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  • Hier à 20:15


    C’est à se demander ce que j’avais bien pu manger ce matin au petit-déjeuner pour me montrer si courageuse… Il fallait croire que les tartines de beurre et de miel avaient sur moi des effets insoupçonnés. Le problème, quand on essaie d’être brave, c’est que ça finit toujours par se retourner contre nous. Il faudrait songer à avertir les débutants : difficile d’espérer changer le monde et en sortir indemne. Par amour du progrès, je parviens tout de même à m’en conforter. Tout de même, le courage, c’est bien, mais à petite dose. Il ne faut pas que j’en abuse. On ne sait jamais comment ça va se passer. Puis j’aurai peur de ne pas réussir à décrocher. Alors : non merci. J’arrête. Inutile d’insister. C’est tout pour aujourd’hui, je n’ai plus rien à donner, du moins, c’est ce que je me dis quand je vois la tâche (l’un des Touchés), dans un craquement sinistre, doubler de taille et qu’un frisson de mauvais augure glisse le long de mon échine.

    J’avais dit qu’il ne fallait pas les… Je soupire. C’est trop tard, de toute manière.

    Je relève la tête, et des gouttes de pluie me tombent dans les yeux. C’est pénible, vraiment. J’ai encore du mal à croire que c’est ce qui m’a le plus dérangé à ce moment. Je n’avais aucune idée de ce qui allait me tomber dessus par la suite : mais je n’avais pas d’autre choix que d’accepter mon sort. Personne ne viendrait me chercher. J’aimerais sérieusement savoir ce que j’ai fait de mal dans ce monde, pour mériter un tel sort. Tout se précipite autour de moi – et je note le 5 septembre de l’An 5 comme le jour de ma mort. Il fallait s’y attendre après tout : un jour de pluie ne pouvait être qu’un jour pourri. J’aurai pu fermer les yeux, me retourner, me recroqueviller sur moi-même, mais je trouve ça profondément idiot de ne pas regarder la mort en face.

    Ma vision se trouble et autour de moi, tout prend la couleur des flammes. Je suis littéralement en train de brûler vive. Oui, brûler. C’est vraiment con de brûler quand il pleut comme vache qui pisse. Et je vous assure, ça fait un mal de chien. C’est probablement l’une des pires expériences en chimie organique : très efficace lorsqu’il s’agit de se débarrasser d’un corps (bien qu’il faut penser cependant à broyer le reste des os calcifiés, en particulier les dents), mais très peu appréciable… Aucune épreuve, aucun cours ne m’avait préparé à ça… J’essaie de me convaincre que la douleur n’est qu’une réponse sensorielle du système nerveux, qu’il me suffit de ne pas y penser, mais c’est affreusement difficile. Il parait que mourir brûlé vif est la pire mort qu’il puisse exister. J’ai sorti ma montre de ma poche, et j’ai cassé le verre d’un coup sec : pour que l’on puisse noter l’heure de ma mort à l’autopsie. J’espère au moins que mon corps servira à la science, autrement : j’ai vraiment tout raté. C’est à se demander comment une jeune femme comme moi, bardée de diplômes et un peu poule mouillée (littéralement) sur les bords, se retrouve en train de rôtir sur place ? Mais la vraie question, c’est surtout : comment j’ai réussi à laisser ça m’arriver ? Parce que tout ça, c’est probablement de ma faute. Ou de la faute de la gravité, de l’univers, ou de ce foutu chat de Schrödinger. L’ironie, c’est que j’ai passé le tiers de ma vie à chercher à comprendre les forces qui régissent le monde, et me voilà bientôt réduite à un tas de cendres, à goûter directement de l’intérieur les principes de la thermodynamique. Je voulais être scientifique moi, pas rat de laboratoire. Les flammes continuent de venir me laper la peau, et je sens mes tissus cutanés commencer à fondre sous l’effet de la chaleur… Je me dis que parfois, la science, c’est aussi ne pas trop s’approcher de ce que l’on cherche à comprendre. Bien que j’aurais aimé le savoir avant de finir carbonisée.

    J’aurais voulu pouvoir dire avec justesse ce qui s’était passé après : qu’est-ce qui avait fait réagir la créature de cette façon, pourquoi elle s’est jetée sur moi comme si je représentais le moindre danger. Je suis terrorisée, je l’avoue, et franchement vexée : j’étais peut-être la seule personne ici à avoir voulu les aider, véritablement. Je n’ai pas crié. Je ne sais pas si c’est parce que j’éprouvais la certitude de ma propre fatalité, ou s’il s’agissait simplement d’un manque de jugement : le genre qui nous mène à notre propre perte. Peut-être que j’aurai dû appeler à l’aide. Mon cœur bat la chamade, j’ai l’impression qu’il va exploser dans ma poitrine, mais je refuse catégoriquement de fermer les yeux devant la créature. Surtout maintenant que je la vois de près : ses membres sont déformés, tordus, j’ai du mal à établir un squelette complet de son anatomie dans ma tête, et sa peau est parcheminée, comme si la Corruption cherchait à prendre forme, vorace, et à s’échapper de ses pores… C’est très dommage de mourir maintenant – j’aurai aimé comprendre et déchiffrer les mystères qui se cachaient derrière une telle monstruosité. Mais la théorie se heurte brutalement à ma réalité. Ses griffes déchirent la peau de mes bras et le sang s’est mis à perler, puis à couler sur ma blouse blanche, chaud et rouge… Et peut-être que j’ai hurlé de douleur. Si c’est le cas, je n’ai pas envie de le raconter. Allez vous faire foutre : cette fois-ci, je vais vraiment crever, chouiner n’y changera rien, et ma vulnérabilité m’appartient. Il me reste au moins ça, puisque j’ai perdu Paulo, Pierrick, et mes lunettes.

    C’est à ce moment précis que je me suis sentie décollé. J’ai l’impression de ne pas avoir la moindre volonté sur ce qu’il m’arrive. Je n'ai rien compris. Et je n'ai plus envie de rien comprendre. Je suis fatiguée. Cette fois-ci, j’ai fermé les yeux. C’est une capitulation que je refuse d’accepter, mais c’est la vérité. Et je réalise qu’on ne me griffe plus. Et je ne me sens plus brûler. J’ai mal, toujours, mais ça s’est arrêté. J’ai ouvert les yeux, et j’ai vu rouge encore. Mais rouge coquelicot cette fois. C’est Vanay. Et je vois au fond de ses yeux une espèce de volonté farouche, proche de l’acharnement : elle n’a pas hésité à venir me chercher. Je sens les larmes me piquer le nez. Merde hein. Franchement, ça commence à faire beaucoup d’émotions pour moi, en si peu de temps… J’ai éclaté en sanglots. J’aurais voulu la remercier, mais un merci me semble un peu léger dans cette situation, et de toute manière, je n’arrive plus à prononcer le moindre mot. Je crois que je suis sous le choc. Un médecin m’a récupéré et Vanay est repartie aussitôt…

    Changement de programme :
    1. Je ne vais pas mourir.
    2. Je vais peut-être songer à changer de carrière. J’ai le sentiment que l’on vient de m’arracher à un cauchemar dont l’objectif avait été de m’emprisonner dans un rapport irréconciliable avec mon propre cerveau. C’est trop con, de ne pouvoir rien faire pour sauver sa propre peau.
    3. Dehors, il pleut toujours. Cette manifestation est vraiment pourrie et pleine de flotte. Je n'aurai jamais dû venir. Et ce n’est même pas encore fini. Misère.
    4. Je sens le cochon grillé.
    5. Le médecin qui me prend en charge ressemble à une dent de sagesse et je n'ai certainement pas l'air mieux.
    6. Les éléments de cette liste manquent de cohérence et ne présentent aucune relation significative entre eux, et vous savez quoi ? Pour la première fois de ma vie, j’en ai rien à foutre.

    Je me demande si je suis contaminée...


    Résumé:


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  • Hier à 20:18
    La pluie tombait toujours, fine mais incessante, créant des flaques sombres sur les pavés usés. Les écho de la misère qui les foulaient résonnaient en diverses lamentations, cris et autres clameurs. Le sang coulait entre les sillons de la pierre, faisant s’élever une odeur ferreuse et lourde. La fourmilière des manifestants avait pris un sacré coup et s’éparpillait de toute part, laissant le lycanthrope un espace de vide autour de lui. Il ne bougeait plus et semblait attendre une mort certaine. Pourtant le destin était un joueur cruel et ce n’était pas le moment pour le soldat de mourir. L’humiliation vicieuse exercée par les pirates avait même gagné certains badauds, qui invectivaient le blessé. L’endroit était étonnement calme et assourdissant à la fois.

    La chute d’Eustache fut grandiose. Que dire, magistrale. Doudou n’en attendait vraiment pas moins de son comparse et du retenir tant bien que mal le fou rire qui menaçait d’éclater de sa gorge. Même dans les moments où ils étaient victorieux, il y’en avait toujours un pour faire rappeler qu’ils étaient surtout une belle bande de guignols. Dangereux, sans pitié et infréquentables, certes. Mais des guignols quand même.  Contrairement à Marimba qui, avec le peu de respect qu’il avait pour le gros homard, s’était contenu comme il avait pu. Non pas par compassion, mais par soucis de discrétion. On ne pouvait pas en dire autant pour tout le monde. Il fallait le reconnaitre, certains des arrivistes qui s’étaient rangés du côté des pirates et certains pirates eux-mêmes, en avaient ri.

    Bien sûr, quand le colosse à la cuirasse écarlate avait refait surface en se tapant son meilleur casse-croûte sur la jambe du clébard, les rires s’étaient pour le moins étranglés. Fallait pas pousser non plus, beaucoup riaient du malheur du loup-garou cependant personne ne souhaitait le rejoindre dans sa souffrance. Les héros c'était mignon sur le papier coton, mais dans la vraie vie, se faire rosser et rouler dessus comme une pâte à pain, c’était juste pitoyable à voir. Qu’on soit courageux ou pas. Aussi valeureux qu’avait pu se montrer le garde en kilt, ce n’était  pas ce que les midinettes voulaient voir sous leur balcon. Les rares nobles qui souhaitaient titiller l’humanitaire ne firent que des mines dégoûtées et détournèrent le regard. Pas une âme ne vint à la rescousse de leur chevalier en armure de tartan. Là était toute l’ironie.

    Pas une âme, sauf une. Une seule. Une fillette vint se démarquer du lot. Avec un jupon déchiré et trop grand pour elle, des nattes détrempées et un œil de petit animal chétif. Elle sortait d’on ne sait où et lança un regard assassin aux pirates. Elle s’agenouilla près du corps affaissé du garde et posa une main inquiète sur son épaule ensanglantée. Une jolie scène, somme toute. Les criminels des océans ne réagissaient pas outre mesure. L’amiral eut un petit rire guttural, appréciation du culot de la gamine. Saumâtre ne lui accorda pas un regard. Doudou quant à lui, regardait cette scène dont les teintes lui paraissaient fades, décolorées.

    Le bien, le mal. C’était des notions débiles. Rien en ce monde ne penchait d’un côté ou d’un autre. Les contestataires qui avaient protégé l’ange friquée sous prétexte qu’elle suintait le “bien”, pour sortir des discours déplacés et phobistes. Les autres qui se rangeaient du côté de l’Amiral, dont la cruauté n’était plus à prouver, seulement car ils se retrouvaient un peu en lui, qu’il leur inspirait le “bien”. Ceux qui riaient de l’officier meurtri car il représentait le “mal”. Cette petite qui, haute comme trois pommes, soutenait les regards des pires bandits qu’elle aurait pu croiser dans sa petite vie. Car ils représentent le “mal”. C’était eux les méchants dans son histoire.

    Une histoire qui se répétait sans cesse. L’hybride axolotl haussa légèrement les épaules, comme pour balayer les pensées de philosophie à la con qui venaient à lui. Il se tourna alors vers son présent et son “bien” à lui.

    - Amiral, arrêtez de faire le beau et bougez-vous un peu. R’gardez moi ça, vous êtes tout déglingué !
    Il attrapa avec une aisance surprenante le chapeau du chef des pirates et l’espousseta un brin. Il le reposa avec délicatesse sur le crâne de l’élémentaire, qui râlait encore et toujours dans sa barbe.

    - Allons-y.

    Furtif et futé, il emboîta le pas à Saumâtre, pas trop près, pas trop loin, pour atteindre ce satané port couragéen.

    Spoiler:


    [Évent] La Colère des Bougeoirs - Page 22 Doudou10
    Bouge toi de là, poiscaillon !
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    Athénaïs de Noirvitrail
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  • Hier à 21:12
     
    Les Bougeoirs
    Avec plein de monde


    Les Brisemurailles leur étaient tombés sur le râble avec célérité. Les Optimates infiltrés dans le port n’avaient eu aucune chance. Les coups s’abattirent sur les émeutiers, jusqu’à ce qu’ils refluent vers le sud, là où les autres Optimates se repliaient, talonnés par les soldats de la Troisième Légion et les Officiers Républicains. Sous la pluie fine, le bruit de la bastonnade en était presque assourdi. Il fallait dire que les Brisemurailles ne faisaient pas dans la dentelle une fois lancés : les Optimates avaient dépassé les bornes et quelques pains dans la tronche allaient leur remettre les idées en place jusqu’à ce qu’ils détalent comme des lapins.

    ”Regardez-les !
    cracha le caporal Tartine. Ca fait les fiers-à-bras, mais quand il s’agit de castagne, y’a plus personne !”

    Redressant son casque qui avait reçu une pierre et arborait désormais un joli creux, le caporal Tartine rejoignit le reste de la troupe qui continuait à avancer à pas lents vers le port et les quais. Ces derniers furent bien vites en vue, et avec eux, le chaos ambiant. Les troupes de Vandaos semblaient aux prises avec des créatures grotesques, au milieu de la carcasse éventrée de l’Obseedra, qui pour une raison encore inconnue, avait réussi à s’écraser sur les quais.

    Examinant la situation avec calme, la Générale communiqua directement avec le Préfet Pétanque et Hélénaïs.  

    ”Préfet Pétanque, Sénatrice, … nous rencontrons des difficultés au port. Commencez à faire évacuer la manifestation dans le plus grand des calmes et déployez les troupes disponibles pour sécuriser la manifestation vers son point de sortie aux Bougeoirs. Nous allons nous joindre à la Marine pour gérer les débordements sur les quais.”


    Athénaïs contempla avec gravité la situation. La créature corrompue semblait être animée d’une énergie corruptrice qui affolait la magie aux alentours. On aurait dit que celle-ci dévorait la magie et au vu des difficultés rencontrées à l’arrêter, il allait falloir sortir l’artillerie lourde.

    ”Chamaille, Mêche, Parlotte ! On se prépare ! Vorès : arme au clair.”

    Les Brisemurailles consolidèrent le carré autour de Vorès et d’Athénaïs et dardèrent leurs armes vers la créature monstrueuse qui émergeait du navire. De leur côté, Athénaïs et Vorès, trempés par la pluie, se mirent en position de combat pour faire face. La jeune femme commença à incanter, projetant ses sens sur le navire et tissant une toile autour de lui. Rapidement, son esprit s’insinua dans l’ensemble de la carcasse, lui assurant une prise parfaite sur l’ensemble de ses éléments. Maintenant sa concentration, Athénaïs leva les bras lentement et son geste fit trembler la coque du navire. Clous, planches, quille, gouvernail, voiles … l’ensemble de ce qui constituait l’Obseedra répondait à son appel et commençait à se soulever dans les airs, chacun de ses éléments se détachant progressivement et formant une masse mortelle de matériaux en flottaison au-dessus du port.

    Alors que la créature était aux prises avec d’autres forces, Athénaïs attendit le bon moment pour projeter avec force l’ensemble des morceaux de l’Obseedra en suspension sur l’horreur corrompue. Les débris du navire, projectiles mortels, s’abattirent avec fracas sur la masse informe, la transperçant de part en part et l'ensevelissant sous des tombereaux de bois, d’acier et de toiles. Le fracas créa une onde de choc puissante, qui fit frémir les Brisemurailles, tandis que la magicienne maintenait la pression sur son sortilège. Les débris continuèrent de s’écraser sur la créature, véritable pluie mortelle de matériaux, et ce jusqu’à ce que l’Obseedra en flottaison soit complètement démantelé et écrasé sur les quais. Du vaisseau shouméen, il ne restait plus rien …


    Spoiler:
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    [Évent] La Colère des Bougeoirs - Page 22 Signat12

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    Orifa Sigrior
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  • Hier à 21:16
    L’intervention des mercenaires prit également Orifa par surprise. Se tournant rapidement en les voyant arriver, elle pensait au début pouvoir s’en occuper, mais… Au vu de leur nombre, c'était impossible. Du moins, pas sans avoir de nombreuses pertes inutiles, surtout pour quelque chose d’aussi futile que de l’argent. Elle aurait bien pris les devants pour pouvoir répondre, mais elle se retrouvait toujours dans une situation d’infériorité vis-à-vis de son second, alors elle resta calme. Elle se tenait tout de même proche de ses couteaux, prête à attaquer de nouveau, mais l’elfe n’était pas du genre à pouvoir accepter des combats qu’il pouvait perdre aussi facilement. Chacun d’eux était pragmatique à sa manière, mais ils se rejoignaient sur le fait de ne pas vouloir perdre une goutte de sang pour de l’argent.

    Ses yeux rubis se tournèrent vers Didier. Ce marchand était décidément très amusant, distrayant ? Du moins, il savait la surprendre même dans une situation comme celle-ci. Il arrivait à trouver une opportunité même maintenant. Il voulait donc faire voler le coffre du malheureux Victor pour récupérer son contenu ? Mais pour ne pas le récupérer lui-même en laissant la possibilité que les mercenaires refusent ou alors qu’ils se fassent attraper, c’était que son contenu devait sûrement être autre que pécunier. Cet homme qu’elle sous-estimait au début semblait en réalité plein de ressources ; ça pouvait être un avantage pour elle. S’il arrivait à tenir sa langue sur ce qu’il avait vu en suivant ce qu’on lui avait indiqué, ça pourrait être un premier test pour l’intégrer en tant que petite oreille pour le SCAR. Avec une mentalité comme la sienne, c’était certainement qu’il voulait progresser dans la vie, qu’importe où il voulait aller. À la suite de tous ces événements, elle allait le faire suivre quelque temps pour en savoir plus sur lui.

    Suivant le groupe en prenant avec elle le sac rempli des documents, elle put remarquer le mouvement de Verndrick sur son épaule. Il n’était pas du genre à simuler la douleur. Se rapprochant l’un de l’autre alors qu’ils voulaient se mettre d’accord sur la suite des événements, elle fit oui de la tête pour confirmer qu’elle avait bien compris ce qu’il était en train de dire.

    - Très bien.

    Tournant son regard sur Cécilia en évitant que cette dernière ne la remarque :

    - Elle est importante, nous sommes d’accord, mais si tu dois choisir entre ta vie et la sienne, j’espère que tu feras le bon choix. Tu sais comme moi qui sera le plus important pour la république. Va toi aussi te faire soigner, je n’ai pas envie de devoir trouver un nouveau second une fois que toute cette folle histoire sera terminée.


    Déposant une main étrangement douce dans son dos entre ses omoplates alors qu’elle devenait invisible, elle lui murmura comme un petit soupir :

    - Fais attention à toi, le temps que je revienne.


    C’était suffisant. Il n’y avait plus personne devant elle et une fois de plus, elle se retrouva rapidement toute seule alors qu’elle recommença à courir rapidement loin de la banque. Elle était loin d’être étrangère aux planques présentes dans la ville, donc c’était un jeu d’enfant pour elle de se repérer même sous cette pluie battante. Avant de sortir, elle avait tout de même remis sa capuche pour éviter de se mouiller plus que ce qu’il faudrait. Il fallait maintenant espérer que cette eau allait pouvoir calmer les ardeurs des plus vaillants perturbateurs. Au vu des indications de Verndrick, il fallait s’attendre à ce que la fin de tout se déroule sur le port. Peut-être qu’elle allait pouvoir retrouver sa sœur Ruby ? Si c’était le cas, il valait mieux que cette dernière fasse semblant de ne pas la voir.

    Avec son invisibilité ainsi que sa vitesse, personne ne la voyait en train de déambuler à travers les ruelles. Le problème était tout de même le bruit de ses pas qui la rendait bien moins discrète que normalement. Faisant du repérage par la même occasion, elle entra dans un bâtiment qui semblait quelconque extérieurement et pourtant, il y avait une entrée secrète vers une planque du SCAR. Déposant le sac dans un coffre après avoir vérifié que tout était présent et n'avait pas pris l’eau, elle fit demi-tour, verrouillant l’endroit tout en retirant ses traces avant de se diriger à la même vitesse en direction de la mairie. Par acquit de conscience, elle utilisait tout de même son senseur magique pour éviter d’être repérée ou alors de tomber sur un piège qu’elle n’aurait pas pu remarquer dans sa course.

    Résumé:


    Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 /  Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité  P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 /  Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
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    Mirage
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  • Hier à 21:25
    La Colére des Bougeoirs
    Dans le centre ville…



    Alors que les silhouettes volantes rejoignaient le champ de bataille, l’esprit de l’Ambassadeur ne pût réellement se réjouir de l’arrivée des renforts. Après tout, le chaos commençait à s’organiser. De plus en plus de récalcitrants se faisaient neutralise, comme quoi la répression violente avait du bon, mais qu’elle n’était considérée comme barbare que lorsque les siens la pratiquaient. Les médecins républicains semblaient enfin être capable de faire leur travail, le malades s’amassaient dans la zone de quarantaine. Petit à petit, son désir d’intervenir disparaissait. Ses barrières de vapeur maintenues afin d’aider à maintenir le périmètre, il ne pût qu’observer les alentours à la recherche du conseiller royal. Le seul mystère persistant de cette situation à ses yeux

    Mais quelque chose clochait.

    Une ombre imposante prit place au cœur des docs, embrasant les alentours tout en se ruant sur l’homme qu’il avait choisi comme garde du corps. Cette situation n’était-elle pas bouclée ? Est-ce que quitter les yeux du champ de bataille durant quelques secondes à peine avait invité le retour du chaos ? Un moment d’immobilisme chez l’ambassadeur, son regard peinait à suivre les mouvements de la créature. Un moment qu’il aurait pu utiliser pour aider Bélial peut-être, un moment qu’il aurait pu passer à fuir et le laisser à sa mort, mais il semblerait que c’était son hésitation entre ces deux possibilités qui l’avaient laissé figé.

    Bélial s’en sortira cela dit. Mais ce n’était qu’un assaut. La brume dans l’esprit de Mirage se dissipera. 60 ans. 60 ans que le démon avait été un atout autant qu’une plaie pour l’ambassadeur, peut-être que le laisser affronter une possible mort ici serait favorable mais.. Non. Ce n’était pas encore l’heure. Il aurait probablement une meilleur opportunité de mourir pour lui plus tard, et ils étaient en territoire “allié”, ses chances de mourir étaient basses, alors autant qu’il récupère son vassal en bon état.

    Là, dans la prothèse de l’élémentaire, quelque chose s’activait, changeaient, le crochet s’oubliera plus profondément dans “l’avant bras” de l’homme, tandis qu’à peine quelques secondes plus tard, une arbalète de poing fera office de main gauche pour l’ambassadeur. Levant alors son bras mutilé, l’élémentaire visera prudemment sa cible, de l’énergie élémentaire s’accumulant derrière le carreau de phantacier qu’il s’apprêtait à tirer jusqu’à ce que…

    Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de cible.

    Les débris de l’Obseedra manipulés et broyés suite à une monstrueuse prouesse télékinétique s’abattront sur le monstre. L’expression stagnante de Mirage se verra alors, pour la première fois depuis bien longtemps, remplacée par de la pure surprise face à une telle prouesse. Avant qu’il ne reprenne ses esprits. Abaissant alors son bras armé, l’énergie élémentaire se dissipa , tandis que son regard se perdra quelques instants sur la carcasse de vaisseau. Il avait constaté les prouesses mimétiques de cette créature. Pourrait-elle faire de même avec de la télékinésie de si haut niveau ? Il ne pouvait qu’espérer que non.

    “Bon.” Marmonnera-t’il dans sa barbe; son regard trouvant finalement Zéphyr qu’il reconnaîtra en compagnie du chef des rebelles reikois et… Une républicaine ? S’approchant d’un pas pressé sans pour autant se permettre de courir, l’ambassadeur rejoindra le duo ainsi que leurs troupes et le terroriste sous premiers secours, son expression habituellement désagréable sur le visage bien que légèrement tordue par la fatigue. “Bien.”

    Annoncera-t-il avant de prendre une pause, un regard presque interrogateur à l’attention de Zéphyr, avant de rediriger ses pupilles dorées vers la sœur hématite. “Mirage, Ambassadeur du Reike. Cet homme est un ennemi à l’Empire n’ayant pas l’intention de faire mieux ici, vous ne voyez donc pas d’inconvénients à ce qu’il rentre sous ma juridiction ?”  

    Un regard méfiant à la carcasse de navire. Était-ce enfin terminé ?
    Résumé:

    CENDRES


    "La pensée sans action est un vain mirage, l'action sans pensée un vain effort."
    [Évent] La Colère des Bougeoirs - Page 22 QZRStAd
    Aphorismes du temps présent - Gustave Le Bon
    Citoyen de La République
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    Leif Brynjolf
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    Info personnage
    Race: Lycanthrope
    Vocation: Guerrier combattant
    Alignement: Loyal Neutre (juge)
    Rang: C
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t2435-leif-brynjolf-un-loup-sans-meute-fini
  • Hier à 21:35
    Je me sentais fort, sûr de moi, vraiment. Faire face à l’adversité, ne pas reculer, c’était quelque chose d’important, de vital même pour moi. En réalité, je vivais cette attaque comme j’avais vécu celle de mon village dans les monts de Celestia par ces putains de connards du nouvel ordre. Cela remontait à une vie mais c’était totalement vivace en moi. J’avais beau chasser des divinistes, rien n'atténue ma colère envers eux ou ma peine pour les mien, sans parler de ma honte d’avoir failli ce jour-là, de ne pas avoir su résister face à Seagan.

    Ma technique me semblait parfaitement bien pensée. J'avais renforcé mon organisme pour pouvoir encaisser les éventuels coups portés et j'allais de l'avant en jouant des griffes et en étant précédé de glace tranchantes permettant de faire reculer mes adversaires potentiels. Car je n'avais que faire de toute cette piétaille, moi je voulais celui au grand panache, l'Amiral Bigorneau. C'était ambitieux mais qui ne tente rien n'obtient jamais rien.

    Et là sans prévenir, je sens qu'on me stoppe dans mon élan, sans préambule et sans être face à moi. Ce n'est pas une attaque visible, non c'est insidieux, petit et mesquin on m'agresse sans se dévoiler. Putain de lâcheté des pirates, à croire que je suis destiné à croiser que des fieffés  couards. Je me sens stoppé dans mon élan, ma course effrénée prend fin d'une manière totalement inattendue alors que face à moi s'avance l'immense homme homard, un adversaire digne d'être affronté. Je sens ma cage thoracique qui se comprime, se compresse avec une violence inouïe, la pression est insupportable pour mes organes. Est-ce cela que ressentent nos adversaires quand notre main griffue se plante dans leur chair et s'enfonce dans la cage thoracique pour arracher ce qui se trouve dedans? Je m'attends presque à voir apparaître une main invisible qui sort de mon corps mon cœur encore battant et fumant ou un poumon mais il n'en est rien. C'est magique, c'est totalement déloyal.

    Stoppé net, je m'effondre quand la pression est relâchée d'un coup. Cela déchire la moitié de mon corps, toute la partie droite. J'imagine que mon adversaire n'a pas réussi son coup, bien mal lui en a pris... Si je le localise, je vais lui faire sa fête. Oui c'est ce que je pense car je n'envisage pas un seul instant que ce soit terminé, c'est un fâcheux contretemps tout simplement, je n'en ai pas fini avec eux. J'ai senti les chairs internes se déchirer et exploser, j'ai perdu mon souffle en un claquement de doigt. Ma main gauche se porte sur mon torse, chancelant, peinant à tenir debout, ma vue se brouille. Mais je suis têtu, je ne vais pas me laisser faire aussi facilement, il n'en est pas question.

    Je vois toujours le mastodonte des mers qui fonce sur moi, prêt à m'affronter, qu'il en soit ainsi au moins lui je le ... vois?
    Ma vue me jouerait elle des tours maintenant? Mon bouclier de glace a exploser comme une partie de mes organes mais ... pourquoi il n'est plus devant moi? Est-il devenu invisible? Est-il aussi lâche? Mais non... je me prends une plaque d'égout dans la mâchoire.

    Je m'effondre au sol, projeté en arrière, ma machoire brisé, je l'ai autant sentie qu'entendue en réalité. Cela résonne dans le crâne c'est fou d'ailleurs. Au sol je peine à respirer, la moitié de mon corps brûler de l'intérieur. J'ai déjà souffert mais jamais ainsi, respirer me coûte, devrais-je retenir mon souffle? Non mauvaise idée aussi, je ne peux contrôler mes poumons. La pluie tombe sur mon corps et mon visage, elle a le mérite de nettoyer le sang qui coule directement, ça évitera qu'il sèche sur moi non? Autant voir l'aspect positif de la chose.

    Si tant est que j'avais voulu parler que je n'aurais pu, ma machoire brisée refuse de bouger pour le moment, fais chié bordel. Je sais ce qu'il me reste à faire, mais c'est long et... je vois un triton qui se dresse au dessus de moi, son regard est empli d'une haine farouche et il semble ... se préparer à me cracher à la gueule? Surement. Et c'est effectivement ce qu'il fait, pour l'heure je n'ai même pas pu concentrer ma mana pour réagir, pour demander à mon corps de faire quoi que ce soit, c'est trop rapide.

    Voila qu'il se baisse vers moi et s'agenouille, je ne veux pas le laisser faire, alors de manière désespérée, quand je devrai le soigner je tente de canaliser de la glace dans ma main pour lui envoyer en pleine face mais à peine ai-je commencé mon oeuvre qu'il me crache sur la jambe. Mes yeux s'écarquillent tant de surprise que de douleur de nouveau, j'ai beau être plus résistant que la normale, je ne supporte pas mieux la douleur physique que les autres.

    C'est là qu'il se baisse encore plus et se saisit de ma jambe brûlée par sa bave caustique pour la mordre à pleine dent. Le putain de connard, il veut me bouffer comme ça, dans la rue, devant tout le monde? De manière totalement incongrue, je songe à Leo, heureusement qu'elle est pas là pour moi ça. Elle aurait été folle de rage contre ce pirate et contre moi pour avoir été assez con pour me mettre dans cette posture. Et alors que la douleur irradie dans mon corps, que mes chairs sont déchirées et arrachées... Je souris comme un idiot.

    Mon cerveau a demandé une surproduction de je sais pas quel truc hormonal pour que je supporte ça, il a du couper des choses aussi. La douleur est mienne, elle m'a envahi, des pieds à la tête, et dans cette tête je sens battre mon coeur, chaque battement est violent. Il bat la chamade, plus vite que jamais, s'épuise probablement. Je ne peux pas respirer et ... Je hurle ma douleur sans pouvoir la retenir, tu parles d'un homme, pas foutu de fermer sa gueule et crever en silence, un putain de sale clébard qui sait pas se tenir au final.

    Il finit par se relever, ma peau, mes poils, accrochés à ses longues canines acérées, mon sang coulant le long de son menton et glissant sur son cou. Ma vue se trouble, je peine à y voir, à réfléchir, à sentir autre chose que cette douleur qui me donne envie de crever, que ça s'arrête bon sang, c'est insupportable. Il semble satisfait de lui , il s'est repu,  j'attends le coup de grâce en songeant à ce regard émeraude qui emprisonne le regard de tous les malheureux qui le croisent, pas un homme ne reste indifférent à Leo, pas un, même pas moi, et elle en saura rien, c'est con non?

    J'attends le coup de grâce, au moins il va agir en guerrier. Et alors que j'attends un coup pour transpercer mon torse, déchirer ma gorge, que sais-je, je sens l'air qui déchire mes chairs... Ma jambe déjà à moitié boulotée est sectionnée presque de manière nette, presque seulement. Tout n'est pas coupé ou tranché... Non, c'eut été si pratique.

    Je sens le sang qui s'écoule à chacun des battements erratiques de mon cœur, il bat comme un fou et le sang s'écoule plus vite que je n'arrive à penser. Il se saisit de mon membre amputé et semble satisfait de son œuvre, il parle mais je n'entends pas ses paroles, ma vue est floue, mon souffle douloureux, je ne peux bouger la mâchoire.  Ma jambe en main il est maculé de sang, de mon sang et il prépare un carreau sur son arbalète de poing... Enfin il a fini de jouer, on joue pas avec la nourriture, on m'a toujours dit ça d'ailleurs. Et j'attends la fin qui refuse obstinément de venir.

    J'entends, je crois la corde qui vibre mais je ne sens pas la douleur cuisante me transpercer... Pas encore, il m'a... volontairement raté ce fieffé enculé des mers. Je tente de parler mais je ne fais que cracher du sang, et hurler de douleur dans la foulée. Ma vie s'écoule au rythme de mes battements de coeur, la jambe arrachée qui peut y survivre sans des soins magiques de haute voltige?

    L'orage et la pluie sont toujours présents, je perçois les gouttes sur mon corps. D'autres passent à proximité mais je n'entends  plus rien, ma vue est trouble. L'eau qui ruisselle le long de mes joues se perd dans le pelage de mon corps meurtri, je vais me retransformer d'ici peu et je serai incapable de supporter cela. La malédiction des titans terminera l'oeuvre de ces pirates.

    Je perçois une silhouette, de longs cheveux, petite, Leo ? Elle est venue près de moi, elle s'agenouille à mes côtés. Je souris, enfin je l'imagine car je doute de pouvoir le faire. Je ne suis que plaie et douleur et la flaque de sang qui m'entoure est signe de ma mort en suspens. Puis-je régénérer? Je doute d'en avoir le temps ou l'énergie. Non je préfère penser à mon rayon de soleil : Leo !

    J'ai beau être matinal...:


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