2 participants
Page 2 sur 2 • 1, 2
Noble de La République
Arès B. Wessex
Messages : 178
crédits : 205
crédits : 205
Info personnage
Race: Humain x Elfe
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal-Mauvais
Rang: B
La fange. Voici le mot qu’avait choisi la Vice-Présidente de la République pour définir ce qui, autrefois, était une nation riche et florissante, malgré les idiots qui y vivaient. Comparer le Shoumeï à de la fange, c’était assez rude et, à vrai dire, Arès ne pouvait la contredire. Il ne portait déjà aucun amour envers le Reike, mais la nation des pro-Titan, c’était encore pire.
Cassant son visage elfique parfaitement froid, l’Exousia réussit à arracher un léger sourire au demi-elfe, accompagné d’un rictus. Non pas qu’il trouvât la situation amusante, mais bien parce qu’elle et lui était sur la même longueur d’onde. Rien d’étonnant, à vrai dire. Le Wessex était simplement plus extrémiste que son interlocutrice, rien de plus.
« Ce mot que vous prononcez là correspond parfaitement à la nation du Shoumeï. Et encore plus en l’état actuel. » Répondit le bâtard, tout en reprenant ses tons sérieux. De nouveau, son visage devint impassible, ne laissant aucun trait se mouvoir.
Ah, la Pègre. Un organisme complexe qui, malheureusement pour Arès, avait comme seul but de mettre à mal le pouvoir en place et, si nécessaire, de le faire tomber. Bien évidemment, le Wessex, grâce à son passé, connaissait le fonctionnement de ce réseau complexe, mais pas en profondeur. Il savait qu’il eût bon nombre d’ennemis, comme bon nombre d’alliés. Alors, comment répondre à la question de Koraki ? Comment faire pour s’attirer les faveurs du monde du crime ?
La solution était simple : dominer ce monde. Seulement, certaine chose l’en empêchait, notamment le fait d’être un Wessex et donc, d’avoir besoin d’être, d’une certaine manière, bien vu par le reste de sa famille qui, malheureusement, ne l’aimât déjà pas.
Les prunelles océaniques du bâtard Wessex glissèrent jusqu’au regard doré de son interlocutrice. Il prit le temps de savoureux une gorgée de son alcool, tout en réfléchissant aux éventuelles réponses qu’il pouvait apporter à la Vice-Présidente. Assis sur le canapé, le Maire tapa du pied, comme pour faire passer une certaine forme de stress. Une première action qui pourrait trahir ses pensées, bien que ce n’était qu’un simple réflexe humain.
« La Pègre, Dame Koraki. Pour être sûr que jamais le monde du crime essaie de faire tomber le pouvoir en place, c’est simplement d’aller en leur sens. Dans un premier temps, il faudra que je m’assure des bonnes faveurs des potentats de la Pègre. Établir des accords qui seront gagnants pour la Mairie comme pour la Mafia. Besoin d’avoir le champ libre sur telle ou telle entrée de la ville à un moment X ou Y ? Pas de problème, les gardes seront miraculeusement absents au moment du passage. » Argumenta le Wessex, tout en continuant de réfléchir.
« L’argent est le nerf de la guerre également. Je suis riche et, par chance, directeur d’une compagnie maritime. Il me suffit de conclure certains contrats avec les potentats et, le tour est joué. Imaginez une seconde que le Port Blaiddyd soit la plateforme tournante de la Pègre, alors que ce lieu appartient au Maire. Qui viendra fouiller ici, les Officiers ? Non. Les incapables du SCAR ? Non plus. » Ajouta-t-il, souriant brièvement, manière de montrer la confiance qui l’habitait.
« L’argent, Dame Exousia. Un mot, la résolution d’un problème. Si la noblesse et l’opinion publique ne sont pas achetables, la Mafia elle, oui. Et avec les Protecteurs d’Ébènes dans les Offices Républicaines, je suis certain de pouvoir diriger comme bon me semble cette institution. Qu’en pensez-vous, Koraki ? » Demanda Arès, dissipant son sourire.
Son regard jongla ensuite entre le brasier sévissant dans sa cheminée, puis le regard d’or de la Vice-Présidente. Il savait que Koraki était une partisane de la Pègre, normale, elle lui avait cédé son entreprise quelques minutes plus tôt. En une semaine, le Wessex était passé de directeur d’entreprise, à Maire et, à partisan de la Pègre possédant déjà une certaine puissance. Qui l’eût cru ?
« Et vous, Koraki. Puis-je me permettre de vous demander comment avez-vous réussi à contenir la Pègre durant votre mandat à la Mairie de Courage ? J’imagine que vos maisons à catins vous ont pas mal aidés, bien entendu. Mais, il n’y a pas que ça, je me trompe ? Vous êtes sans aucun doute l’exemple à suivre pour une réussite dans une carrière de Maire. » Avoua-t-il, laissant désormais son regard mirer le brasier dans la cheminée.
Cassant son visage elfique parfaitement froid, l’Exousia réussit à arracher un léger sourire au demi-elfe, accompagné d’un rictus. Non pas qu’il trouvât la situation amusante, mais bien parce qu’elle et lui était sur la même longueur d’onde. Rien d’étonnant, à vrai dire. Le Wessex était simplement plus extrémiste que son interlocutrice, rien de plus.
« Ce mot que vous prononcez là correspond parfaitement à la nation du Shoumeï. Et encore plus en l’état actuel. » Répondit le bâtard, tout en reprenant ses tons sérieux. De nouveau, son visage devint impassible, ne laissant aucun trait se mouvoir.
Ah, la Pègre. Un organisme complexe qui, malheureusement pour Arès, avait comme seul but de mettre à mal le pouvoir en place et, si nécessaire, de le faire tomber. Bien évidemment, le Wessex, grâce à son passé, connaissait le fonctionnement de ce réseau complexe, mais pas en profondeur. Il savait qu’il eût bon nombre d’ennemis, comme bon nombre d’alliés. Alors, comment répondre à la question de Koraki ? Comment faire pour s’attirer les faveurs du monde du crime ?
La solution était simple : dominer ce monde. Seulement, certaine chose l’en empêchait, notamment le fait d’être un Wessex et donc, d’avoir besoin d’être, d’une certaine manière, bien vu par le reste de sa famille qui, malheureusement, ne l’aimât déjà pas.
Les prunelles océaniques du bâtard Wessex glissèrent jusqu’au regard doré de son interlocutrice. Il prit le temps de savoureux une gorgée de son alcool, tout en réfléchissant aux éventuelles réponses qu’il pouvait apporter à la Vice-Présidente. Assis sur le canapé, le Maire tapa du pied, comme pour faire passer une certaine forme de stress. Une première action qui pourrait trahir ses pensées, bien que ce n’était qu’un simple réflexe humain.
« La Pègre, Dame Koraki. Pour être sûr que jamais le monde du crime essaie de faire tomber le pouvoir en place, c’est simplement d’aller en leur sens. Dans un premier temps, il faudra que je m’assure des bonnes faveurs des potentats de la Pègre. Établir des accords qui seront gagnants pour la Mairie comme pour la Mafia. Besoin d’avoir le champ libre sur telle ou telle entrée de la ville à un moment X ou Y ? Pas de problème, les gardes seront miraculeusement absents au moment du passage. » Argumenta le Wessex, tout en continuant de réfléchir.
