Noble de La République
Verndrick Vindrœkir
Messages : 150
crédits : 713
crédits : 713
Info personnage
Race: Humain/Elfe
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre bon
Rang: B
Courage, an -34.
Verndrick avait accosté à Courage deux jours plus tôt. Il rentrait d’une chasse à l’aboleth. Le mollusque coulait tous les petits bateaux qui naviguaient dans les eaux au nord de la ville. Les marins avaient fini par croire qu’il s’agissait d’un kraken et une prime avait été mise sur la tête de l’animal. Verndrick avait rejoint l’expédition chargée d’occire la bête et ils avaient été contents de découvrir qu’ils n’avaient pas affaire à un kraken mais plutôt à une aboleth qu'on avait laissée grandir trop longtemps.
De retour à Courage, il comptait rentrer directement à la résidence familiale de Liberty avant d’apprendre qu’une représentation privée aurait lieu dans les locaux d’une famille noble bientôt. Il trouva la distraction bienvenue et s’arrangea pour obtenir une invitation.
La représentation était tout ce qu’on lui avait promis. Une réunion d’esprits passionnés et d’artistes de talent. Il suivit d’une oreille distraite la prestation de chaque artiste, préférant boire et discuter avec les convives. Il voyageait beaucoup et il profita de l’occasion pour prendre des nouvelles des acteurs les plus proches du pouvoir, de ce qui se passait dans la République. Il ne fit donc pas attention quand une harpe fut amenée sur la scène et qu’on annonça la prochaine artiste. Il ne retenu que le nom « Wessex », un nom connu de tous les républicains. Curieux, il se déplaça plus près de la scène.
La salle était maintenant baignée d'une lumière dorée tamisée, les rayons du soleil couchant filtrant à travers les fenêtres pour créer une ambiance chaleureuse et magique. Au centre de la pièce, sur une estrade richement décorée, une elfe se tenait gracieuse, une harpe reposant délicatement sur ses genoux, et un silence anticipatif enveloppait l'auditoire. Verndrick procédait déjà par élimination pour identifier qui, chez les Wessex, avait des penchants artistiques. Sa mère de substitution, Satoshi, s’assurait toujours de mettre à jour son éducation sur la politique et les personnes d’intérêt de la République.
Elle commença à jouer, ses doigts caressant les cordes de la harpe avec une habileté experte. Les premières notes résonnaient doucement dans la salle, créant une mélodie enchanteresse qui semblait suspendre le temps. Puis, sa voix pure et cristalline s'éleva, emportant les auditeurs dans un voyage imaginaire. Et Verndrick identifia enfin l’artiste, le nom de famille, la description, la harpe, la voix. S’il croyait les souvenirs de ses leçons avec Satoshi, ça ne pouvait qu’être Hestia Wessex.
Elle chanta dans la langue ancienne des elfes, sa voix évoquant les murmures du vent dans les arbres et les chants des oiseaux dans les bois sacrés. La chanson parlait d'un voyageur solitaire, un errant des terres lointaines, portant le fardeau du mal du pays. Ses paroles étaient empreintes de nostalgie et de mélancolie, évoquant les souvenirs des terres qu'il avait laissées derrière lui.
L’aventurier ressentit tout de suite une connexion avec le voyageur. Contrairement à lui, certaines personnes de l’assistance ne comprendraient pas toute la portée de l’histoire, c’était une ancienne chanson, et les paroles contenaient des mots qui n’étaient plus utilisés dans le langage elfique courant. Mais la musique avait son propre langage et Hestia savait utiliser sa voix et la harpe comme instruments pour véhiculer des émotions profondes.
Ses yeux brillaient d'une intensité captivante. Chaque note de sa harpe semblait vibrer avec l'essence même de son âme, transportant les auditeurs dans un état de transe hypnotique. Verndrick se retrouvait suspendu à chaque mot, chaque note, absorbé par la beauté de la musique et la puissance de l'histoire racontée. Il était le voyageur.
Toutes ces fois où il s’était retrouvé loin de sa maison, risquant sa vie pour aider des inconnus, perdant des compagnons de voyage. Il pouvait presque revivre les scènes. Lui et son équipe qui se retrouvaient cernés par des brigands, se demandant si c’était leur dernier jour. Une scène où il se tenait seul dans une grotte, grelottant à côté d’un feu menaçant de s'éteindre au moindre coup de vent un peu trop fort. Et ce manque, ce spleen. Ce mal du pays qui le poussait à toujours revenir à Liberty après chaque voyage.
Et alors que la chanson atteignait son apogée, un frisson parcourut l'assemblée, chacun se laissant emporter par le pouvoir envoûtant de la musique et les émotions intenses qu'elle évoquait. Lorsque les dernières notes se dissipèrent dans l'air, la salle retomba dans un silence respectueux, l'auditoire retenu sous le charme de la performance magistrale d’Hestia. L’aventurier prit une seconde pour comprendre l’origine du liquide qui s’écoulait sur sa joue. Il effaça la larme et se mit à applaudir vigoureusement.
Durant tout l’événement, les invités s’étaient retenus de manifester aussi bruyamment leur avis. Une prestation magnifique recevait des applaudissements ou des claquements de doigts chastes et discrets. Mais l’ovation de Verndrick brisa le calme qui avait suivi l’interprétation de la joueuse. Il brisa aussi la retenue qui avait caractérisé tout l’après-midi. Tout l’auditoire suivit son geste et bientôt la salle se remplit du bruit assourdissant des applaudissements de tous.
Hestia descendit de la scène et se mit à accepter les remerciements de la foule. Verndrick se dirigea vers elle. Il avait fait exprès de provoquer l’assistance de la sorte. Depuis le début, il avait remarqué deux personnes qui n’avaient cessé de fixer l'elfe. Ils étaient habillés en civil mais Verndrick savait identifier le port d’un guerrier quand il le voyait. Ces individus savaient se battre et ils s’étaient rapprochés de l’artiste dès que la foule s’était mise à l'encercler pour la féliciter.
Il s’approcha de l’un des combattants par derrière et d’un coup bien appuyé à la tempe, il l’envoya dans les vapes. Il avait agi avec rapidité et dosé sa force pour ne pas tuer. Il ne le laissa pas tomber pour ne pas alarmer les convives. Il rattrapa l’individu et agit comme s’il aidait un ami trop bourré. Il l’installa avec délicatesse dans un siège non loin et sourit en lui époussetant l’épaule pour faire bonne mesure. Les Wessex devaient avoir de nombreux ennemis. Et le deuxième venait de remarquer Verndrick. Il fit un pas dans sa direction avant de changer d’avis et de se diriger avec détermination vers Hestia.
Il n’y avait rien de plus dangereux qu’un assassin concentré sur sa tâche. L’aventurier accéléra et atteignit Hestia avant l’assassin. Il lui prit le bras et dit :
“Désolé madame, mais vous êtes demandée de toute urgence. Je suis là pour vous escorter.”
Puis, se rapprochant d’elle, il murmura pour qu’elle seule puisse l’entendre :
“Vite, suivez-moi. Je pense que votre vie est en danger. J’ai identifié deux assassins. Il pourrait y en avoir plus.”
