Il n'est pas difficile de savoir ce que à quoi pense Enira, du moins, c'est la première impression que l'on a quand l'on croise cette jeune femme. Voluptueuse, énergique, charmeuse, extravertie, la jeune femme aime jouer de ses atours en société pour obtenir ce qu'elle désire et très souvent, il s'agit de ce qui se trouve dans votre bourse ou simplement sur votre table ou même dans votre verre. Enira est ce genre de femme à se faire rapidement remarquer en société, bien loin de cacher sa présence, elle serait d'avantage du genre à glisser sa langue chevelure blonde sous votre nez pour captiver votre attention alors que ses doigts se faufile à votre ceinture pour vous délester d'une possible bourse ou d'un bijou un peu trop tape à l'oeil.

Les nuits, quand elle n'occupe pas le lit d'une de ses conquêtes d'un soir, notre Lycante est bien différentes du reste de la journée. Ses pas se font de velours, sa présence digne d'une ombre ou d'une impression de mouvement du coin de l'oeil, sa démarche est féline, ses gestes sont rapides et habiles et elle se déplace subrepticement dans des recoins où on ne l'imaginerait pas. Ses bottes ont bien plus l'habitude de la boue ou de la terre que du dallage des salles de banquets et son nez à bien plus l'habitude de l'odeur de bière et de mauvais alcool, que de celui du parfum et des mets raffinés.

Si il y a bien un défaut qui colle à la peau de la demoiselle, outre le fait qu'elle aime particulièrement ce qui brille, surtout quand cela ne lui appartient pas, ce serait son obstination, oh il est très difficile de faire lâcher le morceau à la demoiselle quand elle s'est mise en tête d'obtenir quelque chose. Que ce soit un objet, une faveur, ou un simple regard, vous pouvez être certain, que la demoiselle s'obstinera jusqu'à avoir ce qu'elle désire si ardemment, aussi futile que cela soit.

Mais maintenant intéressons-nous un peu d'avantage à ce à quoi ressemble notre louve et profitons qu'elle se rafraichisse. Bien que cette longue chemise rouge qui couvre ses épaules plutôt fines, ne lui appartienne pas, elle tombe juste comme il faut pour couvrir le bas de ses courbes, ce qui veut dire que la demoiselle à qui elle appartenait devait faire à peu près sa taille et approcher du mètre quatre-vingt les pieds bien ancré au sol. Couvrant parfaitement sa peau d'un brun foncé, qui contrasté bien avec sa longue chevelure ondulée d'un blond dorée qui très souvent, cache ce tatouage d'appartenance à la citoyenneté Reike, ce dragon qu'elle avait le long du cou et qu'elle devait faire renouveler tous les trois ans si elle souhaiter rester Reikoise...ce qui la pousser toujours plus à de petits délits afin de payer les taxes. Ses mains aux longs doigts fin et habiles se perde dans un linge humide pour l'appliquer sur son visage aux traits tout aussi fin, il aurait été bien difficile du premier regard, de savoir que la jeune femme avait grandi dans les rues à voler pour sa nourriture. Ses longues jambes interminables camouflaient bien leurs forces et leurs souplesses gagnaient dans les divers déplacements et les nombreuses situations acrobatiques dans lesquels la jeune femme arrivait à se retrouver. Ses yeux fins tirés en amandes à la perle dorée, semblaient être en train de percer l'obscurité pour scruter se discret mouvement dans les draps se trouvant dans son dos, alors qu'elle ramassait ses affaires pour disparaitre avant les premiers rayons du soleil.

Enira ne se souvient pas vraiment bien de sa plus tendre enfance. Née de parents ou plutôt d'une mère esclave, c'est quand les premiers signes de sa lycanthropie se manifestèrent, qu'elle fût abandonnée à son sort dans le désert menant de Taisen à Ikusa. Elle ne se souvenait plus vraiment de comment elle avait fait pour traverser le désert, pour survivre à cette chaleur accablante qui avait brunie sa peau et l'avait brûlé au point de laisser des cloques sur sa chair dont heureusement, aujourd'hui, les marques avaient disparu. Ces nuits jours-là, étaient assez chaotique dans son esprit, ainsi que les suivantes, et celles d'après également et ce...jusqu'à voir se dessiner dans le ciel obscur, la danse hypnotisante des flammes transperçant les ténèbres pour afficher les premiers signes de civilisations.

Les années qui suivirent, elles, Enira ne les avaient pas oubliés, mais elle ne souhaitait guère vraiment en parler. La demoiselle avait très vite appris que si elle voulait se nourrir, le meilleur moyen qu'elle avait à sa disposition était de se servir sur les différentes étales qui envahissaient les rues marchandes. Mais aussi, qu'elle devait trouver de l'argent pour payer les taxes de ce tatouage qui lui avait été douloureuse marqué sur la chair du cou, comme on manquerait un chiot à l'oreille pour marquer son appartenance à quelqu'un. La demoiselle s'était retrouvée à porter "allégeance", un mot qui lui échappé à l'époque mais qui aujourd'hui avait bien peu d'importance, elle était née sur le territoire, sa mère était certe une esclave, mais elle n'en savait rien pour son père. Se retrouvant à voler pour se nourrir tantôt un pain, tantôt une pomme ou un poisson abandonné à sécher au soleil sur un filins, recouvert d'un sel qui assoiffé que plus la demoiselle à chaque fois, mais il était plus facile de trouver une eau...même croupies, que de quoi se remplir efficacement et durablement l'estomac. Si bien que quand elle n'arrivait pas à voler de quoi se caler un semblant l'estomac, elle se nourrissait avec les moyens du bord. Un reste jeté à l'arrière d'une ruelle, un plat oublié sur le bord d'une fenêtre, une créature qu'elle préféré ne pas identifier qui elle l'espérait, était mort d'une chute ou d'une collision, ou d'un manque de nourriture. Malgré tout cela, il y avait bien des nuits, dont elle ne se souvenait pas clairement, mais dont elle se réveillée le plus souvent rassasiée. Ce qu'elle savait, c'est que tout les 3 ans, elle se devait d'économiser de quoi payer pour renouveler cette marque que l'on avait apposé à sa chair

C'est lors de sa jeune adolescence, qu'Enira pris pleine conscience de sa condition, en même temps, elle devenait dangereuse à chacune de ses transformations, que ce soit pour les jeunes avec qui elle chapardait et qu'elle trainait, que pour les gens qui croisait cette créature au pelage clair dans les rues nocturnes en train de se satisfaire de la carcasse d'un cochon qu'elle avait réussi à attraper, ou d'un cousin canin qui avait croisé sa route au mauvais moment. C'est aussi à ce moment-là que la jeune femme commença à découvrir le territoire Reike, que ce soit en remontant à Ikusa, qu'en redescendant à Kyouji ou même Melorn. Mais c'est autour de Taisen et Kyouji que la jeune femme jeta son dévolue.

Aujourd'hui, Enira est l'ombre d'elle-même, ses formes et son charme l'ayant plus ou moins fait sortir des rues, la jeune femme est aussi habile de ses doigts que de son charme. S'aimant autant à monter des coups pour délaisser quelques jeunes bourgeois afin de se faire de jolies pièces, elle prend tout autant plaisir à arpenter les restaurants et les tavernes afin de charmer homme et femme, d'ailleurs majoritairement ces dames, afin de passer une nuit ou deux dans des draps fins ou à déguster des mets que ses papilles avaient appris à apprécier. Avant de se faire oublier des esprits pendant quelques jours, changeant de lieu de chasse. Sa malédiction était devenue un atout qu'elle avait appris à maitriser, lui offrant force, rapidité et habilité qu'elle prenait encore le temps de découvrir, son pelage blanc semblait être une légende des bas quartiers que l'on croisait parfois dans les ruelles sombres alors que les cris de la garde s'élevaient dans la nuit, poursuivant cette voleuse qui venait de subtiliser une bourse ou un bijoux qui se retrouvait plusieurs jours plus tards, sur une étale parmi d'autres colifichets probablement tout aussi malhonnêtement acquis et mis à disposition d'acquéreur peu regardant sur la provenance des produits proposés.

La Pègre : Quand on a besoin d'écouler une marchandise mal acquise, qu'y a t'il de mieux que la Pègre pour cela ? Enira sait à qui s'adresser afin de refourguer ce qu'elle a chaparder, ou encore afin d'obtenir un nom ou un lieu afin d'y trouver des ressources fortes intéressantes.

Esclavagisme : Enfant d'esclave, Enira le supporte que très peu, elle fait son possible pour libérer et favoriser la vie de ceux qu'elle peut croiser. Elle est également à la recherche de sa génitrice ou d'information sur elle