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  • Hier à 15:53
    Perrine s’était attendue à beaucoup de choses : fendre la foule aux côtés de la drakyn ou peut-être se faufiler comme une souris entre les manifestants. Tout ce qui lui importait était d’atteindre au plus vite les abords de la Mairie, pour que, lorsque l’on annoncerait le débarquement de l’Obseedra – et Hélénaïs lui avait affirmé qu’elle y parviendrait –, elle puisse être dans les premiers rangs. De tous les raccourcis possibles, celui de sauter de toit en toit ne lui avait pas traversé l’esprit un seul instant. On avait vu la binoclarde – sans lunettes – s’accrocher de plus belle au cou de la drakyn.

    Vanay, je te promets que si tu me lâches, je…ma menace avait fini emportée par le vent qui nous fouettait le visage.

    Je dois certainement avoir l’air foutrement pâle à cet instant, car j’ai l'impression de sentir mon sang s'évaporer (outre celui qui coule lentement le long de mon philtrum). Comme je ne vois de toute manière rien, je me contente de croire ma sauveuse sur parole et de prier pour retrouver le sol bientôt. En un seul morceau, si possible. Il me semble apercevoir une ombre noire derrière nous, mais à cet instant, je songe plutôt que je dois certainement souffrir d’hallucinations. C’est au changement dans la voix de Vanay que je finis par comprendre que “nous sommes dans la merde”, et soudainement, je ne me sens plus l’envie de la lâcher. Jamais. Finalement, s’oublier par moment aux instincts protecteur et à la fragilité n’est pas une si mauvaise chose. Vanay finit par nous reposer au sol, et je vois deux montagnes sombres et sacrément menaçantes se rapprocher. La description qu’elle donne de moi m’arrache une petite moue circonspecte – “petit chaton inoffensif et sans défense” – vraiment ? Bon, allez, je veux bien leur accorder, à leur échelle (c’est–à-dire qu’ils avoisinent tous les deux mètres) on aurait pu confondre. Mais à l’échelle humaine, je suis un spécimen tout à fait respectable. Battant des cils et plissant les yeux, j’essayais de faire sens de la situation… C’est-à-dire que les roucoulements aguicheurs de ma sauveuse me faisaient douter : je ne savais pas si je dois crier aux attouchements ou si nous étions véritablement en train de nous faire arrêter comme deux dangereuses criminelles… Mais quand je sens une main se refermer violemment sur mon bras et me relever, tout me paraît beaucoup plus clair. Je ne tarde pas à rejoindre ma sauveuse contre le mur et je dois dire que je commence sérieusement à m’inquiéter.

    Aïe… que je geins, sans chercher à me débattre. Une salive chargée de sang m’humecte les lèvres, et je sens les prochains mots me trancher la gorge. Il y a erreur…

    Oh, pitié, je n’ai aucune envie de finir derrière les barreaux… Je réalise que je ne perçois plus le lien qui me lie à Paulo. Quelque chose vient de lui arriver. Je déglutis. Quand tout va mal : tout va très mal. Ma tête dodeline un instant et finit par se reposer contre la pierre en signe de renonciation. De sombres ecchymoses apparaissent un peu partout sur mon corps. Le limier continue de me serrer les poignets comme s’il s’agissait de viande crue et je sens des grosses larmes de crocodile monter. Pour ça, j’ai envie de me gifler, et je tente de ravaler la promesse salée des larmes, mais rien n’y fait. J’essaie de ne pas trop me flageller… Pleurer à chaudes larmes parce qu’un putain de limier me tord le bras ne fait pas de moi une pleurnicheuse, pas vrai ? Ma propre fragilité me dérange. J’ai honte.