Il lui prit la main et se mit à courir vers la sortie. Dévalant quelques rues, il identifia une ruelle où il pourrait tendre une embuscade. Il laissa Hestia au beau milieu de la ruelle et lui dit :
“Je pense qu’on n’a qu’un seul poursuivant. Je vais vous utiliser comme appât. Faites-moi confiance, je ne laisserai rien arriver.”
Il grimpa rapidement sur le toit pour se cacher. Sa magie n’était pas du tout axée sur la discrétion et le toit était une piètre cachette. Mais il comptait sur le fait que voir l’elfe serait une distraction suffisante. Comme prévu, le deuxième assassin arriva dans la ruelle et ralentit en voyant Hestia.
“Madame, qu’est-ce que… Où est-il ?”
Verndrick atterrit du toit juste derrière l’individu. Il fallait avouer qu’il avait d’excellents réflexes. Très vite, il mit de la distance entre lui et l’aventurier. Mais pas assez et pas assez vite. L’affrontement ne dura que quelques secondes. L’assassin gisait maintenant au sol à ses pieds, évanoui mais pas mort.
“Désolé pour tout ceci,” dit-il en s’approchant d’Hestia. Il leva ses deux mains en signe de paix.
“Je m’appelle Verndrick Vindrœkir,” continua-t-il en espérant qu’elle reconnaîtrait le nom. Il indiqua l’assassin.
“Celui-là vous a appelée madame. Vous le connaissez ? Je n’ai tué aucun d’entre eux pour qu’ils puissent être interrogés. L’opération a peut-être été commanditée par un proche. Je propose qu’on trouve un moyen de restreindre ses mouvements et qu’on l’amène avec nous pour rapporter l’incident aux autorités.”
C'était le problème quand on avait mené une vie de combat. On voyait des menaces partout. S’il avait pris le temps de discuter avec Hestia ou le présumé assassin, il aurait su que c’était la protection rapprochée de l’elfe. Ils étaient censés la suivre à tout instant sans qu’elle ne le sache et intervenir en cas de menace. Le mouvement de la foule après la prestation les avait rendus nerveux. Et Verndrick, en mettant hors d’état de nuire le premier combattant, s’était fait passer aux yeux du second comme une menace. Quand il avait retrouvé sa maîtresse, il ne s’était pas empressé de la tuer comme un vrai assassin l’aurait fait.
Non, il avait décidé de lui parler. Quand il s’était éloigné de Verndrick à son apparition, il avait hésité parce qu’il voulait se mettre entre le lancier et Hestia pour la protéger. C’est cette même distraction qui lui coûta le combat. Tout cela, Verndrick ne l’avait pas remarqué dans le feu de l’action. Il cherchait maintenant du regard de quoi attacher le garde-corps inerte pour le transporter au poste le plus proche.
Verndrick avait accosté à Courage deux jours plus tôt. Il rentrait d’une chasse à l’aboleth. Le mollusque coulait tous les petits bateaux qui naviguaient dans les eaux au nord de la ville. Les marins avaient fini par croire qu’il s’agissait d’un kraken et une prime avait été mise sur la tête de l’animal. Verndrick avait rejoint l’expédition chargée d’occire la bête et ils avaient été contents de découvrir qu’ils n’avaient pas affaire à un kraken mais plutôt à une aboleth qu'on avait laissée grandir trop longtemps.
De retour à Courage, il comptait rentrer directement à la résidence familiale de Liberty avant d’apprendre qu’une représentation privée aurait lieu dans les locaux d’une famille noble bientôt. Il trouva la distraction bienvenue et s’arrangea pour obtenir une invitation.
La représentation était tout ce qu’on lui avait promis. Une réunion d’esprits passionnés et d’artistes de talent. Il suivit d’une oreille distraite la prestation de chaque artiste, préférant boire et discuter avec les convives. Il voyageait beaucoup et il profita de l’occasion pour prendre des nouvelles des acteurs les plus proches du pouvoir, de ce qui se passait dans la République. Il ne fit donc pas attention quand une harpe fut amenée sur la scène et qu’on annonça la prochaine artiste. Il ne retenu que le nom « Wessex », un nom connu de tous les républicains. Curieux, il se déplaça plus près de la scène.
La salle était maintenant baignée d'une lumière dorée tamisée, les rayons du soleil couchant filtrant à travers les fenêtres pour créer une ambiance chaleureuse et magique. Au centre de la pièce, sur une estrade richement décorée, une elfe se tenait gracieuse, une harpe reposant délicatement sur ses genoux, et un silence anticipatif enveloppait l'auditoire. Verndrick procédait déjà par élimination pour identifier qui, chez les Wessex, avait des penchants artistiques. Sa mère de substitution, Satoshi, s’assurait toujours de mettre à jour son éducation sur la politique et les personnes d’intérêt de la République.
Elle commença à jouer, ses doigts caressant les cordes de la harpe avec une habileté experte. Les premières notes résonnaient doucement dans la salle, créant une mélodie enchanteresse qui semblait suspendre le temps. Puis, sa voix pure et cristalline s'éleva, emportant les auditeurs dans un voyage imaginaire. Et Verndrick identifia enfin l’artiste, le nom de famille, la description, la harpe, la voix. S’il croyait les souvenirs de ses leçons avec Satoshi, ça ne pouvait qu’être Hestia Wessex.
Elle chanta dans la langue ancienne des elfes, sa voix évoquant les murmures du vent dans les arbres et les chants des oiseaux dans les bois sacrés. La chanson parlait d'un voyageur solitaire, un errant des terres lointaines, portant le fardeau du mal du pays. Ses paroles étaient empreintes de nostalgie et de mélancolie, évoquant les souvenirs des terres qu'il avait laissées derrière lui.
L’aventurier ressentit tout de suite une connexion avec le voyageur. Contrairement à lui, certaines personnes de l’assistance ne comprendraient pas toute la portée de l’histoire, c’était une ancienne chanson, et les paroles contenaient des mots qui n’étaient plus utilisés dans le langage elfique courant. Mais la musique avait son propre langage et Hestia savait utiliser sa voix et la harpe comme instruments pour véhiculer des émotions profondes.
Ses yeux brillaient d'une intensité captivante. Chaque note de sa harpe semblait vibrer avec l'essence même de son âme, transportant les auditeurs dans un état de transe hypnotique. Verndrick se retrouvait suspendu à chaque mot, chaque note, absorbé par la beauté de la musique et la puissance de l'histoire racontée. Il était le voyageur.
Toutes ces fois où il s’était retrouvé loin de sa maison, risquant sa vie pour aider des inconnus, perdant des compagnons de voyage. Il pouvait presque revivre les scènes. Lui et son équipe qui se retrouvaient cernés par des brigands, se demandant si c’était leur dernier jour. Une scène où il se tenait seul dans une grotte, grelottant à côté d’un feu menaçant de s'éteindre au moindre coup de vent un peu trop fort. Et ce manque, ce spleen. Ce mal du pays qui le poussait à toujours revenir à Liberty après chaque voyage.
Et alors que la chanson atteignait son apogée, un frisson parcourut l'assemblée, chacun se laissant emporter par le pouvoir envoûtant de la musique et les émotions intenses qu'elle évoquait. Lorsque les dernières notes se dissipèrent dans l'air, la salle retomba dans un silence respectueux, l'auditoire retenu sous le charme de la performance magistrale d’Hestia. L’aventurier prit une seconde pour comprendre l’origine du liquide qui s’écoulait sur sa joue. Il effaça la larme et se mit à applaudir vigoureusement.
Durant tout l’événement, les invités s’étaient retenus de manifester aussi bruyamment leur avis. Une prestation magnifique recevait des applaudissements ou des claquements de doigts chastes et discrets. Mais l’ovation de Verndrick brisa le calme qui avait suivi l’interprétation de la joueuse. Il brisa aussi la retenue qui avait caractérisé tout l’après-midi. Tout l’auditoire suivit son geste et bientôt la salle se remplit du bruit assourdissant des applaudissements de tous.
Hestia descendit de la scène et se mit à accepter les remerciements de la foule. Verndrick se dirigea vers elle. Il avait fait exprès de provoquer l’assistance de la sorte. Depuis le début, il avait remarqué deux personnes qui n’avaient cessé de fixer l'elfe. Ils étaient habillés en civil mais Verndrick savait identifier le port d’un guerrier quand il le voyait. Ces individus savaient se battre et ils s’étaient rapprochés de l’artiste dès que la foule s’était mise à l'encercler pour la féliciter.
Il s’approcha de l’un des combattants par derrière et d’un coup bien appuyé à la tempe, il l’envoya dans les vapes. Il avait agi avec rapidité et dosé sa force pour ne pas tuer. Il ne le laissa pas tomber pour ne pas alarmer les convives. Il rattrapa l’individu et agit comme s’il aidait un ami trop bourré. Il l’installa avec délicatesse dans un siège non loin et sourit en lui époussetant l’épaule pour faire bonne mesure. Les Wessex devaient avoir de nombreux ennemis. Et le deuxième venait de remarquer Verndrick. Il fit un pas dans sa direction avant de changer d’avis et de se diriger avec détermination vers Hestia.
Il n’y avait rien de plus dangereux qu’un assassin concentré sur sa tâche. L’aventurier accéléra et atteignit Hestia avant l’assassin. Il lui prit le bras et dit :
“Désolé madame, mais vous êtes demandée de toute urgence. Je suis là pour vous escorter.”
Puis, se rapprochant d’elle, il murmura pour qu’elle seule puisse l’entendre :
“Vite, suivez-moi. Je pense que votre vie est en danger. J’ai identifié deux assassins. Il pourrait y en avoir plus.”
Il lui prit la main et se mit à courir vers la sortie. Dévalant quelques rues, il identifia une ruelle où il pourrait tendre une embuscade. Il laissa Hestia au beau milieu de la ruelle et lui dit :
“Je pense qu’on n’a qu’un seul poursuivant. Je vais vous utiliser comme appât. Faites-moi confiance, je ne laisserai rien arriver.”
Il grimpa rapidement sur le toit pour se cacher. Sa magie n’était pas du tout axée sur la discrétion et le toit était une piètre cachette. Mais il comptait sur le fait que voir l’elfe serait une distraction suffisante. Comme prévu, le deuxième assassin arriva dans la ruelle et ralentit en voyant Hestia.
“Madame, qu’est-ce que… Où est-il ?”
Verndrick atterrit du toit juste derrière l’individu. Il fallait avouer qu’il avait d’excellents réflexes. Très vite, il mit de la distance entre lui et l’aventurier. Mais pas assez et pas assez vite. L’affrontement ne dura que quelques secondes. L’assassin gisait maintenant au sol à ses pieds, évanoui mais pas mort.
“Désolé pour tout ceci,” dit-il en s’approchant d’Hestia. Il leva ses deux mains en signe de paix.
“Je m’appelle Verndrick Vindrœkir,” continua-t-il en espérant qu’elle reconnaîtrait le nom. Il indiqua l’assassin.
“Celui-là vous a appelée madame. Vous le connaissez ? Je n’ai tué aucun d’entre eux pour qu’ils puissent être interrogés. L’opération a peut-être été commanditée par un proche. Je propose qu’on trouve un moyen de restreindre ses mouvements et qu’on l’amène avec nous pour rapporter l’incident aux autorités.”
C'était le problème quand on avait mené une vie de combat. On voyait des menaces partout. S’il avait pris le temps de discuter avec Hestia ou le présumé assassin, il aurait su que c’était la protection rapprochée de l’elfe. Ils étaient censés la suivre à tout instant sans qu’elle ne le sache et intervenir en cas de menace. Le mouvement de la foule après la prestation les avait rendus nerveux. Et Verndrick, en mettant hors d’état de nuire le premier combattant, s’était fait passer aux yeux du second comme une menace. Quand il avait retrouvé sa maîtresse, il ne s’était pas empressé de la tuer comme un vrai assassin l’aurait fait.
Non, il avait décidé de lui parler. Quand il s’était éloigné de Verndrick à son apparition, il avait hésité parce qu’il voulait se mettre entre le lancier et Hestia pour la protéger. C’est cette même distraction qui lui coûta le combat. Tout cela, Verndrick ne l’avait pas remarqué dans le feu de l’action. Il cherchait maintenant du regard de quoi attacher le garde-corps inerte pour le transporter au poste le plus proche.
Invité
Invité
La ballade du voyageur
Feat Verndrick Vindrœkir
Hestia reçut une invitation de la part des Ravenwood, une famille noble de la République. La haute société restait avide de soirées mondaines. L’elfe n’y échappait pas, même si cette fois la donne paraissait différente et plus intéressante. En effet, la soirée promettait d’être mémorable, vu qu’elle devait se produire sur scène en jouant de la harpe. Bien qu’elle fût issue d’une des plus grandes familles de la Nation Bleue, elle ne prenait pas cette invitation à la légère. C’était un honneur pour elle de se représenter, d’être reconnue en tant qu’artiste de talent au sein du cercle aristocratique. La noble était donc enchantée à cette idée, celle de se produire devant une assemblée distinguée. La musique était bien plus qu’un passe-temps pour Hestia, elle reflétait son essence, l’expression pure de son âme romantique. Une pointe d’appréhension naquit en elle, mais elle la mettait de côté pour se concentrer sur cette occasion rare de briller en société et gagner les cœurs grâce à son art.
Hestia se préparait donc pour cette soirée mondaine, qui se déroulait à Courage. Une calèche l’emmènerait de la Forteresse des Chardons jusqu’à la ville. Sa tenue évoquait la pureté de la noble elfe. Elle avait opté pour une robe légère, d’un blanc immaculé, qui semblait flotter doucement au gré du vent et se terminait en de légers pétales. Elle appréciait toujours ajouter des touches florales à ses tenues, reflétant son amour de la nature. Des fleurs fraîches et sauvages étaient également tissées dans sa chevelure, remontée en couronne tressée. Ainsi, des pétales de rose et quelques brins de lavande ornaient délicatement ses cheveux châtains, dégageant un doux parfum. Elle incarnait une agréable fin de journée estivale, laissant s’imprégner des notes de poésie et de nostalgie.
D’un pas gracieux, elle monta sur la scène. La descendante de la lignée Wessex apportait un héritage de prestige à cette soirée, son talent musical sut captiver les esprits. Son regard noisette restait concentré sur sa harpe, même s’il trahissait l’émotion suscitée par son art. L’instrument était somptueux et elle faisait glisser délicatement ses doigts fins sur les cordes. Elle souhaitait transporter le public dans son propre univers, les porter sous cette mélodie elfique dans la grâce et la beauté. Sa voix cristalline enveloppa avec douceur l’assemblée, les menant vers de lointaines contrées fantastiques. Cette opportunité demeurait précieuse pour l’elfe, elle aspirait donc à partager cette passion. Au fil des années de pratique, elle avait acquis une maîtrise de l’instrument à cordes, ses mouvements apparaissaient légers et fluides. La mélodie résonnait avec précision pour captiver l’ensemble des personnes présentes. Certaines âmes furent touchées plus que d’autres, laissant une perle de nacre glisser lentement sur leur joue. Hestia n’avait pas laissé les personnes indifférentes, mais émues par la beauté intemporelle de la musique et du talent de celle qui le faisait vibrer.
Hestia acheva sa prestation et elle se sentit troublée par les applaudissements tonitruants. Elle ne s’attendait pas à une telle ferveur, habituée à des réactions retenues. Cette acclamation restait nouvelle et quelque peu déconcertante pour l’elfe discrète. Elle descendit néanmoins, accueillant les remerciements de la foule avec un léger sourire.
Toutefois, les évènements s’enchaînèrent rapidement, interloquée par l’intervention d’un inconnu, elle sentit les battements de son cœur s’accélérer. Une pointe de panique s’infiltra dans son esprit, alors qu’elle se faisait mener hors de la réception par un homme inquiétant.
- « En danger, mais de quoi parlez-vous ? » lança-t-elle, sans toutefois obtenir de réponse.
La noble paraissait vulnérable face à la situation, elle craignait pour sa sécurité et n’avait pas d’autres choix que se laisser guider par cet inconnu. Alors qu’elle courait, la main dans celle de l’homme, elle tentait de calmer sa respiration et ses pensées. Elle se devait de rester lucide, tout en suivant les directives. Après tout, il s’agissait sans doute d’un garde privé engager par sa famille pour la surveiller, ce n’était pas la première qu’ils lui faisaient le coup. Préserver l’héritière de la Maison Wessex restait une priorité absolue.
Elle se tenait à présent seule dans la ruelle, servant d’appât, elle sentait la peur gagner son cœur. L’homme n’avait pas eu le temps de lui expliquer les détails de son plan, elle attendit avec inquiétude. Par chance, elle vit apparaître un des hommes de sa garde rapprochée. À peine eut-il le temps de lui adresser quelques mots, que le mystérieux personnage lui sauta dessus pour l’immobiliser. Il lui révéla enfin son nom et suite à ses paroles, elle comprit l’immense malentendu.
- « Il s’agit d’un homme de ma garde rapprochée et non pas d’un assassin. » dit-elle, sur un ton un peu plus sec qu’elle ne l’aurait voulu. « N’était-ce pas un peu précipité d’agir ainsi ? Vous avez agi pour ma sécurité et je l’entends bien… Mais je vous en prie Monsieur Vindrœkir, à l’avenir essayez d’obtenir quelques informations avant de prendre des mesures aussi drastiques. » poursuivit-elle, d’un ton ferme.
Le nom ne lui était pas totalement étranger, mais elle ne remettait pas l’origine de cet individu. Elle observa quelques instants la réaction de l’homme, puis s’apercevant qu’il ne tentait rien d’hostile, l’elfe soupira doucement. Elle était soulagée que rien de grave ne fût arrivé, il l’avait apparemment sauvé de ce qu’il croyait être une menace. Mais elle ne pouvait s’empêcher de ressentir un brin de méfiance à son égard, il avait agi de manière si impulsive et imprévisible.
Puis la noble s’approcha du garde encore inconscient, elle se pencha précautionneusement vers lui pour examiner son visage. Elle voulait détecter toute trace d’éventuel choc ou blessure. Elle vérifia tout de même son pouls, afin de s’assurer qu’il était bel et bien en vie. Puis, dans cette ruelle étroite et humide, Hestia puisa dans le flux qui l’entourait. Elle entrait en connexion magique avec l’eau présente, afin de se servir de sa magie de soins élémentaires. Elle fit danser les gouttelettes entre ses doigts fins, invoquant la force purifiante de l’élément naturel. Les gouttes commencèrent à scintiller doucement, alors qu’un linceul aqueux enveloppait le corps du garde évanoui. Le sort de guérison pénétra dans son organisme pour le régénérer. L’eau agissait comme un baume purifiant et apaisant, il réduisait la douleur et favorisait la guérison rapide.
Tandis que le garde ouvrait les yeux et retrouvait peu à peu ses esprits, Hestia posa délicatement sa main sur son épaule.
- « Doucement, vous avez subi un choc, ne vous relevez pas tout de suite. » dit-elle, en lui offrant un sourire encourageant. Le garde cligna des yeux, tentant de rassembler ses pensées. Mais lorsqu’il aperçut Verndrick, il essaya vivement de se relever et se précipiter sur lui. « Attendez » lança Hestia, en le retenant par le bras. « Sieur Vindrœkir n’est pas notre ennemi. Il a simplement agi dans l’urgence et la précipitation, parce qu’il me croyait en danger. Ce n’est rien qu’une malheureuse erreur de jugement. » ajouta-t-elle, en secouant doucement la tête.
Elle lui expliqua donc brièvement ce qu’il s’était passé, lui faisant comprendre que Verndrick n’était pas un danger pour elle. Le garde hocha lentement la tête, il comprenait la volonté de la Dame, même s’il regardait toujours le combattant avec méfiance. Hestia l’aida enfin à se remettre sur pieds.
- « Je suis reconnaissante pour votre désir de me protéger, je sais que cela partait d’une bonne intention. » dit-elle avec sincérité à l’attention de Verndrick, en inclinant légèrement la tête. « Peut-être devrions-nous retourner à la réception, les convives doivent s’interroger et s’inquiéter de ma disparition. » proposa-t-elle.
Noble de La République
Verndrick Vindrœkir
Messages : 150
crédits : 713
crédits : 713
Info personnage
Race: Humain/Elfe
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre bon
Rang: B
Tout prenait sens. En plus de l’embarras de la situation, Verndrick ressentit une profonde culpabilité. Et s’il avait attaqué pour tuer ? La perte de deux vies innocentes pour un malentendu serait un poids qu’il n’aurait pu porter.
