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Noble de La République
Hélénaïs de Casteille
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crédits : 1206
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La pluie qui s’était mise à tomber sur Liberty était à la fois une bénédiction et une malédiction. Pure et propre, elle allait permettre de nettoyer les rues de la ville, emportant avec elle les restes de sang et de sel. Mais avant ça, elle allait encore gorger la terre déjà imbibé d’eau, rendre le sol plus vaseux que boueux, elle maintiendrait cette odeur nauséabonde d'humidité mêlée à la putréfaction et réduirait encore quelques fragiles maisons à l’état de ruine une fois le bois complètement pourri. La ville était purement et irrémédiablement dévastée, balafrée. Hélénaïs égoïstement, préférait ne rien voir. Les doigts de sa main libre étaient sagement enroulés autour de sa canne couleur ébène alors que de l’autre se tenait à Soren qui marchait à un rythme suffisamment confortable pour qu’elle n’ait pas à s’accrocher à lui comme si sa vie en dépendait. Une attention fort appréciable ; bien plus que la tristesse qu’elle sentait percer dans les propos de son compagnon. Pourtant, elle ne dit rien, se contentant de garder les lèvres closes. Quelque chose lui soufflait que Soren n’était pas du genre à s’épancher et elle avait peur qu’en prenant la parole, elle ne le pousse à se refermer. Un peu à la manière d’une animal sauvage que l’on aurait effrayé. Et tandis qu’il parlait, elle remarqua que la pluie ne lui tombait plus dessus.
Le clapotement des gouttes sur le sol humide laissa ainsi place à un son plus mat contre les plumes de Soren. Levant le nez, l’espace d’un instant, elle regretta cette fois de ne pas pouvoir les admirer. Bien qu’elle ne les ait jamais vu, juste entraperçue lors de l’assemblée, elle n’était pas sans savoir tout le louanges que l’on entendait à leurs sujets. Grandes, belles, brillantes, à l’instar de leur propriétaire dont le visage devenait jour après jour un maigre souvenir. Il en allait ainsi avec la mémoire, à force de ne pas voir, elle finissait par oublier. Le seul salut d’Hélénaïs à ce sujet résidait fort heureusement en Emérée qui lui permettait encore de regarder. Néanmoins, cela faisait bien des mois qu’elle n’avait pas vu Soren.
Un sourire attristé étira encore ses lèvres face à l’amertume qui transparaissait toujours dans le discours du jeune homme. Leurs expériences de vie étaient aux antipodes, bien qu’elle l’eut su, la De Casteille en prenait à peine la pleine mesure. Elle aurait voulu faire plus que se contenter d’écouter, mais qu’aurait-elle pu faire de plus que lui donner son avis alors même qu’elle ne savait pas de quoi elle parlait. Encore valait-il mieux qu’elle se taise, bien que les compliments qu’il lui fit lui allèrent suffisamment droit au cœur pour lui arracher un sourire chaleureux. Quelques pas de plus et Soren d'attacha son bras du sien et elle lui fit naturellement face, intriguée par l’arrêt soudain. Ce ne fut que lorsqu’elle senti la chaleur de ses lèvres sur sa peau et qu’elle comprit le sens des mots qu’il venait de prononcer qu’elle fut parfaitement incapable de s’empêcher de ciller. Ses lèvres s’entrouvrirent et ne laissèrent filtrer aucun son. Pendant une poignée de secondes, il n’y eut rien de plus que le clapotis de la pluie autour d’eux.
- Notre monde n’est pas tendre à part avec quelques privilégiés, parfois c’est tuer ou se faire tuer. Je ne cautionne pas ce genre de choses mais j’entends que dans certaines situations, c’est un mal nécessaire et je serais sans nulle doute la première à me damner si cela pouvait sauver ma vie ou celle de mes proches. Elle pinça les lèvres avant de reprendre. - Je ne sais pas ce qui vous est arrivé, ni ce que vous avez fait et je ne tiens pas à le savoir. Mais ce que je sais, c’est que vous êtes jeune et que même si rien ne pourra jamais racheter ce que vous avez fait, il ne tient qu’à vous de devenir meilleur que ce que vous êtes. Et si ce n’est pour vous, faites le pour eux.
La main d’Hélénaïs se leva et lentement, presque tendrement, vint se poser sur la joue de l’ange.
- Personne n’est foncièrement mauvais Soren. Vous avez toujours réussi à vous hisser plus loin que les étiquettes qu’ils ont voulu vous attribuer, continuez et montrez leur. Si vous vous ne croyez pas en vous, je pense que moi, si. Son pouce effleura sa pommette avant qu’elle ne se retire pour laisser son bras retomber le long de son corps.
- Je pense qu’il est par contre temps pour moi de rentrer, Emérée doit être d'une humeur massacrante. Dit-elle non sans pouffer discrètement.
Le clapotement des gouttes sur le sol humide laissa ainsi place à un son plus mat contre les plumes de Soren. Levant le nez, l’espace d’un instant, elle regretta cette fois de ne pas pouvoir les admirer. Bien qu’elle ne les ait jamais vu, juste entraperçue lors de l’assemblée, elle n’était pas sans savoir tout le louanges que l’on entendait à leurs sujets. Grandes, belles, brillantes, à l’instar de leur propriétaire dont le visage devenait jour après jour un maigre souvenir. Il en allait ainsi avec la mémoire, à force de ne pas voir, elle finissait par oublier. Le seul salut d’Hélénaïs à ce sujet résidait fort heureusement en Emérée qui lui permettait encore de regarder. Néanmoins, cela faisait bien des mois qu’elle n’avait pas vu Soren.
Un sourire attristé étira encore ses lèvres face à l’amertume qui transparaissait toujours dans le discours du jeune homme. Leurs expériences de vie étaient aux antipodes, bien qu’elle l’eut su, la De Casteille en prenait à peine la pleine mesure. Elle aurait voulu faire plus que se contenter d’écouter, mais qu’aurait-elle pu faire de plus que lui donner son avis alors même qu’elle ne savait pas de quoi elle parlait. Encore valait-il mieux qu’elle se taise, bien que les compliments qu’il lui fit lui allèrent suffisamment droit au cœur pour lui arracher un sourire chaleureux. Quelques pas de plus et Soren d'attacha son bras du sien et elle lui fit naturellement face, intriguée par l’arrêt soudain. Ce ne fut que lorsqu’elle senti la chaleur de ses lèvres sur sa peau et qu’elle comprit le sens des mots qu’il venait de prononcer qu’elle fut parfaitement incapable de s’empêcher de ciller. Ses lèvres s’entrouvrirent et ne laissèrent filtrer aucun son. Pendant une poignée de secondes, il n’y eut rien de plus que le clapotis de la pluie autour d’eux.
- Notre monde n’est pas tendre à part avec quelques privilégiés, parfois c’est tuer ou se faire tuer. Je ne cautionne pas ce genre de choses mais j’entends que dans certaines situations, c’est un mal nécessaire et je serais sans nulle doute la première à me damner si cela pouvait sauver ma vie ou celle de mes proches. Elle pinça les lèvres avant de reprendre. - Je ne sais pas ce qui vous est arrivé, ni ce que vous avez fait et je ne tiens pas à le savoir. Mais ce que je sais, c’est que vous êtes jeune et que même si rien ne pourra jamais racheter ce que vous avez fait, il ne tient qu’à vous de devenir meilleur que ce que vous êtes. Et si ce n’est pour vous, faites le pour eux.
La main d’Hélénaïs se leva et lentement, presque tendrement, vint se poser sur la joue de l’ange.
- Personne n’est foncièrement mauvais Soren. Vous avez toujours réussi à vous hisser plus loin que les étiquettes qu’ils ont voulu vous attribuer, continuez et montrez leur. Si vous vous ne croyez pas en vous, je pense que moi, si. Son pouce effleura sa pommette avant qu’elle ne se retire pour laisser son bras retomber le long de son corps.
- Je pense qu’il est par contre temps pour moi de rentrer, Emérée doit être d'une humeur massacrante. Dit-elle non sans pouffer discrètement.
Vice-Président de La République
Soren Goldheart
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crédits : 3195
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Info personnage
Race: Ange / Humain
Vocation: Mage soutien
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: A - Vice président
Être sénateur, c'est avoir le cœur sur la main
feat. Hélénaïs
Une scène de douceur, de romantisme timide au milieu des restes d'un désastreux ouragan. Son passage balafrait la ville de décombres, de ruines, d'un sol boueux, marron, plein de déchets et de sang.
Pataugeant dans ses eaux étranges, l'ange qui déployait son aile pour protéger celle qui ne saurait voir d'une pluie glaçante ; elle détrempa le dos de Soren qui frissonna. Expérience vivifiante, mais non moins extrêmement désagréable à souhait. Il fut tout à fait happé et surpris par la réponse d'Hélénaïs, qui avait décidé d'afficher une sincère empathie au lieu d'une révulsion, d'une stupeur, de reproches auquel se serait attendu le Sénateur. Il était tellement peu irréprochable. Les crimes parcouraient son chemin, avaient forgé sa personnalité désabusé et son empire médical qui reposait sur des cadavres et de larges sommes brassées sur le malheur d'autrui.
Mais enfin, tout n'est pas noir ou blanc et le demi-ange apprécia tout à fait la nuance amenée par sa collègue Sénatrice.
"Devenir meilleur, oui..." répéta-t-il ces paroles, songeur. "Je ne saurais dire si c'est mon but actuel. J'imagine que la seule et meilleure raison de me racheter, c'est bien d'agir en faveur de la République. Et de la famille que je me suis construite et dont j'assume seul l'entière responsabilité."
Puis, Hélénaïs annonça son départ. Soren chercha des yeux ladite Emérée, sachant qu'il allait affronter son regard plein de courroux, tandis qu'il continua de protéger sa collègue de son aile.
"Ce fut un plaisir d'avoir pu prendre ce temps pour se connaître, chère Hélénaïs", répondit-il. "Votre compagnie est fort agréable, propos que je ne puis tenir envers beaucoup de monde."
Sous un mystérieux sourire, il la quitta lorsque sa dame de compagnie les eurent rejoint.
"A très bientôt, chère collègue. Pourvu que je bénéficie de votre soutien cordial pour l'avenir politique de notre nation."
#f6efd8
Good Omens - Linael & Avenn (enfants)
- Infos & Pouvoirs:
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Linael & Avenn
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Lacrimosa (Potion de délire euphorique)
Potion de Surpuissance
Lumière P2
Soin élémentaire P1
Guérison des poisons, maladies et envoûtements P2
Séduction P1
Télékinésie P1
Télépathie P1
Lecture de l'esprit P1
Détection des mensonges
Vol P2
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