Naissance

Avez-vous déjà ressenti la présence éthérée d'une ombre qui n'appartient pas à ce monde ? Une essence froide, un murmure glacial dans l'éther qui s'insinue dans les recoins les plus sombres de votre esprit. Ce démon, dont l'apparence n'est qu'un écho lointain de ce qu'un œil humain pourrait concevoir, dépasse les limites de la compréhension. Sa forme est une abstraction, une déchirure dans la réalité elle-même, où la lumière semble se courber, se tordre et mourir.

Vous n'aurez jamais cette vision naturelle pour prendre connaissance de ce que vous appelez aujourd'hui l'apparence et le physique que représente sa nature.

Un démon peut être illustré de différentes manières par les mortels de ce monde. Mais celui-ci n'est qu'humain que d'apparence. Sa chevelure rouge trempée dans le sang de ses ennemis réfléchit à la lumière du soleil et crépite à l'image d'une braise dans la pénombre.
Ses yeux apparaissent tel un soleil, d'un jaune immaculé, tandis qu'il porte continuellement un casque sur sa tête. Les traits de son visage sont lisses mais font ressortir une froideur digne des terres du Nord de Sekai.

Mentalement, cet être est un gouffre infini de noirceur, où le concept même de compassion est une absurdité, bien que paradoxalement il est doté d’une grande empathie. Né de la haine pure et de la magie noire, son esprit est un maelström de pensées chaotiques, où chaque décision est imprégnée du désir de destruction. Son langage est celui de la manipulation, du mensonge et de la ruse, forgé pour semer la discorde et briser les volontés. Rien n'est sacré pour lui, aucun serment, aucune loyauté, car son essence est le chaos, et il ne connaît que le goût du sang et la symphonie des cris de ses victimes.

Aspect mental

Je ne possède pas de parents
Je suis né qu'à partir d'un concentré de magie noire en ce monde.
Ma première vision a été celle d'un bain de sang
Brigand, violeur, voleur
J'ai été appelé pour réduire à néant tout espoir chez les mortels
J'ai été invoqué pour anéantir les plans des Titans
Et pour massacrer les Anges jusqu'au dernier

Le goût du chaos s'est ancré dans ma peau tandis qu'un désir ardent s'est emparé de mes pulsions

Au fil du temps, un nom a été créé à mon effigie : Bélial le destructeur

Mes pas ont foulé les terres de Sekai, répandant la désolation dans mon sillage. Là où je passais, l'espoir se fanait et les rêves s'effondraient. Je ne suis pas simplement un destructeur, mais la fin incarnée, l'entité qui transforme l'ordre en ruine, qui fait des villages des cendres et des héros des souvenirs oubliés.

Abattre était ma volonté
Mentir était ma langue
Tromper était ma signature

Les mortels ont accepté mon soutien lors de l'affrontement contre les titans, mais sur le champ de bataille j'en ai tué autant dans un camp que dans l'autre. Rien ne saurait m’arrêter, car je me nourrissais du chaos, et dans ce dernier, j’y trouvais ma plus grande force.

Dans la bataille est né le chaos

Dans des terres sinistres et désertiques, animées par le bruit des armes se heurtant sur de la chair, avec le cri des faibles se noyant dans les hurlements enragés des plus forts. Des blessés, et des morts jonchent le sol par milliers créant une mer de cadavres où la terre n’était plus perceptible. Et en voilà, une nouvelle victime de ce monde injuste et terrifiant, dans une époque où la pitié n’existait pas, et la guerre était un simple quotidien. Son regard se baladait, et fuyait son chasseur en rampant tel un ver. Ses jambes étaient en miettes où les os ressortant à travers sa peau n’arrivaient plus à lui faire sentir la douleur tandis que son visage était maquillé par le sang de ses frères d’armes ou de ses ennemis. À l’aube de son déclin, une seule question atteignait son esprit, et ses lèvres tremblantes bougeaient pour la formuler face à l’indescriptible qu’était son bourreau.

"Pour... Pourquoi ? Pourquoi faites-vous cela ? Vous nous avez promis de nouveau aider, protéger, et de vaincre ces Titans"

Alors, chaque centimètre sculptant le corps de l'être aux sombres desseins était vu comme une abomination de la nature en tout genre pour des créatures à la vie si courte. Apeuré, il ne voyait qu'une vision déformée d'un cauchemar ayant pris forme sous ses yeux. Le corps de cette créature résonnait telle une cloche mystique à chacun de ses mouvements, les grincements métalliques s'intensifiaient au fur et à mesure qu'il se rapprochait de sa nouvelle victime. Son silence était glacial, tout comme son regard illustré par une seule pupille à la composition unique, d'un rouge immaculé. Ses cornes inspireront la naissance de créatures démoniaques créées par des sorciers téméraires.