    Nous voulions simplement aider…

    Je me sens frémir. Je songe à tout un tas de discours pour nous sortir de là et je décide de fermer ma gueule. Je ne sais pas comment fait Vanay pour avoir l’air si décontractée, parce que j’ai littéralement le sentiment de me décomposer sur place. Il faut dire que c’est la première fois que je me fais arrêter. Bordel de merde, j’ai vraiment la gueule d’une criminelle névrosée ? Sérieusement. Je ne ferais pas de mal à une mouche. Je vous le jure. Je ferme les yeux, et je songe à Pierrick, perdu dans la foule, que j’ai vu s’effacer au loin tandis que ma sauveuse m’emportait. Je me demande si Hélénaïs est parvenue à obtenir ce qu’elle voulait lors des négociations. J’ai envie de lui dire que la vie quand on ne voit rien, c’est vraiment pourri. Nous sommes trop loin pour apercevoir ce qu’il se passe sur l’Obseedra, mais on entend des éclats de voix parvenir de la foule des manifestants. Je me demande ce qui est le mieux : les limiers, ou la foule en colère. Je lance un dernier regard suppliant à Vanay. Au moins, on est ensemble dans cette merde.


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    Ruby Draglame
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  • Hier à 16:44
    La future disciple du culte des ombres en voulait beaucoup à l’agent du SCAR, car il avait tout gâcher. Elle connaissait un peu Vandaos et il n’allait pas suivre les négociation dès qu’une arme était sortie. La sœur Hématite écoutait son ordre mission et elle allait devoir jouer les funambules, car il fallait éviter de tuer des civils. Toutefois,  elle essayait de penser aux mutins, quand ils verront en premier les morts-vivants. Les plus téméraires iront attaquer à revers les troupes de Vandaos. Elle pensait que certains expérimentés allaient sûrement lancer une attaque sur le point faible des morts-vivants. Les arbalètes étaient le bonne arme pour les ralentir, mais ils devraient surtout utiliser des armes tranchantes pour éliminer les troupes morbides. Cependant la stratégie de Vandaos supposait que Ruby se positionnait vers le groupe du personnel SSG pour éviter d’être pris en otages et de les voir se faire tuer. Elle savait que certains étaient masqués et elle devait leur faire une démonstration de sa noble cause avec son épée Justice solide.

    La sœur Hématite ne répondait pas sur le moment suite à l’ordre de Vandaos et elle prenait son épée et une idée vint  dans son esprit quand le contre-amiral avait ordonné à son oiseau une protection.  Il ordonnait aux marins de la chaloupe de ramer et  elle s’imaginait entrain de l’assommer avec un coup d’épée rapide. Les morts-vivants s’effondraient, mais il y aurait plusieurs morts. Une fois les blessés mordus seront considérés comme morts. Elle deviendrait alors  une traître, elle qui voulait quitter République par la petite porte. Elle ne savait pas comment l’équipage de Parangon allait réagir, mais elle se doutait qu’ils ne lui obéiraient pas. Elle savait qu’il y avait d’autres bateaux commandés par sa supérieure et que celle-ci ne faisait pas dans la dentelle. Elle n’avait pas d’information sur la discussion entre Arès et la délégation shoumienne. Montrer une force était nécessaire ou du moins prouver sa puissance, mais cela ne devait pas engendrer un massacre  suite à la peur avec la présence de morts-vivants.

    La commandante des troupes d’assaut lançait un regard noir auprès de l’agent SCAR pour lui faire comprendre qu’il avait manqué de jugeote  cette fois. Elle l’aidait à monter sur la chaloupe et elle lui donnait sa veste verte à capuche. Elle lui glissait à l’oreille :

    « Lumière, secrets, ombre. Restez accroupi derrière le contre-amiral, ne parlez pas.Si ça dégénère, débrouillez-vous »

