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  • Sam 24 Aoû 2024 - 0:09
    C’était vrai qu’une enfant entre la valkyrie et lui ne lui survivrait probablement pas. Le pragmatisme dont faisait preuve Orifa en tout instant pouvait être inquiétant si on n’y était pas habitué. Il n’avait pas poussé la réflexion aussi loin et il n’avait aucune raison de le faire maintenant.

    La réaction de sa partenaire quand il lui raconta son entrevue avec la Sainte n’était absolument pas ce qu’il avait espéré, mais connaissant Orifa, il aurait dû l’anticiper. Il lui retourna avec la même intensité le premier baiser.

    Tu ne devrais pas encourager ce genre de comportement chez moi. C’est sur toi que je compte pour me rappeler à l’ordre si jamais j’outrepasse mes limites.

    Mais les mots n’avaient aucun effet sur le désir qui brûlait en lui. Il accueillit le second baiser et était sur le point de réclamer sa récompense comme il l’avait promis quand Tavi les interrompit. Maintenant plus que jamais, il comprenait les parents qui se débarrassaient de leurs gosses malgré l’amour qu’ils leur portaient pour libérer du temps pour eux-mêmes. Il s’arracha douloureusement à l’étreinte de la valkyrie pour se concentrer sur le petit.

    Déjà Tavi, à partir de maintenant, c’est monsieur Tarvolan pour toi ou Valsk, surtout quand tu me vois avec le masque.

    Il remit son déguisement d’harlequin avant de poursuivre.

    Calme-toi et respire, c’est quoi l’urgence ?

    “Après notre conversation, j’ai essayé de retrouver Luc, Tom et les autres qui se sont retournés contre Mère. Je les ai convaincus que je croyais à leurs mensonges et que je pouvais servir de taupe.”

    Le petit avait de l’initiative, il avait pris les devants avant même que Verndrick ne lui parle de son plan.

    “Mère a tellement fait pour nous. Je pouvais pas rester sur la touche à les regarder faire, je suis pas un lâche, moi. On était en train de discuter sur comment je pouvais les aider quand quelqu’un est venu ordonner à Luc de nous rassembler au port. Apparemment, l’une de leurs attaques sur le Marchand aurait mal tourné et la chef aurait décidé d’avancer leur plan.”

    Voilà une information qu’ils n’avaient pas.

    L’attaque qui a échoué, c’est à cause de la Reine et moi. Je ne savais pas qu’il y en avait eu plusieurs. Et tu as mentionné une chef, qu’est-ce que tu sais sur elle ?

    “Rien à part le fait que c’est une femme et qu’elle leur a retourné le cerveau. J’ai réussi à échapper au rassemblement parce qu’ils étaient d’accord que ça briserait ma couverture de traîner avec eux. Ils ont dit qu’ils me contacteront à nouveau dans la journée. Sieur Ver... Je veux dire sieur Valsk, ils comptent attaquer ce soir et veulent que je les aide.”

    Bon, tu peux aussi arrêter de m’appeler sieur. Valsk tout simplement suffit largement. La Sainte est au courant pour l’attaque ?

    “Non, je vous ai cherché en premier pour tout vous dire.”

    Il ne savait pas ce qu’il avait fait pour inspirer une telle loyauté en une si courte période, à moins que le garçon craignait juste la réaction de la Sainte.

    Tu as bien fait. Donne-moi un instant avec la Reine et je te reviens.

    Il partagea ses informations avec Orifa et ils décidèrent de se rendre au port pour les confirmer. Il aurait dû être surpris par les menaces de l’espionne envers le pauvre gosse. Au fond de lui, il savait qu’il aurait dû, mais ce n’était pas le cas. Il n’avait rien entendu des propos qu’elle avait tenus avec le petit, mais la terreur sur le visage de ce dernier était assez parlante. C’était bien le genre de l’espionne d’alterner entre la carotte et le bâton pour s’assurer la loyauté de ses hommes. Quand elle eut fini, il se rapprocha de Tavi pour le rassurer.

    Ne t’inquiète pas, à partir de cet instant, tu es sous ma protection, je ne laisserai rien de mal t’arriver. Retourne à la cathédrale et répète exactement ces mots à la Sainte. Elle comprendra que je t’ai envoyé et prendra tout ce que tu lui diras au sérieux. Informe-la de l’attaque à venir mais dis-lui de ne rien changer à sa routine. Je n’ai pas envie qu’elle éclate ta couverture. Qu’elle se prépare de façon discrète. Avec la Reine, on va faire en sorte d’éviter que la situation ne dégénère.

    Il serra l’épaule du petit en signe d’approbation avant de s’élancer à la suite de la valkyrie. Arrivé au port, il rejoignit Orifa sur son promontoire et observa avec inquiétude la scène qui se déroulait en contrebas. Elle avait raison, ils devaient intervenir maintenant s’ils ne voulaient pas que des innocents y laissent leurs vies.

    Je m’occupe du stock d’armes. De ton côté, infiltre le navire et élimine la résistance, seulement les gardes, pas les enfants. Si tu arrives à identifier celle qui dirige, évite de la tuer si tu peux. J’aimerais avoir une discussion avec elle si c’est possible.

    Orifa était maîtresse de sa partie de la mission, c’était à elle de prendre les décisions nécessaires selon les circonstances. Faire prisonnière la chef des opérations serait l’idéal, mais parfois, ce choix nous était retiré.

    J’ouvre le bal, profite de la diversion.

    D’un bond, il déserta le perchoir pour atterrir à quelques mètres de la calèche. Il laissa le temps aux gardes d’identifier son masque avant de se jeter sur eux. Le ballet sanglant fut de courte durée et le véhicule se retrouva vite sans protection. L’alerte fut donnée et d’autres accoururent du bateau dans sa direction. Il ne bougea pas et les laissa s’approcher.

    J’ai l’impression que mon dernier message n’est pas passé chez tout le monde,” fit-il en faisant un moulinet à l’aide du khépesh. “Je vais devoir réitérer la leçon.

    Et comme la dernière fois, l’enseignement fut sanglant. Les quais du port se couvrirent de sang et de morceaux de membres découpés. Quand les survivants comprirent qu’ils n’avaient aucune chance, ils se cachèrent derrière les gosses qu’ils haranguaient pour qu’ils rejoignent le combat et jouer de leur avantage du nombre. Mais ce n’étaient que des enfants, aucun d’eux n’était préparé à ce bain de sang. Leurs pas étaient hésitants. Verndrick attendit qu’ils aient tous quitté le bateau avant de bondir sur le siège conducteur de la calèche. D’un cri, il poussa les chevaux déjà nerveux à se mettre en marche. Les enfants engaillardis par les encouragements des marins et la vision d’un adversaire qui prenait la fuite se lancèrent à sa poursuite. Il gardait un rythme soutenu mais pas trop rapide pour ne pas perdre les enfants. La suite du plan serait plus délicate, il voulait les isoler puis essayer de les convaincre de se retirer du conflit.


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  • Sam 24 Aoû 2024 - 11:14
    Tu joues dans la cour des grands maintenant

    Laisser la personne à la tête de ce trafic survivre ? Mais pourquoi ? De toute manière s’ils se rassemblent au même endroit il suffisait de couper pas seulement la tête du serpent mais chaque petite parcelle de celle-ci. Les enfants …. Elle allait laisser ça à Verndrick mais pour Orifa, s’ils étaient manipulés de la sorte et qu’ils n’avaient plus confiance dans la Sainte … Quand on peut faire croire n’importe quoi à n’importe qui, on peut faire faire n’importe quoi à n’importe qui. Mais il idée lui traversa l’esprit, si Verndrick faisait de cette petite bande, sa garde ? Il pourrait les entraîner et les former lui-même ce qui en ferait des combattants d’une puissance remarquable de plus s’il devenait leur sauveur alors peut-être qu’ils pourraient lui faire confiance non ? Du haut de son perchoir elle le regardait manier sa nouvelle arme avec une précision presque inhumaine combinée à sa force ça rendait chaque mouvement d’autant plus meurtrier. Il lui était impossible de décrocher son regard de cette scène macabre qui se passait sous ses yeux. Un petit couteau bien placé pourrait tuer les soldats aguerris qui étaient en train de se cacher derrière les enfants mais c’était le meilleur moyen que la diversion qu’il était en train de réaliser ne serve plus à rien. Elle ressemblait à cet instant à une prédatrice, poursuivant sa proie du regard comme si d’un claquement de doigts elle allait lui sauter dessus mais … Cela devait attendre.

    Voyant qu’une partie de ses adversaires était à la poursuite de Verndrick elle descendit du tôt tout en se rendant invisible, traçant sa route à travers les restes du combat qui venait d’avoir lieu. Il fallait faire en sorte d’éviter les marques de sang trop prononcé car c’était le meilleur moyen de pouvoir se faire démasquer. Au niveau d’un plot d'amarrage, elle commença à suivre la longue corde jusqu’à arriver sur le bateau. Même si une partie des gardes était à la suite de Valskoed il y avait encore un bon nombre de soldats en train de se préparer et d’équiper les enfants qui s’étaient déjà rendu au point de rendez-vous. Il n’y avait pas de doute à avoir c’était comme s’ils se préparaient à la guerre ou alors à une énorme boucherie. Les gardes qui étaient entraînés portaient des armures suffisantes pour protéger tout leur corps, mais les enfants n’étaient généralement équipés que d’une arme et parfois d’un casque mais c’était bien trop rare. Orifa pouvait entendre la propagande continuer de faire son office pour éviter que les enfants ne fuient le combat rien qu’en voyant du sang sur le sol. Certains semblaient avoir le regard vide comme s’ils avaient pris des plantes hallucinogènes répondant seulement à des stimuli extérieurs. Le lavage de cerveau semblait être suffisamment sophistiqué pour que la mort ne puisse plus les effrayer, ce que ne comprenait pas la valkyrie c’était que les enfants qui arrivaient après avoir vu leurs collègues comme ça ne prennent pas peur ? Peut-être qu’une fois à l’intérieur du vaisseau ils ne se sentaient pas en capacité de rebrousser le chemin comme des moutons suivant leur leader même en sautant d’une montagne vers une mort certaine.

    Marchant sur les barrières sur les extrémités du bateau pour éviter de rentrer en contact avec quelqu’un par inadvertance. Les structures étaient en général toujours les mêmes, on pouvait y trouver les dirigeants toujours au même endroit. Si les sous-fifres étaient au centre et au bout du bateau pour mou… Se sacrifier en cas de choc,  les têtes pensantes étaient à l’arrière la zone souvent la plus protégée. Pour éviter d’attirer l'attention, elle attacha une corde dans un coin sur le rebord de la barrière pour pouvoir descendre en rappel le long de la coque, faisant évidemment cela du côté où personne ne pourrait la voir. À la fenêtre on pouvait voir que la pièce était  entièrement vide, sans réelle difficulté elle put donc s’introduire à l’intérieur tout en refermant derrière la fenêtre qui n’était pas prévue pour contrer ce genre d’intrusion.

    Sur le bureau on pouvait y voir de nombreux documents décrivant chaque membre du groupe d’Orifa, on pouvait également y voir la liste de l’ensemble des repères du Marchand mais également les transactions de la Sainte. C’était beaucoup trop parfait pour qu’il ne puisse pas y avoir une taupe à l’intérieur du groupe de plus cela devait forcément être une personne ayant accès à toutes ces informations secrètes. Mais à la connaissance de la valkyrire a par la Sainte aucune femme n’avait assez de pouvoir pour récupérer ce genre de documents … Du moins pas de manière légale … Soit le Baron cachait quelque chose, soit c’était bien plus grave que ça en avait l’air.

    Entendant des bruits de pas venir vers le bureau, elle se positionna à quelques mètres de la porte pour pouvoir s’écarter au cas où plusieurs personnes rentraient mais pour pouvoir réagir assez vite s’il n’y en avait qu’une seule. Pour son plus grand plaisir, une humaine rentra dans le bureau avant de claquer rapidement la porte derrière elle avec énervement.

    Retirant son invisibilité devant elle pour la surprendre et profiter de ce court instant pour lui donner un coup de pied dans la tête pour la faire tomber directement sur le sol. Poussant rapidement son corps sur le côté tout en se transformant en l’humaine, des gardes arrivaient rapidement mais en voyant leur capitaine ils semblaient surpris.

    - Qu’est-ce que vous avez ?! Continuez les préparatifs !


    - Oui !


    Fermant la porte avant de retourner à leur travail, maintenant elle était au calme pour pouvoir s’occuper de son adversaire. Lui attachant les bras dans le dos de sorte à ce qu’elle ne puisse pas se détacher avant de lui mettre une corde autour du cou avant de l’attacher à une poutrelle au plafond ainsi qu’à un crochet pour sécher la viande. Tirant dessus pour la soulever du sol. Le nœud n’était pas là pour lui briser la nuque ou alors à l’asphyxier mais plutôt pour la bloquer. Avec un bout de tissu dans la bouche maintenu par une autre bande de tissu autour de sa tête. Son corps sentant que l’air rentrait plus difficilement au vu de la position la força à se réveiller déclenchant des spams de surprise mais elle était bien trop bien maintenue pour que quelque chose puisse seulement bouger. Maintenant qu’elle était réveillée, Orifa lui attacha les chevilles entre elles pour éviter qu’elle n’essaye de jouer au héros.

    - Tu vas rester calmement ici d’accord ? J’ai quelques questions pour toi après ça …

    Fermant la porte pour éviter que quelqu’un ne rentre, elle sortit de nouveau par la fenêtre tout en reprenant la corde qui l’avait amenée jusqu’à là. L'afflux d'enfants semblait s’être arrêté alors il fallait qu’elle passe à l'action, ces pauvres jeunes âmes étaient bien trop absentes avec les drogues pour réagir correctement alors ça rendait le tout bien plus simple pour s’occuper des différents leaders. Un couteau dans la nuque en plus d’une main sur la bouche pour éviter d’entendre le moindre crie, voilà qu’il y en avait un en moins sur le ponton, ils étaient bien trop sûr qu’aucun ennemi n’était en capacité de pouvoir les attaquer ici ce qui rendait les angles morts  bien trop faciles à atteindre. Tuant un à un les gardes pour laisser uniquement les enfants se déplaçant comme des zombies sans but. A l’étage inférieur c’était bien plus compliqué  du fait de l’espace restreint, prenant à nouveau la forme de la capitaine elle rentrant dans la salle principale où les enfants étaient en train d’être équipé.

    - On se rassemble, suivez-moi.


    Ce n’était que pour les gardes et ils laissèrent les enfants en place avant de quitter pour pouvoir se rassembler dans ce qui devait être la salle de détente. Six ce n’était pas un nombre faramineux, certainement que Valskoed en avait tué autant rien qu’à son petit-déjeuner. Profitant de la confusion et de l’absence de préparation de ses adversaires, elle utilisa un couteau de lancé à chacun pour les tuer sur le coup sans qu’il n’y ait eu la moindre réaction de leur part. Pour finir elle s'occupa des deux derniers gardes se trouvant au niveau du quai s’occupant des corps pour ne pas attirer l’attention.

    Son travail terminé, elle retourna dans la cabine du capitaine qui devait faire attention à ses mouvements pour éviter de suffoquer.


    Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 /  Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité  P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 /  Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
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  • Mar 27 Aoû 2024 - 2:31
    Verndrick guida les chevaux dans une ruelle pas trop éloignée du port qui se terminait en cul-de-sac. Du point de vue de ses poursuivants, il venait de se faire piéger dans une allée sans issue. Anticipant les problèmes, les quelques civils dont les maisons donnaient sur la ruelle fermèrent leurs fenêtres. Verndrick descendit du siège conducteur et se retourna pour faire face aux enfants et aux gardes. Ils firent quelques pas méfiants dans sa direction. Sans le vouloir, les gardes lui simplifiaient la vie en se mettant derrière les gosses.

    Très peu d’entre vous sont proprement armés. Nous ne vous avons pas vraiment laissé le temps de bien vous équiper,” dit-il en indiquant le véhicule contenant les armes du Marchand.

    Voici comment ça va se passer. Quiconque prend la fuite sans ma permission rejoindra son créateur. Les enfants, vous ne bougez pas. Je finis avec les adultes et on discute. Évitez aussi de m’attaquer, ça me gênerait de devoir blesser mes futurs sous-fifres.

    Il profita qu’ils digéraient encore ses paroles pour fondre sur eux. Prenant appui sur le mur, il bondit pour atterrir à l’arrière où se situaient ses véritables proies. Il bloqua un coup d’épée à l’aide de son gantelet et trancha le bras coupable. Deux morts supplémentaires plus tard, et les enfants reculèrent au fond de la ruelle pour éviter le combat. Mais un garçon plus téméraire que les autres fit appel au peu de courage qu’il lui restait et chargea en criant dans sa direction. Une erreur de débutant : ne jamais avertir son adversaire avant une attaque. Verndrick esquiva facilement le coup de bâton et déséquilibra le jeune homme d’un coup de pied, l’envoyant au sol. Les gardes restants en profitèrent pour s’enfuir. Verndrick jeta un coup d’œil dans leur direction avant d’en revenir au garçon. Il secoua la tête, désapprobateur.

    Je vais le redire une dernière fois. Aucun d’entre vous n’est autorisé à bouger. Je vous rattraperai. Où que vous irez, je vous retrouverai et vous ferai payer.

    Sur ces mots, il se détourna d’eux pour prendre les fuyards en chasse.

    ***  

    Luc se leva et récupéra son bâton en se massant les fesses.

    “Bande de lâches, on avait l’avantage du nombre. On aurait pu au moins l’immobiliser en se jetant sur lui tous ensemble.”

    “T’as abusé des graines ou quoi ?”

    C’était Tom, un autre garçon un peu plus mince qui venait de parler.

    “On a toujours eu l’avantage du nombre, ça n’a rien changé au port,” il indiqua les restes du massacre dans l’allée. “Ni ici, on fait pas le poids.”

    Un cri déchirant s’éleva au loin comme pour appuyer les propos du garçon. Le monstre masqué avait sûrement fait une nouvelle victime.

    “Pas avec cette camelote,” répondit Luc en jetant son bâton contre le mur.

    Son attention se porta sur la calèche et il sourit.

    “On peut s’équiper avant son retour, avec de vraies armes cette fois,” dit-il en piochant une épée dans le stock d’armes.

    “Les gardes étaient mieux équipés et mieux entraînés que nous. Je répète, Luc, on fait pas le poids.”

    “Alors on mourra de façon digne. Pas en tant qu’esclave ou comme un sac à viande qu’on vend en petits morceaux. Vous avez oublié pourquoi on s’est rebellés contre Mèr... l’autre salope de Sainte ?”

    Les autres enfants baissèrent la tête, honteux. Luc avait raison, quels choix leur restait-il ?

    Si tu accordes si peu de valeur à ta vie au point de vouloir la gaspiller aussi facilement, pourquoi ne pas me la confier.

    Merde, la bête masquée était de retour. Le sourire sur son visage, ou plutôt son déguisement, était aussi sali de sang que sa lame dorée. Il puait le sang et la sueur, il puait la mort. Les autres incapables de morveux reculaient à son approche comme s’il y avait une issue au bout de la ruelle. S’ils ne voulaient pas crever, ils auraient dû déguerpir pendant son absence, il leur barrait leur seule échappatoire. Luc savait qu’il était le seul à avoir raison. Il allait faire face, il allait mourir comme les héros dans les ballades. Il leva l’épée qu’il avait récupérée à deux mains et arma sa frappe. Il avait la trouille de sa vie, sa colère était encore plus intense. La drogue que leur avait tous donnée la chef courait aussi toujours dans ses veines, lui donnant un peu de courage. Le coup partit avec toute la force qu’il était en mesure de rassembler. Il entendit le bruit des métaux qui s’entrechoquaient, puis celui du métal qui touche la pierre. Il venait de perdre son arme. Comment ? Il ne voyait plus rien.

    C’est très difficile de se battre les yeux fermés, tu ne trouves pas ?

    Quand les avait-il fermés ? La peur avait pris le dessus en fin de compte, il maudit sa propre lâcheté.

    Tu es enfin prêt à m’écouter ? Quel est ton nom ?

    “Mèr... On m’a toujours dit que c’était impoli de demander sans donner son nom d’abord,” il n’avait pas perdu tous ses couilles, il semblerait.

    Tarvolan Valskoed, à toi. Quel est ton nom ?

    Il ne s’était pas attendu à être répondu.

    “Luc,” répondit-il en levant fièrement le menton.

    Que voulait le monstre à faire des présentations comme ça, c’était quoi la suite, ils allaient commencer par faire copain copain et quitter ici ensemble ? La bonne blague.

    Bien, maintenant écoutez-moi tous,” commença Verndrick en s’adressant à tous les enfants. “Tous vos alliés sont morts, je m’en suis assuré. C’est le sort qui attend tous ceux qui s’attaquent aux opérations de la Reine écarlate, elle porte ce nom pour une raison. Et c’est pareil pour votre planque sur le bateau, j’ai laissé la Reine là-bas en venant ici. Et elle est encore moins clémente que moi. Vous n’avez nulle part où aller. J’ai une proposition pour vous. Au lieu de retourner tenter votre chance dans la précarité et la peur, bossez pour moi.

    “Hein !”

    Luc n’en croyait pas ses oreilles, il ne pouvait quand même pas être sérieux.

    “On retournera pas chez la Sainte, jamais, autant cre...”

    Faut vraiment que tu arrêtes d’appeler la mort à tout bout de champ. Je ne cède pas aussi facilement ce qui m’est précieux. Et c’est ce que vous serez pour moi si vous me rejoignez. Vous bosserez pour moi et non la Sainte. Elle sait ce qui l’attend si elle ose penser ou ne serait-ce que rêver de vous faire du mal.

    “Doucement le masqué, personne n’a encore accepté de bosser pour toi.”

    Eh bien, quelle est votre réponse alors. Ceux qui ne veulent pas de ma proposition peuvent s’en aller maintenant,” il fit un pas sur le côté pour leur libérer le passage.

    C’est ça ! Ils l’avaient tous vu combattre. Le premier qui essaiera de fuir sera trucidé en exemple. Rien n’avait changé, ils n’avaient toujours pas le choix.

    Si je voulais vous tuer, je l’aurais déjà fait et vous le savez. C’est votre dernière chance de partir.

    Deux enfants s’approchèrent hésitants, ils le dépassèrent sans le perdre de vue avant de se mettre à courir.

    Si jamais vous changez d’avis, vous savez où me trouver.” leur cria-t-il avant de se tourner vers ceux qui étaient restés.

    Je ne rigolais pas quand je disais que c’était votre dernière chance. Travailler pour moi vient avec des règles strictes, la première c’est la loyauté. Toute désertion après m’avoir rejoint sera punie de mort. Si quelqu’un veut partir, c’est maintenant.

    “On fera quoi pour toi ?” demanda Tom. “Et on y gagnera quoi ?”

    La même chose qu’avec la Sainte. Vous serez mes oreilles dans la rue. Parfois je vous demanderai aussi d’accomplir quelques courses : des messages à transmettre, des colis à livrer ou à récupérer pour moi, ce genre de chose. Ceux d’entre vous qui s’avéreront talentueux de leurs doigts pourraient être amenés à aussi voler pour moi.

    Les avantages sont simples : un toit et à manger, de l’éducation, un salaire, rien d’impressionnant avec des primes sur les vols et les courses et surtout une nouvelle famille.


    “Éducation ! Personne veut partir à l’école ici,” se moqua Luc.

    J’ai rien contre la plaisanterie mais je tolère très peu le manque de respect. Vous n’irez pas à l’école, mais des tuteurs vous seront trouvés pour vous enseigner un minimum de lecture, d’algèbre et de politique. Y’a des missions que je ne peux pas confier à des crétins. Une partie de votre salaire sera mise de côté de force pour financer votre apprentissage quand vous en aurez l’âge. Certains pourraient apprendre à devenir commerçant ou artisan plus tard qui sait. On n’a jamais assez de business de façade pour le blanchiment, et c’est aussi bien d’avoir des fournisseurs de confiance. À vous de voir ce qui vous fait envie.

    “Désolé... boss,” Luc ne savait pas comment s’adresser au masqué.

    Je vous ai donné mon nom. Vous pouvez l’utiliser ou trouver vos propres variantes. Vous savez que la Sainte m’appelle Valsk. Je trouve les diminutifs affectueux.

    “Mr. Tarv, vous allez aussi nous apprendre à nous battre comme vous,” demanda Tom.

    Verndrick était sûr qu’Orifa serait ravie d’avoir des enfants soldats loyaux sous ses ordres, l’idée ne l’enchantait personnellement pas. Mais la lueur dans le regard des gamins quand la question fut posée l’empêcha d’anéantir aussi rapidement leur rêve.

    Qui sait, on verra bien.

    “Vraiment ?” intervint Luc.

    Ce n’est pas une promesse, le champ de bataille n’est pas fait pour des enfants. Et toute personne que vous blesserez avec mes enseignements sera aussi sur ma conscience. Ce n’est pas une responsabilité que je prends à la légère. Je verrai avec le temps qui parmi vous s’en montrera digne.

    La ferveur dans leurs yeux lui indiquait qu’ils allaient tous essayer de faire en sorte d’être choisis.

    Une autre règle, pas de drogue dans la famille. Un junky n’est jamais fiable. Eh oui, je sais que vous êtes tous dopés actuellement. Rien d’autre ne peut expliquer pourquoi aucun d’entre vous n’a vidé une partie de son estomac malgré la présence de cadavres à quelques mètres. Vous allez tous subir une cure. Je veux des agents lucides dans la rue. La Sainte pourra aider sur ce point.

    Luc se renfrogna à la mention de la criminelle.

    “Boss Tarv, vous ne pouvez pas nous forcer à travailler avec elle, c’est une diablesse. Vous savez de quoi elle est capable. Et les autres enfants qui gobent encore ces mensonges, vous allez la laisser les vendre aussi ?”

    Je ne suis pas un dieu. Je ne résous que les problèmes qui sont à ma portée. Les enfants qui voient toujours la Sainte comme leur mère lui appartiennent. Essayer de leur montrer son vrai visage ne ferait que les braquer contre nous. La Sainte reste une partenaire efficace, si je pouvais la remplacer, elle serait déjà morte. Si vous avez des amis dans son camp, soyez un exemple pour eux. Montrez-leur qu’ils ont plus à gagner en nous rejoignant. C’est tout ce que nous pouvons faire pour le moment.

    La réponse n’était pas satisfaisante pour beaucoup d’entre eux, mais ils savaient qu’ils n’obtiendraient pas mieux.

    Bien, si vous êtes encore là, c’est que la proposition vous intéresse. À partir d’aujourd'hui, vous devenez mes Víðarr. Retournez à la cathédrale avec la calèche et prenez contact avec votre premier frère Tavi, informez-le de mes instructions et il les remontera à la Sainte. Une partie de vous me suivra pour récupérer vos frères abandonnés sur le bateau, ils auront besoin de subir une cure.

    ***  

    Et il fut fait comme il l’avait indiqué. Quand le Baugourt fut débarrassé des enfants, Verndrick rejoignit Orifa dans les quartiers du capitaine. Il vit leur ennemi attaché et prêt à l’interrogatoire.

    J’espère que je n’arrive pas trop en retard. J’étais occupé à adopter des enfants. Alors Reine, ça te dirait de devenir aussi mère ?


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  • Mer 28 Aoû 2024 - 23:58
    Tu joues dans la cour des grands maintenant

    Regardant la capitaine en train de se tortiller sur place essayant tant bien que mal de trouver une position plus confortable enfin si seulement c’était possible, Orifa mangeait lentement de la viande séchée. C’était intrigant, ou plutôt divertissant de voir cette être qui sentait sa mort arriver, tenter par tous les moyens de pouvoir survivre quelques secondes voir minutes de plus. La corde lasserait un petit peu plus sa peau au point de s’imbiber de sang et de changer petit à petit sa couleur. Peut-être que ça aurait été plus facile si elle n’avait pas bougé ? Si elle avait simplement accepté sa reddition et sa mort, le corps humain était tout de même assez étrange car elle savait au fond d’elle, que ce qui allait arriver dans peu de temps allait être loin d’une partie de plaisir. Un suicide pourrait être une sorte de délivrance ou alors ça pouvait permettre de forcer Orifa à la détacher.

    Finalement, Valskoed arriva rapidement, alors qu’elle était heureuse de le voir voilà qu’il commença à évoquer à nouveau le sujet des enfants. Au début assez perplexe ne comprenant pas vraiment là où il voulait en venir, l’imaginer recrutant des enfants pour leur clan était assez … Étrange jamais il n’aurait accepté d’avoir des enfants-soldats, c’était une certitude. Pour Orifa c’était autre chose elle était bien plus pragmatique que lui, étant prête à utiliser tout ce qui était possible pour pouvoir réussir ses objectifs. De là à envoyer à la mort des enfants sans que cela ne lui apporte quelque chose c’était autre chose pourtant éduquée, entraîner et équiper une petite milice de bon petit soldats loyaux voilà qui n’était pas bien difficile à imaginer pour elle.

    Le voyant se rapprocher d’elle, un sourire commença à apparaître sur ses lèvres alors qu’elle ne pouvait détourner son regard de sa démarche, son masque et sa tenue étaient immaculé de sang. L’odeur putride des mots le recouvrait et bien que cela pourrait en repousser, c’était au contraire une odeur bien trop familière pour la valkyrie. Se relevant de sa chaise pour déposer avec une certaine douceur ses mains sur son torse, sans la moindre honte ou gêne, elle humait son parfait pour s'imprégner de son odeur.

    - Il va falloir que tu m'expliques en détail tout cela, ma loyale épée.


    Ressentant son désir continuer à monter alors que ce parfum de crasse faisait son effet, voilà qu’un petit cri se fit entendre. La prisonnière était toujours dans sa quête d’une position bien plus confortable mais malheureusement pour elle sa cheville n’avait pas été d’accord au point de se plier légèrement lui attirant une douleur supplémentaire.

    - Ha oui c’est vrai j’avais presque oublié cette jeune demoiselle qui nous a bien donné du fil à retordre.

    Tapotant sa main contre le torse musclé de son protecteur avant de tranquillement s’en écarter pour pouvoir aller faire face à la prisonnière, lui retirant le bâillon. Cette dernière semblait en profiter grandement toussant le reste d’air de ses poumons ce qui lui tirant un peu plus la corde sur son cou.

    - Alors qui est ton chef ? Car tu ne vas pas nous faire croire qu’une équipe de bras cassé comme vous a pu préparer un plan comme celui-là c’est juste inconcevable …


    - Je …


    - J’ai presque oublié, de ta réponse découlera de ta mort rapide et sans douleur ou lente et pleine de torture.


    Impossible pour elle d’imaginer qu’elle allait rester en vie, en face d’elle se trouvait un bourreau qui avait clairement montré sa capacité à découper des corps humains d’un seul coup d’épée. À côté il y avait la Reine Écarlate qui avait une liste de morts plus longue que celle de la garde de Courage tout entière.

    - Je ne connais pas son identité, il nous a donné des documents et des ordres c’est tout ce que je sais tout est sur le bureau … Rien de plus …

    - Depuis combien de temps il vous a contacté ?


    - Cela fait 1 mois … Il ne nous avait pas donné de nom mais une fois j’ai entendu le nom de Boris …


    C’était impossible pour Orifa de ne pas le connaître car il était l’homme de main du Baron et des documents qu’elle avait pu lire sur le bureau tout porté à croire que c’était la vérité. Beaucoup de documents étaient signés de la main du Baron et pour la Reine il n’y avait aucune chance que ce dernier soit un traître donc il ne restait qu’une seule personne, pourtant …

    - C’est quand même étrange, tu dévoiles tout de même assez vite la solution de toute cette histoire comment veux tu que nous puissions te croire ?

    - Vous avez tué tous les membres de mon bateau, récupéré les enfants en plus de l’équipement il n’y a aucune chance que je puisse m’en sortir et ce Boris m’a laissé tomber alors autant qu’il plonge avec moi …


    Étrangement, ça semblait faire écho dans l’esprit de la valkyrie qui ne voyait finalement aucun contre argument à cette histoire. Cette femme était bien trop claire dans ses paroles et dans sa réflexion ça en devenait presque troublant comme si elle avait prévu que ça allait finir comme ça. Par contre Orifa s’attendait tout de même à devoir la torturer un peu ou alors au moins lui montrer son atriale, mais il fallait croire que voir Valskoed partir avec ses armes et sauver les enfants et Orifa nettoyer son bateau et tout cela en moins d' une heure devait être … Encore plus troublant.

    Se tournants direction de son partenaire Orifa semblait quand même assez surprise de ces révélations et assez touchée, elle ne pensait vraiment pas avoir un traître dans ses rangs.

    - J’ai épluché les documents qui sont là et tout semble concorder … Les documents sont souvent du Baron et Boris pourrait totalement avoir la possibilité d’y toucher sans fait aucun doute mais … Ça semble beaucoup trop simple …


    Peut-être que c’était elle, comme si tout devait forcément être compliqué dans ce monde alors que simplement accepter qu’une personne prête à mourir pouvait dénoncer son patron aussi facilement … C'était impossible.

    - Tu en penses quoi ? D’ailleurs il va falloir aller dans la cale du bateau il y a d’autres enfants drogués ou alors tu y es déjà allé ?




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  • Sam 31 Aoû 2024 - 1:50
    Personne ne pouvait voir le sourire qui se dessina sur les lèvres de Verndrick à la mention des enfants.

    Ils vont bien. Les gamins que je viens d’enrôler les ont tous récupérés. Ils les amèneront à la cathédrale afin que la Sainte puisse aider ceux qui sont devenus accros. Je te donnerai les détails plus tard.

    Ils avaient actuellement un sujet qui demandait leur attention. L’interrogatoire avait été de courte durée. La capitaine avait livré beaucoup trop facilement ses informations. Mais ce qu’elle disait concordait avec les documents. Verndrick les parcourut rapidement. Les détails qu’ils contenaient étaient effrayants. Entre de mauvaises mains, ils feraient beaucoup de dégâts à l’organisation. Il se rapprocha de la prisonnière, s’assurant qu’elle pouvait bien voir son masque depuis sa position.

    Qui d’autre a eu accès à ces documents ?

    “Vous les avez tous tués.”

    Ce Boris, il a contacté d’autres groupes à part vous ?

    “Je... Je ne sais pas, il ne nous a parlé d’aucun autre groupe.”

    Quel est ton nom ?

    “Hm ?!”

    Ton nom, tu dois bien en avoir un.

    “Pour quoi faire ? Vous allez me tuer de toute façon.”

    Simple courtoisie, garde-le si tu préfères. Comment tu contactes ce Boris ?

    “Je n’ai aucun moyen de le joindre, c’est toujours lui qui me contacte en premier. Je laisse... Je laissais mes hommes traîner dans un bar, la Baleine lourde.”

    "Pas très inspiré le nom"

    Elle fit une pause pour essayer de trouver une position plus confortable, sans succès.

    “Il y apparaît chaque fois qu’il a besoin de me voir... Mes hommes viennent m’avertir pour le rejoindre ou ils leur communiquent un lieu et une heure pour une rencontre.”

    À quoi ressemble-t-il ?

    “Un criminel normal, taille moyenne, dans la trentaine, le visage menaçant, la barbe... Je sais pas, il n’a vraiment rien de distinctif.”

    Comme le disait la Reine, j’ai du mal à croire que tu nous livres tout aussi facilement. Même si Boris t’a trahie, on a quand même tué tes hommes. Je m’attendais à un peu de résistance avant que tu ne te mettes à parler.

    “Je...” elle inspira douloureusement. “Et risquer la torture. Pourquoi souffrir avant de mourir.”

    Elle souffrait justement dans la situation actuelle. Verndrick invoqua une lame de vent et trancha la corde qui la supportait. La torture n’était plus nécessaire vu que la prisonnière était si coopérative. Il la soutint de ses bras afin d’éviter qu’elle ne tombe avant de l’aider à s’asseoir sur le plancher du navire. D’un bref regard en direction d’Orifa, il s’excusa.

    Dommage, on dirait que tu n’auras pas à sortir tes jouets.

    Faire souffrir la capitaine ne rimait plus à rien. Elle leur avait donné une conclusion très simple à toute cette histoire. Boris était un homme du Baron, soit il opérait en solitaire sans l’aval de son supérieur, soit le Baron était compromis et il fallait se débarrasser de lui. La voie enseignait que le chemin le plus facile était généralement le meilleur. Elle conseillait néanmoins de toujours suivre son instinct quand une histoire paraissait trop belle pour être réelle.

    Reine, si on n’a plus besoin d’elle, je propose qu’on s’en débarrasse.

    Il n’avait plus de question pour la prisonnière et elle avait mérité une mort rapide.

    Je vais envoyer quelques enfants fouiner du côté de la taverne même si je doute qu’ils y apprennent quelque chose de nouveau. Une chose est certaine, nous avons une taupe. Soit on isole Boris et le Baron pour tirer tout cela au clair. Ou alors on réunit toutes les personnes influentes dans notre organisation à une réunion générale. Sous le couvert d’un conseil pour faire le bilan sur les récentes turbulences, nous aurons l’occasion de débusquer le traître.

    Un conclave, il imaginait déjà la tension qui régnerait dans la pièce si jamais c’était l’option choisie. Mais c’était l’approche la moins efficace. Enquêter sur Boris avant de l’isoler pour un interrogatoire, de préférence sans avertir le Baron jusqu’à ce que soit clarifiée son implication dans l’affaire, était un meilleur choix.

    Qui d’autre aurait pu avoir accès à ces documents ?” demanda-t-il à la valkyrie.

    Il ne fallait pas ignorer d’autres suspects potentiels.


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  • Dim 1 Sep 2024 - 1:09
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    Le problème actuellement c’était quand même d’avoir Boris en tant que traître … C’était compliqué à imaginer surtout pour Orifa qui avait travaillé plusieurs fois avec lui depuis en sauvant la fille du Baron mais également pour pouvoir tuer l’ancien marchand … Ce n’était pas n’importe qui que cette capitaine venait de trahir mais le problème c’est qu’elle ne semblait pas mentir en plus de ne laisser aucune chance de contester tout ce qu’elle venait d'annoncer … Même quand Valskoed commença à l’interroger tout semblait bien trop juste, impossible pour elle d’avoir appris ça par cœur, ça aurait été bien trop simple de pouvoir trouver des failles. De plus, elle ne tournait même pas en boucle sur ces réponses donc c’était vraiment ce qu’elle croyait dans cette version des faits. Valskoed ne devait certainement pas comprendre la portée de cette accusation et elle esquissa un sourire tout de même quand il lui parla de ses jouets. Il était tout de même rare de voir quelqu’un avouer tout d’un bloc mais d’un autre côté a part l’argent elle ne semblait avoir aucune loyauté envers Boris … Donc ça expliquait peut-être pourquoi elle pouvait tout déballer ?

    Finalement elle se releva de la chaise pour pouvoir se rapprocher de Valskoed et de la capitaine.

    - Oui je pense qu’elle mérite sa mort douce, je te laisse faire, laisse la sur le bateau nous nous occuperons du nettoyage plus tard.

    Regardant le port alors que Verndrick finissait son affaire rapidement avant de revenir vers elle sans rien dire, il semblait avoir compris le problème que cette annonce pouvait avoir sur elle. Laissant un soupir, elle se mit finalement à parler en déposant son menton sur ses mains.

    - Les trois chefs de clan et leurs seconds pouvaient y avoir accès en plus de toi et de moi … Tout remonte vers Boris, ça ne fait aucun doute là-dessus et le Baron va arriver à la même conclusion que nous … Pourtant j’arrive pas à comprendre pourquoi il aurait fait ça … Est-ce que c’est parce que le Baron a accepté de se mettre à mon service ? Mais si c’est le cas alors pourquoi provoquer une guerre ? Le Marchand vient d’arriver il n’aurait jamais eu les épaules pour faire quelque chose comme ça … En plus il aurait simplement pu donner des armes ou alors faire de la contrebande pas besoin de devoir se faire attaquer, le temps qu’on se rende compte de ce qu’il faisait la guerre aurait déjà été à notre porte … Et la Sainte elle y perdrait tellement pour son business …  Surtout qu’elle était la première cible de l’attaque …


    Elle réfléchissait à la proposition de Verndrick, actuellement il lui était impossible de pouvoir réunir tous les chefs de clan … La solution la plus simple c’était d’aller voir le Baron directement pour lui en parler, il était le genre d’homme à vouloir s’occuper de ses membres lui-même alors il allait vouloir s’occuper de Boris par ses propres moyens c’était une certitude.

    Secouant sa tête de gauche à droite avant de se retourner vers Verndrick avec un petit sourire en coin.

    - Alors comme ça je suis devenue maman et toi papa ? Dit donc pour un homme qui trouvait que j’allais vite, au final c’est toi qui as été plus rapide que moi à adopter des enfants !


    Elle s’en amusait avant de retourner vers la cabine de la capitaine récupérer les documents qui pourraient être intéressants et en les fourrant dans des sacs pour le transport.

    - On va aller voir le Baron dans un premier temps, c’est lui qui prendra la décision finale, c’est l’un de ses hommes il va vouloir s’en occuper lui-même, mais il sera juste il mettra ses sentiments de côtés j’en ai aucun doute.


    Sans détours ils étaient dirigés vers la taverne du Baron, ses hommes étaient sur le qui-vive et certainement que Boris était de sortie pour s’occuper de la défense de la cathédrale. Le barbu n’était pas le genre d’homme à se défiler au combat mais tant qu’il fallait encore donner des ordres il préférait rester à l’arrière. Pour une fois, Orifa arrivait avec une bonne et une très mauvaise nouvelle.

    - Baron, j’ai a te parler dans ton bureau …

    Déposant les documents pour qu’il puisse commencer à lire, Orifa se tourna vers Valskoed pour lui parler en privé.

    - J’ai un mauvais pressentiment, si Boris apprend par les enfants que nous en avons fini de notre côté … Il va vouloir plier bagage si c’est lui le traître … Va à la cathédrale pour pouvoir vérifier que tout se passe bien et garde un œil sur la Sainte et Boris, je te laisse aussi t’occuper des enfants, quand j’en aurais fini avec le Baron et en fonction de ce que tu verras là-bas. Soit tu peux nous rejoindre avec Boris, vivant, soit nous te rejoindrons plus tard avec le Baron d’accord ?

    Boris aurait largement le temps de faire un carnage dans les rangs de la Sainte si la discussion avec le Baron durait trop longtemps.



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  • Mar 3 Sep 2024 - 1:01
    Avec l’approbation de la Reine, il se rapprocha de la capitaine pour mettre fin à ses jours. Une dernière question le taraudait.

    "Pourquoi ?"

    La prisonnière le regarda, surprise, sans comprendre.

    "Pourquoi t’en prendre à nous ? Tu aurais pu nous contacter et nous vendre l’information d’un traître dans nos rangs. Non seulement tu n’aurais perdu aucun de tes hommes, mais tu te serais fait des sous tout en gagnant de nouveaux amis puissants."

    Il préférait toujours la solution pacifique, substituer le combat par de la collaboration ou au moins une façon moins violente de gérer le conflit.

    "Si tu détestes la Reine ou l’un de ses sujets au point de ne pas envisager de travailler avec nous, tu aurais pu aussi vendre tes informations à un gang rival, et pour un bon prix. Peut-être même coordonner vos attaques avec eux."

    Il était presque déçu par l’amateurisme de toute l’opération, même si cela simplifiait son travail. La prisonnière lui sourit avant de répondre.

    "J’étais au courant des risques. Personne ne nous aurait pris au sérieux. Je connais notre position dans la chaîne alimentaire. C’était l’occasion pour nous de nous faire un nom et le plan avec les gamins était solide..."

    Elle s’arrêta un instant pour réfléchir.

    "Boris aurait pu directement contacter la concurrence. Il aurait pu vendre lui-même les infos, comme tu dis, à un rival. Mais il nous a contactés, nous. Il voulait des gens faciles à contrôler et à se débarrasser si le plan capotait, je suppose. Au moment de le tuer, je veux que ce salopard sache que c’est Bonny qui l’a vendu."

    Il avait un nom finalement. Il comprenait la réflexion de la capitaine, mais il n’arrivait pas aux mêmes conclusions. Le traître aurait fait beaucoup plus de dégâts en s’alignant avec un groupe plus important. S’il n’avait pas contacté un gang ennemi, c’était pour une raison. C’était peut-être un conflit interne et Boris ne voulait pas impliquer des forces extérieures. Voulait-il discréditer le Marchand ou la Sainte aux yeux de la Reine pour servir son intérêt ou celui de son patron ? Ou alors c’était lui qu’on cherchait à compromettre en montant ce coup. Les indices pointant dans sa direction leur étaient venus beaucoup trop facilement. Tellement de possibilités, mais pour l’heure il n’avait qu’une simple tâche à finir.

    "Il y a plusieurs manières de te tuer sans que tu ne souffres. As-tu une préférence ?"

    Elle secoua la tête.

    "Épargne juste mon visage. Je ne sais pas ce que vous comptez faire des corps. Mais si quelqu’un qui me connaît retrouve mon cadavre, j’aimerais qu’il puisse me reconnaître."

    Verndrick hocha la tête et lui tendit la main pour l’aider à se relever.

    "Une dernière parole ?"

    Elle accepta son aide en s'accrochant à son bras pour se lever.

    "Je..."

    Le mouvement avait été rapide et précis, elle avait à peine senti le poignard pénétrer sa poitrine, mettant fin aux battements de son cœur. Elle tituba en reculant, sentant ses forces la quitter. Elle regarda, hébétée, la garde de l’arme avant que Verndrick ne la retire. L’attente pouvait être cruelle ; parfois, il était préférable que la victime ne voie pas venir le coup censé l’achever. Après avoir nettoyé et rangé l’arme, il retira son masque et attira la valkyrie vers lui.

    "Je n’ai jamais dit que j’étais contre," murmura-t-il avec envie avant de l’embrasser.

    "Vous imposez le rythme, ma Reine," reprit-il sur son ton de second. "Je ne fais que le suivre."

    Il avait envie de faire plus. Il avait besoin de bien plus. Mais il musela son désir pour se reconcentrer sur la mission. De toute façon, il n’était pas sûr que Satoshi approuverait le cadre. Il remit son déguisement et suivit Orifa chez le Baron. En chemin, il lui raconta la scène avec les enfants et son nouveau projet pour eux.

    Une fois là-bas, les inquiétudes d’Orifa le mirent en alerte, et il prit rapidement la direction de la cathédrale. La cour était vide. À l’intérieur, dans une vaste salle servant habituellement de cantine, un groupe d’enfants se tenait autour de la Sainte comme pour la protéger, tandis qu’un autre, mené par Luc, la menaçait, armé des épées volées au Marchand. Boris n’aurait rien à faire pour que la situation tourne au bain de sang.

    La criminelle n’avait rien perdu de son charme. Une larme perlait au coin de son œil ; elle restait dans le rôle. Tout son langage corporel exprimait l’indignation et l’incompréhension devant la trahison des enfants. Bien sûr qu’ils ne l’avaient pas écoutée, ces stupides...

    Il souffla un grand coup. Ce n’était que des gosses, après tout. Il dégaina son khépesh et le tint du bout des doigts de sorte que la pointe de l’arme puisse traîner au sol, émettant un bruit crissant. Son approche était lente, calculée, et menaçante. La Sainte avait bien fait de retenir ses hommes. Le bruit de métal contre la pierre se fit plus insistant tandis qu’il se rapprochait. Les enfants armés se turent et s’écartèrent sur son chemin jusqu’à ce qu’il ait rejoint la criminelle. Son visage exprimait toujours de la tristesse, mais il lisait le sourire dans ses yeux. Ce conflit l’amusait. Elle s’accrocha à ses bras, jouant la confuse.

    "Vern, qu’est-ce que c’est ? Ces enfants disent qu’ils travaillent pour vous, mais profèrent des mensonges sur... sur," elle pleurait réellement cette fois, "moi qui n’ai été qu’une mère pour eux."

    Certains enfants hochèrent la tête en signe d’approbation.

    "Ces enfants ne travaillent pas pour moi," répondit-il sur un ton dur.

    "Mais monsieur..." commença Luc en reculant d’un pas apeuré.

    "Tavi," cria Verndrick en lui coupant la parole.

    Ce dernier, qui se cachait parmi le groupe des enfants soutenant la Sainte, se montra et vint se placer à quelques pas devant le guerrier. Avec la criminelle toujours à ses bras, ils devaient ressembler à l’exemple d’une parfaite famille nucléaire. La Sainte, qui avait saisi l’imagerie, toucha affectueusement l’épaule du petit. Il ne savait s’il avait le plus envie de rire de la scène ou de vomir. Il secoua imperceptiblement la tête et elle retira sa main.

    "Voilà quelqu’un qui travaille pour moi ! Qui es-tu, Tavi ?"

    Le garçon bomba le torse en entendant le compliment, mais semblait confus par la question. Un silence inconfortable s’installa quelques secondes avant qu’il ne comprenne.

    "Qui es-tu ?"

    "Un víðarr, monsieur Ver... monsieur Tarv."

    Bon petit.

    "Et quelle est la première règle pour un víðarr ?"

    Il n’y en avait pas, le groupe n’existait même pas depuis plus d’une journée, mais le petit joua le jeu, il savait lire la situation.

    "Le respect... euh l’obéissance, monsieur."

    "Un groupe d’enfants était censé venir te voir pour te donner des ordres bien spécifiques. Les as-tu reçus ?"

    "Oui, monsieur."

    Le "monsieur" commençait à l’agacer, et il se tenait maintenant droit, imitant un garde-à-vous, tel une recrue de l’armée.

    "Non, je ne vais pas former d’enfants soldats, non !!"

    "Ils m’ont dit d’avertir Mère de leur nouveau statut et d’aider à soigner les drogués. Mère a fait comme j’ai dit... comme vous avez dit..."

    "Où sont-ils ?"

    Il imaginait déjà la suite de l’histoire, il n’avait pas besoin de se la faire conter. Les enfants détestant la Sainte réunis dans la même pièce que ceux qui l’aimaient toujours ne pouvaient que faire monter la tension. De plus, il n’avait pas envie de faire traîner en longueur sa petite représentation. Tavi n’avait pas compris la question.

    "Ceux qui t’ont passé mes ordres ne t’ont-ils pas dit que tu es leur premier frère, le premier víðarr ? Où sont-ils ?"

    Le petit sourit à ce nouveau compliment et fit le tour de la pièce avant de répondre.

    "Je les vois pas, monsieur Tarv."

    Luc voulut objecter, mais Verndrick le fit taire en levant un doigt impérieux. Tavi poursuivit.

    "Jamais les ordres ont dit de s’en prendre à Mère. Première règle du víðarr, obéir. J’vois aucun frère ou sœur ici, que des gamins agités qui ont envie de jouer à la guerre comme les grands."

    Le petit était intelligent. Vern indiqua une position à l’écart qu’il rejoignit.

    "Exact ! Víðarr, allez vous placer derrière votre frère. Le reste, hors de ma vue. Je pensais avoir été clair dans mes directives. Je ne veux pas une bande de sourds sous mes ordres."

    Un enfant fit un pas en direction de Tavi, Verndrick claqua la langue en secouant la tête. Luc fut le premier à capter l’erreur, il lâcha son arme et alla se placer à côté de Tavi, pas derrière comme l’avait précisé le masqué. Il laissa couler, le petit avait un fort tempérament. Très vite, les autres enfants suivirent le mouvement et vinrent se placer derrière les deux garçons.

    "Parfait, ça m’aurait gêné d’avoir à tuer certains d’entre vous."

    Et voilà qu’il menaçait des gamins !

    "Le « hors de ma vue » était un test. Vous connaissez mon avis sur la désertion. Bien ! Qui êtes-vous ?"

    "Víðarr !" crièrent-ils ensemble.

    Il tapota la main de la Sainte pour lui indiquer de le lâcher.

    "Et du coup, qui est votre Mère ?"

    Personne ne semblait connaître la réponse, à part Luc qui se mit à sourire avant de hurler tout seul :

    "La Reine écarlate !"

    "Je n’ai pas bien entendu."

    Tavi se renfrogna, il aimait toujours la Sainte. Mais il avait déjà publiquement choisi son camp, il ne pouvait plus reculer, alors il répéta en chœur avec le reste :

    "La Reine écarlate !"

    "Et la Sainte reste une partenaire de la Reine à respecter. Ses enfants sont vos petits frères et sœurs. Traitez-les bien, je ne veux plus de grabuge. Montrez l’exemple. Et maintenant, dispersez ! J’ai à discuter avec la Sainte."

    Il indiqua à la criminelle de le suivre et prit la direction de son bureau.

    "D’abord tu me voles mes enfants, mais en plus tu me forces à les soigner et les éduquer alors qu’ils me détestent !?"

    "Déjà, ce ne sont plus tes enfants vu que tu les as perdus. Et tu n’as pas la bonne perspective. Tu sais depuis notre discussion plus tôt que chaque fois que je vois ton visage, j’imagine une pierre tombale. C’est l’occasion pour toi de te rendre utile, de changer un peu la vision que j’ai de toi. Si tu fais bien ton boulot, chaque fois que je te verrai, je verrai toujours la pierre tombale, mais aussi à côté les visages de tous ceux que tu m’as aidé à sauver."

    Elle semblait reconsidérer la situation.

    "Joli numéro en tout cas, je ne savais pas que j’aurais de la concurrence venant de toi. Il me faudra un peu de temps pour allouer les fonds à cette nouvelle charge et trouver des tuteurs. Tu te rends compte que tu viens de transformer des bénéfices potentiels en de nouvelles bouches à nourrir, et maintenant à former aussi..."

    Verndrick venait de dégainer un poignard et contemplait la lame. La criminelle se tut aussitôt, comprenant sa boutade.

    "On discutera des détails plus tard. Je cherche Boris, tu ne l’aurais pas vu dans les parages ?"

    "Quelle coïncidence !" répondit-elle en ouvrant le bureau qu’ils venaient de rejoindre.

    L’homme du Baron était assis sur une chaise en face de la table de la criminelle.

    "Il était venu me donner un message, on discutait avant que ta nouvelle milice ne..."

    "Merci," la coupa Verndrick en tendant la main. "Les clés, s’il te plaît, je promets de ne rien abîmer."

    Il sentit l’intérêt dans son regard, mais elle obtempéra sans brocher. Verndrick ferma la porte derrière lui et s’assit en face du dénommé Boris. Il choisit le second siège prévu pour les visiteurs, qu’il retourna pour faire face à l’homme du Baron.

    "Alors Boris, on dirait que tu es devenu très célèbre dernièrement."


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  • Mar 3 Sep 2024 - 22:18
    Tu joues dans la cour des grands maintenant

    Le Baron était une personne qui n’aurait jamais dû avoir sa place dans la pègre, il avait une femme et un enfant deux choses qui pouvaient simplement être des faiblesses pour lui. Le passé avait déjà montré à quel point il pouvait se laisser manipuler par ses sentiments pour sa famille, il aurait donné son âme pour les sauver. Son physique permettait au moins de compenser sa fragilité émotionnelle alors qu’il faisait plus peur que tout le reste du clan réuni. Corps de pierre cœur de chair … Mais au final bien qu’il était celui qui menait le plus de combat il en restait pas moins celui qui était le plus humain du groupe ce qui restait tout de même le plus troublant. Il avait réussi à avoir la confiance de la Reine ce qui était à la limite de l’exploit, même s’il ne connaissait pas son véritable travail dans la république.

    L’homme était dans son bureau comme à son habitude commençant à fouiller ses papiers alors qu’il y avait une grande carte de la ville sur son bureau avec des épingles pour pouvoir indiquer les zones qui étaient sécurisées par ses Hommes. D’autres épingles représentaient les lieux qui avaient été attaqués ainsi que le nombre de fois qu’une l’attaque avait eu lieu, consciencieux qui plus est.

    - Reine Écarlate vous êtes là ? Je vous pensais en traque avec Valskoed, vous avez trouvé quelque chose ?

    - C’était bien le cas en effet, mais nous avons eu un petit contretemps ..

    L’homme semblait surpris et d’une main il commença à caresser sa barque lentement.

    - C’est rare que vous ailliez des blocages qu’est ce qu’il s’est passé ?

    - Nos ennemis avaient commencé à droguer et à armer des enfants qu’ils avaient achetés à la Sainte ainsi que ceux qu’ils lui avaient volés. Les armes provenaient de chez le Marchand, ils avaient une quantité bien inférieure à ce qu’ils semblaient avoir besoin grâce certainement aux efforts de toi et de tes hommes. Ils étaient dans le port, c’était bien plus simple pouvoir passer inaperçu et au pire pouvoir plier bagage plus rapidement. Je me suis occupé du bateau et Valskoed s’est occupé des enfants et de leurs gardes. Il semblerait mais je n’ai pas tous les détails qu’il ait réussi à garder le contrôle pour ne tuer aucun enfant, j’ai l’impression qu’il veut essayer d’être un sauveur pour eux mais …

    - Mais il va en faire une milice privée j’imagine ?

    Relevant les épaules comme seule réponse à la petite blague du Baron.

    - C’est prévisible, ils voient en lui un sauveur qui est venu rien que pour eux alors qui pourraient leur en vouloir de penser comme ça ?

    - Nous verrons bien s’il s’en rend compte finalement ou pas.

    Faisant un petit geste de la main pour pouvoir faire comme s’envoler cette idée.

    - Donc nous avons interrogé la capitaine qui s’est montrée étrangement loquace au point de nous dévoiler des informations très intéressantes.

    Déposant sur la carte son sac rempli de papier alors que finalement toutes ces petites épingles n’allaient plus servir à grand-chose maintenant que le combat était terminé. Le baron commença à éplucher ce qu’il avait sous les yeux, Orifa commença même à faire le tour du bureau pour pouvoir récupérer un verre ainsi que de l’alcool fort et s’en servir un verre pour faire passer le temps.

    - C’est vrai ce qui est écrit là ?

    - Qu’est-ce que tu en penses ?

    - Boris ?

    - C’est ce qu’elle nous a dit oui … Mais à part ce que tu as sous les yeux je n’ai aucune preuve et ça fait très légué tu dois t’en rendre compte …

    Comment ne pas s’en rendre compte ? Il était tout de même intéressant de voir qu’il en était arrivé à la conclusion que Boris était dans le coup ce qui n’était pas une mince affaire. Le barbu continuait de faire le tour des documents comme pour essayer de trouver une preuve qui pourrait indiquer que son second n’était pas le traître qui avait presque lancé une véritable guerre interne qui aurait pu mener à la fin du clan.

    En se relevant d’un seul homme comme s’il venait de comprendre pourquoi Valskoed n’était pas présent actuellement.

    - Reine Écarlate il faut que je …

    - Je vais te laisser t’occuper de lui, Valskoed  est simplement allé vérifier qu’il n'allait pas avoir d’information sur le fait qu’on en avait fini avec le bateau et ces occupants. Nous croyons qu’il en veut à la Sainte et qu’il cherche soit à la tuer soit à la faire tuer, du moins pour commencer …

    On pouvait entendre dans un claquement de dent avant de se serrer qu’il était énervé par la situation et ça se voyait autant que ça se ressentait.

    - On va chez la sainte maintenant …

    Au final ils avaient perdu beaucoup de temps à la lecture des documents, Valskoed avait eu la possibilité de prendre le temps qu’il lui fallait, soit pour la torture soit pour … Qu’importe tant que Boris était encore en vie et que la Sainte aussi, les enfants ? Il n’y avait même pas besoin de s’inquiéter pour eux avec Valskoed  dans les parages. Le Baron avait compris la situation et il ne laissa pas passer le message comme quoi les adversaires étaient déjà 6 pieds sous terre, il fallait continuer à planer le doute. Si Boris avait réussi à avoir l’aide d'autres membres du clan alors il valait mieux qu’ils ne soient pas mis au courant. Les deux chefs n’avaient pas besoin d’escorte, c’était plus ceux qui voulaient leur tendre une embuscade s’il y en avait en ce monde, qui devait craindre pour leur vie. Le Baron gentil avait disparu, pour l’instant il n’ avait qu’un homme qui voulait sa vengeance, et comprendre comment tout cela avait pu arriver. Au fond de lui il continuait tout de même à espérer se tromper et c’était la même chose pour Orifa.

    Une fois arrivé dans la cathédrale, tout le monde semblait aller bien même si des Hommes du Baron étaient quand même sur le qui-vive.

    - Où sont Boris et Valskoed  ?



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    Noble de La République
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    Verndrick Vindrœkir
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  • Ven 6 Sep 2024 - 17:49
    "Valk ?!"

    Boris ne comprenait pas la remarque du masqué.

    "Connais-tu une certaine Bonny ?"

    L’homme du Baron leva le menton en réfléchissant.

    "Hum, ça me dit rien. Doit bien y avoir une tenancière ou une pute avec le même nom. Je peux me renseigner si vous voulez."

    "Bien sûr, après notre discussion. Tu es au courant des récentes attaques ?"

    "Tout le monde est au courant", il secoua la tête, soucieux. "D’abord les armes du Marchand, puis les enfants de la Sainte. À ce rythme, on risque d’être les prochains. J’étais venu voir la Sainte pour comprendre comment c’est arrivé. Comprendre le mode opératoire et les failles qu’ils ont exploitées, histoire de prévenir une attaque sur le Baron. Le Marchand, c’est ma deuxième escale après ici."

    "Ce sont certains gosses de la Sainte qui l’ont trahie."

    Verndrick recula pour s’installer confortablement dans son siège. Il voulait maintenir le caractère décontracté de la conversation. Boris n’était visiblement pas au courant des soupçons qui pesaient sur lui. Il n’avait aucune raison de changer cela, pas tout de suite.

    "Ouais, un problème en interne. Possible aussi que le Marchand ait le même souci."

    Comme s'il venait d’avoir une épiphanie, il se leva soudainement pour partir.

    "Merde, je dois revoir mes hommes, m’assurer qu’y’a pas de fuite de notre côté."

    D’un geste, Verndrick lui indiqua de se rasseoir.

    "La Reine s’en charge déjà, elle est avec ton patron actuellement. Tu pourras les rejoindre quand on aura fini."

    "Ah, désolé, je voulais pas être impoli", dit-il en rejoignant son siège. "La Reine, oui. Vous étiez censé suivre une piste ensemble, non ?"

    "Nous revenons du port. Notre attaque s’est passée comme prévu. Nous avons récupéré les gosses qui se sont retournés contre la Sainte. C’est leur faute si elle a interrompu votre conversation. Mais c’est réglé."

    "La Reine n’aime pas les traîtres."

    Il ne savait pas à quel point cette remarque était pertinente.

    "Même si c’est des mômes, sa punition sera sévère."

    "Comme je disais, c’est réglé. Ils ont réintégré nos forces sous mes ordres."

    Boris haussa un sourcil pendant un moment avant d’hocher la tête.

    "Malin, ça. De petits soldats entraînés et loyaux. Ils seront capables d’accomplir des missions que les adultes ne pourront pas. J’imagine la tronche d’un ennemi qui baisserait sa garde en voyant leur bouille avant de se faire planter."

    Verndrick se toucha le front, dépité, en secouant la tête.

    "Non, je ne ferai pas d’eux des enfants soldats !"

    "Imaginez tout…"

    "Non !" l’interrompit fermement Verndrick.

    "Ok, ok. Mais si vous les avez récupérés, c’est que vous avez prévu des trucs pour eux, non ? Vous n’allez pas les laisser juste traîner à longueur de journée ?"

    "Bien sûr !"

    "Bah vous comptez quand même pas les lâcher dans la rue sans un minimum de formation. Faut bien qu’ils apprennent à se défendre au cas où ça se corse. La Sainte trouve que c’est trop investir sur eux. Seule leur santé comptait pour elle."

    Ce qui était normal, vu qu’elle en vendait certains. Elle devait les préférer dociles, c’était plus simple que la "marchandise", comme elle les appelait, ne sache pas combattre.

    Boris avait raison, il ne pouvait pas les envoyer en mission sans s’assurer qu’ils savaient se défendre. Et il savait qu’il n’effectuerait pas le travail à moitié. Il avait besoin d’une charte, d’un code de conduite pour les canaliser afin qu’ils ne déclenchent pas des combats un peu partout. Il avait aussi besoin d’une hiérarchie claire. Il formerait un groupe d’enfants qui se chargerait de former les autres pendant ses absences. Ils fonctionneraient comme un dojo avec différents grades pour évaluer la compétence de ses disciples.

    "Oui, je vais les entraîner." Il l’annonça comme une défaite.

    "C’est des gosses, vous allez leur apprendre à se battre et les envoyer en mission. Sauf votre respect, c’est donc bien des enfants sol…"

    "S’il te plaît, Boris, pas cette expression. Vois ça plutôt comme une école martiale."

    Il n’avait plus envie de poursuivre sur ce point. Il se demandait comment il avait pu laisser la conversation dévier autant du sujet initial.

    "Bref, nous sommes revenus du port avec les enfants et de nouvelles informations. Des informations qui confirment, comme tu le soupçonnais, qu’il y a bien une fuite."

    "Je déteste les rats. On sait c’est qui ?"

    Un lourd silence suivit sa question. Verndrick voulait voir sa réaction quand il réaliserait sa situation. La compréhension commençait à se lire sur son visage. L’isolation, la porte fermée, comment il l’avait arrêté quand il voulait partir… Boris n’était pas con.

    "Qui a sorti mon nom ?"

    Il se leva et une dague apparut dans sa main. Il se déplaça pour mettre le siège qu’il occupait plus tôt entre lui et le masqué.

    "Vous ne m’aurez pas vivant. Je sais de quoi sont capables le boss et la Reine. Personne ne va me torturer."

    "Donc tu ne nies pas ?"

    "J’ai rien à voir avec cette merde. Mais on sait tous comment ça se passe dans ces cas. S’il y a des preuves contre moi, vous allez me forcer à parler. Le Baron voudra ma mort. Je suis déjà foutu. Je préfère tenter mes chances avec toi, au moins ce sera vite."

    "Je sais aussi me battre sans tuer. Quand j’en aurai fini avec toi, il en restera suffisamment pour le Baron."

    Il retourna la lame contre sa gorge.

    "Merde, c’est pas moi", sa dague tremblait contre sa peau, causant une entaille.

    "C’est ce qu’ils disent tous, et tu le sais."

    "C’est pourquoi je sais que je suis foutu."

    Il se résigna et rangea son arme.

    "Fais chier. Je veux pas crever pour un truc que j’ai pas fait !"

    Verndrick haussa les épaules.

    "Convaincs-moi."

    "Comment ? Je sais même pas ce que vous avez sur moi."

    Verndrick lui parla de la capitaine et des documents trouvés sur son navire.

    "Ah ouais, je suis définitivement foutu. Elle a vraiment donné mon nom ? Mais qui… Écoutez, y’a pas beaucoup de personnes capables de me piéger comme ça. C’est soit la Sainte, le Marchand ou leurs seconds. Je vois pas ce que le boss gagnerait à me piéger, y’a plus facile pour se débarrasser de moi."

    "Le Marchand et la Sainte ont été attaqués."

    "Ce qui a fait que vous les soupçonniez moins, c’est un coup monté !"

    "Je ne sais pas pour le Marchand, mais les enfants ne simulaient pas quand ils voulaient s’en prendre tout à l’heure à la Sainte. Et ils y gagneraient quoi ?"

    "Je… Je… Vérifiez du côté des seconds alors. Y’a peut-être des frictions. Je sais pas moi. Croyez-moi, Valsk, j’ai rien fait."

    "Assieds-toi déjà, tu m’as donné matière à réfléchir."

    Quelques minutes plus tard, quelqu’un toqua à la porte. Verndrick se servit des clés fournies par la propriétaire des lieux pour l’ouvrir et ne fut pas surpris de voir Orifa et le chef de gang. Il les fit entrer et referma la porte avant de se placer derrière le siège de Boris.

    "Tu te tais pour le moment", il s’adressa ensuite aux deux autres. "J’aimerais que vous m’écoutiez avant d’agir."

    Et il leur raconta toute sa discussion avec le second du Baron, puis partagea son avis.

    "Soit c’est un formidable acteur, soit il dit la vérité et n’a vraiment rien à voir avec les attaques. Il m’a l’air honnête, mais restons prudents. Je propose qu’il soit détenu dans un endroit surveillé jusqu’à ce que la situation soit réglée. Ce serait bien d’avoir des témoins qui le verront arrêté et emmené par le Baron. S’il a vraiment été piégé, autant laisser le véritable coupable continuer à croire que tout se déroule comme prévu. Après son départ, on fera savoir à tout le monde que le Baron l’a tué pour sa trahison.

    J’aurai besoin de tout ce que nous avons sur la Sainte, le Marchand et leurs associés les plus proches, toute personne ayant accès aux informations trouvées chez Bonny. Je vais directement mettre en activité le groupe d’enfants que j’ai récupérés. Ils seront déployés dans plusieurs zones d’intérêt de la ville. L’idée sera de surveiller les suspects sans se faire remarquer. Ils n’auront pas à les suivre. Certains seront postés comme mendiants et d’autres joueront les enfants errants. Le but est juste qu’ils se rappellent chaque fois qu’un des suspects passe dans la zone où ils sont affectés. On pourra se servir de cette information plus tard pour retracer à notre niveau les itinéraires.
    "

    Si le traître était toujours dans leur rang, il passerait à l’action tôt ou tard. Orifa était la seule en qui il avait confiance pour les pister sans se faire remarquer, mais elle ne pouvait pas se dédoubler.

    "Reine, j’ai aussi besoin d’un QG. Un endroit à l’abri des regards pour entraîner mes víðarr. C’est le nom que je donne aux enfants sous mes ordres," il leva la main. "Non, je ne forme pas une milice. Ils seront mes disciples, je leur apprendrai à se défendre, mais ils auront interdiction de se battre sans ma permission."

    Il se tourna vers le Baron.

    "Boris est à vous, il l’a toujours été. Il répondra à toute question supplémentaire. Évitez de le torturer. C’est une faveur que je demande. Si nos pistes nous ramènent à lui, vous pourrez en faire ce que vous voudrez."


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  • Lun 9 Sep 2024 - 23:20
    Tu joues dans la cour des grands maintenant

    Alors qu’il venait à peine d’arriver, voilà que Valskoed annonçait déjà la couleur, pendant le temps qu’il avait eu avec Boris, il avait réussi à récupérer un bon nombre d'informations. Le plus important c’était qu’il avait surtout déjà réussi à en ressortir des conclusions qui donnaient à réfléchir à Orifa. Si Boris n’était vraiment pas l’auteur de tout ça alors qui est ce que ça pouvait bien être ? Elle ne pouvait pas s’empêcher de laisser son cerveau tourner encore et encore pour pouvoir vérifier tous ceux à sa connaissance qui pouvaient avoir accès à ces fichiers. Le problème était qu’ils étaient bien trop rares, les 3 chefs de clan ainsi que leurs seconds, c’est pour ça que c’était rapidement tombé sur Boris. Avec la capitaine qui l’avait désignée, le fait qu’il contrôlait une partie des gardes et donc c’était bien plus simple de pouvoir faire entrer des complices discrètement … Peut-être même qu’une partie des Hommes du Baron était dans la combine ? Dans la tête de la valkyrie c’était compliqué d’imaginer le Marchand et son second comme des traîtres, ils étaient encore jeunes dans le clan alors opéré une mission pareille … Mais en même temps le fait qu’ils soient nouveaux devrait les rendre d'autant plus suspects … C’est le serpent qui se mord la queue …

    Alors qu’elle était en train de se trifouiller la tête avec toute cette histoire, le Baron prit les devants, il ne semblait montrer aucune haine, rien, son regard ne s’était jamais détourné de son second qui détournait les yeux avec honte. S’arrêtant devant lui dans le plus grand des silences jusqu’à ce que l’homme attaché finisse par regarder son chef.

    - Je vous jure que je n’ai rien fait Baron, je ne pourrais pas vous trahir comme ça … Je n’ai aucun lien avec toute cette histoire, j’étais simplement là pour respecter vos ordres, je vous le jure …

    La grande main du Baron s’ouvrit en grand comme pour pouvoir le gifler et l’opposant semblait déjà prêt à sa punition, pourtant, celle-ci n’arriva jamais. S’arrêtant au niveau de sa joue pour la tapoter légèrement à plusieurs reprises comme un signe d’amitié.

    - Reine Écarlate, je le crois également. J’pense le connaître assez pour voir dans ses yeux quand il ment, il joue mal aux cartes … J’sais pas ce qu’il ce passe ici et p’être que j’ai tort, mais … Valskoed doit avoir raison il faut continuer à creuser un peu plus cette histoire est bizarre.

    Laissant un long soupire, Orifa fini par relever les épaules, passant trop de temps à réfléchir à tout cela, elle commençait à en avoir marre de se perdre en conjectures. Les faits avaient été énoncés par Valskoed alors à quoi bon chercher plus loin que ça ?

    - Très bien nous allons admettre le fait qu’il serait possible que Boris ne soit pas à l’origine de tout ça et qu’il y ait une personne capable de créer une machination bien plus importante. Pour la Sainte, la connaissant un peu, ça aurait été bien plus difficile de pouvoir retrouver le bateau surtout qu’elle a avoué toutes ces choses à ton dernier interrogatoire Valskoed. Elle ne l’aurait jamais fait si elle était à l’origine de tout ça, de plus pourquoi est-ce qu'elle aurait vendu une partie des enfants avant d’utiliser les enfants qu’elle aurait vendu pour en récupérer d'autres, ça n’a aucun sens.

    On pouvait ce qu’on voulait sur la Sainte mais elle était très très loin d’être bête, c’est bien pour ça que malgré les épreuves elle était toujours là à sa place. Peut-être qu’avec les informations qu’ils avaient actuellement elle pourrait avoir des informations importantes pour eux ?

    - Baron, va chercher la Sainte tout de suite


    Voyant l’homme partir, elle se retourna vers Valskoed.

    - Quand nous aurons du temps je te donnerais l’adresse, nous avons une ancienne planque que nous utilisons plus elle est souterraine mais c’est calme et assez grand pour des entraînements. Par contre ça demandera pas mal de nettoyage tout de même mais les enfants pourront s’en occuper. J’ai fait venir la Sainte car je sais qu’en ta présence elle se tiendra à carreau au pire si tu penses qu’elle ment alors tu pourras lui faire un autre coup de pression, je te fais confiance.

    Changeant d'ambiance, elle commença à rigoler en le regardant droit dans les yeux.

    - Tu sais Valskoed. Des soldats tu leur apprendre à se défendre, mais tu sais comme moi que la meilleure défense c’est l’attaque, et ils ne combattent que si leur chef leur en donne l’ordre sinon ils n’en ont pas le droit. Ça revient en même qu’importe ce que tu peux penser ou dire. Mais je sais qu’avec toi, s’ils doivent combattre, c’est par ce qu’ils en ont envie et ça compte beaucoup pour eux.


    Le Baron arrive juste après avec la Sainte derrière lui.

    - Bien, on va commencer la deuxième partie dans ce cas.


    En cas de problème il y avait assez de bras pour pouvoir l'immobilier et surtout la mettre hors d’état de nuire sans le moindre problème. La valkyrie décida donc de dévoiler la situation dans laquelle ils étaient tout en auscultant les réactions de la dame, c’était le meilleur moyen de vérifier son implication. Cette dernière semblait réellement réfléchir à la situation acceptant le fait qu’elle était elle-même une cible potentielle.

    - C’est problématique en effet et comme les pirates sont hors d’état de nuire il nous est maintenant impossible de pouvoir vérifier si le trafic va s’arrêter avec l’arrêt de Boris. Vous en avez parlé avec le Marchand ?


    - Pas encore mais ça va venir, ce qu’on voudrait savoir c’est si tu penses que Sasha pourrait être impliquée, qu’est ce que tu en penses ?

    - J’ai confiance en elle ! Je ne vois pas pourquoi elle voudrait saboter elle-même notre travail ça serait contre productif. Le plus simple serait de m'assassiner comme ça, ça serait elle qui reprendrait le tout. J’imagine que Valskoed et vous Reine n’êtes pas dans les cibles désignées n’est ce pas ?

    - Non en effet mais actuellement ici il y a la moitié des personnes désignées donc il y a grandes chances que l’un d’entre nous possède au moins une information. Est-ce que Sasha a été parfois absente ou alors est ce que tu as eu des doutes sur elle à un moment ? Est-ce que tu as la liste de ces transactions ? Est ce que par hasard ça ne serait pas elle qui aurait vendu les enfants la première fois aux pirates ?


    La Sainte resta silencieuse, le silence qui en disait décidément beaucoup trop au point de donner la réponse sans même devoir ouvrir la bouche.



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