Tandis que son souffle faisait suer son interlocuteur, et rendait sa respiration difficile, les premières paroles en Bas-parlé se sont intégrées dans la conscience du guerrier à terre. La créature en face de lui devenait de plus en plus difforme et son cauchemar ne faisait que de s’intensifier laissant des gouttes d’eau couler à flot depuis ses pupilles. L’odeur de la pisse gagne le bas de son corps tandis que sa peau gagnait un teint au pâle avec les yeux écarquillées face à l’horreur

"Pourquoi ?  Faible créature, je ressens ta peur, ta douleur, et ton envie de rester en vie."

Et dans un voile sombre, la faible créature voyait la partie inférieure de son corps disparaître dans une pénombre glaçante, ne laissant pas le reste de son corps agoniser sur les cadavres de ses compagnons d’armes. La folie avait gagné son esprit, tandis que ses mains tremblantes venaient de lâcher prise. Et dans ce ciel assombri par les ténèbres, une lame venait d’épouser la peau de sa victime, caressant tout le long de son torse en ayant tranché net son armure. L’ouverture de son corps était semblable à celle d’un simple coffre, où un geyser sanglant s’envoyait en l’air en emportant avec lui les tripes et les boyaux de l’humain dont la vie venait de rejoindre l’outre-monde.

"Je continuerai de m’en délecter sur ta femme et tes enfants. Vous êtes tous faibles d’esprit. Vous me servez d’amusement, tout comme ces anges."

Et par le chaos vit le mal

Sur le champ de bataille, alors que les cieux se déchirent sous les assauts enflammés de Valeryon, le fléau des titans, une figure se dresse, imposante et impérieuse, émergeant des ténèbres comme un roi du chaos. Haut de plus de deux mètres, cet être humanoïde semble plus grand encore, non par sa taille physique, mais par l’aura écrasante de domination qu'il dégage. Son casque, d'acier noirci et orné de motifs anciens, couvre partiellement une chevelure écarlate, aussi vive que le sang qui macule le sol autour de lui. Ses yeux, perçants et implacables, scrutent le chaos environnant, révélant une intelligence froide et calculatrice, toujours à la recherche de la prochaine faiblesse à exploiter.

Sa lance, longue et redoutable, est plus qu'une simple arme ; elle est le prolongement de sa volonté destructrice, un symbole de son autorité incontestée sur les champs de bataille. Sur le dos de sa main, un tatouage en forme de dragon s'étend, un signe de son "allégeance" auprès d'un royaume dont l'honneur et la violence prime. Ce symbole n'est pas simplement ornemental ; il marque son appartenance auprès d’un empire défiant ses ennemis jurés.

Alors que le fils de la matriarche des dragons, réduit le paysage en cendres sous son souffle incandescent, cet humanoïde reste impassible, observant le carnage avec une satisfaction glaciale. Pour lui, le chaos n'est pas une menace, mais une opportunité. Il sait que là où le monde s'effondre, sa puissance grandit. Brandissant sa lance, il appelle une dernière fois son armée de l'ombre à surgir du sol, laissant ses soldats sombres se matérialiser comme des spectres dans la nuit, prêts à annihiler ce qui reste des défenseurs.

"Levez-vous. Pour la dernière fois, je vous offre ces faibles créatures.
Et dans un futur proche,
je vous rappellerai,
pour accomplir ma volonté."

Il n'est pas simplement un guerrier, mais un stratège redoutable, un maître du mal qui sait manipuler les forces du monde pour servir ses propres desseins. Alors que les flammes du dragon s'éteignent et que les cris de désespoir des ennemis se dissipent, c'est lui qui reste debout, intouché, régnant sur la désolation qu'il a contribué à créer. Dans cette nouvelle ère de guerre, il ne se contente plus de survivre ; il prospère, renforçant son emprise invisible sur le monde de Sekai, et dans son sillage, il ne laisse que la ruine et la soumission, avant de rejoindre ceux pouvant agrandir sa puissance.

