mes deux pattes arrières, même si je peux aussi avancer aisément à quatre pattes. A la suite de mes aventures l'une des griffes sur ma patte inférieure droite s'est cassé, et ma patte avant droite est légèrement encore estropié à cause d'un piège, je crois que je garderai la marque à vie. Mes griffes sont rétractables et assez longues. Et pour finir, dans le dos j'ai une queue fort touffue assez grande. Je ne porte pas de chaussure car je ne suis pas à l'aise, autrement je peux porter diverse vêtements, même ma préférence va à une légère cape moutarde assez ample, et une écharpe rouge. Je porte assez fièrement mon tatouage de dragon sur le poignet de ma patte avant droite, mais plus fièrement encore je porte le tatouage d'une lune sur ma patte avant gauche au niveau du poignet intérieur en honneur à celle qui me protège et me guide.
En ce qui concerne mon caractère. Comme tout renard, je suis assez rusé et intelligent. Mon passé a aussi fait de moi quelqu'un de méfiant, de très méfiant, je pense que seule Maîtresse Ayshara possède ma confiance. Le temps dira si la Fée sans ailes l'aura, mais j'ai bon espoir. Je ne dirais pas que je suis peureux, mais je ne suis pas intrépide non plus. On peut dire que je suis plutôt posé et réfléchis.
Passé de la vie de misère, et de violence, à la captivité, à celle que je mène désormais me fait un peu peur. J'ai peur de retrouver la liberté totale, et j'ai peur de perdre celle que la Lune m'a offerte.
Ma confiance en moi se façonne lentement, j'aime à croire que je suis quelqu'un de bien, quelqu'un digne de la Lune, et digne d'agir pour ses intérêts. Le fait de ne plus me sentir rejeté aussi m'a surpris et m'a désorienté, je n'entre plus dans une pièce avec crainte, mais avec une certaine sérénité.
Il n'est pas un jour sans que je me sente chanceux, pas un jour sans que je m'en sente vivre, pas un jour sans que je ne sois reconnaissant envers cette opportunité.
Le temps a fait de moi un croyant, je crois en l'astre Lunaire, en sa lumière nocturne, j'y crois fort... Je suis certain qu'elle me protège.
Je ne suis pas quelqu'un de bavard, même si je sais faire preuve de malice, en revanche, je crois que j'aime bien m'amuser de temps en temps. Cependant, j'évite de me laisser guider trop facilement par les émotions, évidemment le contre exemple se trouve dans ce souhait de retrouver Ellynor, cette étrange fée sans ailes dont sa présente à soulever en moi un sentiment que je cherche à comprendre.
Je sais aussi me faire passer pour faible, afin de mieux parvenir à mes fins. Je crois même que c'est ma spécialité. Autrement, je n'aime pas montrer les griffes, mais s'il faut alors je n'hésite pas !
.
En ce qui concerne mon caractère. Comme tout renard, je suis assez rusé et intelligent. Mon passé a aussi fait de moi quelqu'un de méfiant, de très méfiant, je pense que seule Maîtresse Ayshara possède ma confiance. Le temps dira si la Fée sans ailes l'aura, mais j'ai bon espoir. Je ne dirais pas que je suis peureux, mais je ne suis pas intrépide non plus. On peut dire que je suis plutôt posé et réfléchis.
Passé de la vie de misère, et de violence, à la captivité, à celle que je mène désormais me fait un peu peur. J'ai peur de retrouver la liberté totale, et j'ai peur de perdre celle que la Lune m'a offerte.
Ma confiance en moi se façonne lentement, j'aime à croire que je suis quelqu'un de bien, quelqu'un digne de la Lune, et digne d'agir pour ses intérêts. Le fait de ne plus me sentir rejeté aussi m'a surpris et m'a désorienté, je n'entre plus dans une pièce avec crainte, mais avec une certaine sérénité.
Il n'est pas un jour sans que je me sente chanceux, pas un jour sans que je m'en sente vivre, pas un jour sans que je ne sois reconnaissant envers cette opportunité.
Le temps a fait de moi un croyant, je crois en l'astre Lunaire, en sa lumière nocturne, j'y crois fort... Je suis certain qu'elle me protège.
