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Mirage
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Citoyen de La République
Perrine Trouillard
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C’est à se demander ce que j’avais bien pu manger ce matin au petit-déjeuner pour me montrer si courageuse… Il fallait croire que les tartines de beurre et de miel avaient sur moi des effets insoupçonnés. Le problème, quand on essaie d’être brave, c’est que ça finit toujours par se retourner contre nous. Il faudrait songer à avertir les débutants : difficile d’espérer changer le monde et en sortir indemne. Par amour du progrès, je parviens tout de même à m’en conforter. Tout de même, le courage, c’est bien, mais à petite dose. Il ne faut pas que j’en abuse. On ne sait jamais comment ça va se passer. Puis j’aurai peur de ne pas réussir à décrocher. Alors : non merci. J’arrête. Inutile d’insister. C’est tout pour aujourd’hui, je n’ai plus rien à donner, du moins, c’est ce que je me dis quand je vois la tâche (l’un des Touchés), dans un craquement sinistre, doubler de taille et qu’un frisson de mauvais augure glisse le long de mon échine.
— J’avais dit qu’il ne fallait pas les… Je soupire. C’est trop tard, de toute manière.
Je relève la tête, et des gouttes de pluie me tombent dans les yeux. C’est pénible, vraiment. J’ai encore du mal à croire que c’est ce qui m’a le plus dérangé à ce moment. Je n’avais aucune idée de ce qui allait me tomber dessus par la suite : mais je n’avais pas d’autre choix que d’accepter mon sort. Personne ne viendrait me chercher. J’aimerais sérieusement savoir ce que j’ai fait de mal dans ce monde, pour mériter un tel sort. Tout se précipite autour de moi – et je note le 5 septembre de l’An 5 comme le jour de ma mort. Il fallait s’y attendre après tout : un jour de pluie ne pouvait être qu’un jour pourri. J’aurai pu fermer les yeux, me retourner, me recroqueviller sur moi-même, mais je trouve ça profondément idiot de ne pas regarder la mort en face.
Ma vision se trouble et autour de moi, tout prend la couleur des flammes. Je suis littéralement en train de brûler vive. Oui, brûler. C’est vraiment con de brûler quand il pleut comme vache qui pisse. Et je vous assure, ça fait un mal de chien. C’est probablement l’une des pires expériences en chimie organique : très efficace lorsqu’il s’agit de se débarrasser d’un corps (bien qu’il faut penser cependant à broyer le reste des os calcifiés, en particulier les dents), mais très peu appréciable… Aucune épreuve, aucun cours ne m’avait préparé à ça… J’essaie de me convaincre que la douleur n’est qu’une réponse sensorielle du système nerveux, qu’il me suffit de ne pas y penser, mais c’est affreusement difficile. Il parait que mourir brûlé vif est la pire mort qu’il puisse exister. J’ai sorti ma montre de ma poche, et j’ai cassé le verre d’un coup sec : pour que l’on puisse noter l’heure de ma mort à l’autopsie. J’espère au moins que mon corps servira à la science, autrement : j’ai vraiment tout raté. C’est à se demander comment une jeune femme comme moi, bardée de diplômes et un peu poule mouillée (littéralement) sur les bords, se retrouve en train de rôtir sur place ? Mais la vraie question, c’est surtout : comment j’ai réussi à laisser ça m’arriver ? Parce que tout ça, c’est probablement de ma faute. Ou de la faute de la gravité, de l’univers, ou de ce foutu chat de Schrödinger. L’ironie, c’est que j’ai passé le tiers de ma vie à chercher à comprendre les forces qui régissent le monde, et me voilà bientôt réduite à un tas de cendres, à goûter directement de l’intérieur les principes de la thermodynamique. Je voulais être scientifique moi, pas rat de laboratoire. Les flammes continuent de venir me laper la peau, et je sens mes tissus cutanés commencer à fondre sous l’effet de la chaleur… Je me dis que parfois, la science, c’est aussi ne pas trop s’approcher de ce que l’on cherche à comprendre. Bien que j’aurais aimé le savoir avant de finir carbonisée.
J’aurais voulu pouvoir dire avec justesse ce qui s’était passé après : qu’est-ce qui avait fait réagir la créature de cette façon, pourquoi elle s’est jetée sur moi comme si je représentais le moindre danger. Je suis terrorisée, je l’avoue, et franchement vexée : j’étais peut-être la seule personne ici à avoir voulu les aider, véritablement. Je n’ai pas crié. Je ne sais pas si c’est parce que j’éprouvais la certitude de ma propre fatalité, ou s’il s’agissait simplement d’un manque de jugement : le genre qui nous mène à notre propre perte. Peut-être que j’aurai dû appeler à l’aide. Mon cœur bat la chamade, j’ai l’impression qu’il va exploser dans ma poitrine, mais je refuse catégoriquement de fermer les yeux devant la créature. Surtout maintenant que je la vois de près : ses membres sont déformés, tordus, j’ai du mal à établir un squelette complet de son anatomie dans ma tête, et sa peau est parcheminée, comme si la Corruption cherchait à prendre forme, vorace, et à s’échapper de ses pores… C’est très dommage de mourir maintenant – j’aurai aimé comprendre et déchiffrer les mystères qui se cachaient derrière une telle monstruosité. Mais la théorie se heurte brutalement à ma réalité. Ses griffes déchirent la peau de mes bras et le sang s’est mis à perler, puis à couler sur ma blouse blanche, chaud et rouge… Et peut-être que j’ai hurlé de douleur. Si c’est le cas, je n’ai pas envie de le raconter. Allez vous faire foutre : cette fois-ci, je vais vraiment crever, chouiner n’y changera rien, et ma vulnérabilité m’appartient. Il me reste au moins ça, puisque j’ai perdu Paulo, Pierrick, et mes lunettes.
C’est à ce moment précis que je me suis sentie décollé. J’ai l’impression de ne pas avoir la moindre volonté sur ce qu’il m’arrive. Je n'ai rien compris. Et je n'ai plus envie de rien comprendre. Je suis fatiguée. Cette fois-ci, j’ai fermé les yeux. C’est une capitulation que je refuse d’accepter, mais c’est la vérité. Et je réalise qu’on ne me griffe plus. Et je ne me sens plus brûler. J’ai mal, toujours, mais ça s’est arrêté. J’ai ouvert les yeux, et j’ai vu rouge encore. Mais rouge coquelicot cette fois. C’est Vanay. Et je vois au fond de ses yeux une espèce de volonté farouche, proche de l’acharnement : elle n’a pas hésité à venir me chercher. Je sens les larmes me piquer le nez. Merde hein. Franchement, ça commence à faire beaucoup d’émotions pour moi, en si peu de temps… J’ai éclaté en sanglots. J’aurais voulu la remercier, mais un merci me semble un peu léger dans cette situation, et de toute manière, je n’arrive plus à prononcer le moindre mot. Je crois que je suis sous le choc. Un médecin m’a récupéré et Vanay est repartie aussitôt…
Changement de programme :
- Je ne vais pas mourir.
- Je vais peut-être songer à changer de carrière. J’ai le sentiment que l’on vient de m’arracher à un cauchemar dont l’objectif avait été de m’emprisonner dans un rapport irréconciliable avec mon propre cerveau. C’est trop con, de ne pouvoir rien faire pour sauver sa propre peau.
- Dehors, il pleut toujours. Cette manifestation est vraiment pourrie et pleine de flotte. Je n'aurai jamais dû venir. Et ce n’est même pas encore fini. Misère.
- Je sens le cochon grillé.
- Le médecin qui me prend en charge ressemble à une dent de sagesse et je n'ai certainement pas l'air mieux.
- Les éléments de cette liste manquent de cohérence et ne présentent aucune relation significative entre eux, et vous savez quoi ? Pour la première fois de ma vie, j’en ai rien à foutre.
Je me demande si je suis contaminée...
- Résumé:
- Perrine n'est pas dans la merde (si du coup). Concentrée à aider les Touchés à rejoindre la zone de quarantaine au plus vite, à défaut de lunette et faute d'une pluie torrentielle par dessus le marché, elle ne perçoit pas ce qu'il se passe autour d'elle. Et eut-elle vu la boule de feu lancée par le sergent de Vandaos, ou la moindre attaque sur le Rassasié qu'elle n'aurait rien pu faire de toute manière. Brûlée par le feu décuplé par la créature, et les bras déchiquetés par ses attaques, elle finit par être sauvée (une nouvelle fois) par Vanay. Sous état de choc, elle se laisse prendre en charge par le médecin auquel elle a été confiée par la Drakyn.
- Action 1 : Se faire brûler vive par le feu décuplé du Rassasié.
- Action 2 : Se protéger de ses bras des attaques du Rassasié.
- Action 3 : Se laisser emporter par sa sauveuse attitrée, et prendre en charge par un médecin.
- Action 1 : Se faire brûler vive par le feu décuplé du Rassasié.
CENDRES
Citoyen du monde
Doudou Marimba
Messages : 34
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Info personnage
Race: Hybride
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique neutre
Rang: D
La pluie tombait toujours, fine mais incessante, créant des flaques sombres sur les pavés usés. Les écho de la misère qui les foulaient résonnaient en diverses lamentations, cris et autres clameurs. Le sang coulait entre les sillons de la pierre, faisant s’élever une odeur ferreuse et lourde. La fourmilière des manifestants avait pris un sacré coup et s’éparpillait de toute part, laissant le lycanthrope un espace de vide autour de lui. Il ne bougeait plus et semblait attendre une mort certaine. Pourtant le destin était un joueur cruel et ce n’était pas le moment pour le soldat de mourir. L’humiliation vicieuse exercée par les pirates avait même gagné certains badauds, qui invectivaient le blessé. L’endroit était étonnement calme et assourdissant à la fois.
La chute d’Eustache fut grandiose. Que dire, magistrale. Doudou n’en attendait vraiment pas moins de son comparse et du retenir tant bien que mal le fou rire qui menaçait d’éclater de sa gorge. Même dans les moments où ils étaient victorieux, il y’en avait toujours un pour faire rappeler qu’ils étaient surtout une belle bande de guignols. Dangereux, sans pitié et infréquentables, certes. Mais des guignols quand même. Contrairement à Marimba qui, avec le peu de respect qu’il avait pour le gros homard, s’était contenu comme il avait pu. Non pas par compassion, mais par soucis de discrétion. On ne pouvait pas en dire autant pour tout le monde. Il fallait le reconnaitre, certains des arrivistes qui s’étaient rangés du côté des pirates et certains pirates eux-mêmes, en avaient ri.
Bien sûr, quand le colosse à la cuirasse écarlate avait refait surface en se tapant son meilleur casse-croûte sur la jambe du clébard, les rires s’étaient pour le moins étranglés. Fallait pas pousser non plus, beaucoup riaient du malheur du loup-garou cependant personne ne souhaitait le rejoindre dans sa souffrance. Les héros c'était mignon sur le papier coton, mais dans la vraie vie, se faire rosser et rouler dessus comme une pâte à pain, c’était juste pitoyable à voir. Qu’on soit courageux ou pas. Aussi valeureux qu’avait pu se montrer le garde en kilt, ce n’était pas ce que les midinettes voulaient voir sous leur balcon. Les rares nobles qui souhaitaient titiller l’humanitaire ne firent que des mines dégoûtées et détournèrent le regard. Pas une âme ne vint à la rescousse de leur chevalier en armure de tartan. Là était toute l’ironie.
Pas une âme, sauf une. Une seule. Une fillette vint se démarquer du lot. Avec un jupon déchiré et trop grand pour elle, des nattes détrempées et un œil de petit animal chétif. Elle sortait d’on ne sait où et lança un regard assassin aux pirates. Elle s’agenouilla près du corps affaissé du garde et posa une main inquiète sur son épaule ensanglantée. Une jolie scène, somme toute. Les criminels des océans ne réagissaient pas outre mesure. L’amiral eut un petit rire guttural, appréciation du culot de la gamine. Saumâtre ne lui accorda pas un regard. Doudou quant à lui, regardait cette scène dont les teintes lui paraissaient fades, décolorées.
Le bien, le mal. C’était des notions débiles. Rien en ce monde ne penchait d’un côté ou d’un autre. Les contestataires qui avaient protégé l’ange friquée sous prétexte qu’elle suintait le “bien”, pour sortir des discours déplacés et phobistes. Les autres qui se rangeaient du côté de l’Amiral, dont la cruauté n’était plus à prouver, seulement car ils se retrouvaient un peu en lui, qu’il leur inspirait le “bien”. Ceux qui riaient de l’officier meurtri car il représentait le “mal”. Cette petite qui, haute comme trois pommes, soutenait les regards des pires bandits qu’elle aurait pu croiser dans sa petite vie. Car ils représentent le “mal”. C’était eux les méchants dans son histoire.
Une histoire qui se répétait sans cesse. L’hybride axolotl haussa légèrement les épaules, comme pour balayer les pensées de philosophie à la con qui venaient à lui. Il se tourna alors vers son présent et son “bien” à lui.
- Amiral, arrêtez de faire le beau et bougez-vous un peu. R’gardez moi ça, vous êtes tout déglingué !
Il attrapa avec une aisance surprenante le chapeau du chef des pirates et l’espousseta un brin. Il le reposa avec délicatesse sur le crâne de l’élémentaire, qui râlait encore et toujours dans sa barbe.
- Allons-y.
Furtif et futé, il emboîta le pas à Saumâtre, pas trop près, pas trop loin, pour atteindre ce satané port couragéen.
La chute d’Eustache fut grandiose. Que dire, magistrale. Doudou n’en attendait vraiment pas moins de son comparse et du retenir tant bien que mal le fou rire qui menaçait d’éclater de sa gorge. Même dans les moments où ils étaient victorieux, il y’en avait toujours un pour faire rappeler qu’ils étaient surtout une belle bande de guignols. Dangereux, sans pitié et infréquentables, certes. Mais des guignols quand même. Contrairement à Marimba qui, avec le peu de respect qu’il avait pour le gros homard, s’était contenu comme il avait pu. Non pas par compassion, mais par soucis de discrétion. On ne pouvait pas en dire autant pour tout le monde. Il fallait le reconnaitre, certains des arrivistes qui s’étaient rangés du côté des pirates et certains pirates eux-mêmes, en avaient ri.
Bien sûr, quand le colosse à la cuirasse écarlate avait refait surface en se tapant son meilleur casse-croûte sur la jambe du clébard, les rires s’étaient pour le moins étranglés. Fallait pas pousser non plus, beaucoup riaient du malheur du loup-garou cependant personne ne souhaitait le rejoindre dans sa souffrance. Les héros c'était mignon sur le papier coton, mais dans la vraie vie, se faire rosser et rouler dessus comme une pâte à pain, c’était juste pitoyable à voir. Qu’on soit courageux ou pas. Aussi valeureux qu’avait pu se montrer le garde en kilt, ce n’était pas ce que les midinettes voulaient voir sous leur balcon. Les rares nobles qui souhaitaient titiller l’humanitaire ne firent que des mines dégoûtées et détournèrent le regard. Pas une âme ne vint à la rescousse de leur chevalier en armure de tartan. Là était toute l’ironie.
Pas une âme, sauf une. Une seule. Une fillette vint se démarquer du lot. Avec un jupon déchiré et trop grand pour elle, des nattes détrempées et un œil de petit animal chétif. Elle sortait d’on ne sait où et lança un regard assassin aux pirates. Elle s’agenouilla près du corps affaissé du garde et posa une main inquiète sur son épaule ensanglantée. Une jolie scène, somme toute. Les criminels des océans ne réagissaient pas outre mesure. L’amiral eut un petit rire guttural, appréciation du culot de la gamine. Saumâtre ne lui accorda pas un regard. Doudou quant à lui, regardait cette scène dont les teintes lui paraissaient fades, décolorées.
Le bien, le mal. C’était des notions débiles. Rien en ce monde ne penchait d’un côté ou d’un autre. Les contestataires qui avaient protégé l’ange friquée sous prétexte qu’elle suintait le “bien”, pour sortir des discours déplacés et phobistes. Les autres qui se rangeaient du côté de l’Amiral, dont la cruauté n’était plus à prouver, seulement car ils se retrouvaient un peu en lui, qu’il leur inspirait le “bien”. Ceux qui riaient de l’officier meurtri car il représentait le “mal”. Cette petite qui, haute comme trois pommes, soutenait les regards des pires bandits qu’elle aurait pu croiser dans sa petite vie. Car ils représentent le “mal”. C’était eux les méchants dans son histoire.
Une histoire qui se répétait sans cesse. L’hybride axolotl haussa légèrement les épaules, comme pour balayer les pensées de philosophie à la con qui venaient à lui. Il se tourna alors vers son présent et son “bien” à lui.
- Amiral, arrêtez de faire le beau et bougez-vous un peu. R’gardez moi ça, vous êtes tout déglingué !
Il attrapa avec une aisance surprenante le chapeau du chef des pirates et l’espousseta un brin. Il le reposa avec délicatesse sur le crâne de l’élémentaire, qui râlait encore et toujours dans sa barbe.
- Allons-y.
Furtif et futé, il emboîta le pas à Saumâtre, pas trop près, pas trop loin, pour atteindre ce satané port couragéen.
- Spoiler:
- Résumé :Doudou observe la scène du carnage et philosophe sur la notion du bien et du mal. Une gamine prend la défense de Leif, signe peut être du véritable courage républicain. Il suit ensuite Saumâtre à distance raisonnable direction le port.
Actions :
Action 1 : Suit Saumâtre
Action 2 et 3 : Deux actions consacrées au fait de se déplacer vers le port le plus discrètement possible.
Pouvoir :
P1 : illimité/10
P2 : 4/10
Les pipi-les rarates :
- 4/5 fantassins dans les eaux du port en surveillance (1 choppé) “Ta gueule Momo, jte jure je vais te renvoyer dans l'canon.”
- 10 fantassins ont rejoint les rangs de Bigorneaux.
- 5/5 fantassins : éparpillés dans la foule du musée, ils cherchent à suivre Big/Soso/Doudou s' ils les trouvent.
Bouge toi de là, poiscaillon !
Citoyen de La République
Athénaïs de Noirvitrail
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Les Bougeoirs
Avec plein de monde
Les Brisemurailles leur étaient tombés sur le râble avec célérité. Les Optimates infiltrés dans le port n’avaient eu aucune chance. Les coups s’abattirent sur les émeutiers, jusqu’à ce qu’ils refluent vers le sud, là où les autres Optimates se repliaient, talonnés par les soldats de la Troisième Légion et les Officiers Républicains. Sous la pluie fine, le bruit de la bastonnade en était presque assourdi. Il fallait dire que les Brisemurailles ne faisaient pas dans la dentelle une fois lancés : les Optimates avaient dépassé les bornes et quelques pains dans la tronche allaient leur remettre les idées en place jusqu’à ce qu’ils détalent comme des lapins.
”Regardez-les ! cracha le caporal Tartine. Ca fait les fiers-à-bras, mais quand il s’agit de castagne, y’a plus personne !”
Redressant son casque qui avait reçu une pierre et arborait désormais un joli creux, le caporal Tartine rejoignit le reste de la troupe qui continuait à avancer à pas lents vers le port et les quais. Ces derniers furent bien vites en vue, et avec eux, le chaos ambiant. Les troupes de Vandaos semblaient aux prises avec des créatures grotesques, au milieu de la carcasse éventrée de l’Obseedra, qui pour une raison encore inconnue, avait réussi à s’écraser sur les quais.
Examinant la situation avec calme, la Générale communiqua directement avec le Préfet Pétanque et Hélénaïs.
”Préfet Pétanque, Sénatrice, … nous rencontrons des difficultés au port. Commencez à faire évacuer la manifestation dans le plus grand des calmes et déployez les troupes disponibles pour sécuriser la manifestation vers son point de sortie aux Bougeoirs. Nous allons nous joindre à la Marine pour gérer les débordements sur les quais.”
Athénaïs contempla avec gravité la situation. La créature corrompue semblait être animée d’une énergie corruptrice qui affolait la magie aux alentours. On aurait dit que celle-ci dévorait la magie et au vu des difficultés rencontrées à l’arrêter, il allait falloir sortir l’artillerie lourde.
”Chamaille, Mêche, Parlotte ! On se prépare ! Vorès : arme au clair.”
Les Brisemurailles consolidèrent le carré autour de Vorès et d’Athénaïs et dardèrent leurs armes vers la créature monstrueuse qui émergeait du navire. De leur côté, Athénaïs et Vorès, trempés par la pluie, se mirent en position de combat pour faire face. La jeune femme commença à incanter, projetant ses sens sur le navire et tissant une toile autour de lui. Rapidement, son esprit s’insinua dans l’ensemble de la carcasse, lui assurant une prise parfaite sur l’ensemble de ses éléments. Maintenant sa concentration, Athénaïs leva les bras lentement et son geste fit trembler la coque du navire. Clous, planches, quille, gouvernail, voiles … l’ensemble de ce qui constituait l’Obseedra répondait à son appel et commençait à se soulever dans les airs, chacun de ses éléments se détachant progressivement et formant une masse mortelle de matériaux en flottaison au-dessus du port.
Alors que la créature était aux prises avec d’autres forces, Athénaïs attendit le bon moment pour projeter avec force l’ensemble des morceaux de l’Obseedra en suspension sur l’horreur corrompue. Les débris du navire, projectiles mortels, s’abattirent avec fracas sur la masse informe, la transperçant de part en part et l'ensevelissant sous des tombereaux de bois, d’acier et de toiles. Le fracas créa une onde de choc puissante, qui fit frémir les Brisemurailles, tandis que la magicienne maintenait la pression sur son sortilège. Les débris continuèrent de s’écraser sur la créature, véritable pluie mortelle de matériaux, et ce jusqu’à ce que l’Obseedra en flottaison soit complètement démantelé et écrasé sur les quais. Du vaisseau shouméen, il ne restait plus rien …
CENDRES”Regardez-les ! cracha le caporal Tartine. Ca fait les fiers-à-bras, mais quand il s’agit de castagne, y’a plus personne !”
Redressant son casque qui avait reçu une pierre et arborait désormais un joli creux, le caporal Tartine rejoignit le reste de la troupe qui continuait à avancer à pas lents vers le port et les quais. Ces derniers furent bien vites en vue, et avec eux, le chaos ambiant. Les troupes de Vandaos semblaient aux prises avec des créatures grotesques, au milieu de la carcasse éventrée de l’Obseedra, qui pour une raison encore inconnue, avait réussi à s’écraser sur les quais.
Examinant la situation avec calme, la Générale communiqua directement avec le Préfet Pétanque et Hélénaïs.
”Préfet Pétanque, Sénatrice, … nous rencontrons des difficultés au port. Commencez à faire évacuer la manifestation dans le plus grand des calmes et déployez les troupes disponibles pour sécuriser la manifestation vers son point de sortie aux Bougeoirs. Nous allons nous joindre à la Marine pour gérer les débordements sur les quais.”
Athénaïs contempla avec gravité la situation. La créature corrompue semblait être animée d’une énergie corruptrice qui affolait la magie aux alentours. On aurait dit que celle-ci dévorait la magie et au vu des difficultés rencontrées à l’arrêter, il allait falloir sortir l’artillerie lourde.
”Chamaille, Mêche, Parlotte ! On se prépare ! Vorès : arme au clair.”
Les Brisemurailles consolidèrent le carré autour de Vorès et d’Athénaïs et dardèrent leurs armes vers la créature monstrueuse qui émergeait du navire. De leur côté, Athénaïs et Vorès, trempés par la pluie, se mirent en position de combat pour faire face. La jeune femme commença à incanter, projetant ses sens sur le navire et tissant une toile autour de lui. Rapidement, son esprit s’insinua dans l’ensemble de la carcasse, lui assurant une prise parfaite sur l’ensemble de ses éléments. Maintenant sa concentration, Athénaïs leva les bras lentement et son geste fit trembler la coque du navire. Clous, planches, quille, gouvernail, voiles … l’ensemble de ce qui constituait l’Obseedra répondait à son appel et commençait à se soulever dans les airs, chacun de ses éléments se détachant progressivement et formant une masse mortelle de matériaux en flottaison au-dessus du port.
Alors que la créature était aux prises avec d’autres forces, Athénaïs attendit le bon moment pour projeter avec force l’ensemble des morceaux de l’Obseedra en suspension sur l’horreur corrompue. Les débris du navire, projectiles mortels, s’abattirent avec fracas sur la masse informe, la transperçant de part en part et l'ensevelissant sous des tombereaux de bois, d’acier et de toiles. Le fracas créa une onde de choc puissante, qui fit frémir les Brisemurailles, tandis que la magicienne maintenait la pression sur son sortilège. Les débris continuèrent de s’écraser sur la créature, véritable pluie mortelle de matériaux, et ce jusqu’à ce que l’Obseedra en flottaison soit complètement démantelé et écrasé sur les quais. Du vaisseau shouméen, il ne restait plus rien …
- Spoiler:
- Message 12 ///
ACTION 1 : Athénaïs lance télékinésie P1 pour dire à Pétanque et à Hélénaïs de prendre le temps d’évacuer les manifestants shouméens sans céder à la panique
ACTION 2 : Athénaïs lance absorption magique P1 pour bloquer les sorts qui pourraient lui tomber dessus (elle maintient le sort).
ACTION 3 : Athénaïs utilise P4 télékinésie sur le Rassasié. Elle écrase l’Obseedra sur la créature façon pancake.
ACTION PNJ : Les trois escouades de Brisemurailles d’Athénaïs forment un carré pour protéger Vorès et la générale. Les deux autres escouades sont sous les ordres de Léonora.
Citoyen de La République
Orifa Sigrior
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Info personnage
Race: Valkyrie
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal mauvais
Rang: C
L’intervention des mercenaires prit également Orifa par surprise. Se tournant rapidement en les voyant arriver, elle pensait au début pouvoir s’en occuper, mais… Au vu de leur nombre, c'était impossible. Du moins, pas sans avoir de nombreuses pertes inutiles, surtout pour quelque chose d’aussi futile que de l’argent. Elle aurait bien pris les devants pour pouvoir répondre, mais elle se retrouvait toujours dans une situation d’infériorité vis-à-vis de son second, alors elle resta calme. Elle se tenait tout de même proche de ses couteaux, prête à attaquer de nouveau, mais l’elfe n’était pas du genre à pouvoir accepter des combats qu’il pouvait perdre aussi facilement. Chacun d’eux était pragmatique à sa manière, mais ils se rejoignaient sur le fait de ne pas vouloir perdre une goutte de sang pour de l’argent.
Ses yeux rubis se tournèrent vers Didier. Ce marchand était décidément très amusant, distrayant ? Du moins, il savait la surprendre même dans une situation comme celle-ci. Il arrivait à trouver une opportunité même maintenant. Il voulait donc faire voler le coffre du malheureux Victor pour récupérer son contenu ? Mais pour ne pas le récupérer lui-même en laissant la possibilité que les mercenaires refusent ou alors qu’ils se fassent attraper, c’était que son contenu devait sûrement être autre que pécunier. Cet homme qu’elle sous-estimait au début semblait en réalité plein de ressources ; ça pouvait être un avantage pour elle. S’il arrivait à tenir sa langue sur ce qu’il avait vu en suivant ce qu’on lui avait indiqué, ça pourrait être un premier test pour l’intégrer en tant que petite oreille pour le SCAR. Avec une mentalité comme la sienne, c’était certainement qu’il voulait progresser dans la vie, qu’importe où il voulait aller. À la suite de tous ces événements, elle allait le faire suivre quelque temps pour en savoir plus sur lui.
Suivant le groupe en prenant avec elle le sac rempli des documents, elle put remarquer le mouvement de Verndrick sur son épaule. Il n’était pas du genre à simuler la douleur. Se rapprochant l’un de l’autre alors qu’ils voulaient se mettre d’accord sur la suite des événements, elle fit oui de la tête pour confirmer qu’elle avait bien compris ce qu’il était en train de dire.
- Très bien.
Tournant son regard sur Cécilia en évitant que cette dernière ne la remarque :
- Elle est importante, nous sommes d’accord, mais si tu dois choisir entre ta vie et la sienne, j’espère que tu feras le bon choix. Tu sais comme moi qui sera le plus important pour la république. Va toi aussi te faire soigner, je n’ai pas envie de devoir trouver un nouveau second une fois que toute cette folle histoire sera terminée.
Déposant une main étrangement douce dans son dos entre ses omoplates alors qu’elle devenait invisible, elle lui murmura comme un petit soupir :
- Fais attention à toi, le temps que je revienne.
C’était suffisant. Il n’y avait plus personne devant elle et une fois de plus, elle se retrouva rapidement toute seule alors qu’elle recommença à courir rapidement loin de la banque. Elle était loin d’être étrangère aux planques présentes dans la ville, donc c’était un jeu d’enfant pour elle de se repérer même sous cette pluie battante. Avant de sortir, elle avait tout de même remis sa capuche pour éviter de se mouiller plus que ce qu’il faudrait. Il fallait maintenant espérer que cette eau allait pouvoir calmer les ardeurs des plus vaillants perturbateurs. Au vu des indications de Verndrick, il fallait s’attendre à ce que la fin de tout se déroule sur le port. Peut-être qu’elle allait pouvoir retrouver sa sœur Ruby ? Si c’était le cas, il valait mieux que cette dernière fasse semblant de ne pas la voir.
Avec son invisibilité ainsi que sa vitesse, personne ne la voyait en train de déambuler à travers les ruelles. Le problème était tout de même le bruit de ses pas qui la rendait bien moins discrète que normalement. Faisant du repérage par la même occasion, elle entra dans un bâtiment qui semblait quelconque extérieurement et pourtant, il y avait une entrée secrète vers une planque du SCAR. Déposant le sac dans un coffre après avoir vérifié que tout était présent et n'avait pas pris l’eau, elle fit demi-tour, verrouillant l’endroit tout en retirant ses traces avant de se diriger à la même vitesse en direction de la mairie. Par acquit de conscience, elle utilisait tout de même son senseur magique pour éviter d’être repérée ou alors de tomber sur un piège qu’elle n’aurait pas pu remarquer dans sa course.
Ses yeux rubis se tournèrent vers Didier. Ce marchand était décidément très amusant, distrayant ? Du moins, il savait la surprendre même dans une situation comme celle-ci. Il arrivait à trouver une opportunité même maintenant. Il voulait donc faire voler le coffre du malheureux Victor pour récupérer son contenu ? Mais pour ne pas le récupérer lui-même en laissant la possibilité que les mercenaires refusent ou alors qu’ils se fassent attraper, c’était que son contenu devait sûrement être autre que pécunier. Cet homme qu’elle sous-estimait au début semblait en réalité plein de ressources ; ça pouvait être un avantage pour elle. S’il arrivait à tenir sa langue sur ce qu’il avait vu en suivant ce qu’on lui avait indiqué, ça pourrait être un premier test pour l’intégrer en tant que petite oreille pour le SCAR. Avec une mentalité comme la sienne, c’était certainement qu’il voulait progresser dans la vie, qu’importe où il voulait aller. À la suite de tous ces événements, elle allait le faire suivre quelque temps pour en savoir plus sur lui.
Suivant le groupe en prenant avec elle le sac rempli des documents, elle put remarquer le mouvement de Verndrick sur son épaule. Il n’était pas du genre à simuler la douleur. Se rapprochant l’un de l’autre alors qu’ils voulaient se mettre d’accord sur la suite des événements, elle fit oui de la tête pour confirmer qu’elle avait bien compris ce qu’il était en train de dire.
- Très bien.
Tournant son regard sur Cécilia en évitant que cette dernière ne la remarque :
- Elle est importante, nous sommes d’accord, mais si tu dois choisir entre ta vie et la sienne, j’espère que tu feras le bon choix. Tu sais comme moi qui sera le plus important pour la république. Va toi aussi te faire soigner, je n’ai pas envie de devoir trouver un nouveau second une fois que toute cette folle histoire sera terminée.
Déposant une main étrangement douce dans son dos entre ses omoplates alors qu’elle devenait invisible, elle lui murmura comme un petit soupir :
- Fais attention à toi, le temps que je revienne.
C’était suffisant. Il n’y avait plus personne devant elle et une fois de plus, elle se retrouva rapidement toute seule alors qu’elle recommença à courir rapidement loin de la banque. Elle était loin d’être étrangère aux planques présentes dans la ville, donc c’était un jeu d’enfant pour elle de se repérer même sous cette pluie battante. Avant de sortir, elle avait tout de même remis sa capuche pour éviter de se mouiller plus que ce qu’il faudrait. Il fallait maintenant espérer que cette eau allait pouvoir calmer les ardeurs des plus vaillants perturbateurs. Au vu des indications de Verndrick, il fallait s’attendre à ce que la fin de tout se déroule sur le port. Peut-être qu’elle allait pouvoir retrouver sa sœur Ruby ? Si c’était le cas, il valait mieux que cette dernière fasse semblant de ne pas la voir.
Avec son invisibilité ainsi que sa vitesse, personne ne la voyait en train de déambuler à travers les ruelles. Le problème était tout de même le bruit de ses pas qui la rendait bien moins discrète que normalement. Faisant du repérage par la même occasion, elle entra dans un bâtiment qui semblait quelconque extérieurement et pourtant, il y avait une entrée secrète vers une planque du SCAR. Déposant le sac dans un coffre après avoir vérifié que tout était présent et n'avait pas pris l’eau, elle fit demi-tour, verrouillant l’endroit tout en retirant ses traces avant de se diriger à la même vitesse en direction de la mairie. Par acquit de conscience, elle utilisait tout de même son senseur magique pour éviter d’être repérée ou alors de tomber sur un piège qu’elle n’aurait pas pu remarquer dans sa course.
- Résumé:
Quitte la banque avec tous les documents avec elle.
Les dépose dans une planque pour les sécuriser
Retourne à la mairie pour pouvoir aller retrouver son groupe
Actions :
Action 1 : Avec le sac de document avec elle, lance son invisibilité | invisibilité
Action 2 : Utilise super vitesse pour aller jusqu'à une plaque du SCAR pour déposer un document |super vitesse
Action 3 : Utilise son senseur magique pour vérifier les pièges ou alors le moindre problème | Charme P1
Action troupe : 10 Agents au niveau de la barricade pour aider ( s'ils ont fini, ils reviennent aider dans la banque ) | 5 fantassins d’élite + 10 Brisemurailles envoyé par Verndrick avec pour ordre s'occuper des mercenaires puis une fois que la garde aura repris le dessus, aller s'occuper des braqueurs
Troupes:
Pouvoirs :
3/10 P2
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
Noble du Reike
Mirage
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crédits : -705
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Info personnage
Race: Elémentaire
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Neutre Neutre
Rang: B
La Colére des Bougeoirs
Dans le centre ville…
Alors que les silhouettes volantes rejoignaient le champ de bataille, l’esprit de l’Ambassadeur ne pût réellement se réjouir de l’arrivée des renforts. Après tout, le chaos commençait à s’organiser. De plus en plus de récalcitrants se faisaient neutralise, comme quoi la répression violente avait du bon, mais qu’elle n’était considérée comme barbare que lorsque les siens la pratiquaient. Les médecins républicains semblaient enfin être capable de faire leur travail, le malades s’amassaient dans la zone de quarantaine. Petit à petit, son désir d’intervenir disparaissait. Ses barrières de vapeur maintenues afin d’aider à maintenir le périmètre, il ne pût qu’observer les alentours à la recherche du conseiller royal. Le seul mystère persistant de cette situation à ses yeux
Mais quelque chose clochait.
Une ombre imposante prit place au cœur des docs, embrasant les alentours tout en se ruant sur l’homme qu’il avait choisi comme garde du corps. Cette situation n’était-elle pas bouclée ? Est-ce que quitter les yeux du champ de bataille durant quelques secondes à peine avait invité le retour du chaos ? Un moment d’immobilisme chez l’ambassadeur, son regard peinait à suivre les mouvements de la créature. Un moment qu’il aurait pu utiliser pour aider Bélial peut-être, un moment qu’il aurait pu passer à fuir et le laisser à sa mort, mais il semblerait que c’était son hésitation entre ces deux possibilités qui l’avaient laissé figé.
Bélial s’en sortira cela dit. Mais ce n’était qu’un assaut. La brume dans l’esprit de Mirage se dissipera. 60 ans. 60 ans que le démon avait été un atout autant qu’une plaie pour l’ambassadeur, peut-être que le laisser affronter une possible mort ici serait favorable mais.. Non. Ce n’était pas encore l’heure. Il aurait probablement une meilleur opportunité de mourir pour lui plus tard, et ils étaient en territoire “allié”, ses chances de mourir étaient basses, alors autant qu’il récupère son vassal en bon état.
Là, dans la prothèse de l’élémentaire, quelque chose s’activait, changeaient, le crochet s’oubliera plus profondément dans “l’avant bras” de l’homme, tandis qu’à peine quelques secondes plus tard, une arbalète de poing fera office de main gauche pour l’ambassadeur. Levant alors son bras mutilé, l’élémentaire visera prudemment sa cible, de l’énergie élémentaire s’accumulant derrière le carreau de phantacier qu’il s’apprêtait à tirer jusqu’à ce que…
Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de cible.
Les débris de l’Obseedra manipulés et broyés suite à une monstrueuse prouesse télékinétique s’abattront sur le monstre. L’expression stagnante de Mirage se verra alors, pour la première fois depuis bien longtemps, remplacée par de la pure surprise face à une telle prouesse. Avant qu’il ne reprenne ses esprits. Abaissant alors son bras armé, l’énergie élémentaire se dissipa , tandis que son regard se perdra quelques instants sur la carcasse de vaisseau. Il avait constaté les prouesses mimétiques de cette créature. Pourrait-elle faire de même avec de la télékinésie de si haut niveau ? Il ne pouvait qu’espérer que non.
“Bon.” Marmonnera-t’il dans sa barbe; son regard trouvant finalement Zéphyr qu’il reconnaîtra en compagnie du chef des rebelles reikois et… Une républicaine ? S’approchant d’un pas pressé sans pour autant se permettre de courir, l’ambassadeur rejoindra le duo ainsi que leurs troupes et le terroriste sous premiers secours, son expression habituellement désagréable sur le visage bien que légèrement tordue par la fatigue. “Bien.”
Annoncera-t-il avant de prendre une pause, un regard presque interrogateur à l’attention de Zéphyr, avant de rediriger ses pupilles dorées vers la sœur hématite. “Mirage, Ambassadeur du Reike. Cet homme est un ennemi à l’Empire n’ayant pas l’intention de faire mieux ici, vous ne voyez donc pas d’inconvénients à ce qu’il rentre sous ma juridiction ?”
Un regard méfiant à la carcasse de navire. Était-ce enfin terminé ?
- Résumé:
Action 1 : Mirage maintiens ses barrières de vapeur pour aider à garder le périmètre bouclé (Vapeur p2)
Action 2 : S'apprête à tirer sur le Rassasié mais c'est dur de viser quelque chose sous les débris d'un bateau entier donc se ravise
Action 3 : Rejoins Zéphyr et Ruby, s'introduisant et réclamant des droits sur le sort du chef des rebelles (détection mensonge p1)
CENDRES
"La pensée sans action est un vain mirage, l'action sans pensée un vain effort."
Aphorismes du temps présent - Gustave Le Bon
Citoyen du monde
Cendre
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Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
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Je me sentais fort, sûr de moi, vraiment. Faire face à l’adversité, ne pas reculer, c’était quelque chose d’important, de vital même pour moi. En réalité, je vivais cette attaque comme j’avais vécu celle de mon village dans les monts de Celestia par ces putains de connards du nouvel ordre. Cela remontait à une vie mais c’était totalement vivace en moi. J’avais beau chasser des divinistes, rien n'atténue ma colère envers eux ou ma peine pour les mien, sans parler de ma honte d’avoir failli ce jour-là, de ne pas avoir su résister face à Seagan.
Ma technique me semblait parfaitement bien pensée. J'avais renforcé mon organisme pour pouvoir encaisser les éventuels coups portés et j'allais de l'avant en jouant des griffes et en étant précédé de glace tranchantes permettant de faire reculer mes adversaires potentiels. Car je n'avais que faire de toute cette piétaille, moi je voulais celui au grand panache, l'Amiral Bigorneau. C'était ambitieux mais qui ne tente rien n'obtient jamais rien.
Et là sans prévenir, je sens qu'on me stoppe dans mon élan, sans préambule et sans être face à moi. Ce n'est pas une attaque visible, non c'est insidieux, petit et mesquin on m'agresse sans se dévoiler. Putain de lâcheté des pirates, à croire que je suis destiné à croiser que des fieffés couards. Je me sens stoppé dans mon élan, ma course effrénée prend fin d'une manière totalement inattendue alors que face à moi s'avance l'immense homme homard, un adversaire digne d'être affronté. Je sens ma cage thoracique qui se comprime, se compresse avec une violence inouïe, la pression est insupportable pour mes organes. Est-ce cela que ressentent nos adversaires quand notre main griffue se plante dans leur chair et s'enfonce dans la cage thoracique pour arracher ce qui se trouve dedans? Je m'attends presque à voir apparaître une main invisible qui sort de mon corps mon cœur encore battant et fumant ou un poumon mais il n'en est rien. C'est magique, c'est totalement déloyal.
Stoppé net, je m'effondre quand la pression est relâchée d'un coup. Cela déchire la moitié de mon corps, toute la partie droite. J'imagine que mon adversaire n'a pas réussi son coup, bien mal lui en a pris... Si je le localise, je vais lui faire sa fête. Oui c'est ce que je pense car je n'envisage pas un seul instant que ce soit terminé, c'est un fâcheux contretemps tout simplement, je n'en ai pas fini avec eux. J'ai senti les chairs internes se déchirer et exploser, j'ai perdu mon souffle en un claquement de doigt. Ma main gauche se porte sur mon torse, chancelant, peinant à tenir debout, ma vue se brouille. Mais je suis têtu, je ne vais pas me laisser faire aussi facilement, il n'en est pas question.
Je vois toujours le mastodonte des mers qui fonce sur moi, prêt à m'affronter, qu'il en soit ainsi au moins lui je le ... vois?
Ma vue me jouerait elle des tours maintenant? Mon bouclier de glace a exploser comme une partie de mes organes mais ... pourquoi il n'est plus devant moi? Est-il devenu invisible? Est-il aussi lâche? Mais non... je me prends une plaque d'égout dans la mâchoire.
Je m'effondre au sol, projeté en arrière, ma machoire brisé, je l'ai autant sentie qu'entendue en réalité. Cela résonne dans le crâne c'est fou d'ailleurs. Au sol je peine à respirer, la moitié de mon corps brûler de l'intérieur. J'ai déjà souffert mais jamais ainsi, respirer me coûte, devrais-je retenir mon souffle? Non mauvaise idée aussi, je ne peux contrôler mes poumons. La pluie tombe sur mon corps et mon visage, elle a le mérite de nettoyer le sang qui coule directement, ça évitera qu'il sèche sur moi non? Autant voir l'aspect positif de la chose.
Si tant est que j'avais voulu parler que je n'aurais pu, ma machoire brisée refuse de bouger pour le moment, fais chié bordel. Je sais ce qu'il me reste à faire, mais c'est long et... je vois un triton qui se dresse au dessus de moi, son regard est empli d'une haine farouche et il semble ... se préparer à me cracher à la gueule? Surement. Et c'est effectivement ce qu'il fait, pour l'heure je n'ai même pas pu concentrer ma mana pour réagir, pour demander à mon corps de faire quoi que ce soit, c'est trop rapide.
Voila qu'il se baisse vers moi et s'agenouille, je ne veux pas le laisser faire, alors de manière désespérée, quand je devrai le soigner je tente de canaliser de la glace dans ma main pour lui envoyer en pleine face mais à peine ai-je commencé mon oeuvre qu'il me crache sur la jambe. Mes yeux s'écarquillent tant de surprise que de douleur de nouveau, j'ai beau être plus résistant que la normale, je ne supporte pas mieux la douleur physique que les autres.
C'est là qu'il se baisse encore plus et se saisit de ma jambe brûlée par sa bave caustique pour la mordre à pleine dent. Le putain de connard, il veut me bouffer comme ça, dans la rue, devant tout le monde? De manière totalement incongrue, je songe à Leo, heureusement qu'elle est pas là pour moi ça. Elle aurait été folle de rage contre ce pirate et contre moi pour avoir été assez con pour me mettre dans cette posture. Et alors que la douleur irradie dans mon corps, que mes chairs sont déchirées et arrachées... Je souris comme un idiot.
Mon cerveau a demandé une surproduction de je sais pas quel truc hormonal pour que je supporte ça, il a du couper des choses aussi. La douleur est mienne, elle m'a envahi, des pieds à la tête, et dans cette tête je sens battre mon coeur, chaque battement est violent. Il bat la chamade, plus vite que jamais, s'épuise probablement. Je ne peux pas respirer et ... Je hurle ma douleur sans pouvoir la retenir, tu parles d'un homme, pas foutu de fermer sa gueule et crever en silence, un putain de sale clébard qui sait pas se tenir au final.
Il finit par se relever, ma peau, mes poils, accrochés à ses longues canines acérées, mon sang coulant le long de son menton et glissant sur son cou. Ma vue se trouble, je peine à y voir, à réfléchir, à sentir autre chose que cette douleur qui me donne envie de crever, que ça s'arrête bon sang, c'est insupportable. Il semble satisfait de lui , il s'est repu, j'attends le coup de grâce en songeant à ce regard émeraude qui emprisonne le regard de tous les malheureux qui le croisent, pas un homme ne reste indifférent à Leo, pas un, même pas moi, et elle en saura rien, c'est con non?
J'attends le coup de grâce, au moins il va agir en guerrier. Et alors que j'attends un coup pour transpercer mon torse, déchirer ma gorge, que sais-je, je sens l'air qui déchire mes chairs... Ma jambe déjà à moitié boulotée est sectionnée presque de manière nette, presque seulement. Tout n'est pas coupé ou tranché... Non, c'eut été si pratique.
Je sens le sang qui s'écoule à chacun des battements erratiques de mon cœur, il bat comme un fou et le sang s'écoule plus vite que je n'arrive à penser. Il se saisit de mon membre amputé et semble satisfait de son œuvre, il parle mais je n'entends pas ses paroles, ma vue est floue, mon souffle douloureux, je ne peux bouger la mâchoire. Ma jambe en main il est maculé de sang, de mon sang et il prépare un carreau sur son arbalète de poing... Enfin il a fini de jouer, on joue pas avec la nourriture, on m'a toujours dit ça d'ailleurs. Et j'attends la fin qui refuse obstinément de venir.
J'entends, je crois la corde qui vibre mais je ne sens pas la douleur cuisante me transpercer... Pas encore, il m'a... volontairement raté ce fieffé enculé des mers. Je tente de parler mais je ne fais que cracher du sang, et hurler de douleur dans la foulée. Ma vie s'écoule au rythme de mes battements de coeur, la jambe arrachée qui peut y survivre sans des soins magiques de haute voltige?
L'orage et la pluie sont toujours présents, je perçois les gouttes sur mon corps. D'autres passent à proximité mais je n'entends plus rien, ma vue est trouble. L'eau qui ruisselle le long de mes joues se perd dans le pelage de mon corps meurtri, je vais me retransformer d'ici peu et je serai incapable de supporter cela. La malédiction des titans terminera l'oeuvre de ces pirates.
Je perçois une silhouette, de longs cheveux, petite, Leo ? Elle est venue près de moi, elle s'agenouille à mes côtés. Je souris, enfin je l'imagine car je doute de pouvoir le faire. Je ne suis que plaie et douleur et la flaque de sang qui m'entoure est signe de ma mort en suspens. Puis-je régénérer? Je doute d'en avoir le temps ou l'énergie. Non je préfère penser à mon rayon de soleil : Leo !
Ma technique me semblait parfaitement bien pensée. J'avais renforcé mon organisme pour pouvoir encaisser les éventuels coups portés et j'allais de l'avant en jouant des griffes et en étant précédé de glace tranchantes permettant de faire reculer mes adversaires potentiels. Car je n'avais que faire de toute cette piétaille, moi je voulais celui au grand panache, l'Amiral Bigorneau. C'était ambitieux mais qui ne tente rien n'obtient jamais rien.
Et là sans prévenir, je sens qu'on me stoppe dans mon élan, sans préambule et sans être face à moi. Ce n'est pas une attaque visible, non c'est insidieux, petit et mesquin on m'agresse sans se dévoiler. Putain de lâcheté des pirates, à croire que je suis destiné à croiser que des fieffés couards. Je me sens stoppé dans mon élan, ma course effrénée prend fin d'une manière totalement inattendue alors que face à moi s'avance l'immense homme homard, un adversaire digne d'être affronté. Je sens ma cage thoracique qui se comprime, se compresse avec une violence inouïe, la pression est insupportable pour mes organes. Est-ce cela que ressentent nos adversaires quand notre main griffue se plante dans leur chair et s'enfonce dans la cage thoracique pour arracher ce qui se trouve dedans? Je m'attends presque à voir apparaître une main invisible qui sort de mon corps mon cœur encore battant et fumant ou un poumon mais il n'en est rien. C'est magique, c'est totalement déloyal.
Stoppé net, je m'effondre quand la pression est relâchée d'un coup. Cela déchire la moitié de mon corps, toute la partie droite. J'imagine que mon adversaire n'a pas réussi son coup, bien mal lui en a pris... Si je le localise, je vais lui faire sa fête. Oui c'est ce que je pense car je n'envisage pas un seul instant que ce soit terminé, c'est un fâcheux contretemps tout simplement, je n'en ai pas fini avec eux. J'ai senti les chairs internes se déchirer et exploser, j'ai perdu mon souffle en un claquement de doigt. Ma main gauche se porte sur mon torse, chancelant, peinant à tenir debout, ma vue se brouille. Mais je suis têtu, je ne vais pas me laisser faire aussi facilement, il n'en est pas question.
Je vois toujours le mastodonte des mers qui fonce sur moi, prêt à m'affronter, qu'il en soit ainsi au moins lui je le ... vois?
Ma vue me jouerait elle des tours maintenant? Mon bouclier de glace a exploser comme une partie de mes organes mais ... pourquoi il n'est plus devant moi? Est-il devenu invisible? Est-il aussi lâche? Mais non... je me prends une plaque d'égout dans la mâchoire.
Je m'effondre au sol, projeté en arrière, ma machoire brisé, je l'ai autant sentie qu'entendue en réalité. Cela résonne dans le crâne c'est fou d'ailleurs. Au sol je peine à respirer, la moitié de mon corps brûler de l'intérieur. J'ai déjà souffert mais jamais ainsi, respirer me coûte, devrais-je retenir mon souffle? Non mauvaise idée aussi, je ne peux contrôler mes poumons. La pluie tombe sur mon corps et mon visage, elle a le mérite de nettoyer le sang qui coule directement, ça évitera qu'il sèche sur moi non? Autant voir l'aspect positif de la chose.
Si tant est que j'avais voulu parler que je n'aurais pu, ma machoire brisée refuse de bouger pour le moment, fais chié bordel. Je sais ce qu'il me reste à faire, mais c'est long et... je vois un triton qui se dresse au dessus de moi, son regard est empli d'une haine farouche et il semble ... se préparer à me cracher à la gueule? Surement. Et c'est effectivement ce qu'il fait, pour l'heure je n'ai même pas pu concentrer ma mana pour réagir, pour demander à mon corps de faire quoi que ce soit, c'est trop rapide.
Voila qu'il se baisse vers moi et s'agenouille, je ne veux pas le laisser faire, alors de manière désespérée, quand je devrai le soigner je tente de canaliser de la glace dans ma main pour lui envoyer en pleine face mais à peine ai-je commencé mon oeuvre qu'il me crache sur la jambe. Mes yeux s'écarquillent tant de surprise que de douleur de nouveau, j'ai beau être plus résistant que la normale, je ne supporte pas mieux la douleur physique que les autres.
C'est là qu'il se baisse encore plus et se saisit de ma jambe brûlée par sa bave caustique pour la mordre à pleine dent. Le putain de connard, il veut me bouffer comme ça, dans la rue, devant tout le monde? De manière totalement incongrue, je songe à Leo, heureusement qu'elle est pas là pour moi ça. Elle aurait été folle de rage contre ce pirate et contre moi pour avoir été assez con pour me mettre dans cette posture. Et alors que la douleur irradie dans mon corps, que mes chairs sont déchirées et arrachées... Je souris comme un idiot.
Mon cerveau a demandé une surproduction de je sais pas quel truc hormonal pour que je supporte ça, il a du couper des choses aussi. La douleur est mienne, elle m'a envahi, des pieds à la tête, et dans cette tête je sens battre mon coeur, chaque battement est violent. Il bat la chamade, plus vite que jamais, s'épuise probablement. Je ne peux pas respirer et ... Je hurle ma douleur sans pouvoir la retenir, tu parles d'un homme, pas foutu de fermer sa gueule et crever en silence, un putain de sale clébard qui sait pas se tenir au final.
Il finit par se relever, ma peau, mes poils, accrochés à ses longues canines acérées, mon sang coulant le long de son menton et glissant sur son cou. Ma vue se trouble, je peine à y voir, à réfléchir, à sentir autre chose que cette douleur qui me donne envie de crever, que ça s'arrête bon sang, c'est insupportable. Il semble satisfait de lui , il s'est repu, j'attends le coup de grâce en songeant à ce regard émeraude qui emprisonne le regard de tous les malheureux qui le croisent, pas un homme ne reste indifférent à Leo, pas un, même pas moi, et elle en saura rien, c'est con non?
J'attends le coup de grâce, au moins il va agir en guerrier. Et alors que j'attends un coup pour transpercer mon torse, déchirer ma gorge, que sais-je, je sens l'air qui déchire mes chairs... Ma jambe déjà à moitié boulotée est sectionnée presque de manière nette, presque seulement. Tout n'est pas coupé ou tranché... Non, c'eut été si pratique.
Je sens le sang qui s'écoule à chacun des battements erratiques de mon cœur, il bat comme un fou et le sang s'écoule plus vite que je n'arrive à penser. Il se saisit de mon membre amputé et semble satisfait de son œuvre, il parle mais je n'entends pas ses paroles, ma vue est floue, mon souffle douloureux, je ne peux bouger la mâchoire. Ma jambe en main il est maculé de sang, de mon sang et il prépare un carreau sur son arbalète de poing... Enfin il a fini de jouer, on joue pas avec la nourriture, on m'a toujours dit ça d'ailleurs. Et j'attends la fin qui refuse obstinément de venir.
J'entends, je crois la corde qui vibre mais je ne sens pas la douleur cuisante me transpercer... Pas encore, il m'a... volontairement raté ce fieffé enculé des mers. Je tente de parler mais je ne fais que cracher du sang, et hurler de douleur dans la foulée. Ma vie s'écoule au rythme de mes battements de coeur, la jambe arrachée qui peut y survivre sans des soins magiques de haute voltige?
L'orage et la pluie sont toujours présents, je perçois les gouttes sur mon corps. D'autres passent à proximité mais je n'entends plus rien, ma vue est trouble. L'eau qui ruisselle le long de mes joues se perd dans le pelage de mon corps meurtri, je vais me retransformer d'ici peu et je serai incapable de supporter cela. La malédiction des titans terminera l'oeuvre de ces pirates.
Je perçois une silhouette, de longs cheveux, petite, Leo ? Elle est venue près de moi, elle s'agenouille à mes côtés. Je souris, enfin je l'imagine car je doute de pouvoir le faire. Je ne suis que plaie et douleur et la flaque de sang qui m'entoure est signe de ma mort en suspens. Puis-je régénérer? Je doute d'en avoir le temps ou l'énergie. Non je préfère penser à mon rayon de soleil : Leo !
- J'ai beau être matinal...:
Action 1 : je souffre bruyamment
Action 2 : je veux mourir mais je sais pas trop... et si j'essayais de régén... c'est dur...
Action 3 : Oh Leo t'es venue pour moi?
Bref tentative de regen P3 pour la forme pour dire qu'il s'accroche pour voir sourire Leo une dernière fois?
PNJ
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La Colère des Bougeoirs
TOUR 12
Boulevard des Mages Rondelets
Pancrace - Gunnar
Pendant que le Capitaine Bremer faisait honteusement repousser les racines de sa pilosité faciale à l’abris des regards indiscrets, Dosian et ses collègues finissaient de faire évacuer les Optimates et de préparer le chemin pour la fin de la manifestation. Le moral n’est pas exactement au beau fixe parmi les Officiers Républicains mais il fallait tenir bon, et au moins si les gardiens de la paix avant tout étaient lessivés tant littéralement que figurativement, il y avait quand même une bonne nouvelle qui bien que toute relative parvenait à mettre un peu de baume au coeur: le ciel commençait enfin à se calmer. L’orage intempestif qui abattait un déluge depuis des heures sur le finistère de Sekaï commençait à s’amoindrir, la pluie se clairsemait pas mal alors que les vents qui soufflaient avec rage s’appaisent également et cessent de hurler aux oreilles des républicains.
Alors qu’une telle nouvelle aurait de quoi redonner le sourire aux Officiers, il faut forcément que quelque chose d’autre ne vienne jeter une ombre au tableau n’est-ce pas? Une clameur, ou plutôt un chant. Un chant dont l’air n’est pas forcément reconnu immédiatement par la plupart des Officiers mais que certains à force de travailler dans les quartiers les plus défavorisés de la ville ont fini par mémoriser, ne serait-ce que son rythme. L’hymne de Shoumeï s’élève dans les airs et sa mélodie paraît de loin aux représentants de l’ordre, et son entente ne signifie qu’une seule chose, c’est que l’arrivée du cortège principal est imminent. Coordonner l’évacuation de la manifestation avec des hommes fatigués et éreintés quand ils ne sont pas blessés ne va pas être aisé si la procession qui défilera n’est pas exactement coopérative, mais d’un autre côté la foule elle aussi doit être fatiguée, surtout que les shoumeïens ne doivent pas plus avoir eu la chance de s’abriter de la pluie que les Officiers. Un des agents de liaison aux côtés de Pancrace finit par recevoir de maigres directives d’un Pétanque un peu trop colérique:
”Euhm… alors, euh… le-le Préfet dit qu’il faut manier un peu le train des tire-aux-flancs et queeeuh…” le type met une main à son oreille pour occulter un peu le son de la pluie et des chants et mieux s’entendre penser. ”Euh… et qu’il faut escorter la délégation pour ne pas qu’il leur arrive quoi que ce soit.” L’agent regarde l’Officier Dosian avec un air un peu étonné avant de sourire un peu. ”Dis donc Pan, le Préfet avait l’air sacrément chafouin, on peut s’estimer heureux de pas être là bas avec les Commies hein… dis, pour combien t’es Commissaire aujourd’hui?”
- OBJECTIFS & PRÉCISIONS FRONT OUEST GP:
- Objectifs:
Boulevard: Retrouver et capturer Jamby: 0/1ÉchecBoulevard: Combattre l’incendie: 30%
Redresser les barrages: 50%
Évacuer la foule du parvis: 33%
Escorter la délégation à la tête du cortège: 0%
Survivre: 60%
Maintenir l’ordre: 85%
Précisions:
— Les intempéries se calment, il n’y a plus d’éclairs ni de vents violents, seule une légère brise persiste et la pluie s’est affinée mais n’a pas disparue.
— Vous entendez l’hymne de Shoumeï se rapprocher du Boulevard
— La foule est calme et solidaire.
— Là où elle est présente, la foule est tellement dense qu’elle agit comme un écran, il vous est impossible d’y traquer un PJ/PNJ particulier qui y ferait profil bas et encore plus via une action de dissimulation, les Senseurs Magiques sont brouillés par la concentration d’individu à moins que quelqu’un ne se démarque en utilisant au moins un P2.
— La foule est désormais entrain de quitter le parvis de la Mairie pour se diriger vers l’ouest sur le chemin de retour vers les Bougeoirs, les groupuscules d’émeutiers s’étiolent dans les rues.
États de santé:
Gunnar: MÉDIAN menton ouvert, contusions sérieuses. Tu sens les follicules de ta barbe se régénérer et le picotement caractéristique d’une barbe de trois jours te picoter le menton.
Quartier du Musée
Leif
”Monsieur?”
La voix fluette semble être terriblement lointaine, mais Alice se tient à genoux à côté du soldat de la GAR avec de petits yeux exorbités. Elle habite à Courage, elle n’y est pas né, mais c’est la seule ville dont elle se souvient, elle était trop petite pour se rappeler de sa maison à Shoumeï hormis de vagues images et elle considère bien plus le taudis dans lequel elle habite aux Bougeoirs comme sa vraie maison que celle des histoires nébuleuses que son père lui raconte avec nostalgie. La gosse tient la main du lycanthrope, elle n’a pas peur de lui, non pas qu’elle en ait déjà vu beaucoup en vrai mais plutôt que dans les livres de religion on y raconte qu’ils sont ainsi grâce aux Titans, donc c’est un don, quelque chose de bien non? Elle ne sait pas trop, mais en même temps ce sont des questions compliquées auxquelles elle n’a pas l’âge de réfléchir, tout ce qu’elle sait, c’est que les Huits la protège, c’est ce que son père lui répète tout le temps quand elle part le matin pour gagner trois cuivres dans les rues.
Là elle aimerait juste bien que les Huits protègent surtout le monsieur.
Alice ose pas trop regarder la hanche du monsieur, la pluie torrentielle qui la détrempe jusqu’aux os fait justement apparaître le sien d’os, en nettoyant à chaque fois le sang qui pulse en dehors du moignon de cuisse au rythme des battements de coeur emballés du lycan. La flotte qui tapisse la rue se teinte de rouge à ses genoux et la môme a un peu peur. C’est marrant ça, elle avait voulu faire honneur au nom de sa ville, Courage, c’est bien Courage, elle voulait être courageuse, alors elle s’était dressée devant les méchants de tout à l’heure qui avaient failli tuer le monsieur mais elle ne s’était pas rendue compte en le faisant d’à quel point elle était terrorisée de l’avoir fait, ce n’est que quand ils sont partis en les laissant là tout seuls qu’elle s’était aperçue du tremblement dans ses jambes et de l’humidité sur ses cuisses trempées par la pluie qui était devenue poisseuse. Ils étaient tout seuls au milieu de la rue, et même si la pluie commençait lentement à s’amoindrir et que l’orage se calme un peu, le picotement de la pluie sur les pavés est leurs unique companion et Alice n’y trouve rien d’étrange. Personne n’est venu les aider, et ça ne la choque pas. Là maintenant, en serrant la main du lycanthrope qui mourrait à vue d’oeil d’une main et sa précieuse croix diviniste de l’autre, elle commençait un peu à se demander si les risques qu’elle avait pris serviraient à quelque chose, elle l’espérait de tout coeur. Elle espérait que ça finisse bien, pour qu’une fois au moins il y ait un peu de bien dans cette vie.
”Monsieur faut pas mourir.” Sa voix tremble en serrant un peu plus la main du blessé.
Elle espérait qu’il allait s’en sortir, elle aurait fait un peu de différence pour une fois.
”D’accord? Monsieur?” Alice chouine un peu alors que la peur de tantôt se desserre dans son ventre et ne libère quelques sanglots.
Elle espérait, parce qu’elle aussi au final elle était en colère. Elle espérait parce qu’elle en avait marre de voir son papa survivre au lieu de vivre, de ne plus le voir rire, sourire, mais mourir à petit feu. Elle en avait marre de voir sa peine à lui dans ses yeux en voyant leur misère à eux et son corps chétif à elle, elle en avait marre de voir les méchants toujours gagner dans la rue, dans le travail, dans la vie, elle voulait que les gentils gagnent un peu aussi pour une fois.
Pour une fois.
Les poils du lycanthrope se rétractent et il reprend une apparence humaine tandis que les doigts d’Alice se resserrent sur une paume de main tout à fait normale, et le tein pâle de la peau du blessé font lentement s’éteindre l’espoir qu’elle voulait pourtant nourrir avec tant de naïveté. Ses yeux filent malgré elle vers la jambe mutilée du lycanthrope et elle voit le sang continuer de s’écouler sur le pavé, moins vite, mais toujours aussi rouge, toujours aussi précieux.
”Monsi…” la voix d’Alice se brise un peu, en même temps que son espoir vacille.
Les Rues
Carl - Léonora
Les organes des Officiers Républicains étalés au sol ne sont pas la seule chose qui puisse se découper au couteau dans les rues de Courage, la tension est elle aussi suffisamment épaisse pour être palpable, et dans les deux regards shoumeïens couleur émeraude qui s’échangent, chacun d’un côté de la loi, les deux Sanglots qui épaulent le Serpent peuvent voir l’incertitude de l’entente tacite que chacun souhaiterait voir. L’ambiguïté de la situation est d’autant plus renforcée par une phrase de plus de la part de la Lieutenant et comme pour honorer le poids de son question, la pluie décide de s’apaiser quelques peu tandis que l’orage se transforme progressivement en une simple averse et que les vents ne se taisent pour leur laisser la parole.
L’allègement du martèlement de la pluie sur le pavé permet alors aux deux expatriés d’entendre un chant monter à travers les rues, un chant que leurs oreilles n’avaient pas entendu depuis plusieurs années, celui non pas des Bougeoirs, mais de Shoumeï. La liturgie choisie jadis par le Haut Prêtre Satochi pour servir d’hymne à la théocratie se met à résonner doucement au loin grâce à l’accalmie de la météo et s’ils sont trop loin pour que les paroles ne leur parviennent autrement que de façon diffuses, l’air est clairement reconnaissable. Une telle démonstration ne peut signifier qu’une seule chose, c’est qu’aujourd’hui la Colère des Bougeoirs a obtenu gain de cause et que le cortège amassé sur le parvis de la Mairie s’est remis en mouvement, probablement pour quitter le Centre-Ville et retourner vers le quartier miséreux où là bas rien n’avait changé, et rien ne changera probablement jamais. Les quatre yeux de jade continuent de se dévisager attentivement tandis que la réponse du Serpent à la question de la Lieutenant en sous-nombre reste toujours en suspens, mais alors qu’ils s’apprête à y donner suite c’est un autre type de son qui interrompt le chef de la Pègre de Justice, celui des bottes militaires sur le pavé trempé. Un rapide coup d’oeil derrière de Hengebach permet à Sorince d’apercevoir les silhouettes des Brisemurailles et de la Force Unifiée de la 3ème qui rattrapent tant bien que mal la vitesse fulgurante de leur dirigeante, et s’ils seront bientôt là, alors les cadavres d’Officiers allongés dans la flotte rougeoyante n’auront pas besoin d’être très loquaces pour raconter une histoire.
- OBJECTIFS & PRÉCISIONS MUSÉE CV:
- Objectifs:
Survivre: 50%
Orienter l’ambiance de la foule vers l’Ordre ou le Chaos: -32%
Précisions:
— Les intempéries se calment, il n’y a plus d’éclairs ni de vents violents, seule une légère brise persiste et la pluie s’est affinée mais n’a pas disparue.
— L’hymne de Shoumeï est audible au loin.
— La foule est désormais entrain de quitter le parvis de la Mairie pour se diriger vers l’ouest sur le chemin de retour vers les Bougeoirs, les groupuscules d’émeutiers s’étiolent dans les rues.
- OBJECTIFS & PRÉCISIONS MUSÉE GP:
- Objectifs:
Survivre: 50%
Maintenir l’ordre: 85%
Précisions:
— Les intempéries se calment, il n’y a plus d’éclairs ni de vents violents, seule une légère brise persiste et la pluie s’est affinée mais n’a pas disparue.
— La Place et le Quartier du Musée sont juxtaposés.
— Le trajet à vol d’oiseau en direction du Port ne passe pas par la place du Musée.
— La foule est désormais entrain de quitter le parvis de la Mairie pour se diriger vers l’ouest sur le chemin de retour vers les Bougeoirs, les groupuscules d’émeutiers s’étiolent dans les rues.
États de santé:
Leif: CRITIQUE hémorragie létale à la jambe droite, hémorragies sérieuses aux deux bras, barotraumatisme lourd, pneumothorax traumatique droit, essoufflement, douleurs thoraciques aigües, tachycardie, taillades superficielles sur le bras droit, contusions sévère à la mâchoire.
Mairie et le Parvis
Konrad - Orifa - Didier
L’effervescence au sein du QG est à son paroxysme, le Préfet Pétanque un peu trop nerveux à cause de l’effet des arcanes de son subordonné continue d'organiser les différentes escouades d’OR et se met rapidement à hurler ses ordres après les agents de liaison à la moindre incompréhension ou imprécision lorsque ses injonctions ne sont pas obéies à la lettre. Le DSI du SCAR repasse régulièrement à travers la pièce pour distribuer des informations et des directives, tandis que le Commandant des Effraies d’Acier continue de superviser les environnements plus proches de la Mairie et du Parvis pour toute la durée de l’évacuation de ce dernier. Dans l’ensemble les institutions républicaines se coordonnent avec une efficacité relative depuis le départ de la Général de Noirvitrail, et ce partiellement dû aux exactions magiques du Commissaire Lightborn. Lorsque l’agent Vindroekir du SCAR accède soudainement au centre de commandement en présentant une femme blessée qu’il prétend être Cécilia Genova au reste du QG, les unités présentes à l’intérieur essaient déjà de prendre la jeune femme en charge aussi rapidement que possible mais non sans un certain scepticisme, et alors que les quelques unités médicales en place à la Mairie s’affairent pour répondre aux demandes de la Sénatrice de Casteille et accueillir des blessés, le reste des forces de l’ordre présentent au sein du bâtiment essaient de faire de la place et de préparer l’intérieur du rez-de-chaussée pour pouvoir l’ouvrir au public. Toute la difficulté de la tâche est de déplacer le commandement un étage plus haut tout en aménageant l’entrée et les salons à côté pour pouvoir faciliter les premiers soins. La manifestation était bientôt terminée mais les gardiens de la paix allaient encore avoir besoin de leur quartier général s’ils espéraient pouvoir coordonner le nettoyage des rues, l’extraction des manifestants vers les Bougeoirs et la prise en charge des blessés et des dégâts matériels les plus urgents.
Au côtés de Cécilia, Didier se retrouvait lui aussi installé sur une des chaises de l’infirmerie temporaire dressée dans un petit salon, là où moins d’une heure plus tôt le Commissaire Lightborn s’était également fait soigner ses tympans dysfonctionnels. La nièce du Président arborait une mine fermée et pensive, perdue quelque part sans doute entre les méandres de son grief et de sa propre tristesse, ou contemplant peut-être avec désespoir la montagne colossale qui lui restait encore à gravir. Lorsque les médecins quittèrent finalement son chevet après avoir bandé ses bras et stoppé plus correctement les saignements qui maculaient ses membres meurtris, la jeune femme finit après un moment interminable par tourner la tête vers Didier pour lui adresser mornement la parole:
”Le SCAR…” Elle fait une petite moue avant de le regarder dans les yeux et de continuer avec un ton las trahissant son épuisement. ”... les gens à la Banque des Chaînes, ils étaient probablement du SCAR. Le dire à haute voix c’était signer notre arrêt de mort à tout les deux.” Elle fait allusion au remerciement du marchand tout à l’heure en continuant, ”Donc la gratitude est partagée, je suppose que je suis…” heureuse? ”Ce que je veux exprimer, c’est que c’est probablement une bonne chose que vous ayez su tenir votre langue là bas.” L’ultime héritière du Président plisse légèrement ses yeux en demandant au marchand. ”Que faisiez-vous avec eux à l’intérieur de la Banque? Et vous connaissiez monsieur Kister de surcroit, vous n’êtes pas n’importe qui. Quel est votre nom?”
Pendant ce temps, la Directrice des Opérations Spéciales du SCAR court à toute jambes dans les rues de Courage pour rejoindre la Mairie après avoir sécurisé les carnets d’Exousia concernant la Pègre locale, et l’assassin remarque d’abord la pluie qui s’amenuise légèrement dans les gouttes de plus en plus fines et le vent de plus en plus calme avant que son attention ne dévie ensuite vers le chant qui parvient à ses oreilles. Un chant dont elle ignore certes les paroles, mais un chant d’un air beau, liturgique, presque communial, la mélodie des voix s’élève lentement au fur et à mesure de la progression de l’espion et va crescendo jusqu’à ce qu’elle entende distinctement l’hymne shoumeïen en arrivant sur la place principale du Parvis. Dehors ce sont des dizaines de milliers de manifestants, de peuple des Bougeoirs, de républicains opprimés et laissés pour compte par le capitalisme qui se mettent en marche dans une procession solidaire et solennelle. Après autant de violences et de débordement, après une marche sensée être pacifique et qui avait été parasitée par des détracteurs tous plus désinvestis les uns que les autres dans la cause populaire, l’unité shoumeïenne et la volonté du peuple avait finalement obtenu une victoire. Un gain bien maigre fait pour l’instant de promesses et de paroles mais qui, avec du temps, pourrait peut-être porter des fruits bien tangibles si on leur donnait cette chance. Mené par la délégation shoumeïenne à sa tête, le cortège des Bougeoirs se dirigeait vers le Boulevard des Mages Rondelets pour évacuer en direction de son quartier de départ. La DOS du SCAR remonta à contre courant la masse de corps qui défilait en direction de l’ouest et parvint tant bien que mal aux portes de la Mairie pour voir qu’un drapeau portant le symbole universel de la Croix Bleue avait été accroché sur le fronton afin de rallier les blessés à l’entrée. Des manifestants écorchés, aux membres parfois cassés ou aux têtes enturbannées de pansements de fortune s’agglutinaient sur les plus hautes marches du Parvis afin d’accéder à des soins, et lorsque Sigrior entra dans le bâtiment elle pu constater de l’activité qui s’emparait du QG.
Bureau d’Arès
Hélénaïs
”À ce propos.”
La Perfectionniste venait tout juste de quitter la pièce que la Sénatrice adressait déjà des remerciements à l’Aldobrandini assise dans le fauteuil de Maire, mais Lucia en dépit de la victoire apparente qu’Hélénaïs mentionnait, arbore quant à elle un regard sombre de consternation. Il n’y avait plus dans le bureau que les trois femmes dont l’une d’elle muette comme une tombe ne s’exprimait que très peu, et la Matriarche sembla balayer la demande de subvention de de Casteille en changeant de sujet abruptement:
”J’espère que vous vous rendez bien compte que les solutions déployées aujourd’hui risquent bien de n’être que des pansements temporaire à un problème de fond plus enraciné qu’un simple Maire Optimates. Je ne suis pas portée sur la discrimination moi-même, mais il existe une différence fondamentale culturelle entre le peuple républicain et le peuple shoumeïen.” Les doigts de l’Aldobrandini caressent doucement le vernis du bureau rayé par l’intervention de la Général tantôt. ”La République tient très à coeur à sa liberté de pensée, sa liberté d’opinion, de culte, d’idéologie qu’elle soit politique économique ou sociale. Les Shoumeïens sont tout le contraire, ils ont des traditions bien arrêtées concernant leur religion et leur peuple vient d’une théocratie où la foi faisait loi, mais où les castes découpaient également les classes sociales d’une façon bien plus nette qu’un portefeuille républicain ne pourra jamais le faire. Il y aura des problèmes de cohabitation, c’est inévitable.” Tassant quelques dossiers sur sa table pour dégager un peu son nouveau bureau, la Maire poursuit, ”Et quand ils surviendront je ne serai sans doute plus à ce post pour m’men occuper, de ce que j’ai cru comprendre, Blaiddyd n’est pas exactement hors course.” Les yeux de Lucia furètent discrètement en direction d’Hélénaïs, comme pour sous entendre qu’elle ne savait pas non plus ce qu’il adviendrait de la Sénatrice après son coup d’éclat. ”Je suppose que si la Maison Bleue m’a désigné c’est qu’elle approuve dans l’immédiat la démarche, ou du moins qu’elle reconnait la nécessité d’un remplacement temporaire à notre cher Arès, sinon ils auraient simplement ordonné sa remise en fonction. N’est-ce pas?”
Lucia Aldobrandini se love un peu plus dans son fauteuil, refermant ainsi les plis de son chemisier sur la dentelle de son décolleté et soustrayant un peu plus son visage à la lumière en contre-jour de la baie vitrée derrière elle. Soudainement, l’aspect envoûtant et insidieux de la Matriarche disparait au profit d’un portrait plus honnête de sa personne, celui d’une femme bien plus rompue aux froideurs de la politique que ce que son charme ne laisse d’abord supposer.
”Même problème pour toute éventuelle subventions, si je verse une quelconque aide financière aux Bougeoirs, qu’est-ce qui empêchera Blaiddyd en revenant au pouvoir d’instaurer des taxations défavorables aux shoumeïens? Les ciergeries par exemple pourront faire l’objet d’une imposition déloyale avec comme prétexte de récupérer ce qui a été investi en premier lieu.” En parlant, la voix de la Maire racle ses cordes vocales pour trahir sa maturité mais aussi une légère utilisation de tabac. ”Et ce n’est qu’un exemple, il y aura une infinité de pirouettes pour s’attaquer économiquement aux Bougeoirs s’il le souhaite, et une fois que l’AGIR sera sur le coup il sera impossible pour le citoyen lambda de vérifier les chiffres pour déterminer combien d’or sera levé de la population des Bougeoirs, leur donner une aide financière maintenant c’est donner un prétexte à Arès pour qu’il saigne les Bougeoirs au porte-monnaie plus tard. J’ai déjà des doutes sur la bienfaisance effective qu’aura la générosité de Madame la Perfe-” Elle se fait interrompre par un toc discret à la porte du bureau, et ses yeux filent derrière Hélénaïs. ”... la Perfectionniste. Entrez.”
La porte s’ouvre sur une Effraie d’Acier venant informer la Maire:
”Madame la Maire, nous avons ouvert la Mairie au public pour commencer à accueillir les premiers blessés comme demandé, nous avons également mis la main sur Mademoiselle Cécilia Genova.”
”P-” Tranchant subitement avec la confiance malicieuse dont faisait preuve la Matriarche jusqu’ici, la bouche de Lucia s’ouvre de stupéfaction pour afficher son étonnement. ”Pardon?”
En même temps ce n’est pas tout les jours que la nièce du Président revient d’entre les morts.
- OBJECTIFS & PRÉCISIONS MAIRIE GP:
- Objectifs:
Décider de comment disperser la foule: 0%EchecPrendre une décision par rapport à Vorès: 0/1
Faire évacuer la foule du parvis: 10%
Coordonner la fin de la marche: 10%
Survivre: 60%
Maintenir l’ordre: 85%
Précisions:
— Les intempéries se calment, il n’y a plus d’éclairs ni de vents violents, seule une légère brise persiste et la pluie s’est affinée mais n’a pas disparue.
— La foule est calme
— La foule est tellement dense qu’elle agit comme un écran, il vous est impossible d’y traquer un PJ/PNJ particulier qui y ferait profil bas et encore plus via une action de dissimulation, les Senseurs Magiques sont brouillés par la concentration d’individu à moins que quelqu’un ne se démarque en utilisant au moins un P2.
— La foule est désormais entrain de quitter le parvis de la Mairie pour se diriger vers l’ouest sur le chemin de retour vers les Bougeoirs, tandis que les émeutes persistent dans les rues annexes du Centre-Ville là où il y a eu des débordements.
États de santé:
Konrad: MÉDIAN barotraumatisme sévère, mouvements douloureux, céphalée sérieuse
- OBJECTIFS & PRÉCISIONS NGR:
- Objectifs:
Négocier/Valider l’acceptation des mesures avec Lucia Aldobrandini: 100%Définir la composition du parti neutre de la commission tri-parti: 100%
Soigner les blessés: 0%
Gérer Cécilia: 0%
Précisions:
— Les intempéries se calment, il n’y a plus d’éclairs ni de vents violents, seule une légère brise persiste et la pluie s’est affinée mais n’a pas disparue.
Quartier de la Tour-Chaussée
Bigorneau - Saumâtre - Doudou - Eustache
Parfois les plans ne veulent tout simplement pas fonctionner.
Enfin la plupart du temps ceux de l’Amiral Bigorneau fonctionnent hein. En partie. Plus ou moins. Un peu. Y’a des fois ça marche et puis y’en a d’autres pas trop. Bref, un plan c’est un plan, et là maintenant il allait falloir improviser un peu, parce que s’il y avait bien une distraction majeure qui occupait les gardiens de l’ordre sur les quais et déviait toutes les attentions d’une quelconque surveillance sur le sud de la digue, ça faisait quand même un sacré paquet de casques bleus amassés pas si loin d’eux que ça. En déboulant sur la promenade qui jouxte le Pont de la Tour-Chaussée où Saumâtre reconnait encore quelques cadavres d’Officiers meurtris qui étaient déjà là quand il avait fuit tout à l’heure, les Brumeriverains constatent non seulement que la pluie et la tempête commencent à se calmer alors que les gouttes se font moins grosses et l’averse moins violente, mais qu’en plus au sud de la cité le cortège pro-Optimates n’est plus en vue. L’équipage des pirates de la Flotte Sans-Nom se précipite sans plus attendre vers la côte en descendant des sentiers habituellement utilisés par les amoureux et les nobles badauds, pour regagner les flots avant même de courir le risque de se faire repérer par l’Amiral toujours perchée sur son vaisseau volant au dessus du chaos des docks. Si les premiers forbans sautent à l’eau sans se faire prier, certains d’entre eux s’attardent pour constater avec incompréhension le nuage de caissons de chargements, de cordages, de voilures et de… gens? qui commence singulièrement à s’élever au dessus des quais.
En dépit des bizarreries qui ne sont sûrement pas leurs affaires, les pirates n’ont toujours qu’un objectif en tête, affaiblir la marine républicaine en frappant là où ça fait mal, et pour l’instant ils doivent faire face à l’imprévu principal: les cales sèches de Port-Wessex contenaient sûrement leurs propres stocks de poudre à canon mais avec l’orage inopiné qui vient de s’abattre et la bruine qui continue de tomber, il y a fort à parier qu’elle ne prendra pas.
Les docks
Citadine Mangeoir - Bélial - Zéphyr - Mirage - Takhys - Vandaos - Ruby - Athénaïs - Kieran - Xera - Fulgurys - Vanay - Jamby - Verndrick
Un jour, quelqu’un a regardé dans l’abîme noire de l’humanité et lui a dit que “...le triomphe de la vie ne tient qu’à l’effort acharné des hommes et femmes de bien. La mort n’a besoin que de l’inaction, l’entropie inéluctable fera le reste.” Depuis le petit matin de ce cinq Septembre, le désordre n’avait fait de cesse de s’intensifier jusqu’à culminer ici sur les quais tandis que l’Obseedra avait été déposé à même le sol et qu’un nouveau danger hors norme s’était déclaré. Pour la première fois alors que les rues de Courage retournaient lentement à un calme relatif et que la pluie battante qui s’abattait sur la ville depuis maintenant des heures commençait enfin à clairsemer un peu, l’ordre, semblait faire son retour sur la cité. Sur les quais qui avaient été désignés par le commandement comme zone de quarantaine, les médecins trop peu nombreux s’affairaient à traiter les premières priorité, la sirène aux lourds dégâts traumatiques internes montrait des signes de stabilisation encourageant, la blondinette apportée tantôt par une colossale Drakyn rouge grenat avait elle aussi subie de lourds dégâts mais son pronostic vital n’était pas engagé, et la poignée d’autres Touchés par la corruption étaient ramenés à l’intérieur de l’entrepôt.
Le docteur Jilibret déposait délicatement Perrine Trouillard sur un des lits dont elle avait ironiquement supervisé le déploiement tantôt, et commence à inspecter les rougeurs importantes qui se déclarent sur sa peau exposée là où l’air s’était mis à bouillir dehors. L’état de ses bras en lambeaux portaient de très nombreuses entailles mais d’aucune ne paraissait suffisamment profonde pour inquiéter Jilibret, et le docteur tendit la main vers une bassine d’eau pour y récupérer un…
”Hein?” Le praticien écarquille les yeux en voyant le bout de tissu qu’il s’apprêtait à saisir s’élever lentement. Il attrape le linge et le palpe avec confusion, sans trouver de réponse à ce phénomène plus qu’étrange. ”Qu’est-ce que…” Sa réflexion est coupée lorsqu’il commence à se sentir léger, et c’est très différent d’un malaise.
À l’extérieur de l’entrepôt de quarantaine, dans une des petites rues qui donne sur les quais, Kieran Ryven est assis contre un mur à l’écart des combats, le Dragon du Razkaal fatigué par cette journée sans fin a déjà distribué ses ordres et il peut entendre un semblant de calme revenir sur les quais après le fracas assourdissant du démantèlement de l’Obseedra. Gourde en main, il boit quelques rasades d’eau pour se soulager, la pluie commence à s’alléger, les manifestants qui essayaient d’outrepasser le périmètre de la quarantaine se sont également vite calmés, les choses commencent à rentrer dans l’ordre dans cette ville dont il est Prévôt. En tournant sa tête cornue le Razkaalien aperçoit un groupe curieux composé de Zéphyr, Ruby et Mirage venir installé un corps inanimé à une vingtaine de mètres de lui avant de lui prodiguer des premiers soins. Voir les trois personnes s’attarder sur des premiers secours rassure un instant la Vouivre, et il s’apprête à boire une autre gorgée d’eau quand une sensation étrange le fait paniquer, il se sent léger, à peine les soins de Xera lui ont été accordé qu’il fait déjà une rechute? Non, non c’est autre chose. Il tente de se relever mais il décolle à la place des pavés à sa plus grande surprise.
L’horreur se lit parfois dans un regard, dans des yeux écarquillés. Dans un hurlement aussi, celui déchirant d’un parent qui a peur pour ses enfants. L’horreur peut se lire dans beaucoup de choses, et en cet instant bien précis, certains pourraient le lire dans le stoïcisme d’Athénaïs de Noirvitrail, la Général du 1er Corps d’Armée de la République, Façonneuse de la République, Vétéran de Kaizoku, Défenseure de Liberty et Port-Wessex, une des militaires les plus qualifiées de la Grande Armée Républicaine. Les regards convergent vers la mage télékinétique alors que sur les quais du port, tous commencent à se sentir beaucoup trop léger pour que ça ne soit bon signe, les regards s’échangent et bientôt une vague de panique s’empare même des soldats et des ORs alors que bientôt les caisses et les objets sur les docks se mettent à léviter, suivi par les gens. Doucement, lentement, sans aucune impulsion. C’est cette même absence de gravité qui fait se décoller les débris de l’Obseedra amassés les uns contre les autres, et qui révèlent l’origine de cette anomalie.
Sous la montagne de pieux de bois improvisés, de planches de coque brisée et de soutiens métalliques sectionnés, la foule de bras ténébreux s’agite en dégageant les derniers détritus plantés dans sa carcasse, suintant des volutes noirâtres par les plaies grandes ouvertes qui laissaient encore voir des tissus humains en dessous, le Rassasié se relève sans un bruit, sans un hurlement, pas même un râle de souffrance. La créature de corruption, de chair et d’ombres se remet debout sur plusieurs de ses membres gesticulants, son dos hérissé de quelques planches de bois ensanglantées s’ébroue pour chasser les derniers déchets tandis que sur sa parodie de visage, les mimiques d’yeux s’éteignent progressivement pour laisser place à un noir total. Orientant l’appendice qui lui servait de tête il y a quelques secondes encore à la recherche d’une cible, le Rassasié parcours tout les individus entrain de léviter en apesanteur et jette son dévolu sur la première cible qui lui vient précisément: la flopée de bras aux griffes avides propulse l’entité, seule à ne pas être affectée par l’absence de gravité, pour qu’elle fuse en direction de l’Ambassadeur du Reike. Donnant ainsi l’impression de ramper par terre comme un scolopendre démoniaque, le Rassasié brandit les bras ballants sur le dessus de sa forme infâme et avec ces gestes, descelle de lourdes pierres composant le pavage des docks, et les projectiles avoisinant presque la tonne filent ensuite droit sur Mirage à une vitesse vertigineuse.
Aux côtés de la Général, Vorès de Cypres invoque une longue lame faite en un acier blanc dont la pureté de l’éclat semble momentanément aveuglant, avant que la teinte de l’arme ne vire doucement à un noir profond quand le paladin empoigne le manche de l’épée flottante dans le vide. Sa foi brisée ne se montre pas digne de la légende de son arme et lui ferme les véritables pouvoirs de l’artéfact, mais Vorès se fiche éperdument d’utiliser la véritable force de son épée de haut paladin en cet instant précis, il n’a besoin que d’une lame pour trancher, et sa voix aussi se fait tranchante, découpant le chaos pour tonner malgré son âge:
”C’est comme à Shoumeï, la corruption se nourrit de magie, il n’y a que la froideur de l’acier qui fonctionne sur ces monstres!” et le vétéran de la guerre sainte se met à prendre appui sur une des caisses flottantes pour ensuite habilement se propulser de débris en débris vers la créature.
Arrivant tout juste dans la proximité des quais, la Perfectionniste sent son vol se déstabiliser brusquement alors que la gravité cesse de l’affecter, et l’ange met quelques secondes à comprendre ce qui se passe et à s’adapter pour corriger sa trajectoire. Un nain ventripotent déboule pareillement dans l’espace aérien non loin de là mais à l’inverse de la grâce angélique, l’apesanteur couplée à son vol lui fait décrire des tonneaux tandis qu’il traverse le champs de bataille sur plusieurs dizaines de mètres avant d’arriver lui aussi à s’arrêter. La Pléiade en renfort prend rapidement conscience de son environnement au fur et à mesure que diverses caisses de chargement commencent doucement à la rejoindre dans les airs, mûs par les principes fondamentaux de la dynamique en l’absence d’attraction gravitationnelle, et c’est en regardant sous ses jupons qu’elle aperçoit Fulgurys, Xera, Verndrick arrivant tout juste sur les lieux et des morts-vivants du Contre-Amiral Fallensword commençant eux aussi à léviter tandis qu’hurlent non loin d’eux des dizaines de civils des Bougeoirs pris dans le champs d’apesanteur. À ce rythme le périmètre de la quarantaine risque peut-être d’être compromis, mais d’un autre côté les malades et les passagers de l’Obseedra étant déjà à l’intérieur de l’entrepôt -probablement entrain d’y flotter- et les manifestants de l’extérieur commençant à prendre peur des aberrations sur les quais, est-ce qu’ils courraient encore un risque de contagion? À ce stade il fallait sans doute plutôt s’assurer que personne ne s’enfuie du bâtiment de la quarantaine, sans compter qu’à l’intérieur, la ribambelle de nouveaux arrivants paniqués par le chaos sur les quais devait nécessiter beaucoup d’attention.
- OBJECTIFS & PRÉCISIONS PORT CV:
- Objectifs:
Aider le Sergent-Major à sécuriser les Docks: ???%
Survivre: 40%
Vaincre le Rassasié: ???%
Orienter l’ambiance de la foule vers l’Ordre ou le Chaos: -32%
Précisions:
— Les intempéries se calment, il n’y a plus d’éclairs ni de vents violents, seule une légère brise persiste et la pluie s’est affinée mais n’a pas disparue.
— Une zone de 100 mètres de diamètre est soumise à un Télékinésie P5, vous, le décor, les objets, la mer et l’environnement sont en apesanteur. L’épicentre est le Rassasié qui se précipite sur Mirage.
— Mirage est ciblé par le Rassasié avec trois Télékinésie P3.
— Le Rassasié est visiblement blessé par les débris de l’Obseedra.
— L’Exo VII est visible au dessus de l’océan.
— Chaque action de combat à l’encontre du Rassasié doit être validée dans le channel #évent-république sur le discord auprès du MJ avant de passer à la suite.
— La foule est désormais entrain de quitter le parvis de la Mairie pour se diriger vers l’ouest sur le chemin de retour vers les Bougeoirs, tandis que les émeutes persistent dans les rues annexes du Centre-Ville là où il y a eu des débordements.
États de santé:
Jamby: MÉDIOCRE contusion crânienne sérieuse, contusion multiples, électrisation sérieuse.
Perrine: MÉDIAN contusions légères, brûlures superficielles sur les zones exposées à l’air, entailles sévères sur les bras.
Takhys: MAUVAIS barotraumatisme atténué, hémorragies internes atténuées, sourde.
Bélial: MÉDIAN hémorragie sérieuse au torse, estafilade de quarante centimètres le long du sternum et de l’abdomen.
- OBJECTIFS & PRÉCISIONS PORT GP:
- Objectifs:
Sauver l’équipage de la SSG: -10%Sécuriser le périmètre du port: 100%
Capturer les fugitifs: 100%[/strike]
Capturer les corrompus: 5/5
Empêcher les manifestants de briser la quarantaine: 50%
Vaincre le Rassasié: 50%
Précisions:
— Les intempéries se calment, il n’y a plus d’éclairs ni de vents violents, seule une légère brise persiste et la pluie s’est affinée mais n’a pas disparue.
— Une zone de 100 mètres de diamètre est soumise à un Télékinésie P5, vous, le décor, les objets, la mer et l’environnement sont en apesanteur. L’épicentre est le Rassasié qui se précipite sur Mirage.
— Mirage est ciblé par le Rassasié avec trois Télékinésie P3.
— Le Rassasié est visiblement blessé par les débris de l’Obseedra.
— Le Parangon est stationné dans le port de Courage.
— L’Exo VII est visible au dessus de l’océan.
— Chaque action de combat à l’encontre du Rassasié doit être validée dans le channel #évent-république sur le discord auprès du MJ avant de passer à la suite.
— La foule est désormais entrain de quitter le parvis de la Mairie pour se diriger vers l’ouest sur le chemin de retour vers les Bougeoirs, tandis que les émeutes persistent dans les rues annexes du Centre-Ville là où il y a eu des débordements.
États de santé:
Kieran: MÉDIOCRE choc septique atténué, Porte-Cendres est fêlée.
Verndrick: MÉDIAN hémorragie stabilisée à l’épaule, blessure handicapante.
Ruby: BON contusions à la nuque, déséquilibre.
- OBJECTIFS & PRÉCISIONS PORT PBT:
- Objectifs:
Progresser vers le Port: 100%
Rallier des PJs à votre cause: 0/?
Poursuivre le plan: 0%
Trouver un moyen de détruire Wessex Maritime: 0/1
Survivre: 0%
Orienter l’ambiance de la foule vers l’Ordre ou le Chaos: -32%
Précisions:
— Les intempéries se calment, il n’y a plus d’éclairs ni de vents violents, seule une légère brise persiste et la pluie s’est affinée mais n’a pas disparue.
— Les troupes ont subie des pertes pendant l’émeute des Bougeoirs, Voltigeurs: 8/10, Artilleurs: 10/10, Méduses: 9/10, Fantassins 58/70, Archers: 7/10.
— La sensation de la présence de la Voilée diminue.
— L’Exo VII est visible au dessus de l’océan.
— Vous êtes à découvert sur le port.
— Vous êtes libres de décrire les locaux de Wessex Maritime pour progresser.
— La foule est désormais entrain de quitter le parvis de la Mairie pour se diriger vers l’ouest sur le chemin de retour vers les Bougeoirs, tandis que les émeutes persistent dans les rues annexes du Centre-Ville là où il y a eu des débordements.
États de santé:
Eustache: MÉDIAN électrisations sérieuses, pince gauche à mobilité restreinte.
Saumâtre: MÉDIAN hémorragie légère dans le dos, estafilade sur une dizaine de centimètres dans le dos.
Bigorneau: MÉDIAN hémorragies sérieuses aux cuisses et fessier, morsures de givre aux cuisses.
Règles Générales:
-Ne vous prenez pas la tête.
-Amusez-vous.
VERROUILLAGE DES POSTS: LUNDI 28/10 À 22H00 CENDRES
Noble de La République
Hélénaïs de Casteille
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La sénatrice exhala un soupir fatigué. Pourquoi personne ne se réjouissait jamais des petites victoires ? Eut-elle envie de lui demander alors que l’air sombre de la femme qui lui faisait face laissait sous entendre que la suite de la conversation serait très certainement fort peu agréable. Et elle ne le fut, effectivement, pas. Mais cela n’avait rien a voir avec le ton particulièrement dur de Lucia, ni avec cette attitude pour le moins assurée d’un chat dans son panier. Non, cela venait simplement des vérités qu’elle énonçait et qu’Hélénaïs aurait voulu garder enterrer un peu plus longtemps. Éternellement si elle le pouvait. Elle aurait voulu savourer les résultats de ces heures de négociations un peu plus longtemps avant de devoir se confronter à nouveau à l'évidence que devait supporter Courage. Cependant, il ne lui fallut qu’un instant pour admettre que remiser le sujet sous le tapis n’aidait en rien à le résoudre. Ce qui ne la chagrinait pas moins pour autant.
- Je le sais, ma dame. Avoua enfin Hélénaïs dont le joli minois révélait la désapprobation évidente. - Mais je veux croire - ou même espérer- qu’Arès, s’il revient prendre sa place de maire, aura retenu la leçon. C’est sa propre ville qu’il a failli précipiter dans un chaos sans précédent. Là dehors, des gens sont probablement mort pendant que nous nous chamaillons pour savoir qui avait le droit de quoi. Des droits fondamentaux pour certains qui, s’ils avaient été octroyés dès le début, auraient pu empêcher l’explosion de colère que Courage à connu aujourd’hui. Ses lèvres se pincèrent. - Quant à moi, je me contenterai d’assumer les conséquences de mes actes. Les choses qui sont faites, ne peuvent être défaites, que puis-je faire d’autres de toute façon ? Elle haussa les épaules et la main d’Emérée se serra doucement sur la sienne en guise d’encouragement. - J’imagine que les négociations sont ainsi ; douce-amer pour tout le monde.
Son visage se fendit finalement d’un sourire chaleureux mais résigné tandis que Lucia lui exposait les raisons pour lesquelles elle n’était pas favorable à l’aide financière. A peine eut-elle terminée, que la porte s’ouvrit une fois de plus et avec elle, une étrange nouvelle qui laissa les deux femmes bouche bée tandis que dans sa tête, le message d’Athénaïs faisait écho à celui du nouveau venu.
Hélénaïs fut la première à réagir alors que sa collègue bredouillait d’un air surpris. De sa main libre, elle souleva ses jupes, entraînant avec elle une Emérée tout aussi interloquée mais qui eut la jugeote de saisir la canne ébène de sa maitresse au vol. Toutefois, avant de sortir de la pièce, la De Casteille lança à la Maire de substitue : - Je ferais passer l’information à La Perfectionniste. Elle a cœur de bien faire, je ne voudrais pas que son aide devienne un poison malgré elle. Et s’éclipsa.
“Si je n’ai pu racoler aucune information qui puisse me permettre de faire levier contre Falconi Genova, je peux toujours prendre la tangente et le brosser dans le sens du poil. Pour ça, il nous faut en savoir plus au sujet de cette morte revenue à la vie ma chère ! ” S’exclama-t-elle, un peu trop guillerette, dans l’esprit de sa suivante qui lui répondit par le biais de la lecture d’esprit, tout en la guidant : “Nous allons encore au devant d’ennuis… Mais je préfère encore ça plutôt que de vous voir mouliner dans la semoule avec cet officier…”
Le visage de la jeune sénatrice se contracta.
“Je ne pataugeais pas… Il nous faut trouver cette Cécilia.”
“C’était exactement ce que vous faisiez..”
Hélénaïs maugréa dans sa barbe alors qu’elles descendaient les escaliers. Une fois la dernière volée de marche franchie, elle activa son senseur à la recherche de signatures magiques qu’elle pourrait connaître, essayant au passage de deviner laquelle pouvait bien appartenir à Cécilia Genova.
- Là-bas, murmura Emérée, - Le commissaire et le préfet.
- Parfait, profitons en pour transmettre les informations du port.
Ensemble, elles prirent la direction du groupe d’autorité.
Quelque chose clochait, constata Hélénaïs à mesure que la distance entre elles et les deux hommes s’amenuisaient. Un pas, puis un suivant, plus près et la réalité n’en était toujours que plus évidente. Elle s’arrêta abruptement avant de les avoir atteint, les mains légèrement tremblantes. L’incrédulité se lisait sur chacun de ses traits et une colère contenue luisait dans ses yeux bruns opaque.
- Commissaire. Osa-t-elle enfin après une longue seconde de silence et suffisamment fort pour attirer leur attention. - Pourquoi votre signature magique empeste-t-elle celle du préfet et surtout, pourquoi diable avez vous eu recours à la manipulation de ses émotions ? Expliquez vous.
- Je le sais, ma dame. Avoua enfin Hélénaïs dont le joli minois révélait la désapprobation évidente. - Mais je veux croire - ou même espérer- qu’Arès, s’il revient prendre sa place de maire, aura retenu la leçon. C’est sa propre ville qu’il a failli précipiter dans un chaos sans précédent. Là dehors, des gens sont probablement mort pendant que nous nous chamaillons pour savoir qui avait le droit de quoi. Des droits fondamentaux pour certains qui, s’ils avaient été octroyés dès le début, auraient pu empêcher l’explosion de colère que Courage à connu aujourd’hui. Ses lèvres se pincèrent. - Quant à moi, je me contenterai d’assumer les conséquences de mes actes. Les choses qui sont faites, ne peuvent être défaites, que puis-je faire d’autres de toute façon ? Elle haussa les épaules et la main d’Emérée se serra doucement sur la sienne en guise d’encouragement. - J’imagine que les négociations sont ainsi ; douce-amer pour tout le monde.
Son visage se fendit finalement d’un sourire chaleureux mais résigné tandis que Lucia lui exposait les raisons pour lesquelles elle n’était pas favorable à l’aide financière. A peine eut-elle terminée, que la porte s’ouvrit une fois de plus et avec elle, une étrange nouvelle qui laissa les deux femmes bouche bée tandis que dans sa tête, le message d’Athénaïs faisait écho à celui du nouveau venu.
Hélénaïs fut la première à réagir alors que sa collègue bredouillait d’un air surpris. De sa main libre, elle souleva ses jupes, entraînant avec elle une Emérée tout aussi interloquée mais qui eut la jugeote de saisir la canne ébène de sa maitresse au vol. Toutefois, avant de sortir de la pièce, la De Casteille lança à la Maire de substitue : - Je ferais passer l’information à La Perfectionniste. Elle a cœur de bien faire, je ne voudrais pas que son aide devienne un poison malgré elle. Et s’éclipsa.
“Si je n’ai pu racoler aucune information qui puisse me permettre de faire levier contre Falconi Genova, je peux toujours prendre la tangente et le brosser dans le sens du poil. Pour ça, il nous faut en savoir plus au sujet de cette morte revenue à la vie ma chère ! ” S’exclama-t-elle, un peu trop guillerette, dans l’esprit de sa suivante qui lui répondit par le biais de la lecture d’esprit, tout en la guidant : “Nous allons encore au devant d’ennuis… Mais je préfère encore ça plutôt que de vous voir mouliner dans la semoule avec cet officier…”
Le visage de la jeune sénatrice se contracta.
“Je ne pataugeais pas… Il nous faut trouver cette Cécilia.”
“C’était exactement ce que vous faisiez..”
Hélénaïs maugréa dans sa barbe alors qu’elles descendaient les escaliers. Une fois la dernière volée de marche franchie, elle activa son senseur à la recherche de signatures magiques qu’elle pourrait connaître, essayant au passage de deviner laquelle pouvait bien appartenir à Cécilia Genova.
- Là-bas, murmura Emérée, - Le commissaire et le préfet.
- Parfait, profitons en pour transmettre les informations du port.
Ensemble, elles prirent la direction du groupe d’autorité.
Quelque chose clochait, constata Hélénaïs à mesure que la distance entre elles et les deux hommes s’amenuisaient. Un pas, puis un suivant, plus près et la réalité n’en était toujours que plus évidente. Elle s’arrêta abruptement avant de les avoir atteint, les mains légèrement tremblantes. L’incrédulité se lisait sur chacun de ses traits et une colère contenue luisait dans ses yeux bruns opaque.
- Commissaire. Osa-t-elle enfin après une longue seconde de silence et suffisamment fort pour attirer leur attention. - Pourquoi votre signature magique empeste-t-elle celle du préfet et surtout, pourquoi diable avez vous eu recours à la manipulation de ses émotions ? Expliquez vous.
- Résumé:
- Hélénaïs se range à l'avis de Lucia à contre-coeur et indique qu'elle préviendra toute de même La Perfectionniste.
- Elle part à la recherche de Cécilia Genova et active son sensuer
- Elle tombe sur le commissaire et le préfet à qui elle compte demander de plus amples informations mais aussi transmettre le message d'Athénaïs
- Grâce à son senseur (P2), elle détecte la signature magique de Konrad sur le préfet et également le type de magie utilisé. (Vu avec MJ).
- Elle accuse ouvertement et devant témoins Konrad et lui demande des explications.
Utilisations de pouvoirs :
Palier 2 : 1/10
Pouvoirs utilisés sur le tour :
Lecture de l'esprit P1
Télépathie P1
Senseur P2
Noble de La République
Vandaos Fallenswords
Messages : 89
crédits : 695
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Info personnage
Race: Triton / humain
Vocation: Mage noir
Alignement: Loyal neutre
Rang: B
La boule de feu qui se transformait en pure magie, c’était un spectacle auquel Vandaos, illustre pensionnaire de la plus prestigieuse Université du Sekaï, n’avait jamais eu l’occasion d’observer. C’était d’une beauté à couper le souffle. Dommage que le phénomène soit si fugace et qu’il laissa place à un déluge de feu bien plus important que son oiseau élémentaire était capable de provoquer : cet avatar de la corruption était également capable d’annuler la magie pour la renvoyer de manière “amplifiée”... Le Contre-Amiral aurait voulu que l’Enseigne Carter soit à ses côtés pour consigner ses observations par “écrit” mais malheureusement il se trouvait à bord du Parangon de Justice avec la centaine d’hommes qui étaient restés à son bord...
Alors que ça s’agitait autour du “Rassasié” et qu’un, ou des corps, était extrait de la fournaise provoquée par une puissante magie de feu par la Drakynn rouge qu’il avait croisé quelques dizaines de minutes plus tôt, l’Obseedra commença son ascension, faisant sortir les yeux de l’Officier Général de leurs orbites. Déjà que le bateau de la SSG s’était retrouvé sur les quais avec un trou béant dans la coque mais maintenant que la proue et la poupe s’était désolidarisées du corps du Galion, s’en était fini de l’Obseedra : ça allait gueuler du côté de la compagnie maritime mais après tout, il n’y était pour rien et c’était bien là le principal !
Ça venait donc du côté d’Athénaïs qui se sentait d’une humeur... Plutôt destructrice. Frustrée surement d’avoir du guidé une bande de “tocards” pendant toute la manifestation, elle avait surement trouvé là l’occasion de décompresser en envoyant la “purée” : dommage pour la SSG. Néanmoins, contrairement à l’attaque élémentaire, celle-ci réussit à atteindre le “Rassasié”. Enfin c’est ce que constata Vandaos après s’être protégé le visage des débris qui filaient dans tous les coins : le corps du Monstre corrompu semblait perforé par des planches provenant de ce qui était il y a quelques secondes encore un magnifique Galion de commerce.
Cependant, la victoire ne fût pas totale et l’immondice se releva, tandis que tous les protagonistes autour des quais sentirent leurs jambes quitter le sol : la magie télékinétique se retournait contre eux et tout le monde semblait flotter dans l’air sauf leur ennemi. Voyant également ses zombies quitter le sol, le Contre-Amiral se dit que le Rassasié pourrait à tout moment se servir de son nouveau pouvoir pour absorber plus de magie noire et même si l’expérience pourrait être enrichissante, il valait mieux ne pas tenter le coup pour la sécurité de tous. Le Nécromancien rappela ses âmes sans autre forme de procès.
Dans le même temps il entendit les propos de Vorès qui se jeta le sabre au clair sur le monstre qui oscillait comme une scolopendre entre les débris jusqu’à soulever des dalles et les envoyer à pleine vitesse sur l’Ambassadeur reikois. Vandaos décida d’apporter sa contribution en envoyant au front Aranthor et fit signe à son Oiseau Elémentaire de l’extraire vers l’entrepôt : un mur ne serait pas de trop entre lui et le Rassasié surtout au cas où quelqu’un s’amuserait à utiliser encore de la magie.
Arrêter la Magie, ça se retourne contre nous ! Coupez-lui les tentacules avec du bon vieil acier qu’on en finisse !
La dernière phrase était plutôt adressée à ceux qui aurait le courage de se lancer, comme Vorès, au-devant du Rassasié avec les armes classiques à la main. Et qui arrivaient à se déplacer malgré cet état d’apesanteur ambiant... Comme Aranthor par exemple !
Le Champion de Xo-Rath déchu, avait les qualités idéales pour cette mission... A ceci près qu’il était tout de même animé de la même magie noire que ses revenants. Le Contre-Amiral hésita à l’envoyer. Puis il se ravisa, estimant qu’il prenait le risque d’à la fois perdre un allié précieux et de donner plus de pouvoirs à cette créature dont on ne savait rien. Non la prise de risque était bien trop grande à plus d’un titre... Et puis les renforts étaient arrivés, qu’ils se démerdent avec ça !
Puis le noble républicain se tourna vers le Lieutenant qui commandait la centaine d’hommes du Parangon qui tentaient de remettre de l’ordre sur les quais. Mais comme tout le monde, ils subissaient les effets de la télékinésie de zone.
Repliez-vous dans l’entrepôt avec les derniers récalcitrants dès que vous le pourrez ! On se retrouve à l’entrepôt de quarantaine.
Alors que ça s’agitait autour du “Rassasié” et qu’un, ou des corps, était extrait de la fournaise provoquée par une puissante magie de feu par la Drakynn rouge qu’il avait croisé quelques dizaines de minutes plus tôt, l’Obseedra commença son ascension, faisant sortir les yeux de l’Officier Général de leurs orbites. Déjà que le bateau de la SSG s’était retrouvé sur les quais avec un trou béant dans la coque mais maintenant que la proue et la poupe s’était désolidarisées du corps du Galion, s’en était fini de l’Obseedra : ça allait gueuler du côté de la compagnie maritime mais après tout, il n’y était pour rien et c’était bien là le principal !
Ça venait donc du côté d’Athénaïs qui se sentait d’une humeur... Plutôt destructrice. Frustrée surement d’avoir du guidé une bande de “tocards” pendant toute la manifestation, elle avait surement trouvé là l’occasion de décompresser en envoyant la “purée” : dommage pour la SSG. Néanmoins, contrairement à l’attaque élémentaire, celle-ci réussit à atteindre le “Rassasié”. Enfin c’est ce que constata Vandaos après s’être protégé le visage des débris qui filaient dans tous les coins : le corps du Monstre corrompu semblait perforé par des planches provenant de ce qui était il y a quelques secondes encore un magnifique Galion de commerce.
Cependant, la victoire ne fût pas totale et l’immondice se releva, tandis que tous les protagonistes autour des quais sentirent leurs jambes quitter le sol : la magie télékinétique se retournait contre eux et tout le monde semblait flotter dans l’air sauf leur ennemi. Voyant également ses zombies quitter le sol, le Contre-Amiral se dit que le Rassasié pourrait à tout moment se servir de son nouveau pouvoir pour absorber plus de magie noire et même si l’expérience pourrait être enrichissante, il valait mieux ne pas tenter le coup pour la sécurité de tous. Le Nécromancien rappela ses âmes sans autre forme de procès.
Dans le même temps il entendit les propos de Vorès qui se jeta le sabre au clair sur le monstre qui oscillait comme une scolopendre entre les débris jusqu’à soulever des dalles et les envoyer à pleine vitesse sur l’Ambassadeur reikois. Vandaos décida d’apporter sa contribution en envoyant au front Aranthor et fit signe à son Oiseau Elémentaire de l’extraire vers l’entrepôt : un mur ne serait pas de trop entre lui et le Rassasié surtout au cas où quelqu’un s’amuserait à utiliser encore de la magie.
Arrêter la Magie, ça se retourne contre nous ! Coupez-lui les tentacules avec du bon vieil acier qu’on en finisse !
La dernière phrase était plutôt adressée à ceux qui aurait le courage de se lancer, comme Vorès, au-devant du Rassasié avec les armes classiques à la main. Et qui arrivaient à se déplacer malgré cet état d’apesanteur ambiant... Comme Aranthor par exemple !
Le Champion de Xo-Rath déchu, avait les qualités idéales pour cette mission... A ceci près qu’il était tout de même animé de la même magie noire que ses revenants. Le Contre-Amiral hésita à l’envoyer. Puis il se ravisa, estimant qu’il prenait le risque d’à la fois perdre un allié précieux et de donner plus de pouvoirs à cette créature dont on ne savait rien. Non la prise de risque était bien trop grande à plus d’un titre... Et puis les renforts étaient arrivés, qu’ils se démerdent avec ça !
Puis le noble républicain se tourna vers le Lieutenant qui commandait la centaine d’hommes du Parangon qui tentaient de remettre de l’ordre sur les quais. Mais comme tout le monde, ils subissaient les effets de la télékinésie de zone.
Repliez-vous dans l’entrepôt avec les derniers récalcitrants dès que vous le pourrez ! On se retrouve à l’entrepôt de quarantaine.
- Résumé:
- Vandaos constate que l’attaque de boule de feu est un échec mais qui a le mérite de confirmer l’hypothèse que le monstre renvoi les attaques magiques en plus d’absorber sa magie de nécromancie. Voyant tout ce petit monde “flotté” dans l’air, il décide d’éviter de nourrir le Rassasié et rappelle ce qui lui reste de zombies. Puis quand il voit Vorès se jeter sur le monstre juste l’arme à la main, il se dit que le paladin est dans le vrai et hésite à envoyer Aranthor. Mais il se ravise de peur de gonfler le boss en magie, ça ferait tache dans son dossier. Du coup, il motive les gens autour de lui à l'attaquer sans magie. Il donne aussi ses consignes à ces gars du Parangon (rejoindre l’entrepôt avec les derniers récalcitrants) et se dirige lui-même vers l’entrepôt en se faisant traîner par son Phoenix. Aranthor suit le mouvement.
Vandaos (PJ 2 Actions) :
Action 1 : Donne ses consignes à ses troupes, motive les héros présents à attaquer le Rassasié sans magie et récupère les zombies restants.
Action 2 : S’accroche à son Phoenix et se fait traîner jusqu’à l’entrepôt.
PNJs Zombies (0) : Les 34 zombies restant retournent dans le rubis catalyseur du Fallenswords.
PNJs équipage Parangon (300) : 200 continuent à sécuriser le périmètre (enfin je ne sais pas trop comment ils font en lévitant), 90 continuent à rétablir l'ordre dès qu'ils le pourront (et se dirigent vers l’entrepôt une fois la mission terminée) et les 10 derniers sont dans l’entrepôt avec les "corrompus" qu'ils ont raccompagné au tour précédent.
Tinder Firebirds (PNJ : 1 action)
Action 1 : Ramène Vandaos vers l’entrepôt [Vol P1]
Aranthor (PNJ : 1 action)
Action 1 : Accompagne Vandaos à l’entrepôt [Vol P1].
Total Action : 4/5
Bilan des pouvoirs : (2 utilisations à ce tour, dont 2 P1)
Vandaos : P2 : 0/10 utilisations P3 : 1/5 utilisations P4 : 0/2 utilisations
Tinder Firebirds : P2 : 4/10 utilisations P3 : 0/5 utilisations P4 : 0/2 utilisations
Citoyen de La République
Ruby Draglame
Messages : 256
crédits : 1623
crédits : 1623
Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique bon
Rang: C
La commandante des troupes d’assaut avait une identité du jeune homme aux cheveux bruns et elle laissait les deux hommes de l’Oreille s’occuper du faux père. Toutefois, l’être au cigare allait lui gâcher ce moment de début relation entre elle et l’Oreille. La demande formulée par l’élémentaire de sable ne lui plaisait pas et elle s’apprêtait à l’envoyer paître de manière civile. Néanmoins, le bruit de planches qui bougeaient lui l’incitait à tourner la tête et elle constatait que le rassasié était encore vivant. La femme rousse commençait à avoir un moment d’effraie. Cependant, elle ne montrait, mais son sourire envers l’Oreille changeait et il laissait place à un regard dur face cet ennemi imprégné de corruption.
L’espionne républicaine allait recevoir une autre surprise, quand elle sentait lentement son pied décoller du sol. Toutefois, elle était encore proche du pavé, mais son pied ne touchait plus le sol. La femme rousse était un peu déstabilisée et elle remarquait que l’ennemi imprégné de corruption fonçait rapidement dans le coin où elle se trouvait . Elle essayait de savoir qui allait être la prochaine victime, et elle tournait son regard vers l’ambassadeur de Reike. Elle se demandait comment il allait se défendre, dans cette atmosphère particulière avec un ennemi qui semblait copier les attaques magiques perpétrées contre lui. Il ne pouvait pas utiliser son pouvoir élémentaire, sinon la situation allait empirer. La sœur Hématite décidait d’organiser une coalition entre les représentants de l’empire Reike et les Républicains proches de sa position. Elle lançait :
« Messire l’ambassadeur, vous semblez être le prochain sur la liste. Je sais que vous allez pas aimer mon idée, mais il nous faut une diversion pour au moins la toucher dans ces conditions. Toutefois, vous ne serez pas seul, il faut une seconde personne doit l’occuper et pendant ce temps, je pourrai lui infliger un coup qui fera mal à cette chose de l’abysse. Votre homme là-bas pourra m’assister dans cette tâche qu’en dites-vous ? Toute façon vous n’avez pas beaucoup de temps devant vous. En tout cas éviter d’utiliser votre magie, cela risque d’augmenter sa nuisance envers nous. »
La femme rousse s’arrêtait la discussion en portant son regard vers l’oreille et elle espérait avoir un autre combattant pour le distraire le rassasié. Toutefois, elle devait se mettre en position pour tenter de toucher le rassasié. Elle commençait par se concentrer et elle se replaçait correctement pour se déplacer dans cet atmosphère particulier avec mouvement au ralenti. Elle avait un peu souplesse grâce à l’entraînement perpétrée suite à son sauvetage dans la montagnes. Elle utilisait aussi sa force physique pour légèrement diminuer l’impact d’une gravité de l’air important qui l’entourait. Elle décidait de sortir son katana de son fourreau et elle enchaînait aussi avec le fourreau comme une seconde arme.
La sœur Hématite commençait en premier lieu à s’éloigner de l’espace qu’elle occupait avec l’Oreille, Mirage et le faux père. Toutefois, elle demandait un service à Zephyr :
« Vous pouvez faire déplacer ce gredin avec vos hommes le plus loin possible de cet espace qui va devenir une zone de combat prochainement . Merci à vous. »
La femme rousse regardait si son conseil allait être suivi ou pas avant de se positionner sur le côté et donc à droite de Mirage. Si les hommes de l’Oreille commençaient à emmener Aginta, elle demandait une nouvelle fois à l’Oreille si il avait une arme spéciale comme elle. Elle lui montrait la lame et le fourreau qui avaient une couleur de magma. Elle se demandait en elle-même si il connaissait ce genre de lame. Elle indiquait avec la lame une position à privilégier quand le rassasié allait combattre le Mirage. Elle demandait une nouvelle question à Zéphyr :
« Pour mon plan, il me faut une autre personne pour divertir cette chose. En résumé, deux diversions et deux attaques sournoises sur les points vitaux comme la tête. Vous vous voyez quelqu’un de disponible assez proche de notre position. Nous n’avons pas beaucoup de temps, votre ambassadeur ne va pas résister longtemps face à cette corruption ambulante. »
La femme rousse n’était pas très loin de la position qu’elle allait tenir, mais elle pouvait l’adapter quand le rassasié allait commencer son attaque. Elle regardait Zéphyr en espérant un miracle,car elle pensait que cette corruption ambulante pouvait gérer deux attaques sur elle ou moins se défendre. Elle attendait la réponse de Zéhpyr avec un peu de stress.
L’espionne républicaine allait recevoir une autre surprise, quand elle sentait lentement son pied décoller du sol. Toutefois, elle était encore proche du pavé, mais son pied ne touchait plus le sol. La femme rousse était un peu déstabilisée et elle remarquait que l’ennemi imprégné de corruption fonçait rapidement dans le coin où elle se trouvait . Elle essayait de savoir qui allait être la prochaine victime, et elle tournait son regard vers l’ambassadeur de Reike. Elle se demandait comment il allait se défendre, dans cette atmosphère particulière avec un ennemi qui semblait copier les attaques magiques perpétrées contre lui. Il ne pouvait pas utiliser son pouvoir élémentaire, sinon la situation allait empirer. La sœur Hématite décidait d’organiser une coalition entre les représentants de l’empire Reike et les Républicains proches de sa position. Elle lançait :
« Messire l’ambassadeur, vous semblez être le prochain sur la liste. Je sais que vous allez pas aimer mon idée, mais il nous faut une diversion pour au moins la toucher dans ces conditions. Toutefois, vous ne serez pas seul, il faut une seconde personne doit l’occuper et pendant ce temps, je pourrai lui infliger un coup qui fera mal à cette chose de l’abysse. Votre homme là-bas pourra m’assister dans cette tâche qu’en dites-vous ? Toute façon vous n’avez pas beaucoup de temps devant vous. En tout cas éviter d’utiliser votre magie, cela risque d’augmenter sa nuisance envers nous. »
La femme rousse s’arrêtait la discussion en portant son regard vers l’oreille et elle espérait avoir un autre combattant pour le distraire le rassasié. Toutefois, elle devait se mettre en position pour tenter de toucher le rassasié. Elle commençait par se concentrer et elle se replaçait correctement pour se déplacer dans cet atmosphère particulier avec mouvement au ralenti. Elle avait un peu souplesse grâce à l’entraînement perpétrée suite à son sauvetage dans la montagnes. Elle utilisait aussi sa force physique pour légèrement diminuer l’impact d’une gravité de l’air important qui l’entourait. Elle décidait de sortir son katana de son fourreau et elle enchaînait aussi avec le fourreau comme une seconde arme.
La sœur Hématite commençait en premier lieu à s’éloigner de l’espace qu’elle occupait avec l’Oreille, Mirage et le faux père. Toutefois, elle demandait un service à Zephyr :
« Vous pouvez faire déplacer ce gredin avec vos hommes le plus loin possible de cet espace qui va devenir une zone de combat prochainement . Merci à vous. »
La femme rousse regardait si son conseil allait être suivi ou pas avant de se positionner sur le côté et donc à droite de Mirage. Si les hommes de l’Oreille commençaient à emmener Aginta, elle demandait une nouvelle fois à l’Oreille si il avait une arme spéciale comme elle. Elle lui montrait la lame et le fourreau qui avaient une couleur de magma. Elle se demandait en elle-même si il connaissait ce genre de lame. Elle indiquait avec la lame une position à privilégier quand le rassasié allait combattre le Mirage. Elle demandait une nouvelle question à Zéphyr :
« Pour mon plan, il me faut une autre personne pour divertir cette chose. En résumé, deux diversions et deux attaques sournoises sur les points vitaux comme la tête. Vous vous voyez quelqu’un de disponible assez proche de notre position. Nous n’avons pas beaucoup de temps, votre ambassadeur ne va pas résister longtemps face à cette corruption ambulante. »
La femme rousse n’était pas très loin de la position qu’elle allait tenir, mais elle pouvait l’adapter quand le rassasié allait commencer son attaque. Elle regardait Zéphyr en espérant un miracle,car elle pensait que cette corruption ambulante pouvait gérer deux attaques sur elle ou moins se défendre. Elle attendait la réponse de Zéhpyr avec un peu de stress.
- »RESUME »:
La sœur hématite avait une identité pour l’Oreille, toutefois la présence de Mirage avec sa question sur la prise en charge d’Aginta gâchait ce début de relation entre elle et Zéphyr. Toutefois, la survie du rassasié de l’attaque magique de la générale changeait la donne. La menace se dirigeait vers la position de l’ambassadeur de Reike.
La sœur hématite proposait un début de plan à l’Oreille, Mirage et il était de faire une diversion pendant que d’autres attaquaient le rassasié. Toutefois, la femme rousse demandait un autre homme en diversion, car elle redoutait des capacités physiques de la corruption ambulante.Elle proposait Zéphyr comme seconde attaque en sournoise combinée à la sienne.
La sœur hématite avait sorti deux armes en main avec son fourreau et son katana en les montrant à Zephyr. Elle conseillait l’Oreille sur une position à tenir pour attaquer sur la corruption ambulante après que celle-ci commençait à attaquer Mirage. Toutefois, elle lui demandait si il pouvait trouver du regard une personne qui allait être la seconde diversion proche du prochain combat.
ACTIONS :
Action 1 : La sœur Hématite utilisait la grâce pour mieux déplacer plus facilement dans cette zone légèrement au ralenti et au dessus du pavé. [agilité et précision P1 : va vers la droite de Mirage en s’éloignant de lui pour le moment]
Action 2 : La sœur Hématite utilisait sa force physique dans ses jambes pour diminuer légèrement l’effet de l’apesanteur[force surhumaine P1 : déplacement « plus rapide »]
Action3 : La sœur hématite sortait son katana et son fourreau pour préparer sa prochaine attaque [prouesse arme P1 : arme improvisée, celle -ci sera son fourreau porté par la main droite]
Pouvoirs:
P1= 23 /infini
P2= 16/16 + 4/4(potion de mana mineure dans son corps ]
P3= 2/8
Echolocalisation 1/2
Arcanegis 1/1
1 arme spéciale : armure mitrill (forme de kimono long à capuche)
1arme spéciale : katana avec une garde arrondie en son centre médaillon "arcanegis" forgé en minérai justice solide. Son fourreau est composé du même métal. L' arme n'est plus maquillé. Deux armes en mains: katana main gauche et fourreau, main droite
Noble du Reike
Zéphyr Zoldyck
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En retrait par rapport à la carcasse du navire, Zéphyr jette un œil à l’Obseedra qui va se précipiter sur l’abomination non loin d’eux. Il s’agit là d’une prouesse magique, il doit le reconnaître : tout le monde n’aurait pas pu procéder ainsi pour essayer d’entraver ce monstre. Mais est-ce que ce sera suffisant ? Il ne le sait pas encore. Ce qu’il constate, par contre, c’est que Mirage s’est rapproché d’eux d’un pas relativement rapide, et il aborde le cas d’Aginta directement. En tout cas, l’ambassadeur va droit au but, et l’Oreille approuve naturellement son intervention : il est le mieux placer pour réclamer le faux révérend et la Sœur Hématite ne pourra pas éviter de lui répondre.
Enfin, elle n’aurait pu se dérober si Touché avait été mis hors d’état de nuire. Mais visiblement, cette chose était plus résistante qu’elle en en avait l’air et surtout elle avait des capacités bien singulières. Le maître-espion passait décidément de surprise en surprise depuis qu’il était arrivé dans ce coin de la ville : d’abord, il rencontrait une blondinette qui voulait monter sur le pont de l’Obseedra alors qu’elle ne savait pas se battre ; ensuite, le navire lui-même avait été posé sur les quais ; enfin, outre le fait que Ruby était plus compétente que ce à quoi il ne s’attendait, ils étaient maintenant en apesanteur, créant par-là un mouvement de panique même chez les plus expérimentés des Républicains.
Le Reikois n’en mène non plus pas large, mais il faut dire qu’il est plutôt abasourdi qu’autre chose par l’évolution de la situation. Qui aurait cru qu’ils se feraient tous soulever dans les airs, hein ? Comme tout le monde ici présent, le fils du désert a ses pieds qui décollent du sol, et l’homme aux yeux dorés ne s’intéresse subitement plus à Aginta. C’est même devenu présentement le dernier de ses soucis alors que l’assassin cherche des yeux le responsable de ce foutoir. Et il le trouve. Impossible de ne pas avoir entendu le tintamarre – pour rester poli – qu’il a créé un peu plus tôt, et c’est d’une voix sèche qu’il s’adresse à ses deux Sentinelles.
- Entourez Aginta, faites qu’il ne lui arrive rien, et ne le quittez pas des yeux.
Cela lui permettrait de se concentrer « tranquillement » (hum hum) sur le Corrompu, et d’ailleurs, la jeune femme qu’il a rejointe un peu plus tôt analyse aussi la situation. Au loin, le bretteur entend que leur ennemi absorbe la magie grâce aux propos de Vorès : cela veut donc dire qu’il faut l’atteindre avec leurs lames, sans magie particulière. Cela tombe bien puisque le conseiller royal a pris son katana pour le voyage, qu’il dégaine déjà d’un air alerte, pendant que la bête cherche une cible des yeux d’un air avide. Cela permet à la Républicaine de supposer qu’ils vont être ciblés, et Zéphyr ne peut s’empêcher de couper court :
- Sauf votre respect, monsieur l’ambassadeur n’est pas un homme calqué sur la puissance brute et sur le combat rapproché.
Enfin, Mirage pourrait ne pas être d’accord avec lui, mais ils n’avaient pas le temps de discutailler.
- Laissez à ses gardes du corps le soin de contrattaquer si la créature nous engage. Si Mirage esquive, cela sera suffisant, car vu son rôle diplomatique, il doit être gardé en vie. De plus, cela enragera peut-être l’abomination et le poussera éventuellement à se concentrer sur lui et uniquement sur lui, de sorte qu’il nous négligera vous, moi et les autres.
Dans le même temps, Zéphyr lance une œillade interrogative au principal concerné, comme pour avoir son assentiment – puisque dans les faits, il est juste censé le protéger et lui obéir. Concrètement, il préférerait savoir aussi que son compatriote est d’accord avec l’idée d’esquiver et de rester en retrait plutôt que de combattre à tout prix. Quoi que que dira ou fera le diplomate, Zéphyr finira par s’intéresser à la jeune rousse :
- Si cela m’est possible, je contrerai la moindre offensive, mais avec l’apesanteur, rien ne garantit une réussite.
D’ailleurs, l’Oreille s’est rapproché d’un débris de l’Obseedra pour avoir un appui et se propulser un peu à l’avant-gauche de Mirage. Une fois que sa position se stabilise, il cherche à récupérer encore un autre débris pour pouvoir se déplacer davantage, mais le noble écoute quand même d’une oreille la proposition de Ruby. Se déplacer avec le révérend était une bonne idée, cela le mettrait davantage en sécurité et il resterait sous bonne garde avec ses hommes de main. Du regard, Zéphyr leur dit de reculer le plus possible avec le rebelle, et ses sbires devinent naturellement qu’ils ont toute latitude pour agir si Aginta se montre hostile.
Ne reste plus qu’à voir qui la bête va attaquer, court laps de temps pendant lequel Ruby a l’audace de lui montrer la composition de son arme spéciale. De la justice solide ? Cela trahit donc le bon fond de sa porteuse, et le regard de l’espion se reporte à nouveau sur le Touché, pendant qu’il répond d’un air préoccupé.
- Mon sabre ne cassera pas qu’elle que soit l’attaque qu’il essuiera.
Son ton est assez sec, à cause de l’imminence du combat, qui risque à nouveau d’être chaotique. Mais la sœur Hématite n’est pas satisfaite, elle veut une autre personne… Et Zéphyr parcourt rapidement les alentours avant de se poser les yeux sur un guerrier qu’il a déjà rencontré.
- Bélial, on va contrattaquer !
Son appel devrait suffire. Ou pas. En vrai, le Démon a l’air assez amoché, maisc’est le karma il est toujours debout, bien en vie, et ce n’est pas un Reikois qui va abandonner un combat comme celui-ci. De toute façon, l’attaque est déjà lancée et Zéphyr cherchera à se synchroniser au mieux avec Ruby pour porter un coup au Rassassié grâce à son sabre en bronze céleste.
Enfin, elle n’aurait pu se dérober si Touché avait été mis hors d’état de nuire. Mais visiblement, cette chose était plus résistante qu’elle en en avait l’air et surtout elle avait des capacités bien singulières. Le maître-espion passait décidément de surprise en surprise depuis qu’il était arrivé dans ce coin de la ville : d’abord, il rencontrait une blondinette qui voulait monter sur le pont de l’Obseedra alors qu’elle ne savait pas se battre ; ensuite, le navire lui-même avait été posé sur les quais ; enfin, outre le fait que Ruby était plus compétente que ce à quoi il ne s’attendait, ils étaient maintenant en apesanteur, créant par-là un mouvement de panique même chez les plus expérimentés des Républicains.
Le Reikois n’en mène non plus pas large, mais il faut dire qu’il est plutôt abasourdi qu’autre chose par l’évolution de la situation. Qui aurait cru qu’ils se feraient tous soulever dans les airs, hein ? Comme tout le monde ici présent, le fils du désert a ses pieds qui décollent du sol, et l’homme aux yeux dorés ne s’intéresse subitement plus à Aginta. C’est même devenu présentement le dernier de ses soucis alors que l’assassin cherche des yeux le responsable de ce foutoir. Et il le trouve. Impossible de ne pas avoir entendu le tintamarre – pour rester poli – qu’il a créé un peu plus tôt, et c’est d’une voix sèche qu’il s’adresse à ses deux Sentinelles.
- Entourez Aginta, faites qu’il ne lui arrive rien, et ne le quittez pas des yeux.
Cela lui permettrait de se concentrer « tranquillement » (hum hum) sur le Corrompu, et d’ailleurs, la jeune femme qu’il a rejointe un peu plus tôt analyse aussi la situation. Au loin, le bretteur entend que leur ennemi absorbe la magie grâce aux propos de Vorès : cela veut donc dire qu’il faut l’atteindre avec leurs lames, sans magie particulière. Cela tombe bien puisque le conseiller royal a pris son katana pour le voyage, qu’il dégaine déjà d’un air alerte, pendant que la bête cherche une cible des yeux d’un air avide. Cela permet à la Républicaine de supposer qu’ils vont être ciblés, et Zéphyr ne peut s’empêcher de couper court :
- Sauf votre respect, monsieur l’ambassadeur n’est pas un homme calqué sur la puissance brute et sur le combat rapproché.
Enfin, Mirage pourrait ne pas être d’accord avec lui, mais ils n’avaient pas le temps de discutailler.
- Laissez à ses gardes du corps le soin de contrattaquer si la créature nous engage. Si Mirage esquive, cela sera suffisant, car vu son rôle diplomatique, il doit être gardé en vie. De plus, cela enragera peut-être l’abomination et le poussera éventuellement à se concentrer sur lui et uniquement sur lui, de sorte qu’il nous négligera vous, moi et les autres.
Dans le même temps, Zéphyr lance une œillade interrogative au principal concerné, comme pour avoir son assentiment – puisque dans les faits, il est juste censé le protéger et lui obéir. Concrètement, il préférerait savoir aussi que son compatriote est d’accord avec l’idée d’esquiver et de rester en retrait plutôt que de combattre à tout prix. Quoi que que dira ou fera le diplomate, Zéphyr finira par s’intéresser à la jeune rousse :
- Si cela m’est possible, je contrerai la moindre offensive, mais avec l’apesanteur, rien ne garantit une réussite.
D’ailleurs, l’Oreille s’est rapproché d’un débris de l’Obseedra pour avoir un appui et se propulser un peu à l’avant-gauche de Mirage. Une fois que sa position se stabilise, il cherche à récupérer encore un autre débris pour pouvoir se déplacer davantage, mais le noble écoute quand même d’une oreille la proposition de Ruby. Se déplacer avec le révérend était une bonne idée, cela le mettrait davantage en sécurité et il resterait sous bonne garde avec ses hommes de main. Du regard, Zéphyr leur dit de reculer le plus possible avec le rebelle, et ses sbires devinent naturellement qu’ils ont toute latitude pour agir si Aginta se montre hostile.
Ne reste plus qu’à voir qui la bête va attaquer, court laps de temps pendant lequel Ruby a l’audace de lui montrer la composition de son arme spéciale. De la justice solide ? Cela trahit donc le bon fond de sa porteuse, et le regard de l’espion se reporte à nouveau sur le Touché, pendant qu’il répond d’un air préoccupé.
- Mon sabre ne cassera pas qu’elle que soit l’attaque qu’il essuiera.
Son ton est assez sec, à cause de l’imminence du combat, qui risque à nouveau d’être chaotique. Mais la sœur Hématite n’est pas satisfaite, elle veut une autre personne… Et Zéphyr parcourt rapidement les alentours avant de se poser les yeux sur un guerrier qu’il a déjà rencontré.
- Bélial, on va contrattaquer !
Son appel devrait suffire. Ou pas. En vrai, le Démon a l’air assez amoché, mais
- Résumé:
Zéphyr salue intérieurement l’intervention de Mirage pour récupérer Aginta, mais ensuite il est surpris par l’apesanteur qui plane sur eux. Quand Ruby parle à Mirage, l’Oreille signale que ce dernier n’est pas fait pour le corps à corps, que ses gardes du corps peuvent aller à l’offensive, pendant que l’élémentaire de vapeur esquive les attaques potentielles du Rassassié. Il ordonne par ailleurs à ses Sentinelles de veiller sur Aginta.
Quand Ruby présente sa lame en justice céleste, Zéphyr, qui a dégainé son arme, confirme pour sa part que son sabre ne cassera pas et quand la demoiselle veut du renfort, Zéphyr appelle Bélial et signale qu'ils vont contrattaquer.
Enfin, Zeph se synchronise avec Ruby pour porter une attaque au Rassassié avec le tranchant de sa lame (en « attaque sournoise » pour reprendre les propos de Ruby dans son résumé).
Action 1 : signale que Mirage n’est pas fait pour le corps à corps contre le Rassassié, mais qu’il peut esquiver.
Action 2 : se déplace via un débris de l’Obseedra pour se mettre à gauche de Mirage (pendant que Ruby est à sa droite). Quand la Sœur Hématite présente son arme en justice solide, Zéphyr signale que sa propre arme ne cassera pas.
Action 3 : se synchronise avec Ruby pour porter une attaque sur le Rassassié
Action 4 (PNJ de troupe) : les deux Sentinelles reculent avec Aginta pour se mettre "en sécurité" et ont reçu l'ordre de veiller sur le rebelle. Si celui-ci fait le moindre truc chelou, ils le renvoient dans les vapes.
Pas de pouvoirs ce tour.
Pouvoirs depuis le début de l’event :
- 6 P1
- P2 : 2/18
- P3 : 5/9
- P4 : 1/3
Citoyen de La République
Pancrace Dosian
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Il faut pas longtemps avant que les chefs se disent que ça fait un bail qu’ils nous ont pas cassé les couilles, visiblement. C’est physique, chez eux, s’ils le font pas, ils deviennent de mauvaise humeur, se grattent l’intérieur des avant-bras, ont la veine sur la tempe qui pulse et deviennent tout rouge. Du coup, quand un collègue vient m’annoncer la suite des nouvelles missions, j’peux pas m’empêcher de lever les yeux au ciel. Au moins, la pluie se calme, et p’tet même que j’rentrerai chez moi sans être devenu un putain d’élémentaire de flotte.
J’lance un regard mauvais à la queue de la manifestation, qui aide quelques accidentés à se relever et les aide à se rentrer jusqu’à chez eux, en tout cas pour ceux qui sont pas tellement amochés qu’on doive s’en charger nous-mêmes. C’est vrai que ça serait bien qu’ils se bougent un peu le cul, histoire que la journée se termine. Heureusement, c’est pas nous, le service de nettoyage, pasque putain, le boulevard est dans un état catastrophique. J’goûte une forme d’ironie à savoir que les pauvres gus qui vont faire le ménage, c’est probablement en grande partie ceux qui viennent de tout dégueulasser : le personnel d’entretien des Bougeoirs qui viendra nettoyer ses merdes, là, ça leur fera les pieds.
Ça leur apprendra p’tet le respect, aussi, mais j’y crois pas trop.
Puis c’est pas comme si on avait fini de ranger notre bordel à nous, les barrages, tout ça. Alors quand ils se mettent à chanter, j’dois faire taire une sombre pulsion à balancer un projectile magique dans le tas. Non seulement ils nous ont fait suer avec leurs revendications, leurs slogans, et leur guerre ouverte, mais en prime, ils viennent nous susurrer la sérénade. Y’a tous les accords lithurgiques insupportables qu’on se coltine déjà dès qu’on approche d’une église diviniste, ils chantent faux et pas en cadence, et j’me frotte l’arête du nez en soupirant.
« Ouais, on va finir avec les barrages et s’occuper d’escorter les bouffons, j’suppose. M’enfin, ça serait gros qu’un de ces tarés décide de buter les représentants qui viennent de négocier, surtout que de ce que j’comprends, ça s’est plutôt bien passé.
- Oui, apparemment, ils ont pu bien avancer à la mairie. J’ai pas tout compris, par contre.
- Probablement que y’a quelques arnaques dans le tas, mais que les Bougeoirs sont trop cons pour les comprendre, va. J’vois pas la SSG et le maire se laisser marcher dessus. Puis le Wessex, faire des concessions aux shoumeïens ?
- Autant dire que c’est pas demain la veille.
- L’un dans l’autre, faut qu’on protège les autres débiles.
- Ben, on va le faire, hein. Les ordres, c’est les ordres. »
J’commence à redresser un barrage et à le remettre en place avec l’aide du nouveau-venu, de Surin et de Fifi.
« Pour combien j’suis commissaire ? Ben, franchement, ils passent leurs journées dans un bureau à beugler des ordres sans avoir la moindre idée de ce qui se passe sur le terrain. Après, ils se tapent sur l’épaule en se congratulant, et vont bouffer des petits fours et boire du champagne avec le préfet et les sénateurs. Franchement, y’a des côtés chiants, c’est sûr, mais pour cent pièces d’or, moi, je suis prêt à rendre service à la Patrie.
- On te reconnaît bien là, Pan.
- Un vrai patriote.
- Voilà, j’ai le sens du sacrifice, que voulez-vous. »
On grogne en remettant notre truc en place avant de se diriger vers le suivant.
« Puis, franchement, vous trouvez que ça a l’air de demander des connaissances particulières ?
- J’ai pas l’impression. Y’a Lightborn, par exemple, là.
- Il a même pas fait ses classes.
- Ca prouve bien que y’a pas besoin d’y connaître quoi que ce soit.
- D’un autre côté, les autres commissaires...
- Ouais, c’est davantage sérieux.
- Voilà. »
A méditer. Mais pour une paye pareille, c’est toujours la même chose : on se trouve des vocations. Puis, au moins, je serais pas sous la pluie, plutôt au chaud dans la mairie à boire des cocktails et distribuer des ordres, confortablement posé dans un fauteuil rembourré. L’un dans l’autre, c’est clairement pas si pire. Puis j’me dis que Lightborn, il a le même blase que le vampire qu’on a dézingué avec Gunnar sur les ordres de Wessex. Y’a pas à dire, si c’est la même famille, le monde est petit, hé ? Ca peut valoir le coup de vérifier, des fois que.
J’maintiens le chemin de dispersion de la manifestation, et à mesure qu’on se rapproche de la queue, j’commence à gueuler en maintenant les indications d’ombre qui volent pour leur indiquer la marche à suivre.
« Hé, avancez, avancez, fini de lambiner, rentrez chez vous ! »
Les autres officiers républicains reprennent les mêmes variantes pour faire avancer tout ça, et j’lance un coup de senseur magique pour m’assurer que y’a pas une couille dans le potage pour quand les négociateurs vont se radiner. Ça serait drôlement con qu’un sort vole et en fauche un brusquement alors qu’il vient de réussir son coup pour tous les sales pauvres des Bougeoirs, après tout. Ça ferait mauvais genre, on nous le collerait sur le dos à tous les coups, en prime.
- Spoiler:
Pancrace discute avec les OR, redresse les barrages, continue de guider la manifestation et se prépare à protéger la délégation.
Action 1 : Redresser les ouvrages
Action 2 : Guider la dispersion de la manifestation par la voix et la magie en maintenant Ombre P2
Action 3 : Senseur magique P2 pour identifier les menaces potentielles
Pouvoirs :
P2 : 10/18
P3 : 4/10
P4 : 2/4
Echolocalisation : 1/2
Potion Mana supérieure : 1/1
Chocolat : 1/1
Noble de La République
Konrad Lightborn
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Partie 11
La pluie s'était enfin calmée, les épaisses gouttes n'étaient devenues que du crachin, tout au plus. Une excellente chose pour la coordination des opérations en cours. Les ordres colériques du Préfet s'étaient révélés expéditifs, avec les Officiers du parvis qui n'hésitèrent donc pas à brusquer les manifestants à l'aide de leurs pavois, et si tous n'avaient pas été apaisés par le résultat des négociations, cela serait rapidement parti en émeute. Konrad se délectait de cette situation qui desservirait le Préfet plus tard, quand une rumeur se fit entendre dans la foule, une rumeur qui devint rapidement un chant sonore raisonnant contre les hautes parois de la mairie, l'hymne shoumeïen se faisant porter par le vent, à l'instar de la foule orientée par les forces de l'ordre.
Tous poussaient des soupirs de soulagement, les émeutes se calmaient, contenues en des zones isolées. La ville était sauvée, contrairement au port qui partait à vaux-l'eau, tant les clameurs des combats parvenaient jusque là. Mais pour que toute les forces armées puissent converger vers les docks, il fallait impérativement que tous les shoumeïens soient reconduits vers les Bougeoirs. Chaque chose en son temps.
Mais alors que Konrad continuait d'attiser Pétanque, tout en faisant ses viles conjonctures, il perçut une voix qui le fit trembler de tout son être. La sénatrice s'adressait à lui, de surcroit en des termes vindicatifs. Le commissaire Lightborn dépassait la jeune femme de près de deux têtes et était plus large qu'elle. Et pourtant c'était elle la plus forte ici, de surcroit maintenant que le moustachu était affaiblis suite à son aventure souterraine. Déjà des regards pivotaient dans sa direction. Instinctivement le commissaire rompis sa magie sur le Préfet. Il aurait bien tenté une possession de la politicienne pour se tirer de ce guêpier, mais au vu de la situation, elle devait être en capacité de se défendre psychiquement. Konrad ne s'y risqua donc pas.
Il était temps de prouver à de Casteille qu'il était, lui aussi, fin diplomate. Il jeta un regard noir aux Officiers qui les zieutaient pour les pousser à vaquer à leurs occupations avant de tourner le dos à Pétanque, pour être sûr qu'il ne puisse pas s'immiscer dans l'échange. Konrad se pencha respectueusement vers la sénatrice et employa un ton mesuré et confiant pour chercher la désescalade.
- Répondez moi par télépathie, ce que je vais vous dire dois rester secret pour l'instant.
Et tout bas il vint lui chuchoter à l'oreille :
- Je suis depuis longtemps au service de Courage, j'ai avant cela travaillé pour la maison Wessex. Je suis donc bien au fait de toutes les ficelles qui régissent les institutions de cette ville. Vous, en revanche, pour avoir mis monsieur Wessex aux arrêts, vous avez donc forcément témoigné de sa... radicalité. Vous savez donc de quoi je parle. Beaucoup ici sont toujours à la botte d'Arès, le Préfet Pétanque est l'un de ses pantins, nommé à ce poste par Arès, à dessein. Je m'efforçait à l'instant de réfréner ses ardeurs, son ambition, maintenant que le roi est mort, les vautours rodent. Et si j'étais aussi à la solde d'Arès, j'ai bien compris qu'il fallait se ranger du côté des gagnants, à savoir vous. Laissez-moi gérer le Préfet le temps que cette crise soit résolue, qu'il ne fasse pas de bêtise au nom des Wessex. Après ça, je donnerait sans hésiter bien d'autres noms, la corruption gangrène cette administration plus que vous ne le pensez, madame de Casteille.
- Résumé :
- - Action 1 : Lâche son emprise sur Pétanque.
- Action 2 : Chuchote à Hélénaïs qu'il fallait prendre en main les fidèles d'Arès qui pourraient se sentir pousser des ailes.
Personnages similaires à Konrad
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Thème musical de Konrad
Noble de La République
La Perfectionniste
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Arrivant par le sud, la Pléiade eut tout le loisir d’observer ce qu’il se passait depuis les docks. Elle était maintenant assez proche pour discerner les actions des personnes en présence malgré la pluie et le vent qui semblaient par ailleurs se calmer un peu. Au moins une bonne nouvelle dans toute cette horreur ! D’autant plus que le monstre qu’elle voyait lui glaçait les os. Elle remarqua d’abord le garde de Mirage, qu’elle reconnut grâce à sa chevelure flamboyante, tenter d’attaquer la bête au corps-à-corps ; son esquive et sa contre-attaque à la rapidité surnaturelle la fit s’arrêter en l’air pendant un instant. Que venait-il de se passer ? Puis une boule de feu, lancée depuis l’autre bout des quais, fonça sur l’homme corrompu, explosant au contact… Laquelle fut brusquement aspirée – presque avec avidité – par l’horrible substance noirâtre qui recouvrait le shoumeïen. La matière s’étendit sur le reste du corps de sa victime tandis qu’elle émettait une déflagration ardente plus brillante et plus puissante que le sort de feu qui l’avait précédé : l’ange entendit des cris de douleur et de peur, sans arriver à voir qui en était à l’origine, et grimaça en imaginant la personne brûlée par un tel… retour de flammes.
Puis l’Obseedra se souleva. La Perfectionniste observa l’évènement surnaturel d’un œil circonspect, la bouche ouverte dans un étonnement silencieux, tandis que le bateau se désagrégeait, puis s’effondrait sur le Rassasié dans un bruit d’éboulements qui sembla ne jamais se finir. Une attaque télékinétique ? Elle chercha des yeux l’auteur du puissant sortilège avant de reconnaître les boucles noires et la peau brune d’Athénaïs. Un sourire fier s’imposa sur ses traits. La Générale ne manquait pas de ressources. C’était de surcroit plutôt malin, surtout si la corruption absorbait les sorts offensifs, empêchant les mages d’attaquer avec leurs sorts… Peut-être que cela suffirait à le neutraliser ?
Rassurée par ces pensées et par la présence de son ancienne élève, elle reprit son vol en prenant un peu d’altitude, de façon à récupérer un courant d’air qui favoriserait son atterrissage. La Perfectionniste arqua ses ailes de manière à pouvoir atterrir sans risque sur les pavés. Elle amorça ensuite sa descente en douceur, s’obligeant à rester concentrée sur sa tâche ; elle n’était plus qu’à quelques mètres…
Elle se sentit soudainement très légère. La résistance de l’air sur ses ailes s’éclipsa d’un coup, l’obligeant à battre vivement de ses ailes inférieures pour rétablir son équilibre – mais, quel équilibre ? L’ange flottait dans le vide ; ses yeux s’attardèrent sur les gouttes d’eau qui l’entouraient : celles-ci ne tombaient plus mais restaient en l’air, mues par une indolente oscillation. Elles s’amalgamaient de temps en temps lorsqu’elles se rencontraient par la force du hasard et de la vitesse qu’elles avaient gagnées avant que la gravité ne cesse d’exister. Entre deux agglomérats liquides, elle remarqua qu’elle n’était pas seule sur les bords des quais en train de lutter contre l’absence de pesanteur : elle identifia Verndrick Vindrœkir, accompagné d’une fae rousse et d’un jeune homme aux cheveux blancs dont le chapeau de riz flottait maintenant librement dans l’espace qui les séparait.
Son regard fut néanmoins détourné par des mouvements sous l’amoncellement de débris de l’Obseedra. Son ventre se tordit d’angoisse : la créature avait survécu ! Elle jetait maintenant les planches qui la recouvrait dans toutes les directions ! Et elle se mit à ramper en direction de Mirage, qui avait eu la mauvaise idée de s’approcher de lui. Malheur ! Ne pouvait-elle rien faire pour aider son meilleur fournisseur de bijoux ? L’apesanteur lui offrit alors une opportunité inespérée : les caisses encore présentes sur les embarcadères flottaient autour d’elle ; profitant de son vol, elle s’avança vers un gros cageot à un mètre d’elle, posa très doucement ses deux pieds dessus et, profitant de sa propre vitesse, propulsa l’objet de bois en direction de la créature grâce à la force de ses jambes. L’angle de sa trajectoire devrait le faire se percuter sur le côté droit de sa tête…
Elle plongea ensuite vers le groupe en contrebas. Le mercenaire qui l’avait escortée jusqu’à la mairie avait sa tunique déchirée et tâchée de sang ; elle voyait distinctement des entailles sur son bras et son torse, et décida de s’approcher pour l’aider. Elle attrapa au passage le chapeau de l’éphèbe aux yeux blancs et le lui remit.
– Sire Vindrœkir ! Vous êtes blessé. Laissez-moi vous soigner.
L’ange réussit à se stabiliser à côté de lui et apposa ses mains sur ses blessures ouvertes. Une douce lumière dorée s’épanouit sur ses paumes pendant qu’elle canalisait son sort curatif.
– Je vais à l’entrepôt aider les blessés. Cette… chose… est trop forte contre les mages : je ne serais pas d’une grande utilité contre un ennemi capable de renvoyer les sorts qu’on lui lance ! Si vous êtes dans le même cas, vous devriez m’accompagner. Elle regarda Verndrik droit dans les yeux. – Faites attention à vous.
Elle salua le groupe et reprit son vol, contournant rapidement la scène de combat pour rejoindre le hangar où une quarantaine de personnes battaient l’air afin de maintenir un semblant d’équilibre. La plupart étaient paniqués – à raison – et elle décida donc de fermer les doubles-portes de l’entrepôt, au moins pour isoler les blessés du reste des quais. Ils ne verraient pas les affrontements et s’affoleraient moins. Elle héla ensuite les médecins à qui elle se présenta, puis elle lança au reste des personnes en présence :
– Maintenez-vous deux par deux et cramponnez-vous aux objets fixés aux murs ! Crochets, plinthes, rebords de fenêtres ! Formez des groupes ! Les blessés, placez-vous devant moi, que les médecins puissent vous ausculter. Ceux qui sont indemnes, sur le côté gauche ! Ceux qui sont touchés par l’étrange maladie, mettez-vous au fond afin d’éviter de perturber nos magies de soins ! Ne vous inquiétez pas ! Nous allons nous occuper de vous et tous vous soigner !
Elle observa ensuite le groupe s’organiser lentement. Leur donner une tâche et s’occuper les uns des autres leur permettrait de ne pas penser au danger dehors. Elle entreprit ensuite d’aider les plus maladroits à se cramponner aux objets encore fixes ou à se placer dans les groupes qu’elle venait de constituer. Elle repéra ainsi les cinq corrompus apeurés, vite mis à l’écart par les autres compte tenu de leur épouvantable état, et les guida doucement vers le fond du hangar – en gardant tout de même une distance de sécurité.
– Ne vous inquiétez pas. Nous allons trouver un remède. Vous êtes en sécurité ici, leur dit-elle d’une voix douce et maternelle. Nous allons d’abord traiter les blessures les plus urgentes, puis nous ferons venir des médecins spécialisés dans les maladies exotiques quand la situation sera plus calme. D’accord ?
La professeure de Magic revint ensuite vers l’ensemble des blessés, où elle repéra une sirène très mal en point qui flottait au milieu des autres. Elle était affaiblie et à moitié consciente. Elle l’attrapa par les épaules, de manière à pouvoir la déplacer le plus loin possible du groupe des Touchés, et canalisa son mana pour lui appliquer ses soins de lumière. Elle espérait que son enchantement l’aiderait suffisamment…
– Est-ce que vous m’entendez ? Lui demanda l’ange afin de vérifier son état.
Elle parcourut ensuite l’étrange assemblée du regard. Elle vit enfin la bibliothécaire de Magic, sonnée, recouverte de bandages, la peau brûlée. La Perfectionniste, choquée, fit une grimace d’épouvante et l’apostropha sur un ton dramatique :
– Mademoiselle Trouillard !
Message n°12
Puis l’Obseedra se souleva. La Perfectionniste observa l’évènement surnaturel d’un œil circonspect, la bouche ouverte dans un étonnement silencieux, tandis que le bateau se désagrégeait, puis s’effondrait sur le Rassasié dans un bruit d’éboulements qui sembla ne jamais se finir. Une attaque télékinétique ? Elle chercha des yeux l’auteur du puissant sortilège avant de reconnaître les boucles noires et la peau brune d’Athénaïs. Un sourire fier s’imposa sur ses traits. La Générale ne manquait pas de ressources. C’était de surcroit plutôt malin, surtout si la corruption absorbait les sorts offensifs, empêchant les mages d’attaquer avec leurs sorts… Peut-être que cela suffirait à le neutraliser ?
Rassurée par ces pensées et par la présence de son ancienne élève, elle reprit son vol en prenant un peu d’altitude, de façon à récupérer un courant d’air qui favoriserait son atterrissage. La Perfectionniste arqua ses ailes de manière à pouvoir atterrir sans risque sur les pavés. Elle amorça ensuite sa descente en douceur, s’obligeant à rester concentrée sur sa tâche ; elle n’était plus qu’à quelques mètres…
Elle se sentit soudainement très légère. La résistance de l’air sur ses ailes s’éclipsa d’un coup, l’obligeant à battre vivement de ses ailes inférieures pour rétablir son équilibre – mais, quel équilibre ? L’ange flottait dans le vide ; ses yeux s’attardèrent sur les gouttes d’eau qui l’entouraient : celles-ci ne tombaient plus mais restaient en l’air, mues par une indolente oscillation. Elles s’amalgamaient de temps en temps lorsqu’elles se rencontraient par la force du hasard et de la vitesse qu’elles avaient gagnées avant que la gravité ne cesse d’exister. Entre deux agglomérats liquides, elle remarqua qu’elle n’était pas seule sur les bords des quais en train de lutter contre l’absence de pesanteur : elle identifia Verndrick Vindrœkir, accompagné d’une fae rousse et d’un jeune homme aux cheveux blancs dont le chapeau de riz flottait maintenant librement dans l’espace qui les séparait.
Son regard fut néanmoins détourné par des mouvements sous l’amoncellement de débris de l’Obseedra. Son ventre se tordit d’angoisse : la créature avait survécu ! Elle jetait maintenant les planches qui la recouvrait dans toutes les directions ! Et elle se mit à ramper en direction de Mirage, qui avait eu la mauvaise idée de s’approcher de lui. Malheur ! Ne pouvait-elle rien faire pour aider son meilleur fournisseur de bijoux ? L’apesanteur lui offrit alors une opportunité inespérée : les caisses encore présentes sur les embarcadères flottaient autour d’elle ; profitant de son vol, elle s’avança vers un gros cageot à un mètre d’elle, posa très doucement ses deux pieds dessus et, profitant de sa propre vitesse, propulsa l’objet de bois en direction de la créature grâce à la force de ses jambes. L’angle de sa trajectoire devrait le faire se percuter sur le côté droit de sa tête…
Elle plongea ensuite vers le groupe en contrebas. Le mercenaire qui l’avait escortée jusqu’à la mairie avait sa tunique déchirée et tâchée de sang ; elle voyait distinctement des entailles sur son bras et son torse, et décida de s’approcher pour l’aider. Elle attrapa au passage le chapeau de l’éphèbe aux yeux blancs et le lui remit.
– Sire Vindrœkir ! Vous êtes blessé. Laissez-moi vous soigner.
L’ange réussit à se stabiliser à côté de lui et apposa ses mains sur ses blessures ouvertes. Une douce lumière dorée s’épanouit sur ses paumes pendant qu’elle canalisait son sort curatif.
– Je vais à l’entrepôt aider les blessés. Cette… chose… est trop forte contre les mages : je ne serais pas d’une grande utilité contre un ennemi capable de renvoyer les sorts qu’on lui lance ! Si vous êtes dans le même cas, vous devriez m’accompagner. Elle regarda Verndrik droit dans les yeux. – Faites attention à vous.
Elle salua le groupe et reprit son vol, contournant rapidement la scène de combat pour rejoindre le hangar où une quarantaine de personnes battaient l’air afin de maintenir un semblant d’équilibre. La plupart étaient paniqués – à raison – et elle décida donc de fermer les doubles-portes de l’entrepôt, au moins pour isoler les blessés du reste des quais. Ils ne verraient pas les affrontements et s’affoleraient moins. Elle héla ensuite les médecins à qui elle se présenta, puis elle lança au reste des personnes en présence :
– Maintenez-vous deux par deux et cramponnez-vous aux objets fixés aux murs ! Crochets, plinthes, rebords de fenêtres ! Formez des groupes ! Les blessés, placez-vous devant moi, que les médecins puissent vous ausculter. Ceux qui sont indemnes, sur le côté gauche ! Ceux qui sont touchés par l’étrange maladie, mettez-vous au fond afin d’éviter de perturber nos magies de soins ! Ne vous inquiétez pas ! Nous allons nous occuper de vous et tous vous soigner !
Elle observa ensuite le groupe s’organiser lentement. Leur donner une tâche et s’occuper les uns des autres leur permettrait de ne pas penser au danger dehors. Elle entreprit ensuite d’aider les plus maladroits à se cramponner aux objets encore fixes ou à se placer dans les groupes qu’elle venait de constituer. Elle repéra ainsi les cinq corrompus apeurés, vite mis à l’écart par les autres compte tenu de leur épouvantable état, et les guida doucement vers le fond du hangar – en gardant tout de même une distance de sécurité.
– Ne vous inquiétez pas. Nous allons trouver un remède. Vous êtes en sécurité ici, leur dit-elle d’une voix douce et maternelle. Nous allons d’abord traiter les blessures les plus urgentes, puis nous ferons venir des médecins spécialisés dans les maladies exotiques quand la situation sera plus calme. D’accord ?
La professeure de Magic revint ensuite vers l’ensemble des blessés, où elle repéra une sirène très mal en point qui flottait au milieu des autres. Elle était affaiblie et à moitié consciente. Elle l’attrapa par les épaules, de manière à pouvoir la déplacer le plus loin possible du groupe des Touchés, et canalisa son mana pour lui appliquer ses soins de lumière. Elle espérait que son enchantement l’aiderait suffisamment…
– Est-ce que vous m’entendez ? Lui demanda l’ange afin de vérifier son état.
Elle parcourut ensuite l’étrange assemblée du regard. Elle vit enfin la bibliothécaire de Magic, sonnée, recouverte de bandages, la peau brûlée. La Perfectionniste, choquée, fit une grimace d’épouvante et l’apostropha sur un ton dramatique :
– Mademoiselle Trouillard !
- Résumé:
- la Perfectionniste maintient Vol P1 pour se déplacer malgré l’anomalie gravitationnelle. Elle profite de l’absence de gravité pour envoyer une caisse qui flottait à côté d’elle en direction du Rassasié avec la force de ses jambes (Action de diversion) ;
- Reconnaissant Verndrik en-dessous d’elle, et voyant qu’il est blessé, elle s’approche pour le soigner (Soins lumière P2). Elle dit bonjour à Xera et Fulgurys ;
- Elle entre ensuite dans l’entrepôt afin de coordonner les efforts des médecins, en fermant d’abord les portes. Elle suggère ensuite de placer les Touchés ensemble éloignés des autres personnes (blessés ou non) afin d’éviter une contagion ou une nouvelle réaction à la magie. Voyant l’état de la sirène, elle la soigne comme elle peut (Soins lumière P2).
- Elle voit Poutine Brouillard, mais n’a plus de slot d’actions, donc ce sera au prochain tour pour la soigner !
Utilisation des Pouvoirs : P1 : 9/∞ ; P2 : 5/10
Message n°12
Citoyen du monde
Jamby
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La colère des Bougeoirs
Feat. Les bougeoirs
« PUTAIN DE MERDE ! »
Déjà que le vol vers le port n’avait pas été une partie de plaisir, avec la pluie battante et le vent hurlant, la soudaine absence de gravité avait perturbé le cheminement aérien du Nain, l’envoyant tourner bouler sans aucune grâce au dessus des docks. De nombreux débris, ustensiles et armes flottaient dans la zone, rendant la visibilité compliqué, et pourtant le regard du petit être se riva instantanément sur l’abomination puant la corruption qui se déchaînait au sol.
L’estomac de l’ermite ventripotent se souleva, son nez agressé par la senteur fétide du mana environnant, et son oreille interne malmenée par l’absence de terre ferme et de contrôle de sa trajectoire. Pourtant, un coin de son esprit était en ébullition, écumant d’une rage montante face à cette monstruosité, cette calamité ambulante menaçant le Sekai par sa seule existence.
« Et ron, et ron … »
Le mana montait, sifflait autour de Jamby qui le canalisait au maximum de ses capacités pour lancer une attaque meurtrière, impitoyable. Et tout d’un coup … le doute ! Une entité corrompue qui utilisait de la télékinésie ? Plutôt étrange … sans compter sur les personnes présentes sur les lieux qui semblaient privilégier le combat aux armes blanches. S’agissait-il d’un ennemi qui rendaient l’utilisation du mana inutile ? Bon sang, mais dans quelle galère le Nain s’était-il engagé ?
L’entité corrompue passa à l’attaque, se ruant vers l’une des personnes prises dans la zone privée de gravité, envoyant un barrage de lourdes pierres dans sa direction. Autant dire que le pauvre diable, qui n’avait pas l’air d’un grand guerrier, était condamné … à moins que quelqu’un intervienne ! Le petit être, qui avait canalisé une énorme quantité de mana, le propulsa vers les projectiles mortels manipulés par l’abomination corrompue. Les deux pouvoirs de télékinésie entrèrent en collision, luttant pour le contrôle de chaque roche. De nombreux projectiles furent arrêtés dans leurs courses, certains allant même jusqu’à exploser à cause des grandes pressions contraires. D’autres, cependant, arrivèrent à traverser les mailles du filet, quoique ralentis par l’ingérence de l’ermite ventripotent qui flottait toujours dans les airs, son jambon pointé vers l’entité corrompue.
Sans le savoir, Jamby venait de porter assistance à l’ambassadeur du Reike en République ! Une action complètement contradictoire aux convictions du Nain, qui sortait d’ailleurs d’une confrontation avec les forces de l’ordre républicaines. Cependant, même le Rebelle Ultime se voyait parfois entraîné dans des alliances de circonstances quand la situation l’exigeait. Un peu comme à Melorn, face aux forces divinistes …
Tiens, pourquoi le sol se rapprochait subitement ?
Déjà que le vol vers le port n’avait pas été une partie de plaisir, avec la pluie battante et le vent hurlant, la soudaine absence de gravité avait perturbé le cheminement aérien du Nain, l’envoyant tourner bouler sans aucune grâce au dessus des docks. De nombreux débris, ustensiles et armes flottaient dans la zone, rendant la visibilité compliqué, et pourtant le regard du petit être se riva instantanément sur l’abomination puant la corruption qui se déchaînait au sol.
L’estomac de l’ermite ventripotent se souleva, son nez agressé par la senteur fétide du mana environnant, et son oreille interne malmenée par l’absence de terre ferme et de contrôle de sa trajectoire. Pourtant, un coin de son esprit était en ébullition, écumant d’une rage montante face à cette monstruosité, cette calamité ambulante menaçant le Sekai par sa seule existence.
« Et ron, et ron … »
Le mana montait, sifflait autour de Jamby qui le canalisait au maximum de ses capacités pour lancer une attaque meurtrière, impitoyable. Et tout d’un coup … le doute ! Une entité corrompue qui utilisait de la télékinésie ? Plutôt étrange … sans compter sur les personnes présentes sur les lieux qui semblaient privilégier le combat aux armes blanches. S’agissait-il d’un ennemi qui rendaient l’utilisation du mana inutile ? Bon sang, mais dans quelle galère le Nain s’était-il engagé ?
L’entité corrompue passa à l’attaque, se ruant vers l’une des personnes prises dans la zone privée de gravité, envoyant un barrage de lourdes pierres dans sa direction. Autant dire que le pauvre diable, qui n’avait pas l’air d’un grand guerrier, était condamné … à moins que quelqu’un intervienne ! Le petit être, qui avait canalisé une énorme quantité de mana, le propulsa vers les projectiles mortels manipulés par l’abomination corrompue. Les deux pouvoirs de télékinésie entrèrent en collision, luttant pour le contrôle de chaque roche. De nombreux projectiles furent arrêtés dans leurs courses, certains allant même jusqu’à exploser à cause des grandes pressions contraires. D’autres, cependant, arrivèrent à traverser les mailles du filet, quoique ralentis par l’ingérence de l’ermite ventripotent qui flottait toujours dans les airs, son jambon pointé vers l’entité corrompue.
Sans le savoir, Jamby venait de porter assistance à l’ambassadeur du Reike en République ! Une action complètement contradictoire aux convictions du Nain, qui sortait d’ailleurs d’une confrontation avec les forces de l’ordre républicaines. Cependant, même le Rebelle Ultime se voyait parfois entraîné dans des alliances de circonstances quand la situation l’exigeait. Un peu comme à Melorn, face aux forces divinistes …
Tiens, pourquoi le sol se rapprochait subitement ?
- Résumé:
Arrivé aux docks, Jamby est affecté par la perte de gravité. Celui-ci prépare une grosse attaque à l’encontre du Rassasie, avant de se raviser, préférant envoyer son mana pour contrer les attaques a l’encontre de la cible de l’entité corrompue, Mirage, sans savoir qu’il est en train d’aider l’ambassadeur du Reike en République.
Actions :
- 3xP3 Télékinésie : Jamby contre deux P3 du Rassasié, et réduit son dernier P3 à un P2 (validé sur Discord)
Pouvoirs :
P1 : 11/infini
P2 : 6/10
P3 : 4/5
P4 : 0/3
CENDRES
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