Et de nos jours, il se fait connaître sous le nom de Baalthazar, Lance de l'ambassadeur

Thème musical de Bélial:

Menteur / Trompeur / Destructeur

S'il y’a bien une chose que l’histoire a retenue au fil des millénaires, c’est qu’il ne faut jamais se fier à un démon.

Dotées d’un vice presque inégalable pour certains, ces créatures sont énigmatiques dans leur apparition comme dangereuses. Bien qu’il en existe des plus pacifistes, celui qui a inspiré la création de créatures diaboliques à cornes par les sorciers téméraires a vu le jour il y’a de cela plus de 16 000 ans avant l’ère d’aujourd’hui.

Dans un monde bien différent d’aujourd’hui, la première chose qu’il a vue était la présence de créatures faibles bataillant sur un terrain où les cadavres jonchaient le sol, où le sang était encore frais, où violence et chaos alimentaient son existence jusqu’à ce qu’il prenne forme dans un amalgame effrayant de chair et de magie d’un vice incommensurable. Ses premières pensées n’étaient que chaos, et ses premiers mots s’illustraient à travers une langue qui était destinée aux ténèbres et au mal. Un bas-parlé qui a figé toute créature autour de lui, faisant perdre l’équilibre chez certains, tandis que d’autres voyaient des cauchemars ou simplement sa personne sous un angle bien plus horrifique qu’il était de base.

"Misérable. Toute créature en ce monde mourra de mes mains."

Ce démon, dont le nom ne pouvait être prononcé par les langues des brebis où ses origines tient du cauchemar, mais avait été gravé dans les mémoires collectives de certains sous des appellations pleines de terreur, il n'était pas simplement un témoin du chaos. Il en était l'architecte. Dès sa première apparition, il s'est engagé dans une campagne de destruction totale contre les créatures mortelles en tout genre, trouvant un plaisir sadique à éradiquer les formes de vie naissantes. Là où les mortels cherchaient à bâtir des civilisations, à explorer de nouvelles magies et à donner naissance à de nouvelles races, il voyait une opportunité pour assouvir sa soif insatiable de destruction.

Les nouveaux-nés des races émergentes, tels que les vampires aux crocs encore fragiles et les jeunes Valkyries, créatures même de la titane Exia qu’il haïssait fièrement de tout son joug. La créature semblant venir du chaos lui-même les traquait avec une précision impitoyable. Il était en perpétuelle confrontation contre ces bêtes ainsi que les anges, et en ressortait avec le sang de ses victimes et des dommages collatéraux. Il réussissait constamment à entourlouper les autres créatures pour détruire toute collaboration et mettre en place un vrai terrain de chasse où Onis, humains, elfes, et vampires pouvaient se retrouver sur un champ de bataille pour divers conflits raciaux, où sa présence était presque invisible, et il en profitait pour répandre le carnage sur son sillage.

Mais ce n'était pas seulement leur extermination physique qui l'intéressait. Le démon semait le désordre et le chaos avec une stratégie terrifiante. Il s'infiltrait dans les sociétés, apprenant leurs cultures, absorbant leurs langues et leurs coutumes, pour mieux les pervertir et les manipuler. Il parlait aux mortels dans leurs propres dialectes, utilisant leur langage contre eux, transformant leurs croyances en cauchemars vivants.



Une bataille faisait rage. Elle n’a rien avoir avec tout ce qui avait été connu par le passé. En -5 000ans, voici la dernière ligne droite sur le chemin du destin. Les divinités et créateurs des humains s’élançaient dans une confrontation ultime où la victoire d’un camp allait offrir un merveilleux destin pour ses congénères. Les morts étaient bien plus imposantes et la désolation était à son paroxysme. Dans un tel dénouement, la créature sortant des cauchemars avait choisi son camp. Ayant offert aux mortels son soutien, il se donnait à cœur joie dans l’anéantissement du camp ennemi. Les anges ne pouvaient rien faire contre sa personne, et les rares Valkyries qui ont continué de soutenir leur géniteur se faisaient empaler par les cornes de la bête au physique abstrait.

Son titre est devenu officiel à ce moment-là, Bélial le destructeur est né. Une appellation venant du commun qui réussissait tout de même à donner des sueurs froides à ses opposants.

