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  • Lun 26 Aoû - 18:09

    Y’a une portée personnelle aux conseils qu’on reçoit de quelqu’un qu’on connaît, qu’on apprécie, qu’on estime, par rapport à ceux qu’on va pouvoir voir écrits sur un bout de parchemin, gravés sur une dalle, ou lâchés par un inconnu ou un ennemi. C’est normal d’y accorder plus de valeur, surtout quand on connaît pas l’auteur, puis on se dit que c’est forcément plus adapté à notre situation si ça vient d’un proche. Pas sûr que ce soit vraiment le cas, mais on s’en cogne globalement tous de l’avis des inconnus.

    Savoir que Rêve recherche mon avis spécifiquement pasque j’suis le tout-venant pourrait me vexer si je tirais pas un genre de fierté à avoir les pieds sur terre, être proche de ce que les riches et les grands auteurs appellent avec un brin de mépris ‘’le peuple’’. C’est sûr qu’on a une perspective différente de la vie quand on se contente de toucher ses rentes et qu’on chie sur un parchemin pour passer le temps par rapport au petit artisan qui se lève à quatre heures pétantes pour aller trimer toute la journée dans l’espoir de rapporter de quoi nourrir sa famille de douze gamins.

    Les deux sont des connards, mais différemment.

    « Euh, ben... ça me touche. Sache que j’ai fait de mon mieux pour apporter une réponse qui me correspond sans être trop personnelle. »

    J’avoue que me rappeler que j’manque rarement une occasion de me servir dans les poches de moins fort que moi, c’était pas forcément non plus ce à quoi je m’attendais, surtout assorti d’aucun reproche, de façon purement déclarative. C’est là qu’on se rappelle brusquement que Rêve est un démon, et qu’il a pas tout à fait le même référentiel que les autres. Un collègue ou quelqu’un avec le sens de l’humour aurait ricané en disant qu’ils l’avaient bien mérité. Un preux chevalier ou un encarté se serait indigné du traitement qu’on inflige aux citoyens qu’on doit protéger. La vérité, c’est que la plupart du temps, ils l’ont bien mérité, et qu’on doit bien vivre aussi.

    « P’tet que j’suis fort. P’tet pas. La vérité, c’est que personne ne l’est. Tensai a pris possession du Reike avec ses tribus, puis il est rentré dans le système en épousant l’autre, là. Les titans étaient soi-disant des dieux super forts, et maintenant, on les voit plus sur le continent, tenus à distance qu’ils sont par les nations mortelles. Fort, c’est juste au sein du groupe pour avoir un peu plus de marge de manoeuvre, mais ça sera jamais la liberté absolue. »

    Pas sûr que ça existe. Même en vivant tout seul dans les bois, on reste assujetti aux besoins de notre corps et de notre esprit.

    « Je sais pas si c’est une erreur d’imposer son amour. Le principe, c’est que c’est inconditionnel, il paraît, et que ça vient sans fil à la patte. Du coup, on s’éloigne déjà de la proposition d’égalité de juste avant, là. Dans l’idée, en tout cas, c’est cool. Est-ce que c’est suffisant par contre... La considération est p’tet un peu lointaine pour moi, haha... »

    J’avoue que ça m’est pas trop venu à l’esprit de devenir un dieu. Donc me mettre à la place de quelqu’un qui prévoit que ça lui arrive, c’est pas facile non plus, surtout qu’encore, un humanoïde, j’aurais une vague idée. Mais un démon millénaire qui découvre le monde ? Dur. Enfin, oui et non. J’suppose que la forme d’éloignement doit aider si on veut arriver à une forme de divinité ou de préséance, ça doit bien marcher. D’un autre côté, pour connaître le coeur des Hommes et les aider à faire les meilleurs choix, on peut pas non plus se contenter de les regarder loin.

    Mais vivre leurs songes avec eux, ça doit aider à se rapprocher aussi. Juste qu’il faut faire le tri, pasque dans les trucs oniriques qui sortent la nuit, y’a de sacrées conneries, et des machins salement sombres aussi. Donc j’suis vraiment pas sûr que ce soit une bonne idée de se baser uniquement là-dessus pour décider quoi faire du monde. Pour ça qu’être là à boire des bières, ça fournit un autre éclairage plutôt bienvenu, m’est avis : l’ambiance est moins élégante et réfléchie, mais... les pieds sur le plancher, on y revient toujours.

    « Hé, le chemin facile vaut-il la peine d’être parcouru, ou c’est celui un peu plus caché et difficile d’accès qui donne accès à la meilleure vue, au final ? Y’a pas de mal à se tromper d’embranchement tant qu’on revient en arrière et qu’on apprend. Faut juste pas... se figer dans une forme ou des certitudes. Mais j’pense que cet écueil te guette pas trop, que j’achève avec un sourire. »

    C’est que j’compte plus le nombre de formes par lesquelles il est passé depuis le début de la conversation.

    « En tout cas, j’espère avoir pu te fournir des trucs qui te seront utiles. C’était un plaisir de rediscuter et de voir ce que t’étais devenu. »

    Et, pour le coup, je le pense vraiment. En m’étirant contre le dossier de ma chaise, j’reprends une gorgée de bière.

    « Tu comptes rester en République ou repartir voyager ? »

    J’alimente juste la conversation, à ce stade, totalement détendu et plus qu’éméché.
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  • Mar 27 Aoû - 22:56
    Le sourire de Pancrace lui fut rendu avec allégresse. L'enveloppe d'emprunt de Rêve n'en fit rien savoir par les gestes mais un poids venait de se défaire de lui pour être remplacé par celui de plus intenses réflexions. Ses ongles crochus dansèrent le long de sa chope, prélevant quelques gouttes d'humidité à la surface de celle-ci pour les faire distraitement léviter au dessus, ce afin de former un minuscule vortex aqueux lévitant gracieusement par dessus sa boisson. En proie à de multiples questionnements intérieurs, le Diable rétorqua d'un ton certes absent mais point inquiet pour autant :

    "Tu m'as donné un nouveau trésor à chérir, voilà tout."

    Toujours avec ce calme olympien qu'il héritait de son inhumaine nature, Rêve mima un soupir aussi long qu'appuyé et son visage vint s'illuminer. Les chemins étaient bien plus nombreux qu'il ne l'avait escompté et en dépit de sa millénaire sagesse, il n'avait pas le luxe de pouvoir prétendre naïvement qu'il savait emprunter le bon par pur instinct.

    "Etre fort, c'est pouvoir imposer a volonté. Celui qui est juste s'y applique avec noblesse, là se situe la nuance. Même les bêtes que je gouverne ont un indéniable sens de la droiture et de l'ordre, mais celui des Hommes est tellement plus... complexe. Lorsqu'il est question de vous, je n'ai jamais la moindre certitude tenace."

    Le Démon, pour la première fois depuis un bon moment, accorda à l'assemblée de soulards un regard partiellement intéressé. Observant les faciès rougeauds et rigolards, un mince rictus aux lèvres, il se félicita d'avoir égayé leur soirée par un simple tour d'esbrouffe. Lui qui avait tant de pouvoir sur les cœurs des mortels éprouvait parfois un bonheur sincère face aux plus humbles manifestations de contentement humain. Il y avait, même dans ces banales soirées où l'alcool échaudait le sang des ouvriers, une richesse spirituelle que le commun des Hommes peinait souvent à voir. Ils venaient tous de vivre l'enfer d'un potentiel anéantissement par les eaux et tempêtes et les voilà pourtant qui chantaient les vies qu'ils n'avaient pas perdues plutôt que de pleurer celles qui avaient été volées. Ephémères, portés sur l'instant présent, prêts à aller de l'avant en dépit des horreurs du passé. Ils lui semblaient tous si beaux, si merveilleux. L'œil ombragé de Rêve oscilla vers Pancrace lorsqu'une nouvelle question fut posée et, tout naturellement, Rêve reprit :

    "J'adorerais me faire personnellement témoin de ta formidable progression mais je vais devoir me résoudre, malheureusement, à laisser mes petits compagnons te suivre pour me rapporter tes exploits."

    La République, terre du progrès et des innovations, correspondait à un idéal citoyen qui ne manquait pas de susciter chez Rêve curiosité et espoir. C'était toutefois au Reike, ainsi qu'à ses abords, que le Voyageur avait pour l'heure ses plus nobles projets. Encore une preuve de son évolution, car il n'avait par le passé jamais montré un tel penchant pour une civilisation plutôt qu'une autre. C'était justement la résilience qu'opérait l'Empire face à ses offrandes qui le poussait peut être à s'y obséder de la sorte.

    "Mes fidèles les plus démunis sont en Shoumeï. Je ne peux, pour l'heure, les laisser livrés à eux-mêmes. Ils ont d'abord besoin de retrouver assez de force pour pouvoir marcher sans tenir ma main."

    Ce n'était même pas une véritable métaphore. Les âmes éteintes dont s'était entiché la démoniaque créature étaient pour certaines si appauvries et blessés que le désespoir les avaient dévoré. Prostrées, à genoux face à la puissante écrasante des Titans puis de l'Empire Dragon lui-même, ces hommes et ces femmes n'étaient que les vestiges de ce qu'ils incarnaient jadis et il était du devoir du Prince de leur rendre cet éclat perdu. Une idée traversa néanmoins les pensées de Rêve et celui-ci passa alors machinalement une paire de doigts dans le col de plumes ornant son habit pour en décrocher une.

    "Tiens, prend tout de même ceci."

    La plume tendue à Pancrace fut parcourue d'une vague de couleurs, des notes somptueuses n'étant pas sans rappeler la nappe étincelante ornant les cieux nocturnes. Abritant un indéniable pouvoir imprégné de la démoniaque aura de son propriétaire, l'artefact constituait une offrande rare que Rêve n'adressait qu'à ceux qu'il choyait comme Élus.

    "C'est un talisman. Si tu en as un jour le besoin ou l'envie, porte le à ton cœur et fais moi don d'une pensée. Ainsi, je saurai comment te trouver."

    Une femme apparut alors aux côtés de Pancrace, le surprenant de par la furtivité avec laquelle elle s'était glissé derrière lui. Sa main blanche se posa sur l'épaule de l'Officier et lorsqu'il n'y sentit ni poids ni substance, il put sans mal discerner la supercherie. Une brève impulsion de la part de son senseur aurait immédiatement identifié la demoiselle à la chevelure et aux iris de jais comme une illusion et pourtant, pour Rêve; elle était plutôt une autre itération de lui; pas moins réelle que son corps charnel. D'une voix féminine et suave mais également accompagnée d'une seconde tonalité plus grave, la créature incorporelle murmura à l'oreille de Pancrace :

    "Et sache que la nature est mon Eglise. Si tu es seul dans la nuit, accompagné seulement par le chant des cigales et les bruissements des rivières, prend note qu'une prière de ta part m'ira droit au cœur."

    La main éthérée de la chimérique apparition s'éloigna du corps de Pancrace et la silhouette dansante vint à la rencontre de celle du mystérieux jeune homme. La portion masculine de Rêve déposa sur la table une poignée de deniers, couvrant ainsi les dépenses des deux êtres par une insoupçonnée fortune; puis le Dieu en devenir se dressa pour venir presser contre lui son étrange double illusoire. Les deux visages inhumains se rivèrent sur les yeux du renard républicain puis, de concert, ils conclurent en parfaite synchronicité :

    "Le devoir m'attend. Consentiras tu à m'accorder à nouveau audience si le doute m'assaille ?"
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  • Mer 11 Sep - 23:58

    J’dois me retenir de frétiller avec un peu de malaise sur mon siège. J’aurais pu faire preuve d’une assurance un peu crâne, ce qui aurait été le cas si j’avais été davantage sobre ou avec quelqu’un d’autre, mais j’en vois pas trop l’utilité, là. Y’a un côté où j’le sais, j’le dis et j’le vis. J’le répète, même, à qui veut. C’est p’tet la perspective de l’inversion des rôles qui me perturbe, ou le fait que toute la société soit basée dessus et qu’un autre modèle est possible. C’est vrai que si Dangshuan avait pas été l’Archimage, juste un type lambda avec des idées, on lui aurait dit de bien fermer sa gueule.

    Après, moi, je suis que le bras armé, l’exécutant des vrais patrons.

    Mais l’excuse sonne un peu creux même à mes oreilles, alors j’range tout ça dans un coin pour le réexaminer plus en détail plus tard ou, avec un peu de bol, l’oublier sous le tapis. Me faudrait juste quelque chose d’un peu plus fort que la bière pour ça.

    « Ouais, j’suppose que les rapports sont vachement plus policés et structurés par la société. Et la définition du fort doit pas être la même au Reike qu’en République, qu’en Shoumeï avant ça. J’sais pas. »

    Le guide touristique nous expliquait quand on y était qu’au Reike, dans un procès, ils peuvent décider de régler ça par un duel judiciaire, j’ai oublié le nom local. Si tu gagnes et que tu butes l’autre, c’est que t’es innocent. A mon avis, c’est juste le meilleur moyen d’avoir des criminels balaises, donc une bonne grosse idée de merde, mais, hé, pour peu que t’arrives à les forcer à s’engager dans l’armée pour aller crever à l’autre bout du continent derrière, j’suppose que t’es gagnant sur tous les tableaux.

    Et c’est quoi, un fort en République ? Mirelda ? Mikaël ? Le commissaire Patoche ?

    Les mots suivants me font comprendre que ça touche à sa fin, ou en tout cas ce pan de la discussion. C’est que Rêve, il a des choses à faire : faut devenir un dieu, et ça, ça occupe, ça prend du temps. Ça commence par se trouver des débiles pour croire fort et obéir à tes ordres, déjà, et autant je ressemble pas à un corbeau géant démoniaque qui hante les rêves, autant on en trouve pas tant que ça, des gens prêts à tout aveuglément. Enfin, quand il s’agit de suivre les ordres des Officiers Républicains, ça va, mais dès qu’il faut faire ce qu’on dit dans le détail de leurs vies, y’a plus personne, de mon expérience.

    Ce qui est bien normal.

    Mais les Shoumeïens, ils sont un peu particuliers, faut bien le dire.

    Il me tend une plume multicolore, qui suinte une magie discrète liée à Rêve. Pas de danger ni rien de particulier, elle semble faire exactement ce qu’il annonce, à savoir lui permettre de me localiser. Ce point me donne quasiment envie de la foutre en l’air par principe : mes rêves, je peux pas y faire grand-chose, surtout s’il vient de cet univers à la base, mais si on pouvait éviter de me marquer à la culotte, j’me sentirais mieux, à la réflexion.

    Mais c’est un beau cadeau, au moins visuellement, et personne a dit que j’devais me la foutre dans le cul pour l’avoir toujours sur moi. Enfin, c’est quand même sous-entendu. Puis pouvoir appeler à l’aide si c’est vraiment la grouille, c’est jamais de refus, genre si j’suis à sec de magie ou que la mienne passe pas, p’tet celle de Rêve, davantage ésotérique, aura un meilleure écho. J’la fais tourner entre mes doigts, un peu hypnotisé par les reflets des bougies et des lanternes sur son iridescence.

    Mon attention est captée et lui saute dessus quand il reprend la parole. Et j’sursaute pour de vrai quand une jeune femme est proche de moi au point de me toucher. Mais c’est encore les facéties de Rêve, ou alors un autre lui, un de plus, une forme qui se manifeste et se change au gré de ses humeurs et de ses interlocuteurs. Au moins, y’a un sol solide en-dessous de tout ça, qui lui bouge pas trop mais est influencé par l’extérieur, plutôt que d’être le simple reflet du regard des autres. Ce qu’il était d’ailleurs p’tet davantage avant de s’incarner sur le Sekai.

    « Oui, euh, merci... »

    Difficile d’expliquer que c’est tout simplement hors de question d’aller prier, dans un bâtiment fait pour, dans la nature, ou sur mon pot de chambre. Genre, vraiment, c’est pas mon truc, et j’essaie de rien laisser paraître sur mon visage donc j’pars en quête des dernières gouttes de ma bière, sans grand succès, mais quand j’baisse la pinte, j’espère qu’on peut laisser le sujet de conversation derrière nous.

    « Ouais, hésitez... hésite pas. Et ce sera pas une audience, hein ? Juste une discussion tranquille entre amis. On a tous besoin de l’aide de quelqu’un d’autre de temps en temps, y’a pas de mal à ça. Puis tu sauras où me trouver, comme ça, maintenant, que j’fais en tapotant le bout de la plume sur la table. »

    J’espère que la discussion l’a ragaillardi, je sais pas trop si mes commentaires sur la divinité étaient ce qu’il attendait, mais j’me sentais pas de lui mentir pour encourager des pulsions mégalomanes et qu’on se retrouve, s’il s’en sort, avec une nouvelle version du Reike, à se pougner sur le fait qu’on est des dieux ou je sais pas quelle connerie. Nan, vraiment, c’est au-delà de mes forces.

    « Je vais rester un brin, moi, du coup. En tout cas, j’te souhaite bonne chance et bon voyage, mon ami. »

    Voilà, ça fait pas de mal de le dire une seconde fois, va.
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