    Elle en informera sa sœur d’ombre si il est encore vivant. Elle s’apprêtait à sauter de la chaloupe et elle allait aider Vandaos avec un peu de magie, mais elle se rendait compte que cela pouvait déstabiliser les rameurs. La sœur Hématite devait avoir une vision concrète du pont avant d’agir et sur la chaloupe, elle ne voyait rien. Sa priorité était maintenant de minimiser la perte de victimes et elle prenait appui sur une de ses jambes afin de s’envoler dans les airs. Elle mettait la capuche de sa protection en mithril et elle espérait  mieux représenter son futur discours de militante. Elle arrivait à être à une vingtaine de mètre au-dessus de l’Obseedra III et elle voyait plusieurs groupes. Elle comprenait que la décision de Vandaos allait tourner au cauchemar. Elle devait réfléchir vite, pour faire cesser les hostilités au moins les mettre en arrêt temporaire. Vandaos n’allait pas aimer, mais Ruby s’apprêtait à jouer la négociatrice à la place du contre-amiral. Elle savait que cette action allait in facto rompre son contrat avec la marine, peut-être elle ne serait pas payé à la fin de celui-ci. Toutefois, elle ne voulait pas avoir la mort d’innocents  avant de quitter la République. Elle retombait  entre les morts-vivants  l’autre groupe le plus proche d’eux à l’intérieur du pont. Elle ne comptait pas sauver ceux qui avaient pris les armes pointées sur Vandaos. Elle allait utiliser la force élémentaire de l’air pour faire évacuer par force le groupe le plus proche tout en avançant vers eux. Elle pointait sa main droite en direction du groupe. Elle savait que certains allaient être renversés, mais elle allait rajouter  distance entre les morts-vivants et eux. Elle arrêtait sa rafale de vent. Elle enlevait sa capuche  et  elle criait assez pour que son discours soit bien entendue par tout le monde en agitant les mains pour  bien appuyer certains mots importants :

    «  Ecoutez, moi, en tant qu’assistante de soins , je ne peux pas supporter la violence venir maintenant. Mon père, je vois que vous n’êtes pas le bon représentant ou alors  vous êtes juste un prétexte pour ceux qui veulent agir par la tromperie. Résultat des courses, vous allez causer des morts et cela sera votre faute. Je ne parle pas de vous mon père, mais de ceux qui veulent résoudre les problèmes par la violence avec tromperie. Mon père,je pense que vous voulez bien agir dans cette situation très difficile, mais Je vous propose le marché suivant. Néanmoins, je parle à tout le monde, même les malins qui sont cachés parmi les victimes. Je me demanderai pour la décision de lever la main pour ceux qui sont d’accords. Je vais vous expliquer si la violence prend le pas sur la discussion, maintenant. Vous gagnerez tous un aller simple pour rejoindre le monde des  cendres. Je comprends votre situation, je l’ai vécu, car je venais en aide lors de la première vague de réfugiés comme vous à Liberty et  j’ai gagné ceci  dans mon action »

    Elle effaça le maquillage et le groupe pouvait voir la cicatrice sur l’œil gauche en verticale qui de sur le sourcil. Elle regardait fixement ceux qui étaient juste devant elle. Elle reprenait son discours, tout ayant pointant son ouïe pour avoir une estimation de la présence des morts-vivants qui marchait vers elle. Elle s’époumonait :


    «  J’ai convaincu la marine de me faire participer à cette négociation ; quand j’ai su que la situation de Liberty allait se répéter et j’espérais vraiment n’a pas avoir à intervenir comme ça. Suite à cette blessure sur mon œil, je ne voulais pas abandonner mon envie d’aider ceux qui étaient en détresse. J’ai dû me résoudre à me former à la violence pour me défendre contre elle comme je le fais  maintenant. Je vous propose de poursuivre avec une deuxième salve en doublant la nourriture avec l’eau contre la seconde moitié du personnel SSG. J’ajoute suite à cette action de certains de déposer tous les armes devant moi et le contre-amiral arrêtera sa mort d’avancer vers vous. Vous avez très peu de temps et petite précision. Je pense que cela fera pencher la balance sur les termes que je viens de citer, car je peux délivrer un message directement au supérieur quand le contre-amiral sera sur le pont. Il verra  que tout les passagers de ce bateau souhaitent profiter de la République le plus longtemps possible  avant de partir dans le monde des cendres. Les malins pensez à vote famille, vous souhaitez leur donner un avenir, mais en agissant comme vous faites, vous ne les aidez pas. Votre situation est très difficile, j’espère qu’il n’aura pas de morts comme à la Liberty, car il faut penser au navire comme une famille. Il peut avoir de tensions dans une famille, mais vous devez agir pour vos enfants et femmes, il faut faire des concessions. Maintenant à vous décider, ne ruinez pas l’avenir de vos futures progénitures en utilisant la violence, soyez plus grand qu’elle. A vous de décider en levant la main »