Sa puissance était proche de celle d’un Titan, et l’arrogance de la créature du chaos s’est perdue et fut stoppée nettement sur son chemin par le serviteur du dernier des derniers. Le plus jeune de ses frères et sœurs, et paradoxalement le plus puissant. Lothab, le dernier Dieu. La puissance de cet ange était si grande qu’en un coup d’éclair à sa puissance maximale, le démon perdit son œil gauche brûlé et explosé à la seconde, tandis que son corps a plongé dans les profondeurs du désert de Sekai. Laissant pour mort la créature qui défiait les divinités.

Ce fut sa première défaite, mais pas la fin du démon sanguinaire.

Enfoui sous les sables brûlants du désert de Sekai, le corps mutilé du démon, autrefois si redouté, était désormais une carcasse inerte, écrasée par la défaite et ensevelie par le temps. Le soleil ardent continuait de frapper la surface du désert, mais là où gisaient les restes de Bélial, il n'y avait que silence et immobilité. Les siècles passèrent, et le monde changea. Les histoires du démon destructeur se transformèrent en mythes, puis en simples légendes racontées autour de feux de camp, alors que la terre elle-même semblait avoir oublié l'existence de cette entité cauchemardesque.

Mais dans les profondeurs sous le sable, quelque chose survécut. Bélial, bien que brisé, ne fut jamais totalement éteint. Son essence, forgée dans le chaos et la haine, résista aux ravages du temps. En sommeil forcé, il rêvait de vengeance, de destruction, et de son retour au pouvoir. Chaque grain de sable qui l'écrasait devenait un rappel silencieux de sa faiblesse, un catalyseur de la rage qui bouillonnait en lui.

Le retour du cauchemar

Puis, après des millénaires d'hibernation, une fissure se forma. Un tremblement de terre, une anomalie cosmique, ou peut-être un simple caprice du destin, et les sables commencèrent à s’écouler. La chaleur du désert se fit plus intense, réchauffant les os de Bélial, et la colère qu'il avait nourrie pendant des siècles éclata enfin. Les dunes se mirent à vibrer, se tordant sous l'énergie maléfique qui émanait du sol. En un instant, la terre se déchira, et une forme émergea, brisant ses chaînes de sable et de temps.

Ce n'était plus la créature monstrueuse aux cornes acérées qui avait semé la terreur des millénaires auparavant. Bélial, dans sa renaissance, avait choisi une nouvelle forme, plus humanoïde, plus subtile, mais tout aussi terrifiante, et imposante. Debout au milieu du désert, il se tenait, tel un colosse d'environ de plus de 2 mètres, son corps couvert de cicatrices anciennes, ses cheveux écarlates tombant en cascade jusqu'à ses épaules. Son œil droit, brillant d'une lumière étonnamment éclatante, et contrastait avec la cicatrice béante qui avait remplacé son œil gauche perdu.

Sa peau, d'une teinte pâle, portait encore les traces des batailles passées, mais son esprit était aiguisé comme jamais. Là où autrefois, il se délectait du chaos brut, le démon savait désormais qu'il lui fallait ruser, manipuler, utiliser les faiblesses de ses ennemis pour les détruire de l'intérieur et en tirer le plein potentiel. Il n'était plus seulement une force de destruction comme par le passé, ses pouvoirs ayant été réduit sur sa défaite, mais un stratège, un manipulateur, prêt à plonger le monde dans un nouvel âge des ténèbres.

Pacte avec le démon

Les ambitions de l’humanoïde s'arrêtèrent brusquement lorsqu'il se retrouva à la sortie d'une mine immense, où aucune lumière du soleil ne perçait pour le guider. Autour de lui, des ouvriers hébétés le fixaient, encore sous le choc de sa présence soudaine, empreints d'une crainte palpable face à cet inconnu terrifiant.

L'un d'eux, paniqué, alerta une figure importante de la région de la présence de ce "mort-vivant". Cet homme, animé par une ambition dévorante et un instinct de survie affûté, se présenta sur les lieux avec prudence, escorté de quelques gardes. Lorsque leurs regards se croisèrent, une tension électrique s'installa immédiatement. Le démon, malgré sa puissance affaiblie, balaya d'un revers de main les pauvres ouvriers, les envoyant au sol sans les tuer. L'homme, fumant calmement un cigare, ne laissa transparaître aucune émotion. Cet homme était Mirage, une figure redoutée.

D'un souffle épais et chargé de vapeur, le cigare de Mirage émit une volute qui enveloppa l'humanoïde. À cet instant précis, le démon perdit connaissance, sombrant dans l'obscurité.