Je ne suis pas quelqu'un de bavard, même si je sais faire preuve de malice, en revanche, je crois que j'aime bien m'amuser de temps en temps. Cependant, j'évite de me laisser guider trop facilement par les émotions, évidemment le contre exemple se trouve dans ce souhait de retrouver Ellynor, cette étrange fée sans ailes dont sa présente à soulever en moi un sentiment que je cherche à comprendre.
Je sais aussi me faire passer pour faible, afin de mieux parvenir à mes fins. Je crois même que c'est ma spécialité. Autrement, je n'aime pas montrer les griffes, mais s'il faut alors je n'hésite pas !
.
Histoire ou test-rp
Histoire
De ma naissance et de mes premières années, je n'ai guère de souvenirs. L'odeur d'un terrier, et d'une mère qui tenait un peu à moi, du mois je l'imaginais. Quant à mon père, je n'avais en mémoire que le dégoût qu'il me portait. Il crachait sur mon existence et sur la malédiction d'être mon géniteur.
Je me nomme Herendil. C'est tout ce que je conserve en héritage de mes parents. Ma mère fut capturée, et mon père qui ne voyait en moi qu'une erreur de la nature m'avait abandonné.
Des larmes, rien que des larmes face à la solitude. Obligé de me débrouiller pour manger et boire, je me contentais d'une flaque d'eau, et d'un rongeur que je chassais maladroitement.
Il fallut un moment pour que je comprenne. Un vieillard m'avait recueilli, en le fuyant je compris. Dans une rivière je vis mon reflet. J'ai pu voir mes longues oreilles, mon museau et ma truffe. Aussi mes yeux épileptiques, et tout mon pelage. Quant à mes pattes, et mes griffes je les connaissais. La queue touffue qui balayait de droite à gauche derrière moi, aussi. Pourquoi suis-je ainsi ? Pourquoi ce corps ? Suis-je maudit ? Ou une anomalie ? Qu'ai je fais pour cela ? Plongeant mes pattes avant dans l'eau je me débarbouillais avant de donner quelques coups de langues pour me désaltérer.
Des branches craquaient, mon ouïe m'en informait. Je grimpe à un arbre pour me cacher alors qu'une forte pluie commençait à tomber.
Fuite et effroi ? Est-ce pour cela que je dois vivre ?
Je ne sais pas où je suis, je sais juste que je dois être prudent. Car je ne suis ni homme ni un renard totalement, un hybride comme j'ai entendu dire. Une chose simplement bonne à être étudiée ou réduite à l'esclavage. Cette ignoble pensée me hantait. D'en haut, je vis deux hommes, armés d'arcs qui se plaignaient de la pluie et décidèrent de retourner à leur campement. Un soupir. Je me remue comme pour ôter l'eau de mon pelage. Je tremble, ne sachant pas si je pouvais descendre.
Je n'avais pas le droit de rêver. Pas le droit à l'espoir. Cela ne serait que souffrance. Pourquoi vivre ainsi ? Pourquoi suis-je ici ?
J'aiguisais mes sens avant de comprendre que la voix était libre. D'un mouvement souple j'exécutai un bond pour atterrir sur mes quatre pattes avant de me lever et tenir sur mes pattes arrières.
Ces chasseurs je les connaissais. Le vieillard qui m'avait un temps adopté ne put résister à l'appât du gain, alors il accepta de me vendre. Heureusement pour lui, je n'étais pas encore assez fort pour le tuer, mais avant de fuir j'ai pu lui causer de nombreuses blessures. Depuis, ils sont à mes trousses.
En marchant pour chercher un abri, simplement vêtu d'une cape usée que je tenais fébrilement d'une main autour de mon cou, je maudissais le jour de ma naissance.
La nuit tombait, avec mes yeux je n'avais pas besoin de torche, et je trouvai un abri assez rapidement dans un arbre creux. Je m'y allongea en boule pour dormir. Demain, je chercherai à manger. La forêt était vaste, et je savais me dépatouiller pour me nourrir.
Les jours se suivaient.