    La sœur Hématite s’arrêtait, pendant son discours, elle avait maintenu son épée avec la lame  pointée vers l’arrière en position horizontale. La commandante avait désobéit à un ordre et son ouïe lui indiquait pour le moment les cris des morts-vivants qui s’approchaient. Elle espérait avoir une majorité de mains levées qui se levaient, quand Vandaos atteindra le pont. Elle remarquait qu’elle n’avait pas parlé de l’agent SCAR dans son discours. Elle beuglait une nouvelle fois :

    «  Je tiens à rappeler pour la dernière fois, qu’une délégation va elle aussi négocier face au maire du Courage. Vous avez aussi une représentante du gouvernement et votre attitude ne va pas les aider notamment contre contre le maire. En ce qui concerne de celui-ci qui a plongé, c’est la preuve manifeste qu’une action égoïste mène vers le chemin contraire qui mère à un accord. Je veux juste des mains levées, vous avez utilisé la violence avec fourberie, donc n’empirez pas la situation. Je vous conseille de lever la main en masse avec toutes les armes lâchées. Vos représentants sur la terre ferme vous en remercieront quand ils auront vent de la situation. Il faut prendre le décision rapidement »

    Elle mettait sur le côté pour le groupe se rendait compte que les morts-vivants avançaient. Ils avaient leurs destins en mains, ensemble et non plus le père Aginta. Elle avait une vision des deux camps et  elle était prête à se défendre.
    Résumé:
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    Archie
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  • Hier à 17:48
    Le cœur du cortège s’embrasait.

    Il n’y avait pas lieu de s’en étonner, cependant. Les créatures qui avaient pris le contrôle du chariot avaient certainement distribué les feux grégeois à escient pour mettre à mal l’ambiance de la marche. Désormais « armés », certains manifestants pourraient être une menace pour les autres – et aussi pour eux-mêmes. Mais après l’instant d’effervescence, voilà qu’un sentiment nouveau naissait : la peur. Parce que ces misérables voyaient en effet les flammes mordre leurs habitations chéries, pauvres, certes, mais qui restaient leur chez-soi malgré tout. Une âme toute tournée vers le bien n’aurait pas hésité à prêter main-forte pour arrêter ces foyers menaçants. La silhouette encapuchonnée, au contraire, se contente de jeter un œil à ce triste spectacle, et n’esquisse pas un geste pour aider les malheureux à freiner les débuts d’incendie. Elle écoute toutefois Bélial lui parler, arguant qu’il est plus un observateur qu’autre chose, et, quand le garde du corps de Mirage lui demande à sa façon ce qu’il souhaite réaliser dans tout ce chaos, un sourire énigmatique vient lui répondre.

    - Qui sait ? Il ne serait pas avisé de le dire tout haut…

    Un regard plus vaste autour d’eux, alors que l’inconnu dissimule sa fiole de feu grégeois dans sa cape.

    - Mais je peux vous dire que je ne porte aucun intérêt aux Bougeoirs. Mon intérêt se porte plus  loin.

    Et donc, il ne considère certainement pas ces manifestants et leurs revendications. Sur ce point, ce n’est pas son combat. En tous les cas, l’homme, car c’est bien un homme, à première vue, semble estimer que le trouble est suffisamment développé dans cette partie de la foule et qu’il est temps de prendre congé. Il ne daigne même pas jeter un œil à la fourberie de son compagnon.

    Il ne regarde pas, mais, par contre, il anticipe.
    Qui dit chaos dit destruction.
    Qui dit destruction dit peur.
    Qui dit peur dit précipitation.
    Or, il faut absolument éviter de se faire piétiner parce que la foule s’agite. Ce qui est toujours plus facile à dire qu’à faire dans une masse compacte comme celle des Bougeoirs. D’un geste de regard, la silhouette s’accorde avec ses trois autres compagnons pour avoir plus facile à se frayer un chemin dans ce vaste rassemblement. Puisque le vicomte les suit, l’ombre a la décence de lui permettre de s’aventurer dans leur sillage, afin qu’ils ne soient pas séparés à cause des afflux continuels des gens alentours. Cela facilitera au moins son avancée à lui aussi.

    Quand l’inévitable se produit, et qu’on joue des coudes pour avancer, le groupe a au moins une longueur d’avance, et d’ailleurs, ils peuvent déjà apercevoir les maisons plus belles, plus luxueuses du centre-ville. Les rues deviennent un peu plus large, on arrive à y marcher plus aisément, jusqu’à ce que la marche prenne une nouvelle tournure. Il y a des barricades, des gardiens de la paix sont mis à mal à cause des fioles de feux grégeois, et les manifestants sont pris de hargne envers les forces de l’ordre.

    - On n’a pas le temps pour ça, observe pour elle-même la silhouette d’un air songeuse. Puis, comme suivant le fil de ses pensées, l’inconnu se tourne vers Bélial : Etes-vous accompagné ? Ou bien cherchez-vous à rejoindre quelqu’un ? Dans ce cas, nous pourrions rejoindre l’avant du cortège…

    Qui est rempli de forces de l’ordre, certes.
    Mais les belligérants sont surtout dans cette partie de la foule – pense-t-il – et puis, les tractations concernant l’Obseedra vont bientôt aboutir à quelque chose. En tout cas, en théorie. Il serait donc dommage de rater les grandes décisions des personnes haut-gradées de Courage. Et l’avant de la foule serait la première au courant de ce qu’il se passe.

    Une fois la réponse de Bélial obtenue, l’individu reprend la parole :

    - Que pensez-vous qu’il va se passer sur l’Obseedra ? Qu’il s’agisse des croyants ou des Reikois, on raconte qu’ils sont en piteux état. Du coin de l’œil, la silhouette aperçoit une femme armée de fioles de feux grégeois. Visiblement, elle est du camp des forces de l’ordre, puisqu’elle semble résolue à les donner aux gardiens de la paix. Tout le monde n’était pas pourri, dans cette foule. A défaut de les faire accoster, ils pourraient soit leur accorder des vivres, vous ne pensez pas ? A moins que ce ne soit ni le plan du maire, ni le plan des ambassadeurs… Dans sa main gauche, l’inconnu vient saisir sa propre fiole, la donne à un de ses comparses, puis lui déclare : Va la donner à la femme là-bas. Les fouilles seront quasiment impossibles, mais on n’est jamais trop prudents avec la colère des manifestants. Son vis-à-vis obtempère, et l’inconnu reprend la marche. S’ils arrivent à aller vers l’avant de la foule, il accordera un coup d’œil au discours de la Perfectionniste, il en lancera un autre à Vorès, mais il se tiendra bien à distance de ses deux personnalités républicaines.

    Bientôt, ils approcheront de la Mairie, et bientôt, la foule voudra entendre la décision des Négociateurs, concernant le sort de l’Obseedra III.

    Résumé:
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  • Hier à 22:43
    Heureusement pour la valkyrie, elle avait pris ses précautions dans le tunnel, elle aurait pu en mourir à cause du piège mais elle aurait pu le désamorcer sans trop d’effort. S’il y avait un piège, cela voulait dire qu’elle était sur la bonne piste et une ou des personnes n’avaient pas envie d’être dérangé. Continuant de faire le tour il n’y avait étrangement rien du moins jusqu’à entendre des gémissements dans les catacombes, se rapprochant lentement de celle-ci toujours en invisibilité, elle fit rattraper par ses hommes. Désactivant son sort pour se rapprocher de sa troupe, ils n'avaient donc rien trouvé de leur côté.

    Se concentrant de nouveau sur la salle d’où provenait les gémissements, à l’intérieur un homme, nu, allongé sur une stèle avec des tatouages couvrant une grande partie de son corps, se tortille fiévreusement sur l’autel tandis qu’un mal inconnu semble le ronger. Avec en plus le cœur en train de battre d’une lumière rouge ça rendait le tout bien plus … Pourquoi il fallait que les mages noirs soient aussi écoeurant ? Il ne semblait pas y avoir de protection pour éviter tout contact et à part un peu de mana autour c’était surtout la lumière qui sortait de lui qui était étrange. Est-ce qu’elle devait le tuer sur-le-champ ? C’était impossible que ce soit si simple … Si ça pouvait s’arrêter d’un claquement de doigts, ils auraient mis plus de protection autour … Et en même temps si ça pouvait se terminer en le tuant alors pourquoi était-il en vie ? Peut-être que c’était une bombe avec la marque qui représentait la mèche avant que ça n’explose ?  Le problème était que les signes indiquaient une dimension spirituelle ou religieuse …

    - Restez sur vos gardes faites un périmètre de sécurité autour, nous avons au moins 1h devant nous si ce n’est plus … Je vais demander l’avis de la direction, ils auront peut-être une idée du bordel où on se trouve … Si vous voyez quelque chose, premièrement vous m'appelez puis vous le détruisez.

    Tout le monde savait ce qu’ils avaient à faire alors Orifa retourna en haut avec un seul autre agent pour pouvoir aller transmettre son message à la direction. En arrivant en haut, celui qu’elle avait envoyé pour transmettre des informations sur le comportement de la foule était déjà de retour avec en plus un civil.

    - Orifa Sigrior, inspectrice de la troisième légion, je peux savoir pourquoi vous êtes là ?


    - Madame il était blessé alors je l’ai ramené en lieu sûr, il semble indiquer que c’est une mauvaise idée de mettre de l’eau dans les coffres pour diluer son contenant.


    Crispant son regard avant de le tourner vers le civil.

    - Explication.


    - Didier Van Strijdonck, je suis un marchand, ces coffres contiennent du soufre, du zinc, de l’antimoine et certainement du mercure. Si vous mettez de l’eau dedans ça créera un effet en chaîne qui pourrait détruire toute cette église vois bien plus que ça. Il faut me faire confiance.


    La dilution était ce qui était préconisé avec du soufre mais avec du zinc … Et de l’antimoine, si cet homme disait la vérité ça pouvait être d’autant plus dangereux … Elle avait de base eu des doutes mais l’eau lui avait semblé le plus soft pourtant maintenant le doute était plus important.

    - Très bien je vais vous faire confiance, mais c’est tout de même étrange qu’un marchand en sache autant sur les explosifs …

    Se tournant vers son agent qui venait à peine de remonter avec elle, il était bien plus frais que celui qui venait de revenir de sa course.

    - Va tout de suite indiqué la situation actuelle au quartier général, qu’il nous donne des indications sur la démarche à réaliser ou alors qu’ils puissent nous dire s’ils savent ce que ça pourrait être. Reviens dès que tu auras terminé, s’il le faut avec un mage capable d’étudier ce que nous avons trouvé.

    Sans demander son reste, l'homme se mit rapidement en route.

    - Monsieur Van Strijdonck, vous semblez étrangement en bon état pour une personne ayant eu besoin de l’aide de l’un de mes Hommes. Vous êtes sous notre protection, mais je vous prie de ne rien faire qui pourrait porter à confusion. Est ce que vous pourriez nous conseiller ce que l’on doit faire de cette poudre pour éviter les dégâts ?


    Elle n’avait pas été capable de percevoir ce que c’était également, peut-être que cet homme arrivé à l’improviste pourrait lui en apprendre bien plus.

    Résumé:


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