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Baalthazar se réveilla dans un environnement étranger, son corps lourd et meurtri. Il se trouvait dans une pièce aux murs clairs, baignée d'une lumière tamisée. Ses blessures avaient été soignées avec une attention inhabituelle pour une créature telle que lui. Pourtant, il ressentait encore la douleur sourde des coups qu'il avait reçus, et un profond épuisement alourdissait ses membres. Le temps sembla s'étirer à l'infini, chaque seconde passée dans cet état semi-conscient paraissant durer des heures.
Ce ne fut que bien plus tard que la porte de sa chambre s'ouvrit doucement, révélant Mirage, toujours aussi impassible. L’homme s’approcha du lit.

"Tu as survécu à ce qui aurait dû être ta fin. Un être ordinaire aurait été réduit à un tas d’os dans les mêmes conditions. C'est un miracle que tu sois encore en vie."

Baalthazar ne répondit pas, se contentant de fixer l'homme avec méfiance, essayant de comprendre ses intentions. Mirage continua, sans se laisser déstabiliser par le silence du démon.

"Je te propose une chance de renaître. Tes pouvoirs sont affaiblis, mais ta volonté reste intacte. Je suis en train de créer une milice, une force d'élite qui répondra directement à mes ordres. Je t'offre l'opportunité de rejoindre mes rangs, de redécouvrir ta puissance, et de bâtir à nouveau. Qu'en dis-tu, Baalthazar ?"

Le démon, bien que méfiant, sentit une étincelle de son ancienne force s'éveiller en lui. L'offre de Mirage, bien qu'énigmatique, résonnait avec son désir de regagner sa puissance perdue. La décision n'était pas difficile à prendre pour celui qui avait traversé les âges avec un seul objectif : La domination et la vengeance

Il hocha lentement la tête, scellant ainsi un nouveau pacte, un pacte qui, il le savait, ne serait que le début d'une nouvelle ère où il allait asseoir ses intentions et mettre en œuvre ses objectifs envers les Titans et tout Sekai.

Le Vicomte

Rejoignant une nouvelle fois les rangs de l'empire opposé aux Titans en l’an -60, cette fois sous l'identité de Baalthazar, le démon autrefois redouté a choisi une apparence totalement méconnaissable. Même les plus anciens, témoins des batailles d'antan, seraient loin de soupçonner qu'ils ont face à eux une créature qui a autrefois ravagé des armées divines et fait couler le sang des mortels. Désormais sous une forme plus humaine, il commence à poser les bases de son plan machiavélique. Il s'immerge dans la culture Reikoise, se familiarisant avec leur économie et leur position stratégique sur le territoire de Sekai. Fort de ses anciennes connaissances, il poursuit son ascension, découvrant l'existence d'une organisation criminelle redoutée, connue sous le nom de la Pègre. Ce nom attise immédiatement l'intérêt du démon, qui se lance alors dans une quête discrète pour s'intégrer à cette organisation, n'en informant que son seul allié, l'ambassadeur Mirage.

Malgré sa puissance diminuée, Baalthazar, maître dans l'art du combat, gravit rapidement les échelons, devenant sénéchal sous l'autorité de l'ancien vicomte du centre. Cependant, ses intentions restent inchangées, aussi sombres et malveillantes qu'elles l'ont toujours été. En l'an -55, le sénéchal renverse brutalement son vicomte devant une assemblée horrifiée. Exécuteurs, sénéchaux, chefs de cellule, et même Vaenys, le prince déchu aujourd'hui connu sous le nom du Baron, assistent à cette destitution sanglante.

La prise de pouvoir se fait dans la violence et la mort, un duel où seule la loi du plus fort prévaut. Une notion que le démon maîtrise depuis des millénaires. Son acte est si sauvage et barbare qu'il dissuade quiconque de contester sa nouvelle autorité. Le Baron lui-même salue cette prise de pouvoir, offrant à l'ancien sénéchal la position qu'il a désormais bien méritée après des années passées au sein de l'organisation.

Début d'une nouvelle ère

“Bon.. C’est l’heure."

Désormais à la tête de l'une des plus grandes organisations criminelles du royaume du Reike, tout en étant le garde du corps d'une figure politique influente, le démon avait solidement ancré les fondations de son plan. Son ingéniosité l'avait érigé en une figure de l'ombre redoutée, exploitant une nouvelle compétence : celle du leadership. Fort de ses pouvoirs, de ses talents au combat, et de ses décisions stratégiques, il s'était imposé comme un leader incontesté. Bien qu'entouré de subordonnés variés, certains plus compétents que d'autres, et disposant d'une vaste zone d'influence illégale, le démon continuait d'accroître son savoir, régnant d'une main de fer sur son domaine, n'hésitant pas à prendre les devants lorsque c'était nécessaire. Ainsi, il laissait derrière lui un pseudonyme qui marquerait les annales du crime : La Vipère.

