Mais quelle flamme de jeunesse, de fougue et de témérité qu'est ce joli brin de femme issu de la maisonné Républicaine d'Aubeclair! Du haut de son mètre soixante-douze, cette jeune athlète fait tourner bien des têtes malgré elle, non seulement par son faciès sans reproche, mais bien par sa magnifique chevelure tout feu touts flamme. D'ailleurs, comme l'on peut facilement le deviner grâce aux superstitions habituelles accompagnant les poils de carotte de ce monde, cette crinière ardente qu'elle possède va de pair avec ce caractère trempé et intrépide qu'elle possède. Un caractère qui a tendance à faire fuir les prétendants un peu trop mou pour cette bombe de spontanéité. Sa franchise beaucoup trop ponctuelle n'est habituellement pas très appréciée ou peut-être est-ce la vulgarité dont elle sait aisément faire preuve afin de taquiner et dérouter ses frères d'armes qui la tient en dehors des jeux de romances pourtant si répandus à son âge.

N'allez cependant pas croire que cela empêche la belle d'être "présentable". Issue de la maison Aubeclair, elle sait s'en tenir à l'étiquette exigée d'une demoiselle et d'une femme de son "rang" lorsqu'il est nécessaire. Si la jeune conquérante brille de mille feux de par son dynamisme et sa joie de vivre naturelle, elle n'est très certainement niaise, stupide ou naïve. Imprudente? Parfois. Hâtive? Très certainement...surtout lorsqu'aucun enjeu important n'est sur la mise...mais imbécile ou sotte? Clairement pas. Au contraire, elle sait faire preuve d'astuce qui saurait en dérouter plus d'un sur un champ de bataille comme au coeur d'une joute verbale. Automne est donc une personne bien équilibré, naviguant comme tout autre à travers la vie en tentant de faire au mieux de ses qualités, mais surtout de ses défauts et le seul endroit où elle se permet de réellement vouloir être irréprochable, c'est dans sa vocation. Aubeclair est une guerrière dans l'âme et cela se voit aussitôt qu'elle enfile son armure, qu'elle dégaine son arme ou qu'elle se dresse devant l'adversité. Rien n'a plus d'importance pour elle que d'être reconnu comme tel, si bien qu'elle ne désire rien de plus et de moins au monde que de figurer parmi les plus grands conquérant du Reike. D'ailleurs, quelque chose plus grand que nature semble se dégager d'elle lorsqu'elle enfile ses uniformes de guerre, quelque chose d'inexplicable pour le commun des mortels. Comme si elle avait été "engendrée" pour faire la guerre.
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Grandir chez les Aubeclairs de la République signifie de porter l'étendard de la politique du territoire et d'oeuvrer sans relâche au maintien de la paix et de l'équilibre naturel qui se doit d'être en cette partie du monde idyllique. Une vision partagée au sein du clan et qui doit normalement être transmise à chacun de ses membres, de génération en génération, d'individus à individus...de républicains à républicains! Malheureusement, toutes pommes d'un arbre ne seront parfaites et même dans la plus noble des noblesses, certains éléments ne pouvaient qu'amener dissidence au sein de l'harmonie qui leur était offert. Nous parlons bien, ici, d'Automne et de sa relation au sein des siens. Celle qui fut adoptée quelques mois à peine après sa naissance (ses "parents" ne pouvant avoir d'enfants naturellement), ne portait en rien les valeurs de ses parents pourtant si aimants.