« L’argent est le nerf de la guerre également. Je suis riche et, par chance, directeur d’une compagnie maritime. Il me suffit de conclure certains contrats avec les potentats et, le tour est joué. Imaginez une seconde que le Port Blaiddyd soit la plateforme tournante de la Pègre, alors que ce lieu appartient au Maire. Qui viendra fouiller ici, les Officiers ? Non. Les incapables du SCAR ? Non plus. » Ajouta-t-il, souriant brièvement, manière de montrer la confiance qui l’habitait.
« L’argent, Dame Exousia. Un mot, la résolution d’un problème. Si la noblesse et l’opinion publique ne sont pas achetables, la Mafia elle, oui. Et avec les Protecteurs d’Ébènes dans les Offices Républicaines, je suis certain de pouvoir diriger comme bon me semble cette institution. Qu’en pensez-vous, Koraki ? » Demanda Arès, dissipant son sourire.
Son regard jongla ensuite entre le brasier sévissant dans sa cheminée, puis le regard d’or de la Vice-Présidente. Il savait que Koraki était une partisane de la Pègre, normale, elle lui avait cédé son entreprise quelques minutes plus tôt. En une semaine, le Wessex était passé de directeur d’entreprise, à Maire et, à partisan de la Pègre possédant déjà une certaine puissance. Qui l’eût cru ?
« Et vous, Koraki. Puis-je me permettre de vous demander comment avez-vous réussi à contenir la Pègre durant votre mandat à la Mairie de Courage ? J’imagine que vos maisons à catins vous ont pas mal aidés, bien entendu. Mais, il n’y a pas que ça, je me trompe ? Vous êtes sans aucun doute l’exemple à suivre pour une réussite dans une carrière de Maire. » Avoua-t-il, laissant désormais son regard mirer le brasier dans la cheminée.
Affilié à la République
Koraki Exousia
Messages : 710
crédits : 8503
crédits : 8503
Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
Posant doucement son verre sur une petite table proche, la Vice-présidente y apposant également sa main avec une délicatesse presque calculée. Tandis qu'Arès poursuivait son discours, ses doigts commencèrent à tapoter le plateau, d'abord lentement, puis à un rythme de plus en plus soutenu. Chaque tapotement résonnait légèrement dans la pièce, un son discret mais constant qui semblait marquer le passage du temps.
Ce n'était pas un signe d'agacement, mais de réflexion. Son esprit s'activait, analysant chaque mot du Maire, chaque inflexion de sa voix, écoutant attentivement, absorbant ses arguments tout en cherchant des failles dans sa logique. Ses yeux étaient fixés sur lui, mais son regard semblait voir au-delà, comme si elle scrutait les ramifications invisibles de ses paroles.
Il parlait avec conviction, mais plus il s'exprimait, plus Koraki sentait monter en elle un désaccord fondamental. Ses doigts, tapotant toujours le plateau de la table, étaient le seul indice extérieur de cette opposition intérieure. Elle ne pouvait s'empêcher de réfléchir à des alternatives, à des stratégies plus subtiles et efficaces que celles proposées par son interlocuteur.
Dans sa posture, dans ce mouvement rythmé de ses doigts, Koraki incarnait une femme qui, malgré les apparences de calme et de contrôle, se préparait déjà à réorienter la conversation, à imposer sa vision des choses. Elle savait qu'il lui faudrait bientôt intervenir, mais pour l'instant, elle laissait Arès terminer.
Laissant ses pensées vagabonder vers la Pègre, qu’ Arès décrivait comme un conclave menaçant cherchant à renverser le pouvoir en place, elle en conclut que cette vision était simpliste et erronée. La Pègre, avec ses ramifications tentaculaires et son influence silencieuse, n'était pas un ennemi du gouvernement, mais plutôt une ombre omniprésente qui prospérait dans les failles du pouvoir.
Elle se rappelait des conversations murmurées dans les ruelles sombres, des accords secrets scellés dans des arrière-salles enfumées. La Pègre ne cherchait pas à se substituer au pouvoir en place, mais à le maintenir à un niveau d'ingérence minimal. Quel intérêt auraient les potentats de la mafia à se faire gouverneurs quand ils étaient plus puissants dans l'ombre ? Leur force résidait dans leur invisibilité, dans leur capacité à manipuler les fils de la société sans jamais être vus.
Koraki savait que la Pègre prospérait lorsque le pouvoir en place était faible et corrompu, quand les gouvernants étaient trop occupés par leurs propres querelles pour remarquer les mouvements subtils de ceux qui opéraient en marge de la loi. La Pègre était une force stabilisatrice dans son propre chaos, une entité qui s'assurait que les véritables maîtres du jeu restaient dans l'ombre, intouchables et insaisissables.
- Donc, si je résume votre idée, vous allez les enrichir et espérer qu’ils tiendront parole en attendant que vous les doubliez ? Nous parlons de la Pègre, Arès : l’argent n’est pas un problème pour eux. Surtout que maintenir des accords dans la durée avec eux vous affaiblira. Ils pourront s’en servir contre vous lorsque vous chercherez à les affaiblir, sapant votre autorité autant que votre image. Traiter avec eux n’est une bonne idée qu’à court terme.
Elle se redresse légèrement, sa main quittant la table après un dernier tapotement qui marque la fin de sa réflexion. Elle plonge son regard dans celui de son interlocuteur, ses yeux brillant d'une lueur déterminée. Prenant une profonde inspiration, elle commença à parler, sa voix mesurée mais ferme.
- Arès, permettez-moi de vous expliquer comment j'ai réussi, durant mon mandat, à mettre la pègre un minimum à genoux. La clé de ma stratégie n'était pas la force brute ou l'intimidation directe, non. C'était le trafic d'information. J'ai utilisé mon réseau pour obtenir toutes les informations possibles sur les potentats de la pègre. Chaque secret, chaque transaction, chaque trahison. Rien ne m'échappait.
Plus elle parlait, plus on pouvait sentir l’exaltation que ses souvenirs ravivés lui procurait.
- Comment ai-je obtenu ces informations ? continua-t-elle. - La réponse est simple : il ne faut pas simplement observer les événements, il faut en disposer. J'ai placé des informateurs à des positions stratégiques, héritiers de l’époque où je faisais moi-même partie de cette danse, des hommes et des femmes que personne ne soupçonnait. Ils ne se contentaient pas de rapporter ce qu'ils voyaient ; ils manipulaient les événements eux-mêmes. J'ai semé la discorde et créé des situations où leurs secrets les plus sombres remontaient à la surface. Et chaque fois que l'un d'entre eux pensait être en sécurité, une nouvelle information le faisait tomber.
Elle éclate d’un bref rire, un sourire de satisfaction se dessinant sur ses lèvres.
