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Noble du Reike
Vildrengr
Messages : 4
crédits : 210
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Info personnage
Race: Mort-Vivant Liche
Vocation: Mage noire
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: B
Vildrengr Khann
Race : Liche
Sexe : Femelle
ge : ~ 2450 ans.
Métier : Shekh-drivo de Melorn
Taille & poids : 162cm & 57 kg
Alignement : Neutre Chaotique
Faction : Reike
Rang : B
Religion : Shierak
Avatar : Ranni - Elden Ring
Pouvoirs et objets
Vocation: Mage - Mage Noir
‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗
Pouvoirs:
Nature:
Inventaire :
‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗
Pouvoirs:
‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗Pestilence - P1 + P2 + P3: 1750
Malédiction - P1 : 500
Nécromanie- P1 + P2 : 750
Guérison des poisons, maladies et envoûtements - P1 + P2 1500
Nature:
‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗‗Immunité : Ombre
Faiblesse : Lumière
Inventaire :
Description physique et mentale
Opportuniste, Aimante, Déterminée, Paresseuse, Imprévisible, Bienveillante, Coquette, Prêteuse, Brisée, Impitoyable.
Plic, ploc, plic, ... Les gouttes d'eau s'écoulent depuis le bois usé de la tour du manoir, s'écrasant sur les pavés de pierre au sol. Sur sa table, le visage caché sous un épais chapeau rempli de tissus et d'herbes odorantes, semblait être assoupi une jeune adulte au teint de peau bleuté comme ces victimes du froid des terres du nord. Son visage, soigneusement déposé sur ses quatre bras aux blessures marquées et au rafistolage répétés à travers le temps, semblait s'apaiser d'un sommeil profond.
Un poing toque une, puis deux fois, contre cette porte en bois séparant la tour du reste du manoir. Sa paupière droite s'ouvre, laissant sa pupille s'habituer de nouveau à la lumière du jour. Vildrengr ne dormait pas, aucune liche ne pouvait trouver sommeil, du moins réparateur, dans ce bas monde. Son corps désarticulé finit par se redresser sur sa chaise, venant se saisir d’un peignoir en soie blanche, couvrant alors son dos craquelé par le froid, marqué par son allégeance Reikoise.
" Entrez donc. "- Fait alors la liche.
Rangeant soigneusement ses dossiers en cours, contenant de multiples croquis décrivant des symptômes tous les plus atroces les uns que les autres, son iris bleu se dépose sur la silhouette se dessinant devant elle. Un homme vêtu d'une toge sombre et aux apparats dorés, symbole d'une richesse qu'on aime montrer.
" Sorcière. " - s'exclame l'homme, habitué des services de la liche - " J'ai besoin d'un nouveau poison, qu'on ne peut détecter. Il faudrait qu'il soit long à s'enclencher mais... foudroyant. Je ne doute pas que ça soit dans vos compétences, n'est-ce pas ?"
Le regard de l'homme, emplie de dégout pour cette jeune femme au corps meurtrie par la mort, souligne les courbes de son corps Un corps, même inerte, reste apetissant pour les plus vils créatures de ce bas monde. Vildrengr le savait, et c'est avec un doux sourire qu'elle répondit au diplomate.
"Bien sûr. Vous connaissez le prix, n'est-ce pas ? "
Un rire enfantin et joyeux s'échappe d'entre ses lèvres tandis que des poches de l'homme en sortent un sac de toile qu'il videra sur le bureau de la liche. Bijoux en or et pierres précieuses, parfums extrait des fleurs de la République, de quoi faire palpiter le cœur des femmes du royaume. Son tribut sur la table, la coquette liche hochera la tête en se levant, en quête d'une fiole et de quelques plantes et extraits souillés de créatures.
" Qui sera le destinataire, cette fois ?" demande-t-elle, déposant sa main sur une fiole vide.
" La reine. "
La pupille de la liche se fige sur le verre de la fiole tandis qu'on cru apercevoir son âme, mirage autour de son enveloppe charnelle, se combler d'effroi. Mais c'est le visage inexpressif qu'elle reprend cours à ses sombres desseins.
" Je vois. "
Sans plus de questions, elle continue sa concoction, appliquant avec précision ses connaissances médicinales pour œuvrer à la création de ce poison fatal mais silencieux. Une mort douce et silencieuse, comme l'étreinte mortelle d'une mère en deuil. Un fin sourire se dessine sur le visage de la veuve, admirative de sa propre création, aussi lugubre soit-elle Il ne manque plus qu'une seule. L'ingrédient ultime. Soigneusement, elle viendra tailler l'index d'une de ses mains pour y déposer une goutte de sang au fin fond de cette fiole. Sang impie, putride et amer, mais surtout mortelle...
" Bien, vous connaissez la suite. Partageons un verre et scellons un pacte. Je ne tiens pas à être inculpé si vous vous faites attraper. " - S'exclame la liche.
Soigneusement, elle viendra se saisir de deux verres qu'elle remplit jusqu'à ras bord de vin rouge avant de déposer son verre au futur assassin de la reine. Celui-ci, s'acquittant de ce pacte, lèvera son verre en honneur à la Sorcière du Nord. D'une traite, le verre fût fini et déposé sur la table tandis qu'il s'empressa de partir avec la fiole empoisonnée. Dans un profond soupir, la liche s'installe de nouveau sur son siège. Les minutes passent, encore et encore, jusqu'à ce qu'elle décide finalement de s'exclamer.
" Mirza ! Mirza ! Prenons le thé ensemble, mon bon ami. "
Et la liche se leva, un sourire aux lèvres, pour quérir l'attention de son hôte. Elle laisse derrière elle deux verres de vin, dont l'un d'eux est marqué par les bords du sang infecté de la liche.
Le diplomate fut, selon les rumeurs, mort d'un infarctus sur le chemin de retour vers la capitale.
Histoire ou test-rp
I - Sur le Chemin des Roses
" Comme l'Ombre et la Lumière, comme la noblesse d’un roi et la colère du peuple, comme la Vie et la Mort, la Guerre et la Paix, tout a un sens et il est simple de basculer d'un côté à un autre car la frontière entre tout cela ne se résume qu'à un fil. "
Vildrengr était une jeune enfant née d'un père et d’une mère aimante, dans le joyaux du désert, Ikusa. Son père était un Mage dédiant sa vie au soin curatif s’étant fait un petit nom en proposant ses talents à Ikusa tandis que sa femme était une simple herboriste. Sa vie ne fût pas si compliquée ou remplie de détails, elle avait vécu une enfance simple. Très jeune, son père lui découvre une aptitude à la magie plus innée que d'autres enfants et malgré son jeune âge essaie de l’initier à cela. Ce fut un échec par pur logique, la pauvre n’ayant pas eu le temps de marcher sur ses deux jambes ou de parler clairement. Une grande déception aux yeux de ce père qui finira par voir en sa fille une moins que rien. Alors, elle grandit dans son chaleureux foyer au gré des chants de sa mère et des visites des clients de son père.
Son adolescence se consacre à l’étude de la magie curative et de la médecine. En effet, son père eut vite réussi à convaincre sa femme de l’emmener à suivre sa voie pour exploiter ses compétences. Vil’ finit donc par apprendre la magie là bas.
Elle ne fût pas la meilleure, apprenant avec difficulté à manier ces compétences, mais la persévérance de la jeune fille lui permit de tenir bon jusqu’à s'améliorer. Il faut dire que ce n’était pas une mince affaire au tout début, étant une enfant très facilement distraite, ses professeurs ont eu du mal à la cadrer. Mais le temps passe, et, bien heureusement, elle finit par réussir dans l’étude de la magie. Elle persévéra et se retrouva plus ou moins douée bien que son maniement montré clairement que ce n’était pas sa passion. Comme si, elle y était destinée mais qu’elle rêvait d’une autre vie que celle que ses parents lui ont dictée. Plus sereine. Moins compliqué que ces études. Son attrait pour les maladies lui ont permis néanmoins de s’accrocher.
La jeune Vildrengr resta de ses 11 ans à ses 16 ans pour étudier, même après avoir été diplômée à ses 16 ans, avant de revenir dans la famille pour se marier à un homme de réputation. C’était un mariage arrangé, aucunement né d’amour ou de désir mais existant uniquement pour l’argent qu’il offrirait aux deux familles. Enfin, plutôt pour l'argent gagné par la famille de la jeune femme pour l'avoir vendu sans vergogne contre son pesant d'or.
Bien qu’un peu soulard, Vildrengr l’aimait sincèrement avec le temps. Elle le trouvait beau, gentil et passionné. Elle finit totalement sous son emprise sans se douter qu’il était lié à des magouilles très peu légales. Cet homme nommé Darich fils de Sil’Grimsere, était un contrebandier œuvrant dans de sombres desseins. Si pendant ses journées Vil’ pensait que son mari travaillait en tant que marchand jusqu’à tard dans la nuit, elle se trompait. Il marchandait certes de jour mais non pas pour des vivres. Il vendait tabacs, alcools et armes à des criminels et cela sous le nez des autorités vacantes. Durant ses heures supplémentaires qui le faisaient rentrer tard, Darich sautait de nombreuses catins des bordels avoisinant le bar dans lequel il se saoulait. Puis il rentrait chez lui, auprès de sa femme qui l’accueillait toujours d’un sourire étourdie. Vildrengr ’attendait chaque soir, et même jusque tard dans la nuit, laissant le dîner refroidir et son ventre lui réclamait à manger. Elle restait souriante, l’attendant. Et même si, quand il rentrait, il refusait de manger ou en venait aux poings suite à son insistance, elle continuait de l’aimer. Lui et lui seul. Elle ne lui en voulait pas. Elle n’était pas idiote, sentant l’odeur de diverses femmes quand il rentrait le soir. Mais elle se disait qu' au moins il rentrait. Pour passer le temps, elle reprit ses études à l’académie, espérant ne plus s'ennuyer.
Continuant ses études, un beau jour de ses 20 ans, elle retrouve en rentrant chez elle son mari assassiné par la main d’un inconnu, un assassin comme elle l'appelait.
L’assassin, bien que expérimenté, n’avait pu prévoir que cette journée était spéciale aux yeux de la jeune femme car c’était l’anniversaire de mariage du couple. Vildrengr n’avait pas réussi à avoir d’enfants de Darich. Elle ne sut jamais pourquoi, mais son mari l’accusa d’être infertile. Après de nombreux mois où il l’a puni de cela, La jeune femme finit par décider de fêter au lieu d’une naissance leur anniversaire de mariage.
Et ce jour funeste était cette fameuse date... Vil’ était rentrée chez elle pour trouver le corps de son mari sans vie. L'assassin tenait encore la lame sanguinolente de son sang encore chaud, tournant le regard vers la récente veuve.
II - Marchant dans les abîmes
Quelque chose se brise en elle. Quelque chose qui la tétanise. Elle était incapable de se mouvoir, restant immobile et tremblante face à la scène ce qui laissa le temps à l’assassin de fuir. Elle, elle restait là. Aussi inerte que le cadavre de son mari. Elle avait vu l’amour de sa vie périr ainsi, d’une main assassine. Le sourire qu’elle avait constamment s’effaça alors. Son regard plein de joie laissa place à la tristesse et à la colère. Et bientôt sa voix enjouée prit une teinte sinistre et monotone.
L'assassin, envoyé par une mystérieuse personne dont le seul indice que Vildrengr avait été simplement le fait que Darich n'avait jamais été un homme honnête et qu'il avait payé de sa mort ses dettes…
"Non.. Non..! Ne meurs pas ! Ne m'abandonne pas ! Je t'en supplie.. Darich..!!" -Dit alors la jeune femme à la voie brisée. Elle viendra tomber à genoux à côté de son cadavre, l'enlaçant dans ses bras. Elle le secoue, le supplie, mais l'homme est déjà condamné pour ses crimes. Il était perdu, mort, à jamais, laissant la jeune innocente pleurer sa mort. “
Enragée et accablée de chagrin, Vildrengr resta un long moment à côté de son mari. Les larmes coulèrent silencieusement alors qu’elle caressait ses cheveux maculés de sang. Puis les heures passèrent et les larmes ne coulaient pas. La garde finit par arriver, alertée par les pleurs de leur voisine et de la vision sanglante qu'ils ont pu voir une fois la porte passée. Au début, on cru que l'acte assassin venait d'elle mais rapidement elle fût jugée innocente tant les larmes de tristesse ne cessèrent de couler quand on lui demanda ce qui s'était passé. Sa lamentation l'innocenta, mais la jeune femme avait vécu un second traumatisme sous la torture des gardes cherchant à débusquer le criminel. La vérité sur son époux tombé, il était un criminel mais elle refusait clairement d'y croire. Comment cet homme pouvait-il être un criminel? Malgré son infidélité et son amour à base de coup, elle en était sûr, jamais il n'aurait pu être ce cruel personnage que la garde lui décrivait.
" Darich est innocent..! Je vous en prie, arrêtez de calomnier sur mon mari.. Mon doux mari..."
Quand son mari fut enterré, elle fixa longuement sa maison vide. Plus aucun sourire n’apparaissait sur son visage. Elle vida entièrement sa maison, cherchant des traces de l’assassin de son mari. Vil’ n’en trouva aucune trace. Mais elle trouva les armes cachées sous le plancher. Elle trouva les notes. L’argent. Elle comprit rapidement que son mari n’était pas qu’un simple marchand. Il œuvrait pour le chaos. La voie des traîtres et des lâches. Ces hommes, ces gardes, avaient raison sur son cas ... Était-ce dû à sa rage envers cet assassin qu’elle embrassa aussi facilement cette voie qui l’appelait? Celle de la vengeance et du chaos. Vil’ avait fait son choix. Il ne lui fallut pas longtemps pour prendre les armes à sa manière. Elle colore ses cheveux grâce à des baies, rendant ceux-ci plus foncés. Elle marqua ses yeux de cendre et revêtu une armure de cuir noir, noir pour le deuil. Elle prit les armes de son mari, c’est-à-dire son sabre et une arbalète et quitta la maison familiale pour les routes, cherchant à retrouver l’assassin de son mari. Tourmentée par les souvenirs de la mort de celui-ci, elle viendra allumer une torche et asperger sa maison de celle-ci... et alors le bois se mit à s'embraser. Son passé brûle alors.
…
Il lui fallut du temps pour maîtriser cet art, mais elle comptait devenir forte. Forte de par sa rage. La magie était un art incroyablement utile en combat mais elle trouvait satisfaction en observant la souffrance de ses ennemies, voir son défunt époux venir frapper de son sabre pour trancher leurs muscles un par un. Vil’ embrassa la voie du chaos et de la nécromancie, le visage inexpressif et marqué par une colère invisible. Elle n’avait qu’une cible en tête et elle se jura de la traquer jusqu’à sa mort.
Durant ces quatres prochaines années, elle se mena elle même la vie dure pour s’endurcir. Son entraînement quotidien, mettant elle même la barre haute, lui permet de rester active dans sa maîtrise de la magie. C’est peu de temps après avoir juré allégeance à cette voie de vengeance qu’elle fût entraînée par un Mage Noir et Assassin du nom de Redwil, la poussant à améliorer son don. Elle avait traqué divers assassins et voleurs en espérant trouver celui qui avait attaqué son défunt mari et même réussi à en tuer quelques uns. Mais aucun ne lui apporta le nom de l’assassin de son mari ni même l'était. Vil’ perdit beaucoup de proches dans sa traque, perdant de vue ses parents. Elle apprit uniquement, qu’au bout de trois ans, le décès de son père. Elle n’eut pas le temps d’y déposer une fleur. Ou elle ne le voulait simplement pas. Elle ne voulait pas que sa mère voit pleurer sur sa tombe sa fille défigurée par le chagrin et les efforts.
III - Sous l'ombre des pierres moroses
Jour 3, 5h39.
Ses yeux étaient humides, elle avait sûrement pleuré. La jeune femme leva la tête lorsque la porte de sa geôle s’ouvrît en grinçant bruyamment. En vue de l’humidité du lieu et le peu de lumière, ajoutée à l’écho qu’avait créé la porte... Vil’ se dit qu’elle était sûrement dans une grotte. Mais quelle grotte? Elle soupira, son souffle créant une légère buée qui disparut dans la pénombre. Son regard se leva vers un homme, le bas du visage éclairé par la torche qu’il tenait en main, le reste caché par son capuchon sombre. Ses yeux brillaient contrairement à ceux d’un humain basique, ce qui surprit en premier temps la jeune femme. Puis, c’est sa voix rauque qui la surprend.
« Tu es réveillé? Bien. Tu sais pourquoi tu es là? »
Vil’ secoua la tête, reculant au fond de sa cellule.
- Non. Où suis-je? Où se situe cette grotte?
L’homme regarda autour de lui, puis retourna son regard vers elle.
« Hm. Tu as fouillé dans des affaires que tu aurais dû éviter. Tu es ... chez moi. Chez nous. » Dit l’homme en se baissant à son niveau. « Chez ceux que tu recherches. »
Le silence se fît alors entre les lèvres de la femme, puis elle écarquilla les yeux en se redressant.
- Attendez. Vous êtes... un mercenaire... attendez..! Vous êtes l'assassin de mon mari?! Non... Il était plus petit…
L’homme resta silencieux, n’indiquant aucune expression. Il se contenta de se diriger vers la sortie de la geôle, s’arrêtant subitement en entendant la jeune femme crier en sa direction avec une rage et une grande détermination.
- Je sais qui vous êtes ! Mon mari était avec vous! Il œuvrait avec vous! Et on me l’a ARRACHÉ ! Je veux le remplacer. Je veux même être mieux que lui. Je veux pouvoir me venger. Je veux pouvoir détruire celui qui m’a fait ça. Je veux briser ses rêves. Je veux briser ses membres. Je veux briser tout ce qu’il croit avant de lui ôter la vie. Laissez-moi vous aider !! Laissez-moi faire mes preuves. Apprenez-moi! J’en sais rien. Faites ce que vous voulez mais laissez-moi atteindre ce but.
L’homme tourna la tête vers elle en silence, la fixant longuement avant qu’un léger rictus apparaisse au coin de sa lèvre droite.
« Je ne suis rien de tout ça. Ouvre les yeux. » dira sagement l'homme avant de disparaître.
Jour 17, 3h12.
La pièce était sombre. Immense et sombre. C’était une pièce souterraine, prolongation de la cache dans laquelle séjournait depuis deux semaines Vildrengr. Le lieu était donc grand, Vildrengr avait étudié les chemins qu’elle avait traversés pour arriver jusqu’ici en suivant son maître. Il parlait peu. Très peu. Ses seules paroles se ressemblaient toutes. Il n’avait qu’un but : l’entraîner. Il avait bien compris que la jeune femme, suite à ses longs monologues pour le convaincre chaque jour, qu’elle était doté de la nécromancie. En plus d’être déterminée. Ainsi la grande salle était plongée dans le noire. Toutes les bougies étaient éteintes. Les seuls bruits régnant ici étaient les gouttes d’eau perlant au plafond et tombant au sol... Depuis alors douze jours, Eyna était enfermée ici. Son entraînement était simple, du moins presque. Quand elle ne pouvait pas se nourrir ou se reposer, elle était enfermée ici avec son maître durant plusieurs heures. Elle ne savait pas où il était, l’homme ayant un talent incroyable pour cacher le bruit de ses pas derrière la respiration de la jeune femme ou le bruit des gouttelettes tombant au sol. Sa mission était de le vaincre. Elle n’avait que cela comme indication.
De nombreuses fois, il apparaissait dans son dos pour la frapper d’un long bâton, l’assommant presque, alors qu’elle n’eut le temps d’essayer quoi que ce soit. De nombreuses fois elle tomba d’épuisement. Mais, pas cette fois-ci. Elle était aux aguets, attentive à chacun des sons de la pièce. Même sa respiration était devenue calme bien que son cœur palpitait encore de crainte. Vil’ préserverait, il le fallait bien. La jeune femme avait finit par s’habituer aux attaques de son maître, entendant ses pas en avance. Mais il ne fallait pas que l’entendre. Il fallait aussi le vaincre. Les jours ressemblent finalement à des nuits, et ce cycle continue pendant un long moment. S’enfermant dans l’étude de sa magie, nourri par l’amertume et la rancœur, Vil’ affine ses arts avec le temps.
Jour 1 609, 21h36.
Les années ont passé autant que les saisons. Mais y avait-il vraiment des saisons ? Sans savoir quelle jour c'était, c'était errante que la jeune femme s’avançait dans la neige, ses bottes de cuir sombre faisant craquer la neige sous chaque pas. Suite à une discussion enflammée avec son maître, elle avait décidé de poursuivre son entraînement seule avec comme seule indication de revenir lui prouver sa valeur. C’est durant une longue et pénible marche qu’elle tenait à faire à pieds que la femme revint dans cette mystérieuse cache souterrain. Son visage était devenu froid et sinistre, aucune émotion n’en ressortant. Son teint pâle semblait ne faire qu’un avec la neige et ses yeux saphirs semblaient ne plus briller autant qu’avant. Beaucoup de temps s'est écoulé. Ses talons se posèrent l’un après l’autre sur les sombres marches de pierres alors que seul le bas de son visage finit éclairé par la lumière des torches, sa coiffe cachant le haut de son visage dans son ombre. Ses pas s’étaient alignés sur le bruit des gouttes tombant au sol. Sa respiration ne faisait qu’un avec la brise se glissant contre la roche. C’est dans un grand silence que la jeune femme arriva dans la grande salle, fixant en silence son maître qui l’attendait. C’était rare de le voir ainsi, avec un regard aussi compatissant. Ils n’échangèrent aucun mot, leurs regards croisés se disant bien assez de choses. Ces regards échangeaient racontant les épreuves traversaient, le sang qui coulait de leur plaie et de leur lame. Un petit moment calme, doux, entre deux êtres. Elle inspira longuement, ses lèvres tremblantes avant de s’avancer vers lui d’un pas. Puis deux. Trois. Elle s’était mise à courir, dégainant son sabre pour l’attaquer. Elle avait réfléchi longuement à comment elle le vaincrait. Comment elle lui prouverait sa valeur. Après tout, elle ne faisait pas le poids face à lui physiquement. Et pourtant ? Elle avait déjà gagné.
- ... Je m’excuse d’avoir tardé. Il me fallait comprendre le sens de vos mots. De vos poésies si étranges. Maître, j’ai atteint le niveau. Et... j’ai prouvé cela en vous tuant. Vous, qui... Était l’un des leurs. De ces mercenaires passant leur vie à détruire celles des autres. Je ne l’ai pas comprise de suite, mais durant ces longues années... j’ai étudié. Les gens comme vous sont impressionnants, je suis presque jalouse de ne pas avoir vos talents.
Elle soupire, retirant sa lame du corps de l'ancien maître. Elle prit dans ses bras le corps affaibli de l’homme, se mettant à genoux pour poser sa tête contre ses jambes. Elle retire alors son capuchon, dévoilant ses yeux de rapace. Une mutation ? Un pouvoir ? Une race... Eyna n'en savait rien, mais elle trouvait ses yeux magnifiques. D’une douce main, elle caressa son front d’un pouce couvert de sang.
- Je ne sais pas ce qui vous a poussé... à devenir mercenaire. Je ne connais pas votre passé. Mais grâce à vous je suis celle que je suis. Alors partez en paix... Si je le pouvais, je voudrais peindre ici mille et une fleurs blanches... une prairie où le soleil frappe doucement... mais je ne peux rien vous offrir de cela, le temps me manque. Je ne peux vous offrir que cette petite flamme... celle qui anime mon cœur de rage. Petite, mais puissante. Celle que vous avez entretenue. Vous m'avez permis de ne pas plonger dans la voie de mon mari... Mais de lui donner un nouveau sens. Le Mal ronge ce monde, les hommes sont... mauvais. Je suis mauvaise... Mais je serais l'ennemie de ceux voulant détruire l'harmonie de ce monde, et l'alliée de ce qui me semble juste. Vous pouvez partir en paix.
Plus faible. L’homme était devenu plus faible, plus lent, ses gestes étaient d’une lourdeur sans pareil. L’âge ? Peut-être, bien que la réponse était plus douloureuse et effrayante que cela. Plantant sa lame sans effort dans le cœur de son maître, elle viendra le prendre dans ses bras. C’est avec un léger sourire que Vil’ retire la lame de sa cage thoracique, fermant les yeux un instant. Le sang créant une légère chaleur comme si le soleil était présent. Les minutes passèrent, l’homme cessa de vivre. Vildrengr, elle, était déjà partie. La traque avait commencé. Elle était prête, enfin, à mener sa voie, laissant derrière elle un cadavre pestiféré.
IV- Une ascension
Le temps passe, le temps s’écoule, et le temps finit par manquer. Se soigner ne règle pas tout les soucis suite à des maladies ou infections, le corps frêle de la jeune femme s’épuise pas à pas dans sa traque.
Vildrengr se rend bien compte que son corps de simple mortel était un poids pour avancer dans sa quête de vengeance. Réanimer des corps ou infliger la mort était devenue d’une facilité sans nom pour la jeune prodige, dû au fruit de ses efforts les plus affreux. Surplombant l’ancienne ville qui l'a vu naître, son regard se plonge en direction de son ancien logis. Amère, la gorge nouée, elle se sentait coupable de ne pas avoir encore réussi à retrouver ce fameux assassin après déjà 26 ans. Ecourée de faire preuve d’autant d’incapacité, elle prit la décision de revenir sur ses pas. Quittant les bordels et tavernes des villes, lieux où se noient les ragots et les potins pour ceux ayant l’oreille attentive. Elle retourna auprès de son maître, et surtout, là où elle avait parvenu à parfaire ses arts.
C’est au milieu des ruines, de l’humidité et du froid glacial du nord que celle qu’on surnomme “La Sorcière du Nord” que celle-ci décidera d’atteindre un stade au-delà même de la mort et de la vie. Se noyant dans les ouvrages nécromanciens de son maître passé, elle étudie soigneusement chacune des lettres puis…
La chair se tord et se contracte, chaque muscle se crispant dans une douleur déchirante faisant hurler la jeune femme tout l’air de ses poumons. Sa peau, autrefois chaude, devient glacée et grisâtre, se craquelant sous l'effet de sorts occultes. Les veines se gonflent, virant à un noir d'encre, comme si le sang lui-même se transformait en un poison mortel.
Ses os semblent se briser lentement de l'intérieur, un craquement sinistre résonnant dans le silence oppressant, tandis que des forces invisibles les broient et les tordent. Son cœur bat irrégulièrement, chaque pulsation envoyant une vague de douleur brûlante à travers le corps. Sa respiration devient haletante, chaque souffle étant une lutte contre une force qui aspire la vie elle-même hors des poumons. Elle manque d’air, son souffle se mêlant aux gémissements de douleur au fin fond de cette crypte froide.
“Ngh.. Aah! S-Stop.. N-Non.”
Son esprit est envahi par une vague de visions cauchemardesques, des flashs d'horreurs indicibles, des cris perçants résonnent dans son esprit, et ce qu’on surnomme “âme”, au fin fond de son être, est tiraillée, tirée hors du corps par des griffes invisibles et avides tandis que des liens aussi brûlant que des chaînes infernales interdit à cette âme le repos, accroché à son corps. Les nerfs sont en feu, chaque terminaison nerveuse hurlant de douleur, alors que la chair semble fondre et se décomposer encore vivante, comme si elle était rongée par un acide invisible.
“ Ghn..!! “
Les yeux, écarquillés dans un dernier élan de terreur, se couvrent d'une pellicule blanche, tandis que les lèvres, déchirées par des cris muets, s'effondrent en un râle funèbre. Ses lèvres, remplies de sang coagulé, ne peuvent plus former de mots, mais la souffrance pure qu’elles expriment est palpable, un écho dans la noirceur.
Enfin, l'âme est arrachée du corps, brisée, souillée, forcée à quitter son enveloppe mortelle dans un cri silencieux qui résonne à travers les ténèbres. Les restes du corps, désormais qu'une coquille vide et mutilée, s'effondrent dans une dernière convulsion de douleur, avant que le silence froid de la mort.
Puis, soudain, les chaînes de la mort viennent déposer leurs serres contre l’âme de la veuve, brûlant et marquant celle-ci d’une douleur qu’elle trouvait, au fin fond de son cœur, réconfortante. L’âme, tirée par des forces occultes, revient se greffer à ce corps sans vie, à cette enveloppe charnelle qui ne connaîtra que le froid. Un corps corrompu qui ne pourra jamais satisfaire son appétit ou sa soif. Un corps qui, malgré les étreintes, reste figé dans le froid du Nord.
Ses yeux s’ouvrent de nouveau, d’un bleu spectral rappelant les éclats de la lune. Ses lèvres se dénouent, et alors, elle s’écrit d’une voix innocente:
“ Ah, j’ai raté l’heure du thé “
V- Trouver un semblant de paix
Voilà presque 2000 ans que la veuve liche s’égare dans les plaines de ce monde, se perdant entre les montagnes du Nord et la capitale Reikoise. Loin des mots de son cœur, ayant abandonné tout espoir de retrouver l'assassin de son défunt mari, la jeune immortelle s'enferme dans la seule chose la maintenant en lien avec sa propre âme: la médecine. Pour s'occuper, et se garder éveillé, elle s'enferma dans les études médicinales au point de se greffer deux bras supplémentaires pour lui permettre d'effectuer des chirurgies importantes en parfaite autonomie. Au sein des forces médicales Reikoise, elle viendra sublimer son art déjà bien acquis et offrit à ses camarades les connaissances rhétoriques nécessaires à l'invention de nombreux médicaments et vaccins contre certaines maladies bénignes.
Le temps, bien que long, était comblé à minima par tous ces artifices. Et bientôt, les journées se ressemblèrent de nouveau.
C'est en tant que Sheikhikh qu'elle s'enferma avec d'autant plus de ferveur dans sa passion pour les maladies. Ces petites morts silencieuses comme elle prend cœur à les nommer deviendront son fer d'armes, lui permettant d'inventer de multiples monstruosités biologiques et magiques qu'elle apprendra d'elle-même à contrer, pour partager ces découvertes auprès de ses collègues. Ses mérites furent vite considéré, et lorsque le Shekh-drivo de Melorn libéra son dernier souffle, c'était une évidence que ce titre reviendrait à cette native fidèle. Vildrengr s'installa alors auprès du Vicomte du Nord Von Engelward, dans son manoir, pour y loger et continuer ses études. Un pied dans la pègre, qui lui a tant arraché, mais qui malgré tout reste un vestige lui rappelant son époux décédé. Ses rapports sont fréquents, soignés et complets, la liche passant ses journées à ne vivre qu'au travers ces sciences qui lui sont chères, lui valant le surnom de "Sorcière du Nord".
Les journées se ressemblent jusqu'au jour où le ciel offre à Vil' une nouvelle étoile à chérir.
Après la naissance de la princesse Ayshara Draknys, Vildrengr s'est vu attribuer le poste de nourrice. Le cœur froid et inerte de la liche manquera ironiquement un battement lorsque son regard se déposa sur la jeune enfant. Ses veines, remplies d'une substance noire et visqueuse, connue de nouveau le plaisir de sentir un flot de chaleur les parcourir. Et alors que Vil’ prit la jeune enfant entre ses bras pour la serrer doucement contre elle, c'est à l'unisson que son corps et son âme se mirent à pleurer.
Une larme, chaude, délicate et mystique, s'écoula du coin de sa paupière jusqu'à la rondeur de sa joue. Et c'est avec un doux sourire qu'elle accueillit près de son cœur l'héritière. Car enfin, la vie avait offert une fille à la veuve. Le poids du passé semblait plus léger au fil des jours passés auprès de la jeune enfant. Ses premiers pas. Ses premiers mots. Ses premiers sorts. Ses premières fugues. Ses premières crises.
Tous ces moments rendent à la liche un peu de chaleur à son âme et prennent soin de panser les plaies de son cœur.
Comme une mère aimante, bien qu'elle ne soit que nourrice, Vildrengr prit soin de l'éducation de la jeune héritière et future Lune dans le domaine médical et magique sans pour autant entraver la fougue de sa jeunesse. Mère, puis confidente lorsque leurs chemins ont dû se séparer lorsqu'elle fût suivie par des professeurs plus compétents, Vil' a toujours su être là pour écouter et aider cette fille qui n'était pas de sa chair. Lorsque la Shekh-drivo reprit sa place à Melorn, la liche continua d'accompagner l'héritière dans les épreuves de la vie au travers de lettres lorsque les voyages ne lui furent pas permis. Ses activités prendront alors un double visage. Celui de la chef-médecin, soignant avec dévouement les malades de la contrée et surveillant les épidémies et celui de la Sorcière, refuge des malhonnêtes et honteux venant quérir auprès d’elle poisons et malédictions.
Depuis Melorn, le regard de la Liche se tourne vers la capitale, auprès de sa protégée, tandis que dans son dos, son pouvoir s’étend.
Ainsi commence la fable de la Sorcière du Nord.
Groupes d'intérêts
La Lune : Ayant connu Ayshara dès son plus jeune âge et ayant un amour maternel pour celle-ci, Vil’ se préoccupe de son bien-être avant même de se soucier à son titre qui ne sont que détails à ses yeux. Ainsi, elle entretient des correspondances régulières avec elle et son conseiller, en plus de ses rapports FMR.
Le Savoir : Vildrengr possède une passion presque sordide pour la médecine et ses étendues, favorisant les expériences avant même de penser à l’éthique. Il n’est pas compliqué de la convaincre de faire certaines choses si, à la clé, de nouvelles connaissances s’offrent à elle.
La Pègre : La liche garde un œil sur les projets de la Pègre grâce à sa proximité avec le Vicomte du Nord, et se mêle par curiosité à certaines de leurs activités. Tâchant de ne jamais se montrer publiquement auprès de ceux-ci, elle se fait surnommée “ Maladie “ pour travailler auprès d’eux.
Le Savoir : Vildrengr possède une passion presque sordide pour la médecine et ses étendues, favorisant les expériences avant même de penser à l’éthique. Il n’est pas compliqué de la convaincre de faire certaines choses si, à la clé, de nouvelles connaissances s’offrent à elle.
La Pègre : La liche garde un œil sur les projets de la Pègre grâce à sa proximité avec le Vicomte du Nord, et se mêle par curiosité à certaines de leurs activités. Tâchant de ne jamais se montrer publiquement auprès de ceux-ci, elle se fait surnommée “ Maladie “ pour travailler auprès d’eux.
derrière l'écran
Pseudo : Alonne
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Noble du Reike
Vildrengr
Messages : 4
crédits : 210
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Info personnage
Race: Mort-Vivant Liche
Vocation: Mage noire
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: B
Bim bam boom, je peux enfin annoncer que ma fiche est terminé !
Je vais l'annoncer aussi dans mon ticket Discord, donc au moindre soucis, n'hésitez pas à passer me ping là dedans pour que je m'attaque aux modifications.
J'ai aussi vu que le rôle recherché " FMR " s'est clôturé ce matin même avant que je ne finisse ma fiche, donc si il faut que je me retire des choses suite à ça, n'hésitez pas à me le notifier.
Bonne lecture !
Je vais l'annoncer aussi dans mon ticket Discord, donc au moindre soucis, n'hésitez pas à passer me ping là dedans pour que je m'attaque aux modifications.
J'ai aussi vu que le rôle recherché " FMR " s'est clôturé ce matin même avant que je ne finisse ma fiche, donc si il faut que je me retire des choses suite à ça, n'hésitez pas à me le notifier.
Bonne lecture !
La Sorcière du Nord・・・・・☽
Plus la vie tentait de fuir son destin, plus elle s'enlisait dans son malheur....
Plus la vie tentait de fuir son destin, plus elle s'enlisait dans son malheur....
Empereur-dragon du Reike
Tensai Ryssen
Messages : 233
crédits : 3072
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Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique neutre
Rang: S
Bonjour Vildrengr,
Voilà une Sorcière qui a deux faces : l'une fricote dans la Pègre, l'autre protège l'Impératrice. Mais je pense que tu pourras avoir beaucoup de jeu avec ce personnage, j'espère que ça te plaira d'écrire avec :p
Je te valide donc de ce pas.
Amuse-toi bien sur le forum o/
Voilà une Sorcière qui a deux faces : l'une fricote dans la Pègre, l'autre protège l'Impératrice. Mais je pense que tu pourras avoir beaucoup de jeu avec ce personnage, j'espère que ça te plaira d'écrire avec :p
Je te valide donc de ce pas.
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