Invité
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Arakyel Stormwind
Race : Humain
Sexe : Masculin
Age : 38 ans
Métier : Centurion
Taille & poids : 1m88 & 90kg
Alignement : Loyal neutre
Faction : République
Rang : C
Religion : Propres croyances
Avatar : OC
Pouvoirs et objets
Pouvoirs:
Guerrier - Assassin
- Elément Air P2: 900
- Armure Spéciale: Adamantine: 500
- Prouesse d'arme: Associer l'élément à l'arme: 500
- Super-Vitesse p1: 500
- Absorption magique p1: 1000
Immunité: Lumière
Faiblesse: Ombre
Objets:
- Epée et bouclier de la famille Stormwind: Héritage de sa famille, cette association d'armement est à la fois l'un des biens les plus précieux du républicain tout comme son principal outil de lutte contre les infamies menaçant la Nation Bleue.
- Armure de combat runique: Faite en adamantine, l'armure runique d'Arakyel le protège de toutes les menaces qui oseraient venir s'éclater sur lui, tout en lui assurant également une mitigation des potentiels dégâts que la magie pourrait lui occasionner. Il en prend grand soin, l'armure ayant été grandement financée par une autre Maison noble et demeurant un symbole de son statut
- Chevalière des Stormwind: Autre preuve de son statut d'héritier et de sa noblesse, la chevalière à son doigt permet à Arakyel de signer les différentes lettres qu'il écrit et de s'identifier lorsqu'il ne porte pas son armure. Image ICI.
Guerrier - Assassin
- Elément Air P2: 900
- Armure Spéciale: Adamantine: 500
- Prouesse d'arme: Associer l'élément à l'arme: 500
- Super-Vitesse p1: 500
- Absorption magique p1: 1000
Immunité: Lumière
Faiblesse: Ombre
Objets:
- Epée et bouclier de la famille Stormwind: Héritage de sa famille, cette association d'armement est à la fois l'un des biens les plus précieux du républicain tout comme son principal outil de lutte contre les infamies menaçant la Nation Bleue.
- Armure de combat runique: Faite en adamantine, l'armure runique d'Arakyel le protège de toutes les menaces qui oseraient venir s'éclater sur lui, tout en lui assurant également une mitigation des potentiels dégâts que la magie pourrait lui occasionner. Il en prend grand soin, l'armure ayant été grandement financée par une autre Maison noble et demeurant un symbole de son statut
- Chevalière des Stormwind: Autre preuve de son statut d'héritier et de sa noblesse, la chevalière à son doigt permet à Arakyel de signer les différentes lettres qu'il écrit et de s'identifier lorsqu'il ne porte pas son armure. Image ICI.
Description physique et mentale
Description physique: Vêtu de son armure argentée et monté sur son destrier à la robe grise, Arakyel a tout du chevalier des contes que l'on se raconte au coin du feu. Fier, droit, l'homme démontre par son attitude une éducation exemplaire et un port altier particulièrement présent. Mesurant dans les un mètre quatre-vingt dix et possédant une musculature développée mais sèche, le républicain impose également de par sa silhouette. Possédant une chevelure relativement courte et souvent coiffée en bataille, une barbe vint renforcer les traits anguleux du centurion. Ses yeux, d'un vert possédant quelques éclats dorés, portent en eux l'histoire de nombreux conflits passés. Son nez est droit et vient habiter un visage dont la mâchoire carrée renforce l'air "bourru" du personnage. Sur son corps, on peut voir ici et là quelques cicatrices venir habiller notamment son torse. Vestiges de blessures reçues dans l'exercice de ses fonctions. A l'intérieur de sa cuisse gauche, une tâche de naissance vient habiller sa peau claire. Sa voix est quant à elle relativement grave et râpeuse, porteuse d'un sérieux et d'une expérience de vie particulièrement intense. Lorsqu'il marche, Arakyel adopte une démarche fière mais guerrière. Chaque pas semble à la fois lourd et rapide. Il ne se déplace pas pour parader, mais dans le but d'atteindre rapidement ses cibles. Marquée par la guerre, la silhouette de l'humain rappelle à tous l'éducation intense et la rigueur qui le définissent.
Description mentale: Ayant reçu une éducation rigoureuse et suivant des valeurs propres à sa famille, Arakyel est une personne loyale et franche. D'un naturel cependant spirituel et taciturne, le chevalier prend souvent le temps d'effectuer quelques retraites afin de se ressourcer et se reconnecter au monde qui l'entoure. Particulièrement patriote, le Républicain voit en la défense de son pays et le maintien de l'ordre des priorités absolues et s'il a vécu les derniers mois comme un véritable cauchemar éveillé, le centurion fait son maximum pour toujours placer la Nation Bleue au dessus du reste. Porteur d'un héritage de militaires et membres de la grande Armada, le membre de la grande armée républicaine cherche constamment à se dépasser et neutraliser toutes les menaces qui se présenteraient à lui. Spécifiquement, le guerrier s'est spécialisé dans la traque et l'élimination des mages qui chercheraient à nuire à sa nation, engageant toute sa centurie dans ce sens. Traumatisé par les événements de Kaizoku, il n'est pas rare qu'Arakyel fasse des cauchemars où il se repasse la bataille et voit la plupart de ses amis tomber sous les coups de ses anciens frères d'armes ou des sorcières de l'Assemblée. Pour le reste, l'humain aux cheveux châtains reste courtois dans la plupart des situations et il est très rare de l'entendre être grossier ou insultant. Il se plaît également à vivre paisiblement et apprécier la peinture et la musique. Beaucoup pourraient le penser "tête dans les nuages" ou trop pensif, mais il s'agit aussi en vérité d'un moyen pour lui de ne pas subir tout le poids de la pression qui pèse sur lui. Que ce soit en raison de son travail ou bien le fait qu'il soit enfant unique et seul héritier de sa famille, même s'il en reste parfaitement conscient.
Description mentale: Ayant reçu une éducation rigoureuse et suivant des valeurs propres à sa famille, Arakyel est une personne loyale et franche. D'un naturel cependant spirituel et taciturne, le chevalier prend souvent le temps d'effectuer quelques retraites afin de se ressourcer et se reconnecter au monde qui l'entoure. Particulièrement patriote, le Républicain voit en la défense de son pays et le maintien de l'ordre des priorités absolues et s'il a vécu les derniers mois comme un véritable cauchemar éveillé, le centurion fait son maximum pour toujours placer la Nation Bleue au dessus du reste. Porteur d'un héritage de militaires et membres de la grande Armada, le membre de la grande armée républicaine cherche constamment à se dépasser et neutraliser toutes les menaces qui se présenteraient à lui. Spécifiquement, le guerrier s'est spécialisé dans la traque et l'élimination des mages qui chercheraient à nuire à sa nation, engageant toute sa centurie dans ce sens. Traumatisé par les événements de Kaizoku, il n'est pas rare qu'Arakyel fasse des cauchemars où il se repasse la bataille et voit la plupart de ses amis tomber sous les coups de ses anciens frères d'armes ou des sorcières de l'Assemblée. Pour le reste, l'humain aux cheveux châtains reste courtois dans la plupart des situations et il est très rare de l'entendre être grossier ou insultant. Il se plaît également à vivre paisiblement et apprécier la peinture et la musique. Beaucoup pourraient le penser "tête dans les nuages" ou trop pensif, mais il s'agit aussi en vérité d'un moyen pour lui de ne pas subir tout le poids de la pression qui pèse sur lui. Que ce soit en raison de son travail ou bien le fait qu'il soit enfant unique et seul héritier de sa famille, même s'il en reste parfaitement conscient.
Histoire ou test-rp
Chapitre I: Naissance d'un héritier
Le jour de la naissance d'Arakyel, les cloches du domaine d'Aubeclaire se mirent à sonner en cœur. Pour les républicains de cette petite région de la Nation Bleue, la mise au monde du futur héritier de la famille Stormwind arrivait de manière providentielle. Cela faisait plusieurs années que Joséphine et Konrad tentaient de mettre au monde un enfant. Mais si les nombreuses expéditions et la lutte contre les pirates prenait énormément de temps au paternel du nouveau-né, beaucoup avaient craint la non fertilité de la mère qui peinait à tomber enceinte. A présent, tous pouvaient se réjouir, la maison Stormwind allait perdurer. Malheureusement, cet événement bienheureux fut aussi teinté de tristesse lorsque Joséphine perdit la vie après l'avoir donnée. Ne survivant pas à son accouchement, la mère d'Arakyel lui offrit le plus beau des cadeaux avant de disparaître. Ainsi, les premières larmes lâchées par le nouveau né démontraient à la fois la douleur de l'air comprimant ses poumons pour la première fois, ainsi que le deuil de sa génitrice.
Quelques années plus tard, le jeune héritier était devenu un garçon sage et renfermé. Etudiant avec attention les cours de son précepteur, l'enfant passait le reste de son temps libre à courir dans la cour du château de son père, naviguant entre les différents employés de maison et autres palefreniers. Dès qu'il en eut l'occasion, Arakyel commença à escalader les différentes structures de la zone, observant le domaine sous un regard nouveau. S'il n'était pas très expressif, le futur centurion semblait rêveur et appréciateur des paysages sur lesquels ses yeux se posaient. Ainsi, rapidement, le jeune héritier commença à développer une dualité entre sa soif d'exploration et de rêverie, et la rigueur de son éducation et de ses entraînements. Lui furent inculquées les valeurs de la République, les lettres, les chiffres... Tout ce qui devait faire de lui un futur dirigeant de sa famille. Quand ses premières années d'études passèrent enfin, un nouveau précepteur lui fut attitré dans le domaine afin de participer aux quatre années d'école obligatoires. La famille Storwind possédait certes une bonne fortune et s'associait aux maisons nobles républicaines mais elle ne possédait pas le même niveau d'influence que les grandes maisons. De fait, Arakyel fut forcé de se mêler quelque temps aux autres habitants de son domaine, pour son plus grand plaisir. S'en suivirent alors des années de découverte pour l'humain, qui prit également connaissance des liens de sa famille avec la Grande Armada et l'art de naviguer. Un sujet qui intéressait l'enfant d'un point de vue intellectuel, mais qui ne l'enchantait pas autant que son père l'aurait voulu.
Chapitre II: Un seul mot d'ordre: l'entrainement
Arrivant à l'adolescence, Arakyel commença à intensifier ses différents exercices physiques et mentaux. Cherchant à faire de son fils unique un symbole de droiture, Konrad apprit à son fils à manier l'épée et le bouclier. L'entraînement était intense, cruel, et chaque faux pas de l'adolescent se voyait corrigé par des frappes brutales et des ecchymoses lui rappelant ses erreurs. En complément de ces cours, le jeune homme commença à suivre des cours de langue et de littérature, en apprenant plus sur l'histoire de sa famille et son rôle dans l'armée et la marine républicaine. Une histoire pleine de victoires, et d'honneur. Un symbole national qui renforça d'autant plus le patriotisme républicain de l'humain qui, à l'aube de ses quinze ans, fut inscrit dans un cursus de l'académie MAGIC. Cette inscription ne vint pas avec légèreté, tant le coût était important. Aussi, Arakyel prit cette entrée à l'université comme un nouveau poids qui vint alourdir ses épaules. Il obtiendrait son diplôme et rendrait l'investissement rentable. Quand le choix lui fut proposé de choisir son domaine, le futur centurion se décida à suivre le cursus des stratégies militaires magiques, se spécialisant au grand dam de son paternel dans les domaines de la GAR, à savoir l'entraînement physique et le combat.
Les premières années à l'université ne furent pas évidentes. S'il était bon dans son domaine, Arakyel manquait de don par rapport à ses camarades. Il n'était pas le plus fort, ni le plus agile, ni le plus rapide. Il n'avait en vérité pour lui que son endurance et son mental. Il le savait, seules sa résilience et son abnégation lui permettraient, peut être, d'atteindre le niveau des autres étudiants. Ainsi, ses journées s'enchainaient, démultipliant les bleus, les coups reçus, et les moqueries. A plusieurs moments, l'héritier des Stormwind aurait pu craquer. Il aurait pu céder et insulter, faire des coups bas. Mais il tint bon. Il demeura stoïque face aux remarques des autres étudiants. Et là où ils profitaient de temps libre et de sorties diverses. Arakyel s'entraînait. Encore, et encore. Sa magie ne s'éveillait pas, mais il continuait. Les jointures de ses doigts craquaient à force de serrer le manche de son épée, ses muscles tiraient sans relâche. Le dos de ses mains se craquela à force de frapper les mannequins de bois. Mais toujours rien. A part l'acharnement. La pluie ne l'arrêtait pas, le vent non plus. Il s'entrainait à poids de corps, continuant les exercices physiques. Son corps changeait, apprenant à mieux encaisser la fatigue et les coups. Sa musculature se développait peu à peu, non pas pour devenir belle mais pour être efficace. Et puis, un jour, alors qu'il frappait encore un des mannequins d'entraînement, son poing se déplaça bien plus rapidement qu'il ne l'avait pensé et, au contact avec le bois, une gigantesque bourrasque de vent se déchaîna et lacéra entièrement l'objet jusqu'à ne laisser que des copeaux de bois sombrer dans la boue. Haletant, épuisé, trempé... Arakyel souriait. Sa magie s'était éveillée. Et une nouvelle étape de son entraînement pouvait débuter.
Chapitre III: La Grande Armée Républicaine
Les dernières années à l'université furent bien plus agréables pour le futur chevalier qu'avant l'éveil de ses pouvoirs. Continuant ses nombreux entraînements et le renforcement de son corps, Arakyel s'efforça de maîtriser autant qu'il le put ses nouvelles capacités. De l'élève en difficulté et acharné, il devint l'un des éléments les plus brillants de sa promotion grâce à ses efforts continus. Quand arriva enfin la dernière année de son cursus et la validation de ce dernier, l'humain était devenu un guerrier accompli et prêt à se battre pour la République. Ses professeurs, impressionnés par son acharnement et sa résilience, lui proposèrent de continuer son cursus en tant qu'étranger au sein de l'académie militaire de Drakstrang. Si le désir de s'améliorer était présent chez le jeune homme, son souhait de servir son pays fut plus fort et il rejeta la proposition, intégrant ainsi rapidement la seconde légion républicaine.
S'il rompait avec la tradition maritime de sa famille, le jeune homme reçut tout de même les félicitations de son père qui lui offrit les armes emblématiques de sa famille. Ainsi armé de son épée et de son bouclier, le nouveau soldat républicain fut prêt à entamer sa nouvelle vie militaire. Les classes furent faites rapidement, aisément, puis enfin le service véritable débuta. Et les premières missions furent... Décevantes. Rêvant de gloire et de combat, le républicain se confronta à la paisible tranquillité de la Nation Bleue. Dans les terres, l'armée se voyait utilisée comme une force de maréchaussée. Comme une assurance de maintien de l'ordre qui servait aux endroits où l'office républicaine ne pouvait agir. De fait, Arakyel commença des missions d'assistance à la population. Et si le manque d'action le déstabilisa dans un premier temps, cette expérience permit au chevalier de ne pas sombrer dans l'arrogance et de demeurer humble. Il n'était pas le personnage principal d'un quelconque roman, seulement un homme servant son pays et sa famille. Assagi par le contact avec la population, le guerrier n'e se laissa cependant pas encroûter. Quand il ne sortait pas de son fort pour se rendre en divers endroits, Arakyel continuait de s'entraîner et de défier ses camarades pour s'assurer d'être toujours en forme. Et cette volonté ne passa pas inaperçue. On le nomma rapidement capitaine, plaçant une dizaine d'hommes sous son commandement. Honoré, le chevalier tenta d'inculquer à ces derniers ses propres valeurs. Et ses idées furent contagieuses. Très vite, son escouade se démarqua des autres par son sens du devoir et son honneur. Traquant les criminels de provinces pour les mener à la justice et protégeant la population, le chevalier remporta ses premiers combats et reçut ses premières blessures. Et enfin, quelques années plus tard, une mission capitale lui tomba dessus.
Ayant subtilisé de nombreux biens appartenant à la famille Wessex, une branche du réseau criminel républicain était allé se terrer dans un fort abandonné, près des forêts de Justice. Menant ses hommes dans une opération d'infiltration, Arakyel lança un assaut nocturne et parvint à neutraliser avec brio l'entièreté du fort et des malfrats. En sous nombre mais profitant de l'effet de surprise, les membres de la Grande Armée sortirent victorieux de cet affrontement et purent ainsi récupérer tout le matériel volé à l'une des plus grandes maisons de la République. Félicité pour son courage et sa maîtrise, il fut décidé de le nommer centurion, et de le réaffecter dans l'un des bastions républicains, dans les montagnes près de Courage. Ainsi, le capitaine devint centurion.
Chapitre IV: Acier et Chaos
Revenant au domaine d'Aubeclaire pour célébrer sa promotion, Arakyel reçut tous les honneurs que sa famille pouvait lui accorder. Banquet, festivités diverses, et cadeaux. S'il ne désirait pas spécifiquement recevoir quoique ce soit pour cet "honneur", le chevalier apprécia tout de même la fierté de son paternel et la réaction des habitants de la région. Au cours de la soirée, le républicain rencontra sa première cuite, et le lendemain sa première gueule de bois. Mais si l'humour vint saisir le jeune homme quant à sa situation, les propos de son père qui suivirent marquèrent une nouvelle dissociation entre l'héritier des Stormwind et son paternel. Ce dernier, vieillissant, souhaitait voir son fils marié, et une progéniture arriver. Là où Arakyel lui, se voyait encore mener bataille pour le compte de la Nation Bleue. Les mots échangés furent dures, violents même. Mais finalement, les deux hommes finirent par s'accorder encore un peu de temps. Arakyel, après tout, était encore dans sa vingtaine même s'il approchait de la fin de cette dernière. Continuant donc les célébrations de sa nomination, Konrad mena son fils dans l'armurerie familiale, et lui présenta sa nouvelle armure. Si cette dernière avait été initialement fournie pour son nouveau poste, l'acier en adamantine avait été offert en remerciement et forgé par la famille Wessex. Sentant un immense honneur d'avoir une des plus grandes maisons de la République qui le remerciait de son travail, le chevalier se sentit investi d'une mission particulière à l'encontre de cette dernière. Comme une dette silencieuse, pour rendre honneur à ceux qui, pourtant, le récompensaient pour son œuvre. C'est donc ainsi que le centurion enfila ses nouvelles protections puis, après un au revoir avec son père, repartit en direction de son nouveau lieu de travail.
Les années qui suivirent furent marquées par de nombreuses missions de protection pour le compte de la SSG et les différentes entreprises républicaines. Fier et menant ses troupes avec stratégie, Arakyel faisait en sorte de toujours préserver la vie de ses hommes. Si la mission importait, ses hommes n'étaient pas des pions simplement sacrifiables. Cela, en plus de ses capacités martiales, attirait la sympathie de celles et ceux se battant sous son autorité. A mesure que le temps passa, le républicain commença à s'attaquer à la plus grande menace qui frappait la République. La pègre et les différents syndicats du crime qui officiaient sur le territoire. Multiples missions de "nettoyage", arrestations, protection de personnalités... Les missions de sa centuri étaient aussi variées que nombreuses. C'est d'ailleurs dans le cadre de l'une de ses missions que le centurion fut temporairement affecté à Kaizoku suite à son annexion. Lutter contre le reste de la piraterie. Il y avait là dedans une ironie certaine que le soldat n'ignorait pas, compte tenu de l'historique maritime de sa famille. Puis, lors d'une nuit de juillet... L'enfer se déchaîna devant ses yeux.
Si le combat en lui-même était horrible, Arakyel assista impuissant au déchaînement de puissances magiques qui dépassaient tout entendement. Pris à la gorge par ce sentiment d'impuissance, le centurion avait l'impression de n'être qu'un insecte naviguant parmi les puissants. Et s'il pouvait habituellement compter sur ses hommes pour combler ses lacunes, Arakyel sentit l'effroi étreindre son cœur lorsque le lieutenant de la troisième légion, Labienus, mit en place sa trahison. Une très grande partie des membres de la GAR qui accompagnaient l'héritier des Stormwind trouva ainsi la mort, poignardés par ceux qu'ils appelaient quelques instants plus tôt leurs frères. Le combat s'intensifia encore un peu alors que le républicain tentait de trouver ses marques. Pirates, traîtres... Forces abjectes déchaînant des pouvoirs colossaux... Le chaos régnait tout autour de lui, et il ne pouvait rien y faire. A mesure que le conflit avança, le centurion se sentit perdre pied. Manquer de souffle. Et comme lors de ses premières années à MAGIC, il se sentit dépassé. Réorientant ses hommes, il tenta de faire ce qu'il avait toujours fait. Représenter l'égide de la République, et assister les civils. Ainsi, il ordonna l'évacuation de la ville, la sécurisation des lieux alors que Fieracier combattait l'amiral pirate. Que le traître faisait des siennes et que des nuages pestilentiels tombaient depuis les bateaux adverses... Mais un nouveau déchaînement de violence le ramena encore à la triste réalité. Un rayon lumineux, destructeur, qui vint balayer sans la moindre pitié une partie de la ville... Et le reste de ceux qui le suivaient encore. Quelque chose se brisa, à ce moment, dans l'esprit du soldat. Et quelque chose fit son apparition. Une nouvelle résilience. Une nouvelle volonté. La magie ainsi déchaînée était un fléau. Et il fallait l'arrêter. À tout prix. Rassemblant le peu de survivants sous son commandement, le centurion retourna sur le champ de bataille une nouvelle fois, et combattit avec hargne les traîtres à la République et l'Assemblée. Malheureusement, le bretteur n'assista pas à la fin des combats. Touché en plein torse par une frappe adverse, la lame qui s'enfonça dans son torse manqua de peu son cœur, le forçant à stopper les combats tandis qu'il tombait dans l'inconscience. Il fut donc évacué, défait et vaincu, de l'île qui se voyait par la suite partiellement dévorée par la lave. A son réveil, il n'eut personne pour l'accueillir. Personne à part les quelques hommes qu'il lui restait. Et pour la première fois de sa vie, Arakyel s'en voulut. Il avait été faible. Trop. Et plus jamais il ne le serait.
Chapitre V: Reconstruction
Les premiers jours qui suivirent le réveil d'Arakyel furent particulièrement compliqués. Victimes de cauchemars et de visions post-traumatiques, le centurion revoyait sans cesse ses hommes mourir ainsi que l'enfer de la bataille. Pourtant, le "miraculé de Kaizoku" ne se laissa pas abattre et décida de rebondir. Il avait assisté à un déchaînement de puissance inouï et il se jura de ne plus jamais laisser de telles magies opérer sans contrôle. Pourtant, il n'était plus en état de faire grand chose, alité et gavé de lait de pavot. Son propre potentiel magique semblait avoir grandement diminué. Il le sentait, les forces lui manquaient. Alors, il quitta son lit un matin, pour reprendre la marche. Puis, la marche redevint course à pied. Ce qui était auparavant devenu pénible redevint facile. Son corps s'adapta, encore, sous la rigueur de l'entraînement et de l'abnégation. Au cours de ce rétablissement, de cette reprise de force, le républicain se découvrit une nouvelle passion pour les promenades et autres moments proches de ce qu'il faisait en étant enfant. Des explorations de territoires "sauvages" où la nature avait encore plus de droits que l'espèce humaine. Il se sentait, au milieu de ces territoires, comme reconstruit. Il n'y avait là que des terres certes gorgées de magie mais pleines de quiétude, de sérénité. Ainsi, ces terrains furent son choix de prédilection lorsqu'il commença à reprendre des forces. Des entraînements rigoureux, au milieu de nul part, afin de regagner ses forces et devenir meilleur.
Au bout de quelques mois, le centurion avait retrouvé de sa superbe. Réaffecté dans son bastion près de Courage, le guerrier ne cessa cependant pas ses entraînements quotidiens. Au contraire, ces derniers s'intensifièrent. Se renseignant via son réseau de connaissances et ses anciens camarades de l'académie magique, le républicain commença une nouvelle série d'exercice afin d'apprendre à son corps une nouvelle façon d'utiliser son mana. Il ne devait plus le déployer pour créer, alimenter, détruire, mais annuler la magie environnante. Faisant venir à lui différents mages de lumière, le centurion ordonna des exercices "réels" où ces derniers devaient lui lancer divers sorts. Les débuts furent... Peu concluants. Écchymoses, éraflures, blessures diverses et variées. Comme autrefois, son corps n'acceptait pas de suivre sa volonté. A plusieurs reprises, par frustration, le chevalier manqua de tout laisser tomber. D'accepter, une nouvelle fois, de n'être que le personnage secondaire d'un récit plus grand. Mais chaque fois, alors qu'il se trouvait au bord du gouffre, le soldat observait la marque sur son torse, et sa volonté s'embrasait de nouveau.
Un jour, au cours d'un énième entraînement, Arakyel put enfin altérer la magie qui parvenait jusqu'à lui. Tourbillonnant dans des sillons "aériens", les sorts se dissipaient presque aussi rapidement qu'ils avaient été crées. Cette zone "d'anti magie" apparaissait pour le chevalier comme une victoire sur sa propre destinée. A présent, il avait les moyens de combattre les magies les plus insidieuses. Même s'il restait conscient que les déchainements les plus virulents lui seraient mortels, le bouclier de la République se fit la promesse de tout faire pour trouver un moyen de neutraliser les torrents magiques qui se déchainaient lors des batailles les plus atroces.
Chapitre VI: Liberté
De nouveaux mois passèrent alors. Les jeux politiques, habituels en République, vinrent chambouler l'esprit collectif avec diverses campagnes se déroulant ici et là. Une nouvelle vice-présidente fut nommée, un nouveau maire à Courage également. Ces changements, plus que bienvenus, laissèrent pourtant le centurion relativement indifférent. Non pas car il s'en moquait, au contraire, du sang neuf pour la ville portuaire républicaine était selon lui une véritable opportunité, mais plutôt car ses occupations se multipliaient. Accentuant son travail contre la pègre et les ennemis intérieurs, notamment l'Assemblée, le centurion cherchait à présent à neutraliser toutes les menaces qui pouvaient se présenter à la Nation Bleue. Petit à petit, son zèle augmenta ainsi que son patriotisme. Son code moral se forgea à mesure des opérations de maintien de l'ordre où il se remit à côtoyer l'office républicaine dans des missions communes. La création des Effraies ne l'intéressa pas véritablement, ne cherchant pas à intégrer un bataillon d'élite. Pour lui, les forces spécialisées étaient efficaces mais inutiles si elles œuvraient trop indépendamment des forces régulières.
Outre ces missions, le chevalier recommença à explorer la République et plus spécifiquement les environs de Courage. Il recruta de nouveaux hommes dans sa centurie et échangea d'autant plus avec son colonel et, les cas échéant, directement avec son lieutenant. La seconde légion avait du pain sur la planche et même s'il n'en était pas à la tête, Arakyel savait qu'il avait un rôle à jouer. La fin d'année passa alors, préparant silencieusement un nouvel événement dévastateur pour la République: la bataille de Liberty.
S'il ne put y participer en raison de son affectation à la sécurisation des environs de Courage, le membre de la Grande Armée observa avec effroi les mêmes déchaînements de violence qu'il avait aperçu à Kaizoku. Enragé de ne pouvoir aider sur le terrain, le chevalier demanda à se rendre directement sur place une fois la bataille achevée afin d'assister la population. Avant de, finalement, revenir à son post habituel. A présent, le centurion attend, tout en continuant son entraînement.
Et si la mort de Mirelda et de la vice-présidente pouvait paraître aux yeux des détracteurs comme une preuve de faiblesse. Arakyel lui, refusait de voir la chose ainsi. Car tant qu'un républicain vivrait, alors la Nation Bleue resterait debout à jamais.
Groupes d'intérêts
- SSG: De par l'héritage de ses parents, Arakyel s'intéresse plus ou moins à l'entreprise commerciale et assure de temps en temps des missions de protection pour cette dernière lorsque des mandats sont faits pour.
- Banque des chaînes: Comme tout bon Républicain, et surtout membre d'une famille noble, le centurion possède des fonds dans la banque populaire de la Nation Bleue.
- La pègre: Détestant au plus haut point la pègre et tous les réseaux criminels rongeant la République, Arakyel se fait un but personnel d'éliminer toutes les traces de corruption qui touchent son pays.
- Banque des chaînes: Comme tout bon Républicain, et surtout membre d'une famille noble, le centurion possède des fonds dans la banque populaire de la Nation Bleue.
- La pègre: Détestant au plus haut point la pègre et tous les réseaux criminels rongeant la République, Arakyel se fait un but personnel d'éliminer toutes les traces de corruption qui touchent son pays.
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Pseudo : Deydreus, reroll de Violette
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Rang: D
My, my, qu'avons nous-là ?
Un soldat intègre, compétent, droit et fier. Voila qui va changer un peu le paysage de la République, à n'en point douter.
Te voici officiellement : Validé
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