- Il ne s’agit pas seulement de savoir ce qui se passe, mais de contrôler ce qui se passe. De manipuler les événements à votre avantage, de faire en sorte que chaque mouvement de vos ennemis soit anticipé et retourné contre eux. C’est ainsi que j’ai maintenu un semblant de contrôle sur la pègre. En les laissant croire qu'ils pouvaient agir en toute impunité, alors que chaque action était surveillée, chaque plan connu avant même qu'il ne soit exécuté.
Elle fit un pas en arrière, croisant les bras devant elle, son regard toujours fixé sur lui.
- La vraie puissance, Monsieur le Maire, ne réside pas dans la force ou la peur, mais dans la connaissance et le contrôle des informations. C’est ainsi que nous pouvons non seulement affaiblir la pègre, mais la contrôler et, ultimement, la détruire.
Ce n'était pas un signe d'agacement, mais de réflexion. Son esprit s'activait, analysant chaque mot du Maire, chaque inflexion de sa voix, écoutant attentivement, absorbant ses arguments tout en cherchant des failles dans sa logique. Ses yeux étaient fixés sur lui, mais son regard semblait voir au-delà, comme si elle scrutait les ramifications invisibles de ses paroles.
Il parlait avec conviction, mais plus il s'exprimait, plus Koraki sentait monter en elle un désaccord fondamental. Ses doigts, tapotant toujours le plateau de la table, étaient le seul indice extérieur de cette opposition intérieure. Elle ne pouvait s'empêcher de réfléchir à des alternatives, à des stratégies plus subtiles et efficaces que celles proposées par son interlocuteur.
Dans sa posture, dans ce mouvement rythmé de ses doigts, Koraki incarnait une femme qui, malgré les apparences de calme et de contrôle, se préparait déjà à réorienter la conversation, à imposer sa vision des choses. Elle savait qu'il lui faudrait bientôt intervenir, mais pour l'instant, elle laissait Arès terminer.
Laissant ses pensées vagabonder vers la Pègre, qu’ Arès décrivait comme un conclave menaçant cherchant à renverser le pouvoir en place, elle en conclut que cette vision était simpliste et erronée. La Pègre, avec ses ramifications tentaculaires et son influence silencieuse, n'était pas un ennemi du gouvernement, mais plutôt une ombre omniprésente qui prospérait dans les failles du pouvoir.
Elle se rappelait des conversations murmurées dans les ruelles sombres, des accords secrets scellés dans des arrière-salles enfumées. La Pègre ne cherchait pas à se substituer au pouvoir en place, mais à le maintenir à un niveau d'ingérence minimal. Quel intérêt auraient les potentats de la mafia à se faire gouverneurs quand ils étaient plus puissants dans l'ombre ? Leur force résidait dans leur invisibilité, dans leur capacité à manipuler les fils de la société sans jamais être vus.
Koraki savait que la Pègre prospérait lorsque le pouvoir en place était faible et corrompu, quand les gouvernants étaient trop occupés par leurs propres querelles pour remarquer les mouvements subtils de ceux qui opéraient en marge de la loi. La Pègre était une force stabilisatrice dans son propre chaos, une entité qui s'assurait que les véritables maîtres du jeu restaient dans l'ombre, intouchables et insaisissables.
- Donc, si je résume votre idée, vous allez les enrichir et espérer qu’ils tiendront parole en attendant que vous les doubliez ? Nous parlons de la Pègre, Arès : l’argent n’est pas un problème pour eux. Surtout que maintenir des accords dans la durée avec eux vous affaiblira. Ils pourront s’en servir contre vous lorsque vous chercherez à les affaiblir, sapant votre autorité autant que votre image. Traiter avec eux n’est une bonne idée qu’à court terme.
Elle se redresse légèrement, sa main quittant la table après un dernier tapotement qui marque la fin de sa réflexion. Elle plonge son regard dans celui de son interlocuteur, ses yeux brillant d'une lueur déterminée. Prenant une profonde inspiration, elle commença à parler, sa voix mesurée mais ferme.
- Arès, permettez-moi de vous expliquer comment j'ai réussi, durant mon mandat, à mettre la pègre un minimum à genoux. La clé de ma stratégie n'était pas la force brute ou l'intimidation directe, non. C'était le trafic d'information. J'ai utilisé mon réseau pour obtenir toutes les informations possibles sur les potentats de la pègre. Chaque secret, chaque transaction, chaque trahison. Rien ne m'échappait.
Plus elle parlait, plus on pouvait sentir l’exaltation que ses souvenirs ravivés lui procurait.
- Comment ai-je obtenu ces informations ? continua-t-elle. - La réponse est simple : il ne faut pas simplement observer les événements, il faut en disposer. J'ai placé des informateurs à des positions stratégiques, héritiers de l’époque où je faisais moi-même partie de cette danse, des hommes et des femmes que personne ne soupçonnait. Ils ne se contentaient pas de rapporter ce qu'ils voyaient ; ils manipulaient les événements eux-mêmes. J'ai semé la discorde et créé des situations où leurs secrets les plus sombres remontaient à la surface. Et chaque fois que l'un d'entre eux pensait être en sécurité, une nouvelle information le faisait tomber.
Elle éclate d’un bref rire, un sourire de satisfaction se dessinant sur ses lèvres.
- Il ne s’agit pas seulement de savoir ce qui se passe, mais de contrôler ce qui se passe. De manipuler les événements à votre avantage, de faire en sorte que chaque mouvement de vos ennemis soit anticipé et retourné contre eux. C’est ainsi que j’ai maintenu un semblant de contrôle sur la pègre. En les laissant croire qu'ils pouvaient agir en toute impunité, alors que chaque action était surveillée, chaque plan connu avant même qu'il ne soit exécuté.
Elle fit un pas en arrière, croisant les bras devant elle, son regard toujours fixé sur lui.
- La vraie puissance, Monsieur le Maire, ne réside pas dans la force ou la peur, mais dans la connaissance et le contrôle des informations. C’est ainsi que nous pouvons non seulement affaiblir la pègre, mais la contrôler et, ultimement, la détruire.
Noble de La République
Arès B. Wessex
Messages : 178
crédits : 205
crédits : 205
Info personnage
Race: Humain x Elfe
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal-Mauvais
Rang: B
Les tapotements incessants de son interlocutrice sur le plateau de la table résonnaient, d’un rythme précis, dans le crâne du bâtard des Wessex. Il le sentait, Koraki n’était pas spécialement en accord avec lui, mais, ce n’était pas forcément une surprise. Même si, de prime abord, les protagonistes semblaient sur la même longueur d’onde, il restait des politiciens et, en plus de cela, partisans de Courants Politiques différents.
Même avec ces différences et, une entente pas forcément possible, Arès voyait un certain potentiel en son interlocutrice et, il le savait, l’inverse était aussi exact. Sinon, pourquoi l’aurait-elle choisi pour la succéder à la ville de Courage, alors que des Conservateurs, il devait y en avoir plus d’un. Enfin, le demi-elfe attendait avec impatience les explications de Koraki, mais aussi la réponse à sa dernière question.
Les prunelles océaniques du nouveau Maire de Courage glissèrent sans plus tarder en direction du regard d’or de la Vice-Présidente, puis il se mit à attentivement l’écouter, d’une oreille affûtée. Aucun des mots qu’elle prononçait ne lui échappait. Tous étaient analysés pour que rien ne passât à la trappe, pour qu’aucune information importante n’échappât à Arès. Après tout, il n’était pas un grand partisan de la Pègre, il ne savait pas réellement comment elle fonctionnait. Pour lui, ce n’était qu’une bande de criminels sans foi ni loi dont on pouvait se jouer comme d’une marionnette.
Traiter avec eux était une mauvaise idée, comme l’indiquait Koraki. Arès le savait. Mais, laisser son image se faire salir, jamais il ne l’accepterait, c’était tout bonnement impossible. Il était Maire, il était un politicien Optimate en plus de cela. Il savait que l’image et l’opinion publique pouvaient faire de lui une personne aussi respectée que crainte.
Maintenant son regard dans celui de son interlocutrice, Arès se redressa dans son fauteuil, tout comme l’avait fait son interlocutrice, puis il joignit prestement ses mains sur ses jambes. Il réfléchit quelques secondes, avant d’en répondre à son interlocutrice.
« Je le sais et, ternir mon image, ma réputation, c’est certainement la dernière chose que je souhaite, croyez-moi, Madame la Vice-Présidente. Je suis prêt à mettre les grands moyens pour au moins réussir à calmer la Pègre Local. » Répondit le demi-elfe, tout en reportant son regard sur le brasier.
Désormais, le bâtard des Wessex était prêt à écouter le plus attentivement possible l’Exousia. Comme toujours, aucune parole ni aucune information ne lui échapperait. Cette rencontre était d’une haute importance, pour les deux parties. Il ne pouvait se permettre de montrer une seule seconde d’inattention face à son interlocutrice.
Bien, le moment qu’il attendait avec impatience était enfin venu. Koraki lui expliquait comment elle-même s’était jouée de la Pègre pour maintenir son pouvoir en place, sans jamais défaillir. Oh oui, il ne se gênerait pas pour lui prendre quelques idées. Après tout, comme Arès, Koraki avait intérêt à ce que le Wessex restât en place à la Mairie, non ? Et puis, Arès savait se montrer coopératif, lorsque le pouvoir et l’argent étaient mis en jeu. Encore plus loin que cela, il savait se montrer très coriace et fourbe. Il n’a pas acquis Wessex Maritime en enfilant des perles avec son paternel, après tout.
L’information. Nous y revoilà. C’était, évidemment, la clé de toute réussite dans la haute sphère, qu’elle soit républicaine ou reikoise. Arès le savait pertinemment et, bien évidemment, le régime des Forces Spéciales des Protecteurs d’Ébène n’était pas un projet qui passerait un jour à la trappe. Il allait être réalisé, sous peu, dès que sa milice personnelle sera dans les rangs de l’Office Républicaine. Mais pour le moment, ce n’était pas le cas.
Le bâtard des Wessex avait un grand nombre de stratégies et d’options à sa disposition pour calmer les ardeurs de la Pègre. Simplement, il ne pensait pas cela judicieux d’en parler directement ici, avec la Vice-Présidente. Quand bien même il savait que ses projets personnels correspondaient avec ceux de son interlocutrice.
Toujours en mirant le brasier présent dans la cheminée, Arès écoutait Koraki. Il laissa même un rictus appuyé lui échappait lorsque son interlocutrice éclata d’un bref rire. Le Maire se pencha directement en avant, appuyant ses coudes sur ses jambes, puis son menton sur ses mains, toujours en regardant les flammes danser devant lui.
« C’est impressionnant, Dame Exousia. Vous aviez toujours une longueur d’avance sur les potentats de la Pègre Locale et, c’est justement ce qui vous a permis de paraître aussi autoritaire devant le peuple. Je ne vous le cache pas, j’ai toujours eu un brin d’admiration pour vous. Ce n’est pas évident de monter à cette place, surtout lorsque nous ne sommes pas forcément un noble à la base. » Répondit le Maire de Courage, marquant une légère pause, tandis que son regard glissa en direction des prunelles de l’Exousia.
« L’information, je le sais, est la clé. Rien de mieux que de connaître tout ce qui peut être contraignant sur une personne, pour l’asservir. Je placerai, moi aussi, des pions sur l’immense échiquier qu’est la prestigieuse ville de Courage, pour tout savoir des potentats de la Pègre. Je le sais, ce ne sera pas simple. Je me contenterai de simplement suivre votre exemple, en y ajoutant une touche disons plus… personnelle ? Oui, c’est le bon mot. Je ne compte pas laisser la Pègre me prendre de haut, ce serait inacceptable pour un Wessex. Mais, comme tout, j’imagine qu’un réseau d’information ne se crée pas du jour au lendemain. Quand bien même, j’apprécie grandement notre arrangement, concernant votre réseau de maison close. Je suis certain qu’il me sera très utile dans ma quête, tout comme il l’a été pour vous, à n’en point douter. » Continua-t-il, laissant un bref sourire lui échapper.
« L’information, donc. Comptez sur moi, Dame Exousia. Avez-vous d’autres choses à voir avec moi ? » Questionna le bâtard des Wessex, avec une sincérité épatante, pour lui. Dès le lendemain, Arès lancerait une campagne de recrutement, pour alimenter son réseau personnel d’information et faire gonfler les rangs des Protecteurs d’Ébène. L’objectif était de faire de ce groupuscule, la milice la plus imposante de Courage.
Même avec ces différences et, une entente pas forcément possible, Arès voyait un certain potentiel en son interlocutrice et, il le savait, l’inverse était aussi exact. Sinon, pourquoi l’aurait-elle choisi pour la succéder à la ville de Courage, alors que des Conservateurs, il devait y en avoir plus d’un. Enfin, le demi-elfe attendait avec impatience les explications de Koraki, mais aussi la réponse à sa dernière question.
Les prunelles océaniques du nouveau Maire de Courage glissèrent sans plus tarder en direction du regard d’or de la Vice-Présidente, puis il se mit à attentivement l’écouter, d’une oreille affûtée. Aucun des mots qu’elle prononçait ne lui échappait. Tous étaient analysés pour que rien ne passât à la trappe, pour qu’aucune information importante n’échappât à Arès. Après tout, il n’était pas un grand partisan de la Pègre, il ne savait pas réellement comment elle fonctionnait. Pour lui, ce n’était qu’une bande de criminels sans foi ni loi dont on pouvait se jouer comme d’une marionnette.
Traiter avec eux était une mauvaise idée, comme l’indiquait Koraki. Arès le savait. Mais, laisser son image se faire salir, jamais il ne l’accepterait, c’était tout bonnement impossible. Il était Maire, il était un politicien Optimate en plus de cela. Il savait que l’image et l’opinion publique pouvaient faire de lui une personne aussi respectée que crainte.
Maintenant son regard dans celui de son interlocutrice, Arès se redressa dans son fauteuil, tout comme l’avait fait son interlocutrice, puis il joignit prestement ses mains sur ses jambes. Il réfléchit quelques secondes, avant d’en répondre à son interlocutrice.