Une vie d'errance, de fuite, de tremblement, et de misère. Je trouvais ci et là quelques auberges sans succès où me faisant passer pour un parfait renard je parvenais à me faire un festin lorsque je n'avais pas le courage de chasser. Sinon, je fuyais les êtres humains. Je passais mes heures à craindre le pire, à être aux aguets, toujours attentifs, toujours concentré.
C'en était épuisant.
La trahison du vieillard, et la réaction de certaines personnes me firent perdre la confiance en tout être vivant. Je me méfiais de tout. Parfois je croisais le chemin d'être agonisant. Ils me suppliaient, mais je me contentais de les voler, et de partir au plus vite.
Cette pénible et rude existence m'a toutefois permis d'aiguiser ma ruse et mon intelligence. J'échappais avec plus d'aisance aux chasseurs ou autres viles personnages voulant ma peau.Évidemment cela n'enlevait en rien la peur. J'appréhendais de mieux en mieux ce corps, et mes griffes. Mes sens aussi commençaient à se développer et me rendaient service.Sur un chemin, un vieux marchand qui semblait perdu et agitait sa coiffe pour se faire de l'air essayait de faire avancer son âne. Dans sa petite charrette, certainement devait il avoir de quoi manger.Discrètement, et trop confiant de mon coup, je voulai monter à l'arrière. Au lieu d'une marchandise, il y avait un homme. Son sourire carnassier me pétrifia et me terrifia. Il comprit ce que j'étais !
Il bondit. Mon instinct animal me fit faire un pas de recul, et avec agilité je me retournai pour m'échapper. Il se mit à courir derrière moi, il décocha une flèche qui blessa l'une de mes pattes arrières et m'obligea à courir à quatre pattes, ou trois. Je ne savais pas où j'allais, mais je remarquai un immense bâtiment massif avec une architecture que je qualifierais de jolie et élégante et ouverte au ciel. Ciel qui laissait place aux étoiles et à la lune.Je me faufilai à l'intérieur sans me préoccuper s'il y avait du monde ou pas. Et je me glissai dans un espace aux pieds d'une statue pour me cacher.Mais l'individu approcha, je le sentais. Il était là. Il faisait du bruit avec sa langue pour me dire de venir. Je fermais les yeux. Je me savais perdu. Soudain sans que je sache véritablement pourquoi il pesta et quitta les lieux.
Une dame maigrichonne me tendit la main en me faisant remarquer que l'astre lunaire venait de me sauver. Au-dessus de nous, la Lune brillait, et la statue dans laquelle je rencontrai une cachette était une de ses représentations. Je regardais l'humaine avec méfiance, mais ma blessure réclamait des soins. Ce qu'elle fit, au clair de lune. Elle m'apprit brièvement sa religion, qu'ici je me trouvais au temple du soleil et de la lune. Bien que très loin de la religion, cette rencontre et ce sauvetage miraculeux me firent vaciller. Je passai la nuit ici, est-ce que je devenais croyant ? Peut-être, je ne savais pas. Est-ce qu'une anomalie avait le droit de croire en quelque chose ? Est-ce que cet espoir je pouvais la chérir ? Cela me troublait, et les soirs je me posais pour regarder les étoiles et la lune en me surprenant à croire en une vie meilleure. Non, je ne pouvais pas, un hybride n'est qu'une proie, qui doit vivre sans espérance ! Repris je, avant de dormir dans un trou dans un arbre mort.
Cet événement n'avait fait qu'accroître mes craintes, et moi qui me voyait en un brillant voleur me retrouvait boitillant une patte avec un bandage et une griffe cassée. Ainsi je me contentai de me cacher. En boule sur une branche imposante, je remarquai la présence de deux êtres qui se ressemblait fort.
L'un était un homme l'autre une femme. Alors que l'homme s'éclipsa, je descendis un brin pour essayer avec habileté de fouiller le sac qui se trouvait derrière le demoiselle. La douleur me chopa à la patte, et je fis une drôle de chute qui fit se retourner ma victime.
Pourquoi au lieu de fuir je suis resté là ? Nos regards se sont croisés ! Je me léchai les pattes avants en voulant me faire passer pour un véritable renard, mais la ruse n'avait pas fonctionné. Peut-être fus-je trahi par mes pupilles, ou mon cœur qui me révéla un sentiment bizarre. Combien de temps sans rien dire alors qu'elle, pleine de vie et de joie ne cessait de parler. Ellynor, son frère était plus loin en train de chasser. Je n'eus point le temps de me présenter que le son des pas cassant des branches me fit sursauter, simplement lui dis-je que je la retrouverais très vite.
Que c'était il passé me demandai-je après m'être éloigné ! Ce qu'elle dégageait était loin des normes dont j'avais l'habitude. Est-ce qu'elle serait différente ? Est-ce que je pourrais lui demander de l'accompagner ? Non, bien sûr que non, cela serait trop dangereux ! Je ne lui causerai que des ennuis. Pourtant, le lendemain, de loin, de très loin me faisant passer pour un simple renard je suivai leur trace. Sauf que le soir venu, cette fois, je ne pus honoré mon rendez-vous. Ma patte avant droite se posa sur un piège et la douleur me fit hurler. Tirer allait empirer la situation. Je frissonnais, je tremblais et au loin des rires, et cris de victoires ne me disait rien de bon. J'y voyais la destinée de ma misérable existence comme une raison de vivre.
Trois chasseurs se surprirent à me trouver là. Ils me qualifiaient de belle prise, je montrai mes crocs, en vain, une muselière, et ils me ligotèrent les pattes arrières sans ménagement. Ensuite dans une carriole, ils m'enfermèrent dans une cage rouillée. Un long voyage débuta. Un voyage qui allait m'amener dans une ville. Mon adolescence était sur le point de s'achever et j'allais voir une ville, une cité. Le voile au-dessus de ma cage me cachait tout. Parfois le clair de lune me fut visible, et je voulais y trouver un réconfort. Je crois que sans cela j'aurais sans doute accepté de mourir de faim. En ville, on me présenta à un homme grassouillet qui habitait une luxueuse villa. Je restais recroquevillé de l'autre côté de la cage lorsqu'on ôta le voile pour me présenter à celui qui se présentait comme mon Maître. Un mouchoir à la main, il s'essuyait le front plein de sueur avec un mouchoir en tissu. Il s'esclaffa en me regardant, et trépigna en imaginant le spectacle qu'il pourrait faire avec moi, un hybride, une créature.
Le Maître ordonna à l'un des deux gardes d'ouvrir la cage et en regardant les chasseurs m'examina. Une griffe abîmé, une patte infirme et loin d'être guérie fut son constat. Il baissa alors son prix, et enleva quelques pièces de la bourse qu'il avait préparée. A contrecoeur les chasseurs acceptèrent en serrant la main du propriétaire des lieux. L'un des gardes tenait la chaîne qui terminait sur mon collier. Avec son autre main il maniait un fouet et me donna un coup sur mon échine en m'intimant de rester calme et docile si je ne voulais pas crever. Des yeux ternes, et la pensée vivace d'imaginer que ce serait sans doute mieux de mourir. Ils me gardèrent en cage dehors, et chaque jour les deux gardes me frappèrent avec les fouets. Ils voulaient me rendre violent, et obéissant. En contrepartie le Maître se voulait plein de compassion, et me demanda de le servir en m'apportant de quoi manger. Que faire ? Me rendre ?
Evidemment le temps fit son effet et brisa ma résistance. J'acceptai de faire ce qu'il me demanderait. Et il ne fallut pas beaucoup de temps pour cela. Lorsque ma patte fut partiellement soignée, il décida de me montrer au public. J'étais réticent, et traînais la patte malgré tout. J'avais peur. Des jours durant, il se contenta de m'exhiber comme une bête, m'obligeant à exécuter des figures rocambolesques pour montrer mon agilité. Le pire arrivait cependant.
Une foule nombreuse s'était rassemblée devant une estrade sur laquelle était posé une immense cage. Avant de m'y faire entrer, il suscita la curiosité des gens en me présenta comme une anomalie, une créature sans âme qui allait les divertir. J'entendais les mots humiliants, les mots qui me rabaissaient, et les gens souhaitant ma mort. De force l'un des gardes me fit entrer dans la cage en me libérant de mes chaînes ! A l'intérieur je me blottis dans un coin. Avec effroi je compris ce qui allait arriver ! Le Maître présenta mon adversaire pour un combat à mort. Un tigre gigantesque et affamé. La foule s'exclama, et hurla de plaisir. Le tigre entra. La porte se referma dans un cliquetis sonnant le début de la bataille. Je sortis mes griffes, et sauta pour esquiver l'attaque du tigre. Débuta alors un combat sauvage, j'évitais, j'esquivais, je donnais des coups de patte qu'il me rendait aussitôt. Je le mordis au cou, mais il se débattait et me repoussa brusquement jusqu'à me cogner contre les barres de fer. Le goût du sang sans la bouche et qui recouvrait une bonne partie de ma gueule et les blessures ne me faisaient rien, l'instinct de survie et l'adrénaline m'aidaient à rester concentré. Le combat était sanglant. Sanglant et sans pitié. Lui était un véritable animal, alors que moi, ma part humaine m'empêchait peut-être de me battre comme une vraie bête... Le combat était serré même si petit à petit, je sentais qu'il prenait le dessus et que la fin était proche pour moi.
Soudain, quand mes forces commençaient à s'amenuiser, le Maître fit cesser le combat malgré les sifflets. On ouvrit la porte pour extirper le tigre, puis ce fut mon tour. J'étais sonné, et perdu. Je ne compris pas ce qui se passait, mais une demoiselle m'avait apparemment sauvé en me rachetant pour une somme qui avait convaincu le marchand. De la cité, je me retrouvais au Palais, enfermé dans une pièce d'un certain luxe qui me changeait de la cage. Malgré tout, l'expérience me fit craindre le pire. Alors à chaque fois que l'on entrait, je restais muet et dans un coin. On m'apportait à manger et à boire pourtant, on s'adressait à moi avec une certaine sympathie que j'avais du mal à croire. La Princesse en personne me rendait visite, sans forcement me parler, elle prit place, et me regardait avec des yeux miséricordieux et plein de sympathie. Elle n'était pas ordinaire. De cette femme émanait un charisme supérieur que j'avais envie de qualifier d'irréel. Avec douceur, elle m'expliquait la situation. Mais comment la croire ? Avec les jours pourtant, je vacillais. Elle avait quelque chose de fascinant, quelque chose qui me poussait à la croire. C'était étrange que de ne pas avoir à être sur mes gardes sans cesse, et quand elle me parlait, elle ne parlait pas à une chose, mais à un être vivant méritant le respect. Sa douce autorité pouvait-elle vaincre mes doutes et les murailles façonnées par mon passé. Après qu'un soigneur eut appliqué quelques soins, elle revint. Cette fois, je me rapprochai, et pour la première fois je pris la parole pour humblement la remercier et lui exprimer ma gratitude. Je le fis sincèrement. Et je fus étonné du bien que cela me procurait.
J'avais l'impression qu'auprès d'elle, on me respecterait un peu, et qu'elle me protégerait... Sans le savoir c'était les prémices de la dévotion qui naissait en moi envers elle. L'idée de penser que me mettre sous son autorité me serait bénéfique faisait effet dans mon esprit. Est-ce qu'avec cela je pourrais retrouver la fée sans ailes qui m'avait il y a un temps offert la connaissance d'une affection étrange. Doucement, je me laissai amadouer, je compris les valeurs de la Princesse, je remarquai même qu'il y avait au sein du palais, un autre hybride... Mais je ne le croisai pas souvent. Petit à petit, je pus sortir sans escorte, et je retournai dans ma pièce, car je me sentais en sécurité ici. Pouvais-je dire adieu à ma misérable existence ? La compassion qu'elle me portait me touchait aussi.
La guerre éclata !
Je ne comprenais pas trop ce qu'il se passait, mais la frénésie dans le palais ne laissait guère de doute. Je trouvais alors refuge dans la salle du trône dans une cachette derrière les sièges royaux. De plus, passer pour un banal animal de compagnie me rendait service. Avec terreur, je vis le Roi et la Reine se faire tuer sans une once de compassion!
Me frappa comme la foudre alors la question suivante: Et Maîtresse Ayshara ? Une pensée révélatrice. J'appris un peu après qu'elle fut capturée, et vendue. Est-ce que pour moi tout était terminé ? Je ressentais de la haine pour ceux qui avaient pu faire ça à ma Maîtresse ! J'étais malgré tout impuissant face à tout ça. Je ne savais pas quoi penser en apprenant que la Princesse allait épouser celui qui avait pris la vie de ses parents ! Mon avis n'avait pas d'importance après tout. Je la suivrais dans ces décisions. Le mariage eut lieu au temple de la Lune et du Soleil. Dans l'ombre j'y assistai. Je ne savais pas si avec dégoût, mais je n'avais d'autres choix que d'accepter, de toute façon la nouvelle Impératrice aurait mon assistance quoi qu'il advenait, car sans elle, je n'étais plus rien. C'est pour cela que je n'avais pas profité de ce trouble pour fuir.
Au palais du désormais Empire du Reike en la retrouvant, j'assumai mon sentiment, je l'avais appelé Maîtresse en m'imaginant le pire pour elle. Je me disais également que pour survivre, les êtres comme moi devait accepter l'autorité d'une personne, et cette personne je l'ai trouvé. Auprès d'elle, on me respecte, cela était grisant, et j'avais du mal à m'habituer au fait que l'on ne me voyait pas comme une simple chose. Avant la guerre je commençais à accepter sa supériorité pour mon bien, à présent en plus de cela, il y avait cette reconnaissance qui rendait le sentiment naturel. Sa douce autorité était loin de ce que j'avais connu. Pour elle, j'écouterai, je verrai, je sentirai les choses, je lutterai contre l'esclavage, je lutterai pour que la condition des femmes grandissent, et me battrai contre ses ennemis. Je me battrai pour retrouver Ellynor et me venger des êtres qui dans ma mémoire sont présents et qui m'ont fait du mal. En me regardant dans un miroir, je posai mes pattes contre la tunique contre mon cœur. Tant d'années, maintenant je connais une autre peur, la peur de retomber, la peur de la liberté absolue. C'était bizarre de se sentir vivre, comme si je venais de naître. Je n'avais pas le droit de gâcher cette chance alors que d'autres individus de mon espèce étaient perdues et chassés.
Quand le malheur frappa et que l'Impératrice fut touchée d'une flèche, et plongée dans un sommeil, je parvins à me faufiler dans sa chambre, pour veiller dans l'ombre, sur elle en surveillant les personnes qui s'occupaient d'elles sans jamais intervenir. Je priais pour qu'elle se réveille en même temps que je vouais une haine envers ceux qui avaient pu commettre une telle action. Son malheur était le mien. De sa vie dépendait la mienne.Heureusement elle revint à elle. La suite, l'acceptation de mon destin, chamboulé complètement par cette rencontre. Pour moi, seule elle comptait. Oui je soutenais le Reike, et l'empire, mais au fond de moi, ce soutien n'était le fait que de ma dévotion pour l'Impératrice. Plus tard, elle revint triomphante d'une bataille au côté de l'Empereur. La foule lui conféra un statut presque divin, l'avatar de la Lune ! Tout un symbole… Je me souvins du temple de la lune et du soleil, et ce miracle qui me sauva des griffes d'un chasseur. Cette croyance en la Lune m'avait elle guidé jusqu'à elle ? J'avais envie d'être convaincu que c'était le cas, et qu'elle était réellement l'avatar de la Lune. Elle avait l'aura et le charisme, si les gens la suivaient, alors tout irait pour le mieux.
Faisant partie de son entourage, je vivais tranquillement ! Avec elle, le monde ne pourrait être que meilleur. Sa volonté doit se faire ! Et si je peux l'aider, alors je le ferais. Ma dévotion pour elle ne souffrait d'aucun doute. Je le savais, et elle le savais. Plus encore quand un soir, elle reçut un invité. Me faisant passer pour un simple renard, je pus remarquer le manège de ce dernier qui ayant ramené une bouteille de je ne savais quoi, invita l'Impératrice. Mais mon odorat et mon instinct animal ne me trompait pas. Plus encore en le voyant manigancer autour des verres. Discrètement, je m'approchai de l'Impératrice que je pus avertir à temps. La tentative de meurtre échoua, et le coupable fut appréhendé... Suite à cela Maîtresse Ayshara décida de faire de moi un citoyen du Reike. Un frisson me traversa le corps. Secrètement elle me confia sa protection et me proposa d'oeuvrer pour elle comme espion. Tout mon passé défilait dans mon esprit. Est-ce que je pouvais rêver ? Si j'avais pu, je crois que j'aurais versé des larmes en sentant mes pattes arrières flancher de joie. Je savais que je n'avais pas le droit de ne pas saisir cette opportunité, aussi je n'avais plus d'excuses pour ne pas retrouver la fée.
Un peu plus tard, je présentai à l'Impératrice avec satisfaction le fruit de sa bonté, sur le poignet de ma patte droite était tatouée le dragon qui signifiait ma citoyenneté.
Cependant, le symbole le plus important était le tatouage sur l'autre patte, un tatouage représentant l'astre lunaire... Je n'avais pas besoin de parler pour qu'elle comprenne.
Voilà comment débute mon existence...
Groupes d'intérêts
- Le Reike: L'empire est ma demeure, la nation que je défends. Mais ma loyauté ne se porte qu'envers l'Impératrice, Maîtresse Ayshara, que sa volonté soit faite Elle m'a sauvé la vie, et à jamais je lui en serais reconnaissant, et je ne laisserai personne lui faire du mal. Ce n'est qu'à travers elle que je sers l'empire avec pour ambition de rendre ce monde meilleur, d'abolir l'esclavage et de permettre aux femmes de vivre dans de meilleures conditions.
- La Shierak: La religion ne faisait nullement partie de mon existence, jusqu'à ce hasard où au temple du soleil et de la lune, je trouvai refuge aux pieds d'une statue de l'astre Lunaire pour échapper par miracle à un chasseur. Depuis, je porte une affection pour la lune, et je crois avec ferveur qu'elle me guide. Cette adoration s'est amplifiée depuis ma rencontre avec l'Impératrice devenue Maîtresse, guide et protectrice, qui me sauva de la mort et qui depuis quelque temps apparaît pour beaucoup, dont moi, comme l'avatar de la divine lune.
- Ellynor: De mon passé, elle représente la seule rencontre encore présente favorablement dans mon esprit, voir dans mon coeur. Je ne l'ai pas souvent vu, mais cela m'a suffit pour comprendre qu'elle était importante à mes yeux. J'espère qu'avec ma nouvelle position, je serais en mesure de la retrouver et de l'aider dans ses projets.
derrière l'écran
Pseudo : G.
Comment avez-vous connu le forum ? Graçe à Ellynor qui s'est inscrite et m'a motivé pour faire un perso ici
Avis sur le forum : Superbe
Fréquence de connexion : Quotidiennement en théorie
Citoyen du Reike
Herendil
Messages : 24
crédits : 128
crédits : 128
Info personnage
Race: Hybride
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: C
Empereur-dragon du Reike
Tensai Ryssen
Messages : 237
crédits : 3076
crédits : 3076
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique neutre
Rang: S
Bonjour Herendil,
Eh bien, ton renard a eu la vie dure ! Heureusement qu'il a rencontré Ellynor et Ayshara, ce qui lui a montré qu'il y avait un peu de douceur dans ce monde. J'ai bien aimé les mentions à d'autres personnages dans ta fiche (Noctalys, par exemple), c'est toujours sympa de voir des liens entre les personnages. Peut-être que d'aventure mon maître-espion s'intéressera à toi !
Je n'ai rien à te signaler concernant ta fiche, je te valide donc directement
Amuse-toi bien sur le forum o/
Eh bien, ton renard a eu la vie dure ! Heureusement qu'il a rencontré Ellynor et Ayshara, ce qui lui a montré qu'il y avait un peu de douceur dans ce monde. J'ai bien aimé les mentions à d'autres personnages dans ta fiche (Noctalys, par exemple), c'est toujours sympa de voir des liens entre les personnages. Peut-être que d'aventure mon maître-espion s'intéressera à toi !
Je n'ai rien à te signaler concernant ta fiche, je te valide donc directement
Amuse-toi bien sur le forum o/
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum