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Citoyen du monde
Cendre
Messages : 139
crédits : 100
crédits : 100
Info personnage
Race: Humaine et ???
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
Janvier de l'An 5
Depuis des mois que j'étais à Liberty je commençais à étouffer, je ne pouvais plus supporter la ville, tous ces gens cette population nombreuse, bruyante... J'avais eu besoin d'aller respirer, de prendre l'air, de me ressourcer alors j'étais parti, seul, de longues semaines. Chasseur, solitaire, cette vie me convenait tout autant mais je me devais de revenir en ville. Pas que j'ai besoin de compagnie encore que... non c'était surtout parce que dans la forêt je ne pouvais poursuivre ma quête originelle, celle des divinistes de l'ancien shoumei en fuite et se cachant aux yeux de tous, honteux pour la plupart de leur propre nature maintenant.
Quand j'avais retrouvé le chemin de la ville, j'avais trouvé une campagne dévastée, les champs, les villages alentours, que s'était-il passé bon sang? Plus j'approchais de Liberty plus j'avais l'horrible impression de revivre des moments passés lors de la guerre des titans en Shoumei. Dévastées les campagnes, ravagées les habitations et Liberty? Elle pansait ses plaies à mon retour. Sortant avec difficulté le nez de sa propre misère, de ses malheurs, elle survivait et voulait trouver un nouvel essor. Les gens s'affairaient, ils travaillaient avec force et vigueur et il ne me fallu pas longtemps pour qu'on me livra un récit assez précis de ce qu'il s'était passé ici. C'était tout bonnement de la folie, encore une fois des puissances dépassant l'entendement avaient joué avec les mortels, ils n'avaient cure de nous, seuls leurs propres conflits les intéressaient.
Cette maudite Assemblée, un titan... N'y avait-il nul endroit sur le Sekaï qui pourrait se trouver "épargner de cette folie? Bah pour le coup cela ne m'arrangeait guère car autant dire que mon ancien employeur avait trouvé la mort durant ces évènements et il me fallait en trouver d'autres. La reconstruction payée par les différents corps du gouvernement était le plus gros pourvoyeur de taches actuellement et je n'eus guère de mal à trouver une activité.
Ma force et ma condition physique m'aidaient à jouer les manœuvres de qualité, déblayage, gros oeuvre... c'était peu intéressant en soi mais plutôt bien payé car il fallait aller vite et on nous payait aux gravats déplacés ce qui m'arrangeait. Néanmoins je gardais en tête l'idée que je souhaitais faire autre chose. La chasse, peu importe laquelle c'était cela ma nature. Alors en parallèle de ça j'ai repris ma chasse aux divinistes, je travaillais avec des réfugiés à n'en pas douter et j'écoutais. L'avantage d'avoir l'ouïe très fine ça, j'entendais tout et n'importe quoi et il était parfois complexe de comprendre. Néanmoins une conversation m'interpella... Je n'avais pas tout compris, ils étaient un peu loin mais j'avais mémorisé leurs odeurs et leurs silhouettes, deux gars... Ils parlaient du fait qu'une femme, une Azalea était à la recherche de son frère et que cela ne les arrangeait pas car elle avait laissé des annonces pour obtenir des informations.
En soit rien de palpitant mais...je sais pas l'instinct... Je suis allée aux différents panneaux, arbres ou les annonces de recherches, de petit boulot étaient affichés et j'ai trouvé trace de cette fameuse Azalea. Par contre je suis allée à sa boutique pour trouver une échoppe qui avait subi les derniers outrages avec la montée des eaux et les combats en ville. Mais, de fil en aiguille, de mots glissés deci et delà je l'ai retrouvée. Elle avait repris ses activités sous une tente de fortune, elle proposait des services de massages et cherchait toujours des informations.
Moi je suis un homme simple et pragmatique. Alors j'ai pris la seule et unique décision qui pouvait l'être. J'ai décidé d'aller la rencontrer, de me faire masser, de discuter et de voir ce qu'elle voulait comme information, ce qu'elle pouvait payer, ce genre de choses quoi mais avant tout... se faire masser ! Je n'avais jamais eu la chance encore de profiter des doigts agiles d'une professionnelle. Rien que d'y penser je me sentais déjà un peu détendu.
C'était la fin d'après midi, mais il restait encore une petite heure de lumière avant que ne tombe la nuit, j'avais fini mon taf du jour, j'avais même pris la peine d'aller me rafraîchir pour pas trop puer la sueur et mettre une chemise propre sous mon pourpoint de cuir. Je m'approchais donc de sa fameuse tente et soulevais un des pans épais de tissus extérieur. J'avais le visage marqué, restes non encore cicatrisé totalement d'une rixe de bagarre la nuit passée.
- Bien le bonsoir. C'est possible d'entrer pour profiter de vos services ou vous êtes occupée?
En réalité je ne percevais qu'une seule odeur dans la tente, elle était donc seule mais bon, question de politesse, tout ça, vous voyez le genre et fallait pas qu'elle ait peur du grand méchant loup non plus !
Message 1
Depuis des mois que j'étais à Liberty je commençais à étouffer, je ne pouvais plus supporter la ville, tous ces gens cette population nombreuse, bruyante... J'avais eu besoin d'aller respirer, de prendre l'air, de me ressourcer alors j'étais parti, seul, de longues semaines. Chasseur, solitaire, cette vie me convenait tout autant mais je me devais de revenir en ville. Pas que j'ai besoin de compagnie encore que... non c'était surtout parce que dans la forêt je ne pouvais poursuivre ma quête originelle, celle des divinistes de l'ancien shoumei en fuite et se cachant aux yeux de tous, honteux pour la plupart de leur propre nature maintenant.
Quand j'avais retrouvé le chemin de la ville, j'avais trouvé une campagne dévastée, les champs, les villages alentours, que s'était-il passé bon sang? Plus j'approchais de Liberty plus j'avais l'horrible impression de revivre des moments passés lors de la guerre des titans en Shoumei. Dévastées les campagnes, ravagées les habitations et Liberty? Elle pansait ses plaies à mon retour. Sortant avec difficulté le nez de sa propre misère, de ses malheurs, elle survivait et voulait trouver un nouvel essor. Les gens s'affairaient, ils travaillaient avec force et vigueur et il ne me fallu pas longtemps pour qu'on me livra un récit assez précis de ce qu'il s'était passé ici. C'était tout bonnement de la folie, encore une fois des puissances dépassant l'entendement avaient joué avec les mortels, ils n'avaient cure de nous, seuls leurs propres conflits les intéressaient.
Cette maudite Assemblée, un titan... N'y avait-il nul endroit sur le Sekaï qui pourrait se trouver "épargner de cette folie? Bah pour le coup cela ne m'arrangeait guère car autant dire que mon ancien employeur avait trouvé la mort durant ces évènements et il me fallait en trouver d'autres. La reconstruction payée par les différents corps du gouvernement était le plus gros pourvoyeur de taches actuellement et je n'eus guère de mal à trouver une activité.
Ma force et ma condition physique m'aidaient à jouer les manœuvres de qualité, déblayage, gros oeuvre... c'était peu intéressant en soi mais plutôt bien payé car il fallait aller vite et on nous payait aux gravats déplacés ce qui m'arrangeait. Néanmoins je gardais en tête l'idée que je souhaitais faire autre chose. La chasse, peu importe laquelle c'était cela ma nature. Alors en parallèle de ça j'ai repris ma chasse aux divinistes, je travaillais avec des réfugiés à n'en pas douter et j'écoutais. L'avantage d'avoir l'ouïe très fine ça, j'entendais tout et n'importe quoi et il était parfois complexe de comprendre. Néanmoins une conversation m'interpella... Je n'avais pas tout compris, ils étaient un peu loin mais j'avais mémorisé leurs odeurs et leurs silhouettes, deux gars... Ils parlaient du fait qu'une femme, une Azalea était à la recherche de son frère et que cela ne les arrangeait pas car elle avait laissé des annonces pour obtenir des informations.
En soit rien de palpitant mais...je sais pas l'instinct... Je suis allée aux différents panneaux, arbres ou les annonces de recherches, de petit boulot étaient affichés et j'ai trouvé trace de cette fameuse Azalea. Par contre je suis allée à sa boutique pour trouver une échoppe qui avait subi les derniers outrages avec la montée des eaux et les combats en ville. Mais, de fil en aiguille, de mots glissés deci et delà je l'ai retrouvée. Elle avait repris ses activités sous une tente de fortune, elle proposait des services de massages et cherchait toujours des informations.
Moi je suis un homme simple et pragmatique. Alors j'ai pris la seule et unique décision qui pouvait l'être. J'ai décidé d'aller la rencontrer, de me faire masser, de discuter et de voir ce qu'elle voulait comme information, ce qu'elle pouvait payer, ce genre de choses quoi mais avant tout... se faire masser ! Je n'avais jamais eu la chance encore de profiter des doigts agiles d'une professionnelle. Rien que d'y penser je me sentais déjà un peu détendu.
C'était la fin d'après midi, mais il restait encore une petite heure de lumière avant que ne tombe la nuit, j'avais fini mon taf du jour, j'avais même pris la peine d'aller me rafraîchir pour pas trop puer la sueur et mettre une chemise propre sous mon pourpoint de cuir. Je m'approchais donc de sa fameuse tente et soulevais un des pans épais de tissus extérieur. J'avais le visage marqué, restes non encore cicatrisé totalement d'une rixe de bagarre la nuit passée.
- Bien le bonsoir. C'est possible d'entrer pour profiter de vos services ou vous êtes occupée?
En réalité je ne percevais qu'une seule odeur dans la tente, elle était donc seule mais bon, question de politesse, tout ça, vous voyez le genre et fallait pas qu'elle ait peur du grand méchant loup non plus !
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Noble de La République
Azalea Galewind
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crédits : 2145
Info personnage
Race: Elfe/Fae
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Neutre neutre (Indécis)
Rang: B
Elle sentait des douleurs dans ses mains après une intense journée de travail. Le désastre causé en pleine nuit par les membres de l'assemblée avait figé la ville dans le temps. À peine avait-elle eu le temps de se remettre du colis réceptionné une semaine auparavant que les rues étaient attaquées. Les hurlements dans la nuit résonnaient encore dans son esprit. Elle avait tout fait pour protéger ce qu'elle pouvait. Ses oiseaux avaient disparu... Ses biens aussi, emportés avec le reste...
L’eau s’était infiltrée et avait détruit tout ce qu’elle pouvait sur leur passage. Ce qu’elle avait construit avait été en partie défait et des éléments de son bâtiment s’étaient détachés pour disparaître de son champ de vision. Depuis une semaine, elle avait pu récupérer une tente sommaire où elle continuait d’effectuer des soins. Persuadée que la majorité serait préoccupée par leurs propres problèmes, elle fût surprise lorsque les premiers clients cherchèrent ses services. Le travail lui avait permis de filtrer ses pensées et de ne pas penser à ce que son frère subissait. Elle ne savait pas comment elle avait retenu ses larmes, d’où elle avait puisé cette force mentale pour continuer.
La jeune femme brune se sentait impuissante. Isolée, elle tentait de ressentir le lien qui la reliait à son frère, de percevoir son état. Contrairement à ce que disaient les croyances populaires, les jumeaux ne partageaient pas toujours les mêmes émotions par leurs connexions. Bien que leur lien soit fort, il n'y avait rien de surnaturel. Dans son ventre, la peur serrait ses entrailles. Les événements tragiques à Liberty et le chaos qui s'en était suivi avaient étouffé ses pensées. Depuis lors, elle ne pensait plus. Son esprit était uniquement tourné vers la survie, la sienne propre. Son seul moyen de rester lucide et de ne pas tout quitter pour le retrouver.
Elle devait aborder cette tâche avec prudence et intelligence. Pendant que la ville se reconstruisait progressivement, elle aurait l'opportunité d'avancer méthodiquement dans ses recherches et de découvrir des indices sur le sort de son frère. Il était possible qu'il soit n'importe où. Les dernières lettres qu'Arion avait reçues étaient probablement contenues dans un coffre qui avait été emporté ou détruit lors des événements récents. Pour l'instant, la caisse était toujours introuvable. Elle se demandait si elle pourrait retrouver le coffre par son odeur.
Son esprit avait réussi à éclaircir quelques détails concernant les derniers endroits qu'il avait visités. Tout en réalisant son dernier soin de la journée avec minutie, elle laissait son esprit traiter les informations qu'il avait enregistrées dans sa mémoire. Cependant, le choc de la situation l'empêchait de récupérer pleinement ces données ; les informations étaient vagues et sa frustration grandissait. Elle avait toujours eu une mémoire impeccable, s'entraînant assidûment pour la maintenir au fil des années. Alors pourquoi certains noms de ville lui échappaient-ils alors qu'elle aurait dû s'en souvenir ?
Une fois son dernier client parti, elle commença à ranger les serviettes sur la table de massage improvisée. Une larme discrète roula sur sa joue alors qu'elle s'apprêtait à éteindre une bougie. À ce moment-là, une voix se fit entendre à l'entrée de la tente. Rapidement, elle passa sa main sur sa joue pour effacer toute trace de larmes.
La nuit tomberait dans une heure mais elle était prête à tout pour remettre ses finances en forme. Elle n’avait que peu de temps pour économiser et commencer les premiers travaux. Elle avait besoin d’argent pour entreprendre son premier voyage pour le retrouver.
Sa journée se terminait sur des chapeaux de roues et les derniers clients étaient partis. Pour autant, malgré sa fatigue extrême et ses traits tirés, elle se concentra sur l’allure de l’homme et sur l’argent qu’elle pourrait lui apporter. Un sourire accueillant et chaleureux étira ses lèvres sombres. — J’allais fermer. Mais les temps sont dures donc un nouveau client ne se refuse pas.
Vu sa stature, elle présumait qu'il était impliqué dans les efforts de reconstruction, à moins qu'il ne soit un étranger arrivé durant les heures les plus sombres de Liberty. Quelle que soit sa provenance, elle mit de côté ses propres préoccupations physiques et mentales pour se concentrer pleinement sur ce potentiel client. Gardant son professionnalisme intact, un nouveau sourire illumina ses lèvres tandis qu'elle s'adressait à lui d'une voix plaisante. Son ton était empreint d'assurance mais demeurait doux et mesuré. Pour ses clients, elle serait au petit soin. Son professionnalisme étoufferait son caractère piquant alors qu’elle proposait à l’homme de s’installer sur une chaise en rotin à l’entrée. — Préférez-vous des massages plus doux ou plus appuyés ? Actuellement, je propose une sélection de massages énergétique électrifiant ainsi que des séances incluant l'utilisation de pierres chaudes. Le choix vous appartient entièrement. Si vous n'avez jamais expérimenté ce type de massage auparavant, je serais ravie de vous présenter quelques soins afin que vous puissiez découvrir ce qui vous convient le mieux.
L’eau s’était infiltrée et avait détruit tout ce qu’elle pouvait sur leur passage. Ce qu’elle avait construit avait été en partie défait et des éléments de son bâtiment s’étaient détachés pour disparaître de son champ de vision. Depuis une semaine, elle avait pu récupérer une tente sommaire où elle continuait d’effectuer des soins. Persuadée que la majorité serait préoccupée par leurs propres problèmes, elle fût surprise lorsque les premiers clients cherchèrent ses services. Le travail lui avait permis de filtrer ses pensées et de ne pas penser à ce que son frère subissait. Elle ne savait pas comment elle avait retenu ses larmes, d’où elle avait puisé cette force mentale pour continuer.
La jeune femme brune se sentait impuissante. Isolée, elle tentait de ressentir le lien qui la reliait à son frère, de percevoir son état. Contrairement à ce que disaient les croyances populaires, les jumeaux ne partageaient pas toujours les mêmes émotions par leurs connexions. Bien que leur lien soit fort, il n'y avait rien de surnaturel. Dans son ventre, la peur serrait ses entrailles. Les événements tragiques à Liberty et le chaos qui s'en était suivi avaient étouffé ses pensées. Depuis lors, elle ne pensait plus. Son esprit était uniquement tourné vers la survie, la sienne propre. Son seul moyen de rester lucide et de ne pas tout quitter pour le retrouver.
Elle devait aborder cette tâche avec prudence et intelligence. Pendant que la ville se reconstruisait progressivement, elle aurait l'opportunité d'avancer méthodiquement dans ses recherches et de découvrir des indices sur le sort de son frère. Il était possible qu'il soit n'importe où. Les dernières lettres qu'Arion avait reçues étaient probablement contenues dans un coffre qui avait été emporté ou détruit lors des événements récents. Pour l'instant, la caisse était toujours introuvable. Elle se demandait si elle pourrait retrouver le coffre par son odeur.
Son esprit avait réussi à éclaircir quelques détails concernant les derniers endroits qu'il avait visités. Tout en réalisant son dernier soin de la journée avec minutie, elle laissait son esprit traiter les informations qu'il avait enregistrées dans sa mémoire. Cependant, le choc de la situation l'empêchait de récupérer pleinement ces données ; les informations étaient vagues et sa frustration grandissait. Elle avait toujours eu une mémoire impeccable, s'entraînant assidûment pour la maintenir au fil des années. Alors pourquoi certains noms de ville lui échappaient-ils alors qu'elle aurait dû s'en souvenir ?
Une fois son dernier client parti, elle commença à ranger les serviettes sur la table de massage improvisée. Une larme discrète roula sur sa joue alors qu'elle s'apprêtait à éteindre une bougie. À ce moment-là, une voix se fit entendre à l'entrée de la tente. Rapidement, elle passa sa main sur sa joue pour effacer toute trace de larmes.
La nuit tomberait dans une heure mais elle était prête à tout pour remettre ses finances en forme. Elle n’avait que peu de temps pour économiser et commencer les premiers travaux. Elle avait besoin d’argent pour entreprendre son premier voyage pour le retrouver.
Sa journée se terminait sur des chapeaux de roues et les derniers clients étaient partis. Pour autant, malgré sa fatigue extrême et ses traits tirés, elle se concentra sur l’allure de l’homme et sur l’argent qu’elle pourrait lui apporter. Un sourire accueillant et chaleureux étira ses lèvres sombres. — J’allais fermer. Mais les temps sont dures donc un nouveau client ne se refuse pas.
Vu sa stature, elle présumait qu'il était impliqué dans les efforts de reconstruction, à moins qu'il ne soit un étranger arrivé durant les heures les plus sombres de Liberty. Quelle que soit sa provenance, elle mit de côté ses propres préoccupations physiques et mentales pour se concentrer pleinement sur ce potentiel client. Gardant son professionnalisme intact, un nouveau sourire illumina ses lèvres tandis qu'elle s'adressait à lui d'une voix plaisante. Son ton était empreint d'assurance mais demeurait doux et mesuré. Pour ses clients, elle serait au petit soin. Son professionnalisme étoufferait son caractère piquant alors qu’elle proposait à l’homme de s’installer sur une chaise en rotin à l’entrée. — Préférez-vous des massages plus doux ou plus appuyés ? Actuellement, je propose une sélection de massages énergétique électrifiant ainsi que des séances incluant l'utilisation de pierres chaudes. Le choix vous appartient entièrement. Si vous n'avez jamais expérimenté ce type de massage auparavant, je serais ravie de vous présenter quelques soins afin que vous puissiez découvrir ce qui vous convient le mieux.
POSTE 1
Citoyen du monde
Cendre
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crédits : 100
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Info personnage
Race: Humaine et ???
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
J'avais cru un instant qu'elle n'allait pas me recevoir, la fin de journée était bien amorcée et elle semblait épuisée mais malgré tout elle m'accepta comme client, cela dénotait une certaine volonté pour le coup.
- J'voudrais pas quand même que vous soyez épuisée par la tâche. J'suis pas une demi portion.
Humour nase, ma spécialité que voulez vous. J'ai laissé pour le coup retomber le lourd tissu de toile dans mon dos pour nous fermer sommairement du monde extérieur. Je la vis s'installer sur une chaise en rotin. Pour ma part, je me dirigeais vers ce qui servait de table de massage. Est-ce que c'était assez solide pour soutenir ma masse plus dense que le commun des mortels à cause de ma lycanthropie.
Je me posais dessus, de toutes façons j'allais profiter de ses services et ensuite je lui dirai que je venais pour lui filer des infos sur sa recherche.
- Alors pour être franc avec vous j'ai jamais payé qui que ce soit pour me masser mais vu la tension quasi permanente de mes muscles actuellement vu mon taf à la reconstruction ou plutôt au déblaiement pour le moment je pense que la méthode douce ne sera pas très pertinente non? Après franchement je vous laisse maitresse du choix. Je dirai bien que je fais confiance à la pro que vous êtes.
Je l'observais curieux de savoir comment elle en était arrivée à chercher son frangin et pourquoi les deux gars la surveillaient de loin pour être sûrs qu'elle s'approche pas d'eux et de leurs informations. L'avantage c'est que moi ils ne m'avaient pas vu et ne pouvaient pas savoir qu'il y avait un lien entre nous.
- Euh... je fais quoi du coup? Je vire les bottes et j'enlève mon gilet et la chemise pour m'allonger sur la table ou je reste assis dessus? Ca se passe comment pour le coup?
Et de sourire un peu sottement me trouvant plutôt mal à l'aise sur le coup et sans trop savoir comment elle allait faire ça. Pas que je ne sache pas comment certains massages pouvaient se dérouler hein, c'était pas le truc, même si moi j'étais à chié pour ce genre de choses, grosses mimines pas douces, pas tendres, tout ça mais je savais apprécier les mains d'une femme sur ma peau... Et là, c'était une pro pour le coup et j'imaginais qu'elle était capable de dénouer les tensions de mes épaules et du bas du dos, je poussais mes limites au quotidien, ça payait sacrément bien le déplacement massif de gravats mais... même moi je pouvais tirer trop sur la corde.
- Par contre je suis curieux, des pierres chaudes? On fait un jeu avec ? Genre un morpion? Non je vois pas bien comment ça peut être lié à un massage non? Ou alors j'ai l'esprit trop étriqué.
Assis sur la table, pieds ballants dans le vide, j'attendais la suite des instructions pour le coup, je voulais pas trop faire le malin non plus. Je réalisais à ce moment là que ça sentait très bon dans cette tente et qu'elle-même sentait délicieusement bon aussi, c'était dû à ses produits de massage à n'en pas douter mais cela donnait un côté apaisant.
- Moi c'est Leif au fait, Leif Brynjolf. Pur produit de Shoumei réfugié dans cette grande et vaillante Nation qui a le bon goût de nous accueillir et de nous laisser travailler pour gagner notre pain quotidien. Et vous Azalea masseuse professionnelle ? J'ai cru comprendre que votre échoppe avait euh... subi des dégâts comme toute la ville. J'ai de quoi payer le massage rassurez vous j'ai de l'argent comme il faut mais si vous préférez que je paye en nettoyant ou déblayant, je vous promets que je suis particulièrement efficace dans mon genre.
Vu sous cet angle basique ça sonnait particulièrement vantard , bon je l'étais oui mais pas que. Je me suis donc mis à lui sourire mais pas que, j'ai juste laissé pousser mes canines et luire mes yeux, la pupille changeant de forme un bref instant, dévoilant ma nature de lycane et donc expliquant ainsi rapidement le pourquoi de l'aide possible et l'efficacité naturelle, je n'aimais pas trop mentir pour le coup. J'étais devenu un pro pour éluder et ne pas dire toute la vérité mais je mentais rarement.
Message 2
- J'voudrais pas quand même que vous soyez épuisée par la tâche. J'suis pas une demi portion.
Humour nase, ma spécialité que voulez vous. J'ai laissé pour le coup retomber le lourd tissu de toile dans mon dos pour nous fermer sommairement du monde extérieur. Je la vis s'installer sur une chaise en rotin. Pour ma part, je me dirigeais vers ce qui servait de table de massage. Est-ce que c'était assez solide pour soutenir ma masse plus dense que le commun des mortels à cause de ma lycanthropie.
Je me posais dessus, de toutes façons j'allais profiter de ses services et ensuite je lui dirai que je venais pour lui filer des infos sur sa recherche.
- Alors pour être franc avec vous j'ai jamais payé qui que ce soit pour me masser mais vu la tension quasi permanente de mes muscles actuellement vu mon taf à la reconstruction ou plutôt au déblaiement pour le moment je pense que la méthode douce ne sera pas très pertinente non? Après franchement je vous laisse maitresse du choix. Je dirai bien que je fais confiance à la pro que vous êtes.
Je l'observais curieux de savoir comment elle en était arrivée à chercher son frangin et pourquoi les deux gars la surveillaient de loin pour être sûrs qu'elle s'approche pas d'eux et de leurs informations. L'avantage c'est que moi ils ne m'avaient pas vu et ne pouvaient pas savoir qu'il y avait un lien entre nous.
- Euh... je fais quoi du coup? Je vire les bottes et j'enlève mon gilet et la chemise pour m'allonger sur la table ou je reste assis dessus? Ca se passe comment pour le coup?
Et de sourire un peu sottement me trouvant plutôt mal à l'aise sur le coup et sans trop savoir comment elle allait faire ça. Pas que je ne sache pas comment certains massages pouvaient se dérouler hein, c'était pas le truc, même si moi j'étais à chié pour ce genre de choses, grosses mimines pas douces, pas tendres, tout ça mais je savais apprécier les mains d'une femme sur ma peau... Et là, c'était une pro pour le coup et j'imaginais qu'elle était capable de dénouer les tensions de mes épaules et du bas du dos, je poussais mes limites au quotidien, ça payait sacrément bien le déplacement massif de gravats mais... même moi je pouvais tirer trop sur la corde.
- Par contre je suis curieux, des pierres chaudes? On fait un jeu avec ? Genre un morpion? Non je vois pas bien comment ça peut être lié à un massage non? Ou alors j'ai l'esprit trop étriqué.
Assis sur la table, pieds ballants dans le vide, j'attendais la suite des instructions pour le coup, je voulais pas trop faire le malin non plus. Je réalisais à ce moment là que ça sentait très bon dans cette tente et qu'elle-même sentait délicieusement bon aussi, c'était dû à ses produits de massage à n'en pas douter mais cela donnait un côté apaisant.
- Moi c'est Leif au fait, Leif Brynjolf. Pur produit de Shoumei réfugié dans cette grande et vaillante Nation qui a le bon goût de nous accueillir et de nous laisser travailler pour gagner notre pain quotidien. Et vous Azalea masseuse professionnelle ? J'ai cru comprendre que votre échoppe avait euh... subi des dégâts comme toute la ville. J'ai de quoi payer le massage rassurez vous j'ai de l'argent comme il faut mais si vous préférez que je paye en nettoyant ou déblayant, je vous promets que je suis particulièrement efficace dans mon genre.
Vu sous cet angle basique ça sonnait particulièrement vantard , bon je l'étais oui mais pas que. Je me suis donc mis à lui sourire mais pas que, j'ai juste laissé pousser mes canines et luire mes yeux, la pupille changeant de forme un bref instant, dévoilant ma nature de lycane et donc expliquant ainsi rapidement le pourquoi de l'aide possible et l'efficacité naturelle, je n'aimais pas trop mentir pour le coup. J'étais devenu un pro pour éluder et ne pas dire toute la vérité mais je mentais rarement.
Message 2
Noble de La République
Azalea Galewind
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Info personnage
Race: Elfe/Fae
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Neutre neutre (Indécis)
Rang: B
Son regard bifurqua vers l’homme aux cheveux blancs comme la neige fraîchement tombée. Les muscles noueux et épais ne la dérangeaient pas. Le temps de travail serait plus long mais elle ne comptait pas le laisser partir parce qu’elle se sentait fatiguée. Elle avait travaillé ses nuits blanches lorsqu’elle était à Magic, donc elle ne risquait pas de s’assoupir après une séance comme celle-ci.
Ses prunelles orangées se plongèrent dans ceux de glace de son client. Un sourire dessina ses lèvres alors qu’elle précisait d’une voix posée et sur d’elle : Oh, ne vous inquiétez pas, je suis tout à fait capable de masser des cas comme le vôtre. Considérez cela comme ma dernière séance de musculation de la journée. Après tout, c'est toujours un plaisir de m'occuper de quelqu'un qui offre un peu plus de... défi. En une seconde, la table de massage fut prête. Précautionneusement nettoyée et désinfectée, elle y déposa une serviette propre et quelques pétales aromatisées. Je prendrais le temps qu’il faudra, aucun muscle ne sera oublié.
L’elfe a la peau ébène percevait bien le caractère de l’homme en face de lui. Elle s’apprêtait à lui expliquer comment allait se dérouler la séance, à lui poser les questions de rigueur pour que tout se passe bien, mais ses interrogations lui arrachèrent un sourire.
Vous ne pouvez pas comparer un massage sensuel de quelques conquêtes à celui d'une professionnelle, cela dévoile que vous n'avez pas savouré une véritable expérience de massage. Un massage sensuel peut vous apporter une satisfaction éphémère, tandis qu'un massage professionnel vous procurera une détente durable et un soulagement profond. La réparation offerte est bien plus complète et significative. Les yeux de la brune s’étaient mis à briller, impatiente de lui montrer de quoi elle était capable alors qu’il s’interrogeait sur la suite des événements.
Je vous laisse vous dévêtir totalement. Si vous êtes pudique, gardez vos sous vêtement. Ensuite, vous pourrez vous allonger et poser cette serviette sur votre taille. Vous pouvez poser vos vêtements sur cette chaise. Alors qu’elle se retournait pour préparer son plan de travail de fortune et lui laisser un peu d’intimité, elle continuait de parler et de poser des questions. Merci de travailler à la reconstruction de la ville. Avez-vous des zones sur lesquels vous préférez que je travaille ? Nuque ? Dos ? Elle prit les informations alors qu’un rire s’échappa de sa bouche. Son propos n’avait rien de naïf, il n'arrivait pas à se représenter à quoi pourrait servir des pierres chaudes. Elle s’en amusa, ne se retourna pas et précisa : Oui, c’est exactement ça, je vais jouer au morpion sur votre dos. Vous verrez bien. Vous, vous êtes sensé fermer les yeux, apprécier et vous reposer. Vous n’aurez rien à faire. Les phrases n’étaient pas si anodines, étaient-ils un solitaire ? Il avait fui son pays pour trouver meilleur refuge ici. Avait-il laissé une famille derrière lui ? Pour avoir des remarques si distrayantes, l’homme avait effectivement vécu en dehors de cette société.
Son comportement, souvent marqué par une certaine rudesse, contrastait avec la candeur de ses paroles, créant un mélange à la fois intrigant et attachant pour la jeune noble. Sa manière directe et brusque de s'exprimer pouvait dérouter, mais cette façade bourrue cachait une sincérité plaisante. Contrairement à lui, elle ne pouvait pas libérer sa parole aussi simplement lorsqu’elle était en train d’exercer. Ses lèvres se pincèrent pour retenir tout propos inconvenant. Il pourrait mal interpréter son amusement face à sa méconnaissance. Tout le monde ne savait pas ce qu’était les pierres chaudes après tout.
La petite démonstration de son interlocuteur sur son appartenance à la race des lycans la poussa dans l’incompréhension. Était-ce une manière de lui montrer qu’il était fort parce qu’il était de cette race ? L’hybride à la peau noire ne comprit pas vraiment le but du message et eut un petit haussement de sourcil, l’air de dire, et ensuite ? Que voulait-il prouver en montrant ce détail ? Ce charmant monsieur avait peut-être envie qu’elle l’applaudisse et lui implore d’en dévoiler plus ? Vous pouvez ranger vos canines, grand méchant loup. Murmura-t-elle d'une voix teintée à la fois d'amusement et d'autorité.
Ferme dans sa réponse, elle conserva néanmoins un ton chaleureux et professionnel.
Votre argent me conviendra très bien. En ce moment, mon enseigne a besoin d'un sérieux rafraîchissement… et j'attends avec impatience l'appui financier de la banque des chaînes pour la rénovation. Elle s’en fichait un peu du service main d’œuvre, quoiqu’elle ne serait pas contre admirer un homme s’atteler à ce genre de tâches… Azalea s’en amusa mais se garda bien de le dire. Elle en avait après son argent. Uniquement cela. Pour se payer des services, pour retrouver son idiot de frère empétrer dans des affaires ignobles... La belle déglutit et tenta de ravala sa peine.
Son oreille capta les mouvements, l’homme s’était installé et elle se retourna, son sourire s’étira alors qu’elle se présenta à son tour :
Azalea Galewind pour vous servir. Mon enseigne est ouverte depuis un an, elle est donc jeune. Contrairement à vous, je suis une noble née dans ce pays et j’admire le ton que vous employez pour décrire cet endroit. Je souhaite développer mon enseigne dans plusieurs parties de la république pour que des travailleurs comme vous et des nobles puissent se permettent des moments de sérénité. Après tout, nous travaillons mieux lorsque l’anxiété et les mauvaises pensées sont loin.
Puisque vous me laissez libre choix quant à vos soins, je vous propose un soin complet. Un couplage entre massage, pierre chaude et soins élémentaires répareront profondément vos tissus. Ce soin dure environ une heure trente. Elle voulait qu’il se sente bien et qu’il arrête de se poser des questions sur les soins. Elle pensait qu’il était le genre d’homme à apprécier les démonstrations plutôt que les longues questions pour comprendre le besoin de la personne. Au pire, vu sa franchise, Leif saurait lui dire ce qui ne lui plaisait pas. Il n’avait pas l’air d’aller dans la demi-mesure.
Massage appuyé donc. À l’image de ce délicieux corps fait de muscles qui se présentait à elle. Les muscles dessinaient des lignes fermes et harmonieuses sous la peau tendue et ankylosée. Pour elle, ce type de physionomie offrait une toile idéale pour appliquer des techniques de massage profondes.
Elle se chargerait également des ecchymoses et blessures qui parsemaient son visage, mais elle ne jugea pas utile de le préciser à Leif.
Je vous suggère cependant de reprendre le travail progressivement le lendemain afin de préserver tous les bénéfices de ce traitement. Beaucoup de personnes de votre âge ont souvent l'impression, après un massage, de ne plus éprouver aucune gêne et croient pouvoir se remettre pleinement à leur travail.. Même si vos tissues musculaires se régénèrent rapidement, il faut attendre que votre corps et votre esprit se reconnectent.
Ses prunelles orangées se plongèrent dans ceux de glace de son client. Un sourire dessina ses lèvres alors qu’elle précisait d’une voix posée et sur d’elle : Oh, ne vous inquiétez pas, je suis tout à fait capable de masser des cas comme le vôtre. Considérez cela comme ma dernière séance de musculation de la journée. Après tout, c'est toujours un plaisir de m'occuper de quelqu'un qui offre un peu plus de... défi. En une seconde, la table de massage fut prête. Précautionneusement nettoyée et désinfectée, elle y déposa une serviette propre et quelques pétales aromatisées. Je prendrais le temps qu’il faudra, aucun muscle ne sera oublié.
L’elfe a la peau ébène percevait bien le caractère de l’homme en face de lui. Elle s’apprêtait à lui expliquer comment allait se dérouler la séance, à lui poser les questions de rigueur pour que tout se passe bien, mais ses interrogations lui arrachèrent un sourire.
Vous ne pouvez pas comparer un massage sensuel de quelques conquêtes à celui d'une professionnelle, cela dévoile que vous n'avez pas savouré une véritable expérience de massage. Un massage sensuel peut vous apporter une satisfaction éphémère, tandis qu'un massage professionnel vous procurera une détente durable et un soulagement profond. La réparation offerte est bien plus complète et significative. Les yeux de la brune s’étaient mis à briller, impatiente de lui montrer de quoi elle était capable alors qu’il s’interrogeait sur la suite des événements.
Je vous laisse vous dévêtir totalement. Si vous êtes pudique, gardez vos sous vêtement. Ensuite, vous pourrez vous allonger et poser cette serviette sur votre taille. Vous pouvez poser vos vêtements sur cette chaise. Alors qu’elle se retournait pour préparer son plan de travail de fortune et lui laisser un peu d’intimité, elle continuait de parler et de poser des questions. Merci de travailler à la reconstruction de la ville. Avez-vous des zones sur lesquels vous préférez que je travaille ? Nuque ? Dos ? Elle prit les informations alors qu’un rire s’échappa de sa bouche. Son propos n’avait rien de naïf, il n'arrivait pas à se représenter à quoi pourrait servir des pierres chaudes. Elle s’en amusa, ne se retourna pas et précisa : Oui, c’est exactement ça, je vais jouer au morpion sur votre dos. Vous verrez bien. Vous, vous êtes sensé fermer les yeux, apprécier et vous reposer. Vous n’aurez rien à faire. Les phrases n’étaient pas si anodines, étaient-ils un solitaire ? Il avait fui son pays pour trouver meilleur refuge ici. Avait-il laissé une famille derrière lui ? Pour avoir des remarques si distrayantes, l’homme avait effectivement vécu en dehors de cette société.
Son comportement, souvent marqué par une certaine rudesse, contrastait avec la candeur de ses paroles, créant un mélange à la fois intrigant et attachant pour la jeune noble. Sa manière directe et brusque de s'exprimer pouvait dérouter, mais cette façade bourrue cachait une sincérité plaisante. Contrairement à lui, elle ne pouvait pas libérer sa parole aussi simplement lorsqu’elle était en train d’exercer. Ses lèvres se pincèrent pour retenir tout propos inconvenant. Il pourrait mal interpréter son amusement face à sa méconnaissance. Tout le monde ne savait pas ce qu’était les pierres chaudes après tout.
La petite démonstration de son interlocuteur sur son appartenance à la race des lycans la poussa dans l’incompréhension. Était-ce une manière de lui montrer qu’il était fort parce qu’il était de cette race ? L’hybride à la peau noire ne comprit pas vraiment le but du message et eut un petit haussement de sourcil, l’air de dire, et ensuite ? Que voulait-il prouver en montrant ce détail ? Ce charmant monsieur avait peut-être envie qu’elle l’applaudisse et lui implore d’en dévoiler plus ? Vous pouvez ranger vos canines, grand méchant loup. Murmura-t-elle d'une voix teintée à la fois d'amusement et d'autorité.
Ferme dans sa réponse, elle conserva néanmoins un ton chaleureux et professionnel.
Votre argent me conviendra très bien. En ce moment, mon enseigne a besoin d'un sérieux rafraîchissement… et j'attends avec impatience l'appui financier de la banque des chaînes pour la rénovation. Elle s’en fichait un peu du service main d’œuvre, quoiqu’elle ne serait pas contre admirer un homme s’atteler à ce genre de tâches… Azalea s’en amusa mais se garda bien de le dire. Elle en avait après son argent. Uniquement cela. Pour se payer des services, pour retrouver son idiot de frère empétrer dans des affaires ignobles... La belle déglutit et tenta de ravala sa peine.
Son oreille capta les mouvements, l’homme s’était installé et elle se retourna, son sourire s’étira alors qu’elle se présenta à son tour :
Azalea Galewind pour vous servir. Mon enseigne est ouverte depuis un an, elle est donc jeune. Contrairement à vous, je suis une noble née dans ce pays et j’admire le ton que vous employez pour décrire cet endroit. Je souhaite développer mon enseigne dans plusieurs parties de la république pour que des travailleurs comme vous et des nobles puissent se permettent des moments de sérénité. Après tout, nous travaillons mieux lorsque l’anxiété et les mauvaises pensées sont loin.
Puisque vous me laissez libre choix quant à vos soins, je vous propose un soin complet. Un couplage entre massage, pierre chaude et soins élémentaires répareront profondément vos tissus. Ce soin dure environ une heure trente. Elle voulait qu’il se sente bien et qu’il arrête de se poser des questions sur les soins. Elle pensait qu’il était le genre d’homme à apprécier les démonstrations plutôt que les longues questions pour comprendre le besoin de la personne. Au pire, vu sa franchise, Leif saurait lui dire ce qui ne lui plaisait pas. Il n’avait pas l’air d’aller dans la demi-mesure.
Massage appuyé donc. À l’image de ce délicieux corps fait de muscles qui se présentait à elle. Les muscles dessinaient des lignes fermes et harmonieuses sous la peau tendue et ankylosée. Pour elle, ce type de physionomie offrait une toile idéale pour appliquer des techniques de massage profondes.
Elle se chargerait également des ecchymoses et blessures qui parsemaient son visage, mais elle ne jugea pas utile de le préciser à Leif.
Je vous suggère cependant de reprendre le travail progressivement le lendemain afin de préserver tous les bénéfices de ce traitement. Beaucoup de personnes de votre âge ont souvent l'impression, après un massage, de ne plus éprouver aucune gêne et croient pouvoir se remettre pleinement à leur travail.. Même si vos tissues musculaires se régénèrent rapidement, il faut attendre que votre corps et votre esprit se reconnectent.
POSTE 2
Citoyen du monde
Cendre
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Ma marque de fabrique? Faire le fanfaron, me vanter, en ajouter, passer pour un con pour ne rien dire d'important tout simplement. On me prend pour un bas du plafond c'est l'effet recherché c'est donc parfait. Mon sourire s'était agrandi à la réponse de la belle demoiselle aux prunelles orangées.
- Eh bien parfait alors si le principe du défi ne vous effraie pas même après votre déjà longue journée. Et je vais vous faire confiance, parait même qu'un bon masseur fait découvrir des muscles à son client, je suis curieux j'avoue.
J'avais ensuite haussé les épaules, elle avait raison, je ne connaissais pas les massages réalisés par des professionnels et c'était pour ça que j'étais ici mais pas que, non j'avais autre chose en tête, vous savez, ses recherches, je n'ai pas oublié malgré son beau sourire.
- Vous me mettez l'eau à la bouche si je peux dire ça comme ça, enfin j'ai hâte de découvrir ça vous comprenez l'idée.
Pour la suite je l'ai regardé de nouveau en haussant les épaules, non vraiment je n'avais aucun souci de pudeur. C'était une conséquence de ma nature, quand on né lycan on apprend vite que la transformation nous laisse dans notre plus simple appareil et si adolescent j'avais pu ressentir une certaines forme de gêne c'était déjà loin derrière moi. J'étais un jeune adulte selon les critères de mon peuple bien sûr mais j'avais apprivoisé cet état sans problème assez rapidement et... j'aimais m'en amuser car dans l'ancien Shoumei pour le coup c'est béniouioui étaient tous d'une pudibonderie effrayante et les voir rougir à s'en étouffer c'était un vrai bonheur.
Du coup je n'ai pas hésité un seul instant et j'ai commencé à me désaper. Pour le coup j'avais été avisé de prendre une bonne douche et de me changer avant de venir, la crasse en soi me fait pas peur mais bon c'est pas sympa pour les autres et en ville ils sont plus tatillons la dessus. J'ai donc viré mes bottes mais mes chausses, ma chemise et tout le tralala pour finir en tenue reik.. dans mon plus simple appareil comme on dit et de venir m'allonger sur la table tout en ayant pris la serviette pour cacher ma virilité (c'est plus civilisé ainsi on vous dit).
- Je viens de l'ancien Shoumei, certes c'est ici que j'envisage de refaire ma vie pour l'heure alors c'est normal de bosser à la reconstruction de la ville après ce qu'il s'est passé. Mais c'est finalement partout pareil...
Je me tus un instant, mes bras passés sous ma tête un instant, je me doutais que je devrai bouger quand elle commencerait mais en attendant j'étais plus à l'aise.
- Ces cons de titans ont causé la fin de Shoumei et c'est aussi l'avatar d'un des leurs qui a failli anéantir Liberty sous les eaux. Ils sont à abattre et qui sait, si un jour ça venait à arriver peut-être que ça libérerait les miens de leur foutu malédiction.
Non parce que c'était certes un avantage en combat quand on contrôlait la Bête en nous mais avant d'y parvenir, combien de jeunes mourraient connement ou surtout, combien de lycans étaient incapables de se contrôler et subissaient toute leur existence durant notre malédiction, cette transformation en Bête assoiffée de sang et d'adrenaline ? Elle était revenue vers moi et j'étais prêt de mon côté à découvrir les bienfaits du massage professionnel même si... En la regardant j'avais de suite validé l'idée qu'un autre genre de massage aurait forcément été des plus agréables aussi.
Elle me livra un peu d'elle-même et je fus surpris, enfin sa grâce, ses déplacements légers, cela s'expliquait aisément par sa naissance mais comment une noble avait fini à bosser? La République était spéciale à bien des égards pour le coup.
- Eh bien je vous souhaite de réussir dans votre entreprise Azalea et vous avez raison, l'esprit léger et serein on bosse plus facilement. Et va pour une heure et plus de vos bons soins, je vous fais confiance je vous l'ai dit. Et j'y repense, y a bien un endroit plus tendu qu'à l'ordinaire oui...