Depuis ses premières années, la nature impétueuse de la nouvelle venue dans les jardins Aubeclair n'aura amené que chaos et conflit partout où elle allait. Pourquoi donc? Car tout, absolument tout, devait se résoudre par la force du poing pour la garnement qui n'avait rien de mieux à faire de son temps que de se mesurer aux plus grands et plus costauds de son âge. Tout était ou devenait motif de conflit pour elle et c'était par la force de ses bras qu'elle allait asseoir sa dominance sur ceux qui refusaient de céder à ses caprices enfantins ou encore à ses élans de colère...troublant paix et ordre partout où elle allait. Le phénomène était si violent et difficile à contrôler que peu importe les moyens pris par ses parents, peu importe l'éducation qu'elle recevait...rien n'y faisait et ce n'est pas étonnant qu'en grandissant, même après avoir calmée ses ardeurs et apprise à contrôler ses excès de violence... la jeune femme restait néanmoins belliqueuse. À la moindre occasion, à la moindre divergence d'opinion, de principe moraux ou de valeurs, la rousse ne faisait que s'opposer ceux qui remettaient en question son autorité ou sa valeur au sein des siens. Si bien, qu'elle en vint à vouloir quitter la République dans le but de poursuivre des ambitions ailleurs. Ne voulant donc pas que leur progéniture ne devienne un cas tragique de noblesse perdue et ainsi entacher le nom d'Aubeclair en étant reconnu comme le fruit pourri d'un arbre pourtant si grand, un accord fut pris entre elle et ses géniteurs. Après avoir terminé les camps d'entraînement de l'armée Républicaine et avoir obtenue son rang de soldat dans celle-ci, la furie quitterait les terres Républicaine afin de rejoindre l'université de Drakstrang, à Ikusa, afin de rediriger ses atouts dans une carrière militaire. Chose qu'accepta la jeune femme sans hésiter dès l'âge de ses 18 ans. Ce fut-là d'ailleurs la seule et unique fois de sa vie que la guerrière en herbe allait accepter de l'aide monétaire de la part de sa famille. Aussitôt ses uniformes achetées, frais universitaires payés, que son armure personnelle fut forgée et que sa rapière lui était aussi offerte, elle prit le premier navire en direction d'Ikusa avec la ferme intention de devenir l'une des meilleures recrues de l'académie militaire.

Son passage à Ikusa fut donc sans réelles anicroches. Drakstrang avait obtenue en l'accueillant parmi ses pupilles une fervente admiratrice de la guerre. Rapidement, l'on remarqua que quelque chose "brûlait" en elle et dans cet envi de participer activement à l'effort de guerre et si ses prouesses physiques et stratégiques la plaçait en position d'obtenir toutes les recommandations précises afin de finir officier dans les rangs armés...sa hargne et sa détermination furent surtout soulignées par ses instructeurs qui n'eurent aucun doute que de mettre ce brin de femme dans une position trop passive ne ferait que gâcher le réel talent dont elle faisait preuve. Cette braise ardente ne ferait que s'éteindre si ses pieds ne foulaient par le sol tumultueux de la bataille...et c'est pour cette raison que l'on laissa la jeune femme faire sa marque au niveau de l'infanterie, parmi laquelle elle étincelait.

Il y avait cependant quelque chose d'un peu trop...facile dans tout ceci. Sans dire qu'elle fut la meilleure recrue que l'académie aie jamais eu, il y avait dans cette facilité à retenir les enseignements de la guerre...quelque chose de surhumain et un certain mystère planait sur les véritables capacités et ambitions derrière la belle. Comment est-ce qu'une républicaine pouvait autant incarner l'esprit guerrier et de la combativité, elle qui avait pourtant fleurie au sein d'une nation depuis trop longtemps en paix? Il ne faisait aucun doute que sa place n'était clairement pas au sein de cette nation de droits et d'égalité. Ce fut donc sans surprise que le choix de ne jamais retourner à Liberty fut celui qu'elle prononça en obtenant ses recommandations. Guidant son regard vers le Reike, la diplômée de Drakstrang avait déjà choisis sa nouvelle maison ainsi que la nation que défendrait sa lame. Afin de compléter son intégration à la nation de l'impératrice, l'ancienne républicaine laissa le fer des officiers Reikois (chargés de son transfert de l'académie et de son intégration à l'armée) marquer sa chaire et c'est ainsi qu'elle obtenu la marque, la preuve qu'elle était maintenant citoyenne de cette région du monde. Le symbole gravé sur sa nuque en était témoin.

Aussitôt arrivée, aussitôt enrôlée, aussitôt armée et envoyée en chaire à pâté.