« Je le sais et, ternir mon image, ma réputation, c’est certainement la dernière chose que je souhaite, croyez-moi, Madame la Vice-Présidente. Je suis prêt à mettre les grands moyens pour au moins réussir à calmer la Pègre Local. » Répondit le demi-elfe, tout en reportant son regard sur le brasier.
Désormais, le bâtard des Wessex était prêt à écouter le plus attentivement possible l’Exousia. Comme toujours, aucune parole ni aucune information ne lui échapperait. Cette rencontre était d’une haute importance, pour les deux parties. Il ne pouvait se permettre de montrer une seule seconde d’inattention face à son interlocutrice.
Bien, le moment qu’il attendait avec impatience était enfin venu. Koraki lui expliquait comment elle-même s’était jouée de la Pègre pour maintenir son pouvoir en place, sans jamais défaillir. Oh oui, il ne se gênerait pas pour lui prendre quelques idées. Après tout, comme Arès, Koraki avait intérêt à ce que le Wessex restât en place à la Mairie, non ? Et puis, Arès savait se montrer coopératif, lorsque le pouvoir et l’argent étaient mis en jeu. Encore plus loin que cela, il savait se montrer très coriace et fourbe. Il n’a pas acquis Wessex Maritime en enfilant des perles avec son paternel, après tout.
L’information. Nous y revoilà. C’était, évidemment, la clé de toute réussite dans la haute sphère, qu’elle soit républicaine ou reikoise. Arès le savait pertinemment et, bien évidemment, le régime des Forces Spéciales des Protecteurs d’Ébène n’était pas un projet qui passerait un jour à la trappe. Il allait être réalisé, sous peu, dès que sa milice personnelle sera dans les rangs de l’Office Républicaine. Mais pour le moment, ce n’était pas le cas.
Le bâtard des Wessex avait un grand nombre de stratégies et d’options à sa disposition pour calmer les ardeurs de la Pègre. Simplement, il ne pensait pas cela judicieux d’en parler directement ici, avec la Vice-Présidente. Quand bien même il savait que ses projets personnels correspondaient avec ceux de son interlocutrice.
Toujours en mirant le brasier présent dans la cheminée, Arès écoutait Koraki. Il laissa même un rictus appuyé lui échappait lorsque son interlocutrice éclata d’un bref rire. Le Maire se pencha directement en avant, appuyant ses coudes sur ses jambes, puis son menton sur ses mains, toujours en regardant les flammes danser devant lui.
« C’est impressionnant, Dame Exousia. Vous aviez toujours une longueur d’avance sur les potentats de la Pègre Locale et, c’est justement ce qui vous a permis de paraître aussi autoritaire devant le peuple. Je ne vous le cache pas, j’ai toujours eu un brin d’admiration pour vous. Ce n’est pas évident de monter à cette place, surtout lorsque nous ne sommes pas forcément un noble à la base. » Répondit le Maire de Courage, marquant une légère pause, tandis que son regard glissa en direction des prunelles de l’Exousia.
« L’information, je le sais, est la clé. Rien de mieux que de connaître tout ce qui peut être contraignant sur une personne, pour l’asservir. Je placerai, moi aussi, des pions sur l’immense échiquier qu’est la prestigieuse ville de Courage, pour tout savoir des potentats de la Pègre. Je le sais, ce ne sera pas simple. Je me contenterai de simplement suivre votre exemple, en y ajoutant une touche disons plus… personnelle ? Oui, c’est le bon mot. Je ne compte pas laisser la Pègre me prendre de haut, ce serait inacceptable pour un Wessex. Mais, comme tout, j’imagine qu’un réseau d’information ne se crée pas du jour au lendemain. Quand bien même, j’apprécie grandement notre arrangement, concernant votre réseau de maison close. Je suis certain qu’il me sera très utile dans ma quête, tout comme il l’a été pour vous, à n’en point douter. » Continua-t-il, laissant un bref sourire lui échapper.
« L’information, donc. Comptez sur moi, Dame Exousia. Avez-vous d’autres choses à voir avec moi ? » Questionna le bâtard des Wessex, avec une sincérité épatante, pour lui. Dès le lendemain, Arès lancerait une campagne de recrutement, pour alimenter son réseau personnel d’information et faire gonfler les rangs des Protecteurs d’Ébène. L’objectif était de faire de ce groupuscule, la milice la plus imposante de Courage.
Affilié à la République
Koraki Exousia
Messages : 710
crédits : 8503
crédits : 8503
Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
- Je ne doute pas que vous vous montrerez aussi habile à ce jeu que je ne l’ai moi-même été. On ne survit pas à votre famille quand on n'est pas de sang-pur sans disposer de certaines abilités. Mon secrétaire vous transmettras tout les documents dont vous aurez besoin pour assurer une bonne gestion de ce réseau que je met à votre disposition. Vous n’aurez nul besoin de recommencer à zéro. Cependant, peut-être auriez- vous besoin d’une personne pour gérer cela en votre non ? J’ai eu le malheur de chercher à tout contrôler moi-même, Mairie comme Pègre, et cela m’a fait manquer quelques opportunités.
Koraki, le regard perçant et la démarche assurée, commence à abattre la distance qui la sépare de Wessex. Ses pas résonnent doucement sur le sol, chaque mouvement empreint de grâce et de détermination. Son visage, à la fois serein et imposant, arbore un sourire énigmatique qui, pourtant, laisse deviner à qui sait le lire les véritables pensées qu’il dissimule.
À chaque phrase qu'elle prononce, elle s'avance un peu plus, réduisant lentement l'espace entre eux. Ses mots sont choisis avec soin, délivrés avec une cadence mesurée, créant une atmosphère chargée d'attente. Sa voix, douce et envoûtante, enveloppe Wessex, l'invitant à prêter une oreille attentive à chacun de ses propos. Attention dont il a fait preuve tout le long de la conversation et qu’elle a parfaitement perçu, accentuant l’intérêt qu’elle témoigne à l’homme derrière le politicien.
- Recevez-les à dîner, Monsieur le Maire. Ne sous-estimez jamais la puissance d’un bon repas, bien arrosé. Achetez les femmes qu’ils aiment, extorquez à leurs enfants ce qui va leur coûter leur place … Ou leur tête. Mettez-les face à leur impuissance et voyez-les s’entretuer pour vos bonnes grâces. C’est ainsi que vous maintiendrez le contrôle.
Elle ne marche pas pour dominer.
Ses mouvements sont certes calculés et élégamment orchestrés, mais malgré leur apparente autorité, ils portent en eux une promesse de compréhension mutuelle. Si elle se montre à la fois digne et charmeuse, ce n’est pas par prétention, car ce n’est plus la domination qu'elle cherche à établir.
La confiance ? Non, certainement pas. Il était beaucoup trop tôt pour l’installer.
Simplement une convergence d’intérêt, teintée d’un brin d’intérêt plus personnel.
- Et le jour venu, vous les anéantirez, conclu t-elle comme une prophétie.
Désormais aux côtés d'Arès, elle glisse son bras autour du sien, leurs silhouettes se fondant en une seule entité imposante et élégante. Son geste, emprunt d'une délicatesse toute politique, rappelle celui de deux amants, un tableau qui ne manquerait pas de surprendre quiconque aurait l'occasion de les observer. Fort heureusement, personne n’était là pour le constater.
Pourtant, la nature de leur lien va bien au-delà des apparences romantiques.
Ses doigts s'enroulent doucement autour de son bras, s'appuyant légèrement sur lui, un geste qui symbolise bien plus que le besoin d'un soutien physique : c'est une allégorie, le Vice s'appuyant sur le Crime, une alliance formée dans les méandres du pouvoir et de l'intrigue.
- Les sujets les plus importants ont été évoqués. J’aimerais cependant vous solliciter pour mener un recensement de la population shouméïenne présente sur le territoire de Courage. Nul besoin, bien entendu, de vous rappeler la discrétion attendue.
En marchant vers la sortie, leurs pas se synchronisent, marquant chaque mètre parcouru d'une détermination partagée.
La distance idéale pour convenir d’une dernière machination.
Machination dont le nouveau Maire de Courage, pourtant, n’aura pas connaissance de l'étendue et de la portée.
Koraki, le regard perçant et la démarche assurée, commence à abattre la distance qui la sépare de Wessex. Ses pas résonnent doucement sur le sol, chaque mouvement empreint de grâce et de détermination. Son visage, à la fois serein et imposant, arbore un sourire énigmatique qui, pourtant, laisse deviner à qui sait le lire les véritables pensées qu’il dissimule.
À chaque phrase qu'elle prononce, elle s'avance un peu plus, réduisant lentement l'espace entre eux. Ses mots sont choisis avec soin, délivrés avec une cadence mesurée, créant une atmosphère chargée d'attente. Sa voix, douce et envoûtante, enveloppe Wessex, l'invitant à prêter une oreille attentive à chacun de ses propos. Attention dont il a fait preuve tout le long de la conversation et qu’elle a parfaitement perçu, accentuant l’intérêt qu’elle témoigne à l’homme derrière le politicien.
- Recevez-les à dîner, Monsieur le Maire. Ne sous-estimez jamais la puissance d’un bon repas, bien arrosé. Achetez les femmes qu’ils aiment, extorquez à leurs enfants ce qui va leur coûter leur place … Ou leur tête. Mettez-les face à leur impuissance et voyez-les s’entretuer pour vos bonnes grâces. C’est ainsi que vous maintiendrez le contrôle.
Elle ne marche pas pour dominer.
Ses mouvements sont certes calculés et élégamment orchestrés, mais malgré leur apparente autorité, ils portent en eux une promesse de compréhension mutuelle. Si elle se montre à la fois digne et charmeuse, ce n’est pas par prétention, car ce n’est plus la domination qu'elle cherche à établir.
La confiance ? Non, certainement pas. Il était beaucoup trop tôt pour l’installer.
Simplement une convergence d’intérêt, teintée d’un brin d’intérêt plus personnel.
- Et le jour venu, vous les anéantirez, conclu t-elle comme une prophétie.
Désormais aux côtés d'Arès, elle glisse son bras autour du sien, leurs silhouettes se fondant en une seule entité imposante et élégante. Son geste, emprunt d'une délicatesse toute politique, rappelle celui de deux amants, un tableau qui ne manquerait pas de surprendre quiconque aurait l'occasion de les observer. Fort heureusement, personne n’était là pour le constater.
Pourtant, la nature de leur lien va bien au-delà des apparences romantiques.
Ses doigts s'enroulent doucement autour de son bras, s'appuyant légèrement sur lui, un geste qui symbolise bien plus que le besoin d'un soutien physique : c'est une allégorie, le Vice s'appuyant sur le Crime, une alliance formée dans les méandres du pouvoir et de l'intrigue.
- Les sujets les plus importants ont été évoqués. J’aimerais cependant vous solliciter pour mener un recensement de la population shouméïenne présente sur le territoire de Courage. Nul besoin, bien entendu, de vous rappeler la discrétion attendue.
En marchant vers la sortie, leurs pas se synchronisent, marquant chaque mètre parcouru d'une détermination partagée.
La distance idéale pour convenir d’une dernière machination.
Machination dont le nouveau Maire de Courage, pourtant, n’aura pas connaissance de l'étendue et de la portée.
Noble de La République
Arès B. Wessex
Messages : 178
crédits : 205
crédits : 205
Info personnage
Race: Humain x Elfe
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal-Mauvais
Rang: B
Comme à son habitude, l’ancienne Mairesse de Courage, devenue Vice-Présidente de la République, visait juste. Oui, Arès pouvait se montrer extrêmement doué et habile dans ce genre de petit jeu, même si, généralement, il évitait un maximum d’y avoir recours. Créer une relation de confiance en premier lieu était plus efficace et, si l’opposant ne voulait pas faire confiance ou se refusait à lui, alors il se jouait de lui de diverses manières. Mais, avoir ce genre de réseau était de toute façon un plus pour le nouveau Maire de Courage. Encore fallait-il qu’il en eût besoin.
En attendant, comme le suggérait son interlocutrice, Arès laisserait une personne tierce, de confiance évidemment, gérer son affaire. Bien entendu, ce ne serait pas en son nom. Moins le nom de Wessex était lié à ce genre de supercherie, mieux ce serait pour ses plans à venir. Ne pas salir davantage le nom de cette famille qui, de toute façon, était tombée bien bas. Même si, maintenant qu’il était chef d’une des trois grandes villes, il allait tout faire pour redorer le blason.
Tout ça pour finalement dire qu’Arès resterait le plus loin possible de la Pègre. Lui personnellement, mais rien n’empêchait l’un de ses sous-fifres, enfin, l’un des Protecteurs d’Ébène plutôt, d’être un infiltré. Même si, tout le monde le sait, être un infiltré dans les réseaux criminels, c’est rarement une bonne idée.
Un raclement de gorge, puis Arès se redressa complètement dans son fauteuil, toujours en observant attentivement les flammes danser devant son regard imitant à la perfection les reflets océaniques. Il entendait son interlocutrice réduire la distance qui les séparait. Bientôt, elle ne serait plus qu’à quelque pas de son être, tandis que le bâtard elfique tourna son visage en direction de Koraki. Il écoutait chacune des paroles sortant d’entre ses lèvres. Toutes étaient méticuleusement choisies pour aider le Maire dans sa future tâche : Gouverner la ville et, la mettre à ses pieds.
« Mettre mes adversaires à terre, pour les soumettre et les conquérir. C’est une méthode à la reikoise, non ? Mais, je compte, encore une fois, bien suivre vos conseils, Vice-Présidente. Plus j’arriverai à les soumettre, plus il me sera facile de gouverner la ville sans le moindre mal. Cela semble parfaitement logique, à vrai dire. Faire de la Pègre de vulgaires pantins qui viendront indirectement enrichir la ville, contribuer à mes projets colossaux, c’est quelque chose que j’apprécie grandement. » Répondit le Maire de Courage, tout en se fendant d’un léger sourire, avant de reprendre une expression impartiale.
Arès se laissa faire, il laissa l’Exousia envelopper son bras de ses doigts, puis de ses gracieuses mains et, enfin, de son propre bras. Il ne s’était pas imaginé, en rencontrant l’ancienne Mairesse de Courage, mais aussi la Vice-Présidente de la République, à voir une personne aussi tactile qu’elle. Des rumeurs disaient qu’elle était en réalité une hybride Corbeau, mais le Maire n’en croyait rien. Se voilait-il la face ? Oui, totalement. À vrai dire, si elle était bel et bien une hybride, il pourrait se mettre à la détester. Pacte ou pas, sa fierté avait plus de valeur que son âme. Mais pour l’instant, il ne savait rien et, c’était peut-être mieux ainsi.
Enfin, le bâtard elfique se releva, tout en se redressant sur toute sa hauteur. Il était nettement plus grand que son interlocutrice et, à raison certainement. Il était à moitié un elfe, après tout, une race connue pour surplomber les autres. C’était peut-être bien la seule caractéristique qui pouvait faire penser à n’importe qui qu’il n’était pas seulement humain, malgré son beau visage. Ça et le fait qu’il portât le nom de Wessex. Ainsi, dur de se dire qu’il n’y avait pas la moindre trace de sang elfique dans ses veines.
De nouveau, le visage elfique du bâtard des Wessex dessina un bien large sourire en entendant la dernière demande de son interlocutrice. Il se disait qu’il était effectivement plus simple de faire un recensement de la population shoumeïenne dans la prestigieuse cité portuaire pour ensuite, tous les parquer dans des camps. Des lieux où ils n’auront, bien évidemment, pas le droit de sortir, sauf avec un sauf-conduit, bien évidemment. C’est mettre à l’acte la célèbre diction : On ne mélange pas les torchons et les serviettes. Les torchons étant bien entendu les immigrés. Reikois comme shoumeïen d’ailleurs, il n’y avait nul besoin de faire la différence. Tous étaient considérés comme des sauvages bons à enfermer. Vive le fascisme, comme beaucoup des partisans du Courant Optimate aimait le dire.
S’approchant de la sortie, Arès délia délicatement son bras de celui de son interlocutrice, puis pivota de manière à se retrouver face à elle. Par respect, il s’inclina légèrement. C’était la Vice-Présidente, après tout. Puis, il lui accorda un dernier sourire, avant de l’abandonner. Il espérait sincèrement la revoir, mais qui pouvait savoir dans quelle circonstance.
« Ça serait fait, Madame la Vice-Présidente. Vous pouvez compter sur moi et mes idéaux pour maintenir cette bande de chiens enragés sous mon contrôle. Plus jamais ils ne menaceront Courage avec leur pathétique religion. » Déclara-t-il une dernière fois, avant de ponctuer cette entrevue.
« Je vous souhaite un bon voyage à Liberty et bien entendu, vous aurez tout le soutien dont vous avez besoin pour pérenniser votre poste à la Vice-Présidence et, pour l’avenir, à la Présidence. » Conclut Arès, heureux de cette magistrale entrevue. Quel étrange personnage que cette Koraki Exousia.
En attendant, comme le suggérait son interlocutrice, Arès laisserait une personne tierce, de confiance évidemment, gérer son affaire. Bien entendu, ce ne serait pas en son nom. Moins le nom de Wessex était lié à ce genre de supercherie, mieux ce serait pour ses plans à venir. Ne pas salir davantage le nom de cette famille qui, de toute façon, était tombée bien bas. Même si, maintenant qu’il était chef d’une des trois grandes villes, il allait tout faire pour redorer le blason.
Tout ça pour finalement dire qu’Arès resterait le plus loin possible de la Pègre. Lui personnellement, mais rien n’empêchait l’un de ses sous-fifres, enfin, l’un des Protecteurs d’Ébène plutôt, d’être un infiltré. Même si, tout le monde le sait, être un infiltré dans les réseaux criminels, c’est rarement une bonne idée.
Un raclement de gorge, puis Arès se redressa complètement dans son fauteuil, toujours en observant attentivement les flammes danser devant son regard imitant à la perfection les reflets océaniques. Il entendait son interlocutrice réduire la distance qui les séparait. Bientôt, elle ne serait plus qu’à quelque pas de son être, tandis que le bâtard elfique tourna son visage en direction de Koraki. Il écoutait chacune des paroles sortant d’entre ses lèvres. Toutes étaient méticuleusement choisies pour aider le Maire dans sa future tâche : Gouverner la ville et, la mettre à ses pieds.
« Mettre mes adversaires à terre, pour les soumettre et les conquérir. C’est une méthode à la reikoise, non ? Mais, je compte, encore une fois, bien suivre vos conseils, Vice-Présidente. Plus j’arriverai à les soumettre, plus il me sera facile de gouverner la ville sans le moindre mal. Cela semble parfaitement logique, à vrai dire. Faire de la Pègre de vulgaires pantins qui viendront indirectement enrichir la ville, contribuer à mes projets colossaux, c’est quelque chose que j’apprécie grandement. » Répondit le Maire de Courage, tout en se fendant d’un léger sourire, avant de reprendre une expression impartiale.
Arès se laissa faire, il laissa l’Exousia envelopper son bras de ses doigts, puis de ses gracieuses mains et, enfin, de son propre bras. Il ne s’était pas imaginé, en rencontrant l’ancienne Mairesse de Courage, mais aussi la Vice-Présidente de la République, à voir une personne aussi tactile qu’elle. Des rumeurs disaient qu’elle était en réalité une hybride Corbeau, mais le Maire n’en croyait rien. Se voilait-il la face ? Oui, totalement. À vrai dire, si elle était bel et bien une hybride, il pourrait se mettre à la détester. Pacte ou pas, sa fierté avait plus de valeur que son âme. Mais pour l’instant, il ne savait rien et, c’était peut-être mieux ainsi.
Enfin, le bâtard elfique se releva, tout en se redressant sur toute sa hauteur. Il était nettement plus grand que son interlocutrice et, à raison certainement. Il était à moitié un elfe, après tout, une race connue pour surplomber les autres. C’était peut-être bien la seule caractéristique qui pouvait faire penser à n’importe qui qu’il n’était pas seulement humain, malgré son beau visage. Ça et le fait qu’il portât le nom de Wessex. Ainsi, dur de se dire qu’il n’y avait pas la moindre trace de sang elfique dans ses veines.
De nouveau, le visage elfique du bâtard des Wessex dessina un bien large sourire en entendant la dernière demande de son interlocutrice. Il se disait qu’il était effectivement plus simple de faire un recensement de la population shoumeïenne dans la prestigieuse cité portuaire pour ensuite, tous les parquer dans des camps. Des lieux où ils n’auront, bien évidemment, pas le droit de sortir, sauf avec un sauf-conduit, bien évidemment. C’est mettre à l’acte la célèbre diction : On ne mélange pas les torchons et les serviettes. Les torchons étant bien entendu les immigrés. Reikois comme shoumeïen d’ailleurs, il n’y avait nul besoin de faire la différence. Tous étaient considérés comme des sauvages bons à enfermer. Vive le fascisme, comme beaucoup des partisans du Courant Optimate aimait le dire.
S’approchant de la sortie, Arès délia délicatement son bras de celui de son interlocutrice, puis pivota de manière à se retrouver face à elle. Par respect, il s’inclina légèrement. C’était la Vice-Présidente, après tout. Puis, il lui accorda un dernier sourire, avant de l’abandonner. Il espérait sincèrement la revoir, mais qui pouvait savoir dans quelle circonstance.
« Ça serait fait, Madame la Vice-Présidente. Vous pouvez compter sur moi et mes idéaux pour maintenir cette bande de chiens enragés sous mon contrôle. Plus jamais ils ne menaceront Courage avec leur pathétique religion. » Déclara-t-il une dernière fois, avant de ponctuer cette entrevue.
« Je vous souhaite un bon voyage à Liberty et bien entendu, vous aurez tout le soutien dont vous avez besoin pour pérenniser votre poste à la Vice-Présidence et, pour l’avenir, à la Présidence. » Conclut Arès, heureux de cette magistrale entrevue. Quel étrange personnage que cette Koraki Exousia.
Affilié à la République
Koraki Exousia
Messages : 710
crédits : 8503
crédits : 8503
Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
S’avancer avec la grâce coutumière à laquelle elle s’était toujours évertuée d’agir et en si bonne compagnie correspondait parfaitement à l’image que la Vice-Présidente s’était faite de cette rencontre. Elle était venue voir le nouveau Maire après lui avoir offert les clés d’un pouvoir longtemps désiré afin d’assurer son investissement et elle repartait avec un allié de choix. Ses pas résonnant doucement sur le marbre poli du corridor, le Wessex marchait à ses côtés, chacun de leurs propres mouvements imprégnés de déférence mutuel et d’autorité politique.
Lorsqu'ils atteignirent la porte de son bureau, il s’arrêta, s'inclinant légèrement devant elle. Ce geste de respect, transpirant d'une loyauté que la sagesse imposait d’estimer feinte, la touchait toutefois, quand bien même elle savait que leur relation reposait sur une hiérarchie stricte, verticale, de dominant à dominé.
Avec élégance, elle répondit à son salut par une légère inclination de la tête, un signe d'étiquette autant que de reconnaissance de son dévouement. Bien qu'elle lui soit supérieure, ce petit rituel avait le mérite de cimenter leur partenariat. Elle savait que, dans ce monde de complots et de machinations, de telles démonstrations étaient aussi stratégiques que nécessaires.
- Merci, Arès, dit-elle, sa voix douce mais autoritaire. Votre loyauté ne passera pas inaperçue. Je compte sur vous pour la prochaine étape.
Les portes massives du hall d'entrée s'ouvrirent devant elle, poussées par quelques domestiques zélés, leurs gestes empreints autant de respect que de crainte. Il semblait que même si elle n’était plus la maitresse de ces lieux, il restait encore quelques signes de son passage.
Elle était sur le point de quitter les lieux, son esprit déjà tourné vers ses prochains objectifs, lorsqu'elle se retourna une dernière fois vers le nouveau Maire de Courage.
Ses yeux, d'habitude si perçants et déterminés, virevoltèrent de droite à gauche, comme cherchant quelque chose dans l'ombre. Une hésitation, rare et presque imperceptible, passa sur son visage. Finalement, elle se calma, reprenant son masque de contrôle absolu. Elle fit quelques pas vers Arès, se rapprochant de lui jusqu'à ce que son souffle chaud caresse son oreille, loin de l’indiscrétion du petit personnel.
- Arès, répéta t-elle. Dans les prochaines semaines, évitez de vous rendre à Liberty. Je vous conseillerais d’ailleurs de porter tout autant votre attention sur les terres de Courage que sur la Marine. Vous aurez besoin du soutien des gens de la mer. Je compte sur votre discrétion. Notre succès dépend de cela.
Puis, sans attendre de réponse, elle se redressa et fit demi-tour, franchissant les portes du bureau. Quelques minutes plus tard, elle se trouvait déjà dans la cour du palais municipal, montant dans son carrosse. Elle n’adressa pas un seul regard en direction des fenêtres donnant sur le bureau qu’elle venait de quitter et par lesquelles elle avait tant de fois observer la cité qu’elle quittait également.
Tout simplement car son attention était entièrement tournée vers l’avenir.
Lorsqu'ils atteignirent la porte de son bureau, il s’arrêta, s'inclinant légèrement devant elle. Ce geste de respect, transpirant d'une loyauté que la sagesse imposait d’estimer feinte, la touchait toutefois, quand bien même elle savait que leur relation reposait sur une hiérarchie stricte, verticale, de dominant à dominé.
Avec élégance, elle répondit à son salut par une légère inclination de la tête, un signe d'étiquette autant que de reconnaissance de son dévouement. Bien qu'elle lui soit supérieure, ce petit rituel avait le mérite de cimenter leur partenariat. Elle savait que, dans ce monde de complots et de machinations, de telles démonstrations étaient aussi stratégiques que nécessaires.
- Merci, Arès, dit-elle, sa voix douce mais autoritaire. Votre loyauté ne passera pas inaperçue. Je compte sur vous pour la prochaine étape.
Les portes massives du hall d'entrée s'ouvrirent devant elle, poussées par quelques domestiques zélés, leurs gestes empreints autant de respect que de crainte. Il semblait que même si elle n’était plus la maitresse de ces lieux, il restait encore quelques signes de son passage.
Elle était sur le point de quitter les lieux, son esprit déjà tourné vers ses prochains objectifs, lorsqu'elle se retourna une dernière fois vers le nouveau Maire de Courage.
Ses yeux, d'habitude si perçants et déterminés, virevoltèrent de droite à gauche, comme cherchant quelque chose dans l'ombre. Une hésitation, rare et presque imperceptible, passa sur son visage. Finalement, elle se calma, reprenant son masque de contrôle absolu. Elle fit quelques pas vers Arès, se rapprochant de lui jusqu'à ce que son souffle chaud caresse son oreille, loin de l’indiscrétion du petit personnel.
- Arès, répéta t-elle. Dans les prochaines semaines, évitez de vous rendre à Liberty. Je vous conseillerais d’ailleurs de porter tout autant votre attention sur les terres de Courage que sur la Marine. Vous aurez besoin du soutien des gens de la mer. Je compte sur votre discrétion. Notre succès dépend de cela.
Puis, sans attendre de réponse, elle se redressa et fit demi-tour, franchissant les portes du bureau. Quelques minutes plus tard, elle se trouvait déjà dans la cour du palais municipal, montant dans son carrosse. Elle n’adressa pas un seul regard en direction des fenêtres donnant sur le bureau qu’elle venait de quitter et par lesquelles elle avait tant de fois observer la cité qu’elle quittait également.
Tout simplement car son attention était entièrement tournée vers l’avenir.
Page 2 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum