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La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Takhys était toute sourire. Qu'est-ce que Liberty avait de nouveau changé depuis son départ, après la bataille contre les forces de l'Assemblée et après s'être prise une bonne biture en la compagnie d'une vieille rencontre et d'une nouvelle amie. Pour la vieille rencontre, elle avait croisé sa route, découvrant que ce qu'elle avait pris pour un hybride, il y a longtemps, était dans les faits un Drakyn. Bon, ça pouvait arriver de se tromper, non ? Et la jeune herboriste avait été une femme des plus intéressantes. Elle devrait recroiser sa route, tiens. Bon ! À quoi pensait-elle déjà ? Ah oui, Liberty qui avait changé de facette.
Bien des bâtiments demeuraient encore en piteux états. Certains avaient été détruits, certains étaient à moitié dissimulés par des échafaudages pour la reconstruction ou la restauration de certaines façades. L'eau n'était pas montée si haut, mais entre les fondations ébranlées par cette dernière et les conséquences qui en découlaient, il y avait eu quelques dégâts collatéraux à cause des combats qui s'étaient étendus dans toute la cité. Takhys attarda même son regard sur des restes de pierrailles et de bois, que certains citoyens déblayaient en formant une chaîne humaine. Les autorités avaient pris la décision d'abattre les bâtisses irrécupérables ou qui représentaient un danger dans un effondrement proche. Elle ne put s'empêcher de sourire. Il y aurait moyen de racheter un petit lopin de terrain urbain pour rebâtir quelque chose dessus. Ou alors pour faire un peu plus de bénéfices quand la ville retrouvera une meilleure économie ? Hum, nul doute que les administratifs auront paré à cette ouverture pour éviter une hausse soudaine des prix quand viendra le moment de finaliser les terrains à reconstruire... Des mesures sont déjà sans doute en place pour que Liberty se garde sous la main les meilleurs quartiers pour réaménager les lieux à sa sauce... La Sirène ne serait pas du tout surprise que certains recoins délabrés de la cité seront une aubaine pour faire mieux, plus beau, plus chic et repousser un peu plus loin les citoyens considérés comme des bouseux, sous prétexte de nettoyer les restes de l'influence malsaine de la Pègre. S'ils savaient...
La belle Sirène était donc revenue à Liberty, habillée comme une jeune bourgeoise aventureuse qui chercherait à imiter l'aspect d'une mercenaire. Mais attention, avec juste ce qu'il fallait pour mêler féminité et sobriété, tout pour jouer sur l'apparence vestimentaire. Elle n'aurait pas trouvé idéal de venir en robe ou en jupe. La situation actuelle de la cité ne s'y prêtait guère et pour faire des affaires, autant passer pour une jeune femme plus apte au pratique que pour l'élégance ; oui, le premier regard pouvait faire toute la différence sur un premier jugement. C'était vital pour trouver une possible et belle acquisition.
Elle pivota légèrement vers son compagnon du moment, en baissant son regard vers lui. Voir la belle dame avec un gobelin au costume de belle facture, savamment repassée et qui avait une posture droite et noble. À sa démarche, on devinait une certaine assurance. Il avait accompagné la Sirène lorsqu'elle était venue jusqu'au Reike pour récupérer de la "marchandise". Futur associé du dénommé Adam Descartes, un tout nouveau partenaire "commercial" de la donzelle aquarienne, il était là pour voir les opportunités possibles à Liberty. Après une bataille, il y avait bien plus que des miettes à ramasser. Des investissements à faire fructifier étaient là, dans Liberty même. Il suffisait de les trouver, négocier et faire le nécessaire
Avec un radieux sourire, elle s'adressa au gobelin.
"Bien ! Très cher Sir. Je ne connais pas Liberty comme ma poche, mais il y a eu certains endroits qui ont attiré mon attention avant que je reparte faire la suite de mes affaires personnelles. Je puis vous les montrer, à moins que vous ayez déjà eu vent de quelques lieux intéressants à aller visiter et que je puisse vous y mener. Sachez que pour ma part, je vise un lieu comme une auberge ou une taverne. Il est vrai que ce genre de commerce ne reprendra pas immédiatement, mais des voyageurs seront bien heureux de trouver un endroit opérationnel où se nourrir, se loger et se restaurer. "
Elle détenait le Marsouin Blanc, qui tournait comme elle voulait. Avant Liberty, elle n'avait pas vraiment été dans l'idée d'étendre ses activités en prospectant pour une possible nouvelle acquisition... Une nouvelle taverne, une auberge pour accueillir des voyageurs... pourquoi pas après tout ? Une de plus ne pourra qu'étendre sa petite chaîne modeste de liens commerciaux... Et pourquoi pas des bains ? Hum, ce serait plus cher à mettre en place. Mais pourquoi pas aussi ?
"Un bref instant, j'étais dans l'idée aussi de voir et d'évaluer le potentiel des terrains sur lesquels des bâtiments ont été détruits ou démolis. Il serait peut-être plus avantageux de viser une infrastructure pas trop endommagée au lieu d'un terrain que la ville pourrait réquisitionner pour des raisons économiques. Qu'en pensez vous ? "
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Stadzank
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Des plages du lac Rebirth côté Reike, à Liberty il y avait une sacrée trotte et le parcours avait été un énorme détour. Prendre la route aurait duré deux jours de moins. Mais c'était le prix à payer pour qu’on ne pose pas de questions sur le contenu de la grosse malle qui voyageait avec lui. Car après tout lui aurait pu passer la frontière aux yeux de tous : il avait des papiers en règle, enfin un joli tatouage qui prouvait sa citoyenneté et le dernier décret Impérial prônait l’ouverture avec leur voisin républicain. Mais comment justifier un tel magot ? Certes tonton Strytart l’avait assuré qu’au Reike ils ne seraient pas inquiétés mais en créant un esclandre au poste de douane, leurs soutiens risquaient de ne plus pouvoir les couvrir. Et comme c'était la première transaction effectuée par leur nouveau contrebandier, tonton Glulgil avait insisté pour que la malle soit accompagnée de quelqu’un de confiance.
Mais la proposition de ses cousins, qu'il appelait tonton à cause de son jeune âge, ne s'accompagnait pas de voyage retour sauf grosse catastrophe. Alors qu'il marchait aux côtés de la sirène non loin de la porte de Liberty, il se remémora cette réunion à trois avec ses oncles...
Trosvizz, c’est une opportunité que peu d’entre nous peuvent avoir dans un clan comme le nôtre. Nos cousins républicains nous ont tourné le dos si tu te rappelles bien ?
C'était encore qu’un p'tiot Strytart...
Mais toi tu n'es pas d'la branche Républicaine du clan ?
Oui et j'en suis pas fier, sache-le. Ils ont abandonné notre clan, changé de nom ! Tu crois que c'est pour rien que je suis venu au Reike ?
Bon... Et cette proposition ?
Tu files en République avec la malle, tu ouvres deux comptes à la banque des chaînes au nom de Glulgil et de moi-même. Tu mets les deux tiers des lingots sur nos deux comptes, équitablement.
Et le reste ?
C'est pour ta nouvelle vie. Il y a des opportunités à Liberty, on doit la saisir ! Mais nous, on a le business reikois à gérer et puis, on est plus des petits jeunes. Tu as les dents longues Trosvizz et nous pensons que tu peux réussir là-bas. Commence par une bijouterie, tu connais le métier. Rachete des bijoux volés et des vrais, tu noyras le poisson comme Glulgil. Notre gérante de taverne leur refera passer la frontière et te ramènera ton or, moins nôtre part bien sûr.
Mais j'ai tout ici... Vous êtes sur ?
On est jamais sûr de rien mais si l'un d'entre nous peut réussir, c'est bien toi. Je t'ai élevé comme mon propre fils et crois-moi, j'aurais préféré te garder avec nous. Mais si nous ne voulons pas recommencer les mêmes erreurs que dans le passé, nous ne pouvons pas mettre tous nos œufs dans le même panier. Si jamais les choses se gâtent ici, on te rejoindra. Et si ça se passe mal de ton côté, tu auras une place parmi nous. On sera toujours un clan et toi, tu seras le Patriarche du côté de la Nation Bleue, qu'en dis-tu ?
Des étoiles plein les yeux en repensant à l'opportunité qu’on venait de lui servir sur un plateau d’argent, le gobelin écouta ensuite la Sirène qui après l’avoir fait passer la frontière, faisait office de guide.
Effectivement je serais très intéressé pour voir les lieux qui pourraient nous intéresser. Vous souhaitez monter une auberge ? Et moi une bijouterie, apparemment vous comme moi souhaitons miser sur nos compétences déjà éprouvées par le passé. J'aurais besoin néanmoins de passer faire un dépôt à la banque des chaînes. J'espère qu’ils acceptent toujours l’argent frais malgré leurs déboires ? Pourriez-vous m’y mener, je vous avoue que je me sentirai plus à l'aise lorsque nous aurons plus tout ça sous notre responsabilité.
Le négociant en bijoux jeta un œil à la grosse malle.
Je pense que nous devrions viser un quartier huppé, proche des bâtiments officiels voir à côté de la banque, je suppose qu’un établissement aussi prestigieux ne se trouve pas dans les bas-fonds. Pour votre auberge, vous seriez avisée de viser comme moi, un établissement attirant des clients riches sera forcément plus rentable : nous serons peut-être voisins qui sait ?
Mais la proposition de ses cousins, qu'il appelait tonton à cause de son jeune âge, ne s'accompagnait pas de voyage retour sauf grosse catastrophe. Alors qu'il marchait aux côtés de la sirène non loin de la porte de Liberty, il se remémora cette réunion à trois avec ses oncles...
***
Trosvizz, c’est une opportunité que peu d’entre nous peuvent avoir dans un clan comme le nôtre. Nos cousins républicains nous ont tourné le dos si tu te rappelles bien ?
C'était encore qu’un p'tiot Strytart...
Mais toi tu n'es pas d'la branche Républicaine du clan ?
Oui et j'en suis pas fier, sache-le. Ils ont abandonné notre clan, changé de nom ! Tu crois que c'est pour rien que je suis venu au Reike ?
Bon... Et cette proposition ?
Tu files en République avec la malle, tu ouvres deux comptes à la banque des chaînes au nom de Glulgil et de moi-même. Tu mets les deux tiers des lingots sur nos deux comptes, équitablement.
Et le reste ?
C'est pour ta nouvelle vie. Il y a des opportunités à Liberty, on doit la saisir ! Mais nous, on a le business reikois à gérer et puis, on est plus des petits jeunes. Tu as les dents longues Trosvizz et nous pensons que tu peux réussir là-bas. Commence par une bijouterie, tu connais le métier. Rachete des bijoux volés et des vrais, tu noyras le poisson comme Glulgil. Notre gérante de taverne leur refera passer la frontière et te ramènera ton or, moins nôtre part bien sûr.
Mais j'ai tout ici... Vous êtes sur ?
On est jamais sûr de rien mais si l'un d'entre nous peut réussir, c'est bien toi. Je t'ai élevé comme mon propre fils et crois-moi, j'aurais préféré te garder avec nous. Mais si nous ne voulons pas recommencer les mêmes erreurs que dans le passé, nous ne pouvons pas mettre tous nos œufs dans le même panier. Si jamais les choses se gâtent ici, on te rejoindra. Et si ça se passe mal de ton côté, tu auras une place parmi nous. On sera toujours un clan et toi, tu seras le Patriarche du côté de la Nation Bleue, qu'en dis-tu ?
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Des étoiles plein les yeux en repensant à l'opportunité qu’on venait de lui servir sur un plateau d’argent, le gobelin écouta ensuite la Sirène qui après l’avoir fait passer la frontière, faisait office de guide.
Effectivement je serais très intéressé pour voir les lieux qui pourraient nous intéresser. Vous souhaitez monter une auberge ? Et moi une bijouterie, apparemment vous comme moi souhaitons miser sur nos compétences déjà éprouvées par le passé. J'aurais besoin néanmoins de passer faire un dépôt à la banque des chaînes. J'espère qu’ils acceptent toujours l’argent frais malgré leurs déboires ? Pourriez-vous m’y mener, je vous avoue que je me sentirai plus à l'aise lorsque nous aurons plus tout ça sous notre responsabilité.
Le négociant en bijoux jeta un œil à la grosse malle.
Je pense que nous devrions viser un quartier huppé, proche des bâtiments officiels voir à côté de la banque, je suppose qu’un établissement aussi prestigieux ne se trouve pas dans les bas-fonds. Pour votre auberge, vous seriez avisée de viser comme moi, un établissement attirant des clients riches sera forcément plus rentable : nous serons peut-être voisins qui sait ?
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Ce merveilleux gobelin paraissait captiver par les dires de la Sirène. En même temps, Takhys avait tenu à ne pas paraître comme une totale ignare. Proposer de faire des affaires avec des professionnels exigeait un minimum de recherche et surtout, de savoir ce qu'on voulait vraiment. Donc, avec quelques projets en tête, qu'elle avait balancés dans la conversation, notre belle blonde espérait ne pas paraître trop novice, mais pas trop experte non plus. Elle ne l'était pas dans ce qui tournait autour de l'immobilier, du moins pas à un stade des plus supérieurs. Elle n'était qu'une citoyenne républicaine après tout, qui avait juste un peu d'ambition, sans le moindre danger pour la nation et ses habitants.
Le négociant exposa un peu ses objectifs. Elle ne put s'empêcher de sourire, comme le ferait une femme qui adore voir des bijoux précieux.
"Oh, une bijouterie ? Je sens déjà qu'elle sera d'excellence. Ce n'est pas n'importe qui peut prétendre à l'ouverture d'une telle entreprise. "
Elle se retint déjà de proposer de lui fournir des matières premières issues de la mer, comme du corail rouge ou de la nacre. C'était bien trop tôt et surtout, elle devait mener ses idées une à la fois. Si elle se dispersait, elle risquerait de rien avoir sans avoir même commencé. Mais avant, il y avait une étape à accomplir avant de commencer leur prospection conjointe. Le jeune venu reikois souhaitait passer par la Banque des Chaînes.
"Vous ne saurez s'ils accepteront votre liquidité qu'une fois sur place. Je crois savoir où elle se trouve. Même après tous ces drames, je ne doute pas que la Banque souhaite garder ses activités en route, pour pas que les finances locales ne s'écroulent. Et je ne serais pas surprise que d'honnêtes et riches citoyens de Liberty soient également venus les voir pour essayer de préserver certains de leurs biens... en monnaie. "
Honnêtes et riches citoyens... quel doux euphémisme.
"Allons y, très cher. Ainsi, vous saurez bien plus alléger et libre de tout mouvement une fois le contenu de votre chariote à l'abri."
Surtout à l'abri. Même si les forces républicaines étaient déployées dans toute la ville pour parer aux plus urgents, on n'était pas à l'abri d'une petite tentation de la part d'un citoyen. Un gobelin et une belle jeune femme, qu'est-ce qu'on pouvait risquer ?
Heureusement, ils purent rejoindre la Banque des Chaînes sans le moindre souci et la jeune tavernière n'eut qu'à attendre que son compagnon ressorte du prestigieux établissement.
"À voir votre mine joyeuse et l'absence du contenu de votre moyen de transport, je présume que vous avez eu satisfaction. Si vous êtes prêt, y allons-nous, cher ami ? Profitons d'être dans les parages de la Banque des Chaînes pour nous rapprocher de quelques quartiers huppés qui n'ont pas été épargnés par les inondations... "
Et elle eut une belle idée, là pour l'instant. S'il y avait des bains ? Elle pourrait peut-être en acquérir un... c'était comment le nom déjà Des thermes ? Ou des bains publics ? Elle ne put s'empêcher de sourire.
"L'avenir nous appartient, très cher. Allons le saisir. "
Le négociant exposa un peu ses objectifs. Elle ne put s'empêcher de sourire, comme le ferait une femme qui adore voir des bijoux précieux.
"Oh, une bijouterie ? Je sens déjà qu'elle sera d'excellence. Ce n'est pas n'importe qui peut prétendre à l'ouverture d'une telle entreprise. "
Elle se retint déjà de proposer de lui fournir des matières premières issues de la mer, comme du corail rouge ou de la nacre. C'était bien trop tôt et surtout, elle devait mener ses idées une à la fois. Si elle se dispersait, elle risquerait de rien avoir sans avoir même commencé. Mais avant, il y avait une étape à accomplir avant de commencer leur prospection conjointe. Le jeune venu reikois souhaitait passer par la Banque des Chaînes.
"Vous ne saurez s'ils accepteront votre liquidité qu'une fois sur place. Je crois savoir où elle se trouve. Même après tous ces drames, je ne doute pas que la Banque souhaite garder ses activités en route, pour pas que les finances locales ne s'écroulent. Et je ne serais pas surprise que d'honnêtes et riches citoyens de Liberty soient également venus les voir pour essayer de préserver certains de leurs biens... en monnaie. "
Honnêtes et riches citoyens... quel doux euphémisme.
"Allons y, très cher. Ainsi, vous saurez bien plus alléger et libre de tout mouvement une fois le contenu de votre chariote à l'abri."
Surtout à l'abri. Même si les forces républicaines étaient déployées dans toute la ville pour parer aux plus urgents, on n'était pas à l'abri d'une petite tentation de la part d'un citoyen. Un gobelin et une belle jeune femme, qu'est-ce qu'on pouvait risquer ?
Heureusement, ils purent rejoindre la Banque des Chaînes sans le moindre souci et la jeune tavernière n'eut qu'à attendre que son compagnon ressorte du prestigieux établissement.
"À voir votre mine joyeuse et l'absence du contenu de votre moyen de transport, je présume que vous avez eu satisfaction. Si vous êtes prêt, y allons-nous, cher ami ? Profitons d'être dans les parages de la Banque des Chaînes pour nous rapprocher de quelques quartiers huppés qui n'ont pas été épargnés par les inondations... "
Et elle eut une belle idée, là pour l'instant. S'il y avait des bains ? Elle pourrait peut-être en acquérir un... c'était comment le nom déjà Des thermes ? Ou des bains publics ? Elle ne put s'empêcher de sourire.
"L'avenir nous appartient, très cher. Allons le saisir. "
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La Sirène semblait ravie qu’une nouvelle bijouterie s’ouvre dans le centre-ville de la Capitale Républicaine. Bien sûr qu’il n’était pas n’importe qui, Troviszz se devait de la rassurer.
Effectivement, je baigne dans le milieu du bijou depuis que je suis tout petit. En plus j’ai mes associés au Reike qui seront ravis de voir notre savoir-faire à l’export. Disons que désormais, les Gloidveeld ont ça dans le sang.
Puis les deux humanoïdes arrivèrent devant l’agence de la Banque des Chaines. La devanture avait, comme l’ensemble des commerces qu’ils avaient croisé, subi de gros dégâts. Mais des artisans étaient à l’œuvre pour finaliser les réparations : les banquiers n’avaient pas traîné pour effectuer les premiers travaux de rénovation et grâce à leur puissance financière, ils avaient été dans les premiers servis. Le miracle de l’argent.
Dans la Banque, les files d’attente étaient prises d’assaut par de petits bourgeois souhaitant quitter la ville, comme l’avait laissé suggérer Takhys. Lorsqu’enfin fut venu le tour du petit gobelin, le commercial eut le sourire jusqu’aux oreilles lorsqu’on lui annonça cet énorme dépôt. Voilà qui soulagerait quelque peu les ressources de l’institution... Bien sûr lorsque Trosvizz resta évasif sur l’origine des fonds avec une légère moue contrariée, la personne en face de lui ne poussa pas plus loin l’investigation de peur de faire fuir l’un des seuls dépôts depuis des jours. L’argent n’a pas d’odeur après tout. Et c’était encore plus vrai pour l’or en lingot...
Son magot en “sécurité”, les comptes créés, le négociant en bijoux sorti de la banque avec un air des plus jovial. Un fardeau l’avait quitté et il pouvait désormais s’investir pleinement dans ses nouveaux projets.
Oui, une bonne chose de faite. Vous avez raison, je ne compte pas ouvrir un établissement de seconde zone. J’aimerais une belle devanture sur une route passante où les riches et puissants aiment se pavaner.
Durant leur petite promenade, Takhys évoqua son envie d’acquérir des thermes et Trosvizz ne manqua pas de conseiller la contrebandière.
Hummm, très bonne idée. Idéal pour les rendez-vous d’affaires qui doivent rester discret... Il est très fort probable que vous me comptiez comme client régulier.
Un petit sourire apparu sur le visage verdâtre du bijoutier.
Avec l’ouverture prochaine de mon commerce, vous allez avoir du pain sur la planche : les traversées vont surement s’intensifier rapidement. Nous risquons de devenir très riche et notre petite affaire va forcément attirer l’attention des gangs locaux. Il faudra soit faire affaire avec eux, soit les... écarter. Est-ce que vous êtes prête à aller aussi loin ? Et devenir mon “associée” dans cette nouvelle aventure ?
Trosvizz n’avait pas l’intention de fondre les bijoux volés dans ses ateliers républicains mais dans ceux de tonton Glulgil. Ils en avaient parlé avant de partir, après tout il n’avait pas la protection du gouvernement, au contraire, sa nationalité reikoise était même considérée comme suspecte. Les butins récoltés en République devraient donc aller à Ikusa puis revenir sous forme de lingots moins la part de tonton Glulgil et celle de tonton Strytart. Malgré ces pic assiettes et le coup de la traversée, l’affaire restait largement rentable et lui permettrait de financer d’autres activités que ses associés reikois ne pourraient pas ponctionner cette fois-ci.
Alors que la discussion continuait bon train, le petit être vert se stoppa devant un commerce en vente :
Et bien regardez-moi cette boutique saccagée par les eaux ! Idéalement placée, sur une des artères principales de la ville et à vendre pour un prix modeste... Avec un peu d’imagination et beaucoup de travaux de rénovation, on va pouvoir faire de ce taudis une des boutiques les plus réputées de la ville ! L’idéal serait que l’on trouve des thermes pas loin, comme ça nous serions voisin, qu’en pensez-vous ?
Effectivement, je baigne dans le milieu du bijou depuis que je suis tout petit. En plus j’ai mes associés au Reike qui seront ravis de voir notre savoir-faire à l’export. Disons que désormais, les Gloidveeld ont ça dans le sang.
Puis les deux humanoïdes arrivèrent devant l’agence de la Banque des Chaines. La devanture avait, comme l’ensemble des commerces qu’ils avaient croisé, subi de gros dégâts. Mais des artisans étaient à l’œuvre pour finaliser les réparations : les banquiers n’avaient pas traîné pour effectuer les premiers travaux de rénovation et grâce à leur puissance financière, ils avaient été dans les premiers servis. Le miracle de l’argent.
Dans la Banque, les files d’attente étaient prises d’assaut par de petits bourgeois souhaitant quitter la ville, comme l’avait laissé suggérer Takhys. Lorsqu’enfin fut venu le tour du petit gobelin, le commercial eut le sourire jusqu’aux oreilles lorsqu’on lui annonça cet énorme dépôt. Voilà qui soulagerait quelque peu les ressources de l’institution... Bien sûr lorsque Trosvizz resta évasif sur l’origine des fonds avec une légère moue contrariée, la personne en face de lui ne poussa pas plus loin l’investigation de peur de faire fuir l’un des seuls dépôts depuis des jours. L’argent n’a pas d’odeur après tout. Et c’était encore plus vrai pour l’or en lingot...
Son magot en “sécurité”, les comptes créés, le négociant en bijoux sorti de la banque avec un air des plus jovial. Un fardeau l’avait quitté et il pouvait désormais s’investir pleinement dans ses nouveaux projets.
Oui, une bonne chose de faite. Vous avez raison, je ne compte pas ouvrir un établissement de seconde zone. J’aimerais une belle devanture sur une route passante où les riches et puissants aiment se pavaner.
Durant leur petite promenade, Takhys évoqua son envie d’acquérir des thermes et Trosvizz ne manqua pas de conseiller la contrebandière.
Hummm, très bonne idée. Idéal pour les rendez-vous d’affaires qui doivent rester discret... Il est très fort probable que vous me comptiez comme client régulier.
Un petit sourire apparu sur le visage verdâtre du bijoutier.
Avec l’ouverture prochaine de mon commerce, vous allez avoir du pain sur la planche : les traversées vont surement s’intensifier rapidement. Nous risquons de devenir très riche et notre petite affaire va forcément attirer l’attention des gangs locaux. Il faudra soit faire affaire avec eux, soit les... écarter. Est-ce que vous êtes prête à aller aussi loin ? Et devenir mon “associée” dans cette nouvelle aventure ?
Trosvizz n’avait pas l’intention de fondre les bijoux volés dans ses ateliers républicains mais dans ceux de tonton Glulgil. Ils en avaient parlé avant de partir, après tout il n’avait pas la protection du gouvernement, au contraire, sa nationalité reikoise était même considérée comme suspecte. Les butins récoltés en République devraient donc aller à Ikusa puis revenir sous forme de lingots moins la part de tonton Glulgil et celle de tonton Strytart. Malgré ces pic assiettes et le coup de la traversée, l’affaire restait largement rentable et lui permettrait de financer d’autres activités que ses associés reikois ne pourraient pas ponctionner cette fois-ci.
Alors que la discussion continuait bon train, le petit être vert se stoppa devant un commerce en vente :
Et bien regardez-moi cette boutique saccagée par les eaux ! Idéalement placée, sur une des artères principales de la ville et à vendre pour un prix modeste... Avec un peu d’imagination et beaucoup de travaux de rénovation, on va pouvoir faire de ce taudis une des boutiques les plus réputées de la ville ! L’idéal serait que l’on trouve des thermes pas loin, comme ça nous serions voisin, qu’en pensez-vous ?
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
La Sirène était plus qu'enthousiaste. Même si elle ne s'y connaissait guère en art et conception de bijoux, chose certaine était que son "partenaire" goblinoïde maîtrisait le langage propre à ce genre d'entreprise, et en prime, venant d'une famille qui s'y était dévouée. L'expérience était dans le sang, effectivement. Hum... comme cela aussi que les bipèdes affirmaient la chose. Peu importait, tant que les deux "associés" arrivaient ensemble à monter leurs affaires respectives pour mener à bien leur objectif commun.
Après qu'il eut fait ses opérations financières avec la Banque des Chaînes, qui s'étaient déroulées sans accroc, son visage affichait un air plus joyeux. Normal quand on n'avait plus la crainte à redouter, avec toute la somme qu'il avait eue à amener à Liberty. Ainsi, il pourra avoir le regard plus acéré pour dénicher la perle rare pour ses projets. D'ailleurs, en débutant ensemble leur balade, il ne cacha pas l'ambition qu'il portait pour son futur commerce.
"Il y a sans doute moyen de trouver la boutique idéale, avec l'emplacement parfait. Dans le quartier que nous allons rejoindre, c'était déjà fort prisé, par l'emplacement d'un ou deux parcs. "
Les parcs n'étaient pas mis n'importe où dans une ville. C'étaient des places stratégiques, quand on regardait plus intelligemment. Il ne s'agissait pas que d'égayer le regard des badauds... Bon, il était certain que ces parcs n'étaient pas en état, la ville aura tout à refaire avec, une fois qu'elle aura accompli ses autres missions de rénovation. Et puis, ils avaient la journée, donc ils auront largement le temps d'étudier plusieurs bâtiments et de conclure ce qui leur conviendrait le mieux. Pour Takhys, ce sera sans doute un peu plus compliqué. Qui disait therme disant système d'eau et de canalisation, avec des liaisons avec les égouts... Tout devoir créer risquerait d'être extrêmement coûteux. Le mieux serait de trouver un bâtiment qui possédait déjà tout cela, ou du moins, une partie de ces installations. Ou alors, prendre le risque d'acquérir un terrain ou une ruine et de tout détruire pour mieux reconstruire ? Hum... elle ne devait pas précipiter les choses.
"Si je trouve ce qu'il faut, je veillerai à ce qu'il y ait des bains privatifs, avec l'isolation acoustique adéquate. Il serait dommage d'entendre le babillage des autres clients, alors qu'il y a une recherche d'une certaine sérénité pour parler affaires..."Dit-elle en souriant.
La discrétion était importante. Si cette intimité était ressentie dès le premier instant, cela ne pourrait qu'alléger la balance de la crainte ou de la suspicion. Allez, là aussi, elle s'emballait un peu trop. Tout cela était si excitant en même temps !
Trosvizz en revint sur ce qui avait servi de déclencheur pour leurs futurs échanges commerciaux.
"Il est certain que cela attirera quelques convoitises. Faire affaire avec eux pourrait créer une forme de... symbiose. S'il y a un équilibre, tout le monde y trouve son compte. Je suis déjà adepte de cette approche. Cela aura un petit coût, mais rien qui n'entachera mes bénéfices. À se montrer trop gourmand pousse à prendre des risques ou à se confronter à quelques gangs qui seront désireux d'avoir la plupart du gâteau, voire son entièreté. Travailler sous la menace n'est guère motivant..."
Elle fit un bien étrange sourire, presque carnassier.
"Donc, oui, je suis prête à aller aussi loin, si cela s'avère nécessaire. Que serait la saveur de la vie sans une petite prise de risque de temps en temps ? rassuré, cher associé ? "
La vie n'était que danger, quand on regardait bien. Elle le savait d'expérience. Les bipèdes étaient si crédules, à se croire en sécurité, même au fond de leur lit. Un accident était si vite arrivé et des plus stupides en plus.
Après avoir parcouru une petite distance raisonnable, Trosvizz s'arrêta devant une boutique en vente. Les affres de l'inondation se voyaient parfaitement sur ses murs et ce qui restaient de la porte et des fenêtres.
Takhys regarda la ruine. Elle eut un sourire en coin. Des travaux s'imposeront, cela se voyait. L'intérieur devrait être dans un état de délabrement. Pendant qu'elle étudiait du regard la possible et future bijouterie, elle songea à son propre projet. Puis, elle tourna la tête pour voir les environs. Le quartier était huppé, même si les dégâts des eaux imprégnaient encore les environs. Si elle se rappelait bien une précédente visite, il y avait un établissement de bains pas loin. Hum… Où il était déjà ?
Elle regarda au bout de l'avenue et sourit. Il était là-bas, à moins de trois cents mètres.
"Il y en a là-bas, justement, que vous en parlez."
Ils s'en rapprochèrent et la montée des eaux avait été sans pitié. C'était à se demander si le bâtiment n'était pas plus à détruire qu'à rénover. La façade de pierre bleue comportait deux grandes colonnades sculptées ; du moins pour ce qui restait des détails ciselés, et qui soutenaient un pan du premier étage qui était à l'origine un balcon. L'eau n'était pas montée jusque-là. Un contrecoup de l'attaque des remparts, sans doute. De la porte, il n'en restait que les gongs. On voyait à l'intérieur que c'était un véritable bazar de planches éclatées, de meubles fracassés et d'autres déchets en tout genre. Takhys s'en rapprocha, pour voir ce qui restait d'une fenêtre du rez-de-chaussée. Il y avait encore des baguettes creuses en plomb, qui tenaient des bris de verre colorés. Le vitrail avait dû être magnifique à contempler. Elle observa un morceau de couleur rouge... juste opaque comme il fallait pour ne pas regarder l'intérieur. Elle nota ce petit détail.
"On dirait que la bonne fortune vous a entendu, mon cher. On dirait que j'ai trouvé ma pépite. "
Restait à voir si le bâtiment était à vendre... ou pas.
Après qu'il eut fait ses opérations financières avec la Banque des Chaînes, qui s'étaient déroulées sans accroc, son visage affichait un air plus joyeux. Normal quand on n'avait plus la crainte à redouter, avec toute la somme qu'il avait eue à amener à Liberty. Ainsi, il pourra avoir le regard plus acéré pour dénicher la perle rare pour ses projets. D'ailleurs, en débutant ensemble leur balade, il ne cacha pas l'ambition qu'il portait pour son futur commerce.
"Il y a sans doute moyen de trouver la boutique idéale, avec l'emplacement parfait. Dans le quartier que nous allons rejoindre, c'était déjà fort prisé, par l'emplacement d'un ou deux parcs. "
Les parcs n'étaient pas mis n'importe où dans une ville. C'étaient des places stratégiques, quand on regardait plus intelligemment. Il ne s'agissait pas que d'égayer le regard des badauds... Bon, il était certain que ces parcs n'étaient pas en état, la ville aura tout à refaire avec, une fois qu'elle aura accompli ses autres missions de rénovation. Et puis, ils avaient la journée, donc ils auront largement le temps d'étudier plusieurs bâtiments et de conclure ce qui leur conviendrait le mieux. Pour Takhys, ce sera sans doute un peu plus compliqué. Qui disait therme disant système d'eau et de canalisation, avec des liaisons avec les égouts... Tout devoir créer risquerait d'être extrêmement coûteux. Le mieux serait de trouver un bâtiment qui possédait déjà tout cela, ou du moins, une partie de ces installations. Ou alors, prendre le risque d'acquérir un terrain ou une ruine et de tout détruire pour mieux reconstruire ? Hum... elle ne devait pas précipiter les choses.
"Si je trouve ce qu'il faut, je veillerai à ce qu'il y ait des bains privatifs, avec l'isolation acoustique adéquate. Il serait dommage d'entendre le babillage des autres clients, alors qu'il y a une recherche d'une certaine sérénité pour parler affaires..."Dit-elle en souriant.
La discrétion était importante. Si cette intimité était ressentie dès le premier instant, cela ne pourrait qu'alléger la balance de la crainte ou de la suspicion. Allez, là aussi, elle s'emballait un peu trop. Tout cela était si excitant en même temps !
Trosvizz en revint sur ce qui avait servi de déclencheur pour leurs futurs échanges commerciaux.
"Il est certain que cela attirera quelques convoitises. Faire affaire avec eux pourrait créer une forme de... symbiose. S'il y a un équilibre, tout le monde y trouve son compte. Je suis déjà adepte de cette approche. Cela aura un petit coût, mais rien qui n'entachera mes bénéfices. À se montrer trop gourmand pousse à prendre des risques ou à se confronter à quelques gangs qui seront désireux d'avoir la plupart du gâteau, voire son entièreté. Travailler sous la menace n'est guère motivant..."
Elle fit un bien étrange sourire, presque carnassier.
"Donc, oui, je suis prête à aller aussi loin, si cela s'avère nécessaire. Que serait la saveur de la vie sans une petite prise de risque de temps en temps ? rassuré, cher associé ? "
La vie n'était que danger, quand on regardait bien. Elle le savait d'expérience. Les bipèdes étaient si crédules, à se croire en sécurité, même au fond de leur lit. Un accident était si vite arrivé et des plus stupides en plus.
Après avoir parcouru une petite distance raisonnable, Trosvizz s'arrêta devant une boutique en vente. Les affres de l'inondation se voyaient parfaitement sur ses murs et ce qui restaient de la porte et des fenêtres.
Takhys regarda la ruine. Elle eut un sourire en coin. Des travaux s'imposeront, cela se voyait. L'intérieur devrait être dans un état de délabrement. Pendant qu'elle étudiait du regard la possible et future bijouterie, elle songea à son propre projet. Puis, elle tourna la tête pour voir les environs. Le quartier était huppé, même si les dégâts des eaux imprégnaient encore les environs. Si elle se rappelait bien une précédente visite, il y avait un établissement de bains pas loin. Hum… Où il était déjà ?
Elle regarda au bout de l'avenue et sourit. Il était là-bas, à moins de trois cents mètres.
"Il y en a là-bas, justement, que vous en parlez."
Ils s'en rapprochèrent et la montée des eaux avait été sans pitié. C'était à se demander si le bâtiment n'était pas plus à détruire qu'à rénover. La façade de pierre bleue comportait deux grandes colonnades sculptées ; du moins pour ce qui restait des détails ciselés, et qui soutenaient un pan du premier étage qui était à l'origine un balcon. L'eau n'était pas montée jusque-là. Un contrecoup de l'attaque des remparts, sans doute. De la porte, il n'en restait que les gongs. On voyait à l'intérieur que c'était un véritable bazar de planches éclatées, de meubles fracassés et d'autres déchets en tout genre. Takhys s'en rapprocha, pour voir ce qui restait d'une fenêtre du rez-de-chaussée. Il y avait encore des baguettes creuses en plomb, qui tenaient des bris de verre colorés. Le vitrail avait dû être magnifique à contempler. Elle observa un morceau de couleur rouge... juste opaque comme il fallait pour ne pas regarder l'intérieur. Elle nota ce petit détail.
"On dirait que la bonne fortune vous a entendu, mon cher. On dirait que j'ai trouvé ma pépite. "
Restait à voir si le bâtiment était à vendre... ou pas.
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Takhys était donc de la partie, prête à mettre les mains dans le camboui si nécessaire. Voilà qu’un boulevard se dressait devant Trovsizz Gloidveeld... “Liberty” pourrait être à lui ! Enfin en partie, le gobelin savait que pour son bien, il était de bon ton de savoir partager avec les bonnes personnes. Et la Sirène en faisait partie, il en était persuadé... Déjà Tonton Strytart ne lui avait dit que le plus grand bien. Et sous ses airs de belle blonde, semblait se cacher un monstre qui ne demandait qu’à sortir, qu’à exprimer ses sombres pulsions. Pourtant elle était vraiment d’un tempérament raisonnable, contrairement à son petit acolyte vert. Mais déjà il sentait que quelques barrières venaient de céder et que ce n’était qu’une question de temps avant de voir apparaître un féroce associé à ses côtés.
Bien, voilà qui me semble être un accord.
Un petit sourire mauvais apparu sur le visage enfantin du négociant en bijoux. Oui, il avait de grands projets pour leur petite association mais d’abord il fallait garder les pieds sur terre et s’installer convenablement.
Après avoir jeté son dévolu sur une boutique en ruine à vendre, c'était la Sirène qui semblait avoir trouvé la perle rare. De plus l’établissement se trouvait non loin de son futur commerce, situation idéale donc. A la remarque de son “associée”, Trosvizz sortit de ses pensées et répondit avec un sourire aimable :
J’entends du bruit à l’intérieur. Entrons et proposons au propriétaire votre offre de rachat. Je peux vous aider pour les négociations au besoin.
Après tout c’était son cœur de métier, la négociation. Bon, lui jouait à la base avec des pierres et des métaux précieux, mais l’immobilier, c’était du commerce aussi.
Les deux humanoïdes s’avancèrent dans les locaux de l’ancien bain public et trouvèrent dans une grande pièce -surement dédiée à la clientèle en peignoir- cinq hommes entrain de rafistoler la salle tandis que deux autres hommes discutaient un peu plus loin. L’un des deux les interpella.
Hey mais qu’est-ce que vous foutez ici vous deux ? On n’est pas ouvert et encore moins pour ceux de ton espèce le merdeux, du balai.
Trosvizz, outré, posa sa main sur l’avant-bras de la Sirène comme pour l’empêcher de réagir et lui faire signe qu’il prenait en main la situation.
Le... “Merdeux”, comme vous dîtes, est venu vous annoncez qu’il est votre nouveau voisin. Et vous présentez une offre de rachat pour votre affaire en ruine de la part de mon associée ici présente...
J’en ai rien à branler. C’est pas à vendre, dégagez d’ici.
Comme vous voudrez.
Le ton était glacial et le regard du gobelin, mauvais.
Venez, sortons.
De prime abord, l’opération semblait vouée à l’échec. Les deux associés avaient visiblement à faire à une saleté de raciste “Optimate” qui avait les fonds pour engager les travaux de rénovation. Pourtant, le négociant en bijoux ne comptait pas s’avouer vaincu, car une fois sorti des bains publics, il proposa à Takhys d’aller prendre une choppe à la taverne du coin pour en discuter.
Ce n’est pas gagné votre affaire... Et ça me chagrine d’être en parti le responsable. En revanche, je ne me laisserais pas humilier de la sorte par qui que ce soit. Ce n’est pas du tout comme ça que je veux qu’on me traite et le “respect” est une valeur primordiale, pour moi. Si on ne me l’accorde pas facilement, tant pis, je l’obtiendrais par une autre voie. Cet établissement vous plaît ? Alors vous l’aurez, j’en fais une affaire personnelle.
La colère du petit homme vert était clairement perceptible et après avoir interpellé le tavernier pour avoir de quoi boire, il poursuivit avec cette fois-ci, un regard mauvais.
Je vais faire suivre cet abruti pour savoir où il habite. Une fois la pression retombée, on se dirigera vers les quartiers pauvres de la ville si voulez bien m’accompagner. J’ai besoin de chiner pour trouver un emplacement pour mon atelier et si on tombe sur quelques gros balèzes sans emploi, nous aurons de quoi continuer mon plan concernant notre nouvel "ami".
Bien, voilà qui me semble être un accord.
Un petit sourire mauvais apparu sur le visage enfantin du négociant en bijoux. Oui, il avait de grands projets pour leur petite association mais d’abord il fallait garder les pieds sur terre et s’installer convenablement.
Après avoir jeté son dévolu sur une boutique en ruine à vendre, c'était la Sirène qui semblait avoir trouvé la perle rare. De plus l’établissement se trouvait non loin de son futur commerce, situation idéale donc. A la remarque de son “associée”, Trosvizz sortit de ses pensées et répondit avec un sourire aimable :
J’entends du bruit à l’intérieur. Entrons et proposons au propriétaire votre offre de rachat. Je peux vous aider pour les négociations au besoin.
Après tout c’était son cœur de métier, la négociation. Bon, lui jouait à la base avec des pierres et des métaux précieux, mais l’immobilier, c’était du commerce aussi.
Les deux humanoïdes s’avancèrent dans les locaux de l’ancien bain public et trouvèrent dans une grande pièce -surement dédiée à la clientèle en peignoir- cinq hommes entrain de rafistoler la salle tandis que deux autres hommes discutaient un peu plus loin. L’un des deux les interpella.
Hey mais qu’est-ce que vous foutez ici vous deux ? On n’est pas ouvert et encore moins pour ceux de ton espèce le merdeux, du balai.
Trosvizz, outré, posa sa main sur l’avant-bras de la Sirène comme pour l’empêcher de réagir et lui faire signe qu’il prenait en main la situation.
Le... “Merdeux”, comme vous dîtes, est venu vous annoncez qu’il est votre nouveau voisin. Et vous présentez une offre de rachat pour votre affaire en ruine de la part de mon associée ici présente...
J’en ai rien à branler. C’est pas à vendre, dégagez d’ici.
Comme vous voudrez.
Le ton était glacial et le regard du gobelin, mauvais.
Venez, sortons.
De prime abord, l’opération semblait vouée à l’échec. Les deux associés avaient visiblement à faire à une saleté de raciste “Optimate” qui avait les fonds pour engager les travaux de rénovation. Pourtant, le négociant en bijoux ne comptait pas s’avouer vaincu, car une fois sorti des bains publics, il proposa à Takhys d’aller prendre une choppe à la taverne du coin pour en discuter.
Ce n’est pas gagné votre affaire... Et ça me chagrine d’être en parti le responsable. En revanche, je ne me laisserais pas humilier de la sorte par qui que ce soit. Ce n’est pas du tout comme ça que je veux qu’on me traite et le “respect” est une valeur primordiale, pour moi. Si on ne me l’accorde pas facilement, tant pis, je l’obtiendrais par une autre voie. Cet établissement vous plaît ? Alors vous l’aurez, j’en fais une affaire personnelle.
La colère du petit homme vert était clairement perceptible et après avoir interpellé le tavernier pour avoir de quoi boire, il poursuivit avec cette fois-ci, un regard mauvais.
Je vais faire suivre cet abruti pour savoir où il habite. Une fois la pression retombée, on se dirigera vers les quartiers pauvres de la ville si voulez bien m’accompagner. J’ai besoin de chiner pour trouver un emplacement pour mon atelier et si on tombe sur quelques gros balèzes sans emploi, nous aurons de quoi continuer mon plan concernant notre nouvel "ami".
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Takhys Suladran
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Et pour s'assurer que l'établissement était bien à vendre, il était conseillé de mettre un pied à l'intérieur, vu qu'il n'y avait aucun panneau ou affiche placée sur le mur, à défaut d'une porte décente. La chance était avec eux quand ils s'approchèrent de l'entrée principale. On entendait du bruit à l'intérieur, comme si des gens s'affairaient à mettre de l'ordre dans le désordre. C'était plutôt bon signe. Peut-être que le propriétaire des lieux serait présent et qu'ils pourraient négocier un possible rachat des lieux ! Trosvizz avait déjà précédé les songes de la Sirène sur ce point. La Sirène émit un sourire plus que ravi à la proposition d'entrer à l'intérieur.
"Vous m'avez précédée dans mes pensées, très cher. Je loue la rapidité de votre esprit."
Que c'était merveilleux d'être synchronisés en termes de pensées et d'actions ! Et cela en si peu de temps. Clairement, l'avenir s'annonçait déjà fleurissant dans leur partenariat !
"Entrons donc, très cher. Je vous remercie d'avance de votre aide. Plus nous conversons, plus je découvre votre haut niveau de professionnalisme."
Il était jeune, mais clairement, il avait cela dans le sang. L'expérience et son intelligence y contribuaient grandement. Elle appréciait déjà ce petit gobelin, alors qu'ils venaient tout juste de se mettre d'accord récemment pour leur "union" commerciale.
Une fois à l'intérieur, ils se retrouvèrent dans une grande pièce, qui avait connu de meilleurs jours. Takhys regardait ici et là, étudiant les dégâts pour déjà évaluer les coûts à prévoir pour les réparer. Ici par exemple, il y avait cette fresque murale qui avait perdu la moitié de ses petits carreaux de mosaïque, au point qu'on ne pouvait guère deviner la scène d'origine. La Sirène y voyait déjà une réfection totale, pour mettre une scène plus adéquate à ses critères artistiques. Puis ses yeux bruns ambrés se posèrent sur deux terrestres. Quand elle perçut leur ton irrespectueux, elle manqua de faire un pas en avant. Le gobelin sut prévenir sa réaction en posant sa main sur son avant-bras. La belle blonde comprit directement son geste, comprenant qu'elle devait laisser le maître œuvrer. Sa diplomatie fut délicieuse à entendre.
Pour la suite, elle demeura silencieuse, finissant par le suivre. Elle lui faisait confiance. Il était expert après tout. Elle aurait été toute seule, elle aurait su jouer de ses charmes avec ces deux crétins. Mais là, elle laissait l'initiative à son partenaire. Concéder à ne pas trop en faire était l'assurance d'avoir de bien meilleurs résultats sur le long cours. Chose certaine, les deux débiles avaient vexé le verdâtre. Ils ne savaient pas dans quoi ils venaient de s'engager.
Ils sortirent donc en silence. Après quoi, le jeune gobelin exprima un peu son désarroi et sa colère pour l'acquisition des bains. C'était mal engagé, mais la Sirène n'avait pas perdu espoir. Elle savait qu'elle aurait gain de cause, quoi qu'il arrive.
"Je pensais Liberty plus ouverte que cela aux non-humains... après c'est peut être à cause de l'attaque que nous avons subie. Et c'est bien regrettable. Vous recevez des insultes alors que vous pensiez bien faire à mon égard. Ne culpabilisez donc pas, très cher. Ces deux imbéciles ne doivent être que des larbins. Mais ce n'est pas une raison de vous manquer de respect. Ils auraient dû le comprendre au premier coup d'œil."
Elle avait accepté de passer un moment pour se poser après ce premier échec dans la taverne du coin, s'assurant en même temps que personne ne les suivait. Un rien suffisait pour s'attirer des emmerdes. Surtout en ce moment. Heureusement, personne ne leur filait le train. Au mieux, elle s'en serait occupée à sa manière.
"Oh, pour sûr que je le désire, cet établissement. Ce ne sont pas ces rats qui vont m'empêcher de l'avoir. Mais dans cette petite vendetta, très cher, je ne voudrais pas que vous veniez à être blessé. Là, je m'en voudrais."
Petit sourire franc de sa part. Aucune fausseté. Elle tenait à ce que son partenaire ne se fasse pas tabasser pour des raisons puériles.
"Je peux me proposer pour être l'espionne, si vous le souhaitez." Elle rit. "Hum, en fait non. Je me ferai trop remarquer au premier regard. D'ailleurs, il s'est montré quelque peu grossier, il a fait comme si je n'étais point là. en plus de pas vous apprécier à votre juste valeur, il n'a pas l'air d'apprécier les belles plantes. Ou alors, il était jaloux que je préférais votre compagnie à la sienne. "Nouveau gloussement. "J'ai déjà hâte de savoir où notre "ami" loge. J'ai hâte de voir cette petite conversation en face à face. Je suis certain qu'il sera étrangement plus prompt à commercer avoir saisi l'énormité de toute à l'heure. ."
Elle lâcha un autre rire, plus cristallin cette fois.
"Je saurai me rendre utile quand nous saurons où lui rendre une petite visite. Si jamais les officiers républicains viennent à approcher de trop près. Je saurai les distraire à leur juste ennui, pour égayer leur morne journée. La majorité de ces loyaux servants de la République aiment faire des pauses en belle compagnie. "
Son sourire se fit presque aguicheur, dévoilant d'une petite facette de ses compétences personnelles.
"Vous m'avez précédée dans mes pensées, très cher. Je loue la rapidité de votre esprit."
Que c'était merveilleux d'être synchronisés en termes de pensées et d'actions ! Et cela en si peu de temps. Clairement, l'avenir s'annonçait déjà fleurissant dans leur partenariat !
"Entrons donc, très cher. Je vous remercie d'avance de votre aide. Plus nous conversons, plus je découvre votre haut niveau de professionnalisme."
Il était jeune, mais clairement, il avait cela dans le sang. L'expérience et son intelligence y contribuaient grandement. Elle appréciait déjà ce petit gobelin, alors qu'ils venaient tout juste de se mettre d'accord récemment pour leur "union" commerciale.
Une fois à l'intérieur, ils se retrouvèrent dans une grande pièce, qui avait connu de meilleurs jours. Takhys regardait ici et là, étudiant les dégâts pour déjà évaluer les coûts à prévoir pour les réparer. Ici par exemple, il y avait cette fresque murale qui avait perdu la moitié de ses petits carreaux de mosaïque, au point qu'on ne pouvait guère deviner la scène d'origine. La Sirène y voyait déjà une réfection totale, pour mettre une scène plus adéquate à ses critères artistiques. Puis ses yeux bruns ambrés se posèrent sur deux terrestres. Quand elle perçut leur ton irrespectueux, elle manqua de faire un pas en avant. Le gobelin sut prévenir sa réaction en posant sa main sur son avant-bras. La belle blonde comprit directement son geste, comprenant qu'elle devait laisser le maître œuvrer. Sa diplomatie fut délicieuse à entendre.
Pour la suite, elle demeura silencieuse, finissant par le suivre. Elle lui faisait confiance. Il était expert après tout. Elle aurait été toute seule, elle aurait su jouer de ses charmes avec ces deux crétins. Mais là, elle laissait l'initiative à son partenaire. Concéder à ne pas trop en faire était l'assurance d'avoir de bien meilleurs résultats sur le long cours. Chose certaine, les deux débiles avaient vexé le verdâtre. Ils ne savaient pas dans quoi ils venaient de s'engager.
Ils sortirent donc en silence. Après quoi, le jeune gobelin exprima un peu son désarroi et sa colère pour l'acquisition des bains. C'était mal engagé, mais la Sirène n'avait pas perdu espoir. Elle savait qu'elle aurait gain de cause, quoi qu'il arrive.
"Je pensais Liberty plus ouverte que cela aux non-humains... après c'est peut être à cause de l'attaque que nous avons subie. Et c'est bien regrettable. Vous recevez des insultes alors que vous pensiez bien faire à mon égard. Ne culpabilisez donc pas, très cher. Ces deux imbéciles ne doivent être que des larbins. Mais ce n'est pas une raison de vous manquer de respect. Ils auraient dû le comprendre au premier coup d'œil."
Elle avait accepté de passer un moment pour se poser après ce premier échec dans la taverne du coin, s'assurant en même temps que personne ne les suivait. Un rien suffisait pour s'attirer des emmerdes. Surtout en ce moment. Heureusement, personne ne leur filait le train. Au mieux, elle s'en serait occupée à sa manière.
"Oh, pour sûr que je le désire, cet établissement. Ce ne sont pas ces rats qui vont m'empêcher de l'avoir. Mais dans cette petite vendetta, très cher, je ne voudrais pas que vous veniez à être blessé. Là, je m'en voudrais."
Petit sourire franc de sa part. Aucune fausseté. Elle tenait à ce que son partenaire ne se fasse pas tabasser pour des raisons puériles.
"Je peux me proposer pour être l'espionne, si vous le souhaitez." Elle rit. "Hum, en fait non. Je me ferai trop remarquer au premier regard. D'ailleurs, il s'est montré quelque peu grossier, il a fait comme si je n'étais point là. en plus de pas vous apprécier à votre juste valeur, il n'a pas l'air d'apprécier les belles plantes. Ou alors, il était jaloux que je préférais votre compagnie à la sienne. "Nouveau gloussement. "J'ai déjà hâte de savoir où notre "ami" loge. J'ai hâte de voir cette petite conversation en face à face. Je suis certain qu'il sera étrangement plus prompt à commercer avoir saisi l'énormité de toute à l'heure. ."
Elle lâcha un autre rire, plus cristallin cette fois.
"Je saurai me rendre utile quand nous saurons où lui rendre une petite visite. Si jamais les officiers républicains viennent à approcher de trop près. Je saurai les distraire à leur juste ennui, pour égayer leur morne journée. La majorité de ces loyaux servants de la République aiment faire des pauses en belle compagnie. "
Son sourire se fit presque aguicheur, dévoilant d'une petite facette de ses compétences personnelles.
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Les deux énormes pintes furent servies pendant que Takhys essayaient de rassurer le gobelin sur la suite des évènements. Mais tout en regardant la mousse dégouliner sur la table encore poisseuse des précédentes pressions servies au même endroit, Trosvizz se promit que jamais il ne laisserait passer un tel affront. S’il espérait un jour faire partie des “caïds” de la ville, le négociant en bijoux devait réagir et montrer qu’on ne lui marchait pas dessus sans en subir les conséquences.
Ecoutant les propositions de sa nouvelle “associées” tout en ruminant sa colère, il releva tout de même toutes les possibilités qui s’offraient à lui grâce aux compétences variées de la contrebandière.
Non ne vous inquiétez pas pour moi, lors de notre prochain passage dans vos bains, je compte venir “accompagner” si vous voyez ce que je veux dire. Mais effectivement il risque d’y avoir du grabuge... Alors savoir que la patrouille est entrain de conter fleurette plutôt qu’à fouiner dans la mauvaise rue serait certainement un plus dans cette opération.
Le duo hétérogène continua à bavarder encore une bonne demi-heure avant que le gobelin ne presse la sirène de l’emmener dans les quartiers déshérités de Liberty pour y dénicher son futur atelier ainsi que des gaillards pour lui prêter main forte dans l’optique de “convaincre” le patron récalcitrant de vendre son affaire. Si Takhys avait tombé sa choppe, Trosvizz n’en avait bu qu’un quart. Il faut dire qu’avec de telles portions, c’est un coup à rouler par terre s’il en avait bu tout le contenu.
Juste en sortant de l’établissement, il s’approcha de deux gamins d’au moins dix ans qu’il avait repéré depuis une quinzaine de minutes à faire les poches des passants.
Hey les garçons, ça vous dit de vous faire deux pièces d’or chacun ?
Les deux enfants se regardèrent puis hochèrent la tête en signe d’acquiescement.
Suivez pour moi le proprio des thermes là-bas et trouvez-moi où il crèche. Jetez un œil pour savoir s’il a une p’tite famille, si vous me choppez des prénoms j’pourrais même vous donner plus.
Il donna une pièce d’or à chacun des deux gamins. Puis il enchaîna.
Venez toquer à la porte de ma nouvelle boutique ce soir si vous voulez le reste.
C’était fou qu’à peine quelques centaines de mètres d’écart, la vie n’était plus du tout la même. Le duo avait marché pendant presqu’une quarantaine de minutes, quittant peu à peu les quartiers chics de la Capitale, traversant des pâtés de maison de moins en moins ornementée à mesure qu’ils s’éloignaient du centre. Pourtant une similitude demeurait entre les quartiers privilégiés et les secteurs des gagnes-petits : tous les bâtiments avaient des traces de la montée des eux. Bien sûr les maisons des quartiers pauvres, moins bien entretenues, avaient beaucoup plus morflés. Et beaucoup de gens s’étaient retrouvés à “survivre” dans un infâme bidonville où la misère se mesurait souvent à la puanteur des lieux.
Arrivé devant une taverne improvisée où des tonneaux servaient de table et les tonnelets remplaçaient les tabourets, Trosvizz repéra quelques gros gars musclés qui tapaient la carte et semblaient s’ennuyer ferme sous le “barnum” qui servait de toit sur une petite partie du débit de boisson. Avec les grands éclats de voix qui révélèrent un fort accent marqué du shoumeï et quelques tatouages à la gloire des titans sur les bras de certains, le duo pouvait aisément deviner qu’ils avaient surement devant eux des réfugiés de la Nation disparue.
Voilà des beaux gaillards qui pourraient faire l’affaire non ? Des gars qui ont tout perdu, rejeté au sein même du pays des libertés... Ça devrait être capable de tuer pour même pas une pièce d’or qu’en pensez-vous ?
Ecoutant les propositions de sa nouvelle “associées” tout en ruminant sa colère, il releva tout de même toutes les possibilités qui s’offraient à lui grâce aux compétences variées de la contrebandière.
Non ne vous inquiétez pas pour moi, lors de notre prochain passage dans vos bains, je compte venir “accompagner” si vous voyez ce que je veux dire. Mais effectivement il risque d’y avoir du grabuge... Alors savoir que la patrouille est entrain de conter fleurette plutôt qu’à fouiner dans la mauvaise rue serait certainement un plus dans cette opération.
Le duo hétérogène continua à bavarder encore une bonne demi-heure avant que le gobelin ne presse la sirène de l’emmener dans les quartiers déshérités de Liberty pour y dénicher son futur atelier ainsi que des gaillards pour lui prêter main forte dans l’optique de “convaincre” le patron récalcitrant de vendre son affaire. Si Takhys avait tombé sa choppe, Trosvizz n’en avait bu qu’un quart. Il faut dire qu’avec de telles portions, c’est un coup à rouler par terre s’il en avait bu tout le contenu.
Juste en sortant de l’établissement, il s’approcha de deux gamins d’au moins dix ans qu’il avait repéré depuis une quinzaine de minutes à faire les poches des passants.
Hey les garçons, ça vous dit de vous faire deux pièces d’or chacun ?
Les deux enfants se regardèrent puis hochèrent la tête en signe d’acquiescement.
Suivez pour moi le proprio des thermes là-bas et trouvez-moi où il crèche. Jetez un œil pour savoir s’il a une p’tite famille, si vous me choppez des prénoms j’pourrais même vous donner plus.
Il donna une pièce d’or à chacun des deux gamins. Puis il enchaîna.
Venez toquer à la porte de ma nouvelle boutique ce soir si vous voulez le reste.
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C’était fou qu’à peine quelques centaines de mètres d’écart, la vie n’était plus du tout la même. Le duo avait marché pendant presqu’une quarantaine de minutes, quittant peu à peu les quartiers chics de la Capitale, traversant des pâtés de maison de moins en moins ornementée à mesure qu’ils s’éloignaient du centre. Pourtant une similitude demeurait entre les quartiers privilégiés et les secteurs des gagnes-petits : tous les bâtiments avaient des traces de la montée des eux. Bien sûr les maisons des quartiers pauvres, moins bien entretenues, avaient beaucoup plus morflés. Et beaucoup de gens s’étaient retrouvés à “survivre” dans un infâme bidonville où la misère se mesurait souvent à la puanteur des lieux.
Arrivé devant une taverne improvisée où des tonneaux servaient de table et les tonnelets remplaçaient les tabourets, Trosvizz repéra quelques gros gars musclés qui tapaient la carte et semblaient s’ennuyer ferme sous le “barnum” qui servait de toit sur une petite partie du débit de boisson. Avec les grands éclats de voix qui révélèrent un fort accent marqué du shoumeï et quelques tatouages à la gloire des titans sur les bras de certains, le duo pouvait aisément deviner qu’ils avaient surement devant eux des réfugiés de la Nation disparue.
Voilà des beaux gaillards qui pourraient faire l’affaire non ? Des gars qui ont tout perdu, rejeté au sein même du pays des libertés... Ça devrait être capable de tuer pour même pas une pièce d’or qu’en pensez-vous ?
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Elle fut très heureuse d'entendre le Gobelin parler au futur pour sa prochaine venue dans les bains. Cela confortait le fait que le projet était définitivement entériné et déjà bien ancré dans son esprit. Il ne tenait plus qu'à elle d'accomplir sa part et de s'y tenir. Si elle avait réussi avec le Marsouin Blanc, elle saurait accomplir bien des choses avec son futur établissement. Oui, elle avait déjà pensé à cela, son esprit retournait encore le même refrain de son projet dans son esprit d'Aquarienne. Que voulez-vous, elle adorait ce genre de répétition mentale, qui n'était qu'une forme de douce chanson. C'était si agréable et si positif. Elle appréciait tellement quand les choses se dirigeaient comme elle le souhaitait, même quand quelques petites entraves se dressaient sur la route. Les deux humains pathétiques de tout à l'heure étaient un cas, par exemple. Mais la solution avait été déjà trouvée avec Trosvizz. Son amour-propre bafoué méritait justice de toute manière. Au mieux, elle aurait trouvé une autre voie. Elle n'était pas dépourvue de ressources.
"Votre accompagnement pourrait avoir quelques petits avantages alors, ce qui les invitera à se montrer plus zélés à vos côtés." Dit-elle en souriant.
Elle-même donnait quelques petits "cadeaux" à ses deux employés à sa petite taverne. Un employé heureux était un employé productif. À condition que celui-ci n'en vienne pas à en abuser. Takhys avait eu de la chance jusqu'ici, avec sa serveuse et sa cuisinière, deux humaines travailleuses et qui avaient toujours le sourire. En même temps, la Sirène ne les dévalorisait pas et les avait déjà défendues contre des mains un peu trop baladeuses. Même si elle était la patronne, on respectait ses gens. Ce n'était pas le cas de la plupart des autres établissements de la ville de Courage. Mais heureusement, ils n'étaient que minoritaires.
Après avoir bien conversé tous les deux, et qu'ils aient bu ou non l'intégralité de leur consommation ; qui était le cas de Takhys mais ne la rendait pas ivre pour autant, Trosvizz sut employer deux gamins à la sortie de la taverne pour leur confier une petite mission. Le petit duo motivé par la possibilité de gagner une seconde pièce d'or. L'appât du gain n'épargnait même pas les enfants. Cela avait son avantage néanmoins. On se méfiait moins des gosses que des adultes. Puis, d'un pas qui marquait son humeur enjouée, elle suivit le Gobelin quittant les quartiers chics pour rejoindre ceux qui étaient d'un autre niveau de vie...
Une fois qu'ils posèrent le pied là-dedans, on voyait clairement où les moyens étaient déployés pour le moment pour ce qui était de rénover les quartiers de la cité. Ici, c'était comme si l'eau s'était retirée que depuis quelques jours. L'odeur des rues aurait l'avantage de repousser une partie des patrouilles des officiers républicains... Takhys fronça un peu le nez. Elle était habituée à bien des effluves puantes, mais là, le mélange était largement moins exquis. Elle vous passera les détails.
Le Gobelin jeta son dévolu sur une petite taverne reconstruite avec des tonneaux, mobilier qui avait bien résisté aux inondations et qu'on pouvait sacrifier pour d'autres emplois. Le regard acéré du verdâtre repéra immédiatement quelques individus au potentiel intéressant pour leur petit problème. Takhys les étudia du regard, pendant que son partenaire apportait quelques détails sur eux. Expert jusqu'au bout des ongles pour les affaires, il avait l'habitude de trouver les bons terrestres pour des hommes de main. Bien que ce fussent des réfugiés de Shoumeï, cela ne la dérangeait point ; tant qu'ils ne faisaient pas trop l'éloge des titans, voire pas du tout devant elle...
"Je pense que vous avez le nez et les yeux pour dénicher les êtres qu'il nous faut. Je pense qu'ils seraient très ravis de se défouler sur quelques républicains contre de l'argent... "
Et sans demander l'avis de Trosvizz, elle se rapprocha de la table, provoquant déjà le lever de deux têtes, qui ne purent s'empêcher de siffler en voyant la belle donzelle venir à eux. Clairement, ils n'avaient rien à perdre. Tout sourire, elle se plaça de sorte à se faire voir de tous les forts gaillards de la tablée. Une main se leva vers son arrière aguichant, non sans être accompagnée de quelques remarques graveleuses. D'un geste fluide et rapide, et toujours souriante, la Sirène écarte l'organe d'une petite gifle.
"Bien le bonjour, Messieurs. J'espère que vous passez une bonne journée..." "Si tu viens nous échauffer pour nous réchauffer de ta belle croupe et de ta belle paire de gros melons, pour sûr, elle sera plus que bonne ! "
Ils ricanèrent. Une autre main essaie de la toucher, elle sut la repousser en douceur, toujours sûre d'elle.
"Je pense que vous seriez plus intéressés de toucher une petite somme en pièces d'or que de toucher à de la chair féminine... pour un petit travail qui serait pile dans vos cordes..."
Il y eut deux-trois haussements de sourcils intrigués et possiblement intéressés. Le graveleux, lui, devait être trop éméché pour dépasser le stade de l'animal en rut.
"Avec toi en prime ? "
Il s'était relevé, pour avoir ce qu'il voulait depuis qu'elle était là, à côté de lui, à portée. Elle l'avait repoussé, il l'aurait. Une fois debout, avec un drôle de sourire et quand il crut pouvoir lui attraper le poignet, la Sirène fut plus vive et lui envoya l'index et le majeur joints dans le creux en bas de son cou, pour appuyer sur sa trachée. Agréable ? Point du tout. L'enivré recula de plusieurs pas, toussant d'un coup et déglutissant, portant une main à l'endroit touché par la jeune femme. Rassurez-vous, rien de mortel. C'était juste un petit geste de défense qui lui laissera un point désagréable dans la gorge pendant une bonne vingtaine de minutes.
"On ne touche pas. C'est clair ? Bien, pour ces messieurs plus sérieux. Mon associé... " Elle se retourna pour désigner d'un mouvement de tête Trosvizz. "... et moi-même rencontrons un petit souci, qui requiert de la force et des poings pour régler un petit litige. Mon associé saura vous apporter les détails, pour celui ou ceux intéressés par un petit boulot."
Elle veilla à ne pas parler de rémunération de suite, car ces gugusses seraient capables d'être exigeants dès le début si on parlait d'argent. Après, il y avait toujours la carte de trouver d'autres bonhommes dans un autre coin du quartier. Cela ne devait certainement pas manquer en plus.
"Votre accompagnement pourrait avoir quelques petits avantages alors, ce qui les invitera à se montrer plus zélés à vos côtés." Dit-elle en souriant.
Elle-même donnait quelques petits "cadeaux" à ses deux employés à sa petite taverne. Un employé heureux était un employé productif. À condition que celui-ci n'en vienne pas à en abuser. Takhys avait eu de la chance jusqu'ici, avec sa serveuse et sa cuisinière, deux humaines travailleuses et qui avaient toujours le sourire. En même temps, la Sirène ne les dévalorisait pas et les avait déjà défendues contre des mains un peu trop baladeuses. Même si elle était la patronne, on respectait ses gens. Ce n'était pas le cas de la plupart des autres établissements de la ville de Courage. Mais heureusement, ils n'étaient que minoritaires.
Après avoir bien conversé tous les deux, et qu'ils aient bu ou non l'intégralité de leur consommation ; qui était le cas de Takhys mais ne la rendait pas ivre pour autant, Trosvizz sut employer deux gamins à la sortie de la taverne pour leur confier une petite mission. Le petit duo motivé par la possibilité de gagner une seconde pièce d'or. L'appât du gain n'épargnait même pas les enfants. Cela avait son avantage néanmoins. On se méfiait moins des gosses que des adultes. Puis, d'un pas qui marquait son humeur enjouée, elle suivit le Gobelin quittant les quartiers chics pour rejoindre ceux qui étaient d'un autre niveau de vie...
Une fois qu'ils posèrent le pied là-dedans, on voyait clairement où les moyens étaient déployés pour le moment pour ce qui était de rénover les quartiers de la cité. Ici, c'était comme si l'eau s'était retirée que depuis quelques jours. L'odeur des rues aurait l'avantage de repousser une partie des patrouilles des officiers républicains... Takhys fronça un peu le nez. Elle était habituée à bien des effluves puantes, mais là, le mélange était largement moins exquis. Elle vous passera les détails.
Le Gobelin jeta son dévolu sur une petite taverne reconstruite avec des tonneaux, mobilier qui avait bien résisté aux inondations et qu'on pouvait sacrifier pour d'autres emplois. Le regard acéré du verdâtre repéra immédiatement quelques individus au potentiel intéressant pour leur petit problème. Takhys les étudia du regard, pendant que son partenaire apportait quelques détails sur eux. Expert jusqu'au bout des ongles pour les affaires, il avait l'habitude de trouver les bons terrestres pour des hommes de main. Bien que ce fussent des réfugiés de Shoumeï, cela ne la dérangeait point ; tant qu'ils ne faisaient pas trop l'éloge des titans, voire pas du tout devant elle...
"Je pense que vous avez le nez et les yeux pour dénicher les êtres qu'il nous faut. Je pense qu'ils seraient très ravis de se défouler sur quelques républicains contre de l'argent... "
Et sans demander l'avis de Trosvizz, elle se rapprocha de la table, provoquant déjà le lever de deux têtes, qui ne purent s'empêcher de siffler en voyant la belle donzelle venir à eux. Clairement, ils n'avaient rien à perdre. Tout sourire, elle se plaça de sorte à se faire voir de tous les forts gaillards de la tablée. Une main se leva vers son arrière aguichant, non sans être accompagnée de quelques remarques graveleuses. D'un geste fluide et rapide, et toujours souriante, la Sirène écarte l'organe d'une petite gifle.
"Bien le bonjour, Messieurs. J'espère que vous passez une bonne journée..." "Si tu viens nous échauffer pour nous réchauffer de ta belle croupe et de ta belle paire de gros melons, pour sûr, elle sera plus que bonne ! "
Ils ricanèrent. Une autre main essaie de la toucher, elle sut la repousser en douceur, toujours sûre d'elle.
"Je pense que vous seriez plus intéressés de toucher une petite somme en pièces d'or que de toucher à de la chair féminine... pour un petit travail qui serait pile dans vos cordes..."
Il y eut deux-trois haussements de sourcils intrigués et possiblement intéressés. Le graveleux, lui, devait être trop éméché pour dépasser le stade de l'animal en rut.
"Avec toi en prime ? "
Il s'était relevé, pour avoir ce qu'il voulait depuis qu'elle était là, à côté de lui, à portée. Elle l'avait repoussé, il l'aurait. Une fois debout, avec un drôle de sourire et quand il crut pouvoir lui attraper le poignet, la Sirène fut plus vive et lui envoya l'index et le majeur joints dans le creux en bas de son cou, pour appuyer sur sa trachée. Agréable ? Point du tout. L'enivré recula de plusieurs pas, toussant d'un coup et déglutissant, portant une main à l'endroit touché par la jeune femme. Rassurez-vous, rien de mortel. C'était juste un petit geste de défense qui lui laissera un point désagréable dans la gorge pendant une bonne vingtaine de minutes.
"On ne touche pas. C'est clair ? Bien, pour ces messieurs plus sérieux. Mon associé... " Elle se retourna pour désigner d'un mouvement de tête Trosvizz. "... et moi-même rencontrons un petit souci, qui requiert de la force et des poings pour régler un petit litige. Mon associé saura vous apporter les détails, pour celui ou ceux intéressés par un petit boulot."
Elle veilla à ne pas parler de rémunération de suite, car ces gugusses seraient capables d'être exigeants dès le début si on parlait d'argent. Après, il y avait toujours la carte de trouver d'autres bonhommes dans un autre coin du quartier. Cela ne devait certainement pas manquer en plus.
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Avant même qu’il rajoute un petit trait d’esprit concernant la nature “intolérante” de leur cible, la Sirène s’en alla en direction de la bande de “Gros durs shoumeïens”. C’est qu’elle ne manquait pas d’assurance sa nouvelle associée ! Visiblement à l’aise face à la gente masculine, surement dû à sa grande expérience en tant que tenancière de taverne, la belle blonde ne tarda pas à attirer les convoitises de la tablée.
Le gobelin avait suivi discrètement Takhys, se tenant à une distance respectable d’environ trois mètres derrière elle. Bien sûr c’est à peine si le négociant en bijoux existait maintenant que ces messieurs lorgnaient sur les atouts de son associée.
*Voilà une approche que jamais je ne pourrais me permettre. Cette Takhys, pourtant si polie et discrète, continue à me surprendre. Une chance qu’Oncle Strytart soit tombé dessus avant un autre... *
Tandis que le petit manège faisait son petit effet et qu’un doigt salvateur remit dans le droit chemin un gaillard un peu trop entreprenant, tous se tournèrent vers lui lorsque le mot “associé” fût évoqué. C’est dans ces moments-là qu’il faut avoir beaucoup d’aplomb car quand on fait la taille d’un enfant de 5 ans, faut être sacrément “couillu” pour donner des consignes à des gros bébés qui taquinent tous les 2 mètres.
Effectivement, j’ai été violemment... vilipendé par un humain qui croit que parce que je suis différent, il a le droit de me traiter comme un moins que rien. C’est intolérable... Avec mon associée, on ne souhaitait juste lui faire une proposition généreuse pour sa boutique en ruine.
Les shoumeïens se regardèrent, ne comprenant pas forcément tous les mots employés par le nabot vert mais avaient compris l’essentiel : une saleté de raciste qui se croyait tout permis avait besoin d’être remis à sa place. Ils se sentirent directement concerner, le gobelin avait fait mouche.
Donc j’aimerais que vous passiez me voir à ma boutique demain matin car je souhaite rediscuter cette affaire, avec votre aide, afin de le convaincre de vendre avec un prix à la baisse, naturellement, vu l’affront. Bien sûr une partie de la différence irait dans votre poche et comme vous m’avez l’air de personnes très persuasives, ça reste de l’argent facile. Qu’en dîtes-vous ?
L’assemblée avait l’air plutôt convaincue. Tous les regards se portèrent sur un Oni que se trouvait au bord de la tablée, celui qui semblait le plus grand d’entre eux devait également le pouvoir de décision sur le groupe.
Humpff, demain matin... On a p’t’être rien d’autres à faire...
Le gars se gratta la tête. Puis il jeta un regard à l’ensemble de ce qui semblait être “ses” hommes.
Ouais rien d’prévu. Faudra aller mollo sur la bibine ce soir sinon vous z’allez pas vous l'vez vauriens...
La gueule déconfite de certains en disait long sur le sacrifice que leur demandait l’Oni. Après avoir donné l’adresse de sa nouvelle bijouterie au chef de la bande, le gobelin se permit de faire un petit rajout pour motiver les troupes.
Mais demain soir on aura quelque chose à fêter ! Allez, on vous laisse. Nous comptons sur vous demain.
Le “deal” effectué, le duo improbable s’écarta alors de la taverne pour reprendre le cours de leurs emplettes. Trosvizz avait un petit atelier à trouver. Mais il n’était pas vraiment pressé et si aujourd’hui il ne trouvait pas chaussure à son pied, il aurait tout le loisir d’y retourner, éventuellement accompagné de ses nouveaux amis, pour enfin trouver le lieu idéal. Ce qui préoccupait le gobelin, c’était plutôt l’affaire de demain et tout n’était pas encore réglé comme il l’entendait.
Bon nous avons nos hommes. Et ce soir je devrais avoir les renseignements qui me permettront de foutre les chocottes à notre nouvel ami. Je ne vous cache qu’il risque d’y avoir du rififi lors de l’entrevue. Et le mieux serait que la milice, c’est comme ça qu’on dit ici ? Le mieux serait que la... patrouille regarde ailleurs le temps de la “négociation”.
Le petit être vert jeta un regard amusé à la Sirène.
Vous vous débrouillez fort bien avec les hommes, c’est impressionnant. Vous croyez que vous arriveriez à faire pareil avec les forces de l’ordre demain matin ?
Alors que les deux humanoïdes reprenaient le chemin inverse, c’est à dire vers le bon air du centre-ville, le négociant en bijoux continua d’évoquer le plan qu’il était en train de concocter pour arriver à ses fins.
Une fois notre homme disposé à vous vendre son affaire, je vous préviendrais et nous vous accompagnerons chez le notaire. Au fait ! Cette décoration qu’il est entrain de remettre en état, on est bien d’accord qu’elle est de mauvais goût ?
Mieux valait prévenir que guérir. Mais cet homme n’aimait pas sa belle bouille de gobelin, comment diable pouvait-il se targuer d’avoir du goût ?
Le gobelin avait suivi discrètement Takhys, se tenant à une distance respectable d’environ trois mètres derrière elle. Bien sûr c’est à peine si le négociant en bijoux existait maintenant que ces messieurs lorgnaient sur les atouts de son associée.
*Voilà une approche que jamais je ne pourrais me permettre. Cette Takhys, pourtant si polie et discrète, continue à me surprendre. Une chance qu’Oncle Strytart soit tombé dessus avant un autre... *
Tandis que le petit manège faisait son petit effet et qu’un doigt salvateur remit dans le droit chemin un gaillard un peu trop entreprenant, tous se tournèrent vers lui lorsque le mot “associé” fût évoqué. C’est dans ces moments-là qu’il faut avoir beaucoup d’aplomb car quand on fait la taille d’un enfant de 5 ans, faut être sacrément “couillu” pour donner des consignes à des gros bébés qui taquinent tous les 2 mètres.
Effectivement, j’ai été violemment... vilipendé par un humain qui croit que parce que je suis différent, il a le droit de me traiter comme un moins que rien. C’est intolérable... Avec mon associée, on ne souhaitait juste lui faire une proposition généreuse pour sa boutique en ruine.
Les shoumeïens se regardèrent, ne comprenant pas forcément tous les mots employés par le nabot vert mais avaient compris l’essentiel : une saleté de raciste qui se croyait tout permis avait besoin d’être remis à sa place. Ils se sentirent directement concerner, le gobelin avait fait mouche.
Donc j’aimerais que vous passiez me voir à ma boutique demain matin car je souhaite rediscuter cette affaire, avec votre aide, afin de le convaincre de vendre avec un prix à la baisse, naturellement, vu l’affront. Bien sûr une partie de la différence irait dans votre poche et comme vous m’avez l’air de personnes très persuasives, ça reste de l’argent facile. Qu’en dîtes-vous ?
L’assemblée avait l’air plutôt convaincue. Tous les regards se portèrent sur un Oni que se trouvait au bord de la tablée, celui qui semblait le plus grand d’entre eux devait également le pouvoir de décision sur le groupe.
Humpff, demain matin... On a p’t’être rien d’autres à faire...
Le gars se gratta la tête. Puis il jeta un regard à l’ensemble de ce qui semblait être “ses” hommes.
Ouais rien d’prévu. Faudra aller mollo sur la bibine ce soir sinon vous z’allez pas vous l'vez vauriens...
La gueule déconfite de certains en disait long sur le sacrifice que leur demandait l’Oni. Après avoir donné l’adresse de sa nouvelle bijouterie au chef de la bande, le gobelin se permit de faire un petit rajout pour motiver les troupes.
Mais demain soir on aura quelque chose à fêter ! Allez, on vous laisse. Nous comptons sur vous demain.
Le “deal” effectué, le duo improbable s’écarta alors de la taverne pour reprendre le cours de leurs emplettes. Trosvizz avait un petit atelier à trouver. Mais il n’était pas vraiment pressé et si aujourd’hui il ne trouvait pas chaussure à son pied, il aurait tout le loisir d’y retourner, éventuellement accompagné de ses nouveaux amis, pour enfin trouver le lieu idéal. Ce qui préoccupait le gobelin, c’était plutôt l’affaire de demain et tout n’était pas encore réglé comme il l’entendait.
Bon nous avons nos hommes. Et ce soir je devrais avoir les renseignements qui me permettront de foutre les chocottes à notre nouvel ami. Je ne vous cache qu’il risque d’y avoir du rififi lors de l’entrevue. Et le mieux serait que la milice, c’est comme ça qu’on dit ici ? Le mieux serait que la... patrouille regarde ailleurs le temps de la “négociation”.
Le petit être vert jeta un regard amusé à la Sirène.
Vous vous débrouillez fort bien avec les hommes, c’est impressionnant. Vous croyez que vous arriveriez à faire pareil avec les forces de l’ordre demain matin ?
Alors que les deux humanoïdes reprenaient le chemin inverse, c’est à dire vers le bon air du centre-ville, le négociant en bijoux continua d’évoquer le plan qu’il était en train de concocter pour arriver à ses fins.
Une fois notre homme disposé à vous vendre son affaire, je vous préviendrais et nous vous accompagnerons chez le notaire. Au fait ! Cette décoration qu’il est entrain de remettre en état, on est bien d’accord qu’elle est de mauvais goût ?
Mieux valait prévenir que guérir. Mais cet homme n’aimait pas sa belle bouille de gobelin, comment diable pouvait-il se targuer d’avoir du goût ?
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Race: Sirène
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Trosvizz sut arriver à la perfection dès que la Sirène l'eut évoqué dans sa conversation avec les gros durs. Ça, c'était un associé ! Ainsi, même s'il se tenait à une distance respectable pour ne pas donner l'impression de s'imposer sous prétexte d'être l'employeur payeur, il leur narra en un très bref résumé et les invita à revenir le voir à sa boutique pour parler plus sérieusement de l'affaire qu'il leur proposait. Il ne dévoilait pas tout le plan, tant pour rester suffisamment compréhensible de pourquoi il était intéressé de les embaucher que pour éviter que des oreilles indiscrètes ne captent les détails. Un rien suffirait à tout faire foirer. Et personnellement, Takhys n'y tenait pas vraiment. Tout se déroulait comme prévu. Cela devait demeurer ainsi. Si avec ces réfugiés shouméiens, l'autre n'arrivait pas à accepter de vendre les bains, elle serait contrainte de passer à un autre plan, qui serait sans doute un peu plus saignant. Mais pas de précipitation. Il y avait déjà l'approche plus "diplomatique" du gobelin. Elle était excellente. Elle ne pouvait que réussir ! Donc, pourquoi s'inquiéterait-elle ? Une petite et sourde prudence peut-être, vu qu'elle s'engageait dans quelque chose d'un peu plus sérieux et dangereux que le Marsouin Blanc ?
Elle n'était pas effrayée, prenant ce début d'aventure à pleines dents. Trop peut-être ? Dans la vie, il n'y avait jamais trop d'excès. Sinon, où serait le plaisir de profiter de l'existence à la moindre occasion ?
Mais elle ne se perdit pas dans ses propres pensées, regardant les futurs employés se concerter du regard. Trosvizz avait su les atteindre en usant des bons termes, sans se perdre dans une longue tirade. Avec ces gens-là, la communication demandait de la simplicité.
Imitant les gros balèzes, le regard brun pailleté d'ambre de la Sirène se posa sur un Oni qui était demeuré étrangement silencieux dans son coin de table. Lui, il était le chef. Il ne respirait pas la grande intelligence, mais il menait la petite troupe, c'était visible pour la Sirène. Il accepta rapidement le deal. Takhys était toute contente, mais retint bien d'exploser de joie face à cette nouvelle avancée pour leur projet commun. Sans mot dire, elle suivit par la suite le Verdâtre, jusqu'à ce qu'ils sortent de la taverne. Au moins pourra-t-elle afficher qu'elle ne menait pas le gobelin à la baguette. Le moindre détail visuel pouvait avoir son importance.
La conversation put reprendre entre eux deux, le temps de retourner dans des quartiers plus agréables olfactivement parlant. La jeune femme ne put s'empêcher de libérer un petit rire cristallin face à ses attentes et à son petit compliment.
"Ils ne sont plus nommés les officiers républicains... Mais c'est du pareil au même. C'est une milice qui porte un nom un peu plus officiel, pour faire genre qu'ils ont été longuement formés pour patrouiller dans les rues des belles cités républicaines."
Elle rit, se rappelant les dires de certains qu'elle avait croisés. Sept années d'études pour savoir jouer de la matraque, de la parlotte et plus certaines affinités particulières.
"Je ne devrai pas avoir de problèmes. S'ils sont comme je le pense, ils seront plus qu'heureux d'avoir une belle blonde en face d'eux que de passer du temps à fouler ce qui reste du pavage dans certaines rues."
Les hommes étaient tous les mêmes. Dès qu'il y avait de la loche en plein étalage, ils étaient les premiers à baver face à la belle gourmandise présentée.
"Je ne doute point qu'il acceptera de passer à la vente. Vous savez vous montrer très convaincant."
Nouveau léger rire. Trosvizz en profitera pour faire une petite tape de rappel à l'autre corniaud.
"J'avais déjà en tête une autre mosaïque, plus grande, plus belle... Car je vous rejoins dans votre belle appréciation quant à cet art raté. Elle est vraiment de mauvais goût. Chose évidente est qu'il n'a pas le sens artistique, celui-là."
Elle n'était pas effrayée, prenant ce début d'aventure à pleines dents. Trop peut-être ? Dans la vie, il n'y avait jamais trop d'excès. Sinon, où serait le plaisir de profiter de l'existence à la moindre occasion ?
Mais elle ne se perdit pas dans ses propres pensées, regardant les futurs employés se concerter du regard. Trosvizz avait su les atteindre en usant des bons termes, sans se perdre dans une longue tirade. Avec ces gens-là, la communication demandait de la simplicité.
Imitant les gros balèzes, le regard brun pailleté d'ambre de la Sirène se posa sur un Oni qui était demeuré étrangement silencieux dans son coin de table. Lui, il était le chef. Il ne respirait pas la grande intelligence, mais il menait la petite troupe, c'était visible pour la Sirène. Il accepta rapidement le deal. Takhys était toute contente, mais retint bien d'exploser de joie face à cette nouvelle avancée pour leur projet commun. Sans mot dire, elle suivit par la suite le Verdâtre, jusqu'à ce qu'ils sortent de la taverne. Au moins pourra-t-elle afficher qu'elle ne menait pas le gobelin à la baguette. Le moindre détail visuel pouvait avoir son importance.
La conversation put reprendre entre eux deux, le temps de retourner dans des quartiers plus agréables olfactivement parlant. La jeune femme ne put s'empêcher de libérer un petit rire cristallin face à ses attentes et à son petit compliment.
"Ils ne sont plus nommés les officiers républicains... Mais c'est du pareil au même. C'est une milice qui porte un nom un peu plus officiel, pour faire genre qu'ils ont été longuement formés pour patrouiller dans les rues des belles cités républicaines."
Elle rit, se rappelant les dires de certains qu'elle avait croisés. Sept années d'études pour savoir jouer de la matraque, de la parlotte et plus certaines affinités particulières.
"Je ne devrai pas avoir de problèmes. S'ils sont comme je le pense, ils seront plus qu'heureux d'avoir une belle blonde en face d'eux que de passer du temps à fouler ce qui reste du pavage dans certaines rues."
Les hommes étaient tous les mêmes. Dès qu'il y avait de la loche en plein étalage, ils étaient les premiers à baver face à la belle gourmandise présentée.
"Je ne doute point qu'il acceptera de passer à la vente. Vous savez vous montrer très convaincant."
Nouveau léger rire. Trosvizz en profitera pour faire une petite tape de rappel à l'autre corniaud.
"J'avais déjà en tête une autre mosaïque, plus grande, plus belle... Car je vous rejoins dans votre belle appréciation quant à cet art raté. Elle est vraiment de mauvais goût. Chose évidente est qu'il n'a pas le sens artistique, celui-là."
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Ah oui ? Alors il faudra me dire le nom de cette “milice”. Même si je ne suis qu’un “étranger”, j’aimerais faire bonne impression auprès de ceux qu’il faudra tôt ou tard, amadoué.
Le gobelin offrit un joli sourire à son associée. Dans un secteur comme le leur, c’était le béaba de ne pas froisser ceux qui étaient censés les arrêter : une fois qu’ils auraient commencé à les rincer et qu’ils seraient impliqués, ce serait une autre histoire. Pour l’instant on était encore dans la phase de “séduction”.
Lorsque la jeune femme répondit sur sa capacité à rendre la patrouille inopérante, sure d’elle, la Sirène rassura le négociant en bijoux qui elle-même semblait confiante dans les capacités de persuasion de Trosvizz.
Bien, bien, parfait alors. Je crois que nous avons notre plan. Allons nous trouver une chambre pour passer la nuit, j'irais ensuite passer à ma nouvelle boutique voir si les gamins reviennent avec mes infos. Et puis j’ai besoin de revisualiser l’espace afin de voir comment je vais aménager tout ça.
Après quelques dizaines de minutes de marche, les deux associés se retrouvèrent dans une auberge proche des bâtiments officiels qui avaient rapidement fait ses travaux de rénovation : la boutique devait être très rentable et lorsque le gobelin regarda les tarifs appliqués, il comprit pourquoi.
On se revoit demain matin et nous pourrons enfin passer à l’action.
Le petit être vert s’en alla seul dans les rues chics –mais encore abîmées- de Liberty. Arrivé devant sa future bijouterie, le gobelin pesta lorsqu’il arriva devant la devanture. C’est vrai qu’elle était dégueulasse mais c’est surtout que les gamins n’étaient pas là, il lui faudrait alors tuer le temps. Pas grave, il n’avait qu’effleuré le potentiel de sa future boutique lorsqu’il s’était jeté dessus : de plus le prix était si bas... Ça aurait été con de perdre du temps avec des détails.
Il ouvrit la porte et rentra dans la pièce centrale : c’était le chaos à l’intérieur, tout était à refaire. Pourtant le gobelin imaginait déjà ici et là les promontoires où seraient installés, en exposition, les pièces les plus “tape-à-l'œil”. Puis il se dirigea vers un escalier en bois qui menait au premier étage : en sale état, c’était cette fois-ci une chance que de ne peser qu’à peine plus de quarante kilos ! L’eau avait infiltré l’ouvrage en bois qui avait déjà commencé à pourrir : il faudrait le remplacer très rapidement sinon quelqu’un finirait par passer au travers, c’était certain. Encore des frais...
Une fois arrivé au premier étage, il émergea dans un grand salon très propre et sans dégât apparent : forcément le premier niveau avait été épargné par la montée des eaux. Quelques petites pièces servaient de chambre, cuisine, salle d’eau. Les précédant propriétaires logeaient certainement au-dessus de leur boutique ce qui arrangea Trosvizz qui n’avait pas de pied à terre en République. Si les affaires étaient bonnes, il dénicherait un bel hôtel particulier pas très loin surement... Mais pour l’instant, le mieux était de loger sur son lieu de travail, ce grand salon pourrait aisément accueillir son futur bureau. Il y avait tant de tâches à effectuer qu’il était difficile de savoir par quel bout commencé. Alors que le gobelin venait de s’affaler sur un fauteuil pour se poser deux minutes, il entendit des petits bruits venus du rez-de-chaussée.
M’sieur le gobelin, on a des nouvelles pour vous !
Rassuré par la voix d’enfant, Trosvizz descendit les escaliers, avec précaution vu l’état, mais avec toute son assurance alors que quelques secondes auparavant, il avait bien les pétoches en imaginant se faire égorger chez lui pour sa première journée en République.
Mais on vous a pas appris à toquer avant d’entrer ?
M’sieur le gobelin, on a toqué mais vous d’viez pas entendre. On vous a vu à l’étage mais z’avez l’air d’quelqu’un de discret alors on n’a pas voulu crier d’la rue.
Hum, vous êtes deux p’tits gars fûtés. Alors des nouvelles de ce gros lourdaud ?
Le négociant en bijoux apprit alors que le propriétaire des thermes habitait dans un quartier non loin de son activité. Pas le plus chic d’après les deux garçons mais pas le plus pourri non plus. D'après leurs informations, il vivait avec seulement sa mère. Surement qu’il devait lui aussi habiter dans ses thermes et avait dû déménager le temps des travaux. Il donna une pièce d’or chacun, les deux enfants le remercièrent en lui disant de ne pas hésiter à les trouver s’il avait d’autres “petits boulots”. Le gobelin les regarda repartir en sautant par la fenêtre brisée et se dit *Forcément, j’ai fermé la porte derrière moi, je me disais bien aussi...
***
Lorsque Trosvizz Gloidveeld émergea de son lit moyennement confortable de l’auberge où il se trouvait désormais, il était déjà remonté à bloc. En fait il avait eu du mal à trouver le sommeil, ressassant sans cesse sa confrontation future avec le propriétaire actuel des thermes. Beaucoup de scénarios lui était venus en tête, pourtant seule la résistance qu’il aurait en face de lui déciderait la quantité de violence nécessaire. Néanmoins il devait frapper un grand coup : impossible pour lui de se laisser marcher dessus alors qu’il venait de poser un pied en ville.
Il toqua à la porte de la Sirène, installée dans la chambre voisine et lui signala qu’il descendait déjeuner. Les deux se retrouvèrent devant leur bol et le gobelin, déterminé mais un peu tendu, annonça.
La Patrouille doit éviter de mettre les pieds dans vos thermes, comme convenu. *sinon l’affaire risque de nous coûter bien plus cher que prévu* Je vous fais appeler dès que notre vendeur se montrera plus coopératif. A tout à l’heure, cher associé.
Le petit être vert se leva de sa chaise, salua Takhys et fila à marche très rapide en direction de sa bijouterie. Lorsqu’il aperçut le petit attroupement devant sa boutique décrépie, le gobelin fût soulagé que sa bande de gros bras soit ponctuelle. Ils étaient venus comme il les avaient trouvés hier mais le bijoutier remarqua que tous étaient équipés d’armes. De mauvaise facture certes, mais des armes quand même.
Bonjour, Messieurs.
Trosvizz attendit d’avoir l’attention de tous puis reprit.
Le plan est plutôt simple. Vous me suivez jusqu’aux thermes, je vous montre qui est le proprio et vous faîtes déguerpir tous les autres. Ensuite vous resterez jusqu’à ce que j’arrive à le convaincre et je compte évidemment sur votre force de persuasion. Allez, on y va.
Sur ces mots, celui qui avait la taille d’un humain de cinq ans remonta la rue en direction des futurs thermes de Takhys, remonté à comme une pendule. Suivi par une dizaine de gros costauds shoumeïens, on se sentait tout de suite plus confiant.
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Info personnage
Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Takhys ne manqua pas de sourire. Elle avait sans doute mal prononcé le nom de la « milice ». Elle reviendrait sur les Officiers Républicains plus tard, quand Trosvizz aurait plus de temps à accorder à des détails secondaires. Là, il misait toute sa concentration sur l’acquisition, qui n’était qu’une pierre angulaire dans ses propres affaires. Mais au moins, pouvait-il déjà entrevoir les opportunités que cela lui apporterait. Déjà, d’avoir des hommes de main et de se faire un début de réputation de commercial inflexible, ce n’était pas rien ; même si ce n’était pas cela qu'il visait en priorité.
« Je ne doute pas un seul instant que vous serez très vite apprécié. Vous êtes un redoutable négociateur. Ils sauront y trouver leur compte, vous verrez. »
Quand la paie était minable, le métier ennuyeux et sans intérêt, avoir quelques graissages de pattes pouvait améliorer l’humeur et inviter à regarder ailleurs. Et cela serait valable pour les terrestres qui ne chercheraient pas à être trop gourmands. Si d’aventure cela venait à se produire… Quoique, s’il y avait une forme de prévention à ce point-là… bah, avec son associé, elle avait encore le temps d’y songer. Chaque chose en son temps.
Quand il fut question de prendre une chambre pour la nuit, la Sirène se contenta d’acquiescer, et toujours avec son sourire jovial. Ils avaient déjà bien mené leur barque aujourd’hui. Chercher à en faire plus serait contre-productif. Et donc, une fois arrivés à l’auberge, le gobelin lui adressa un dernier salut.
"Nous nous retrouvons demain. J’ai hâte de passer à la suite de ce projet, très cher. Et surtout, hâte de passer à l’action !"
C’était toujours plaisant de voir les terrestres se faire malmener pour une bonne cause ; la sienne et celle de son partenaire commercial, évidemment.
"À demain donc, très cher. Que cette nuit vous soit reposante."
Elle ne doutait pas qu'il cogiterait sans doute quelques heures de plus, pour perfectionner le plan établi. Il était bijoutier de profession, la précision était importante pour avoir la beauté la plus parfaite pour un bijou, pour qu'il capte le regard de son futur propriétaire. Leur projet, c'était la même chose. Le rouage devait être parfait et savamment huilé.
Elle était loin d'imaginer que le gobelin s'affairerait intensément, même si le rendez-vous avec les petits garnements rencontrés tantôt était déjà convenu. Et elle, passerait-elle quelque moment à songer à l'opération de demain ? Que nenni. Manipuler les mâles de l'espèce humaine était constamment un jeu du quotidien. Elle ne redoutait donc pas de jouer son rôle. Au contraire, elle était déjà avide de titiller quelques officiers de la patrouille qui viendraient à croiser dans les parages de l'établissement des bains.
Ce fut fraîche et dispo que Takhys retrouva Trosvizz quand il vint toquer à sa porte. Habituée à être éveillée juste avant l'aurore, c'était une belle femme déjà prête et souriante qui l'accueillit quand la porte s'ouvrit.
"Salutations très cher. J'espère que votre nuitée fut profitable."
Une fois qu'ils eurent rejoint le rez-de-chaussée pour prendre un petit déjeuner bien appétissant, Takhys ne perdit pas de temps à le savourer. Le Gobelin, lui, affichait moins d'enthousiasme. Un léger stress marquait son jeune visage verdâtre.
"Très bien," dit-elle d'un ton jovial et accordant un petit clin d'œil au verdâtre, quand celui-ci énonça se rendre à l'établissement des bains en premier.
Elle dévora quelques bouchées de ce qui restait de son petit déjeuner, avant de payer la facture et de se rendre à son tour vers le lieu qu'elle convoitait tant. Forcément, arrivant plus tardivement, elle ne vit pas le gobelin. Elle entendit bien quelques éclats de voix, mais pour l'instant, rien qui laissait présager un début de conversation plus poignante ou... plus percutante. Sourire aux lèvres, elle fit un peu la sentinelle, pour s'assurer qu'aucune patrouille ne vienne à passer par là. Et une se présenta, assez rapidement même.
La patrouille composée classiquement d'une dizaine de bonshommes était aujourd'hui en effectif réduit. Le chef du petit groupe paraissait blasé. Takhys l'observait, guettait le moindre signe d'intérêt vers les bains. L'humain haussa le sourcil gauche quand il entendit des éclats de voix plus forts. Cela commençait à s'engueuler dans l'établissement.
Takhys passa à l'action quand la petite patrouille se rapprocha un peu trop de sa future acquisition. Langoureuse, elle se présenta face au chef de patrouille, qui ne manqua pas de lorgner presque en bavant sur ses généreuses formes. Takhys entama un début de conversation d'abord, en se présentant, en flattant l'humain qui dirigeait les autres, en demandant comment on gravissait les échelons pour être officier républicain... Elle abordait tout ce qu'il fallait pour attirer l'intérêt et l'égo de sa cible, avant d'apprendre que cet homme avait ce quartier dans ses attributions de patrouille. Ce qui était parfait. À partir de là, elle aborda doucement et judicieusement la raison de sa curiosité sur les bains... Sereinement, et en jouant suavement de sa voix, en usant des bons termes, en l'aguichant avec quelques petits avantages pour lui et ses hommes, elle le coinça lentement mais sûrement dans ses filets. Discrètement, elle lui confia dans sa main une petite bourse d'argent...Non sans un passage doucereux de sa main sur la paume galleuse de l'officier. Elle commençait à dispenser un genre de petit message muet, qu'elle accompagna discrètement d'un regard très.... Et là, deux hommes, deux des sbires de l'autre abruti de propriétaire des bains, manquèrent de se casser la figure après avoir ouvert les portes principales en grand fracas, en cherchant à fuir quelque chose....
Le chef de patrouille les vit, regarda la Sirène en sourcillant, regarda ses hommes. A voir leurs têtes, on les voyait que cela les faisait chier de devoir enquêter. Ils étaient blasés. Takhys se demandait de qui avait pu apporter cette forme d'expression chez eux. Bah, pour l'instant, ca servait ses intérêts, du moins pour la phase d'action mené avec le gobelin. Elle espérait que tout allait bien la dedans.
le chef de patrouille regarda encore un peu les bains.
"Je me demande ce qui se trame là-dedans"
"C'est en rénovation, ai-ej entendu dire. Et le patron... il n'a pas l'air commode. "
"Mouais, j'ai entendu parler de son caractère de mule... Une fois, j'ai voulu m'y rendre pour contrôler un truc. Cet enfoiré a cru que je venais prendre un bain gratos... j'avoue que j'aurai pas dit non.. Mais cela a l'air de barder là-dedans."
"Vous iriez quand même voir cet individu ? "
"Hum. Non, vous avez raison. Et merci pour... euh... "
L'humain se trouva vers sa petite troupe. Ses gars guettaient ses prochaines injonctions. Il ordonna que la patrouille était terminée et qu'il payait la prochaine tournée. Étrangement, ses subalternes acquiescèrent vivement de la tête. il adressa un regard pétillant d'espoir envers la Sirène et sa promesse muette. Elle lui fit un clin d'oeil. Et la troupe s'en fut.
« Je ne doute pas un seul instant que vous serez très vite apprécié. Vous êtes un redoutable négociateur. Ils sauront y trouver leur compte, vous verrez. »
Quand la paie était minable, le métier ennuyeux et sans intérêt, avoir quelques graissages de pattes pouvait améliorer l’humeur et inviter à regarder ailleurs. Et cela serait valable pour les terrestres qui ne chercheraient pas à être trop gourmands. Si d’aventure cela venait à se produire… Quoique, s’il y avait une forme de prévention à ce point-là… bah, avec son associé, elle avait encore le temps d’y songer. Chaque chose en son temps.
Quand il fut question de prendre une chambre pour la nuit, la Sirène se contenta d’acquiescer, et toujours avec son sourire jovial. Ils avaient déjà bien mené leur barque aujourd’hui. Chercher à en faire plus serait contre-productif. Et donc, une fois arrivés à l’auberge, le gobelin lui adressa un dernier salut.
"Nous nous retrouvons demain. J’ai hâte de passer à la suite de ce projet, très cher. Et surtout, hâte de passer à l’action !"
C’était toujours plaisant de voir les terrestres se faire malmener pour une bonne cause ; la sienne et celle de son partenaire commercial, évidemment.
"À demain donc, très cher. Que cette nuit vous soit reposante."
Elle ne doutait pas qu'il cogiterait sans doute quelques heures de plus, pour perfectionner le plan établi. Il était bijoutier de profession, la précision était importante pour avoir la beauté la plus parfaite pour un bijou, pour qu'il capte le regard de son futur propriétaire. Leur projet, c'était la même chose. Le rouage devait être parfait et savamment huilé.
Elle était loin d'imaginer que le gobelin s'affairerait intensément, même si le rendez-vous avec les petits garnements rencontrés tantôt était déjà convenu. Et elle, passerait-elle quelque moment à songer à l'opération de demain ? Que nenni. Manipuler les mâles de l'espèce humaine était constamment un jeu du quotidien. Elle ne redoutait donc pas de jouer son rôle. Au contraire, elle était déjà avide de titiller quelques officiers de la patrouille qui viendraient à croiser dans les parages de l'établissement des bains.
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Ce fut fraîche et dispo que Takhys retrouva Trosvizz quand il vint toquer à sa porte. Habituée à être éveillée juste avant l'aurore, c'était une belle femme déjà prête et souriante qui l'accueillit quand la porte s'ouvrit.
"Salutations très cher. J'espère que votre nuitée fut profitable."
Une fois qu'ils eurent rejoint le rez-de-chaussée pour prendre un petit déjeuner bien appétissant, Takhys ne perdit pas de temps à le savourer. Le Gobelin, lui, affichait moins d'enthousiasme. Un léger stress marquait son jeune visage verdâtre.
"Très bien," dit-elle d'un ton jovial et accordant un petit clin d'œil au verdâtre, quand celui-ci énonça se rendre à l'établissement des bains en premier.
Elle dévora quelques bouchées de ce qui restait de son petit déjeuner, avant de payer la facture et de se rendre à son tour vers le lieu qu'elle convoitait tant. Forcément, arrivant plus tardivement, elle ne vit pas le gobelin. Elle entendit bien quelques éclats de voix, mais pour l'instant, rien qui laissait présager un début de conversation plus poignante ou... plus percutante. Sourire aux lèvres, elle fit un peu la sentinelle, pour s'assurer qu'aucune patrouille ne vienne à passer par là. Et une se présenta, assez rapidement même.
La patrouille composée classiquement d'une dizaine de bonshommes était aujourd'hui en effectif réduit. Le chef du petit groupe paraissait blasé. Takhys l'observait, guettait le moindre signe d'intérêt vers les bains. L'humain haussa le sourcil gauche quand il entendit des éclats de voix plus forts. Cela commençait à s'engueuler dans l'établissement.
Takhys passa à l'action quand la petite patrouille se rapprocha un peu trop de sa future acquisition. Langoureuse, elle se présenta face au chef de patrouille, qui ne manqua pas de lorgner presque en bavant sur ses généreuses formes. Takhys entama un début de conversation d'abord, en se présentant, en flattant l'humain qui dirigeait les autres, en demandant comment on gravissait les échelons pour être officier républicain... Elle abordait tout ce qu'il fallait pour attirer l'intérêt et l'égo de sa cible, avant d'apprendre que cet homme avait ce quartier dans ses attributions de patrouille. Ce qui était parfait. À partir de là, elle aborda doucement et judicieusement la raison de sa curiosité sur les bains... Sereinement, et en jouant suavement de sa voix, en usant des bons termes, en l'aguichant avec quelques petits avantages pour lui et ses hommes, elle le coinça lentement mais sûrement dans ses filets. Discrètement, elle lui confia dans sa main une petite bourse d'argent...Non sans un passage doucereux de sa main sur la paume galleuse de l'officier. Elle commençait à dispenser un genre de petit message muet, qu'elle accompagna discrètement d'un regard très.... Et là, deux hommes, deux des sbires de l'autre abruti de propriétaire des bains, manquèrent de se casser la figure après avoir ouvert les portes principales en grand fracas, en cherchant à fuir quelque chose....
Le chef de patrouille les vit, regarda la Sirène en sourcillant, regarda ses hommes. A voir leurs têtes, on les voyait que cela les faisait chier de devoir enquêter. Ils étaient blasés. Takhys se demandait de qui avait pu apporter cette forme d'expression chez eux. Bah, pour l'instant, ca servait ses intérêts, du moins pour la phase d'action mené avec le gobelin. Elle espérait que tout allait bien la dedans.
le chef de patrouille regarda encore un peu les bains.
"Je me demande ce qui se trame là-dedans"
"C'est en rénovation, ai-ej entendu dire. Et le patron... il n'a pas l'air commode. "
"Mouais, j'ai entendu parler de son caractère de mule... Une fois, j'ai voulu m'y rendre pour contrôler un truc. Cet enfoiré a cru que je venais prendre un bain gratos... j'avoue que j'aurai pas dit non.. Mais cela a l'air de barder là-dedans."
"Vous iriez quand même voir cet individu ? "
"Hum. Non, vous avez raison. Et merci pour... euh... "
L'humain se trouva vers sa petite troupe. Ses gars guettaient ses prochaines injonctions. Il ordonna que la patrouille était terminée et qu'il payait la prochaine tournée. Étrangement, ses subalternes acquiescèrent vivement de la tête. il adressa un regard pétillant d'espoir envers la Sirène et sa promesse muette. Elle lui fit un clin d'oeil. Et la troupe s'en fut.