Les titans font leurs retours et l'arrivée au Reike de la jeune soldat s'est rapidement transformé en premier effort de guerre. Volontaire pour faire partie des premières forces sur le terrain, la nouvelle recrue à l'avenir prometteur ira se faire les dents contre les forces "divines" de ces titans envers qui elle n'aura pas à développer une haine, car celle-ci se manifesta dès son premier contact avec eux, comme si elle avait toujours fait partie d'elle...comme si cette haine dormait en elle depuis sa conception. Quelque chose, à la vue de ces troupes qu'elle rencontra, s'éveilla en elle. Ignorant tout ordre qu'on lui lança, la cavalière chargea sans broncher contre les forces ennemis et se jeta dans la mêlée, projetant sa lance devant elle, embrochant le premier suppôt divin qu'elle rencontra, dégainant ensuite sa lame pointu et sautant de son cheval telle une enragée. Animée d'une rage inconnue, la folle furieuse anéantit tous les fantassins qui vinrent se présenter à elle, jusqu'à ce que son corps ne s'effondre d'épuisement. Transpercée à multiple reprises, il lui fallu plusieurs semaines avant de ne sortir de son comas et sa survie ne s'expliquait que par les rare propriété régénératives de son corps. Encore aujourd'hui, Automne n'a jamais compris ce qui avait animé ce brasier infernal en elle et la seule chose dont elle se souvient, c'est d'avoir ressentit l'énergie et l'influence qui guidait ces troupes contre celle du Reike. Ensuite, la sensation de bouillir de l'intérieur et un voile noir vint troubler tout sens de la réalité pour celle qui fut comme possédée par l'envie d'anéantir cette "chose".

Malgré cette "transe" troublante et chaotique, la poussée qu'avait effectuée la guerrière dans les lignes ennemis ne passa inaperçu et lui valu une certaine reconnaissance de la part de ses supérieurs qui profitèrent de cet assaut formidable afin d'avancer et de renforcer leur position suite à l'assaut de la rousse. Ses congénères, inspiré par la bravoure et les prouesses de leur collègue, suivirent la furie dans son carnage, participant tout autant à ce massacre qui n'épargnait aucun camps. Plusieurs Reikois périrent dans le but d'atteindre l'objectif ciblé lors de cet assaut...et il n'en fallu que de peu pour qu'elle ne subisse le même sort.

Inconsciente, son corps piétiné à quelque reprises par des Reikois qui continuait d'avancer suite à l'ouverture qu'elle avait faite dans les lignes ennemis, celle qui pensait mourir à cet endroit sentait la caresse froide de la mort commencer à lui toucher le visage...mais un brasier intense vint lui sauver la vie. Au fond de son esprit, un rire lointain et dérangeant la tira hors de sa torpeur. Une oeil rouge se manifesta, plongeant son regard au fin fond de sa psyché et au même moment, une vague ardente anima son âme...et son corps. Rouvrant les yeux, trouvant la force de ramper jusqu'à trouver couvert derrière le cadavre de son destrier, la jeune femme succomba à l'inconscience de nouveau, témoin d'une simple phrase prononcée par une voix très lointaine, mais qui se voulait effrayante et inquiétante...non pas par ses mots...mais par sa simple raison d'être.

"Ton heure n'est pas venue...encore. Ha...ha...ha..."

Lorsqu'elle se réveilla, son corps avait été ramené à Ikusa. Ses plaies avaient été soignées et l'on dit qu'elle ne devait sa survie qu'à la capacité incroyable de son corps à se régénérer de lui-même...chose qu'elle ignorait totalement et dont elle n'avait jamais eu preuve jusqu'à ce jour. Faisant ultimement le lien entre cette voix et sa survie, la nouvelle Reikoise préféra taire cet épisode de la guerre. Rapidement, le syndrome de l'imposteur vint s'installer en elle. Sa survie ne dépendait pas de ses propres talents et elle le savait...et maintenant que ses exploits étaient vantés par ses paires et que certaines hautes instances reconnaissaient ces mérites...elle avait l'impression d'avoir trichée. Malgré tout, elle accepta son intégration au camps d'entraînement des Conquérants et si elle passa les examens, elle ne pouvait s'empêcher de douter d'elle-même à présent. Était-elle réellement celle qu'elle croyait être? Était-elle réellement seule auteure de son succès? Ou...l'avait-on aidé? Qui donc l'avait sauvée d'une mort certaine et d'où lui venait ce pouvoir de régénération?


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Conquérant - Il s'agit là de la véritable maison d'Automne. Les conquérants sont son "chez-soi" qu'elle affectionne par-dessus tout.

Serre-pourpe - La Conquérante possède un immense respect envers les Serres-pourpe qu'elle espère bien rejoindre un jour. Cependant, son coeur est actuellement chez les Conquérants et l'idée d'agir sur plusieurs tableau grâce à cette faction lui convient mieux actuellement que la position plus "statique" des Serre-pourpes.