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    Citoyen du monde
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    Myrandal Aëstorm
    Myrandal Aëstorm
    Messages : 9
    crédits : 376

    Info personnage
    Race: Lycanthrope
    Vocation: Guerrier combattant
    Alignement: Neutre bon
    Rang: D
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t3938-myrandal-aestorm-le-porteur-de-tempete-terminee
  • Mer 7 Aoû - 21:35
    La froideur de l’hiver était comme une morsure, et les morsures ça le connaissait bien. Il avait le sang chaud de toute manière, porté à ébullition par les nouvelles qui lui arrivaient par un des membres de la meute, essoufflé, qui essayait de rassembler ce qui lui restait de souffle et de contenance pour avouer toute la vérité à l’Alpha.

    - Au début on s’est pas méfié, ils ont dit qu’ils étaient des voyageurs venant de loin, qu’ils ne demandaient l'hospitalité pour une nuit ou deux.. Les doigts pianotaient  à une vitesse effrénée sur le bois de la petite table devant le campement de Myrandal. Quelques tentes d’une blancheur à en faire pâlir une liche, à la lisière du bois duquel venaient parfois des créatures, tout du moins, c’était ce qu’avaient affirmé des gens du coin… Et vu à la vitesse à laquelle une pogne se graissait, et à quel montant dérisoire cela se pratiquait dans le monde oublié qu’il habitait, le porteur de tempête commençait à avoir des doutes.De gros doutes, que ne confirmait ni n’infirmait le messager… Continue, je te prie, tu veux te désaltérer ? Cette question innocente paraissait pourtant présager d’une colère retenue dans le fond de son estomac, il imaginait déjà très bien la suite de l’histoire…

    - Ils ont dit qu’ils vénéraient les anciens dieux, les vrais dieux, ceux qui habitaient dans un royaume lointain et inatteignable aux pauvres mortels comme nous … À cette phrase, Myrandal dût frapper du poing sur la table pour que l’un des membres des quatre qui composaient sa “meute”, ne se calma et cessa de déborder d’une haine féroce pour le jeune lycan qui était là. On ne tire pas sur le messager ou on le regrette, il savait ça d'expérience. Et puis c’était déjà trop tard, de toute façon …

    - Alors ils nous ont rassemblés dans le village, et on a commencé par des discours d’amour et de paix universelle, mais nous, tu le sais Myrandal, on t’es fidèle alors on leur a dit qu’on était pas intéressé, et ils sont repartis.Ce qu’on savait pas c’était qu’ils reviendraient sur des chevaux, avec des créatures immondes et des armes plus affutées que nos griffes … Alors le vieux Bongo, il m’a envoyé te chercher, et te ramener pour qu’on puisse avoir une chance…Parce que pour l'instant on tient encore. On a érigé des défenses, on se planque dans les endroits qu’ils connaissent pas… U
    n doigt aussi grand que celui de trois hommes lambdas se leva, et lui intima de se taire.

    - Tarahar, rassemble nos  trois copains, on part tout de suite, laisse le matériel derrière nous et ne prenez que l’essentiel. Notre village ne doit pas tomber entre les mains de ces saleté de prêtres et de cardinaux du divinisme … Il grogna.

    Je vous dis pas le cris de douleur, de haine et d’impuissance qui s’échappa de sa gorge quand il vit que la fumée au loin n’était que les restes calcinés de son royaume sans couronne. De son chez lui. De ses racines. On venait de briser la seule chaîne qui le reliait encore à une forme d’humanité pour les autres et toute l’engeance des titanides… Il frappa la neige, qui éclaboussa  les alentours, tandis que dans le sol, la seule marque de sa main ne resta là, comme un sigle, comme une marque…. Comme cette douleur, cette cicatrice dans son cœur à jamais meurtris.

    Sa transformation et sa douleur physique crasse le suivit et un gigantesque loup garou blanc, des yeux mordorés portant la haine comme un étendard, des flammes semblaient sortir de cette fenêtre vers son âme. S’il n’était pas arrivé, il renifla l’air … Oui, il était arrivé assez tôt pour les venger …
    Et tuer jusqu’au dernier de ceux qui voulaient la guerre aux siens, ces gens qui ne croyaient en rien ou sinon que les titans soient de fieffés salopards dignes de se lever et de boire l’ichor de la guerre, la cigue du carnage. Il s'abandonna  à sa vraie nature, celle de chasseur, et pendant qu’il courait, accompagné de sa seule haine -il avait laissé les autres au village pour reconstruire ce qui avait été détruit et tenter de trouver d'éventuels survivants …

    Inépuisable chasseur, il sentait encore l’odeur des siens sur les lames de ceux qui le devançaient d'à peine une demie journée. Peut-être avaient-ils un senseur dans le groupe, car une embuscade finit par se tendre pour le surprendre. Son odorat l’avait prévenu, et il fit un carnage de tripes et de sang, de chairs et d’os, des six hommes qui s’étaient couchés dans la neige de Shoumei en ce mois de décembre, il ne restait plus que de la bouillie à peine humaine.

    Myrandal n’était pas connu pour sa finesse, et même si en gardant l’un d’entre eux en vie , lui aurait fait gagner un avantage tactique, il n’avait pas réussi à mettre une muselière à ses pulsions meurtrières.

    Tant pis pour la stratégie. Il fonçait en suivant l’odeur qu’il avait capté des autres meurtriers, et il s’enfonça de plus en plus dans la région de Shoumei, malgré sa dangerosité. Par chance, les hommes ne s’arrêtèrent ni au temple connu pour abriter des milliers d’adeptes, ni par Benedictus… Sans doute avaient-ils reçu de nouveaux ordres. Dans un craquement d’os et de cartilages, accompagnée d’une douleur semblable à celle d’un démembrement, le lycan reprit le manteau de l’homme, blanc comme la neige, il semblait indifférent aux températures, sans doute par excès de zèle.

    Mais son flair ne le trompa pas. Il réussira à les retrouver quelque part entre L’ancienne Capitale et Mael, et allait exercer son droit de vendetta tout naturel chez les lycans, quand des hommes en armes, des hommes d'expériences et de vécus, n’encerclèrent toute la compagnie, les armes au poings, les arbalètes chargées prêtes à tirer  … Au nom de la Baronne, arrêtez-vous et déclinez vos identités…

    Ce qu’ils firent tous.

    Tandis que dans le regard de Myrandal, une lueur de défis ne maintint le regard courroucé du commandant de la troupe… Son nom ? Il voulait savoir qui il était ? Il pouvait lui montrer, déchiqueter tout cette masse d’homme indigents et mal entraînés, à peine sortie du jupons de leur mère par rapport au mercenaire, et au gardien qu’il avait été.

    Ils voulaient savoir pourquoi un vieil homme avec des habits blancs suivait des hommes en armes… ? Son grognement venant du fond de la gorge n’échappa  pas à la silhouette qui se tenait dans l’ombre, et qui sentait la femelle.

    - Je le dirais, à qui de droit.


    Myrandal avait parlé.
    Citoyen du monde
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    Myriem de Boktor
    Myriem de Boktor
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    Race: Humaine
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    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t106-myriem-de-boktor-noble-exilee-finie#326https://www.rp-cendres.com/t124-liens-tisses-myriem-de-boktor#358https://www.rp-cendres.com/t123-nouvelle-ere-myriem-de-boktor#357
  • Lun 19 Aoû - 19:08
    La tempête c’est lui

    Feat Myrandal - Message 1


    Février de l’An 5

    La vie est réellement une ronce que je remonte vers la racine.

    J'étais sortie des Pins Argentés après avoir vaincu en compagnie de pauvres compagnons torturés mentalement. Physiquement j'allais parfaitement bien, nulle blessure, une santé de fer, j'avais disparu au mieux une dizaine de jours, pendant cette période j'avais disparu de ce monde, de l'existence même, j'avais été oubliée comme tous ceux qui étaient tombés dans les griffes ou plutôt dans les viscères de ce monde titanesque. J'étais emplie de rage, de colère mais aussi de nombreuses autres choses qui n'étaient pas moi mais je n'y pouvais rien.

    Je n'étais pas sur les chantiers navals ce jour là, je faisais le tour des villages avec Ruyven mon fidèle frère de cœur. Nous étions accompagnés de quelques hommes d'armes mais rien d'impressionnant, pas de livrée, pas de cohésion d'armure, non, c'étaient des combattants de divers horizons qui après les destructions diverses et variées en Shoumei avaient trouvé sur mes terres un nouveau lieu de vie.

    Nous avions appris que des nouveaux arrivants s'étaient réfugiés dans des villages au sud, je n'avais nulle velléité à les faire partir si tant est qu'ils n'étaient pas des fauteurs de troubles. Nous étions partis du Manoir il y a deux jours, la neige n'aidait pas à nos déplacements mais nous avions l'habitude, nous vivions ici depuis toujours après tout.

    Nous avions quitté le manoir deux jours auparavant pour nous diriger vers le Sud car des familles ou des gens avaient été signalés et nous devions savoir à qui nous avions à faire. La veille je n’avais pu participer aux échanges entre les hommes arrivés et les miens pour la simple et bonne raison qu’il y avait plusieurs malades et que je me devais d’endiguer toute propagation éventuelle de maladie ou épidémie, par chance ce n’était pas la peste obscure car je ne pouvais rien faire pour elle hormis apaiser les malades, je ne pouvais les soigner en dépit de mes capacités.
    Après ma longue journée de soin auprès des malades, Ruyven m’avait annoncé que les hommes avaient été installés dans une des fermes abandonnée de ses habitants depuis trois ans déjà à l’orée du village, pas le meilleur des endroits mais au moins ils avaient un toit. Il avait un sentiment étrange de non dit mais nous n’avions pas le temps d’en apprendre plus, une famille attendait notre venue au village suivant, nous repasserions ici au retour dans tous les cas.

    Au village suivant, nous avons accueilli un homme marié avec trois enfants et sa jeune soeur. Lui et son épouse étaient des agriculteurs, leur ainé les aidait, et les deux plus jeunes étaient en bas âge. La soeur de son côté servait de nourrice pour l’heure, elle avait perdu mari et bébé l’hiver passé et était couturière de profession. En bonne forme, ils manquaient surtout d’un toit et nous les avons installés dans une petite maison du village, pas grande mais près de la place. J’étais avec eux quand on vint nous chercher… Quelqu’un demandait à parler au responsable des lieux et cela arrangeait le vieux bourgmestre que je m’y rende.

    Je sortis donc d’un pas décidé suivie de ma fidèle ombre Ruyven. Nous avons trouvé attendant sur la place du village un homme des plus imposants, tant en terme de stature qu’en terme de charisme, il avait une aura, celle d’un leader.

    - Je suis celle à qui vous souhaitez parler.

    J’avais parlé d’une voix forte et claire et sans la moindre appréhension, j’étais sur mes terres et … je ne craignais pas de mourir, non ma crainte était que mes enf… mon enfant grandisse sans sa mère c’était différent alors je ne me laisserai pas abattre sottement. Ma tenue de voyage et d’hiver était faite de cuir épais et je portais des fourrures aussi. Mes longs cheveux noirs étaient tressés serrés et l’épée longue dans son fourreau complétait le fourreau de mon assurance même si en réalité je me battais avec ma magie je me devais de donner le change. Dans tous les cas si mon port était digne, mon menton haut cela trahissait mon ascendance noble qui contrastait avec ma tenue et surtout le cache oeil en cuir que je portais.

    - Dame Myriem, Baronne des terres de Boktor. Ce village est sous ma protection. Qui êtes vous et que pouvons nous faire pour vous aider?

    Nulle agressivité dans mes mots ou mon ton, cela me permettait de jauger de l’homme et de connaître ses intentions en laissant ma perception de ses émotions l’étudier.


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