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Sans un soupçon de ce qui se tramait dehors, Trosvizz Gloidveeld regardait les deux artisans embauchés par le futur “ex” propriétaire des bains détalés comme des lapins. Le gobelin avait confiance en son associée et ses capacités de persuasion, il pouvait se concentrer entièrement à son objectif principal : le rachat des thermes par la Sirène.
Lorsqu’il était entré dans le lieu de détente, cette fois-ci sans s’annoncer, le patron de l’établissement ravala son injonction habituelle réservé aux intrus lorsqu’il constata que le petit être vert était accompagné d’une dizaine de grands gaillards plutôt porté sur la musculation. Les deux hommes qui s’affairaient sur la remise en état du carrelage s’arrêtèrent de travailler, comprenant le danger qu’impliquait cette intrusion.
Euh... Les bains sont fermés, Messieurs. Veuillez revenir d’ici...
Sans aucune gêne, le négociant en bijoux coupa la parole du tenancier de l’établissement et s’adressa uniquement aux deux artisans.
Vous deux-là. Prenez votre journée, elle sera payée. Merci de vous représenter demain, j’aurai du travail pour vous.
Voyant qu’ils commençaient tranquillement à ranger leurs outils, le gobelin s’impatienta et utilisa un ton plus ferme.
Allez hop dégagez.
Voyant les sbires derrière le petit être vert s’impatienter en tapotant leurs doigts sur leurs armes, les deux hommes détalèrent comme des lapins, comprenant que ça allait chauffer sérieusement s’ils ne respectaient pas à la lettre les consignes de Trosvizz.
Après avoir entendu les bruits de pas s’estomper et la porte d’entrée claquer, l’attention du gobelin se reporta sur l’homme qui lui avait manqué de respect la veille.
Bien, vous savez pourquoi je suis là ?
Euh oui, j’imagine que vous voulez la boutique.
Pas pour moi. Mais oui, vous imaginez bien. Alors, vous avez changé d’avis ?
Non, je ne suis pas vendeur. Et vous ne m’intimidez pas ! Il y a des lois qui nous protéger, NOUS, les bons citoyens républicains !
*Une vraie tête à claque* Et assez bête pour dévoiler le contenu de ses idées à des gens qui ne les partageaient pas du tout, autorisant de ce fait chez ses interlocuteurs l’utilisation de la violence.
Ok je vois.
Se retournant en direction de ses hommes, il s’adressa à eux.
Vous avez bien fait de prendre des masses. Pétez-moi ces mosaïques dégueulasses, j’ai besoin de faire baisser le prix de cette bicoque. Il désigna alors l’endroit qui venait d’être refait, avec mauvais goût selon les deux associés. Les quatre shoumeïens équipés des outils adéquats dégainèrent leurs armes et commencèrent leur travail de démolition.
Mais, mais ! Ça va pas bien la tête ?
Tandis que le patron des bains s’excitait, Trosvizz indiqua à deux autres hommes restés les bras croisés de se rapprocher de leur “victime”. Le gobelin récupéra deux chaises qui traînaient non loin et indiqua à son interlocuteur de s’assoir. Dans un premier temps, il fit non de la tête mais lorsqu’un des mercenaires du gobelin posa la main sur son épaule, le pauvre homme accepta de s’assoir tout en regardant, dépité, les quatre shoumeïens détruire à coups de masse la toute nouvelle décoration de ses bains.
Mouais je comprends. Mais va falloir te ressaisir et prendre rapidement une décision car le prix de ta boutique est entrain de baisser sérieusement... Tu ne vas pas continuer à vivre chez Maman toute ta vie non ?
Lorsque le gobelin évoqua sa situation personnelle, l’homme en face de lui devint pâle, comprenant la menace sous-jacente.
Ça reste un bel emplacement, tu en récupéreras quand même une belle petite somme. De quoi te refaire. Loin d’ici.
Marquant un temps d’attente pour sonder l’homme en face de lui, le négociant en bijoux poursuivit :
Alors tu es vendeur ?
D’un hochement de tête, le patron consentit à vendre sa boutique, forcément à contrecœur. Trosvizz aussi était soulagé, pas besoin de malmener sa victime pour obtenir satisfaction. De toute façon il serait allé jusqu’à lui balancer un carreau dans le bide s’il lui avait opposé une résistance forcenée. Mais l'ancien patron des bains avait fini par comprendre qu’il ne pourrait pas s’en sortir autrement et que toute résistance lui ferait perdre le si peu qu’on lui proposait. Le gobelin fit signe à ses hommes d’arrêter leur travail de démolition puis s’adressa à l’homme en face de lui.
Bien. Je vais faire venir le notaire et mon associé pour acter la vente. En attendant, fais-moi part de tes futurs projets, vous savez, je suis plutôt de bon conseil en général concernant les affaires.
Un petit sourire carnassier aux coins des lèvres, Trosvizz savait que la partie était gagnée. Le document ne tarderait pas à être signé et Takhys deviendrait la nouvelle - et heureuse - propriétaire de l'établissement.
Lorsqu’il était entré dans le lieu de détente, cette fois-ci sans s’annoncer, le patron de l’établissement ravala son injonction habituelle réservé aux intrus lorsqu’il constata que le petit être vert était accompagné d’une dizaine de grands gaillards plutôt porté sur la musculation. Les deux hommes qui s’affairaient sur la remise en état du carrelage s’arrêtèrent de travailler, comprenant le danger qu’impliquait cette intrusion.
Euh... Les bains sont fermés, Messieurs. Veuillez revenir d’ici...
Sans aucune gêne, le négociant en bijoux coupa la parole du tenancier de l’établissement et s’adressa uniquement aux deux artisans.
Vous deux-là. Prenez votre journée, elle sera payée. Merci de vous représenter demain, j’aurai du travail pour vous.
Voyant qu’ils commençaient tranquillement à ranger leurs outils, le gobelin s’impatienta et utilisa un ton plus ferme.
Allez hop dégagez.
Voyant les sbires derrière le petit être vert s’impatienter en tapotant leurs doigts sur leurs armes, les deux hommes détalèrent comme des lapins, comprenant que ça allait chauffer sérieusement s’ils ne respectaient pas à la lettre les consignes de Trosvizz.
Après avoir entendu les bruits de pas s’estomper et la porte d’entrée claquer, l’attention du gobelin se reporta sur l’homme qui lui avait manqué de respect la veille.
Bien, vous savez pourquoi je suis là ?
Euh oui, j’imagine que vous voulez la boutique.
Pas pour moi. Mais oui, vous imaginez bien. Alors, vous avez changé d’avis ?
Non, je ne suis pas vendeur. Et vous ne m’intimidez pas ! Il y a des lois qui nous protéger, NOUS, les bons citoyens républicains !
*Une vraie tête à claque* Et assez bête pour dévoiler le contenu de ses idées à des gens qui ne les partageaient pas du tout, autorisant de ce fait chez ses interlocuteurs l’utilisation de la violence.
Ok je vois.
Se retournant en direction de ses hommes, il s’adressa à eux.
Vous avez bien fait de prendre des masses. Pétez-moi ces mosaïques dégueulasses, j’ai besoin de faire baisser le prix de cette bicoque. Il désigna alors l’endroit qui venait d’être refait, avec mauvais goût selon les deux associés. Les quatre shoumeïens équipés des outils adéquats dégainèrent leurs armes et commencèrent leur travail de démolition.
Mais, mais ! Ça va pas bien la tête ?
Tandis que le patron des bains s’excitait, Trosvizz indiqua à deux autres hommes restés les bras croisés de se rapprocher de leur “victime”. Le gobelin récupéra deux chaises qui traînaient non loin et indiqua à son interlocuteur de s’assoir. Dans un premier temps, il fit non de la tête mais lorsqu’un des mercenaires du gobelin posa la main sur son épaule, le pauvre homme accepta de s’assoir tout en regardant, dépité, les quatre shoumeïens détruire à coups de masse la toute nouvelle décoration de ses bains.
Mouais je comprends. Mais va falloir te ressaisir et prendre rapidement une décision car le prix de ta boutique est entrain de baisser sérieusement... Tu ne vas pas continuer à vivre chez Maman toute ta vie non ?
Lorsque le gobelin évoqua sa situation personnelle, l’homme en face de lui devint pâle, comprenant la menace sous-jacente.
Ça reste un bel emplacement, tu en récupéreras quand même une belle petite somme. De quoi te refaire. Loin d’ici.
Marquant un temps d’attente pour sonder l’homme en face de lui, le négociant en bijoux poursuivit :
Alors tu es vendeur ?
D’un hochement de tête, le patron consentit à vendre sa boutique, forcément à contrecœur. Trosvizz aussi était soulagé, pas besoin de malmener sa victime pour obtenir satisfaction. De toute façon il serait allé jusqu’à lui balancer un carreau dans le bide s’il lui avait opposé une résistance forcenée. Mais l'ancien patron des bains avait fini par comprendre qu’il ne pourrait pas s’en sortir autrement et que toute résistance lui ferait perdre le si peu qu’on lui proposait. Le gobelin fit signe à ses hommes d’arrêter leur travail de démolition puis s’adressa à l’homme en face de lui.
Bien. Je vais faire venir le notaire et mon associé pour acter la vente. En attendant, fais-moi part de tes futurs projets, vous savez, je suis plutôt de bon conseil en général concernant les affaires.
Un petit sourire carnassier aux coins des lèvres, Trosvizz savait que la partie était gagnée. Le document ne tarderait pas à être signé et Takhys deviendrait la nouvelle - et heureuse - propriétaire de l'établissement.
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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crédits : 1444
crédits : 1444
Info personnage
Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Takhys regarda la petite troupe s’éloigner, ne pouvant guère s’empêcher de jeter un certain regard d’intérêt au chef de la patrouille qui s’éloignait. Elle veillera à respecter ses engagements. Avoir quelques servants de la République dans la poche, juste en les tenant judicieusement par les bourses, était aussi amusant que plaisant. Tout servait chez les hommes, c’était merveilleux ! Il n’y avait pas à dire. Elle appréciait sa condition de Sirène vivant au milieu du monde de la surface, chez les Républicains. Il y avait tellement de quoi s’amuser. Elle ne s’en lassera jamais. Bien ! Et si elle revenait à des affaires plus sérieuses ?
Elle se retourna vers les grandes portes de l’établissement. Il y eut comme un étrange silence à l’intérieur. Nullement inquiète, elle remonta les quelques marches d’escalier pour voir ce qui se tramait là-dedans. Quand elle apparut aux yeux du gobelin, elle ne put que sourire devant sa réussite. Rien que de voir la tête de l’autre imbécile suffisait à comprendre qu’il avait capitulé. Elle observa un instant les dégâts qu’avaient provoqués les hommes de main. Ils s’étaient bien amusés à ce qu’elle put constater. Au moins, ils avaient aidé à leur manière à la destruction de cette fresque affreuse et sans goût.
« Il semblerait que vous avez réussi à trouver un terrain d’entente, messieurs. »
L’ancien patron n’osa pas regarder la Sirène et encore moins Trosvizz. Il répondit d’ailleurs au jeune gobelin sur les dits futurs projets. Il avait bien saisi le message : qu’il ne devait pas traîner dans les parages de Liberty.
« J’étais dans l’idée de retourner à Courage, pour aider mes vieux dans l’entreprise familiale. »
Il manqua de dire que c’était dans le séchage de harengs et d’anchois. Rien que de ressentir l’odeur de poisson lui donna la nausée. Il en blêmit même.
« Nul besoin de conseils, ça ira.... » Il mâcha le merci à la fin de sa phrase, se retenant de ronchonner sur la perte de ses thermes.
Takhys adressa un clin d’œil complice à son associé. Il ne fallut guère de temps pour convenir d’un prix plus qu’adéquat au vu de la situation « réelle » des bains. Les inondations... ça faisait tellement de dégâts et cela engendrait tellement de travaux. L’ancien propriétaire avait « reconnu » verbalement devant le notaire la masse de travaux à engager. Il balança même qu’ils étaient un peu fous ces deux-là. Mais au moins, il partait « gagnant ». Forcément, dans ses dires, il avait eu un peu la suggestion de Trosvizz, sur quoi dire pour paraître crédible et ne pas inquiéter le notaire.
Les documents dûment signés et les sommes engagées, Takhys était plus que ravie. Elle en remercia encore le jeune gobelin.
« Un grand merci, mon cher partenaire. Je vais d’ores et déjà entamer les démarches de réfection de cet établissement. Vous verrez, il sera bien plus magnifique et splendide. Souhaitez-vous que j’incorpore quelque chose qui correspondrait à votre goût ? Une salle d’eau privatisée et décorée selon vos goûts ne pourra que rajouter à votre professionnalisme.... »
Elle espérait déjà ouvrir ces thermes rapidement, quand la ville sera presque reconstruite, pour attirer à nouveau des clients. Et pas n’importe quels clients...
Elle se retourna vers les grandes portes de l’établissement. Il y eut comme un étrange silence à l’intérieur. Nullement inquiète, elle remonta les quelques marches d’escalier pour voir ce qui se tramait là-dedans. Quand elle apparut aux yeux du gobelin, elle ne put que sourire devant sa réussite. Rien que de voir la tête de l’autre imbécile suffisait à comprendre qu’il avait capitulé. Elle observa un instant les dégâts qu’avaient provoqués les hommes de main. Ils s’étaient bien amusés à ce qu’elle put constater. Au moins, ils avaient aidé à leur manière à la destruction de cette fresque affreuse et sans goût.
« Il semblerait que vous avez réussi à trouver un terrain d’entente, messieurs. »
L’ancien patron n’osa pas regarder la Sirène et encore moins Trosvizz. Il répondit d’ailleurs au jeune gobelin sur les dits futurs projets. Il avait bien saisi le message : qu’il ne devait pas traîner dans les parages de Liberty.
« J’étais dans l’idée de retourner à Courage, pour aider mes vieux dans l’entreprise familiale. »
Il manqua de dire que c’était dans le séchage de harengs et d’anchois. Rien que de ressentir l’odeur de poisson lui donna la nausée. Il en blêmit même.
« Nul besoin de conseils, ça ira.... » Il mâcha le merci à la fin de sa phrase, se retenant de ronchonner sur la perte de ses thermes.
Takhys adressa un clin d’œil complice à son associé. Il ne fallut guère de temps pour convenir d’un prix plus qu’adéquat au vu de la situation « réelle » des bains. Les inondations... ça faisait tellement de dégâts et cela engendrait tellement de travaux. L’ancien propriétaire avait « reconnu » verbalement devant le notaire la masse de travaux à engager. Il balança même qu’ils étaient un peu fous ces deux-là. Mais au moins, il partait « gagnant ». Forcément, dans ses dires, il avait eu un peu la suggestion de Trosvizz, sur quoi dire pour paraître crédible et ne pas inquiéter le notaire.
Les documents dûment signés et les sommes engagées, Takhys était plus que ravie. Elle en remercia encore le jeune gobelin.
« Un grand merci, mon cher partenaire. Je vais d’ores et déjà entamer les démarches de réfection de cet établissement. Vous verrez, il sera bien plus magnifique et splendide. Souhaitez-vous que j’incorpore quelque chose qui correspondrait à votre goût ? Une salle d’eau privatisée et décorée selon vos goûts ne pourra que rajouter à votre professionnalisme.... »
Elle espérait déjà ouvrir ces thermes rapidement, quand la ville sera presque reconstruite, pour attirer à nouveau des clients. Et pas n’importe quels clients...
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