Bien sûr je vois vos sourires, vous imaginez venir une blague graveleuse et j'y ai pensé j'avoue mais non ce n'est pas du tout ça.
- Dans le dos, en dessous de l'omoplate droite, ça tire par moment, j'ai du déplacer un truc et j'ai beau tenter de m'étirer dans tous les sens ça passe pas, si vous pouvez y remédier ça serait parfait.
Pour le reste elle pouvait chercher les blessures et ecchymoses mais comme je régénérais mes blessures assez rapidement, cela ne durait que peu. J'avais le corps peu marqué par les combats ou autre, même les cicatrices des blessures profondes s'effaçaient avec le temps, j'étais une toile vierge.
- Mon esprit et mon corps qui doivent se reconnecter? Ouh la, vous présumez de mes capacités je crois bien. Je suis plutôt basique et je sais pas faire ce genre de chose.
Je crois que le principe de s'écouter, enfin d'écouter son corps c'était quelque chose qui m'était étranger de par ma nature et le fait que je me laissais souvent guider par les instincts de ma bête. D'ailleurs je ne dis rien pour le moment mais les gars que j'avais entendu parler d'elle et de son frangin, ceux dont j'avais mémorisé l'odeur... Je venais de les sentir dans le coin, j'avais compris qu'ils la surveillaient mais je n'avais pas envisagé qu'ils soient dans le coin directement. C'était trop tôt pour que j'aborde la vrai raison de ma présence, ses recherches de son frangin mais je laissais mes sens aux aguets, m'assurant que les deux gars n'auraient pas la mauvaise idée de venir nous déranger, j'avais envie d'en profiter de mon massage !
Message 3
- Eh bien parfait alors si le principe du défi ne vous effraie pas même après votre déjà longue journée. Et je vais vous faire confiance, parait même qu'un bon masseur fait découvrir des muscles à son client, je suis curieux j'avoue.
J'avais ensuite haussé les épaules, elle avait raison, je ne connaissais pas les massages réalisés par des professionnels et c'était pour ça que j'étais ici mais pas que, non j'avais autre chose en tête, vous savez, ses recherches, je n'ai pas oublié malgré son beau sourire.
- Vous me mettez l'eau à la bouche si je peux dire ça comme ça, enfin j'ai hâte de découvrir ça vous comprenez l'idée.
Pour la suite je l'ai regardé de nouveau en haussant les épaules, non vraiment je n'avais aucun souci de pudeur. C'était une conséquence de ma nature, quand on né lycan on apprend vite que la transformation nous laisse dans notre plus simple appareil et si adolescent j'avais pu ressentir une certaines forme de gêne c'était déjà loin derrière moi. J'étais un jeune adulte selon les critères de mon peuple bien sûr mais j'avais apprivoisé cet état sans problème assez rapidement et... j'aimais m'en amuser car dans l'ancien Shoumei pour le coup c'est béniouioui étaient tous d'une pudibonderie effrayante et les voir rougir à s'en étouffer c'était un vrai bonheur.
Du coup je n'ai pas hésité un seul instant et j'ai commencé à me désaper. Pour le coup j'avais été avisé de prendre une bonne douche et de me changer avant de venir, la crasse en soi me fait pas peur mais bon c'est pas sympa pour les autres et en ville ils sont plus tatillons la dessus. J'ai donc viré mes bottes mais mes chausses, ma chemise et tout le tralala pour finir en tenue reik.. dans mon plus simple appareil comme on dit et de venir m'allonger sur la table tout en ayant pris la serviette pour cacher ma virilité (c'est plus civilisé ainsi on vous dit).
- Je viens de l'ancien Shoumei, certes c'est ici que j'envisage de refaire ma vie pour l'heure alors c'est normal de bosser à la reconstruction de la ville après ce qu'il s'est passé. Mais c'est finalement partout pareil...
Je me tus un instant, mes bras passés sous ma tête un instant, je me doutais que je devrai bouger quand elle commencerait mais en attendant j'étais plus à l'aise.
- Ces cons de titans ont causé la fin de Shoumei et c'est aussi l'avatar d'un des leurs qui a failli anéantir Liberty sous les eaux. Ils sont à abattre et qui sait, si un jour ça venait à arriver peut-être que ça libérerait les miens de leur foutu malédiction.
Non parce que c'était certes un avantage en combat quand on contrôlait la Bête en nous mais avant d'y parvenir, combien de jeunes mourraient connement ou surtout, combien de lycans étaient incapables de se contrôler et subissaient toute leur existence durant notre malédiction, cette transformation en Bête assoiffée de sang et d'adrenaline ? Elle était revenue vers moi et j'étais prêt de mon côté à découvrir les bienfaits du massage professionnel même si... En la regardant j'avais de suite validé l'idée qu'un autre genre de massage aurait forcément été des plus agréables aussi.
Elle me livra un peu d'elle-même et je fus surpris, enfin sa grâce, ses déplacements légers, cela s'expliquait aisément par sa naissance mais comment une noble avait fini à bosser? La République était spéciale à bien des égards pour le coup.
- Eh bien je vous souhaite de réussir dans votre entreprise Azalea et vous avez raison, l'esprit léger et serein on bosse plus facilement. Et va pour une heure et plus de vos bons soins, je vous fais confiance je vous l'ai dit. Et j'y repense, y a bien un endroit plus tendu qu'à l'ordinaire oui...
Bien sûr je vois vos sourires, vous imaginez venir une blague graveleuse et j'y ai pensé j'avoue mais non ce n'est pas du tout ça.
- Dans le dos, en dessous de l'omoplate droite, ça tire par moment, j'ai du déplacer un truc et j'ai beau tenter de m'étirer dans tous les sens ça passe pas, si vous pouvez y remédier ça serait parfait.
Pour le reste elle pouvait chercher les blessures et ecchymoses mais comme je régénérais mes blessures assez rapidement, cela ne durait que peu. J'avais le corps peu marqué par les combats ou autre, même les cicatrices des blessures profondes s'effaçaient avec le temps, j'étais une toile vierge.
- Mon esprit et mon corps qui doivent se reconnecter? Ouh la, vous présumez de mes capacités je crois bien. Je suis plutôt basique et je sais pas faire ce genre de chose.
Je crois que le principe de s'écouter, enfin d'écouter son corps c'était quelque chose qui m'était étranger de par ma nature et le fait que je me laissais souvent guider par les instincts de ma bête. D'ailleurs je ne dis rien pour le moment mais les gars que j'avais entendu parler d'elle et de son frangin, ceux dont j'avais mémorisé l'odeur... Je venais de les sentir dans le coin, j'avais compris qu'ils la surveillaient mais je n'avais pas envisagé qu'ils soient dans le coin directement. C'était trop tôt pour que j'aborde la vrai raison de ma présence, ses recherches de son frangin mais je laissais mes sens aux aguets, m'assurant que les deux gars n'auraient pas la mauvaise idée de venir nous déranger, j'avais envie d'en profiter de mon massage !
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Noble de La République
Azalea Galewind
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Elle n’avait pas besoin de s’attarder sur les difficultés qu’elle avait rencontrées en cherchant à offrir des soins à tous les différents milieux sociaux. Elle refusait d’exclure quiconque, quel que soit son statut social. Bien que son expertise était reconnu, son engagement à dispenser des services de qualité, même à ceux qui n'en avaient pas les moyens, suscitait l’irritation des nobles. Si ce n’étaient pas ses tarifs qui étaient critiqués, c’était la présence de personnes considérées indésirables.
Un sourire malicieux éclaira le visage de l’hybride, fin et discret, tout empreint de professionnalisme. Quel étrange personnage, pensa-t-elle, aussi sensible que bourru. Il avait l’impression qu’il se contenait avec elle, mais se demandait jusqu’à quelle point sa langue pourrait restée liée. Elle s’amusa de sa curiosité, tout en sentant les regards qu’il posait sur elle. Elle savait les ignorer jusqu’à un certain point. Consciente que sa beauté exotique captait les regards, elle en était plutôt flattée. Son charme, un atout précieux pour attirer les clients, restait néanmoins mesuré, car elle se distinguait par une élégance naturelle. Elle n’en faisait jamais trop et n’aimait pas particulièrement qu’on lit sa réussite à quelque chose d’aussi superficiel. Après tant d’années à devoir se conformer aux us et coutumes, malgré son caractère rebelle, elle avait su préserver ce masque social et dévoiler ses atouts au bon moment.
Pas de pudeur pour cet homme à la musculature hors du commun. Les loups avaient la peau brûlante, incandescente comme un feu qui ne finissait jamais de brûler. Elle se retourna dans sa direction dès qu’il se fut installé. La belle avait préparé quelques huiles, frottant ses mains délicatement pour chauffer l’huile alors que son regard se portait sur l’homme. Un bien joli spécimen qu’elle apprécierait détendre en toute âme et conscience.
Je ne suis pas familière avec cette région. Ce qui s’est passé là-bas est regrettable et ce mal s’étend jusqu’ici. La République semble être un choix judicieux pour trouver refuge, avec ses nombreuses opportunités, sa croissance et son développement constant. Nos avancées scientifiques y sont notables. C’est une chance, en fin de compte, que la République ait pu accueillir des protecteurs aussi engagés. La République s’était mise en retrait, en attente, incapable de se prononcer après les informations reçues sur cette catastrophe. Elle s’était ensuite interrogée sur les raisons qui avaient poussé son pays à se retrancher derrière ses murs. Était-ce par peur ? Par indifférence ? Elle pensait qu’ils avaient agi en opportunistes, attendant le moment propice pour accueillir ceux qui demandaient l’asile, comme cet homme-là. Mais en de telles circonstances, elle préférait garder le silence. Elle aimait son pays, sans aucun doute ; elle appréciait ce qu’il offrait et les nombreuses possibilités qu’il proposait. Cependant, elle n’approuvait pas les politiques menées mais sa priorité n’avait jamais été dans ce sens. Elle prendrait la parole au besoin, pour défendre ses idées s’il le fallait. Or, pour l’heure, ses préoccupations étaient personnelles.
Installé de cette façon, elle avait l’impression qu’elle l’avait invité dans son salon… Il était particulièrement à l’aise cet homme. L’elfe s’approcha de lui, lui demanda de mettre les bras le long du corps et de s’installer sur le ventre dès qu’il parla de douleurs ciblées. Ses prunelles orangés brillaient alors qu’elle appréciait le propos de l’homme. Elle savait qu’elle réussirait. Elle passa une légère couche d’huile de lavande mélangée à quelques gouttes de gaulthérie couchée. Lorsqu’il avait parlé de cette douleur bien précise, elle avait posé ses deux mains sur l’établi, hochant la tête légèrement, son regard buvant ses paroles alors qu’elle dessinait du regard les courbes noueuses de sa peau. D’un coup d’œil, elle remarqua les zones où des nœuds regrettables s’étaient glissés. La tension était palpable…
Elle posa ses doigts à la base de son cou. Était-il en train de se traiter lui-même de stupide ? Avait-elle mal compris ? Qui irait se dénigrer de la sorte ? Il semblait même considérer cela comme normal, voire amusant. Se rendre compte de la simplicité de sa propre pensée ne faisait pas de lui quelqu’un de stupide, bien au contraire… Azalea trouvait stupides ceux qui n’en avaient jamais conscience. Elle pinça ses lèvres avant de préciser tout en accentuant une première pression de la base du cou jusqu’au haut du crâne. Les doigts indiquaient un passage, des sillons étaient creusés, appuyant sur la peau pour la stimuler. Une manière de pensée simple vous enlève un maximum de stress. Ce n’est pas une mauvaise chose. Pour autant, je reste persuadée que quelques déceptions et tristesses doivent vous animer, ils peuvent toucher le corps de la même manière que ronger votre esprit. Mais soit, si vous jugez que votre manière de voir la vie est simpliste, et que vous êtes heureux comme ça. Termine-t-elle plus abruptement.
Maintenant, il faut que vous pensez à votre respiration, et que vous vous concentrez sur vos sensations. Vous avez même le droit de vous endormir et de ronfler profondément. J’ai l’habitude, et la gêne ne semble pas faire partir de votre vocabulaire. Elle eut envie de lui demander s’il serait capable de se concentrer sur ça, mais sa fine bouche se ferma aussitôt. Parfois, ses pensées allaient au-delà et elle manquait d’exprimer le fond de sa pensée. Elle en disait déjà trop. Sa franchise pourrait le refroidir, quoiqu’il était beaucoup trop bouillant pour qu’il puisse se geler sous ses mots.
Ce bel homme sauvage serait bien capable de se taire et de profiter ? À moins qu’il ne soit de ceux qui aiment discuter tout au long du massage et qui ne refuse de s’endormir. Un sourire lumineux dansa sur ses lèvres pour s’éteindre aussitôt. Concentré sur sa tâche, elle ne pouvait pas s’empêcher de penser à son frère quand elle se mettait à sourire franchement. Elle ne pouvait pas se permettre un brin de joie alors que son cher et tendre jumeau avait des ennuis.
Les doigts, les pouces, les paumes, écrasaient avec précision les muscles, dans des directions précises, en harmonie l’une avec l’autre. Ce petit ballet dansant sur une peau dure et ferme, à la texture tendue et rigide au toucher, évoquant la solidité d’un cuir épais. Sa pâleur, presque marbrée, contraste avec cette robustesse, comme si elle n’avait jamais été exposée au soleil, révélant un teint froid. Les mains d’Azalea ne manquaient pas de force, elles étaient puissantes et appliquaient une pression profonde, pétrissant les muscles avec vigueur et précision. Descendant avec fluidité le long du dos pour remontant jusqu’à l’omoplate. Elle insista sur la zone alors qu’un courant électrique venait courir sur cette peau nue. Des petits éclats s’imprégnaient dans la peau, comme de légères aiguilles, passant à travers la peau. Le spectacle était étrange, et les sensations de chaque client était différentes.
N’hésitez pas à exprimer vos sentiments et vos préférences. Ce moment de tranquillité devrait être un instant précieux.
Il semblait assez solide pour supporter la force de ce massage intense, où chaque geste, à la fois ferme et profond, sculptait la chair avec détermination, libérant les muscles de leurs tensions les plus ancrées, dénouant les nœuds dissimulés dans les entrailles de la chair. Elle aimait tellement découvrir chaque corps, comprendre chaque message que la peau cherchait à lui transmettre. Ses petits éclairs au bout de ses doigts donnaient des impulsions et lui transmettaient ce dont elle avait besoin pour poursuivre et améliorer la sensation du massage. Par moment, elle remettait de l’huile, laissant un temps de repos à ce corps robuste pourtant bien noueux. Le souffle de l’homme s'accordait au rythme des pressions, tantôt saccadé, tantôt apaisé, lorsqu’un craquement soudain retentit dans le silence, brutal comme un coup de tonnerre.
Oh. Se permit-elle d’exprimer. Vous allez bien ? Temps de flottement où elle se concentra exclusivement sur les mots qu’allaient former l’homme. Une déchirure se fit entendre à l’arrière de la tente, alors qu’un individu inconnu venait d’abîmer sa vétuste maison avec un couteau. Qui osait entrer pendant une séance de cette façon ? Des éclats de colère brillaient dans les yeux de l’elfe alors qu’elle tonnait, la voix douce devenant un grondement :
Vous avez deux secondes pour sortir d’ici. Ses prunelles avaient bien perçu la menace, les deux hommes n’avaient pas l’air d’être aimable. Des éclairs s’entortillaient entre ses doigts alors que l’air se chargeait en électricité. Ils observaient l’homme étendu, surpris qu’un client se trouve encore là. Leurs expressions ne présageaient rien de bon, mais à aucun moment Azalea ne cria ou ne baissa les yeux.
— On a besoin de discuter.
— À nous trois.
— Sans votre client.
— Pourquoi ça ? s’étonna Azalea.
Elle était profondément agacée par cette situation, mais elle ne comprit pas à quel moment on venait l’importuner pendant une telle situation. Elle s’excusa d’une voix posée au loup de shoumei.
— Écoute, petite, tu ferais mieux de rester à ta place, l’un des hommes murmura d’une voix grave, son ton teinté d’un mépris palpable. Ce qui se passe ici ne te concerne pas. T’es en train de fouiller dans des affaires qui ne te regardent pas.
« Petite », quel terme réducteur, surtout en sachant qu’elle faisait une tête de plus que l’un d’eux avec son mètre quatre-vingt. Cette étiquette l’agaçait toujours, et son regard scrutait les deux hommes avec intensité. Étrange que ses recherches aient déjà attiré l’attention de quelques individus mal intentionnés. Son frère avait-il vraiment plongé dans des affaires plus sombres qu’elle ne l’avait imaginé ? Une colère sourde la traversa, réprimant un sanglot qui menaçait de s’échapper de sa gorge. Soudain, elle se précipita vers les deux hommes. C’était un acte inconsidéré et impulsif, mais elle avait compris une chose : ces deux malades voulaient la réduire au silence, lui instiller la peur, et il était hors de question qu’elle les laisse l’intimider. Azalea n’avait aucun envie d’attendre qu’ils tissent leur petit toile en papier. L’atmosphère s’alourdit soudainement alors que la surprise passait dans les yeux des deux hommes…
Un sourire malicieux éclaira le visage de l’hybride, fin et discret, tout empreint de professionnalisme. Quel étrange personnage, pensa-t-elle, aussi sensible que bourru. Il avait l’impression qu’il se contenait avec elle, mais se demandait jusqu’à quelle point sa langue pourrait restée liée. Elle s’amusa de sa curiosité, tout en sentant les regards qu’il posait sur elle. Elle savait les ignorer jusqu’à un certain point. Consciente que sa beauté exotique captait les regards, elle en était plutôt flattée. Son charme, un atout précieux pour attirer les clients, restait néanmoins mesuré, car elle se distinguait par une élégance naturelle. Elle n’en faisait jamais trop et n’aimait pas particulièrement qu’on lit sa réussite à quelque chose d’aussi superficiel. Après tant d’années à devoir se conformer aux us et coutumes, malgré son caractère rebelle, elle avait su préserver ce masque social et dévoiler ses atouts au bon moment.
Pas de pudeur pour cet homme à la musculature hors du commun. Les loups avaient la peau brûlante, incandescente comme un feu qui ne finissait jamais de brûler. Elle se retourna dans sa direction dès qu’il se fut installé. La belle avait préparé quelques huiles, frottant ses mains délicatement pour chauffer l’huile alors que son regard se portait sur l’homme. Un bien joli spécimen qu’elle apprécierait détendre en toute âme et conscience.
Je ne suis pas familière avec cette région. Ce qui s’est passé là-bas est regrettable et ce mal s’étend jusqu’ici. La République semble être un choix judicieux pour trouver refuge, avec ses nombreuses opportunités, sa croissance et son développement constant. Nos avancées scientifiques y sont notables. C’est une chance, en fin de compte, que la République ait pu accueillir des protecteurs aussi engagés. La République s’était mise en retrait, en attente, incapable de se prononcer après les informations reçues sur cette catastrophe. Elle s’était ensuite interrogée sur les raisons qui avaient poussé son pays à se retrancher derrière ses murs. Était-ce par peur ? Par indifférence ? Elle pensait qu’ils avaient agi en opportunistes, attendant le moment propice pour accueillir ceux qui demandaient l’asile, comme cet homme-là. Mais en de telles circonstances, elle préférait garder le silence. Elle aimait son pays, sans aucun doute ; elle appréciait ce qu’il offrait et les nombreuses possibilités qu’il proposait. Cependant, elle n’approuvait pas les politiques menées mais sa priorité n’avait jamais été dans ce sens. Elle prendrait la parole au besoin, pour défendre ses idées s’il le fallait. Or, pour l’heure, ses préoccupations étaient personnelles.
Installé de cette façon, elle avait l’impression qu’elle l’avait invité dans son salon… Il était particulièrement à l’aise cet homme. L’elfe s’approcha de lui, lui demanda de mettre les bras le long du corps et de s’installer sur le ventre dès qu’il parla de douleurs ciblées. Ses prunelles orangés brillaient alors qu’elle appréciait le propos de l’homme. Elle savait qu’elle réussirait. Elle passa une légère couche d’huile de lavande mélangée à quelques gouttes de gaulthérie couchée. Lorsqu’il avait parlé de cette douleur bien précise, elle avait posé ses deux mains sur l’établi, hochant la tête légèrement, son regard buvant ses paroles alors qu’elle dessinait du regard les courbes noueuses de sa peau. D’un coup d’œil, elle remarqua les zones où des nœuds regrettables s’étaient glissés. La tension était palpable…
Elle posa ses doigts à la base de son cou. Était-il en train de se traiter lui-même de stupide ? Avait-elle mal compris ? Qui irait se dénigrer de la sorte ? Il semblait même considérer cela comme normal, voire amusant. Se rendre compte de la simplicité de sa propre pensée ne faisait pas de lui quelqu’un de stupide, bien au contraire… Azalea trouvait stupides ceux qui n’en avaient jamais conscience. Elle pinça ses lèvres avant de préciser tout en accentuant une première pression de la base du cou jusqu’au haut du crâne. Les doigts indiquaient un passage, des sillons étaient creusés, appuyant sur la peau pour la stimuler. Une manière de pensée simple vous enlève un maximum de stress. Ce n’est pas une mauvaise chose. Pour autant, je reste persuadée que quelques déceptions et tristesses doivent vous animer, ils peuvent toucher le corps de la même manière que ronger votre esprit. Mais soit, si vous jugez que votre manière de voir la vie est simpliste, et que vous êtes heureux comme ça. Termine-t-elle plus abruptement.
Maintenant, il faut que vous pensez à votre respiration, et que vous vous concentrez sur vos sensations. Vous avez même le droit de vous endormir et de ronfler profondément. J’ai l’habitude, et la gêne ne semble pas faire partir de votre vocabulaire. Elle eut envie de lui demander s’il serait capable de se concentrer sur ça, mais sa fine bouche se ferma aussitôt. Parfois, ses pensées allaient au-delà et elle manquait d’exprimer le fond de sa pensée. Elle en disait déjà trop. Sa franchise pourrait le refroidir, quoiqu’il était beaucoup trop bouillant pour qu’il puisse se geler sous ses mots.
Ce bel homme sauvage serait bien capable de se taire et de profiter ? À moins qu’il ne soit de ceux qui aiment discuter tout au long du massage et qui ne refuse de s’endormir. Un sourire lumineux dansa sur ses lèvres pour s’éteindre aussitôt. Concentré sur sa tâche, elle ne pouvait pas s’empêcher de penser à son frère quand elle se mettait à sourire franchement. Elle ne pouvait pas se permettre un brin de joie alors que son cher et tendre jumeau avait des ennuis.
Les doigts, les pouces, les paumes, écrasaient avec précision les muscles, dans des directions précises, en harmonie l’une avec l’autre. Ce petit ballet dansant sur une peau dure et ferme, à la texture tendue et rigide au toucher, évoquant la solidité d’un cuir épais. Sa pâleur, presque marbrée, contraste avec cette robustesse, comme si elle n’avait jamais été exposée au soleil, révélant un teint froid. Les mains d’Azalea ne manquaient pas de force, elles étaient puissantes et appliquaient une pression profonde, pétrissant les muscles avec vigueur et précision. Descendant avec fluidité le long du dos pour remontant jusqu’à l’omoplate. Elle insista sur la zone alors qu’un courant électrique venait courir sur cette peau nue. Des petits éclats s’imprégnaient dans la peau, comme de légères aiguilles, passant à travers la peau. Le spectacle était étrange, et les sensations de chaque client était différentes.
N’hésitez pas à exprimer vos sentiments et vos préférences. Ce moment de tranquillité devrait être un instant précieux.
Il semblait assez solide pour supporter la force de ce massage intense, où chaque geste, à la fois ferme et profond, sculptait la chair avec détermination, libérant les muscles de leurs tensions les plus ancrées, dénouant les nœuds dissimulés dans les entrailles de la chair. Elle aimait tellement découvrir chaque corps, comprendre chaque message que la peau cherchait à lui transmettre. Ses petits éclairs au bout de ses doigts donnaient des impulsions et lui transmettaient ce dont elle avait besoin pour poursuivre et améliorer la sensation du massage. Par moment, elle remettait de l’huile, laissant un temps de repos à ce corps robuste pourtant bien noueux. Le souffle de l’homme s'accordait au rythme des pressions, tantôt saccadé, tantôt apaisé, lorsqu’un craquement soudain retentit dans le silence, brutal comme un coup de tonnerre.
Oh. Se permit-elle d’exprimer. Vous allez bien ? Temps de flottement où elle se concentra exclusivement sur les mots qu’allaient former l’homme. Une déchirure se fit entendre à l’arrière de la tente, alors qu’un individu inconnu venait d’abîmer sa vétuste maison avec un couteau. Qui osait entrer pendant une séance de cette façon ? Des éclats de colère brillaient dans les yeux de l’elfe alors qu’elle tonnait, la voix douce devenant un grondement :
Vous avez deux secondes pour sortir d’ici. Ses prunelles avaient bien perçu la menace, les deux hommes n’avaient pas l’air d’être aimable. Des éclairs s’entortillaient entre ses doigts alors que l’air se chargeait en électricité. Ils observaient l’homme étendu, surpris qu’un client se trouve encore là. Leurs expressions ne présageaient rien de bon, mais à aucun moment Azalea ne cria ou ne baissa les yeux.
— On a besoin de discuter.
— À nous trois.
— Sans votre client.
— Pourquoi ça ? s’étonna Azalea.
Elle était profondément agacée par cette situation, mais elle ne comprit pas à quel moment on venait l’importuner pendant une telle situation. Elle s’excusa d’une voix posée au loup de shoumei.
— Écoute, petite, tu ferais mieux de rester à ta place, l’un des hommes murmura d’une voix grave, son ton teinté d’un mépris palpable. Ce qui se passe ici ne te concerne pas. T’es en train de fouiller dans des affaires qui ne te regardent pas.
« Petite », quel terme réducteur, surtout en sachant qu’elle faisait une tête de plus que l’un d’eux avec son mètre quatre-vingt. Cette étiquette l’agaçait toujours, et son regard scrutait les deux hommes avec intensité. Étrange que ses recherches aient déjà attiré l’attention de quelques individus mal intentionnés. Son frère avait-il vraiment plongé dans des affaires plus sombres qu’elle ne l’avait imaginé ? Une colère sourde la traversa, réprimant un sanglot qui menaçait de s’échapper de sa gorge. Soudain, elle se précipita vers les deux hommes. C’était un acte inconsidéré et impulsif, mais elle avait compris une chose : ces deux malades voulaient la réduire au silence, lui instiller la peur, et il était hors de question qu’elle les laisse l’intimider. Azalea n’avait aucun envie d’attendre qu’ils tissent leur petit toile en papier. L’atmosphère s’alourdit soudainement alors que la surprise passait dans les yeux des deux hommes…
POSTE 3