Des gouttelettes d’eau se mirent à léviter autour d’eux, telles une mer ou un nuage de pierres précieuses. Il les vit ensuite se concentrer autour du garde en une étreinte douce et guérisseuse. Il avait toujours été fasciné par la magie non offensive. Il avait dû apprendre à les anticiper. Les mages étaient, dans la bataille, des cibles prioritaires. Il fallait savoir quels tours ils pouvaient sortir de leur sac pour changer le cours du combat. Il fallait connaître le type de protection qu’ils utilisaient et exécuter avec précision la suite d’actions capables de les éliminer au plus vite.
Ce n’était pas le genre de calcul que faisait l’aventurier à l’égard de l’elfe pendant qu’il assistait à la scène. Il pensait plutôt que c'était la deuxième représentation artistique à laquelle il avait droit de sa part ce soir.
"Je..." bafouilla-t-il.
Habituellement calme et réfléchi, Verndrick choisissait la violence en dernier recours. Plus il repensait à la scène, plus il ne comprenait pas ce qui l’avait poussé à agir ainsi. Peut-être le poids de trop de quêtes enchaînées en milieu hostile. Il devrait peut-être mieux espacer ses missions, revenir plus souvent à la civilisation, apprécier les activités artistiques et les divertissements proposés par la République, côtoyer plus de gens bienveillants. Bref, tout ce qu'il s’était promis de faire en venant à la reception des Ravenwood. C’était un désastre.
Le garde allait beaucoup mieux maintenant. Verndrick s’inclina légèrement dans sa direction, exprimant ses regrets d’une voix humble.
"Je suis vraiment désolé de vous avoir attaqué. Ayant été à votre place à de nombreuses reprises, j’aurais dû mieux évaluer la situation."
Il aurait proposé un dédommagement pour le mal causé, mais sa maîtresse l’avait déjà guéri et cela aurait envoyé un mauvais message.
Il fit le même geste envers Hestia.
"Je tiens aussi à m'excuser sincèrement auprès de vous, Dame Wessex, pour le tort causé à vous et à votre personnel. Je vous promets que, d’habitude, je suis de nature pacifique et je n’utilise la force que lorsque toutes les autres options sont épuisées."
Ses récentes actions ne défendaient pas ce qu’il venait de dire.
"J'espère avoir l’occasion de le prouver et de corriger ce faux départ. Encore une fois, je suis désolé."
Il accepta l’invitation de l’elfe à retourner à la réception. La marche le détendit. Il avait envie de lui poser des questions sur la nature de sa magie. Au début de sa formation, le sujet l’avait intéressé, non seulement parce qu’il devait se préparer à toute éventualité, mais aussi parce qu’il devait souvent diriger et coordonner des individus de talents divers.
Avec le temps, les théories sur la magie non offensive étaient devenues une passion. C’était l’antithèse complémentaire de ce que sa magie à lui permettait de faire. Quand il blessait, elle guérissait. Là où il détruisait, elle bâtissait. Il fauchait, elle faisait renaître et grandir.
Il préféra revenir sur sa prestation musicale.
"La ballade que vous avez performée... Impressionnant ! Je me demandais si vous aviez ajouté une touche de votre magie ? Ce sont deux formes d’art noble et l’idée de la combinaison des deux me semble une évidence."
Il tourna son regard vers elle tout en continuant à marcher.
"Si ce n’est pas le cas, eh bien... Sachez juste que je me suis senti transporté vers des scènes très vivantes. Combien d’années d’exercices pour avoir une telle maîtrise d’un instrument, de deux si on compte votre voix ? L’énormité de la tâche m’a toujours découragé d’en apprendre un."
Il avait toujours supposé que cela demandait la même discipline et rigueur que la maîtrise d’une lame ou de la magie. Et comme tous les membres de sa famille, il recherchait la perfection dans ce à quoi il s’engageait. Il craignait que se dédier à l’apprentissage d’un instrument de musique allait émousser son talent au combat, au moins pendant un temps. Il préférait donc apprécier en spectateur les virtuoses de l’art musical, respectant le travail qui se cachait derrière leur talent.
Des gouttelettes d’eau se mirent à léviter autour d’eux, telles une mer ou un nuage de pierres précieuses. Il les vit ensuite se concentrer autour du garde en une étreinte douce et guérisseuse. Il avait toujours été fasciné par la magie non offensive. Il avait dû apprendre à les anticiper. Les mages étaient, dans la bataille, des cibles prioritaires. Il fallait savoir quels tours ils pouvaient sortir de leur sac pour changer le cours du combat. Il fallait connaître le type de protection qu’ils utilisaient et exécuter avec précision la suite d’actions capables de les éliminer au plus vite.
Ce n’était pas le genre de calcul que faisait l’aventurier à l’égard de l’elfe pendant qu’il assistait à la scène. Il pensait plutôt que c'était la deuxième représentation artistique à laquelle il avait droit de sa part ce soir.
"Je..." bafouilla-t-il.
Habituellement calme et réfléchi, Verndrick choisissait la violence en dernier recours. Plus il repensait à la scène, plus il ne comprenait pas ce qui l’avait poussé à agir ainsi. Peut-être le poids de trop de quêtes enchaînées en milieu hostile. Il devrait peut-être mieux espacer ses missions, revenir plus souvent à la civilisation, apprécier les activités artistiques et les divertissements proposés par la République, côtoyer plus de gens bienveillants. Bref, tout ce qu'il s’était promis de faire en venant à la reception des Ravenwood. C’était un désastre.
Le garde allait beaucoup mieux maintenant. Verndrick s’inclina légèrement dans sa direction, exprimant ses regrets d’une voix humble.
"Je suis vraiment désolé de vous avoir attaqué. Ayant été à votre place à de nombreuses reprises, j’aurais dû mieux évaluer la situation."
Il aurait proposé un dédommagement pour le mal causé, mais sa maîtresse l’avait déjà guéri et cela aurait envoyé un mauvais message.
Il fit le même geste envers Hestia.
"Je tiens aussi à m'excuser sincèrement auprès de vous, Dame Wessex, pour le tort causé à vous et à votre personnel. Je vous promets que, d’habitude, je suis de nature pacifique et je n’utilise la force que lorsque toutes les autres options sont épuisées."
Ses récentes actions ne défendaient pas ce qu’il venait de dire.
"J'espère avoir l’occasion de le prouver et de corriger ce faux départ. Encore une fois, je suis désolé."
Il accepta l’invitation de l’elfe à retourner à la réception. La marche le détendit. Il avait envie de lui poser des questions sur la nature de sa magie. Au début de sa formation, le sujet l’avait intéressé, non seulement parce qu’il devait se préparer à toute éventualité, mais aussi parce qu’il devait souvent diriger et coordonner des individus de talents divers.
Avec le temps, les théories sur la magie non offensive étaient devenues une passion. C’était l’antithèse complémentaire de ce que sa magie à lui permettait de faire. Quand il blessait, elle guérissait. Là où il détruisait, elle bâtissait. Il fauchait, elle faisait renaître et grandir.
Il préféra revenir sur sa prestation musicale.
"La ballade que vous avez performée... Impressionnant ! Je me demandais si vous aviez ajouté une touche de votre magie ? Ce sont deux formes d’art noble et l’idée de la combinaison des deux me semble une évidence."
Il tourna son regard vers elle tout en continuant à marcher.
"Si ce n’est pas le cas, eh bien... Sachez juste que je me suis senti transporté vers des scènes très vivantes. Combien d’années d’exercices pour avoir une telle maîtrise d’un instrument, de deux si on compte votre voix ? L’énormité de la tâche m’a toujours découragé d’en apprendre un."
Il avait toujours supposé que cela demandait la même discipline et rigueur que la maîtrise d’une lame ou de la magie. Et comme tous les membres de sa famille, il recherchait la perfection dans ce à quoi il s’engageait. Il craignait que se dédier à l’apprentissage d’un instrument de musique allait émousser son talent au combat, au moins pendant un temps. Il préférait donc apprécier en spectateur les virtuoses de l’art musical, respectant le travail qui se cachait derrière leur talent.
- Pouvoirs:
Immunité : Lumière, Faiblesse : Ombre. Vocation : Guerrier, Sous-spécialisation : Combattant
- Force surhumaine P2, Super vitesse P2
- Prouesse d’arme : a appris à manier un large éventail d’armes. Si on peut tuer avec, il sait sûrement l’utiliser et peut l’enseigner.
vent avec ses armes
- Vue augmentée, Odorat augmenté, Ouïe augmentée, les trois palier I
- Télékinésie, palier I
- Air P1, Prouesse d’arme : combinaison du vent avec ses armes
Cosmétique :
- Quand il invoque son mana pour se battre sérieusement, une aura bleue se manifeste autour de lui, comme si de la vapeur ou des flammes s’écoulaient de son corps. Elle imprègne aussi ses habits et ses armes, rendant ses mouvements aussi mortels que magnifiques à regarder.
- Il a également un glyphe au motif changeant gravé sur le front, qui indique qu’il est l’héritier des Vindrœkir, maître du style de combat ferðavindsins. En temps normal, le motif est invisible, mais s’il veut, il peut le faire apparaître pour se faire reconnaître.
- Objets:
- Lance de taille ajustable : hauteur d'une épée sous sa forme normale, fait la taille d'un humain moyen dans sa forme allongée.
- Bouclier rétractable : reste sous la forme d'un gantelet sur son bras gauche, peut être déployé en un bouclier complet (comme le bouclier de Kratos dans Ragnarok).
- Armure intermédiaire en mithril.
- Marmite de voyage
- Sept couteaux de combat cachés un peu partout sur son corps
- Et l'un de ses deux masques quand il est en mission pour le SCAR ou la pègre- Masques:
Invité
Invité
La ballade du voyageur
Feat Verndrick Vindrœkir
Les excuses de l’homme adressées au membre de sa grade rapprochée paraissaient sincères, Hestia l’écoutait d’une oreille faussement distraite. L’individu avait certes agi bien étrangement, mais il ne semblait pas constituer un réel danger. Il avait manqué de tact et de discernement, il avait commis une erreur, sans doute par zèle et envie de bien faire. Comment pouvait-elle lui en tenir rigueur, elle lui avait dit ce qu’elle avait à lui dire, formuler certaines réserves quant à ce comportement inapproprié. Mais cela aurait pu être bien plus grave, il n’y avait pas mort d’homme. Aussi, la noble elfe épousseta gracieusement sa robe et elle accepta ses excuses sans rechigner.
Le brun qui l’accompagnait vers la réception formula quelques compliments au sujet de sa musique. Cela faisait plaisir à Hestia et permit de détendre l’atmosphère, en tournant la discussion vers des notes plus légères. Elle sourit légèrement, flattée par ses mots, avant de lui répondre.
- « Je vous remercie. Toutefois, non, je n’utilise pas de magie spécifique pendant que je joue de la harpe. Peut-être le devrais-je… » dit-elle en riant doucement, en tournant la tête vers son vis-à-vis. « La musique dispose d’une forme enchanteresse particulière, elle sait apaiser les maux, envoûter les esprits et parfois enflammer les cœurs. Si je parviens à faire ressentir des émotions à ne serait-ce qu’une seule personne parmi la foule, j’estime qu’il y a un côté magique, ensorcelant. » déclara-t-elle d’une voix douce.
L’âme romantique de l’elfe transparaissait de son art, elle mettait une part de son être dans sa musique, elle désirait faire naître des sentiments dans le cœur des personnes qui l’écoutaient. De la nostalgie, un sentiment de camaraderie et d’amitié, de l’amour, de la bienveillance. Ou même parfois de la tristesse, de la mélancolie, une colère sourde… Les émotions les plus négatives restaient à vivre pleinement, les refouler ne faisaient pas plus de bien. Il fallait laisser sortir les maux du cœur et parvenir à aller de l’avant.
- « Si la musique était un remède à certaines douleurs, je me ferais bien volontiers guérisseuse. » dit-elle sur le ton de la plaisanterie, mais elle n’en pensait pas moins. Puis elle rit franchement à la question suivante de son interlocuteur. « Oh vous savez ma nature elfique est un atout pour le long apprentissage de divers instruments. Je me suis initiée à plusieurs d’entre eux depuis l’adolescence… Mais je dirais que je maîtrise la harpe depuis une centaine d’années. » dit-elle dans un sourire malicieux. « Il faut de la patience, du temps et répéter, encore et encore. Un don est inné, mais le talent se travaille. Mais je ne souhaite pas vous décourager, au contraire. Apprendre à jouer d’un instrument et se perfectionner dans cette discipline est un art noble, je ne peux que vous y encourager. » conclut-elle dans un sourire bienveillant.
Ils arrivèrent alors à destination et l’héritière de la Maison Wessex se hâta de saluer les convives afin de signaler son retour. Elle échangea quelques mots rapidement avec ceux dont le visage semblait interrogatif, elle rassura et apaisa les éventuels malentendus. Tout paraissait rentrer dans l’ordre, même si elle aurait préféré une fin de représentation plus calme.
Elle se dirigea vers le buffet en invita l’homme à la suivre.
- « Prenez un verre pour vous détendre, je suis certaine que cela vous fera le plus grand bien. » Elle lui laissa le choix de sa boisson et le loisir de se servir. Tandis qu’elle opta pour une infusion de racine d’angélique, connue pour ses vertus apaisantes.
Elle prit la tasse entre ses mains et la porta à ses lèvres, une première gorgée suivit d’un léger soupir, soulagée d’être revenue saine et sauve. Il ne lui arrivait jamais rien de la sorte, elle qui était gardée précieusement à l’abri dans la Forteresse des Chardons depuis sa tendre enfance. À part pour se rendre à l’Université, elle n’avait que très peu quitté le château familial. De telles escapades ne feraient pas plaisir à sa famille, elle le savait et appréhendait déjà leur réaction.
Elle chassa rapidement ses pensées, se concentrant sur son vis-à-vis. Son nom ne lui était pas étranger, mais elle ne remettait toujours pas l’individu. Elle prit une nouvelle gorgée de sa délicieuse infusion de plantes, avant de reprendre la parole.
- « Pardonnez ma curiosité Sieur Vindrœkir, est-il possible que nous nous soyons déjà croisés ? Votre nom m’est familier, que font vos parents ? » demanda-t-elle en restant courtoise. Elle désirait en apprendre davantage sur l’homme qui l’avait arrachée à l’évènement. « Et vous, vous exercez dans quel domaine ? » poursuivit-elle, en l’invitant à déambuler vers les jardins.
Noble de La République
Verndrick Vindrœkir
Messages : 150
crédits : 713
crédits : 713
Info personnage
Race: Humain/Elfe
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre bon
Rang: B
Elle n’avait pas utilisé de magie, pas au sens classique du terme, la prestation n’en était pas moins impressionnante. Cela le rendit encore plus admiratif de son talent. La mélancolie dans la mélodie lui avait rappelé des blessures qu’il croyait avoir guéries. Dans la douleur, on n'avait pas toujours besoin de soutien ou d’expériences positives, pas tout le temps, pas au début. On avait besoin de ne pas se sentir seul dans ce qu’on vivait. On n'avait pas besoin des paroles positives de quelqu’un qui ne souffrait pas ou d’un proche. On avait besoin de se sentir compris. Une musique sombre bien composée, c’était l’artiste qui nous voyait, qui disait qu’on n’était pas seuls dans notre souffrance, qu’on était vus, qu’on était compris.
C’était ce qu’il avait ressenti pendant sa représentation. Ils ne s’étaient jamais parlé et avaient des vécus différents, et pourtant il avait senti qu’elle le comprenait et, comme un artiste pouvait exprimer une partie de lui dans sa performance, il avait l’impression qu’il la comprenait aussi, un peu. La musique pouvait créer ce genre d’illusion, mais cela lui avait donné envie de vraiment apprendre à la connaître, il en avait l’opportunité ce soir.
“Les formes d’art s’enrichissent les unes et les autres. Une fiction peut se retrouver plus accessible quand elle est portée au théâtre. Et on sait tous que la musique sublime toute pièce. J’ai vu une troupe de danseurs utiliser la magie du feu pour apporter du baume au cœur de villageois dont on avait brûlé et pillé les maisons. Ça m’a donné une nouvelle perspective sur les utilisations de ma propre magie. Un marteau peut aussi bien fracasser un crâne que servir à bâtir une maison. Une lame peut tuer comme elle peut aider le chirurgien à soigner. Tout est une question de perspective et surtout de choix.”
Il s’interrompit.
“Mais je digresse, je voulais en réalité souligner le fait que la magie pouvait apporter encore plus de richesse à vos représentations, même s’il faudra préparer le cadre pour. Imaginez de la musique qui pourrait aussi être vécue par les autres sens. Une mélodie qui évoque le sylvestre pendant que le spectateur voit des plantes et des fleurs éclore, il pourrait aussi se laisser transporter par l’odeur.”
Mais on pouvait facilement se disperser et noyer le spectateur dans une exagération d’effets. La richesse se trouvait aussi dans la soustraction.
“Mais il faut bien sûr que tout soit pensé dès le début comme une œuvre faisant appel à plusieurs formes d’expression. Revenons à l’exemple du théâtre, cela desservirait la pièce de rajouter des dialogues à un spectacle muet. Il faut toujours faire attention à ne pas dénaturer une œuvre ou travestir ses intentions. Les obstacles et les limitations font aussi partie de l’art.
Un peintre n’ayant accès qu’à une planche et deux dimensions devra user de créativité et de technique pour évoquer la perspective et la profondeur. Il a aussi accès à plus d’outils pour figer un instant, susciter la fascination et l’interprétation. L’imagination du spectateur est aussi un outil à ne pas négliger. Là où un livre plongerait le lecteur dans les pensées d’un personnage, une pièce ne peut compter que sur le jeu de ses acteurs pour interpréter une scène. Je pense que le cerveau adore deviner et combler les blancs. C’est pourquoi une musique sans paroles peut être encore plus évocatrice qu’une enrichie par de la poésie. Les limites excitent l’inspiration et favorisent la créativité.”
Il fit une pause après sa longue tirade.
“On vient à peine de se rencontrer et je vous saoule déjà avec ma rhétorique. D’habitude je préfère observer et écouter plutôt que de parler, c’est juste que le sujet me passionne.”
Dès sa plus tendre enfance, il avait été instruit dans l’art sous plusieurs formes. Il avait supposé à l’époque que cela venait avec la noblesse. Mais en grandissant, il avait compris que son père ne lui envoyait des tuteurs que parce qu’il aimait cela. Il avait beaucoup de connaissances théoriques et était un bon public.
De retour aux festivités, il garda ses distances le temps qu’elle calme les invités. Il la rejoignit avec plaisir au buffet et se servit un peu de vin, il n’avait pas vraiment faim. Il savoura une gorgée avant de répondre à sa question.
“Je ne doute pas qu’on ait pu se croiser à des réceptions comme celle-ci, mais nous n’avons jamais eu l’opportunité d’échanger.”
Il s’en serait souvenu dans le cas contraire.
“Mon père, comme son père avant lui, intervient dans tout ce qui est lié à l’aventure. Ma famille touche à presque tout dans le domaine. Que ce soient des missions d’exploration et de cartographie, le courtage de contrats et de primes pour mettre des clients en relation avec des personnes de confiance pour aider sur une quête, le mercenariat et la protection, le commerce d’artefacts et de reliques ou même d’équipement pour aider des aventuriers, on fait aussi appel à notre expérience pour des services de conseil stratégique ou de diplomatie.
Nous entretenons de très bonnes relations avec les institutions publiques comme la GAR. J’aurais pu rejoindre l’armée comme de nombreux Vindrœkir, mais j’aime trop ma liberté. Si un sujet se présente sur lequel nous manquons d’expertise, vous pouvez être sûr que nous connaissons quelqu’un de qualifié qui pourra aider.”
Sauf la pègre, ce marché leur a toujours échappé. Ce qui n’était pas surprenant vu leur réputation à vouloir supprimer la corruption partout où ils la croisaient.
“On a un catalogue de partenaires fiables et nous cherchons toujours à l’agrandir et nous diversifier. Quant à moi-même, je suis un aventurier, je suis comme le voyageur de la chanson que vous avez interprétée. D’ailleurs, si vous me le permettez, j’aimerais vos conseils sur un sujet. Notre discussion de tout à l’heure m’a donné envie d’enfin me lancer dans l’apprentissage d’un instrument de musique.”
S’il avait trouvé le temps de parfaire le maniement de plusieurs armes, il pouvait trouver le moyen d’apprendre aussi d’un instrument.
“Lequel conseilleriez-vous à quelqu’un qui est tout le temps sur la route ? L'instrument n’a pas besoin d’être simple à appréhender, juste facile à transporter.”
C’était ce qu’il avait ressenti pendant sa représentation. Ils ne s’étaient jamais parlé et avaient des vécus différents, et pourtant il avait senti qu’elle le comprenait et, comme un artiste pouvait exprimer une partie de lui dans sa performance, il avait l’impression qu’il la comprenait aussi, un peu. La musique pouvait créer ce genre d’illusion, mais cela lui avait donné envie de vraiment apprendre à la connaître, il en avait l’opportunité ce soir.
“Les formes d’art s’enrichissent les unes et les autres. Une fiction peut se retrouver plus accessible quand elle est portée au théâtre. Et on sait tous que la musique sublime toute pièce. J’ai vu une troupe de danseurs utiliser la magie du feu pour apporter du baume au cœur de villageois dont on avait brûlé et pillé les maisons. Ça m’a donné une nouvelle perspective sur les utilisations de ma propre magie. Un marteau peut aussi bien fracasser un crâne que servir à bâtir une maison. Une lame peut tuer comme elle peut aider le chirurgien à soigner. Tout est une question de perspective et surtout de choix.”
Il s’interrompit.
“Mais je digresse, je voulais en réalité souligner le fait que la magie pouvait apporter encore plus de richesse à vos représentations, même s’il faudra préparer le cadre pour. Imaginez de la musique qui pourrait aussi être vécue par les autres sens. Une mélodie qui évoque le sylvestre pendant que le spectateur voit des plantes et des fleurs éclore, il pourrait aussi se laisser transporter par l’odeur.”
Mais on pouvait facilement se disperser et noyer le spectateur dans une exagération d’effets. La richesse se trouvait aussi dans la soustraction.
“Mais il faut bien sûr que tout soit pensé dès le début comme une œuvre faisant appel à plusieurs formes d’expression. Revenons à l’exemple du théâtre, cela desservirait la pièce de rajouter des dialogues à un spectacle muet. Il faut toujours faire attention à ne pas dénaturer une œuvre ou travestir ses intentions. Les obstacles et les limitations font aussi partie de l’art.
Un peintre n’ayant accès qu’à une planche et deux dimensions devra user de créativité et de technique pour évoquer la perspective et la profondeur. Il a aussi accès à plus d’outils pour figer un instant, susciter la fascination et l’interprétation. L’imagination du spectateur est aussi un outil à ne pas négliger. Là où un livre plongerait le lecteur dans les pensées d’un personnage, une pièce ne peut compter que sur le jeu de ses acteurs pour interpréter une scène. Je pense que le cerveau adore deviner et combler les blancs. C’est pourquoi une musique sans paroles peut être encore plus évocatrice qu’une enrichie par de la poésie. Les limites excitent l’inspiration et favorisent la créativité.”
Il fit une pause après sa longue tirade.
“On vient à peine de se rencontrer et je vous saoule déjà avec ma rhétorique. D’habitude je préfère observer et écouter plutôt que de parler, c’est juste que le sujet me passionne.”
Dès sa plus tendre enfance, il avait été instruit dans l’art sous plusieurs formes. Il avait supposé à l’époque que cela venait avec la noblesse. Mais en grandissant, il avait compris que son père ne lui envoyait des tuteurs que parce qu’il aimait cela. Il avait beaucoup de connaissances théoriques et était un bon public.
De retour aux festivités, il garda ses distances le temps qu’elle calme les invités. Il la rejoignit avec plaisir au buffet et se servit un peu de vin, il n’avait pas vraiment faim. Il savoura une gorgée avant de répondre à sa question.
“Je ne doute pas qu’on ait pu se croiser à des réceptions comme celle-ci, mais nous n’avons jamais eu l’opportunité d’échanger.”
Il s’en serait souvenu dans le cas contraire.
“Mon père, comme son père avant lui, intervient dans tout ce qui est lié à l’aventure. Ma famille touche à presque tout dans le domaine. Que ce soient des missions d’exploration et de cartographie, le courtage de contrats et de primes pour mettre des clients en relation avec des personnes de confiance pour aider sur une quête, le mercenariat et la protection, le commerce d’artefacts et de reliques ou même d’équipement pour aider des aventuriers, on fait aussi appel à notre expérience pour des services de conseil stratégique ou de diplomatie.
Nous entretenons de très bonnes relations avec les institutions publiques comme la GAR. J’aurais pu rejoindre l’armée comme de nombreux Vindrœkir, mais j’aime trop ma liberté. Si un sujet se présente sur lequel nous manquons d’expertise, vous pouvez être sûr que nous connaissons quelqu’un de qualifié qui pourra aider.”
Sauf la pègre, ce marché leur a toujours échappé. Ce qui n’était pas surprenant vu leur réputation à vouloir supprimer la corruption partout où ils la croisaient.
“On a un catalogue de partenaires fiables et nous cherchons toujours à l’agrandir et nous diversifier. Quant à moi-même, je suis un aventurier, je suis comme le voyageur de la chanson que vous avez interprétée. D’ailleurs, si vous me le permettez, j’aimerais vos conseils sur un sujet. Notre discussion de tout à l’heure m’a donné envie d’enfin me lancer dans l’apprentissage d’un instrument de musique.”
S’il avait trouvé le temps de parfaire le maniement de plusieurs armes, il pouvait trouver le moyen d’apprendre aussi d’un instrument.
“Lequel conseilleriez-vous à quelqu’un qui est tout le temps sur la route ? L'instrument n’a pas besoin d’être simple à appréhender, juste facile à transporter.”
- Pouvoirs:
Immunité : Lumière, Faiblesse : Ombre. Vocation : Guerrier, Sous-spécialisation : Combattant
- Force surhumaine P2, Super vitesse P2
- Prouesse d’arme : a appris à manier un large éventail d’armes. Si on peut tuer avec, il sait sûrement l’utiliser et peut l’enseigner.
vent avec ses armes
- Vue augmentée, Odorat augmenté, Ouïe augmentée, les trois palier I
- Télékinésie, palier I
- Air P1, Prouesse d’arme : combinaison du vent avec ses armes
Cosmétique :
- Quand il invoque son mana pour se battre sérieusement, une aura bleue se manifeste autour de lui, comme si de la vapeur ou des flammes s’écoulaient de son corps. Elle imprègne aussi ses habits et ses armes, rendant ses mouvements aussi mortels que magnifiques à regarder.
- Il a également un glyphe au motif changeant gravé sur le front, qui indique qu’il est l’héritier des Vindrœkir, maître du style de combat ferðavindsins. En temps normal, le motif est invisible, mais s’il veut, il peut le faire apparaître pour se faire reconnaître.
- Objets:
- Lance de taille ajustable : hauteur d'une épée sous sa forme normale, fait la taille d'un humain moyen dans sa forme allongée.
- Bouclier rétractable : reste sous la forme d'un gantelet sur son bras gauche, peut être déployé en un bouclier complet (comme le bouclier de Kratos dans Ragnarok).
- Armure intermédiaire en mithril.
- Marmite de voyage
- Sept couteaux de combat cachés un peu partout sur son corps
- Et l'un de ses deux masques quand il est en mission pour le SCAR ou la pègre- Masques:
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