Doté d'une liberté géographique totale, il pouvait apparaître aux côtés de son ambassadeur en plein jour, puis diriger le marché illégal la nuit tombée, manipulant ses relations avec une précision chirurgicale, tout en échappant habilement aux espions de la garde impériale.

Les dernières années avaient été un véritable apogée pour cette créature du chaos. Le retour des Titans, la réapparition de Valeryon après des millénaires d'absence, et la présence diminué des anges avaient éveillé une rage profonde dans le globe oculaire creux et brûlé de Bélial. Sa soif de vengeance surpassait tout autre désir sur cette terre. Animé par une haine immense et presque majestueuse, il s'engagea dans cette seconde guerre sous son nom officiel, Baalthazar, la Lance de l'Ambassadeur.

Sur le champ de bataille, il décimait ses ennemis dont quelques anges en faisaient partie avec une lame en adamantite, qu'il avait acquise après sa renaissance. Se délectant de la chair et du sang sous une forme plus humaine, il semait la désolation parmi ses ennemis, à travers les flammes du dragon millénaire, fils d’Akasha. Son regard, teinté d'un jaune étincelant, était fixé sur ces créatures adorées par les mortels et chéries par les êtres ailés.

Bien qu'une nouvelle victoire soit inscrite dans l'histoire des mortels, aucune confrontation directe avec les Titans ne fut accordée à Baalthazar. Cependant, la créature perfide, dotée d'une intelligence redoutable, entamait déjà la seconde phase de son plan : celle qui ferait trembler tous les royaumes, les plongeant dans une terreur sans nom.

La question est : "Choisiriez-vous de vous tenir à ses côtés ou de vous opposer à cette créature ?"

Lutte contre les titans : Baalthazar possède un lourd différent avec les titans, et ceux depuis des milliers d'année, jusqu'à la première rébellion des mortels contre ces derniers. Il est prêt à tout pour massacrer ces créatures vues comme divines pour beaucoup. De ce fait, il accepta de rejoindre cette lutte contre le titans tout en gardant ses intentions personnelles dans un coin de la tête.

La Pègre : Étant vicomte au sein de la pègre reikoise depuis une soixantaine d'années, le démon connaît tous les tenants et aboutissant de cette organisation inégale. Il se réjouit de son statut, mais ne se repose pas dessus. Ses capacités, à diriger se sont développé tout comme ceux de la manipulation. Car après tout, il n'est qu'un démon qui trompe ses sujets. Son identité en tant que chef de cellule est presque inconnue si ce n'est son alias qui résonne auprès de ses sujets. Ses intentions au sein de cette organisation sont tournées autour de la violence, du trafic d'être vivantes, ainsi que l'assemblement d'une armée de futur tyran. Et bien qu'il soit vicomte, il considère Vaenys comme un leader en effet, mais un leader trop faible. Bien que son ascension au sein de cette organisation ait été fulgurante de part sa puissance hors du commun, il a été vu d'un bon oeil par le Vicomte du Nord avec qui il tient une assez bonne relation dans le domaine du crime. Un partenaire qu'il a décidé de suivre pour mieux comprendre ses intentions au fil des années.

Esclavagisme : Malgré les différentes réformes de l’Impératrice Ayshara autour de la réduction de l'esclavagisme sur les terres de Reike, le marché autour des esclaves n'a pas diminué du côté du vicomte du centre. Il continue d'entretenir de bonnes relations avec sa clientèle en leur offrant toujours les meilleurs esclaves possibles qui vivent continuellement dans la peur d'être massacré.

Ambassadeur Reikois : Sa relation auprès des ambassadeurs Reikois est complexe au vu de son statut non-officiel. En effet, le démon s'est installé sur les terres depuis plus d'une centaine d'années et s'est créé une identité afin de se mélanger aux mortels de ce monde. Et en évoluant, il a atteint le grade de Garde du corps de l'ambassadeur répondant au nom de Mirage. Individu avec lequel un pacte a été scellé il y'a de cela une soixantaine d'années, avant d'atteindre les sommets auprès de la pègre.